Congo : une ligne de garantie de 14 milliards FCFA en faveur des PME

Les conventions ont été signés mercredi 22 janvier à Brazzaville, lors du lancement des journées portes ouvertes du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa).

 

« A travers la signature des conventions avec les banques et les microfinances pour le financement des PME, des artisans et des commerçants, nous accordons une ligne de garantie de 14 milliards à ces derniers pour des financements à conditions souples », a expliqué le directeur général du Figa, Branam Kitombo.

Les journées portes ouvertes visent à présenter les programmes du Figa et les opportunités pour les très petites et moyennes entreprises, les artisans ainsi que les porteurs de projets. Il est également question de faire découvrir au grand public le programme « Omega », une initiative que le Figa a développée en partenariat avec l’Unoc afin d’assurer la transition des micro-entreprises vers les modèles économiques plus durables et compétitifs.

La Banque congolaise de l’habitat ; la Banque sino-congolaise pour l’Afrique et la Banque postale font partie des banques signataires en plus des partenaires non financiers comme le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage ; l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc) et la direction générale des transports terrestres.

Au menu de ces journées portes ouvertes des conférences et panels axés sur le financement, la garantie, l’accompagnement, l’accès aux marchés régionaux et internationaux.

Congo-Filière bois : 3 milliards FCFA pour rendre compétitif le marché intérieur

Le « Projet appui au secteur privé marché intérieur du bois Congo » a été lancé mardi 21 janvier à Brazzaville, par l’inspecteur général des services de l’Economie forestière, Samuel Ossebi Mbila.

 

L’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) vient de lancer le « Projet appui au secteur privé marché intérieur du bois Congo ». L’objectif est de rendre attractif et compétitif le marché intérieur du bois congolais, au travers la structuration de la chaîne de valeur du bois domestique et l’amélioration de l’utilisation de bois légal et durable.

Le projet qui va s’étendre sur 4 ans, est financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de trois milliards FCFA. Pour le chef de projet, Alain Tiotsop, le plan de travail s’articulera sur deux grands axes, à savoir l’amélioration des mécanismes de gestion durable de la filière bois, puis le renforcement des capacités techniques et financières des acteurs locaux.

Un point d’honneur sera porté à l’inclusion des femmes dans la filière et à la création d’emplois durables, contribuant ainsi au développement socio-économique du Congo tout en préservant son patrimoine forestier.

En République du Congo, l’approvisionnement des petites et moyennes entreprises et les artisans représenterait près de 15% des volumes de grumes produits par des concessionnaires forestiers.

Rappelons que le secteur forestier en République du Congo joue un rôle essentiel dans l’économie nationale, en particulier sur les petites et moyennes entreprises et les artisans dont l’approvisionnement représenterait près de 15% des volumes de grumes produits par des concessionnaires forestiers.

Congo : la biométrie pour la transparence de l’élection présidentielle de 2026

C’est le souhait de Clotaire Mboussa Ellah, président du Comité d’Action pour le renouveau (CAR).

 

Clotaire Mboussa Ellah pense qu’il est impératif de mener une réflexion approfondie sur la méthodologie de détermination du code électoral, une question d’intérêt national. Il l’a indiqué le 16 janvier dernier au cours d’un point de presse qu’il a animé à Brazzaville.

Pour le président du Comité d’Action pour le renouveau (CAR), la mise en œuvre de la biométrie va permettre que l’élection présidentielle de 2026 se passe dans la transparence. Le leader de la formation politique CAR appelle les différents partis de l’opposition à collaborer et à coopérer pour atteindre un objectif commun en combinant leurs forces et leurs ressources.

« Aucune victoire n’est possible aux élections sans l’entente ou encore les efforts entre les forces politiques », a déclaré Clotaire Mboussa Ellah au cours de son point de presse.

Congo : des adieux à Pascal Gayama

L’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération a reçu samedi 18 janvier, les hommages de la République.

 

Le président de la République, les corps constitués nationaux, notamment les ministres, parlementaires, présidents des institutions, diplomates congolais, parents, amis et connaissances se sont inclinés samedi 18 janvier devant la dépouille de Pascal Gayama.

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, dans l’oraison funèbre, a retracé la carrière exemplaire de ce diplomate émérite. Selon lui, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine s’est distingué par son humilité, sa rigueur et son perfectionnisme.

Décédé le 2 janvier à Brazzaville à l’âge de 76 ans, l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération, Pascal Gayama, a été inhumé ce week-end.

Né le 5 novembre 1949 à Moloundou, une commune du Cameroun, située dans la région de l’Est, Pascal Gayama a achevé son parcours professionnel au grade de ministre plénipotentiaire hors échelle.

Congo : ML Event’s organise la première édition du dîner annuel des entreprises

Chefs d’entreprise, étudiants, enseignants élus, associations et organisations, banquiers d’affaires et autres prendront part à cet évènement qui se tiendra samedi 25 janvier à Pointe-Noire.

 

La capitale économique, Pointe-Noire va abriter samedi 25 janvier 2025, la première édition du dîner annuel des entreprises. L’événement réunira entre autres des chefs d’entreprise, étudiants, enseignants élus, hommes et femmes, associations et organisations, banquiers d’affaires, coachs certifiés, hommes politiques.

Sur le thème « Les nouvelles tendances dans le monde des affaires : défis et opportunités », le dîner annuel des entreprises a pour objectifs, entre autres, de créer des opportunités en facilitant et en renforçant l’écosystème entrepreneurial et l’innovation au  Congo ; de développer et renforcer les compétences ainsi que les expertises des jeunes entrepreneurs ; de contribuer au développement d’un écosystème entrepreneurial performant et durable au Congo ; de stimuler la force entrepreneuriale des jeunes congolais en leur permettant de créer des entreprises modernes, innovatrices et attractives pour contribuer de manière significative à la création d’emplois et à la croissance économique.

« Le dîner des entreprises est une soirée exceptionnelle pleine d’opportunités précieuses pour enrichir l’expérience des participants, découvrir de nouvelles idées et d’envisager des collaborations innovantes », a expliqué Laure Maurielle Mboussa Mampouya, manager de ML Event’s.

Au programme de cet évènement conférences-débats, tables rondes, partages d’expériences, des panels de discussions, des échanges et témoignages qui seront animés par des hommes et femmes qui contribuent au développement du pays.

Congo : les défis qui attendent Christian Yoka

Christian Yoka a été nommé au postede ministre des Finances en remplacement de Jean-Baptiste Onday.

 

A l’issue du reamenagement ministériel qui a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 janvier au Congo, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou  Nguesso a nommé  Christian Yoka ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public.

Cet ancien directeur Afrique de l’Agence française de développement (AFD), arrive au poste de ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public du Congo, dans un contexte économique marqué par des tensions budgétaires et une dette publique préoccupante.

Les estimations mentionnent que, le Congo reste largement dépendant des recettes pétrolières, qui représentent environ 80% de ses revenus budgétaires et 63% de son PIB.

En 2024, les autorités avaient dû procéder à un reprofilage de 2314 milliards FCFA de dette intérieure (titres du Trésor libellés en monnaie locale), une opération qualifiée de « défaut technique » par Fitch, avant que la note souveraine ne soit relevée à « CCC ». Le service de la dette absorbe 60% des recettes domestiques.

Entre autres, le nouveau ministre devra piloter efficacement son service afin d’apporter un équilibre visible à l’économie du Congo. L’objectif étant aussi, la réduction de la dette et le financement efficace du développement.

 

Qui est l’homme ?

Juriste chevronné dans les domaines de la finance internationale et du développement, Christian Yoka est titulaire d’un DESS en droit et fiscalité de l’Université Paris Panthéon-Sorbonne ainsi que d’un master en droit bancaire et financier de l’Université de Boston. Il arrive sur un terrain glissant où, depuis Gilbert Ondogo, la durée du mandat d’un ministre des finances dépasse rarement les deux ans.

En effet, avant d’être nommé comme ministre des Finances au Congo, Christian Yoka avait occupé le poste de directeur du département Afrique de l’Agence Française de Développement (AFD) en 2021. Il a une longue expérience au sein de l’AFD, ayant dirigé des équipes dans diverses régions stratégiques d’Afrique. De 2018 à 2021, il a été directeur régional pour l’Afrique de l’Est.

Auparavant, il a occupé les mêmes fonctions pour le Cameroun, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale (2016-2018), puis pour l’Éthiopie, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Érythrée et la Somalie (2013-2016). Il a entre autres également dirigé l’agence de l’AFD en RDC de 2009 à 2013, acquérant une riche expérience des relations internationales et des stratégies de financement du développement.

Congo : le PNUD et la CNTR signent un accord de financement

L’accord a été signé mardi 14 janvier 2025 à Brazzaville entre les le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua et la représentante du PNUD au Congo.

 

C’est un nouveau tournant dans la collaboration entre les Nations Unies et le gouvernement congolais. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission nationale de transparence dans la gestion des finances publiques (CNTR) ont signé le 14 janvier à Brazzaville, un accord de financement pour tiers donateurs. Cet accord entend contribuer au financement du coût du projet d’élaboration du cadre d’action intégré de la gouvernance publique dans le pays de Denis Sassou N’Guesso.

Ledit partenariat devra contribuer à la réalisation des initiatives innovantes visant d’ici 2026 à faire bénéficier aux pouvoirs publics et à la population d’un système de gouvernance amélioré sur les plans institutionnels, démocratique et des droits humains de la paix, et de l’effort humanitaire.

Cet accord matérialise l’ouverture d’un fonds commun en gestion par son institution pour l’exécution du plan d’investissement prioritaire, conclu en mai 2024. C’est du moins ce qu’a rappelé la représentante du PNUD au Congo, Adama Dian Barry.

Congo-RDC : harmonisation des aspects technique et fiscaux du Pont-Route-Rail

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a dirigé une réunion stratégique avec des experts de la RDC et du Congo-Brazzaville.

 

La République du Congo et le République démocratique du Congo harmonisent les conditions des concessions pour lancer prochainement les appels d’offres du projet Pont-Route-Rail qui va relier les deux pays. La réunion présidée mercredi 15 janvier par la Première ministre de la RDC Judith Suminwa Tuluka avait pour objectif d’harmoniser les aspects techniques et fiscaux dudit projet.

Evalué à 700 millions USD pour sa première phase, les deux pays mobilisent des financements pour ce projet qui devrait faciliter le commerce transfrontalier. Le début des travaux est annoncé pour cette année 2025.

Le projet Pont-Route-Rail Kinshasa-Brazzaville devrait accueillir plus de 5 millions de passagers et 3 millions de tonnes de marchandises chaque année. Il renforcera non seulement l’intégration régionale mais permettra aussi de réduire les coûts commerciaux entre les deux pays.

Congo : le Laboratoire national de santé publique reçoit 1000 poches de sang

C’est un don fait par l’Association Sassou-N’Guesso-Aymard (Asna) en vue de renforcer la banque de sang.

 

Environ 1000 poches de sang, c’est le don de l’Association Sassou-N’Guesso-Aymard (Asna) fait au Laboratoire national de santé publique. Cette action humanitaire qui vient renforcer la banque de sang à pour but de sauver des vies.

« Nous sommes venus faire un don de sang au Laboratoire national de santé publique. Nous le faisons au bénéfice de notre population afin de combler le déficit s’il y en a pour les malades qui en veulent », a indiqué Gérard Ngakosso, membre actif de l’Asna.

Un don qui arrive après un constat fait par l’association. « Nous constatons souvent que c’est pendant les périodes festives et après qu’il y a un grand besoin en sang. Voilà pourquoi nous avons pensé offrir au Laboratoire national une très grande quantité de ce produit organique ». 

Congo-Vatican : mise en place d’une commission mixte de suivi de l’accord-cadre

Une commission mixte de suivi de l’application de l’accord-cadre signé le 3 février 2017 entre la République du Congo et le Vatican a été mise sur pied lundi 13 janvier 2025.

 

La République du Congo et le Saint-Siège viennent de mettre en place une commission mixte de suivi de l’application de leur accord-cadre signé le 3 février 2017 dans la capitale congolaise. Les missions assignées à cette commission sont entre autres résoudre par voie diplomatique les difficultés pouvant surgir dans l’interprétation et l’exécution de cet accord-cadre; traiter de manière concertée les questions d’intérêt commun nécessitant des solutions nouvelles; conclure des accords spécifiques sur les questions d’intérêt commun en lien avec l’accord-cadre.

« Je tiens à vous rassurer solennellement de la ferme volonté et de la détermination du gouvernement du Congo à réunir toutes les conditions nécessaires au bon fonctionnement de cette commission afin qu’elle puisse accomplir ses missions principales », a déclaré le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso.

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats et les organisations internationales, Mgr Paul Richard Gallagher; du ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso; ainsi que d’autres membres du gouvernement congolais.

Congo : la drépanocytose touche près de 25% de la population

C’est une des informations à retenir de l’atelier de sensibilisation sur la drépanocytose organisée à Brazzaville par l’organisation Serment universel.

 

Dans le cadre du projet DrépAction, l’organisation non gouvernementale dénommée « Serment universel », a organisé dans la capitale congolaise un atelier de sensibilisation sur la drépanocytose. Financé par l’ambassade de France au Congo, l’atelier a regroupé des médiateurs venus des différents arrondissements de Brazzaville.

Ce séminaire avait pour objectif de sensibiliser les jeunes en âge de procréer par le biais des médiateurs lors de l’exercice de leur profession. Il a également été demandé à ces jeunes de faire le test prénuptial de la drépanocytose avant de se mettre en couple.

La communication du Dr Yvette Dzota a été axée sur la présentation de la maladie au niveau mondial et au Congo. Elle a révélé qu’au Congo, près de 25% de la population sont touchés par la drépanocytose.

Selon Dr Yvette Dzota, les types de drépanocytose les plus fréquents au Congo sont la forme hétérozygote ou partielle AS, porteur saint ne présentant pas de signe mais transmettant la maladie ; la forme homozygote SS ou totale, la forme la plus sévère qui présente plus de complications ainsi que la forme SC très fréquente en Afrique de l’Ouest.

Congo : le Pnud fait le point de ses activités réalisées en 2024

Le président de l’Assemblée nationale, Isodore Mvouba a reçu en audience samedi 11 janvier, la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Adama-Dian Barry.

 

Dans le cadre de l’éradication de la pauvreté en République du Congo, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), fait le point des activités réalisées au cours de l’année 2024. Adama-Dian Barry a été reçu samedi 11 janvier par Isidore Mvouba à qui elle a passé en revue réalisées l’année dernière par son institution et évoqué des projets à venir.

« A l’orée de cette nouvelle année, nous avons un devoir de redevabilité qui nous incombe de pouvoir nous rendre auprès de nos partenaires pour leur expliquer ce que nous avons fait au cours de l’année écoulée, comment nos interventions ont pu répondre à leurs priorités stratégiques, contribuer aux priorités gouvernementales que nous accompagnons dans la réduction de la pauvreté. Surtout comment ces interventions ont pu toucher les femmes et les jeunes dans le pays », a expliqué la représentante du Pnud à sa sortie d’audience.

Adama Dian Barry a expliqué à Isidore Mvouba les stratégies que le Pnud met en œuvre dans le monde entier pour accélérer ses avancées. Les deux personnalités ont, en effet, évoqué la nécessité d’accélérer les avancées pour être sûrs que dans les cinq prochaines années, le retard accusé puisse être rattrapé afin de faire en sorte que la pauvreté soit éradiquée dans les différentes contrées rurales au Congo.

Le Pnud a présenté au président de la chambre basse du Parlement une approche stratégique « innovante » qu’il a élaborée au Congo avec les autorités.

Congo : Denis Sassou N’Guesso procéde à un réaménagement du gouvernement

Le président de la République a procédé à un léger réaménagement du gouvernement, samedi 11 janvier 2025. Le chef de l’Etat a renouvelé sa confiance à Anatole Collinet Makosso en le laissant à la tête du gouvernement.

 

La nouvelle équipe gouvernementale se présente ainsi qu’il suit :

  1. Ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale : M. Firmin Ayessa;
  2. Ministre d’État, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Alphonse Claude Nsilou;
  3. Ministre d’État, ministre des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba;
  4. Ministre d’État, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement :  M. Pierre Mabiala;
  5. Ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux :        M. Jean-Jacques Bouya;
  6. Ministre de la Défense : M. Charles Richard Mondjo;
  7. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : M. Raymond Zéphirin Mboulou;
  8. Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs :M. Gilbert Mokoki;
  9. Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso;
  10. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo;
  11. Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : Christian Yoka;
  12. Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua ;
  13. Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement :M. Thierry Lézin Moungalla;
  14. Ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique : M. Jean-Marc Thystère Tchicaya;
  15. Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande : Mme Ghislaine Ingrid Olga EBOUKA BABAKAS;
  16. Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid BININGA;
  17. Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique : M. Rigobert MABOUNDOU; 
  18. Ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables : M. Honoré SAYI;
  19. Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA;
  20. Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette SOUDAN NONAULT;
  21. Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie MATONDO ;
  22. Ministre de la Santé et de la Population : M. Jean Rosaire IBARA;
  23. Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public/privé : M. Denis Christel SASSOU NGUESSO ;
  24. Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Emile OUOSSO;
  25. Ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi : M. Hugues NGOUELONDELE ;
  26. Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé : M. Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT-EUDES;
  27. Ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat : Mme Jacqueline Lydia MIKOLO ;
  28. Ministre de l’Enseignement supérieur : Mme EMMANUEL née Delphine Edith ADOUKI; ;
  29. Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean Luc MOUTHOU;
  30. Ministre de l’Enseignement technique et professionnel : M. Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME;
  31. Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique : M. Léon Juste IBOMBO;
  32. Ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle : Mme Inès Nefer Bertille INGANI;
  33. Ministre de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale : M. Ludovic NGATSE;
  34. Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire : Mme Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA née GOMA;
  35. Ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs : Mme Lydie PONGAULT;
  36. Ministre de l’Assainissement urbain ; du Développement local et de l’Entretien routier : M. Juste Désiré MONDELE;
  37. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État: M. Joseph Luc OKIO;

 

Assemblée parlementaire de la francophonie : la 16e Conférence se tiendra au Congo

Les députés appelés à se mobiliser pour la réussite de la conférence des présidents d’assemblées et de sections de la région Afrique.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a reçu les vœux de nouvel an des députés jeudi 09 janvier 2025. Au cours de cette cérémonie, Isidore Mvouba Il a appelé les élus du peuple à jouer leur rôle de premier plan aux côtés de l’exécutif, afin d’apporter des réponses idoines aux besoins de la population.

« Il nous revient de poursuivre notre rôle de législateur en toute indépendance, en même temps que nous devons veiller à l’équilibre des pouvoirs, en symbiose avec les autres institutions, en vue de promouvoir la paix, la stabilité et le progrès », a-t-il déclaré.

Il a poursuivi son propos en disant : « De même, notre chambre gagnerait à finaliser les réformes engagées dans le cadre de la modernisation du secrétariat général, sans oublier que le renforcement des capacités des députés et du personnel reste la priorité des priorités. La digitalisation de nos systèmes doit connaître son année de gloire ».

Congo : le gouvernement tient sa première quinzaine de l’année 2025

Le passage du GUP au CUT a été l’un des sujets abordés au cours de la Quinzaine du gouvernement » qui s’est tenue jeudi 9 janvier à Brazzaville.

 

Pendant la série de questions-réponses ayant ponctué la première « Quinzaine du gouvernement » de cette année, plusieurs sujets d’actualité ont été évoqués. On note la circulaire du directeur général du Trésor et la note de service du directeur général des Douanes et Droits indirects qui ont suscité des commentaires surtout sur les réseaux sociaux.

Le premier document appelait, en effet, les contribuables, les banquiers et autres partenaires à payer les droits et taxes fiscaux auprès du comptable du Trésor, tandis que le second soulignait que le paiement devrait se faire au GUP en attendant le transfert des compétences d’encaissement.

Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement qui s’est appuyé sur les conclusions de la réunion interministérielle a indiqué que l’encaissement des recettes va se poursuivre au Guichet unique de paiement (GUP) en attendant le transfert de compétences au Compte unique du Trésor (CUT).

Thierry Lézin Moungalla a fustigé l’attitude irresponsable des fonctionnaires peu scrupuleux qui diffusent de manière inconséquente des documents internes sur internet.

Congo : la SNPC tient sa réunion des prix du 4e trimestre 2024

Ouverte mercredi 08 janvier, la rencontre qui va s’achever vendredi, va permettre aux experts d’analyser les prix des hydrocarbures du dernier trimestre 2024.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) tient sa réunion des prix du 4e trimestre 2024. Il sera question pour les experts d’analyser les évolutions récentes des marchés pétroliers et de définir les bases des réalités économiques ainsi que les enjeux du secteur.

« Le quatrième trimestre de l’année 2024 était marqué par une volatilité notable des cours du pétrole. Durant cette période, le prix du baril du Brent a atteint une moyenne de 74, 35 dollars, en enregistrant une baisse d’environ 5,44 dollars par baril par rapport à la même période en 2023 », a souligné Macaire Batchi, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures.

Selon Macaire Batchi, cette baisse s’explique par une demande mondiale en recul, notamment en Chine, ainsi que par des prévisions prudentes pour 2025. Pour le Congo « Nous mettons tout en œuvre pour développer des projets structurants qui renforcent non seulement nos capacités de production, mais aussi les revenus de l’Etat » a-t-il précisé

Notons que Brazzaville abritera les 25 et 26 mars prochain, une réunion sur « le Congo Energy et Investment forum ».

Congo : la 2e phase du projet Biodev 2030 est lancée

Les travaux vont permettre l’aboutissement de l’élaboration d’un plan de travail qui guidera les actions et les interventions futures.

 

La deuxième phase du projet Biodev 2030 a été lancée mardi 07 janvier à Brazzaville par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Le projet accompagne les acteurs à analyser le potentiel de financement innovant à travers les approches de certificat biodiversité et de paiement des services environnementaux.

Biodev 2023 est projet mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) et coordonné par Expertise France et financé par l’Agence française de développement (AFD). Il est doté à hauteur de dix millions d’euros, dont quatre cent mille pré-ciblés sur le Congo.

Le projet Biodev 2030 est une approche expérimentale de mainstreaming de la biodiversité mis en œuvre dans quinze pays pilotes dont le Congo. Il est question de mettre en place concrètement une plateforme de dialogue multi-acteurs au niveau national pour coordonner les actions en faveur de la biodiversité.

Congo-UMNG : après trois mois de grève, les activités reprennent

Les facultés, écoles et instituts de l’université Marien Ngouabi ont repris du service après la grève des enseignants qui réclamaient entre autres des salaires impayés.

 

Les activités pédagogiques et administratives ont repris à l’université Marien Ngouabi. Instituts, écoles et facultés de cette université sont réouverts après trois mois sans activités à cause de la grève des enseignants qui réclamaient des arriérés de salaire.

Selon le site d’information vox, on note la reprise des soutenances de thèses de doctorat et la poursuite des démarches administratives par les postulants aux différents concours d’accès aux différents établissements. Une situation qui réjouit les étudiants qui craignaient une année blanche à cause de la persistance de la grève.

Notons que la faculté des Lettres arts et sciences humaines a mis à la disposition des nouveaux bacheliers les informations sur les préinscriptions qui ont débuté mardi 7 janvier 2025.

Congo : les élèves reprennent le chemin de l’école

Elèves et enseignants ont renoué lundi 06 janvier 2025, avec les cours après les congés de fêtes de noël et de nouvel an.

 

C’est parti pour la rentrée du deuxième trimestre cours dans les différents établissements d’enseignement publics et privés. Elèves et enseignant se sont retrouvés lundi 06 janvier après un arrêt consacré aux fêtes de fin d’année 2024.

Dans plusieurs établissements le corps enseignement, le personnel administratif et les élèves ont répondu à ce coup d’envoi du 2eme trimestre de l’année scolaire 2024-2025. Selon vox.cg, au Collège d’enseignement général Angola Libre, les enseignants n’ont pas perdu le temps, les cours de physique chimie et mathématiques étaient déjà dispensés en classe de 6ème et 3ème.

« La rentrée scolaire est une réussite au CEG Angola Libre, les élèves sont arrivés dès 7 heures, nous avons procédé à la levée des couleurs et prodigué quelques conseils aux apprenants avant de les répartir dans les différentes salles de classe où ils ont pris part au cours » déclare le directeur du CEG Angola Libre, Gervais Sangou à vox.cg.

Congo : le chef de la diplomatie chinoise arrivé à Brazzaville

Wang Yi poursuit sa tournée africaine qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la neuvième édition du Forum de coopération Chine-Afrique (Focac).

 

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est arrivé mardi 7 janvier 2025, dans la capitale congolaise. Il a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso, avant de rencontrer le président Denis Sassou-Nguesso et de dîner avec le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Selon RFI, les entretiens avec les différents membres du gouvernement ont essentiellement porté sur le suivi de la 9e édition du Focac. Les autorités chinoises et congolaises auraient échangé sur la répartition d’importants financements offerts par la Chine et de l’exécution des projets sur l’ensemble du continent.

Il est important de noter que la République du Congo va assurer la coprésidence de ce grand forum avec la Chine jusqu’en 2027. Beijing entend accorder une aide de 50 millions de dollars en trois ans. Un financement qui selon Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères va permettre la réhabilitation du secteur électrique ou encore la réfection du chemin de fer Congo-Océan (CFCO).

Congo : Anatole Collinet Makosso présente à ses collaborateurs les attentes de 2025

Le Premier ministre s’est entretenu lundi 06 janvier 2025, à la Primature avec l’ensemble de son personnel.

 

La solidarité, le travail, la rigueur, la discipline et la vigilance sont les cinq piliers sur lesquels devrait s’appuyer le personnel de la primature pour travailler en cette nouvelle année 2025. Ces piliers ont été dévoilé lundi 6 janvier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Dans sa communication à son personnel, le chef du gouvernement a rappelé les orientations du président de la République, tout en insistant sur l’importance du travail acharné et de la préservation de la paix. Il a également souligné des principes essentiels tels que la protection des documents administratifs, la ponctualité et l’implication totale de chaque collaborateur dans le traitement des dossiers.

Le Premier ministre a exhorté ses collaborateurs à travailler en bonne intelligence et en parfaite harmonie avec les différents ministères. Il a attiré l’attention de ses collaborateurs dont certains ne seraient pas exemptés de ces mauvaises pratiques. Selon lui, cette responsabilité est souvent imputée au secrétariat central, aux plantons et aux agents de course.

Congo : BDEAC accorde de nouveaux financements à hauteur de 125 milliards FCFA

C’est une décision prise au cours de la dernière session du Conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).

 

Le Conseil d’administration de la BDEAC a récemment tenu sa dernière session de l’année écoulée. Organisée en visioconférence, la réunion était présidée par Hamid Tahir Nguilin, ministre d’Etat, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan de la République du Tchad, et président en exercice du Conseil d’administration.

Pendant cette réunion, de nouveaux financements ont été approuvés. Ceux-ci sont destinés aux secteurs de l’agro-industrie, du tourisme et de la finance pour un montant de 125 milliards FCFA. Outre les nouveaux financements, les administrateurs de la BDEAC, ont également adopté le budget exercice 2025 de ladite Banque.

Il a aussi été question pour eux d’échangé sur le programme d’émission des titres de créances négociables d’un montant de 200 milliards FCFA, pour la période 2025-2027 du Plan stratégique Azobé. La nomination de nouveaux administrateurs a aussi été approuvé.

Congo : le message du président Denis Sassou N’Guesso à la Nation du 31 décembre 2024

Comme de tradition, le chef de l’Etat congolais, s’est adressé à ses compatriotes à l’occasion de la fin d’année 2024 et du nouvel an 2025. Voici l’intégralité de son adresse.

 

Mes chers compatriotes ;

Dans quelques heures, l’année 2024 tirera sa révérence et retentiront les cloches du Nouvel An 2025.

Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024.

De même, j’invite à s’armer de courage tous ceux qui, en proie à des situations personnelles déprimantes terminent l’année en s’interrogeant sur les éventualités du lendemain.

J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas.

Mes chers compatriotes ;

Dans peu de temps, 2024 deviendra le passé et 2025, notre présent.

Le passé éclaire le présent et préfigure le futur.

En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.

L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse.

En toute chose, notons que ce sont les fondations et les piliers qui tiennent la voûte de l’ouvrage en construction. Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année.

Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité.

Pour consolider les initiatives amorcées en 2024 et les acquis enclenchés au bénéfice des jeunes, il est nécessaire d’inscrire dans le temps et d’amplifier, en 2025, notre action au profit de cette frange importante de la population.

Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance.

D’ores et déjà, 2024 va s’éteindre en laissant, bien allumés et bien brillants, les voyants d’une amélioration, en 2025, de la situation économique et financière de notre pays.

Nos sacrifices ne seront pas vains et nous poursuivrons nos efforts avec plus d’ardeur et d’acharnement, toujours dans la responsabilité, la sécurité et la paix.

 Mes chers compatriotes ;

Au moment où l’année 2025 prend son envol, nous notons le climat de paix qui règne dans notre pays.

Il s’agit, pour nous tous, de privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble.

Cependant, la situation de paix observée au Congo ne peut nous priver d’évoquer la persistance, à travers le monde, des tensions qui placent l’humanité dans l’angoisse d’une amplification de conflits aux conséquences désastreuses.

Les peuples aspirent à la paix et à la sécurité, leur rêve primordial étant le développement censé améliorer leurs conditions de vie.

Nous espérons que 2025 permettra l’accélération des processus de paix entamés sur tous les continents, afin que se matérialisent les résolutions adoptées et les actions y afférentes.

2025 devrait être l’année du retour de la paix dans le monde. C’est notre vœu le plus ardent.

A l’endroit de notre peuple, je formule mes vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année 2025.

Bonne et heureuse année 2025 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso annonce la poursuite des objectifs fixés en 2024

Dans son discours adressé à la Nation le 31 décembre 2024, le chef de l’Etat a déclaré qu’il s’agira en 2025, de fortifier les avancées enregistrées en 2024.

 

C’est par une pensée pour les Congolais décédés en 2024 que le président Denis Sassou N’Guesso a entamé son discours de fin d’année. « Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024. »

Le chef de l’Etat invite ses compatriotes à s’armé de courage, de dignité face aux difficultés quotidiennes de la vie. « J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas. »

La grande déclaration de Denis Sassou N’Guesso est la poursuite les initiatives engagées en 2024, avec plus de détermination et d’intensité.

« En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté. L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse. (…) Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année. Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité (…) Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance. »

Denis Sassou N’Guesso demande aux Congolais de « privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble. »

Congo : à Noël les employés de AGL et ses filiales offrent des vivres et jouets aux orphelins

Le 24 décembre 2024, les collaborateurs d’AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo (TBC) ont offert 210 Kg de jouets, vêtements et vivres non périssables à 39 pensionnaires de l’orphelinat “La Bonne Semence” situé au quartier Kinsoundi de Brazzaville. Les dons ont été collectés à Pointe-Noire et Brazzaville lors d’une campagne vide grenier organisée par le département communication et développement durable.

“Habituellement ce sont les entreprises de la place qui répondent aux cris de cœur des orphelins. Je suis à la fois surprise et très heureuse de voir des collaborateurs des entreprises s’impliquer aussi grandement. Merci et encore merci pour tout” a déclaré la Sœur Marie Lourdes, Responsable de l’orphelinat La Bonne Semence.

“Ces dons ont été apportés volontairement par les employés de AGL et ses filiales en signe de soutien aux enfants orphelins afin de leur donner un sourire pendant ces fêtes de fin d’année. Chez AGL la solidarité est une valeur cultivée par chaque collaborateur ” précise Patricia EKEY-MISSE, Responsable régionale communication et développement durable Congo/RDC/Angola.

L’orphelinat La Bonne Semence a été créé le 13 aout 1993 à l’issue des troubles socio-politiques qu’a connu le Congo. Le centre héberge 39 filles et garçons scolarisés dont l’âge varie entre 1 et 17 ans.

Congo : le gouvernement veut accélérer le projet de distribution de l’électricité

Le sujet a été discuté au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni lundi 30 décembre 2024, au Palais du peuple à Brazzaville.

 

La République du Congo a désigné l’entreprise soumissionnaire à la distribution-commercialisation » de son électricité. Pendant le Conseil des ministres qui s’est tenu le 30 décembre, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a présenté la communication sur les diligences pour l’aboutissement du déclencheur 9 de l’appui des politiques de développement entre la République du Congo et la Banque mondiale.

Il était question d’informer les membres du Conseil des dernières évolutions du segment « distribution-commercialisation » de l‘électricité en République du Congo. Selon le ministre, une procédure d’appels d’offres concurrentielle qui s’est étendue sur deux années a permis d’identifier et de désigner une entreprise soumissionnaire candidate à une délégation de gestion du service public de distribution et de commercialisation de l’électricité en République du Congo.

Le Conseil des tout en autorisant la poursuite des négociations avec l’entreprise soumissionnaire arrivée en tête, recommandent que les discussions à mener avec celle-ci portent sur une définition claire du périmètre et du contenu de la convention d’affermage à conclure dans les délais les meilleurs.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du lundi 30 décembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce lundi 30 décembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Cinq affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

-Un projet de loi au titre du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local ;

– Un projet de loi au titre du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones ;

– Un projet de décret au titre du ministère de la Défense nationale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation ;

– Une communication au titre du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.

 I/- Ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants. 

Le projet présenté a deux objectifs : le premier est de se conformer aux standards internationaux en matière de prévention et de lutte contre la criminalité transfrontière et particulièrement la migration irrégulière ; le second est de répondre au contexte international actuel, caractérisé par le développement d’une criminalité transfrontière. Ce phénomène a généré l’explosion d’une véritable économie criminelle fondée notamment sur le blanchiment des capitaux, le travail clandestin, le proxénétisme, le financement du terrorisme, les trafics d’armes et de stupéfiants.

Ces infractions fragilisent et affaiblissent des secteurs entiers de l’économie. Face à ces fléaux, les Etats se mobilisent et ont adopté divers instruments, dont le protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, venant en complément de la convention des Nations unies contre la criminalité organisée.

Le Congo, par ailleurs membre de l’Organisation internationale pour les migrations, a signé ce protocole le 14 décembre 2000 et a adhéré à la convention de Kampala du 23 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

  II/- Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Il faut noter que le projet examiné s’inspire, pour l’essentiel, du statut des magistrats de l’ordre judiciaire, notamment en ce qui concerne ses principes généraux.

En tenant compte des missions particulières de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, le texte prévoit des dispositions particulières qui définissent un régime juridique spécifique aux magistrats de la Cour des comptes. Le texte édicte notamment une plus grande exigence à l’égard de ces magistrats dans l’exercice de leurs fonctions.

Le projet de loi précise l’importance de la compétence et de la spécialité en matière de comptes et de finances des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire en fixant des conditions strictes d’accès à la fonction. Ils sont nommés par décret du président de la République, en Conseil supérieur de la magistrature, parmi les magistrats de l’ordre unique des juridictions du Congo et les fonctionnaires de l’Etat compétents en matière de comptes ou de finances.

Il édicte également des mesures de motivation des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire grâce à une évaluation individuelle, un avancement et des droits spécifiques. Ensuite, le projet de loi fixe des règles déontologiques claires devant guider le comportement du magistrat dans l’exercice de ses fonctions et en dehors de celles-ci ; enfin, il prescrit des incompatibilités et obligations auxquelles sont soumis ces magistrats dans l’exercice d’autres activités.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

  III/- Ministère de la Défense nationale

Invité par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale, a soumis à la sagacité des membres du Conseil un projet de décret portant approbation des statuts de l’institut des hautes études maritimes et fluviales.  

Les impératifs de sûreté, de sécurité et de gestion durable de ses espaces liquides ont amené notre pays à mettre en œuvre une stratégie d’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. Il s’agit de prendre en compte la configuration géographique particulière de notre pays, qui dispose d’une façade maritime et d’une frange fluviale interconnectées, caractérisant une continuité stratégique dénommée « Congo océan ».  La création, sous forme d’établissement public à caractère administratif, d’un institut d’études spécialisées à vocation sous-régionale, entérinée par la loi n°222023 du 18 juillet 2023, se justifie par la nécessité de disposer de ressources humaines formées au management des questions sécuritaires, économiques et environnementales en lien avec la mer et les eaux continentales partagées.

Placé sous la tutelle administrative du ministère en charge de la Défense nationale et sous la tutelle pédagogique du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, l’institut dispose de personnels enseignants et administratifs ; il a deux missions : en premier lieu, la formation supérieure continue de personnels civils de la force publique en matière de lutte contre les phénomènes d’insécurité maritime et fluviale, de risques sécuritaires, de problématiques environnementales dans ces espaces et de sûreté maritime et fluviale ; en second lieu, la recherche et la promotion des travaux de recherche dans les domaines maritime et fluvial.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut des hautes études maritimes et fluviales.

IV/- Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation  

Invité par la Président de la République à prendre la parole, M. Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, a soumis à l’examen du Conseil, conjointement avec le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. La loi n°16-2019 du 21 mai 2019, fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’alphabétisation, définit les modalités de leur exercice par le département et la commune, texte adossé à la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert de compétences aux collectivités locales, prévoit la création de comités de gestion des établissements scolaires publics.

Renforcé par la mise en œuvre de l’objectif de développement durable 4 en matière de gestion d’école, il s’agit d’assurer à tous l’accès à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Les comités de gestion en objet sont à distinguer des organes de gestion consacrés par le décret du 15 octobre 2020 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, primaire et secondaire général et de l’alphabétisation ; il s’agit ici d’organes de planification et de proposition en matière de gestion administrative et financière des établissements scolaires publics dont la vocation est de mobiliser les communautés dans la gestion de l’école, de mettre en œuvre des projets de développement et de veiller à la bonne gestion des ressources financières.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation

 V/- Communication 

Le Conseil des ministres a, ensuite, suivi une communication sur les diligences pour l’aboutissement du déclencheur 9 de l’appui des politiques de développement entre la République du Congo et la Banque mondiale ; cette communication a été présentée par M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Il s’agissait d’informer les membres du Conseil des dernières évolutions du segment « distribution-commercialisation » de l‘électricité en République du Congo.  Au terme d’un long processus qui a démarré il y a bientôt deux années, une procédure d’appels d’offres concurrentielle a permis l’identification et la désignation d’une entreprise soumissionnaire candidate à une délégation de gestion du service public de distribution et de commercialisation de l’électricité en République du Congo.

Le Conseil des ministres a pris bonne note des informations précises qui lui ont été délivrées. Cependant, et compte tenu du caractère stratégique de ce segment, les membres du Conseil, tout en autorisant la poursuite des négociations avec l’entreprise soumissionnaire arrivée en tête, recommandent que les discussions à mener avec celle-ci portent sur une définition claire du périmètre et du contenu de la convention d’affermage à conclure dans les délais les meilleurs.

Prenant la parole avant que l’ordre du jour ne soit épuisé, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, a rappelé que l’année 2024 qui s’achève a vu l’action des pouvoirs publics rendue délicate par un contexte économique et social difficile. A cet égard, le chef de l’Etat a, de nouveau, félicité le peuple congolais pour sa résilience et pour avoir tenu le choc face aux nombreux défis rencontrés durant l’année qui s’achève dans quelques heures.

Le président de la République a constaté que l’année 2025 qui va naître est l’avant dernière année de mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026. Il a exhorté les Membres du gouvernement à davantage de présence sur le terrain durant l’année nouvelle, pour affronter au mieux les défis économiques financiers et sociaux de l’heure.

Enfin, le chef de l’Etat, tout en présentant ses vœux de bonheur, santé et réussite aux membres du gouvernement, leur a rappelé que 2025 devait placer l’obligation de résultats au centre de l’attention des pouvoirs publics ; il a souhaité que soient mises en avant des actions fondées sur la recherche de solutions concrètes pour répondre aux différents défis de l’année nouvelle.

Répondant, au nom des membres du gouvernement, aux propos du président de la République, M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement, a rendu un hommage appuyé au chef de l’Etat, dont l’expérience, la sérénité et les orientations ont permis à notre pays de traverser les quelques vents mauvais qui ont fait de 2024, malgré des avancées significatives, une des années les plus complexes sur les plans économique et social.

Il a confirmé à son excellence monsieur le président de la République, au nom de tous et de chacun, la pleine mobilisation des membres du gouvernement afin de relever, sous sa très haute autorité, les nombreux défis que l’année 2025 ne manquera pas de dresser sous leurs pas.

Enfin, il a présenté les vœux des membres du gouvernement au président de la République, à son épouse ainsi qu’aux membres de sa famille, leur souhaitant santé, bonheur et longévité.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h30.

Fait à Brazzaville, le 30 décembre 2024

Le ministre de la Communication et des Média, porte-parole du gouvernement

  Thierry Lézin Moungalla

Congo : vers l’ouverture de nouveaux centres d’enrôlement du NIU

C’est une annonce faite par le ministre ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.

 

Etudier les modalités pratiques du contrôle du NIU et des mécanismes de régularisation des situations fiscales. C’est ce qui a réuni les contribuables congolais et le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public.

Organisé par le ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, les échanges portaient sur le contrôle du Numéro d’identification unique (NIU) et des impôts, droits et taxes dus au titre des exercices 2022, 2023 et 2024. Une démarche s’inscrit dans le cadre de la gestion fiscale et économique du Congo.

Les participants à cette réunion qui ne sont d’autres que les contribuables ont évoqué les difficultés qu’ils rencontrent dans l’obtention du NIU, le manque de sensibilisation à son rôle ainsi que son importance.

Une doléance qui a été prise en compte par le ministre Ludovic Ngatsé qui a annoncé l’ouverture très bientôt d’autres centres d’enrôlement du NIU en dehors des neuf opérationnels (5 à Brazzaville et 4 à Pointe-Noire).

Congo : fin de contrat pour le coach Younès Tatby

Le sélectionneur de l’équipe nationale de handball seniors dames a annoncé sa décision mercredi 18 décembre, de quitter le Congo.

 

Le contrat du coach Younès Tatby prend fin le 31 décembre 2024. Le sélectionneur franco-marocain de l’équipe nationale de handball seniors dames ne le renouvellera pas. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’il a animé à Brazzaville le mercredi 18 décembre 2024. C’est avec un sentiment de déception de n’avoir pas pu atteindre son principal objectif qui était de gagner la Can que le coach va quitter la République du Congo.

Le sélectionneur des Diables-Rouges handball seniors dames a d’autres projets. « Je suis demandé un peu partout et au-delà du 31 décembre, je discuterai avec le meilleur projet, soit avec une autre sélection ou en club », a-t-il expliqué.

Il est important de préciser que le Congo lui doit onze mois de salaires impayés. Younès Tatby promet de ne pas poursuivre le pays Tribunal arbitral du sport (T.A.S). « J’ai onze mois de salaires impayés, mais je suis sous contrat avec l’Etat congolais, c’est-à-dire le Ministère des sports et celui des finances et la Fédération marocaine de handball. J’attends la promesse du ministre des sports, pour que j’entre en possession des salaires qu’on me doit. Mais, je n’engagerai aucune procédure contre la Congo au Tas », a-t-il confié.

« Je quitterai le Congo, mais je continuerai à aider le Congo qui m’a tant donné aussi. Mon seul regret, c’est de n’avoir pas remporté la Can comme convenu. Ce n’est pas de ma faute, bien entendue » a-t-il promis.

Congo : la loi de finances 2025 a été revue à la baisse

Le Parlement a adopté le budget de l’Etat exercice 2025, les 21 et 22 décembre à Brazzaville.

 

Initialement arrêté en recettes à la somme de 2 826 milliards 616 millions FCFA et en dépenses à 2 233 milliards 224 millions FCFA, la loi de finances 2025 a été revue à la baisse. Cette baisse fait suite à un nouveau cadrage macroéconomique et budgétaire, dans le cadre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le budget de l’Etat exercice 2025, se chiffre en recettes à la somme de 2 550 milliards 594 FCFA et en dépenses à 2 059 milliards, dégageant ainsi un excédent budgétaire de 352 milliards FCFA destiné à prendre en compte le déficit de trésorerie de 352 milliards FCFA qui sera financé totalement par le solde budgétaire.

Le président de la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a explique que le nouveau cadrage budgétaire qui présente un certain nombre de nouvelles contraintes a donné lieu à l’élaboration d’un nouveau budget de l’Etat et aux réaménagements du volet investissement. La première concerne la réduction du volet investissement de 98 milliards 500 millions FCFA et la deuxième est relative à la révision du niveau des recettes attendues, aussi bien les recettes budgétaires, fiscales et des recettes dites non fiscales.