Congo : liberté provisoire pour Ludovic Itoua

Le Directeur général des impôts a été mis en liberté provisoire par le parquet de la République le jeudi 4 avril 2024.

 

Ludovic Itoua, a bénéficié d’une liberté provisoire après avoir payé une caution de 18 millions de FCFA avec un assortiment de conditions, jusqu’à son procès. Le directeur des impôts avait été déféré devant le procureur de la République mercredi 03 avril. Il est accusé de faux, usage de faux et détournement de fonds.

Il est interdit de sortie du territoire national. Son passeport et autres pièces d’identité lui ont été confisqués. Une libération diversement commentée par dans les rues de la République du Congo.

Congo : Chancelia Moulounda en liberté provisoire

Après 616 jours passé en détention 2021 à la maison d’arrêt de Brazzaville, l’étudiante congolaise a été provisoirement libérée le 14 octobre 2022.

 

Chancelia Delfry Moulounda a bénéficié d’une liberté provisoire après avoir passé 20 mois, soit 616 jours de détention, à la maison d’arrêt de Brazzaville. Cette liberté provisoire, elle l’a obtenu depuis le 14 octobre dernier.

L’étudiante congolaise de 27 ans détenue depuis février 2021, avait été accusée « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre ». Après avoir passé 20 mois, soit 616 jours de détention, Chancelia Moulounda a enfin retrouvé sa liberté.

Notons tout de même que la jeune femme a toujours clamé son innocence.

« Les accusations sur une possible existence d’un plan à vouloir empêcher la tenue du scrutin présidentiel de mars 2021 et renverser les institutions de la République ne reposent sur aucun élément sérieux », indique un communiqué du Centre d’actions pour le développement (CAD), ONG qui a suivi de près cette affaire.

C’est un soulagement pour la famille de la jeune femme et également pour le CAD.

« Nous ne pouvons que jubiler. Certes, c’est une libération provisoire, mais elle marque tout de même une étape importante vers l’abandon des charges forgées de toutes pièces qui pèsent contre elle », a signifié Trésor Nzila, directeur exécutif du CAD interrogé par nos confrères de RFI.

Pour rappel, Chancelia Moulounda étudiante en Master de Langue et littérature française à l’Université Marien Ngouabi a été arrêtée le 5 février 2021 puis gardée à la Centrale d’intelligence et de Documentation jusqu’au 25 février 2021. C’est en cette date qu’elle sera déférée devant le Procureur de la République qui, a décidé de la procédure de crime flagrant et décerné un mandat de dépôt contre elle.

Affaire Chancelia Moulounda : la famille demande sa libération

Jean-Jaques Moulounda, le père de l’étudiante congolaise de 26 ans détenue depuis 14 mois a déposé une demande de liberté provisoire.

 

La famille d’une étudiante congolaise de 26 ans détenue depuis 14 mois, était en colère lundi 18 avril, après avoir échangé avec une ONG à qui elle demande de l’aider à libérer sa fille. Celle-ci est poursuivie pour des faits supposés d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Père de Chancelia Moulounda, Jean-Jaques Moulounda, a rendez-vous ce mardi au tribunal avec un juge d’instruction auprès de qui il doit déposer une demande de liberté provisoire.

« Quatorze mois de détention c’est trop pour une fille qui allait à l’école », s’indigne le père de Chancelia Moulounda. La famille dit avoir été abandonnée par l’avocate qui suivait le dossier de la jeune fille qui, depuis le 22 mars, n’a plus droit qu’aux visites d’une tante.

Les responsables de la maison d’arrêt ont restreint les visites, reprochant à Chancelia Moulounda d’avoir orchestré depuis la prison une « campagne de dénigrement contre l’administration de la prison » sur internet.

Faux rétorquent ses proches. « Ce sont des gens mal intentionnés qui ont critiqué les autorités pénitentiaires sur les réseaux sociaux. Ils n’ont aucun lien avec ma famille, ni avec ma fille », conteste le père.

Des organisations de droits humains comme le Centre d’action pour le développement (CAD), se mobilisent  aux côtés de la famille pour que l’étudiante recouvre la liberté.

« En tant que défenseur des droits de l’homme, nous demandons la libération immédiate et sans condition de Chancelia Moulounda. Le contraire indiquerait que la nôtre de liberté n’existe plus au Congo », exige Monica Ngalula, responsable des programmes d’assistance de l’ONG.

Avant son incarcération, Chancelia Moulounda était étudiante en Master de Langue et littérature française (LLF) à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.

Congo : six activistes des droits de l’homme en liberté provisoire

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

 

Le président de la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville, Roger Justin Itsa a libéré mardi 13 juillet, des activistes des droits humains détenus depuis des mois à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise.

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner détenus depuis le mois de février étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

La décision étant tombée en fin d’après-midi, Dr Alex Dzabana et ses codétenus ont quitté la Maison d’arrêt de Brazzaville ce  mercredi dans la matinée.

Congo : liberté provisoire accordée à Ghys Fortuné Dombé Bemba

Ce journaliste qui vient de passer 18 mois en détention, avait été accusé de « complicité de rébellion » avec l’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi.

Lundi 02 juillet 2018, la justice congolaise a accordé la liberté provisoire à Ghys Fortuné Dombé Bemba. Une information donnée par nos confrères de l’Agence France Presse (AFP). Ce directeur de publication de l’hebdomadaire indépendant Thalassa, avait été arrêté en janvier 2017, pour Les services de la police judiciaire l’accusaient de « complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État en relation avec Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi ». Après 18 mois passé en détention, la justice congolaise au cours d’une audience publique hier (Lundi 02 juillet ndr), lui a accordé la liberté provisoire.

« La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Brazzaville a accordé une liberté provisoire au journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba aujourd’hui [lundi] au cours d’une audience publique », a indiqué une source judiciaire.

« C’est certainement demain [ce mardi 03 juillet] qu’il quittera sa cellule parce qu’aujourd’hui les formalités de sortie n’ont pu être remplies », a indiqué de son côté une source carcérale.

Notons que, Ghys Fortuné Dombé Bemba n’a pas comparu devant la cour qui a décidé de sa liberté provisoire.

Pour rappel, en novembre 2017, plusieurs ONG avaient appelé à la libération du journaliste, jugeant son arrestation « arbitraire ». Elles avaient également déploré la dégradation de sa santé en prison.