Congo-passe sanitaire : l’entrée en vigueur pose problème

Les congolais sont divisés quant à l’entrée en vigueur du passe sanitaire. La date du 1er décembre marque le premier jour de l’application de cette mesure.

 

En République du Congo, la date du mercredi 1er décembre marquait l’entrée en vigueur du passe sanitaire. Cette mesure il est désormais exigé, notamment dans les administrations publiques. Au premier jour de son application, les banques se sont plutôt montrées clémentes en cette période de versement des salaires. Mais, les Congolais restent totalement divisés quant à l’obligation de se faire vacciner.

Ce 1er décembre, sur l’avenue qui relie le Trésor public et l’hôtel de ville. De part et d’autre se trouvent les succursales de différentes banques comme celle où évolue le vigile Ricardo qui a laissé passer les clients sans leur demander le passe sanitaire. Mais, ce jeudi 2 décembre, il sera très intransigeant. « Effectivement, ce jeudi nous allons appliquer le passe sanitaire. L’appel que nous lançons à nos clients est que l’entrée est désormais subordonnée à la présentation de ce passe. Nous allons vérifier chaque client si cela est appliqué. Sinon, ce n’est pas le cas, nous allons les faire repartir », prévient Ricardo.

L’obligation ne passe pas

Le caractère obligatoire du passe sanitaire ne passe pas aux yeux d’Auguste, un fonctionnaire : « C’est une façon de terroriser la population. Pour moi, le vaccin doit être facultatif parce qu’il y a certaines personnes qui ont pris toutes les doses de vaccins, mais ont contracté la maladie après et en sont morts », raconte-t-il.

Pas une mesure facile

Jeune homme d’affaires, Rudy s’est fait vacciner certes, mais il pense que le passe sanitaire obligatoire n’est pas une mesure facile : « Je n’ai vraiment pas un avis sur cette affaire. Mais, je dirais que c’est un peu difficile à avaler quand on ne comprend vraiment pas le bien-fondé de la chose », dit-il. Dans le cadre de l’opération coup de poing, lancée en octobre 2021, le gouvernement veut vacciner au moins 750 000 personnes d’ici fin décembre 2021.

Congo : les handicapés demandent une amélioration de leur situation

Ils se sont exprimés vendredi 26 novembre lors d’une rencontre au cours de laquelle ils ont exigé la relecture du projet de la nouvelle loi d’orientation sociale.

 

Le collectif des Organisation des personnes handicapées (OPH) juge le cadre juridique inadapté. Selon ce collectif, il ne garantit pas l’égalité des droits aux individus vulnérables. L’OPH a organisé un atelier de sensibilisation. Il s’est agi d’alerte au gouvernement sur la situation des personnes vivant avec un handicap. Les membres de l’OPH ont exigé la relecture du projet de la nouvelle loi d’orientation sociale.

Ladite rencontre s’inscrivait dans le cadre du Projet d’appui à la consolidation de la « dynamique nationale Coalition plus 2030 » en vue de l’amélioration de la défense des droits des personnes vivant avec handicap en République du Congo, en partenariat avec le Comité français pour la solidarité internationale, avec le soutien financier de l’Agence française de développement.

L’objectif des échanges, a expliqué Donatien Ibassa, le coordonnateur de la « Coalition plus 2030 », est de renforcer la concertation et le dialogue permanent entre les autorités et les organisations de la société civile, afin d’aboutir à la révision de l’ancienne loi spécifique d’avril 1992 portant statuts, protection et promotion de la personne handicapée, en harmonie avec la convention africaine sur le handicap. « La situation des personnes handicapées au Congo est critique. Le projet de loi initié par le ministère des Affaires sociales se trouvant au Parlement n’a pas pris en compte toutes les conditions sociales des personnes vivant avec handicap. Nous n’avons pas été consultés lors de la préparation de cette loi. Il nous faut une loi spécifique au lieu d’une loi à caractère général », a déploré Donatien Ibassa, avant de rappeler l’État congolais à son obligation de faire respecter les droits humains des personnes handicapées.

La plate-forme des associations de défense des droits des personnes handicapées réclame donc des discussions avec les autorités de tutelle pour pouvoir harmoniser le cadre juridique national relatif à la protection des couches sociales vulnérables.

Congo : le projet de loi de finances exercice 2022 rejeté

Les pensionnés de la caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) réaffirment leur désapprobation du budget de l’Etat, exercice 2022.

 

Le projet de loi du budget de l’Etat, exercice 2022 est présentement en examen au Parlement. Celui-ci s’élève à 49, 853 milliards FCFA. Un projet de loi que les retraités de la  CRF ont critiqué. Ils ont réaffirmé leur désapprobation le 29 novembre à Brazzaville dans le bureau du Sénat.

Ces retraités accumulant actuellement trente-huit mois d’arriérés de pensions depuis 2016. Ils menaçaient d’organiser des sit-in devant le Palais des congrès à partir de ce 30 novembre et ont décidé de suspendre leur mouvement en attendant l’aboutissement des négociations.

Notons que malgré leurs multiples plaintes, les représentants des retraités ont accepté la main tendue du président du Sénat, Pierre Ngolo, qui les a rassurés de travailler avec la commission Economie et Finances de cette chambre haute du Parlement.

« Il faut retenir vos adhérents, qu’ils prennent leur mal en patience. Ce n’est qu’un projet, s’il y a possibilité de l’améliorer, nous le ferons. Nous avons déjà rencontré le gouvernement plusieurs fois, mais nous ne baissons pas les bras, nous allons continuer à jouer notre rôle d’encadreur. La commission Economie et Finances va vous recevoir ; le gouvernement mettra en place une commission pour regarder votre situation », a déclaré en substance Pierre Ngolo.

Ces retraités sont regroupés en trois organisations à savoir dont de la Coordination nationale des fédérations des associations des retraités (CNAFARA/CRF) et la Fédération des associations des retraités (FAR/CRF).

Congo : vers de nouveaux projets de partenariat avec l’Union européenne

L’Union européenne (UE) entend intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

 

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo, a eu un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso. Il s’est agi le 25 novembre au cours de cette réunion entre les deux personnalités de faire une évaluation de la coopération entre le Congo et l’UE.

A cet effet, a procédé à la présentation de l’état des lieux de l’exercice de programmation du nouveau partenariat entre l’UE et le Congo, des secteurs de priorités ainsi que l’identification d’un certain nombre de projets et programmes à lancer dans les prochains mois.

« C’était une prise de contact très intense et intéressante pour faire un peu le bilan rapide de la coopération entre l’Union européenne et le Congo et pour projeter le futur. La coopération avec le Congo est déjà très bonne et peut encore s’intensifier, s’améliorer », a déclaré l’ambassadeur de l’UE, Giacomo Durazzo

Il faut relever que les relations entre l’UE et la République du Congo reposent sur la stratégie de développement. Celles-ci visent à soutenir l’intégration régionale (notamment par la réparation des infrastructures de transport et la diversification de l’économie) et la bonne gouvernance.

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo a fait part de la volonté de son institution d’intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

Congo : la gendarmerie rétrocède 64 véhicules au ministère de l’Agriculture

La gendarmerie nationale a remis, le 22 novembre, à Brazzaville les clés de trente-sept véhicules saisis au ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Vingt-deux autres vont être restitués aux directions départementales.

 

L’opération de saisie et rétrocession de la soixantaine de véhicules fait suite, d’après une source proche du dossier, à une demande du cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Ce sont des moyens roulants destinés aux projets de l’État, aux organismes publics pour des enquêtes de terrain. Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe à la tête de ce département, les fonctionnaires se trouvant en possession des véhicules ne se sont pas pressés pour rendre compte à la tutelle.

Parmi les véhicules présentés au ministre Paul Valentin Ngobo, en présence de la presse, on y trouve des véhicules (4×4) avec les logos PDAC (Projet de développement de l’agriculture commerciale), Fida (Fonds international de développement agricole) et bien d’autres organismes. Ce sont pour la plupart des cas des dons octroyés à l’État dans le cadre de partenariat entre ces organismes et le ministère de l’Agriculture.

Les véhicules sont destinés aux descentes sur le terrain, l’exécution des programmes conformément à la politique agricole nationale. L’opération de rétrocession de ces moyens a permis au ministère d’accéder à son patrimoine, a salué Paul Valentin Ngobo. « Nous sommes un ministère de terrain, aller sur le terrain suppose disposer des moyens comme les véhicules », a-t- il déclaré.

Si cette opération de rétrocession des véhicules a trouvé un écho favorable au sein de l’opinion publique, nombreuses personnes s’interrogent sur le choix du ministère de l’Agriculture et la démarche entreprise par ce ministère de solliciter la force publique, car certains véhicules saisis seraient entre les mains des fonctionnaires encore en fonction. Les autorités sont néanmoins invitées à poursuivre l’opération similaire au sein d’autres départements ministériels confrontés au même problème, où des responsables (sortants) refusent de céder aux responsables entrants les moyens de l’État en leur possession.

Congo : 51,7% de la population exposés à la malnutrition

C’est ce qui ressort de l’atelier spécial renforcement des capacités des parlementaires sur les investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires.

 

Près de 51,7% de Congolais sont exposés à une insécurité alimentaire grave. Cette information a été révélée mardi 23 novembre 2021à Brazzaville. C’était au cours de l’atelier spécial de renforcement des capacités des parlementaires sur les investissements dans l’agriculture et les systèmes alimentaire. C’est une initiative de l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Apcsan).

Au cours de cet atelier qui prend fin ce 24 novembre, il sera question d’aborder des sujets tels que l’importance d’une approche multidimensionnelle de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; l’institutionnalisation du droit alimentaire pour tous ; l’engagement politique pour assurer la sécurité alimentaire de la population.

La représentante de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana, a fait savoir que la situation alimentaire et nutritionnelle du Congo s’est empirée ces dernières années.

« Au Congo, la situation alimentaire et nutritionnelle s’est dégradée de plus bel ces dernières années. Les dernières données 2021 sur l’insécurité alimentaire soulignent que près de 51,7% de Congolais sont exposés à une insécurité alimentaire grave, à cause du manque d’accès à une alimentation adéquate et équilibrée. La prévalence à la sous-alimentation est de 35,5% et la prévalence de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans est estimée à 18% », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, pour sa part a dévoilé la stratégie mise en place par le gouvernement.  Il a indiqué que la production agricole au Congo est croissante mais, à cause de l’augmentation de la population, elle n’arrive pas à satisfaire la demande.

L’atelier prévu sur deux jours a été ouvert par le président de l’Apcsan, Pierre Ngolo, en présence des représentants des organisations partenaires.

Congo : un émissaire du président Abdelmadjid Tebboune à Brazzaville

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a entamé une visite de travail dans la capitale congolaise.

 

Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger est en République du Congo. Il est arrivé à Brazzaville mardi 23 novembre pour une visite de travail. L est au Congo en qualité d’envoyé spécial du président de la Républque algérien Abdelmadjid Tebboune.

« En qualité d’envoyé spécial du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a entamé cet après-midi une visite de travail à Brazzaville, capitale de la République du Congo »,  indique un communiqué du ministère.

A son arrivée Ramtane Lamamra a été accueilli à l’aéroport de Brazzaville par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République du Congo, Florent Ntsiba.

Notons que cette visite s’inscrit dans le cadre « de la tradition de concertation et de coordination entre les deux pays sur les questions d’intérêt commun, notamment sur le plan continental et le travail du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye présidé par le président congolais, Denis Sassou Nguesso », précise le communiqué.

Congo : construction d’un data center, le gouvernement lance un appel d’offre

Le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a lancé un appel d’offre international pour la construction d’un data center au Congo.

 

La République du Congo va construire un data center pour assurer la souveraineté numérique, une meilleure gestion des données. La construction de cette infrastructure est prévue par un accord de financement conclu entre le Congo et la Banque africaine de développement (BAD), dans le cadre du projet Central african Backbone (CAB).

Selon le ministre des Postes, Léon Juste Ibombo, les sociétés soumissionnaires doivent accompagner leurs offres d’une garantie de soumission d’un montant établi par chaque lot. Soit 12 millions de francs CFA pour le Data center principal à Brazzaville et 70 millions de francs CFA pour le Data center secondaire prévu à Oyo, une localité située dans le nord du pays.

Par la même occasion, le ministre invité les entreprises nationales et internationales dont l’expertise est avérée à candidater à l’appel d’offre ouvert selon les procédures en vigueur en la matière.

Congo : manifestation des handicapés devant le ministère de la Fonction publique

Ces personnes vivant avec handicap ont organisé un concert de casseroles pour revendiquer leur recrutement à la fonction publique.

 

Les handicapés de toutes catégories confondues se sont réunis en assemblée générale extraordinaire, lundi 22 novembre 2021, à l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville. Au cours de cette rencontre ils ont décidé de manifester devant le Ministère congolais de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Ils revendiquaient leur recrutement à la fonction publique.

«Nous constatons avec amertume que les personnes vivant avec handicap ont été lésées alors qu’elles continuent à attendre désespérément leur quota sur les 8000 postes budgétaires disponibles pourtant considéré comme acquis depuis la nuit des temps », selon la déclaration du collège des présidents, membres de la plate-forme des organisations des personnes vivant avec handicap du Congo, lue par leur représentant, Kader Ndongui.

La plate-forme a accordé un délai de trois jours supplémentaires aux autorités compétentes pour dénouer la situation à compter de la date de l’assemblée générale extraordinaire.

Notons qu’entre 2006 et 2016, le nombre des personnes vivant avec handicap recrutées à la Fonction publique au Congo-Brazzaville s’élève à 617 jusqu’en 2019, alors que le nombre total de demandes d’emploi est actuellement estimé à plus de 1800 dossiers.

Congo-coronavirus : la société civile appelée à sensibiliser sur l’importance de la vaccination

La secrétaire générale adjointe de l’organisation associative Lisanga 242, Sonia Etoka, a persuadé, le 20 novembre à Brazzaville, les délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

 

Dans le cadre de l’opération « Coup de poing », l’organisation associative Lisanga 242 apporte sa contribution. La secrétaire générale adjointe de cette organisation a demandé aux délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

C’était au cours d’une rencontre qui était axée sur deux thèmes. C’est autour des thèmes « Immunité collective, seule issue pour renouer avec la vie d’autrefois » et « Droits de l’homme et Covid-19 » que les débats interactifs ont été organisés.

Il s’est agi de faire de faire comprendre aux leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations qu’ils ont la charge de relayer auprès de la population la nécessité et l’urgence de se faire vacciner contre la covid-19.  Pour cette association, la vaccination est l’un des moyens les plus efficaces pour diminuer le risque de contracter le virus et les complications qui y sont associées. La vaccination associée aux mesures de santé publique offre la meilleure protection possible contre la covid-19.

Il faut dire qu’en République du Congo, quatre types de vaccins sont administrés aux populations.  « La majorité des personnes qui décèdent sont celles qui ne sont pas vaccinées. Les personnes vaccinées qui sont encore contaminées font la forme simple de la maladie. Les leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations sont chargés de faire le relais des connaissances acquises », a expliqué le Dr Lucien Ibata.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso avait récemment lancé l’opération « Coup de poing ».

Congo-coronavirus : des équipes mobiles pour vacciner 750 000 personnes en 45 jours

Le Comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus a lancé, le 22 novembre, des équipes mobiles de vaccination dans la ville de Brazzaville.

 

Faire vacciner 750 000 personnes en quarante-cinq jours, c‘est l’objectif que s’est fixé le comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus. Il a lancé le 22 novembre, des équipes mobiles de vaccination à travers la capitale.

La vaccination mobile s’inscrit dans le cadre de l’opération « Coup de poing » lancée récemment par le gouvernement. Pour cette campagne, quatre véhicules techniques spécialisés en la matière sont déployés à travers Brazzaville. Dotés de la technologie nécessaire et des commodités aux standards internationaux en matière de vaccination, ces moyens permettront aux agents vaccinateurs d’administrer le vaccin à une multitude de personnes en un laps de temps. La même opération se poursuivra dans les tout prochains jours à Pointe-Noire, avant d’atteindre d’autres localités du Congo, en cas de nécessité

Notons que ces équipes mobiles vont sillonner les coins et recoins des deux agglomérations considérées comme des épicentres de la pandémie. Il va s’agir d’atteindre les citoyens les plus indécis.

A Brazzaville, tout comme à Pointe-Noire, ces équipes viennent en appui aux autres sites de vaccination ponctuels à travers les deux villes.

Championnat national direct Ligue 1 : la reprise fixée pour le 11 décembre

Le coup d’envoi du championnat national direct Ligue 1 sera donné le 11 décembre 2021, au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures.

 

Le programme de la compétition

Première  journée

Samedi 11 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, FC Kondzo affronte l’AS Otohô puis à 16 heures, Patronage accueille BNG. Dimanche 12 décembre la Jeunesse sportive de Talangaï   recevra les Diables noirs à 14 heures avant  le Club athlétique renaissance aiglons (Cara)- Etoile du Congo. Au stade Paul-Sayal-Moukila à Dolisie, l’AC Léopards accueille l’Interclub. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, Nico-Nicoyé  affrontera V Club Mokanda puis à 16 heures, l’AS Cheminots  jouera contre le FC Nathalys

Deuxième journée

Samedi 18 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 15 heures, JST affronte Patronage. Au Complexe sportif de Pointe-Noire, FC Nathalys  accueille Cara . Dimanche 19 décembre au stade Paul-Sayal-Moukila, AC Léopards recevra V Club. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, AS Cheminots   affrontera BNG puis à 16 heures, Nico-Nicoyé   jouera contre AS Otohô. Au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, FC Kondzo en découdra avec les Diables noirs  avant Interclub- Etoile du Congo.

Troisième journée

Mercredi 22 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, FC Kondzo affrontera AC Léopards puis à 16 heures, Cara en découdra avec l’AS Otohô. Jeudi 19 décembre, BNG recevra Nico-Nicoyé puis à 16 heures, Patronage recevra FC Nathalys. Au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, V Club affrontera Interclub puis 16 heures, AS Cheminots  jouera contre les Diables noirs. vendredi 24 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 15 heures, Etoile du Congo affrontera la JST.

Quatrième journée

Mardi 28 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, Etoile du Congo affrontera FC Kondzo et à 16 heures, BNG en découdra avec V Club. Mercredi 29  décembre, au Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, FC Nathalys  affrontera JST puis à 16 heures, AS Cheminots  jouera contre Patronage. Au stade Paul-Sayal-Moukila, l’AC Léopards recevra Nico-Nicoyé. Au stade de l’Unité à Kintélé à 14 heures,   AS Otohô accueillera l’Interclub puis à 16 heures Diables noirs affrontera le Cara.

Cinquième journée

Vendredi 7 janvier  à 15 heures au stade de Kintélé, AS Otohô affrontera JST. Samedi 8 janvier au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, FC Kondzo accueillera V Club puis à 16 heures, Etoile du Congo en découdra avec As Cheminots. Dimanche 9 janvier,  Patronage recevra Diables noirs avant Cara-AC Léopards. Au  Complexe sportif de Pointe-Noire à  14 heures, Nico-Nicoyé  affrontera  Interclub  et à 16 heures, FC Nathalys jouera contre BNG.

Sixième journée

Samedi 15  janvier au Complexe sportif de Pointe-Noire à 14 heures,  FC Nathalys recevra Diables noirs avant l’AS Cheminots-As Otohô. Dimanche 16 janvier,  Nico-Nicoyé affrontera le FC Kondzo puis en seconde explication,   V Club jouera contre  Cara. Au stade Alphonse-Massamba-Débat  à 14 heures, BNG affrontera l’Interclub avant  Etoile du Congo-Patronage. Au stade Paul-Sayal-Moukila, AC Léopards recevra Patronage

Septième journée

Mercredi 19  janvier au stade Alphonse-Massamba-Débat à 14 heures, Etoile du Congo accueillera le FC Nathalys puis à 16 heures, Cara jouera contre Nico-Nicoyé. A Kintélé,  Diables noirs recevra BNG avant  As Otohô- Patronage. Jeudi 20 janvier,  FC Kondzo affrontera Interclub avant JST-V Club. Au Complexe sportif de Pointe-Noire, AS Cheminots recevra AC Léopards.

Congo-coronavirus : des nouvelles équipes mobiles pour intensifier la vaccination

La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 a annoncé lors de sa 30e réunion d’évaluation, la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles.

 

La République du Congo enregistre une baisse des cas confirmés de coronavirus. La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 l’a annoncé dans un communiqué. Ce communiqué a sanctionné la 30e réunion de la coordination nationale qui avait pour objectif de faire une évaluation de l’opération « Coup de poing ».

Au niveau national, l’évolution des cas confirmés et des décès depuis le lancement de l’opération « coup de poing » contre le coronavirus, présente une tendance en baisse avec 136 cas en date du 15 novembre, après le pic observé le 21 octobre. C’est ce que confirma le communiqué.

Le taux de létalité moyen sur la période du 28 octobre au 15 novembre est de 3,36%, soit un peu plus de deux fois supérieur au taux moyen observé depuis le début de la pandémie (1,79%), selon les derniers chiffres.

Ce taux s’explique par le fait que de nombreux patients arrivent trop tardivement dans les centres de prise en charge compétents pour gérer leur situation. Afin d’intensifier des opérations de vaccination, le gouvernement a annoncé la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles, à raison de 4 par district sanitaire, dont 40 à Brazzaville et 28 à Pointe-Noire.

Elections à l’Unesco : le Congo refait son entrée

Absent de cet organe depuis 2013, le Congo, avec 152 votes sur 184 votants, a été élu pour quatre ans dans le Groupe électoral V(a).

 

La République du Congo retrouve sa place dans le segment « élections » de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). C’était au cours de la 41e session de la conférence générale de cet organe.

Selon la « Procédure d’élection des membres du Conseil exécutif » (Appendice 2 du règlement intérieur), l’élection a eu lieu le 17 novembre au siège parisien de l’Unesco. Les résultats du vote ont été annoncés en séance plénière le même jour.

Absent de cet organe depuis 2013, le Congo, avec 152 votes sur 184 votants, a été élu pour quatre ans dans le Groupe électoral V(a), rejoignant l’Afrique du Sud (163 votes), le Botswana (161 votes), le Djibouti (161 votes), la République unie de Tanzanie (160 votes) et l’Angola (157 votes).

Congo : plus de 5 milliards pour l’appui à la relance du secteur agricole

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo a lancé, 18 novembre à Brazzaville, les activités du Projet d’appui à la relance du secteur agricole (Parsa).

 

D’un montant d’environ 5,2 milliards de FCFA, le projet est porté par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture. D’une durée de quatre années et financé dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D) signé en 2014, entre la France et la République du Congo.

« Le C2D est un outil qui permet de reconvertir la dette de certains pays. Concrètement, à chaque échéance remboursée, l’AFD reverse au Congo la somme correspondante sous forme de don et à destination de programme de développement ou de lutte contre la pauvreté », indique le communiqué de presse.

Le Parsa permettra concrètement d’accompagner la relance de la filière cacao dans les départements de la Likouala, de la Sangha et dans la partie nord des deux Cuvette, tout en soutenant la structuration du secteur maraîcher et l’amélioration de l’approvisionnement alimentaire à Brazzaville.

« La diversification de l’économie à travers le développement du secteur agricole est un défi à relever au moment où le Congo est en train d’élaborer son nouveau Plan national de développement. A cet effet, je voudrais vous exprimer toute ma disponibilité et celle des équipes de l’Agence française de développement  à œuvrer à vos côtés pour conjuguer nos efforts », a indiqué l’ambassadeur de France au Congo.

Le ministre de l’Agriculture a, pour sa part, rappelé que la politique nationale de développement socio-économique met aujourd’hui l’accent sur le développement de l’agriculture, afin d’améliorer les revenus de la population, de diversifier l’économie et de réduire les importations, et donc d’accroître la souveraineté alimentaire du pays.

Pour sa part, le coordonnateur du projet, Ambroise Loufouma, a notamment insisté sur l’ampleur des bénéfices sociaux, environnementaux et économiques qui seront ainsi générés au cours des prochaines années par le biais dudit projet.

Malgré les potentialités et les atouts considérables dont dispose le Congo avec son climat et ses vastes terres arables qui représentent à elles seules un tiers du territoire, la production agricole au Congo ne parvient pas toujours à satisfaire la demande nationale.

Congo : terminé les tracasseries pour les demandeurs de passeport

Le gouvernement congolais à régler sa dette due à la société allemande chargée de la production de cette pièce d’état civil.

 

Le ministre congolais de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou a rassuré les parlementaires vendredi dernier, lors de la séance de questions orales au gouvernement avec débat, à l’Assemblée nationale, au Palais des congrès de Brazzaville, sur la disponibilité des passeports. Selon lui, la dette de l’Etat congolais vis-à-vis de société allemande chargée de la production de cette pièce d’état civil a été réglée définitivement.

«Le gouvernement a déjà réglé la dette due à la société allemande qui s’en occupe. L’activité a donc repris comme avant et, actuellement, des milliers de passeports sont disponibles dans les services habilités. Les citoyens ayant déclaré leurs passeports peuvent aller les retirer le plus vite possible », a déclaré Raymond Zéphirin Mboulou.

C’est une déclaration faite par le ministre de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou lors de la séance de questions orales au gouvernement avec débat, à l’Assemblée nationale. Il répondait aux députés sur la question de la disponibilité des passeports.

«L’Etat congolais a pris en charge ses engagements. Désormais les passeports seront disponibles dans notre pays en faveur des citoyens congolais », a-t-il ajouté.

On rappelle que les demandeurs des passeports et cartes nationales d’identité rencontrent depuis quelque temps d’énormes difficultés dans l’obtention ces documents. Une situation mettant en difficulté des milliers de congolais, notamment les étudiants désireux d’aller poursuivre leurs études supérieures à l’étranger.

Congo-coronavirus : l’application du passe vaccinal avant la date indiquée pose problème

À partir du 30 novembre, le passe sanitaire doit théoriquement être exigé pour avoir accès à tous les lieux publics en République du Congo.

 

Le gouvernement congolais étudie encore les modalités pour l’application du passe sanitaire dans tous les lieux publics. Cette décision entre en vigueur à partir du 30 novembre 2021. Mais en attendant son entrée en vigueur officielle, plusieurs administrations publiques l’appliquent déjà, à la surprise et au grand dam des usagers.

Des agents de police sont postés à l’entrée de la préfecture, qui abrite les services d’immigration où sont délivrés les passeports. Les usagers sont désemparés : ici, pas d’entrée sans présentation d’un passe sanitaire. « Selon ce que le gouvernement avait prévu, la date n’est pas encore arrivée. Mais curieusement, on arrive ici et la route est barrée. Ça dérange. Nous sommes des étudiants en pleine conception des passeports et autres papiers administratifs. Cette façon de faire constitue un frein », déplore un usager sous couvert d’anonymat.

Certains usagers à qui l’accès est refusé affirment qu’ils sont déjà vaccinés mais qu’ils n’ont pas encore reçu leur passe sanitaire. « Ce passe ne se donne pas en un jour. Je me suis fait vacciner depuis deux semaines, mais je n’ai toujours reçu mon passe », se désole une étudiante.

D’autres ne sont tout simplement pas prêts à se faire vacciner. « Ça ne nous plaît pas. Je ne suis pas le seul dans ce cas. C’est pas tout le monde qui est obligé de se faire vacciner. C’est pas aussi une obligation de se faire vacciner. C’est une violation de droit parce que chacun de nous connaît ses droits », tempête un jeune homme opposé à la vaccination.

Au cours d’une récente intervention devant le parlement, le Premier ministre Anataole Collinet Makosso a indiqué qu’aucune institution internationale ne faisait pression pour accélérer la vaccination. Mais le gouvernement a l’obligation de protéger la population, a-t-il affirmé.

Congo : vers un renforcement de coopération avec la Chine

C’est ce qui ressort de la prise de parole du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

 

La République du Congo et la Chine doivent promouvoir leur partenariat en renforçant davantage la coopération entre les gouvernements locaux des deux pays, a déclaré mardi le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

Le forum, qui s’est ouvert virtuellement mardi, a rassemblé environ 300 dirigeants politiques de pays africains, ainsi que de responsables des gouvernements locaux et des institutions concernées chinois et africains.

Dans un discours prononcé par liaison vidéo depuis Brazzaville, capitale congolaise, le Premier ministre congolais a salué « la participation régulière du Congo aux assises du présent forum », un événément qui, d’après lui, fait preuve de « l’excellence des relations multiformes » entre son pays et la Chine.

Notant que son gouvernement mettait un accent « particulier » sur la nécessité de développer et de promouvoir la coopération entre ses collectivités locales et des gouvernements locaux des autres pays, notamment ceux de la Chine, Makosso a fait l’éloge des résultats fructueux du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux.

Du jumelage entre plusieurs villes congolaises et chinoises, au don de matériel médical anti-COVID-19 par des municipalités chinoises, en passant par des échanges réciproques de délégations, le Congo et la Chine ont bénéficié du « renforcement sans cesse du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux », a-t-il affirmé.

Les deux pays doivent promouvoir le partenariat entre les gouvernements locaux des deux pays, pour servir à l’intérêt des deux peuples, a déclaré le chef du gouvernement congolais, appelant les deux parties à se mettre à la hauteur des défis, en particulier la gouvernance urbaine, la réduction de la pauvreté, la santé publique et le développement innovant.

Congo-coronavirus : Thierry Moungalla fait le tour des médias

Cette visite du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

 

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement,  a effectué ce lundi 15 novembre 2021, une tournée des médias pour vulgariser sa circulaire indiquant l’obligation, pour accéder à son poste de travail pour les agents, de présentation d’un certificat de vaccination ou d’un test RT-PCR Covid négatif de moins de 72 heures.

Depuis le mois de juillet dernier, un délai de trente (30) jours a été accordé à tous les agents des médias publics pour se faire vacciner contre la Covid-19.

Dépassé ce délai, les agents non vaccinés devront impérativement présenter un test PCR-négatif au début de chaque semaine de travail, selon une circulaire signée le 30 juillet 2021 par le ministre congolais de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla.

Unesco : le Congo candidat au Conseil exécutif

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a pris part à la 41e session de la conférence générale de l’Unesco.

 

La République du Congo veut adhérer au Conseil exécutif de l’Unesco. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a sollicité un soutien à la candidature du Congo en qualité de membre du Conseil exécutif de cette institution. C’était à l’occasion de la 41 session de la conférence générale de cette institution.

Le Conseil exécutif de l’Unesco que le Congo veut intégrer comme membre est en quelque sorte le Conseil d’administration de cette agence onusienne en charge de l’éducation, la science et la culture. Ce Conseil prépare le travail de la Conférence générale et veille à ce que ses décisions soient bien exécutées. Le choix de ses représentants dépend notamment de la diversité des cultures qu’ils représentent et de leur origine géographique. Il est l’objet d’arbitrages complexes pour atteindre un équilibre entre les régions du monde, reflet de l’universalité de l’Unesco.

Plaidoyer pour la science ouverte

La ministre Edith Delphine Emmanuel a plaidé en faveur du renforcement de la science ouverte, mécanisme visant à rendre les progrès scientifiques accessibles à tous. « Nous encourageons l’Unesco à renforcer les capacités des Etats membres à améliorer les politiques de la science, la technologie et l’innovation à travers la science ouverte. Le Congo a déjà mis en place un comité national sur la science ouverte et soutient la recommandation y afférente », a fait savoir la ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, qui, en outre, assume les fonctions de présidente de la Commission nationale pour l’Unesco.

L’organisation de la semaine de la science et des technologies, du 16 au 22 avril 2022 à Brazzaville, intègre, en effet, la politique de la science ouverte puisque les pays de la sous-région sont conviés à ce rendez-vous de partage des connaissances pour mettre la science au service du développement.

A propos de programme et budget de l’agence onusienne en charge de l’éducation, la culture et la science, le Congo souhaite que le taux de croissance global de 9,8% soit reflété au niveau du Programme de participation et de l’action en faveur des femmes. Sur les projets du budget 2022-2023 et celui de la stratégie à moyen terme 2022-2029, le pays soutient, par ailleurs, leur alignement aux objectifs du programme de développement durable 2030 en espérant un effet accélérateur de l’action de l’Unesco.

Eliminatoires coupe du monde 2022 : le Congo tombe face le Sénégal (2-0)

Les Diables rouges ont été bouffés par les Lions de la Téranga ce week-end, à l’issue d’un match comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2022.

 

L’équipe nationale de la République du Congo s’est inclinée devant celle du Sénégal sur un score de 2-0. Le match comptait pour les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. L’attaquant sénégalais a inscrit les deux buts de son équipe en 10 minutes. Les Lions de la Teranga mènent donc 2-0 à la mi-temps.

Déjà qualifié pour la prochaine Coupe du Monde, le Sénégal s’est imposé à la république du Congo, dernier au classement.

Congo : le coût du test PCR jugé élevé par les congolais

En République du Congo, il est obligatoire de présenter un test PCR pour les personnes en provenance de l’étranger et à ceux qui sortent du territoire.

 

Les congolais se plaignent du prix du test PCR qu’ils trouvent très élevé. En effet, Pour faire ce test il faut débourser 20 mille FCFA au niveau du Laboratoire national et à 40 mille FCFA au niveau des deux plus grands aéroports du pays, notamment Maya-Maya, à Brazzaville, et Agostino Neto, à Pointe-Noire.

Suite à cette décision, les députés qui se sont réunis le 12 novembre à Brazzaville, lors de la séance des questions orales avec débat avec les membres du gouvernement, ont exprimé leur mécontentement. Les élus du peuple demandent aux autorités sanitaires de revoir à la baisse les prix fixés, mieux de rendre gratuit le test PCR.

Pour les députés, la cherté de ces tests relève du fait qu’ils sont effectués par des opérateurs privés. Ils proposent d’affecter les structures du Laboratoire national à ces points stratégiques afin que ce prix soit revu à la baisse.

Un avis que partage aussi l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), la principale formation politique de l’opposition congolaise. Dans une déclaration rendue publique, le 8 novembre, le porte-parole de cette formation politique, Sidoine Romaric Moukoukou, a dénoncé le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire, tel que l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants.

De nombreux congolais en partance ou en provenance du Congo s’indignent non pas seulement du coût élevé du test PCR, mais aussi de la durée pour se faire délivrer le certificat PCR, qui est de 48 heures.

Congo-Judo : les arbitres en stage d’imprégnation

Le stage des arbitres congolais  est animé par des experts internationaux et a pour base les nouvelles règles d’arbitrage.

 

Le président de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-Da), Me Francis Ata, a organisé, le 8 novembre à Brazzaville, un stage d’imprégnation. Il est auqqi question d’un échange d’expérience au profit des arbitres et encadreurs des clubs de ladite fédération.

En présence du représentant de la direction générale des Sports, Furet Likoué, et du Comité national olympique et sportif congolais, Fernand Ondono, Me Francis Ata a marqué, une fois de plus, sa volonté de remettre sur les rails le judo en mettant les arbitres à l’école du donner et du recevoir. « Nous sommes désormais une fédération. Nous devrons profiter du savoir-faire des autres pour booster nos connaissances. Aujourd’hui, nous commençons avec les arbitres alors, profitez de cette occasion pour se mettre à jour et apprendre des nouvelles règles. Je vous demande d’être assidus et toujours disponibles», a déclaré le président de la Fécoju-Da.

Ce stage est animé par deux experts internationaux de la Fédération internationale de judo. Il s’agit du président de la commission d’arbitrage de la République démocratique du Congo, Blaise Donat Zaki Zanga, et son premier vice-président, José Mbuyulu. Ils seront accompagnés du président de la Commission nationale d’arbitrage du Congo, Me Jean Henri Nzaou.

Selon Blaise Donat Zaki Zanga, l’accent sera mis sur la partie pratique puisque durant le stage, des combats seront organisés afin de juger le niveau des stagiaires.

Durant quatre jours, les nouveaux arbitres qui viennent de toutes les ligues vont apprendre les nouvelles règles utilisées au niveau international tandis que les anciens profiteront de ce stage qui se déroule au gymnase Etienne-Monga pour échanger avec leurs collègues.

Ce stage précède, en effet, les compétitions départementales qui débutent dans les prochains jours. Il a été annoncé lors du périple qui a conduit le bureau exécutif de la fédération dans tous les départements du pays pour mettre en place les ligues. C’est, d’ailleurs, ce qui a poussé les ligues à envoyer leurs représentants.

Notons que ce stage est le premier du genre après près de cinq ans de crise ayant  miné cette organisation sportive. Toutes les entités-clés de la Fécoju-Da bénéficieront des moments de recyclage, afin de replacer facilement ce sport sur l’échiquier national et international.

Congo : plus de 200 millions FCFA arnaqués aux centaines d’épargnants

Depuis août dernier, la microfinance Crédit mutuel d’Afrique qui a opéré pendant quatre mois n’est plus en mesure de rembourser à ces personnes.

 

En République du Congo, au moins 600 personnes ont déposé leurs économies au Crédit mutuel d’Afrique (Cremaf). C’est une société de microfinance qui leur promettait 200% de bénéfices en 78 jours aux épargnants. Depuis août dernier, cet établissement qui a opéré pendant quatre mois n’est plus en mesure de les rembourser. Les analystes accusent l’État de laxisme.

Une brochette d’épargnants arnaqués a campé devant le ministère des Finances, pendant que d’autres se concertaient dans le jardin du siège de la préfecture. Ils ont tous perdu d’importantes sommes d’argent. « Je réclame 1,5 million de francs CFA de capital investi. C’est d’un côté de l’argent personnel et de l’autre un prêt qu’on a pris quelque part pour essayer de nous donner un coup de pouce », affirmé un épargnant blousé.

« Personnellement, j’ai plus de 2,6 millions de francs CFA. Il y a mon mari, un retraité. Le pauvre, il prend sa pension et je lui suggère, au regard de la souffrance, d’aller épargner pour que ça nous fasse des bénéfices. Mais, au finish, nous n’avons rien eu. Nous regrettons notre argent », se lamente une autre épargnante.

L’État responsable ?

Un agrément brandi par les responsables de la microfinance Cremaf et la présence des agents de sécurité devant ses succursales, à Brazzaville et Pointe-Noire, sont les éléments de garantie qui ont poussé les épargnants à déposer leurs économies.

Pour l’analyste économique Alphonse Ndongo, l’État a bien sa part responsabilité dans cette affaire. « La direction des institutions financières (au ministère des Finances) qui est chargée de réguler le secteur de la microfinance dans notre pays n’a pas été vigilante. Ils ont accompagné ces gens dans cette mauvaise démarche. Et, je peux aussi m’interroger sur la vigilance de nos services de sécurité, notamment de la police et de la gendarmerie », dénonce Alphonse Ndongo.

Une accusation rejetée par Jean-Pierre Nonaulth, directeur général des institutions financières nationales, au ministère des Finances. « Concernant cette arnaque, il est bien clair de requalifier Cremaf Power, qui n’est pas une microfinance. Cremaf Power est un établissement fantôme qui s’est substitué à un établissement existant il y a plusieurs années et qui s’appelait Cremaf, mais qui a perdu son agrément depuis 2013 », explique-t-il.

Des poursuites judiciaires engagées

Jean-Pierre Nonaulth affirme que des poursuites judiciaires ont été engagées. Le principal gestionnaire du Cremaf est entre les mains de la police. Seule la justice saurait trancher l’affaire. « Je vous dis que si la justice est en route, c’est qu’il y aura forcément des indemnisations un jour. Mais, je ne peux pas vous situer quand », lâche-t-il.

Au Congo, au début des années 2000, une autre microfinance dénommée Salu Humerto Brada avait arnaqué d’au moins 40 milliards de francs CFA au moins 40 000 épargnants.

Congo : les Zones économiques spéciales désormais opérationnelles

Une session inaugurale du secrétariat permanent du Comté national d’orientation s’est tenue le 8 novembre 2021 avec pour objectif de rendre opérationnelle les ZES.

 

Le secrétariat permanent du Comité national d’orientation a tenu sa session inaugurale, le 8 novembre à Brazzaville. Celui-ci avait objectif de rendre opérationnelles les Zones économiques spéciales (ZES).

Au cours des travaux, l’assemblée a adopté, après examen, le projet de règlement intérieur du secrétariat permanent de cet organe des ZES et le projet de la convention de développement de la ZES de Ouesso.

Les participants à la réunion ont également fait le point sur l’état actuel des relations partenariales entre le Congo et le Fonds de développement de la ZES de Pointe-Noire, avant de discuter du financement de l’Agence de planification, de promotion et de développement des ZES.

En outre, les membres du secrétariat permanent ont été informés de l’atelier de validation des documents de l’Agence de planification, de promotion et de développement des ZES, de la tenue du conseil d’administration de ladite agence ; et de la prochaine tenue du conseil d’administration de l’agence de planification, de promotion et de développement ZES.

Pour insuffler une dynamique dans la recherche des solutions viables pour l’opérationnalisation des ZES, le secrétariat permanent du Comité d’orientation entend mettre en œuvre des politiques et stratégies de ces zones afin de rompre avec la dépendance vis-à-vis du pétrole.

Avec entre autres missions d’attirer les investissements de tous types dans les quatre ZES ; susciter l’investissement direct national et étranger ; favoriser le développement des productions et de la transformation progressive des produits agricoles et des ressources naturelles ; accroître la visibilité et la compétitivité des produits « Made in Congo » respectant les normes techniques de qualité ; favoriser la création des emplois directs et indirects ; améliorer les scores à l’importation et la balance des paiements, cet organe entend faire de la diversification de l’économie nationale et l’industrialisation du pays son cheval de bataille.

Congo : vers un nouvel accord avec le FMI

La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

 

Le gouvernement congolais entend signer un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Le texte, élaboré ces derniers mois, prévoit un programme de trois ans au titre de la Facilité élargie de crédit. La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. L’accord doit maintenant être approuvé par le conseil d’administration du FMI.

L’accord a aussi été rendu possible par la renégociation de la dette du Congo envers la Chine et le négociant suisse Trafigura.

Ainsi, l’accord de 2019 est désormais enterré et c’est bien une nouvelle facilité de crédit que Brazzaville est en passe d’obtenir de la part du FMI. Il s’agit d’un programme de trois ans pesant 456 millions de dollars qui va de pair avec la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes négociées, ces derniers mois.

Le FMI attend des avancées en matière de gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption.

Une source au sein de l’institution souligne que bien que supérieure à 70% du PIB, la dette (elle devrait atteindre à 94% en fin d’année) est considérée comme soutenable, grâce au moratoire sur les intérêts décidé par le G20 pour aider les pays pauvres en plaine pandémie de Covid-19.

De plus, les accords de restructuration de dette passés par le Congo avec la Chine et le négociant Trafigura ont joué en sa faveur, même s’il reste à Brazzaville à trouver un accord avec l’autre négociant, Glencore, qui possède une créance de 850 millions de dollars sur le pétrole congolais.

L’accord doit désormais être approuvé en décembre par le conseil d’administration du FMI et c’est ensuite seulement que toutes les conditionnalités fixées seront inscrites noir sur blanc. Brazzaville qui n’avait pas respecté celles de l’accord de 2019, n’avait alors reçu que 10% des sommes promises.

Congo : un soutien de la Chine pour réduire la fracture numérique

Afin de couvrir les zones non connectées par le réseau internet, la République du Congo compte sur l’aide de la Chine.

 

Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a émis le souhait lors du premier forum de coopération Chine-Afrique sur le système de navigation par satellite, tenu le 5 novembre par visioconférence.

« Le Congo a été invité à prendre part à ce forum pour apporter sa contribution en vue de voir dans quelle mesure le système de navigation par satellite peut apporter une plus-value dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant », a indiqué le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Ajoutant : « Dans notre pays, il y a encore des zones qui ne sont pas interconnectées par le réseau à très haut débit. Nous devons réduire la fracture numérique. Car, outre le secteur des TIC, les réseaux satellites sont également importants dans le domaine agricole ave les changements climatiques ».

Les deux parties ont annoncé un renforcement de la coopération dans ce secteur. En ouvrant les portes du système de navigation par satellite, la Chine accepte d’offrir à l’Afrique et au monde ses opportunités de transformation numérique via satellite, compatibles avec d’autres systèmes mondiaux existants et les standards internationaux de l’Organisation internationale des télécommunications.

Léon Juste Ibombo s’est réjoui de ce que les solutions qui ont été proposées lors de ces assises reposent sur les tendances futures à promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, mais aussi à contribuer à la réalisation de cinq buts stratégiques du programme Connect 2030, à savoir la croissance, l’inclusion, la durabilité, l’innovation et le partenariat.

Signalons que pour réduire la fracture numérique, le Congo dispose déjà d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, du cadre attractif aux investissements étrangers. On note également la construction des infrastructures des télécommunications en vue du déploiement cohérent et équilibré des contenus et réseaux via la vision Congo digital 2025 etc.

Le forum chine-Afrique sur le système de navigation par satellite, tenu par visioconférence, a été initié par le Sénégal et l’Union africaine (UA). Le Congo y participe en qualité de président en exercice de l’Alliance Smart Africa et du Comité technique spécialisé l’UA en matière de Techniques de l’information et de la communication  (TIC).

Congo-LCDE : le nouveau point de vente de Mafouta compte trois mille abonnés

La Congolaise des Eaux (LCDE) a inauguré officiellement, le 5 novembre à Brazzaville, son point de vente commercial de Mafouta.

 

Le nouveau point de vente de Mafouta est un bâtiment principal comprenant une salle d’accueil clients, trois caisses, un bureau du chef d’agence, quatre bureaux des collaborateurs, une salle de préparation, des toilettes du personnel et pour les clients ; un bâtiment annexe 1 comprenant un local gardiennage, un local surpresseur et un local du groupe électrogène ; un bâtiment annexe 2 comprenant deux magasins. L’aménagement extérieur est constitué de la pose des pavés et construction du mur de clôture.

Le point de vente de Mafouta fait partie des quinze agences commerciales que compte LCDE, réparties dans le périmètre de la direction départementale d’exploitation de Brazzaville-Pool. Suite au morcellement de l’agence de Bacongo, le point de vente de Mafouta compte actuellement plus de trois mille abonnés. Notons que dix mille nouveaux abonnés sont attendus dans le cadre du Projet d’extension du service d’eau potable dans les quartiers périphériques de Brazzaville. L’objectif total pour 2022 est de treize mille abonnés.

Congo-coronavirus : la police contrôle le port du masque à Brazzaville

Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères de la capitale congolaise pour contrôler notamment le port du masque.

 

Le Congo-Brazzaville mène, depuis le 18 octobre, une opération « Coup de poing » qui doit durer 45 jours. Elle a pour but d’éviter l’expansion incontrôlée de la pandémie de Covid-19. Les agents de police prennent désormais d’assaut les artères pour contrôler notamment le port du masque, tandis que les vaccinodromes mobiles sillonnent la capitale.

Placé devant le commissariat de police de Bacongo jouxtant le marché Total, au milieu des marchands qui exposent à même le sol, un vaccinodrome mobile reçoit des candidats à la vaccination contre le Covid-19. À tour de rôle, ils se font vacciner. Arnaud est sorti du vaccinodrome, malgré la douleur de la piqûre, avec le sourire aux lèvres.

« Je suis arrivé et j’ai attendu pendant plus d’une heure. Dieu merci, je me suis fait vacciner. Je l’ai fait parce qu’il y a une recrudescence de la maladie. C’est pour éviter d’être en marge de certaines réalités de la société », explique-t-il.

Le vaccinodrome mobile est une fourgonnette qui tient sur six roues. Le personnel soignant y a dressé des tables et des chaises où les personnes à vacciner prennent place. Les vaccins à inoculer sont minutieusement protégés dans les glacières. Entre 300 et 400 personnes reçoivent leurs doses par jour, témoigne un agent sous couvert d’anonymat. Les files d’attente sont longues à certaines heures.

« L’État a suggéré qu’on prenne le vaccin pour garantir et sécuriser nos milieux sociaux et protéger nos familles. Je me suis vaccinée à cause de la maladie ; elle est là. Tout le monde doit se vacciner. Il n’y a pas d’inconvénients », lâchent les personnes vaccinées.

Par le passé, les vaccinodromes mobiles ont servi au dépistage du VIH/sida. Le gouvernement ambitionne de vacciner au moins 750 000 personnes avant fin 2021.

Congo : mise en garde contre les réseaux qui délivrent des certificats aux non vaccinés

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination aux personnes non vaccinées.

 

Le Parlement a autorisé, le 2 novembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 29e fois consécutive. C’était aussi une occasion pour les parlementaires d’interpeller le gouvernement sur certains faits observés dans le cadre de la campagne de vaccination et la mise en œuvre des mesures barrières. A cet effet,  le ministre en charge de la Santé, Gilbert Mokoki, a annoncé avoir instruit le directeur du Programme élargi de vaccination pour retrouver les personnes ayant travaillé dans un centre de vaccination le vendredi dernier.

« J’ai eu un document qui est un vrai mais sur une personne qu’on a jamais vaccinée. Nous sommes en train de chercher à démanteler ce réseau. Le dispositif actuel a des faiblesses, il y a une équipe qui est en train de travailler pour faire le toilettage des bases de données en voie de pollution. Lorsqu’on introduit des faux dans une base des données, on pollue le dispositif et ce sera difficile de produire un document sécurisé », a indiqué Gilbert Mokoki.

Les députés ont également informé les membres du gouvernement des contraintes imposées aux personnes vaccinées dans certains centres pour l’obtention des fiches de vaccination. En effet, ces dernières devraient payer des sommes d’argent pour le retrait de l’attestation. « Nous avons appris que certains professionnels de santé vendent des pass sanitaires, d’autres les tripotent avec les outils informatiques actuels. Nous sommes en train de travailler pour mettre en place un dispositif qui devrait nous permettre d’en rattraper quelques-uns pour leur faire subir le poids de la sanction. Nous allons les retrouver, ils seront effectivement sanctionnés », a insisté, de son côté, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

De 3, 54 milliards FCFA, l’opération « Coup de poing » est passée  à 4,300 milliards

Lancée le 18 octobre par le Premier ministre, l’opération « Coup de poing » a effectivement démarré deux jours après. Son coût global est passé de 3 541 228 437 FCFA à 4, 300 milliards FCFA. Selon le gouvernement, 2, 800 milliards sont déjà débloqués dont 800 millions FCFA affectés aux services de sécurité pour le contrôle. « Je pense que le dispositif de contrôle est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres (Brazzaville et Pointe-Noire) qui enregistrent 70% du taux de contamination », a expliqué le ministre de la Santé, suite à la question d’un député qui demandait l’évaluation à mi-parcours de l’opération.