Congo : Guy Blaise Mayolas reconduit à la tête de la Fecofoot

Avec 97,5%, le candidat unique a été reconduit au cours de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération congolaise de football (Fecofoot).

 

Guy Blaise Mayolas reprend les commandes de la Fecofoot. Il a été reconduit à ce poste vendredi 02 septembre 2022, à Kintélé, pendant l’assemblée générale élective. Le candidat unique, Guy Blaise Mayolas, a obtenu 97,5% des suffrages.

Rappelons que cette élection avait été annulée par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé. Ce vote s’est tenu après des heures de négociations entre d’une part le ministre des Sports, et d’autre part la Fecofoot et les délégués de la Fifa et de la Caf.

Selon Le Troubadour de Brazzaville, ce serait finalement le président de la Fifa, Gianni Infantino qui aurait fait pression pour que cette assemblée élective se tienne conformément au calendrier électoral de la Fecofoot, selon

Au terme de cette série de réunions entre les instances dirigeantes du football au niveau national et international, les participants ont rendu publique une déclaration conjointe.

Il ressort que « toutes les parties prenantes ont convenu que de l’assemblée extraordinaire élective peut se tenir sous condition que la Fecofoot s’engage à mettre en œuvre les recommandations ci-après, après les élections du 02 septembre 2022 : l’amélioration de la gouvernance : (travail en étroite collaboration entre les parties prenantes ; la prise en compte des lois nationales ; le respect des textes fondamentaux de la Fecofoot ; la transmission à la tutelle dans les délais prescrits des documents relatifs à la tenue des assemblées générales annuelles) ; la modification des statuts afin d’assurer leurs conformités avec les principes de bonne gouvernance et des statuts de la Fiifa et de la Caf ;  la modification du code électoral ; la modification des critères d’éligibilités au Comité exécutif de la Fecofoot conformément aux statuts et principes de la Fifa ; l’amélioration des relations avec le ministère de tutelle ; Élaboration et mise en œuvre des stratégies de développement du football. »

Congo : tracé de frontière avec le Cameroun

Les chefs des délégations camerounaise et congolaise ont signé, mercredi 31 août 2022, à Yaoundé, des documents qui serviront de base juridique à la démarcation de leur frontière terrestre commune.

 

Il s’agira de reconstruire la frontière tracée depuis la colonisation longue de 460 km qui sépare les deux pays.
De jeudi à samedi, les experts des deux pays se rendront dans la zone frontalière de Ntam, dans l’est du Cameroun, afin de commencer effectivement à délimiter cette frontière terrestre.

Lors de la 1ère réunion du sous-comité technique tenue mardi, le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, et le directeur général de l’Administration territoriale de la République du Congo, Jacques Essissongo, ont souligné l’importance que les chefs d’Etat des deux pays, Paul Biya et Denis Sassou Nguesso, accordent à ce projet visant à promouvoir la coopération bilatérale.

Congo-rentrée scolaire : les nouveaux programmes sont dévoilés

Les enseignants et autres personnels d’encadrement sont en formation pour la maîtrise du maniement des nouveaux programmes éducatifs.

 

Les nouveaux programmes scolaires ont été rendus publics. Ceux-ci seront appliqués dès la prochaine rentrée dans un mois, aux classes de CP1, CP2, 6e et 5e. Ils ont été élaborés grâce à un appui technique et financier de la Banque mondiale. Nouveauté : l’élève sera le centre d’intérêt plutôt que l’enseignant, selon le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Jean-Luc Mouthou.

« Les anciens programmes vont aller au placard. Nous sommes dans un monde qui se modernise et où des connaissances nouvelles sont plus accessibles à l’heure actuelle aux apprenants. Dans les nouveaux programmes, on va situer et resituer l’apprenant dans son environnement le plus immédiat », explique le ministre au terme d’une cérémonie de lancement de ces nouveaux programmes.

« Les exemples qui seront pris vont révéler du contexte et du niveau de vie de tous les jours, de l’apprenant. Ça sera bénéfique pour celui-ci de pouvoir accéder ainsi aux connaissances et aux compétences », ajoute-t-il. « Le contexte, l’environnement et la nouveauté, poursuit-il, doivent faire qu’à la limite, l’enseignement ne soit plus le centre d’intérêt essentiel dans la salle de classe, mais plutôt l’élève », détaille Jean-Luc Mouthou.

Les équipes continuaient de travailler pour qu’après les classes de CP1, CP2, 6e et 5e, d’autres niveaux puissent être couverts dès la rentrée 2023-2024. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Jean-Luc Mouthou.

Congo : l’Etat agrée 66 écoles et instituts techniques privés

C’est ce qui ressort de la session ordinaire de la Commission d’agrément des établissements privés du ministère de l’Enseignement technique et professionnel.

 

Soixante-six (66) nouveaux établissements privés de l’enseignement technique et professionnel ont été agréés par le ministère de tutelle ce mercredi 31 août, à Brazzaville.

La Commission d’agrément des établissements privés du ministère de l’Enseignement technique et professionnel s’est réunie ce mercredi 31 août, à Brazzaville, à l’occasion de sa neuvième session ordinaire, en présence du ministre de tutelle Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Lors de cette séance de travail, les participants ont examiné 108 demandes d’agréments des écoles privées présentées par le secrétaire permanent de cette Commission, Jacques Elongo.

Parmi ces dossiers, 85 viennent d’enseignement technique et 23 d’enseignement professionnel. La commission a donné un avis favorable à 66 dossiers.

Congo : mise en garde des policiers « bébés noirs »

Le ministère de la Sécurité et de l’ordre public lance une enquête visant à démanteler tous les réseaux de « Bébés noirs » auxquels font partie des agents de la force publique.

 

La police congolaise a ouvert une enquête afin de mettre en lumière les réseaux des civils et policiers impliqués dans des actes de violences perpétrés notamment dans les quartiers de Brazzaville. Le ministère de la Sécurité et de l’ordre public s’est adressé aux agents des forces de l’ordre et à l’opinion nationale sur les nouvelles mesures précises dans la lutte contre l’insécurité au Congo.

« Une opération visant à démanteler tous les réseaux de bandes organisées actuellement appelés bébés noirs ont déjà été interpellées par des faits d’agressions, d’extorsions et de vols à main armées. Parmi ces bandits figurent quelques agents de la force publique présumés auteurs et ou complices des faits décriés », indique la correspondance du ministère.

Le ministère de la sécurité et l’ordre public appelle la population à la vigilance. Il recommande de faire appelle au le numéro d’urgence 118, en cas de problème.

Congo : plus de 3 millions de moustiquaires imprégnées seront distribués

La campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées a été lancée mercredi 31 août 2022 à Pointe-Noire, par le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki.

 

Ce sont plus de 3 millions de moustiquaires imprégnées qui seront distribuées aux ménages des 12 départements que compte le pays. La cérémonie officielle du lancement officiel de distribution gratuite de masse des moustiquaires imprégnées d’Insecticide de Longue Durée d’Action (MILDA) s’est déroulée au quartier Mbota, mercredi 31 août 2022.

Cette action vise à lutter contre le paludisme, première cause de mortalité en République du Congo, notamment chez les enfants. Ladite campagne va se dérouler en deux étapes. La première phase se déroulera tout au long du mois de septembre dans les départements de Pointe-Noire, Bouenza, Niari, Lékoumou, Pool et Kouilou, aura lieu en septembre 2022.

La seconde phase quant à elle sera lancée en octobre 2022. Elle va concerner les départements de Brazzaville, des Plateaux, de la Cuvette, Cuvette-Ouest, la Sangha et la Likouala. La distribution se fera par les agents distributeurs des MILDA qui visiteront les ménages durant ces périodes munis d’outils numériques.

L’objectif étant de couvrir le maximum de foyers, et ainsi lutter contre le paludisme, première cause des consultations au Congo ces dernières années, d’après les statistiques du PNLP 2020.

Congo : des étudiants inscrits en France n’ont toujours pas de passeports

Ces étudiants congolais vont manquer la rentrée scolaire en France ce 1er septembre 2022, parce qu’ils n’ont pas pu obtenir de passeport à temps.

 

Les services d’immigration congolais n’ont pas pu délivrer des passeports à plusieurs étudiants qui ont obtenu leur pré-inscription en France. Pour cause, le manque de carton qui permet la fabrication de ce document officiel.

Plusieurs dizaines de ces étudiants manqueront la rentrée académique 2022-2023, qui a lieu ce 1er septembre dans bon nombre d’universités françaises. Quelques jours avant la date de la rentrée académique, ils étaient nombreux à la place de la Préfecture de Brazzaville qui abrite les services d’immigration.

« Ma rentrée, c’est le 1er septembre. Les écoles publiques n’autorisent pas des dérogations. On m’a demandé de me présenter le 12 septembre au plus tard. Or, je n’ai pas encore pris mon rendez-vous à l’ambassade de France. C’est un problème compliqué pour moi », se plaint une étudiante. « C’est fini pour nous. Personnellement ma rentrée, c’est le 5 septembre. Il est fort probable que je manque le voyage à cause du passeport, alors que je me suis fait enrôler et j’ai payé de l’argent à la caisse. Ce n’est pas normal », un étudiant désemparé.

Les services de l’immigration évoquent la rupture de stock des cartons. Un argument qui ne convainc pas les étudiants qui soupçonnent des actes de corruption.

« Nous étions là hier et nous avons vu quelqu’un sortir avec un passeport ordinaire qu’on venait de lui délivrer », dénonce un autre étudiant sous couvert.

La rupture des cartons de passeports est un phénomène courant au Congo.

Congo-fiscalité : environ 100 milliards francs CFA à collecter par l’Etat

La République du Congo vient de lancer l’opération de collecte des restes à recouvrer auprès des contribuables pendant la période allant de 2017 à 2020.

 

L’opération de collecte des impayés que vient de lancer l’administration fiscale, offre aux contribuables des avantages incitatifs permettant à ceux qui sont redevables vis-à-vis de l’État de se libérer de leur dette.

D’après Séraphin Ndion, le directeur des vérifications générales et de la recherche, ces droits et taxes impayés représentent environ 100 milliards francs CFA.

Il s’agit d’un effort fiscal, a soutenu Séraphin Ndion, devant la presse ce 30 août. Par exemple, les contribuables qui s’engagent à payer au cours de l’année 2022 le montant total des impôts et taxes mis à leur charge au titre de la période de 2017-2020 bénéficieront d’un abattement de 30 % du montant principal et de 80 % des pénalités.

Par contre, les contribuables qui contestent les obligations de la période 2017-2020 mises à leur charge et s’engagent à payer au cours de l’année 2022 le montant total des droits confirmés après les instructions des réclamations ne bénéficieront que d’un abattement de 10 % du montant principal et de 60 % des pénalités. Une commission est créée dans chaque ressort territorial en vue de traiter les réclamations et de diligenter les avis des autorités compétentes.

L’opération qui a débuté depuis le 18 août devra prendre fin le 31 décembre 2022. « Le contribuable qui aura fait le point par rapport à sa dette va fixer un échéancier auprès des autorités compétentes, notamment les receveurs du Trésor public. Ce qui est intéressant c’est qu’à la fin de la procédure, les avis de mise en recouvrement délivrés vont connaître un dégrèvement ou un abandon d’une partie des droits », a indiqué le directeur des vérifications générales et de la recherche.

Les requêtes seront examinées dans un bref délai, il suffira de payer les frais de traitement et de respecter son engagement.

Congo : pose de la première pierre du lycée général de Siafoumou

Cet établissement public sera érigé sur un terrain de 230 ㎡ dans l’enceinte de l’école primaire publique de Siafoumou, dans le 5e arrondissement Mongo-Mpoukou.

 

Ce futur lycée sera doté d’un bâtiment R+1 et R+2 abritant de salles de classes, un laboratoire, un bloc administratif et pédagogique et un bloc réservé au logement du personnel entre autres.

La mise en service du futur lycée de Siafoumou contribuera à résoudre la problématique des effectifs pléthoriques mais aussi les problèmes de logistique auxquels font face les lycéens de cet arrondissement.

Les travaux de construction de ce lycée s’effectueront sur une durée de douze mois. Ils seront exécutés par la société Groupe Synergie du Congo.

Notons que jusqu’ici, Mongo-Mpoukou était la seule des six circonscriptions de la ville ne bénéficiant pas d’un lycée public.

C’est le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, général, Jean-Luc Mouthou, qui a procedé à la pose de la première pierre vendredi 26 août 2022, à Pointe-Noire.

Congo : de nouveaux programmes dans le système éducatif dès la rentrée

Le réaménagement des programmes scolaires concerne trois matières notamment les sciences, les mathématiques et le français.

 

Ces nouveaux programmes scolaires qui entrent en vigueur dès la rentrée en octobre, sont adaptés aux classes de CP1 et CP2 pour le cycle primaire et les ceux de 5e et la 6e pour le collège. « Les supports pédagogiques seront gratuitement mis à la disposition des élèves, tandis que les enseignants disposeront des programmes éducatifs et guides pédagogiques », a expliqué Jean Luc Mouthou, de l’Enseignement préscolaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

Le réaménagement des programmes scolaires concerne les sciences, les mathématiques et le français, a indiqué le ministre de l’Enseignement préscolaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, lors d’un point de presse tenu à Brazzaville.

Au cours d’un point de presse, le ministre Jean Luc Mouthou a expliqué que les programmes révisés ont cinq points de rupture avec les anciens programmes. Ils obéissent, entre autres, à une logique de continuum dans l’acquisition des savoirs et des compétences. Les notions enseignées au primaire vont constituer un fondement de ce qui sera fait au secondaire. Aussi, la logique d’apprentissage place l’apprenant au centre des activités situationnelles. Ces programmes s’appuient, en effet, sur une approche pédagogique centrée sur des situations liées au contexte de vie courante de l’élève pour que celui-ci développe des compétences sans difficulté.

Pour permettre aux enseignants de s’adapter aux changements apportés, une série de formations sera organisée en leur faveur sur le maniement de ces nouveaux programmes. La première vague qui concerne les départements de Brazzaville, Plateaux, Cuvette, Cuvette-Ouest, Sangha et Likouala, aura lieu du 2 au 11 septembre. Tandis la seconde pour Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Bouenza, Lékoumou et Pool sera en formation du 20 au 29 septembre.

Congo : signature d’un partenariat de lutte contre l’érosion de la Corniche

Il a été conclu entre la Plateforme dette et développement (PF2D) et la Coordination nationale du Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar), le 26 août 2022.

 

Il s’agit d’une convention de partenariat pour la mise en œuvre du projet suivi indépendant volet consolidation des sauvegardes environnementales du projet de construction de la route de la Corniche, à l’arrondissement 2 Bacongo. Ce partenariat a été établie pour une durée de neuf mois, a été signé vendredi 26 août dernier, à Brazzaville.

Signé entre le coordonnateur de PF2D, Samuel Nsikabaka, et le coordonnateur national du Pronar, François Mankessi, le partenariat permettra à terme la conception d’une cartographie de la Corniche et le planting d’un site pilote de 0,5 hectare sur les deux versants du canal de « Zanga dia ba ngombe ».

Le coût global des activités prévues, à cet effet, est estimé à plus de 2,4 millions de francs CFA. Le projet bénéficie du soutien du ministère des Finances et l’Agence française de développement.

 

Brazza : la société Energie du Congo annonce des perturbations dans la fourniture de l’électricité ce dimanche

La société Energie électrique du Congo (E²C), a dans un communiqué parvenu au journal de Brazza.com, annonce des perturbations dans sa desserte en électricité à la cité capitale congolaise.

 

Ci-dessous l’intégralité du communique : la direction de l’Exploitation Brazzaville – Pool de la société Énergie électrique du Congo (E²C), informe son aimable clientèle de la ville de Brazzaville et ses environs, qu’en raison de l’opération de lavage à jet d’eau des isolateurs de la sous station de la Centrale électrique du Congo (CEC) de Pointe–Noire, des perturbations seront observées dans la fourniture de l’électricité le dimanche 24 juillet 2022 de 08 heures à 18 heures.

La direction de l’Exploitation Brazzaville – Pool de la société Énergie électrique du Congo (E²C), vous prie de bien vouloir l’excuser pour le désagrément causé, et rassure sa clientèle de la reprise normale de la desserte dès la fin des travaux.

Congo : deuxième semaine de grève à la direction générale du budget

Les travailleurs de cette direction n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.

 

Ce sont plus de 1500 travailleurs de la direction générale du budget, au ministère des Finances, qui ont entamé ce lundi 30 mai la deuxième semaine de leur grève. Malgré que leur grève soit jugée illégale par les autorités, les grévistes n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.

Bureaux fermés, couloirs vides, courriers et autres dossiers bloqués : les activités sont en arrêt dans les services relevant de la direction générale du budget. Ils réclament le paiement des arriérés de primes depuis 2017 et la cessation définitive d’activités par ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite, mais occupent toujours des postes à responsabilité.

Les négociations entre les autorités et les grévistes sont au point mort. Les travailleurs ne sont pas prêts de reprendre le travail.

« La grève se poursuit parce que l’administration observe un statu quo jusque-là. Etant donné que nos primes s’évaluent à plusieurs millions de FCFA, nous avons proposé à l’administration de faire un geste et puis de procéder à la cessation immédiate (des activités) par les agents retraités. Mais ils ont bafoué et rejeté nos propositions en bloc. Nous maintenons la grève », a dit avec force Rommel Embala Guempio, leur délégué syndical.

Cette grève est la deuxième du genre en six mois.

Congo : le Synesup vote son budget à plus d’un milliard FCFA

C’était au cours de son Conseil central inaugural, tenu le 23 avril à Brazzaville, que le syndicat des enseignants du supérieur (Synesup).

 

Estimé à 1 milliard de FCFA, le budget de l’exercice 2022 du Syndicat des enseignants du supérieur (Synesup). Celui-ci a été voté pendant le Conseil central inaugural de ce syndicat le 23 avril dernier à Brazzaville.

« Qui dit budget dit prévisions, et la prévision n’est jamais juste. Ce budget prendra en compte divers problèmes, entre autres les questions relatives aux capitaux de décès impayés des enseignants décédés, les situations de leurs progénitures et de leurs familles », a déclaré le secrétaire général du Synesup, Jean Didier Mbélé.

Plusieurs autres points ont meublé le Conseil central inaugural du conseil d’administration du Syndicat des enseignants du supérieur (Synesup). Notamment le traitement des questions, comme le manque de concomitance dans le paiement des salaires des agents universitaires, avec ceux de la fonction publique, et le non-paiement intégral des heures supplémentaires des enseignants.

Congo : le parti UPC non partant pour les législatives de juillet 2022

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a fait savoir que sa formation politique ne prendra pas part aux législatives prochaines.

 

En République du Congo, les élections législatives de juillet 2022 se feront sans le UPC de Paulin Makaya. C’est du moins une décision prise par le leader de ce parti politique de l’opposition.

« L’UPC ne prendra jamais part à une quelconque élection si et seulement si la commission électorale n’est pas véritablement indépendante. Les élections qui se déroulent au Congo sont des braquages électoraux. Le Congo est devenu la risée du monde aujourd’hui », a confié Paulin Makaya à nos confrères de lesechos-congobrazza.com

Notons qu’en mars 2021, le Président de l’UPC, Paulin Makaya, paraissait aux yeux des congolais, le mieux placé pour représenter l’opposition face à la majorité présidentielle. Mais, ce leader de l’opposition avait indiqué qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle.

Congo/France : vers un renforcement de partenariat militaire

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, s’est entretenu, le 27 avril à Brazzaville, avec le général de brigade François Xavier Mabin, commandant des éléments français basés au Gabon.

 

La République du Congo et la France entendent renforcer leur coopération militaire. Le sujet était au centre d’un échange entre Richard Mondjo et François Xavier Mabin. Au cours de cette rencontre, il ressort que plus d’une trentaine d’options de coopération conjointe seront menées cette année entre les deux pays.

« Ces actions sont permanentes. Actuellement, il y a trois actions de formation qui sont en cours : une au profit du groupement para commando, une aussi de l’académie militaire Marien-Ngouabi, sous forme d’un détachement d’instruction opérationnelle de montage d’exercice, puis une autre au profit du 32e groupement », a précisé le général François Xavier Mabin.

Parlant des axes de coopération entre les éléments français au Gabon et les Forces armées congolaises, François Xavier Mabin a rappelé qu’un plan avait été finalisé en 2021. Il prévoit trois axes forts, le premier sur la formation des formateurs, notamment des cadres, des officiers qui s’appuie sur l’académie militaire Marien-Ngouabi; le deuxième établi dans la durée avec un certain nombre d’unités militaires avec lesquelles ils apprendront à bien se connaitre, à travailler ensemble, à échanger, conduire les exercices communs qui, selon lui, seront extrêmement enrichissants pour les éléments français au Gabon; enfin, le troisième axe fort, c’est le volet sécurité maritime et fluviale.

Congo : plus de 3 milliards F pour aider 36 000 victimes des inondations

Les Etats-Unis annoncent deux contributions financières supplémentaires pour assister la population victime des inondations au nord du Congo.

 

Une enveloppe de 3,4 milliards de FCFA au Programme alimentaire mondial, c’est la contribution des Etats-Unis au Congo. Cet argent est destiné à assister les populations des victimes des inondations dans la partie septentrionale.

Ce sont plus 36 000 habitants les plus vulnérables, notamment ceux dont l’approvisionnement alimentaire a été affecté par de graves inondations ainsi que les personnes déplacées et les réfugiés. Notons qu’une partie de ce financement soutiendra spécifiquement les femmes enceintes et les nouvelles mères. Elle permettra également de traiter les enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition.

Rappelons que, cette assistance des Etats-Unis fait suite à la demande des autorités congolaises auprès de ses partenaires.

Tuberculose : le Congo dans le top 30 des pays les plus touchés au monde

C’est ce qui ressort du rapport de l’Organisation de la santé (OMS), qui avait été publié au cours de l’année 2021. Le Congo est dans la liste des 30 pays au monde les plus touchés par cette maladie.

 

Dans le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié en 2021, le Congo est dans la liste des 30 pays les plus affectés par la tuberculose dans le monde. Dans un entretien accordé à la chaîne nationale, dimanche 24 avril, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la Tuberculose, Relinga Oyongo a parlé des stratégies mises en œuvre par le Congo pour lutter contre la tuberculose.

 « Le rapport de l’OMS pour les activités menées en 2020 publié en 2021, classe effectivement notre pays parmi les 30 au monde qui ont une forte charge élevée de la tuberculose, soit 379 cas de tuberculose pour 100 mille habitants et sur les 5 700 000 habitants, le Congo a un total d’à peu près 21 000 cas », a-t-il rapporté.

Pour faire face à cela, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose a affirmé qu’il a été mis en place un plan national par le Programme national qui couvre la période 2020-2022.

Il s’appuie sur 3 piliers, à savoir des innovations, des approches qui doivent être centrées vers le patient, l’accompagnement des politiques par la prise de décision et la recherche.

Relinga Oyongo a par ailleurs déploré la sous-notification des cas de tuberculose par une faible couverture en termes des structures de dépistage et de traitement de ces patients à travers le pays.

« En 2021 par exemple, nous n’avons notifié que 11 779 cas, or on s’attendait à 21 mille cas. Vous comprenez qu’il y a eu un gap de recherche. Donc, nous avons ce problème de sous notification », a-t-il déclaré.

Il a ainsi plaidé pour une responsabilité de chaque élément de la pyramide sanitaire, de la direction du programme, aux districts sanitaires en passant par les directions départementales de la santé.

Relinga Oyongo a aussi, rappelé que la mission de son institution vise à « réduire », « baisser » cette incidence de la tuberculose.

Le dépistage et le traitement de la tuberculose sont gratuits selon un décret présidentiel du 28 juin 2008.

Congo : 87 414 antipaludiques seront distribués dans les hôpitaux

La République du Congo de concert avec la communauté internationale célèbre ce lundi 25 avril, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

 

« Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », c’est le thème de cette édition 2022 de la commémoration de la journée mondiale du paludisme. A l’occasion de cette célébration, Gilbert Moukoki, ministre de la Santé a publié dimanche 24 avril, une déclaration

Le gouvernement congolais par le truchement du ministre de la Santé, Gilbert Moukoki a rendu public ce dimanche 24 avril, une déclaration relative à la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Le ministre de la Santé dans son allocution, a fait le bilan des actions menées par l’exécutif au cours de ces dernières années dans la lutte contre cette maladie. Notamment le traitement et la prise en charge des femmes enceintes et des enfants âgés de 0 à 5 ans.

Gilbert Moukoki  a aussi évoqué la réduction du diagnostic et du traitement du paludisme simple dans les formations sanitaires à moins de 1500 FCFA.

Plusieurs initiatives seront mises en place pour davantage lutté contre le paludisme. Il s’agit de la distribution 87 414 antipaludiques, 4 130 tests de diagnostics rapides du paludisme dans les structures sanitaires publiques et privées et la distribution gratuite de 3 502 800 moustiquaires imprégnées en août prochain. C’est une annonce qu’a faite le ministre de la santé.

Maroc : des opportunités d’affaire congolais au cours d’un roadshow

Le ministère congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé organise au Maroc, les 5 et 6 mai prochain le Roadshow.

 

Le ministère congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé organise au Maroc, les 5 et 6 mai prochain le Roadshow « Congo, terre d’opportunités ».

La République du Congo va organiser le Roadshow « Congo, terre d’opportunités ». Il sera question pour les autorités congolaises de présenter aux acteurs économiques marocains les opportunités d’affaires au Congo.

Une délégation congolaise, conduite par le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, séjournera à Casablanca, les 5 et 6 mai 2022.

À cette occasion, seront présentées les nouvelles opportunités qu’offre le marché congolais aux acteurs économiques du Maroc.  Le Roadshow constituera « une plateforme d’échange pour accompagner les investissements en République du Congo » a indiqué Denis Christel Sassou Nguesso.

Le département congolais de la Coopération internationale fixe ses priorités sur les secteurs de l’agriculture et du tourisme, étant des secteurs à forte valeur ajoutée pour l’économie marocaine et des axes prioritaires de développement des autorités congolaises.

Cet événement, baptisé « Congo, terre d’opportunités », se tiendra sous la forme d’une conférence publique le 5 mai et d’une série de rendez-vous d’affaires B to G le 6 mai.

Le Maroc qui connaît une croissance économique continue depuis plusieurs décennies, ambitionne une grande implication économique sur le continent, et dispose, pour ce faire, d’importantes structures visant à favoriser l’investissement. Ce qui explique l’étape de Casablanca après Abu Dhabi, Dubaï, et Londres.

Congo : les cadres de l’UDH-Yuki vent mettre fin aux querelles

L’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki) a initié une rencontre dans le but de mettre fin au climat de crise qui règne au sein du parti.

 

L’heure est à la réconciliation au sein de l’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki). Les cadres de ce parti politique ont initié une rencontre dite de « réconciliation » le 19 avril 2022. Ladite rencontre a pour but de mettre fin au climat de tension qui règne au sein de cette formation depuis la mort en mars 2021, de son leader Guy Brice Parfais Kolélas.

« C’est une rencontre familiale, ce n’est pas une assemblée générale », a déclaré le coordonnateur de l’Initiative pour la démocratie au Congo (plateforme de l’opposition) et président du Parti pour la sauvegarde des valeurs républicaines (PSVR), Michel Mampouya désigné comme un des facilitateurs.

Notons en effet que, depuis le décès de son président fondateur, le parti a sombré dans une crise institutionnelle ; querelles, incompréhensions et divisions.

Cette réconciliation des membres de l’Udh-Yuki s’impose surtout à moins de trois mois de la tenue des élections législatives et locales.

 « Je me permets de vous rappeler que tous nos efforts devraient avant tout se focaliser sur les élections et préparer par la suite en toute responsabilité le Congrès du parti », a signifié Pascal Ngouanou, président par intérim du parti.

Il les exhorte à la vigilance mais aussi à la discipline et du dépassement de soi pour sortir de cette mauvaise passe.

Le Congo et l’Italie signent un accord d’approvisionnement en gaz

Le gouvernement italien a conclu, jeudi 21 avril, à Brazzaville, un accord d’approvisionnement en gaz à partir du Congo.

 

Le Congo et l’Italie viennent de signer un accord sur le gaz. La lettre d’entente entre le pays de Sassou N’Guesso et la société pétrolière italienne Eni porte sur la production et l’exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo. Cet accord a été signé par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, et Claudio Descalzi, administrateur délégué du groupe Eni.

Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio qui a assisté à la signature de l’accord « L’agression russe aux dépens de l’Ukraine envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes ».

Notons que les quantités de gaz à produire au Congo et à exporter vers l’Italie n’ont pas été précisées à la presse. Le Congo et l’Italie ont également signé une déclaration d’entente relative à la coopération dans le domaine de l’énergie.

CAN 2023-Tirage au sort : le Congo dans le groupe G

L’équipe nationale du Congo après le tirage au sort qui s’est déroulé mardi 19 avril 2022 est logé dans le groupe G avec le Mali, la Gambie et le Soudan du Sud.

 

Le tirage au sort du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire a eu lieu mardi 19 avril 2022, en Afrique du Sud. Les 48 sélections africaines engagées ont été réparties dans 12 groupes de quatre. La moitié d’entre elles obtiendra son ticket pour la CAN (23 juin-23 juillet 2023).

Groupe A : Nigeria, Sierra Leone, Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe ou Maurice

Groupe B : Burkina Faso, Cap-Vert, Togo, Eswatini

Groupe C : Cameroun, Kenya, Namibie, Burundi

Groupe D : Égypte, Guinée, Malawi, Éthiopie

Groupe E : Ghana, Madagascar, Angola, Centrafrique

Groupe F : Algérie, Ouganda, Niger, Tanzanie

Groupe G : Mali, Congo, Gambie, Soudan du Sud

Groupe H : Côte d’Ivoire, Zambie, Comores, Lesotho

Groupe I : RD Congo, Gabon, Mauritanie, Soudan

Groupe J : Tunisie, Guinée équatoriale, Libye, Botswana

Groupe K : Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe, Liberia

Groupe L : Sénégal, Bénin, Mozambique, Rwanda

À noter que la Côte d’Ivoire, placée dans la poule H, est qualifiée d’office en tant que pays hôte. Ainsi, la Zambie, les Comores et le Lesotho se disputeront le seul ticket disponible dans ce groupe.

Congo : mémorandum d’entente entre la mairie de Brazzaville et WRI

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a signé le 20 avril un mémorandum d’entente avec la vice-présidente et directrice du bureau Afrique de World resources institute (WRI), Wanjira Mathai.

 

Un mémorandum d’entente vient d’être signé entre la mairie de Brazzaville et le bureau Afrique de World resources institute.  Les deux parties s’engagent à contribuer à la gestion durable des forêts et espaces boisés de la capitale congolaise et sa périphérie. Cela se fera à travers des actions de recherche ciblées, de renforcement des capacités et de soutien à la coordination inter-institutionnelle.

Le mémorandum va permettre à la mairie de Brazzaville et WRI de mettre en place un système de partage d’informations, de collecte, de traitement et publication conjointe des données sur l’état des forêts et des espaces boisés de la ville et de sa périphérie ; de mobiliser les financements pour appuyer les efforts de gestion forestière et des espaces verts. Le texte prévoit également le renforcement des capacités de la municipalité en matière de système d’information géographique.

Notons que la mairie de Brazzaville a la charge de mobiliser ses responsables à contribuer aux activités réalisées dans le cadre du mémorandum. Elle devrait aussi mettre à la disposition de WRI les données nécessaires à la réalisation de tout travail technique identifié de commun accord, faciliter les missions de terrain et travaux de recherche, participer à l’initiative Cities4forests, suivre la réalisation des objectifs fixés par le mémorandum.

WRI doit pour sa part offrir son expertise pour des formations en système d’information géographique et en suivi du couvert forestier aux agents municipaux, co-construire avec la mairie des actions de recherche de financement pour assurer l’atteinte des objectifs du mémorandum.

Le mémorandum d’entente entre la mairie de Brazzaville et WRI a été signé pour une durée de trois ans renouvelable.

Congo : le CNTS reçoit un conteneur de collecte de sang

L’association Regard d’Afrique a fait un don d’un conteneur de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a reçu mardi 19 avril un container aménagé destiné à la collecte de sang. C’est un don de l’association Regard d’Afrique que dirige Nathalie Bumba. L’objectif de cette offre est d’accroître son approvisionnement en produits sanguins.

Le don a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki qui l’a ensuite transmis au directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Serge Oscar Mokono en présence de quelques membres du gouvernement.

Le poste avancé de collecte sang sera installé à la cité universitaire, à côté de l’amphi 1600, avec pour objectif de se rapprocher des potentiels donneurs mais aussi de faire la promotion du don de sang volontaire et bénévole auprès des étudiants et de la population environnante.

Ce don est le fruit de la collaboration entre le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l’association Regard d’Afrique dont le but est de renforcer et d’augmenter la capacité d’approvisionnement du centre en produits sanguins.

« L’association se joint donc au combat de zéro décès par manque de sang, que mène le centre, en offrant le premier poste avancé de collecte de sang de masse que nous avons présenté ce matin », a signifié le Bresley Tsiengui, coordonnateur des projets santé de l’association Regard d’Afrique.

En deux ans, le CNTS a doublé sa production, elle est passée de 45 000 poches produites par an à 90 000 poches. Des résultats positifs mais toujours pas suffisants selon le directeur général du CNTS parce que les besoins sont autour de 150 000 poches.

Congo : 860 milliards FCFA échappent à la fiscalité

Les entreprises installées en République du Congo ont transféré 860 milliards FCFA de leurs bénéfices à l’étranger au détriment de la fiscalité du pays.

Environ 860 milliards de francs CFA sont sortis du Congo au détriment de la fiscalité de ce pays. Les entreprises installées au Congo ont transférer à l’étranger ces bénéfices générés par leurs activités. C’est ce qui ressort de 2022 du rapport de l’ONG britannique Tax Justice Network (TAJ), réseau de spécialistes des questions d’évasion fiscale, de concurrence fiscale et des paradis fiscaux.

En effet, certaines entreprises, parviennent à réduire leur facture fiscale en opérant des transferts de bénéfices vers des filiales sises dans des pays où la fiscalité est la plus favorable, ou des paradis fiscaux.

Au Congo pour l’année 2021 ces opérations ont fait supporter plus de 280 milliards de francs CFA de pertes fiscales à l’État congolais. C’est du moins ce qu’indique le rapport publié par Tax Justice Network.

Congo : plus de 390 enseignants volontaires recrutés

La note y relative a été signée le 1er avril dernier par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

 

Ce sont au total 393 enseignants volontaires qui ont été recrutés au ministère de l’Enseignement technique et professionnel cette année. La note y relative a été signée le 1er avril dernier par le ministre de tutelle, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

Dans une note de service datant du 1er avril dernier, le ministère de l’Enseignement technique et professionnel a annoncé le recrutement des enseignants volontaires pour le compte de l’année scolaire 2021-2022.

Ces enseignants dispenseront des cours dans plusieurs domaines notamment en informatique, mathématiques, musique, comptabilité, comptabilité et gestion, production végétale, déontologie et législation et anglais.

Le ministère précise qu’ils ont été affectés dans les différents établissements de l’enseignement technique et professionnel implantés sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit entre autres, des écoles de Pointe-Noire, Dolisie, Djambala, Komono, Sibiti, Madingou, Mouyondzi, Kinkala, Boko, Kindamba, Mindouli, Abala, Oyo, Ouesso, Lekana, Owando et Oyo.

Ce recrutement vise à renforcer l’effectif du corps enseignant jugé déficitaire par les pouvoirs publics. Notons que le Comité national des enseignants prestataires et bénévoles du Congo avait procédé à la levée conditionnelle de la grève des enseignants prestataires et bénévoles du Congo le 27 avril dernier.

L’une des exigences était un recrutement en masse de tous les enseignants, prestataires et bénévoles dans au plus tard le 15 mai 2021.

Congo-listes électorales : les commissions administratives en formation

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a organisé, le 13 avril, à Brazzaville une formation des responsables des commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE).

 

Les commissions administratives de révision des listes électorales s’imprègnent du dispositif d’enrôlement. Les préparatifs en prélude du double scrutin de juillet prochain s’intensifient.

Placée sur le thème « La préparation des élections législatives et locales couplées de juillet 2022 », la formation visait le renforcement des capacités des personnels des CARLE. Elle a concerné, en effet, les membres de treize circonscriptions administratives, venus des neuf arrondissements de Brazzaville et de la commune sans arrondissement de Kintelé, des districts de l’Ile Mbamou, d’Ignié et de Goma Tsé-Tsé, dans le département du Pool, ainsi que les membres des commissions techniques de la CNEI.

La formation a été axée sur deux communications : les opérations relatives à la révision extraordinaire des listes électorales ; les dispositifs d’enrôlement des membres de la force publique (description des opérations).

Il faut noter que les commissions administratives sont composées des administrateurs-maires ou sous-préfets, des représentants des partis politiques et de la société civile. La CNEI assure le contrôle et le suivi, la direction générale des affaires électorales intervient pour faire la mise en forme de la liste élaborée par les CARLE.

Congo : le Congo vote contre la suspension de la Russie au siège du CDH

La République du Congo est comptée parmi les 24 pays à avoir voté contre la suspension de la Russie siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH).

 

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale des Nations unies qui ont récemment voté au sujet de la suspension de la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH), 93 ont voté pour, 58 se sont abstenus et 24 ont voté contre cette suspension dont la République du Congo.

L’Assemblée générale des Nations Unies a suspendu jeudi dernier la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine. 9 pays africains ont voté contre cette suspension parmi lesquels l’Algérie, le Burundi, la RCA, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, le Mali, le Zimbabwe et le Congo.

Le ministre des Affaires étrangères et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso s’est exprimé sur le choix du Congo de voter contre l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU au cours d’une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« Dans le contexte du conflit en Ukraine, nous avons pensé qu’il fallait mieux dialoguer, privilégier le dialogue, les négociations, la voie diplomatique. Même si le sujet est difficile, le dialogue est nécessaire. On ne peut pas dialoguer en fermant la porte à l’un des acteurs principaux en lui disant « non », il reste dehors. Mais avec qui donc dialoguera-t-on ? Si on exclut la Russie du Conseil des droits de l’homme, avec qui dialoguera-t-on ? », a-t-il déclaré.

S’agissant de l’équilibre dans les relations internationales, le ministre Jean-Claude Gakosso a souligné le rôle de la Fédération de Russie dans les affaires mondiales.

« Ainsi, nous qui vivons dans un monde multipolaire, ne pouvons pas accepter qu’une nation aussi grande que la Russie, qui a tout fait pour la paix, pour vaincre les fascistes, pour mettre fin au colonialisme, pour former les élites africaines, soit expulsée de ce Sénat », a-t-il poursuivi.

Les relations entre la République du Congo et la Fédération de Russie sont actuellement au bon fixe, en témoigne la réunion de travail qu’a eu le ministre de la Coopération international Denis Christel Sassou Nguesso et son homologue russe de l’Energie Pavel Sorokin au mois de mars où la signature d’accords multi-sectoriels ont été évoqués.

Coopération : 08 nouveaux accords signés entre le Congo et le Rwanda

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques…

 

Le président rwandais séjourne en République du Congo depuis lundi 11 avril 2022. Sa visite de travail à Brazzaville a permis à ces deux chefs d’Etats de renforcer la coopération de leur pays. Huit accords ont été signés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame.

Ces accords touchent des domaines variés, notamment la protection des investissements, l’exploitation minière, la gestion d’entités économiques et le raffermissement des liens culturels, précise le communiqué.

S’agissant des questions régionales et sous-régionales, le président rwandais et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont « encouragé le recours au dialogue politique et à la voie diplomatique, comme seuls moyens de résoudre les différends pouvant éventuellement survenir entre les Etats ».

 

Ils ont exhorté les institutions de la transition en Libye, les forces politiques, sociales et religieuses, à œuvrer pour qu’il soit mis fin à la crise née de la résurgence de deux gouvernements rivaux, appelant à la réconciliation inter-libyenne en vue d’un processus électoral consensuel, inclusif et apaisé.

 

Par ailleurs, concernant la situation en Ukraine, ils ont exprimé le souhait ardent de voir aboutir le processus de négociations en cours et ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, afin de donner de réelles chances de succès à ces négociations.