Congo : lancement du recensement des opérateurs économiques

La Société Africaine de Recouvrement (SAR), a procédé, mardi 03 octobre, au lancement d’une opération de recensement et recouvrement des opérateurs économiques sur le terrain.

 

L’opération de recensement et de recouvrement des opérateurs économiques a été lancée mardi 03 octobre 2022. L’opération consiste à recenser et identifier physiquement des unités économiques basées dans la capitale congolaise. L’objectif est d’avoir un répertoire numérisé et actualisée des entreprises basées à Brazzaville. C’est du moins ce qu’a indiqué Francis Kandza, le responsable marketing et communication de la SAR.

« Ce travail de recensement nous permettra d’actualiser notre base de données. Toutes les dispositions ont été prises pour l’accompagnement, l’assistance des acteurs économiques, ce, sur le plan fiscal, comptable, juridique… », a expliqué Francis Kandza.

Rappelons que le lancement du recensement et recouvrement des opérateurs économiques est la mise en œuvre de la convention de délégation de service signée le 12 août dernier, entre la Chambre consulaire de Brazzaville et la SAR.

Brazzaville : vers une amélioration du recouvrement des recettes municipales

Les travaux de la septième session ordinaire budgétaire du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, consacrés à l’adoption du budget local exercice 2021, ont débuté le 15 février.

Les travaux qui se tiendront pendant dix jours, permettront au parlement local de se plancher notamment sur le programme d’investissement de la commune ; le projet de désinfection des véhicules de transport en commun en vue de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus ; l’adoption d’un contrat de concession de service entre la commune de Brazzaville et une société spécialisée dans l’environnement ; le contrat de passation de service entre la mairie et la Banque postale du Congo (BPC) pour la bancarisation des recettes municipales.

Le conseil municipal veut renouer avec la bancarisation après l’échec du contrat de partenariat signé précédemment avec la BPC. Les clauses du premier contrat avec la banque publique avaient été critiquées par les autorités de tutelle, provoquant la résiliation dudit contrat et le retour en paiement manuel.

Lançant les travaux de la septième session budgétaire, le président du conseil, maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba, a évoqué la nécessité de « maîtriser » et « maximiser » les recettes municipales pour permettre la mise en œuvre du programme d’investissement de la ville capitale. « Le projet de budget soumis à l’examen des conseillers municipaux tire sa substance de notre plan d’action 2017-2022 », a rappelé le maire.

En effet, la commune a annoncé la poursuite des travaux d’aménagement des voiries urbaines avec la réhabilitation des ouvrages et le pavage des voies publiques ; l’amélioration de l’éclairage public, des ronds-points et espaces publics ; l’organisation et la règlementation des transports urbains ; l’ouverture d’un cimetière public à Lifoula, à la sortie nord de Brazzaville ; la création des plateformes culturelles dans les quartiers.

Les autorités locales de Brazzaville prévoient de renforcer les capacités du personnel ; l’achat des équipements destinés à l’amélioration des conditions de travail ; l’acquisition d’une station d’enrobés ; l’amélioration de la gestion financière par la modernisation des services financiers.

Le maire de la ville s’est dit, par ailleurs, satisfait des résultats des chantiers réalisés depuis son élection à la tête de la municipalité il y a six mois. Notamment les travaux de réhabilitation de certaines voiries urbaines, l’aménagement des tronçons de certaines avenues de la ville, la mise en place des couches de roulement en pavés autobloquants, l’assainissement, l’activation des jumelages.

Présent lors de la cérémonie d’ouverture de la session du conseil municipal, le préfet du département de Brazzaville, Pierre Cébert Ibocko-Onangha, a invité les conseillers locaux à prôner la culture de la paix durant cette période sensible. « Malgré leur appartenance politique et leurs différences idéologiques, les membres du parlement local doivent inciter la population à l’observation des valeurs cardinales de tolérance, de paix et du vivre ensemble dans la diversité », a-t- il martelé.