Congo : débat autour de l’interdiction de l’exportation du bois en grumes

Le gouvernement a décidé, dès le début de l’année 2023, d’interdire l’exportation de ces gros troncs de bois pour les transformer sur place, afin de créer plus d’emplois.

 

La mesure est soutenue par une partie de la société civile mais boudée par les compagnies forestières qui estiment qu’elles ont été prises de cours.

La décision d’interdire l’exportation du bois, produit sur le sol congolais, en grumes, est saluée par le Centre d’actions pour le développement (CAD) que dirige Trésor Nzila.

« Nous voulons vraiment qu’il y ait une transformation plus poussée du bois, parce qu’il y aura une plus-value dans l’économie et la vie des Congolais », soutient-il.

Elle est cependant contestée par Georges Claver Bouzanga, conseiller auprès de la société privée IFO, Industrie forestière de Ouesso, qui juge la décision brutale et demande une transition de trois ans.

« C’est une mesure qui surprend pratiquement les forestiers, parce que ceux-ci, dans la disposition de 2023, avaient déjà préparé les coupes annuelles. Donc, c’est une mesure qui surprend un peu les forestiers », déplore-t-il.

« Faux », rétorque Joseph Moumbouilou, directeur général de l’économie forestière.

« La mesure n’est pas brutale. L’interdiction des exportations est une mesure qui date de plus de 20 ans. Je pense qu’il y a eu concertation. Les concertations vont continuer. Nous sommes partenaires avec les professionnels du bois », argumente-t-il.

C’est en 2000 que le Congo-Brazzaville avait décidé d’arrêter les exportations du bois en grumes, mais la mesure n’avait jamais été appliquée, le gouvernement ayant laissé du temps aux sociétés forestières d’installer des unités de transformation. Mais jusque-là, ce n’est toujours pas le cas pour toutes les entreprises.

Congo : Emmanuel Macron sera à Brazzaville le 02 mars

Le président français fera du 1er au 5 mars prochain une tournée dans quatre pays d’Afrique pour renforcer des liens bilatéraux.

 

Emmanuel Macron est annoncé le 02 mars prochain en République du Congo. C’est l’un des quatre pays que le président français visitera pendant sa tournée de cinq jours (du 1er au 05 mars 2023 NDR).

En République du Congo comme dans les trois autres pays, la visite du chef de l’Etat français aura pour objectif de renforcer les liens bilatéraux qui existent entre la Français et certains pays du continent.

En dehors de la République du Congo, Emmanuel Macron se rendre au Gabon où il débutera d’ailleurs sa tournée, puis en RDC et en Angola. L’annonce de sa tournée a été faite par la présidence française.

Il faut relever que la tournée d’Emmanuel Macron intervient alors que alors que l’influence de la France est bousculée par la Russie et le groupe de mercenaires russes Wagner en Afrique francophone, du Mali à la Centrafrique.

Congo : une ONG met en cause l’action de la police et de la force publique

Le Centre d’action pour le développement (CAD) vient de publier son rapport annuel sur les droits humains dans le pays.

 

Le président de l’ONG CAD  dans son rapport annuel qu’elle a publié demande « aux autorités d’examiner réellement des violations manifestes » et « des mesures pour assainir l’appareil sécuritaire ». L’organisation met en causes les actions sur le terrain de la police et la force publique.

Notons qu’en République du Congo, la situation des droits de l’homme se dégrade, selon le Centre d’action pour le développement (CAD). Le CAD dans le même rapport relève des arrestations et détentions arbitraires, torture, usage excessif de la force létale, expulsions forcées et de plus en plus de bavures de la police contre les jeunes, au nom de la lutte contre le banditisme. L’organisation non-gouvernementale (ONU) a eu connaissance de 572 atteintes aux droits humains en 2022.

Cette organisation estime qu’une réforme de la police est indispensable.

Congo : aucun licenciement n’est envisagé à l’E2C

Le gouvernement congolais a décidé de céder l’exploitation de quatre centrales électriques du pays à des entreprises privées.

 

Il n’y aura aucun plan de licenciement contre les travailleurs de l’E2C. Le gouvernement a décidé de céder l’exploitation de quatre centrales électriques à des entreprises privées. En effet, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a échangé avec les responsables syndicaux de l’Énergie électrique du Congo (E2C) sur la sécurisation des emplois.

Notons que la privatisation de la gestion du sous-secteur production de l’électricité concerne les centrales hydroélectriques du Djoué, de Moukoukoulou, d’Imboulou, de Liouesso ainsi que la centrale électrique à gaz de Djéno.

D’après les autorités congolaises, la réforme vise à accroître la production nationale, à améliorer l’accès à l’électricité pour les ménages et les entreprises, à inciter les investisseurs privés au développement du secteur, à optimiser les performances techniques, la qualité du service public…

Le transfert de la gestion des centrales hydroélectriques aux concessionnaires ne se traduira pas par la mise à l’écart des travailleurs. L’article 45 du Code du travail de la République du Congo sera respecté dans toutes les concessions, a insisté le ministre Émile Ouosso.

« Le gouvernement a l’obligation de faire en sorte que les investissements consentis par l’État soient pérennisés, entretenus et développés. Ils doivent connaître une extension avec les concessionnaires avec les cahiers des charges bien précis, notamment sur l’article 45 du Code du travail qui garantit les emplois. Tous ces barrages appartiennent à l’État. Aucun barrage n’a été vendu à une entreprise », a-t- il déclaré.

Face aux inquiétudes exprimées par les partenaires sociaux, les autorités entendent privilégier la stabilité du contrat individuel de travail, y compris sa protection contre les modifications dans la situation juridique du nouvel employeur. Le principe énoncé par l’article 45 du Code du travail est donc l’irrévocabilité du lien contractuel avec l’entreprise concessionnaire, a commenté Célestin Koumba, le directeur général de l’Énergie.

Rappelons que la réforme de ce secteur a débuté en 2018, avec la liquidation de l’ex-Société nationale d’électricité et la création de la compagnie publique E2C.

Congo-France : vers la création l’Institut de hautes études maritimes et fluviales

Cet institut formera des cadres en fonction dans les administrations aussi bien militaires que civiles.

 

Le projet de création de l’Institut de hautes études maritimes et fluviales est en étude. Le directeur de la coopération, sécurité et défense du ministère des Affaires étrangères de France, le général de corps d’armée Régis Colcombet, et le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, se sont entretenus, le 18 février à Brazzaville, sur un certain nombre d’aspects liés au projet de création de l’Institut de hautes études maritimes et fluviales.

« Nous ne pouvons pas parler de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales si les capacités ne sont pas renforcées », a fait savoir Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, lors de l’échange avec Régis Colcombet sur la coopération bilatérale entre les deux parties. Le Congo, a-t-il poursuivi, est membre de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre dont le siège est à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mais dans la région Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale-Communauté économique des États de l’Afrique centrale, il n’existe pas d’école de hautes études maritimes et fluviales. Ce qui a poussé les hautes autorités à initier ce projet qui, à terme, sera régional.

Cet institut formera des cadres en fonction dans les administrations aussi bien militaires que civiles. Il associera les ministères de la Défense nationale et celui en charge de l’Enseignement supérieur pour répondre aux exigences du système licence-master-doctorat. Ce projet, adopté en Conseil des ministres, est au Parlement pour examen, a précisé le secrétaire permanent de l’action et de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. En outre, il a souhaité un accompagnement dudit projet, à l’instar de l’Institut supérieur maritime international (ISMI) basé à Abidjan.

Par ailleurs, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a suggéré que cet institut soit plus large et s’étende aux questions environnementales. Il a fait part au général Colcombet de son récent entretien avec l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau. Sur la francophonie maritime, le secrétaire permanent a émis le souhait de créer un réseau des sepcims, une opportunité pour ces secrétaires permanents de s’appuyer à l’image des réseaux des chefs d’état-major qui existent.

Congo-Arabie saoudite : échange entre Isidore Mvouba et Mohamed Al Juhania

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, s’est entretenu le 16 février à Brazzaville avec Mohamed Al Juhania, consul du Congo à Djeddah, en Arabie saoudite.

 

Les deux personnalités ont échangé sur le développement du secteur privé dans les deux pays.

« Aujourd’hui, avec le président de l’Assemblée nationale, nous avons échangé sur tout ce qui est secteur privé entre nos deux pays ; Il y a certes des accords qui existent déjà et, avec l’ouverture dans les prochains jours de l’ambassade d’Arabie saoudite au Congo, il y aura de nombreux échanges dans beaucoup de domaines », a déclaré le diplomate saoudien, se réjouissant d’avoir été reçu par le président de l’Assemblée nationale.

Nommé consul honoraire du Congo en Arabie saoudite depuis 2004, Mohamed Al Juhania a visité le Congo pour la première fois en 2006 et s’est dit satisfait des changements intervenus aujourd’hui en 2023.

Congo et l’Arabie saoudite veulent signer de nouveaux accords

Des hommes d’affaires saoudiens sont attendus à Brazzaville dans les projets jours pour prospecter les opportunités d’investissement dans le secteur fluvial.

 

Le sujet a été évoquée le 14 février 2023, à Brazzaville entre le ministre de l’Economie fluviale, Guy Georges Mbaka, et le consul du Congo à Djeddah, en Arabie saoudite, Mohammed El Jouhani.

« On a échangé sur les projets d’investissement entre nos deux pays. Le Congo dispose d’un fleuve riche. Nous sommes donc en train d’organiser une visite des hommes d’affaires saoudiens au Congo. On a aussi proposé au ministre d’arranger une visite des hommes d’affaires congolais en Arabie saoudite pour se faire une idée du paysage économique », a indiqué le consul au micro d’adiac-congo.com

Outre le volet économique, l’ouverture des ambassades entre le Congo et l’Arabie saoudite ainsi que d’une représentation diplomatique du Congo dans son pays est en perspective.

Rappelons que c’est depuis février 1999 que les deux pays ont établi des relations diplomatiques.

Congo : 100 millions de dollars pour la transformation numérique

Le gouvernement congolais va mener jusqu’en 2028, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

La République du Congo veut relever le défi de l’accès à internet pour tous à prix réduit. Le pays va mener jusqu’en 2028, le projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). Ledit projet sera financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars ( 61111630000 FCFA)

Outre les 100 millions de dollars de financement apportés par la Banque mondiale, le PATN va également bénéficier de 40 millions d’euros grâce à un don de l’Union européenne et un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI), selon les gestionnaires du projet.

Le PATN a trois composantes dont deuxième est expliquée ici par Francis Seck Mangouani, coordonnateur du projet : « La composante connectivité ! Dans cette composante, nous allons connecter ce qu’on appelle les “zones blanches” ; les zones où les opérateurs économiques, par rapport à leur cahier de charges, n’ont pas l’obligation aujourd’hui de couvrir parce que ce n’est pas rentable pour eux. Donc, l’État ayant l’obligation du service universel doit donc assurer la connectivité de tous les citoyens », détaille M. Mangouani.

Congo : des proches du pasteur Ntumi demande sa réhabilitation

L’ancien chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), vit retranché dans son fief du Pool.

Des proches du pasteur Ntumi, ancien chef rebelle, ont demandé au gouvernement la réhabilitation de celui qui vit retranché au Pool, un département du sud du pays qui avait été le théâtre d’une nouvelle crise, en 2016-2017.

Au Congo, après la dernière crise de la région du Pool dans le sud du pays (2016-2017), crise née de la contestation de la réélection du président Denis Sassou-Nguesso en 2016, le pasteur Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, avait perdu son statut de Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre. Ces derniers jours, les proches de l’ancien chef rebelle demandent sa réhabilitation.

Ce sont les accords de paix conclus fin 2017, entre le gouvernement et le camp du pasteur Ntumi, qui ont mis un terme au conflit. Il était donc prévu dans les termes de l’accord que le gouvernement lui définisse un statut particulier.

Depuis lors, l’ex-chef rebelle et dirigeant du Conseil national des républicains (CNR), une formation politique qui se réclame de l’opposition, vit retranché dans son fief du Pool.

« Il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement »

Sa réhabilitation professionnelle et la réinsertion de ses éléments, les ex-combattants ninjas, préoccupent Ané Philippe Bibi, chargé de l’organisation du CNR : « Nous rappelons au gouvernement qu’il est de bon aloi, afin de consolider les acquis de la paix dans le département du Pool, que le statut particulier du révérend-pasteur Ntumi soit déterminé, concomitamment à la procédure de réinsertion socio-économique des ex-combattants. Aujourd’hui, cinq ans après la signature de l’accord, l’on peut dire avec certitude et assurance que, de ce point de vue, il n’y pas un signal fort du côté du gouvernement pour déterminer la stature parfaite du révérend-pasteur Ntumi en ce qui concerne ses fonctions. »

La détermination du statut du pasteur Ntumi devrait renforcer sa sécurité par l’affectation d’une garde, selon Ané Philippe Bibi qui appelle également l’armée à libérer deux domaines privés du révérend qu’elle occupe dans le Pool.

Pour le moment, les déclarations des proches du pasteur faites ces derniers jours n’ont pas encore suscité une réaction des autorités gouvernementales.

Congo : le Maroc disposé partager son expertise agricole

C’est ce qui ressort d’une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmed Gargip.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a reçu en audience l’ambassadeur du Maroc au Congo, Ahmed Gargip. Au cours cette rencontre entre les deux personnalités, Ahmed Gargip, a réaffirmé la disponibilité de son pays à former les Congolais dans le domaine agricole.

« Le Maroc entend former les Congolais dans ce domaine au regard de son expertise. Nous avons conquis la plupart des marchés, que cela soit en Europe, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou ailleurs. Donc, nous avons l’expertise et nous sommes disposés à former les frères congolais. Le Maroc est également précurseur dans les infrastructures hydrauliques au regard du nombre des barrages dont il dispose », a souligné le diplomate marocain.

Les deux personnalités ont ensuite convenu d’intensifier les échanges, les visites entre les Parlements des deux pays, afin de donner un nouvel élan à cette relation d’ores et déjà d’exception.

La relation qui réunit les deux pays, a noté le diplomate marocain, se traduit par la coordination fructueuse dans la plupart des forums régionaux et internationaux.

Congo : le général Norbert Dabira libéré après 5 ans de prison

L’ex-proche du président Denis Sassou Nguesso avait été condamné en 2018 pour atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat.

 

Le général Norbert Dabira est sorti de prison lundi 06 février 2023, après avoir purgé une peine de cinq ans ferme.

« La police est venue le déposer à la maison. Nous étions nombreux à son domicile où il est arrivé en costume–cravate », a indiqué à l’AFP un membre de la famille de l’officier sous couvert d’anonymat. L’ancien détenu n’a pas souhaité faire de déclaration à la presse.

Il a été tour à tour inspecteur général de l’armée et haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants. Le général Dabira était tombé en disgrâce en 2018.

Selon la justice, il avait planifié d’attenter à l’intégrité physique de Sassou Nguesso, 80 ans (actuellement) dont 39 cumulés à la tête du pays. « Le modus operandi était d’abattre l’avion du chef de l’Etat au décollage ou à l’atterrissage », expliquait la cour lors du procès.

Deux ans avant l’interpellation de M Dabira, le président Sassou Nguesso s’était fait élire au cours d’une élection dont les résultats ont été fortement contestés par l’opposition. Le pays avait connu des violences sanglantes à l’époque.

Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

Congo : Arlette Soudan-Nonault reçu par François Barateau

La ministre Congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a reçu, le 31 janvier 2023 des mains de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

 

Arlette Soudan-Nonault a pris part au sommet sur la préservation des forêts tropicales, « One forest summit », prévu du 1er au 2 mars 2023 à Libreville, la capitale du Gabon.

S’exprimant sur cette invitation, Francois Barateau a laissé entendre : « je suis venu lui remettre officiellement l’invitation à participer au prochain sommet sur les forêts qui sera organisé à Libreville par la France et le Gabon, un sommet au cours duquel le Congo aura toute sa place et fera entendre sa voix. Ensuite, madame la ministre m’a parlé des différents projets sur l’environnement, notamment le sommet sur les trois plus grands bassins forestiers du monde ».

La ministre de l’Environnement, par ailleurs coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a confirmé sa participation. Arlette Soudan-Nonault a profité de l’occasion pour informer et inviter, à son tour, la France au sommet des trois plus grands bassins mondiaux et à celui sur la décennie mondiale de l’afforestation, prévus en juin 2023 à Brazzaville.

Ces sommets seront notamment l’occasion d’avancer de manière ambitieuse sur la préservation des forêts tropicales, qui sont au cœur des enjeux climat et biodiversité. Il sera question de remobiliser l’attention politique autour de la sauvegarde de ces forêts, menacées par la déforestation et la surexploitation, et relancer la coopération Nord-Sud. Ces rencontres réuniront les chefs d’État et de gouvernement, les scientifiques, les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, les institutions financières et les chefs d’entreprise.

Rappelons que lors de la COP27 en Égypte en novembre 2022, les présidents Emmanuel Macron et Ali Bongo ont annoncé qu’un sommet sur la préservation des forêts tropicales se tiendrait à Libreville, au Gabon.

L’accent doit être mis sur les forêts du Bassin du Congo avec comme ambition d’arriver à de nouveaux engagements et des avancées concrètes pour conjuguer préservation et exploitation des forêts et s’assurer que les bénéfices aillent à la population locale ; améliorer les connaissances et la coopération scientifique et accroître l’accès aux financements internationaux et trouver de nouvelles idées pour financer la préservation des forêts.

Et sur cette question sensible des financements, les pays du Nord, qui sont ceux qui polluent le plus, vont devoir faire preuve de créativité pour regagner la confiance des pays du Sud qui disposent encore de vastes étendues naturelles qui captent de grandes quantités de CO2 atmosphérique.

Congo : hausse de 5% des prix du carburant

En République du Congo, le gouvernement congolais a mis fin aux subventions du carburant longtemps appliquées dans le pays.

 

Le litre de supercarburant passe désormais de 595 francs CFA à 625 FCFA et celui du gazole de 475 FCFA à 500 FCFA. En accord avec le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement congolais a mis fin aux subventions du carburant longtemps appliquées dans le pays.

Face à la hausse de 5% des prix du carburant prévue pour mardi 31 janvier en République du Congo, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a annoncé lundi dernier quelques mesures d’accompagnement.

Le gouvernement a ainsi décidé la prise en charge « totale et immédiate » par l’Etat de la taxe de roulage pour tous les automobilistes et celle à hauteur de 50% de la patente pour tous les chauffeurs (taxis et autres) concernés, ainsi que la réduction de l’autorisation de transport public.

Congo : 55 milliards de F pour accélérer la transformation numérique

Les autorités gouvernementales congolaises ont lancé mardi 24 janvier à Brazzaville, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

Financé à hauteur de 55 milliards de FCFA (100 millions de dollars) par la Banque mondiale, le PATN est prévu pour cinq ans. Son directeur des infrastructures pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Franz Dress-Gross, a fait s’est rendu dans la capitale congolaise pour le démarrage dudit projet.

Les missions assignées au PATN sont précisées par Seck Mangouani Francis, son coordonnateur : « Son premier objectif est d’accroitre l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et le second est d’améliorer les capacités du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique », a-t-il indiqué. C’est une information publiée dans une publication d’RFI publié le 25 janvier 2023.

Le projet PATN bénéficiera également des financements de plus de 26 milliards de FCFA sous forme de don et de prêt de l’Union européenne (UE) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le Congo veut adhérer à l’ADR-ONU

La République du Congo poursuit les réformes de son secteur de transport terrestre, dans la perspective d’une adhésion à l’Accord des Nations unies relatif au transport international de marchandises dangereuses par la route (ADR-ONU).

 

Un cap a été franchi le 24 janvier à Brazzaville, avec le début des travaux d’élaboration de la nouvelle règlementation du Transport des matières dangereuses (TDM) arrimée aux exigences onusiennes.

La rencontre inaugurale consacrée aux travaux d’élaboration du projet de la réglementation TDM a été présidée par le directeur général des Transports terrestres, Sadate Girest Bokenga Manzekele. Celle-ci a réuni les principales parties prenantes, notamment les représentants des ministères des Mines, de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, de l’Enseignement technique, de la Formation qualifiante, de la Défense nationale, ainsi que les entités comme le Conseil congolais des chargeurs, la sécurité civile ainsi que des sociétés pétrolières et gazières.

Le projet de la règlementation TDM et la réforme de toute la chaîne logistique, à en croire Sadate Girest Bokenga Manzekele, vise à prévenir les risques liés aux transports des matières dangereuses sur le territoire national. L’exigence de la mise en place de la nouvelle règle permettra, en effet, aux entreprises TDM à s’ordonner par rapport aux normes ONU afin de prévenir les catastrophes (écologique, environnementale et humaine).

« Il y a nécessité de concrétiser ce projet pour faire du Congo le septième pays pétrolier dans le monde et le premier en Afrique centrale à adhérer à ADR-ONU. Ceci pour répondre au besoin de sécurité des entreprises et des utilisateurs sur le territoire, et permettre que le Congo soit doté des outils de formation et de compétence. Nous prendrons toutes les dispositions pour mettre la tutelle au courant des évolutions de ce projet », a insisté le directeur général des Transports terrestres.

L’un des avantages de cette initiative est que l’adoption de la règlementation TDM va pousser les entreprises locales et les multinationales exerçant dans le pays à se soumettre aux exigences internationales, afin d’éviter les sanctions internationales.

Congo : 22 mille agents civils de l’Etat doivent se faire enrôler

La fin de l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat annoncée pour le 27 janvier vient d’être prorogée jusqu’en février 2023.

 

Le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité, Christian Aboké Ndza, a visité quelques sites d’enrôlement le 24 janvier à Brazzaville. Il a constaté que sur les trente-deux mille agents civils de l’Etat attendus, dix mille seulement se sont faits enrôler en six semaines.

Dans un extrait d’un article publié par adiac-congo.com, Christian Aboké Ndza a déclaré qu’« En intégrant les aléas de terrain dans la planification, nous avons sorti un nouveau calendrier qui fait que la date du 27 janvier va être légèrement repoussée. Nous atteindrons le mois de février pour conduire cette opération jusqu’à son terme ». Il a précisé que près de 60% des effectifs des agents civils de l’Etat sont basés à Brazzaville.

La fin initialement prévue pour le 27 janvier, l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, élargie aux enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), se poursuit jusqu’en février.

Notons qu’en faisant l’évaluation à mi-parcours de l’opération, le directeur de cabinet avait indiqué que sur les trente-sept ministères que compte le gouvernement, il reste six où les agents devraient se faire enrôler. Et ces ministères seraient ceux  à grand effectif.

Congo : la Chine veut étendre sa coopération dans le domaine du transport fluvial

Le sujet était au centre d’un échange entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre de l’économie fluviale et des voies navigables, Guy Georges Mbacka.

 

La Chine et le Congo veulent étendre leur coopération dans le domaine des transports fluviaux. L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka ont eu un échange à ce sujet le 20 janvier dernier à Brazzaville.

« Nous avons discuté de la possibilité d’ouvrir un champ de coopération entre la Chine et le Congo dans l’usage du développement du fleuve Congo. Il s’agit, par exemple, du transport fluvial, du tourisme au bord du fleuve et du développement social comme la santé de la population des départements ou localités situées au bord du fleuve », a expliqué au micro d’adiac-congo.com le diplomate chinois.

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine a souligné la nécessité, pour les deux parties, de murir la réflexion sur la possibilité de mener ensemble des études, au regard de la multiplicité des projets y relatifs.

Congo-Pnud : ensemble pour protéger les mangroves

Le sujet était au centre un entretien entre le ministre de l’environnement et du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

 

Le Pnud va aider la République du Congo à protéger les mangroves. C’est ce qui justifie la rencontre en le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Maleye Diop, et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, le 20 janvier à Brazzaville.

Notons que la protection des mangroves au littoral de Pointe-Noire était l’un des trois sujets inscrits à l’ordre du jour de la réunion des deux personnalités. Au regard de l’importance de la préservation de l’environnement, l’agence onusienne s’est engagée à appuyer le Congo dans la protection des mangroves.

La mangrove est un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques, principalement ligneux, qui ne se développe que dans la zone de balancement des marées, sur des côtes basses des régions tropicales.  Riches en termes de biodiversité, mais menacées de par le monde, les mangroves sont un type d’écosystème très important pour la conservation de diverses espèces marines.

Arlette Soudan-Nonault et Maleye Diop ont évoqué, ensuite, la conception d’un autre projet sur la protection des tortues marines le long des côtes de l’océan Atlantique. Classée elle aussi parmi des espèces en danger, la tortue marine mérite une attention particulière avec pour objectif de susciter sa valorisation économique.

 

Congo : vers la création d’un institut des hautes études maritimes et fluviales

Le projet de loi portant création de cet établissement à été adopté en Conseil des ministres le 19 janvier 2023, à Brazzaville.

 

La République du Congo va se doter d’un institut des hautes études maritimes et fluviales (IHEMF). Le projet de loi création de cet institut a été adopté, le 19 janvier à Brazzaville, en Conseil des ministres.

L’IHEMF sera un établissement public de formation doté d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Celui-ci permettra de former les ressources humaines aux fins de contrôler, sécuriser et protéger les intérêts stratégiques de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.

Selon le gouvernement, l’IHEMF va assurer une formation pédagogique de très haut niveau aux personnels civils et de la force publique en matière de lutte contre les phénomènes d’insécurité maritime et fluviale, de risques sécuritaires et des problématiques environnementaux.

Congo : l’exploitation artisanale des polymétaux suspendue

Le gouvernement de la République du Congo a décidé de suspendre l’exploitation artisanale des polymétaux.

 

L’exploitation artisanale des polymétaux prend fin en République du Congo. Le gouvernement l’a décidé et l’information a été publiée par le site en ligne china.org.cn.

La mesure vise à sécuriser les investissements de la Société de recherche et d’exploitation minière (SOREMI) du Congo. Il faut dire le périmètre minier de la SOREMI dans le sud du pays est envahi par des ressortissants étrangers qui exploitent illégalement sur les sites de ladite entreprise.

 

Rappelons que la SOREMI exploite des polymétaux, tels que le zinc, le cuivre et le plomb et elle opère dans le district de Mfouati, dans le département de la Bouenza (sud).

Le Congo et l’OMS veulent mettre fin à l’exploitation sexuelle

Le sujet était au centre d’un atelier sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels.

 

Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a initié du 16 au 19 janvier, un atelier dans la ville de Brazzaville. Ledit atelier porte sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs institutionnels et non institutionnels sur la problématique évoquée.

Les abus et exploitation sexuels comprennent, entre autres, la traite des êtres humains et la prostitution ainsi que toute atteinte physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal ainsi que la menace d’une telle atteinte. En effet, dans la majorité des cas, les abus sont commis par des proches sans brutalité. De plus, les violences perpétrées contre les enfants et les femmes consistent aussi en attouchements, simulations d’actes sexuels et pénétrations.

Malgré l’existence de l’arsenal juridique et moral, le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki déplore la persistance du fléau d’abus sexuel sur le territoire congolais occasionné, d’après lui, par les hommes en uniformes, les employeurs, les collègues de travail, les employeurs privés, les dispensateurs de soins de services de santé, les formateurs et proches parents.

Pour endiguer le fléau d’abus et d’exploitation sexuels, le ministre de la Santé a encouragé les auditeurs et bailleurs à travailler en réseau.

Coupe d’Afrique des clubs champions de handball : la 44e édition se tiendra au Congo

L’information a été donnée ce mardi 17 janvier, à l’issue des échanges entre le président du club multidisciplinaire de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), Serge Oboa, et le 2e vice-président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Pedro Godinho. 

 

La République du Congo va abriter la 44e édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions de handball seniors hommes et dames en octobre prochain. L’annonce a été faite ce mercredi 17 janvier à Brazzaville, à l’issue des échanges entre le président du club multidisciplinaire de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), Serge Oboa, et le 2e vice-président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Pedro Godinho.

Selon lui, le Congo est à l’honneur puisqu’il abrite des grandes compétitions continentales à l’instar de Trophy continental et la Coupe des clubs. Il a rappelé que la coupe des clubs est plus exigeante que les autres compétitions de la Cahb à cause du nombre de participants.

Pedro Godinho a assuré que les installations sportives sont déjà prêtes à accueillir la compétition. Le rendez-vous est pris pour le dernier trimestre de l’année en cours.

Congo : les Nations Unies appellent à un cessez des violences à l’est de la RDC

C’était au cours de la 54ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale qui s’est clôturée, le 16 janvier, à Brazzaville.

 

Les représentants des différents États sont réunis à Brazzaville dans le cadre de la 54ème réunion ministérielle de son Comité consultatif permanent. Ils ont condamné les exactions perpétrées par les groupes rebelles à l’est de la RDC.

Dans leur déclaration adoptée et lue en présence de la presse par Vincente Muanda, ambassadeur d’Angola en République du Congo, les membres dudit Comité consultatif permanent ont notamment appelé à la cessation immédiate de toute forme de violences, de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de cette réunion ministérielle de 24 heures, Jean-Claude Gakosso a promis qu’au cours de son mandat à la tête du Comité consultatif permanent des Nations unies, le Congo œuvrera pour la prospérité et la stabilité de la sous-région.

Congo : des initiatives pour développer la filière avicole

À Brazzaville, de jeunes aviculteurs se sont lancés dans l’élevage de races améliorées, question d’offrir des aliments bon marché aux consommateurs. 

 

C’est après avoir suivi une formation organisée par les animateurs d’un projet sur l’employabilité et financé par la Banque mondiale, que le jeune aviculteur Delaunay Nsiloulou Nzingoula, 31 ans, a monté sa ferme. Il est à la tête de la Coopérative avicole de développement des compétences entrepreneuriales (CADCE) qui excelle dans la production des races hybrides.

« Notre élevage est basé sur des races et la demande de la population. Il y a des races Brama, il y a de l’Hanover, des Susex, des coucous du Mali, autrement dit le blé de Londres et d’autres races que nous avons créées », explique le jeune aviculteur.

Au nombre des races créées par la Coopérative figure le croisement entre le poulet et la pintade. « Le but, c’est d’avoir des poulets qui auront une rusticité élevée, c’est-à-dire des poulets qui ne vont pas tomber malades facilement ou bêtement », poursuit Nsiloulou Nzingoula.

Les couveuses de la ferme sont fabriquées sur place avec du matériel de récupération. « Ici, nous avons une machine que nous avons montée nous-mêmes, une poussinière moderne en bois qui régule la température elle-même selon l’âge des poussins et selon la prophylaxie. C’est une machine qui a une contenance de 150 poussins ».

« Inonder » le marché de la volaille

Des canards et des pigeons améliorés sont également élevés en grande quantité par la Coopérative qui s’est fixée comme objectif d’offrir des produits bio à toutes les bourses.

Toutes ces races consomment moins d’aliments, fait remarquer Mermans Babounga, de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, qui apprécie le travail des aviculteurs. « Nous sommes émerveillés par ce que nous avons vu. Nous constatons que ces jeunes, une fois formés, peuvent faire de grandes choses, plus que certains ingénieurs sortis de grandes écoles », note-t-il.

La coopérative forme déjà bien d’autres jeunes qui s’intéressent au métier. C’est le cas de Shalom Nganga Missamou, 26 ans. « Je suis venue pour apprendre l’élevage parce que c’est une activité qui m’intéresse depuis le bas âge. J’ai vraiment envie d’apprendre d’abord, puis on verra le bénéfice après », témoigne-t-elle.

La Coopérative a démarré ses activités fin 2020, en pleine crise sanitaire du Covid, et elle a su résister.

CHAN 2023 : la compétition débute dès ce 14 janvier

Le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), aura lieu du 14 janvier au 4 février 2023 en Algérie.

 

Dix-huit pays africains vont s’affronter lors de cette compétition qui a pour but de promouvoir les joueurs africains qui font la gloire du football dans le continent. En effet, les matchs se joueront dans quatre villes algériennes à savoir : Alger la capitale, Oran, Constantine et Annaba.

Les 18 sélections qualifiées seront réparties en 5 groupes. La zone CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) totalise 4 équipes qualifiées. Il s’agit du Cameroun et du Congo Brazzaville tous deux dans le groupe A. De l’Angola dans le groupe D et de la RDC dans le groupe B.

Pour rappel, l’Algérie est le 7e pays à recevoir cette compétition du Chan. La compétition précédente du Chan 2020 a été reçue par le Cameroun où le trophée avait été remporté par le  Maroc.

Congo : vers l’organisation d’un sommet sur la décennie mondiale de l’afforestation

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a annoncé au cours d’une rencontre avec  l’ambassadeur de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, la préparation d’un sommet sur le lancement de la décennie mondiale de l’afforestation.

 

Dès le mois de juin 2023, un sommet sur la décennie mondiale de l’afforestation sera lancé. En effet, ce sommet va servir de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale en vue de la protection de l’environnement et de la biodiversité.

La décision a été prise lors d’une rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, puis celui du Brésil, Renato Soares Menezes,  la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Selon Giacomo Durazzo cette initiative est salvatrice. « La ministre nous a expliqué et donné les détails sur la préparation de ce sommet et elle a souhaité que l’Union européenne participe et intervienne vu le rôle important qu’elle joue dans le changement climatique et la conservation des massifs forestiers », a-t-il indiqué à travers le site Adiac Congo.

A noter que le sommet aura lieu en juin à Brazzaville. Et va réunir les trois grands bassins forestiers de la planète, le Bassin du Congo, l’Amazonie et celui du Bornéo Mékong.

Congo-lutte contre la corruption : signature d’un mémorandum d’entente entre la Halc et l’AFA

Le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, et le directeur de l’Agence française anticorruption (AFA) Charles Duchaine, ont signé samedi 7 janvier dernier un mémorandum d’entente visant à renforcer leur collaboration sur la lutte contre la corruption.

 

C’est dans le but de coordonner certains programmes afin de créer,  des synergies optimales permettant aux deux parties d’intensifier et de rendre plus efficace la lutte contre la corruption, que cette signature a été faite. En effet, par cette signature, les deux parties souhaitent renforcer la bonne gouvernance, la transparence, l’obligation de rendre compte et la démocratie participative.

Conscient des risques et conséquences de la corruption, les deux agences envisagent travailler pour la mise en place d’une collaboration multiforme, concourant à la lutte contre la corruption, à l’échange d’expériences entre les parties et à l’assistance mutuelle dans les questions techniques.

Rappelons que,  le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso avait invité le gouvernement lors du 64ème anniversaire de la proclamation de la république le 28 novembre 2022,  à lutter contre la corruption en vue de rassurer les investisseurs étrangers.

Congo : la première édition de la coupe Edith Bongo débute ce 22 janvier

L’association Galactic excellence organise du 22 janvier au 14 mars 2022, la première édition de la coupe du challenge de football Edith Lucie Bongo.

 

Organisée au Congo, la compétition de cette première édition de la coupe Edith Bongo concerne, les  clubs de football masculin de deuxième division. Elle aura lieu aux stades Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, Municipal de Pointe-Noire et Paul-Sayal-Moukila de Dolisie.  Les équipes féminines des diverses localités sont également concernées. Selon le président de Galactic Excellence, Ngatsé Obambi, sur le site du journal  Adiac Congo, cette première édition met en valeur les clubs masculins de deuxième division ainsi que le football féminin.

Il justifie l’organisation de ce challenge Édith par le fait que le football féminin et les équipes des divisions inférieures méritent un accompagnement conséquent. « Nous devrons multiplier les stratégies afin de permettre à nos jeunes talentueux de s’exprimer. Nous ne devrons pas seulement attendre les pouvoirs publics. Édith Lucie Bongo Ondimba était un exemple pour la promotion et la valorisation de la jeunesse congolaise, voilà pourquoi nous avons choisi le football pour vulgariser les idéaux du vivre-ensemble qu’elle prônait. Donnons la chance à ces compatriotes qui ont choisi le football comme métier », a signifié Ngatsé Obambi.

L’association Galactic Excellence crée en 2006, preste dans le domaine sportif en général et celui du développement en particulier. Le mois d’avril, la sélection du centre de formation de Galactic Excellence représentera le Congo et l’Afrique centrale en Espagne. Elle participera à un tournoi international qui regroupera des centres de formations issus de plusieurs pays du monde à Barcelone.

Le Congo va recevoir le comité consultatif permanent des Nations unies sur la sécurité

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a annoncé le 5 janvier à Brazzaville, la tenue du 12 au 16 janvier prochain d’une importante réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

 

C’est au cours de la cérémonie d’échange de vœux de Nouvel An avec le corps diplomatique, que cette annonce a été faite. Le chef de l’Etat pense que  cette conférence de réconciliation n’atteindra ses objectifs que,  si son essence inclusive et sa portée constructive et consensuelle sont préservées et observées sans conditions. « Elle pourra permettre à nos sœurs et frères libyens de renouer avec les vertus du dialogue et rendre possible le dépassement de chacun et  de tous pour reconstruire leur pays. J’ose croire que ce pays frère retrouvera définitivement, en 2023, le chemin de la paix qui passe par la tenue des élections générales, libres et transparentes et la mise en place d’un gouvernement unique », espère le président du Comité de haut niveau de l’UA dédié à cette crise.

Préoccupé par la problématique du changement climatique, le président de la Commission du Bassin du Congo a réitéré son appel visant à instituer la décennie mondiale de l’afforestation. « Je vous invite à porter le plaidoyer, auprès des dirigeants de vos pays respectifs, pour leur adhésion et une mobilisation effective autour de cette initiative, principalement dédiée à notre survie collective, au regard des désastres quotidiennement enregistrés ici et ailleurs du fait des dérèglements climatiques », a réitéré Denis Sassou N’Guesso.

A noter que, le Congo Siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA).  Le pays suit l’évolution de tous les foyers de tension à travers le monde et précisément en Afrique. « En ce qui concerne l’Afrique centrale, la situation en République démocratique du Congo est marquée par les exactions perpétuellement commises par les groupes rebelles sur les populations civiles. Tout en condamnant fermement ces barbaries, nous renouvelons notre soutien inconditionnel aux initiatives de paix engagées en vue de ramener le calme et la quiétude à l’Est de ce pays frère », a déclaré le président de la République, devant les ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi que les représentants des organisations internationales au Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso est d’ailleurs président du Comité de haut niveau de l’UA sur la résolution de la crise en Libye.