La Banque Mondiale offre un financement de 50 millions de dollars au Congo

L’accord de ce financement a été signé à Brazzaville ce lundi 19 décembre 2022, entre la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et la représentante de la Banque mondiale (BM), Korotoumou Ouattara.

 

50 millions de dollars soit 33 milliards de Fcfa, c’est le montant que va bénéficier le Congo pour poursuivre ses réformes. Notamment les réformes sur la modernisation de la procédure de collecte des recettes et le renforcement de la gestion des dépenses, y compris de soutien au secteur privé national. En effet, il s’agit de la première tranche d’appui budgétaire qui va booster la croissance économique et contribuer à la réduction de la pauvreté comme l’a précisé Korotoumou Ouattara, représentante de la BM en République du Congo. « La conclusion d’un tel programme entre mon institution et le Congo est simplement historique. Car, la dernière fois qu’un appui budgétaire a été conclu avec ce pays date de 2005, soit il y a de cela près de deux décennies. Le succès de ce programme au cours des trois prochaines années et l’atteinte des résultats demandent un engagement politique fort et constant des gouvernants congolais pour maintenir le cap des reformes et surtout leur mise en œuvre effective », évoque-t-elle.

La signature de cet accord, est la première d’une série de trois opérations attenues pour la période 2022-2024. Le Congo émarge pour ce financement au guichet de l’Association internationale de développement, qui est une des filiales de la BM. Pour la ministre Olga Ghislaine, « Cet appui permettra de corriger les déséquilibres macroéconomiques, de poursuivre l’assainissement des finances publiques et la restructuration globale de la dette, de renforcer la gouvernance et enfin de s’attaquer à la problématique de la diversification de notre économie », a indiqué Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, à travers le site Adiac Congo.

A noter que, le Congo vient d’introduire l’application AMS/X dans la gestion du Compte unique du Trésor (CUT), en ce qui concerne la poursuite des réformes des finances publiques. Les travaux d’implémentation du nouveau dispositif ont été lancés depuis le 14 décembre à Brazzaville, avec l’appui de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et des experts sous-régionaux. Cette réforme est initiée au niveau communautaire par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Congo : nouvelle application AMS/X de gestion de compte unique

Les travaux d’implémentation de la nouvelle application AMS/X de gestion de compte unique du Trésor ont été lancés, le 14 décembre à Brazzaville.

 

Le Trésor public migre vers un nouveau système AMS/X de gestion de compte unique. Le passage du Trésor public a été décidé au niveau communautaire par les chefs d’Etats de la zone Cémac. La réforme vise à standardiser et moderniser les normes de gestion des finances publiques.

Le dispositif en cours de déploiement et il contribuera également à l’amélioration des dépenses publiques. « Ces travaux sont une traduction en acte de la volonté des chefs d’État de la zone Cémac (…) La réforme est voulue et encouragée par le Fonds monétaire international qui va aider notre direction générale du Trésor, non seulement à assurer une meilleure gestion de la trésorerie, mais aussi à court et moyen terme à jouer pleinement le rôle de banque de l’Etat », a indiqué André Lema, deuxième fondé du pouvoir du Trésor public congolais.

Les phases d’installation de l’application AMS/X et des tests fonctionnels sont confiées aux opérateurs de saisie et aux contrôleurs publics sous le contrôle des experts de la Cémac. Avant l’étape de Brazzaville, le même dispositif a déjà été déployé en novembre dernier au Cameroun et récemment, du 5 au 9 décembre, au Gabon.

Soulignons que la supervision de l’AMS/X sera assurée par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) qui devra proposer un mécanisme de consommation des cours de change pour l’intégrer dans l’application. La BEAC est chargée de transmettre aux instances les éléments techniques de l’interface entre AMS/X et la nouvelle solution IMTF (Module contre la fraude et anti blanchiment des capitaux). Elle est aussi en charge d’établir une liste complète des comptes individuels du Trésor et de clôturer les comptes ouverts dans les banques commerciales pour le lancement de l’application dans certains pays, afin de créditer les comptes individuels du Trésor.

Congo : une plateforme pour l’accès des jeunes défavorisés aux métiers

L’Association pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes (Afipj), entend initier des dizaines de jeunes vulnérables de la capitale aux métiers à fort impact socio-économique.

 

L’Afipj a lancé ses activités, le 12 décembre à Brazzaville, après l’acquisition du récépissé. La nouvelle structure entend initier des dizaines de jeunes vulnérables de la capitale aux métiers à fort impact socio-économique.

Selon le président de l’Afipj, Barnabé Boukongou, la plateforme cible essentiellement des jeunes des milieux défavorisés. Ceux qui sont identifiés vont bénéficier des formations en coiffure, en agroalimentaire, en vannerie, au pressing, en restauration, en pâtisserie, en couture, en vente, en informatique, en écologie, à la conduite, à l’e-commerce…

L’engagement social de l’Afipj est une réponse face à l’accroissement de précarité et du manque d’emploi des jeunes dans le pays. « L’Afipj est une association qui se propose d’aider les jeunes à suivre une formation dans des domaines que nous avons ciblés. À la fin de la formation, l’association va les aider à s’insérer, soit en se mettant à leur propre compte, soit en évoluant en groupement. Les jeunes demandeurs ou donateurs peuvent donc nous contacter au 069734141, pour rencontrer le bureau de l’association au n°43 bis de la rue Bibimbou, quartier Indzouli, arrondissement 7, Mfilou », a assuré Barnabé Boukongou.

La dégradation de la situation sociale, notamment dans les quartiers défavorisés, a conduit de nombreuses organisations non gouvernementales à proposer des réponses pour soulager les jeunes des milieux défavorisés. Celles-ci peinent souvent à atteindre les véritables cibles, la difficulté se trouvant dans l’efficacité des actions et des objectifs à atteindre, a estimé le président de l’Afipj.

L’organisation des ateliers et la mobilisation du matériel nécessitent d’énormes moyens que la plateforme va devoir solliciter auprès des partenaires au développement, des pouvoirs publics, des organismes internationaux…

Congo : un séminaire de sensibilisation sur la promotion des droits de l’homme

C’était à l’occasion de la commémoration du 74e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme.

 

La ville de Brazzaville a abrité le 74e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pour l’occasion, le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales a organisé, le 10 décembre 2022, un séminaire de sensibilisation au rôle que les organisations de la société civile doivent jouer pour la promotion et la défense de ces droits.

« La société civile et les organisations non gouvernementales ont intérêt à travailler de sorte à réduire le creuset toujours saisissant qui sépare encore les nobles principes contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et la réalité sociale », a déclaré Germain Céphas Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales.

C’était l’occasion pour Germain Céphas Ewangui d’appelé les acteurs et militants des associations de promotion et de défense des droits de l’homme à plus d’efforts, d’ardeur et de combativité dans cette lutte qui se veut perpétuelle. Selon lui, il faut promouvoir le dialogue entre le gouvernement et la société civile comme mécanisme permettant à celle-ci de faire entendre sa voix, ses préoccupations dans le but de contribuer à l’amélioration des comportements, attitudes et pratiques qui doivent être en harmonie avec les prescrits des droits de l’homme.

Congo : début de l’enrôlement des agents civils de l’Etat

La première phase de l’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat a été lancé lundi 12 décembre par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

 

Tous les agents civils de l’Etat et les enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), vont se faire enregistrer. L’opération d’enrôlement s’étendra sur toute l’étendue du territoire national, dans les missions diplomatiques et consulaires du Congo à l’étranger.

L’objectif de l’opération est de permettra, entre autres, la maîtrise des effectifs des agents civils de l’Etat pour assurer la rationalisation des profils ainsi qu’une meilleure répartition technique et géographique des personnels. Il s’agira également de maîtriser la masse salariale, les statistiques tant quantitatives que qualitatives des agents civils afin de donner à l’Etat des outils nécessaires à la gestion des personnels et d’améliorer l’efficacité de son action.

La première phase de cette opération a été lancée à Brazzaville et se déroulera du 12 décembre au 27 janvier 2023. Elle va mobiliser 250 acteurs de terrain, répartis en quinze équipes. Les sites retenus sont les sièges des ministères, des institutions constitutionnelles et des établissements publics ; la préfecture et la mairie de Brazzaville ; le siège du district de l’Ile Mbamou.

Pour ce qui est de la deuxième phase, les dates seront communiquées au moment opportun, concernera le reste du pays pour une durée de trente jours. La dernière phase se déroulera dans les missions diplomatiques et consulaires pendant deux semaines.

Ladite opération a été lancée par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Notons que L’opération se déroule avec le soutien technique et financier du groupe de la Banque mondiale, au travers du Projet de réformes intégrées du secteur public et du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif.

Congo : la Croix-Rouge tient sa session ordinaire annuelle

Il s’est agi de faire le bilan des actions et activités qu’elle a menée depuis le début de cette année afin de tirer des enseignements.

 

La Croix-Rouge congolaise a tenu son Conseil national de gouvernance le week-end. Il était question pour la structure d’autoévaluer sa gouvernance interne et réactualiser ses documents fondamentaux.

Les délégués venus de tous les départements du Congo ont participé à cette session ordinaire annuelle qui s’est tenue sous le thème « Leadership, engagement et redevabilité ». En présence de la délégation de la Croix-Rouge française, ils ont fait le point de la gouvernance de la Croix-Rouge congolaise au titre de l’année 2022.

Il était agi également question de faire le bilan des actions et activités menées depuis le début de cette année afin de tirer des enseignements nécessaires pour améliorer les performances futures.

La Croix-Rouge congolaise a pour objectif de remplir loyalement ses missions régaliennes pour le bien des Congolais.

Au cours de cette session, le budget de leur organisation au titre de l’année prochaine a été adopté mais le montant n’a pas été dévoilé. En dehors du budget, leurs documents fondamentaux, notamment les statuts et le règlement intérieur sur la base desquels la Croix-Rouge congolaise fonctionne ont été adoptés.

Congo : les pharmaciens menacent de grever

Ils donnent un délai de sept jours au gouvernement pour annuler l’autorisation à Abdoul Madjid Traoré d’ouvrir une officine.

 

Le Syndicat national des pharmaciens du Congo (SYNAPHAC) a décidé le 7 décembre à Brazzaville d’observer une grève sur toute l’étendue du territoire. Il donne un délai de sept jours au gouvernement pour annuler, l’autorisation accordée à Abdoul Madjid Traoré d’ouvrir une officine.

L’information a été donnée par le secrétaire général du SYNAPHAC, Romaric Mpambou Boueya au cours d’une assemblée générale.

Dans sa communication, il s’est basé sur les dispositions de la loi réglementant le secteur de la pharmacie. « L’exercice de la pharmacie en République du Congo est régi par la loi 012-92 du 29 avril 1992 portant création et organisation de l’Ordre national des pharmaciens du Congo. Celle- ci stipule qu’aucun pharmacien ne peut prétendre exercer son art s’il n’est inscrit à l’un des tableaux de l’Ordre National des pharmaciens ».

Le secrétaire général du SYNAPHAC, Romaric Mpambou Boueya, a relevé que « l’autorisation du 25 juin 2017 délivré à Madjid Traoré par l’ancienne ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo ne répondant pas aux critères édictés par la loi, est donc non conforme ».

Poursuivant ces propos, il a insisté sur l’annulation pure et simple de cette autorisation, dont les pharmaciens n’ont eu cesse de demander, au cours de plusieurs lors de leur rencontre.

C’est depuis plusieurs années que le SYNAPHAC et l’Ordre national des pharmaciens du Congo réclament la fermeture de l’officine détenu par Abdoul Madjid Traoré, arrivé au Congo en 2002.

Congo : l’opposant Destin Gavet est libre

Le leader du Mouvement républicain (MR) avait été arrêté le 2 décembre à Pointe-Noire (Sud), pour des motifs qui ne lui ont jamais été notifiés.

 

Destin Gavet, le dirigeant d’un parti d’opposition agréé récemment, le Mouvement républicain (MR), a été libéré, jeudi 8 décembre 2022. Il avait été arrêté le 2 décembre à Pointe-Noire (Sud), pour des motifs qui ne lui ont jamais été notifiés. Entre-temps, sa formation politique mène, jusqu’au 19 décembre, une campagne publique en vue d’obtenir la libération des prisonniers politiques dont le général Jean-Marie Michel Mokoko.

Aussitôt après son interpellation par les services de renseignements, Destin Gavet a été entendu sur procès-verbal. Il n’a pas été inculpé. C’est, hier, jeudi 8 décembre, qu’il a été finalement transféré à Brazzaville par un vol régulier d’une compagnie locale, après six jours de garde à vue.

« Arrestation arbitraire »

Juste après son arrivée dans la capitale, les autorités policières ont ordonné sa mise en liberté, mais les raisons de son arrestation demeurent inconnues jusqu’ici. Ce qui étonne le jeune leader politique, très critique envers le pouvoir et dont le parti n’a été reconnu officiellement qu’en mars 2022. « C’est une arrestation qui n’obéit à aucune loi juridique. Donc, on peut conclure que c’est une arrestation arbitraire. On ne peut pas un bon matin arrêter un père de famille, un dirigeant d’un parti politique parce qu’il émet des opinions divergentes », tempête-t-il.

L’homme dénonce un « recul » de la démocratie dans le pays. « C’est une honte pour notre pays sur le plan international de voir qu’à tout moment, on revient toujours sur la question de l’arrestation des opposants et des acteurs de la société civile au Congo-Brazzaville. La démocratie doit s’exercer selon les règles », relève encore M. Gavet.

Jusqu’au bout 

Destin Gavet et ses compagnons affirment qu’ils ne vont pas baisser les bras. Leur campagne lancée le 19 novembre pour obtenir la libération des prisonniers politiques ira jusqu’au bout, ont-ils promis.

Congo : le gouvernement lance une étude sur la transformation du bois

Cette étude permettra de déterminer les causes de l’insuffisante transformation des grumes en vue d’identifier les facteurs de blocage.

 

Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye a lancé mercredi 07 décembre à Brazzaville, les travaux relatifs aux études économiques dont celle sur la transformation du bois. L’étude sur la transformation du bois va permettre de déterminer les causes de l’insuffisante transformation des grumes en vue d’identifier les facteurs de blocage et de proposer les mesures pouvant la booster.

L’étude sur la transformation du bois, elle permettra de déterminer les causes de l’insuffisante transformation des grumes en vue d’identifier les facteurs de blocage et de proposer les mesures pouvant la booster.

Hormis cette étude, il y a également celle sur l’impact de la réduction des dépenses de subvention des produits pétroliers sur l’économie congolaise afin de soulager les finances publiques en agissant sur ces subventions.

Congo : un accord sur l’achèvement de la 2e revue au titre de la FEC

Le Fonds monétaire international et la République du Congo parviennent à un accord sur l’achèvement de la deuxième revue au titre de la facilitation élargie de crédit (FEC).

 

Un accord sur la deuxième revue de l’accord de facilité élargie de crédit (FEC), a été conclu entre les autorités de la République du Congo et une équipe du Fonds monétaire international (FMI). C’est le résultat de la mission d’une délégation du FMI effectuée du 20 septembre au 4 octobre à Brazzaville, suive de discussions virtuelles du 24 au 28 octobre et le 18 novembre.

Ledit accord sera soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI, sachant que «la discussion par le Conseil d’administration n’aura lieu que si le budget 2023 approuvé par le Parlement est aligné sur les objectifs du programme ». C’est du moins ce qu’a déclaré la cheffe de la mission, Pritha Mitra.

La mission du FMI souligne que « les performances dans le cadre de l’exécution du programme ont été mitigées. Trois des cinq critères de performance de fin juin, n’ont pas été respectés. En particulier, le déficit primaire hors pétrole et le financement intérieur net ont largement dépassé leurs objectifs ».

Enfin, pour la mission, les priorités dans le programme de réforme du gouvernement devraient se concentrer sur la diversification de l’économie et la création d’emplois, l’amélioration de la gestion des finances publiques y compris l’investissement public et la dette, ainsi que sur la gouvernance, la transparence et les réformes du secteur financier.

Congo : le Parlement vote une loi pour sécuriser les investissements privés

Le Sénat et l’Assemblée nationale, les deux chambres du Parlement viennent d’adopter la loi relative aux contrats de partenariat public-privé.

 

La nouvelle loi permettra, entre autres, aux partenaires privés de sécuriser et de rentabiliser leurs investissements et à l’Etat de répondre à la forte demande en infrastructures de base. Pour les initiateurs de ladite loi, c’est une solution qui va permettre à l’Etat de préserver l’intérêt général à travers un service public de qualité. Quant au partenaire privé, il lui permettra de connaître, selon ses attentes, le retour sur investissement et le profit. La loi détermine, en effet, le cadre juridique et institutionnel des contrats de partenariat public-privé.

La nouvelle loi définit, les règles de passation des contrats public-privé, les critères d’attribution des contrats public-privé, les clauses de ces contrats, et, dans le cadre de l’exécution des contrats, les droits et obligations de la personne publique, les droits et obligations du partenaire privé, les conditions et modalités de résiliation du contrat.

Le gouvernement a sollicité la participation du secteur-privé à la conception au financement et à l’exploitation de ces infrastructures.

Le cadre institutionnel des contrats de partenariat public-privé propose des organes de gouvernance, notamment le comité national de partenariat public-privé, le comité technique, la commission de passation de contrats, la commission de contrôle des partenaires. Il indique également les principes de gouvernance que devront respecter les acteurs institutionnels retenus dans le partenariat.

VIH/SIDA : environ 130 000 Congolais vivent avec la maladie

Ce chiffre a été donné par le ministre de la santé, Gilbert Mokoki, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

 

La République du Congo enregistre environ 130 000 malades de Vih/Sida. Ceci ressort des statistiques de 2021 de l’ONUSIDA. Ces chiffres ont été donnés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida qui se célébre tous les 01er décembre de chaque année.

 

Le ministre de la santé et de la population du Congo, Gilbert Mokoki a relevé que la prévalence était de 3,8% chez les personnes âgées de 15 à 49 ans. Selon lui, 28.055 personnes ont été placées sous traitement antirétroviral, dont 1.432 enfants de moins de 15 ans.

 

Autre information donnée à l’occasion de cette journée, c’est la tendance à la féminisation de la maladie qui se poursuit avec quelque 13.000 nouvelles infections notifiées, dont environ 74.00 décès.

« Les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont deux fois plus le risque d’être séropositives que leurs homologues masculins », a dit M. Mokoki.

 

Depuis 2008, le Congo a instauré un régime de gratuité de la prise en charge des malades du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme. Par ailleurs, le ministre a déploré les inégalités d’accès aux soins et au traitement du VIH pour certains malades et minorités sexuelles.

 

« Notre ambition est de réduire les inégalités de tous genres qui empêchent le Congo de gagner la lutte contre le VIH/sida d’ici à 2030. Pour cela, nous plaçons les droits humains et l’égalité des sexes, les groupes à risque au premier plan de toutes nos actions de riposte », a-t-il assuré.

Congo : nouvelles opportunités du secteur pétrolier

La cinquième édition de la Conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures au Congo (Ciehc 5) s’est ouverte, le 30 novembre à Kintélé, dans un contexte de reprise de l’économie nationale.

 

Les participants échangent sur les nouvelles opportunités qu’offre le secteur pétrolier et gazier, en lien avec le défi de la transition énergétique.

L’industrie pétrolière et gazière affiche de bonnes perspectives de croissance, malgré les incertitudes mondiales à court terme, la volatilité des prix du pétrole. La rencontre des pétroliers devrait permettre à la République du Congo d’attirer de nouveaux investisseurs autour de ses nombreuses ressources, notamment gazières. Le pays dispose, en effet, d’un bassin côtier et continental riche avec de l’hydrogène naturel.

Les nombreux atouts énumérés peuvent donc faire du Congo, selon Bruno Jean Richard Itoua, le ministre des Hydrocarbures, une destination d’affaires attrayante pour les entreprises désireuses d’investir dans les activités d’exploitation offshore. L’industrie pétrolière congolaise attire de plus en plus de sociétés de forage et de complétion, des prestataires de services… Les activités pétrolières au pays sont, effectivement, portées par de nombreux acteurs du secteur offshore et on shore, parmi lesquels on y trouve des majors pétroliers et des petites et moyennes entreprises.

« Dans son plan d’actions énergie durable, la République du Congo a décidé de consolider sa filière historique d’exploration et de production en continuant à optimiser la production de ses champs matures, grâce à une approche engagée de gestion de son patrimoine minier dont le but est de rendre ses actifs pétroliers matures, plus rentables économiquement. Nous souhaitons pour ce faire élargir les filières de compétences locales sur nos permis matures, grâce à la création de nouveaux métiers de l’exploration et de la production liés à la prestation de service pétrolier à coûts compétitifs », a indiqué Bruno Jean Richard Itoua.

Cette position politique du pays a donc été réaffirmée par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’ouverture de la grand-messe des acteurs pétroliers congolais et africains. La filière gazière congolaise, précisons-le, est en cours de structuration et de sa maturation. Les autorités nationales ont promis d’accélérer la production, dès l’année prochaine, des premiers litres de gaz naturel liquéfié, à Pointe-Noire.

Il s’agit d’un projet pétrolier et gazier majeur, a relevé Irène Nkem Etiobhio, analyste principale de l’industrie pétrolière à l’Organisation des payx exportateurs de pétrole, qui permettra de diversifier l’utilisation du gaz naturel dans différents secteurs de l’économie locale. Ce nouveau projet implique un enjeu financier nécessitant des fonds souverains capables de fournir des investissements à long terme, a ajouté un autre conférencier, Zakaria Dosso, le directeur exécutif de l’Association des producteurs de pétrole africains.

Au cours de la Ciehc 5, dont le thème porte sur « La transition énergétique au Congo : opportunités et défis », politiques et experts ont échangé leurs vues sur le développement du gaz naturel, et le cadre juridique et règlementaire du gaz en Afrique, les opportunités en deep offshore, la gestion rentable des champs matures et marginaux, la place des énergies renouvelables dans le processus de développement du continent…

Congo : Brazzaville va accueillir la décennie de l’afforestation en février 2023

La décennie de l’afforestation sera officiellement lancée à Brazzaville en février prochain.

 

L’annonce a été faite au cours de l’échange entre la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et le nouveau représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en République du Congo, Opia Mensah Kumah.

La décennie de l’afforestation a été abordée lors de la séance de travail entre les deux personnalités. Cette décennie de l’afforestation sera officiellement lancée à Brazzaville en février prochain, avec la participation des trois bassins forestiers de la planète, à savoir le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bassin du Bornéo Mékong.

Congo : compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 30 novembre

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 30 novembre 2022 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Sept (7) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

1. Un (1) projet de loi et (1) un projet de décret au titre du Ministère de la Promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’économie informelle ;

2. Deux (2) projets de décret au titre du Ministère des Hydrocarbures ;

3. Un (1) projet de décret au titre du Ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique ;

4. Deux (2) communications aux titres respectifs du Ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale et du Ministère des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire ;

I/- Ministère de la promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’économie informelle

Invitée par le Président de la République à prendre la parole Mme Inès Nefer Bertille INGANI, Ministre de la Promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’économie informelle, a soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres un projet de loi portant création du Centre MOUEBARA pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes de violences.

Rappelant que la loi n°19-2022 du 4 mai 2022 portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo, dite loi MOUEBARA, prévoit en son article 30 que l’Etat doit favoriser la création d’espaces de conseil et de centres d’assistance clinique, psychologique, sociale et juridique pour prévenir les violences et porter assistance aux victimes, la Ministre INGANI a indiqué aux Membres du Conseil des Ministres que le projet de création d’un centre d’accueil et de réhabilitation des femmes et filles victimes de violences a pour objectif de réitérer la volonté politique des pouvoirs publics de leur porter une assistance multiforme.

Également fruit de la mise en œuvre des engagements internationaux auxquels le Congo a de tout temps souscrit, le Centre MOUEBARA pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes de violences sera constitué sous forme d’établissement public administratif dont la gestion sera adaptée aux réalités de terrain. Pour son bon fonctionnement, le Centre regroupera ainsi, dans un même lieu, un ensemble de services médicaux, sociaux, administratifs et juridiques animés par des spécialistes, notamment psychologues, juristes, travailleurs sociaux et médecins.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant création du Centre MOUEBARA pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes de violences. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, la Ministre INGANI a soumis à l’examen et adoption du Conseil des Ministres un projet de décret portant approbation du plan d’action national de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les Femmes, Paix et Sécurité en République du Congo. A cet égard, il faut noter que la Résolution des Nations unies susvisée, adoptée en 2000, impose aux parties à un conflit de respecter les droits des femmes et de soutenir leur participation aux négociations de paix et à la reconstruction post-conflit.

En 2018, notre pays qui a, hélas, connu dans son histoire politique récente des soubresauts violents, a élaboré un plan d’action national (PAN) de mise en œuvre de cette Résolution. Fruit d’une démarche multisectorielle et concertée, résultat de la tenue d’un Atelier dédié, l’élaboration de ce plan d’action a impliqué des experts issus de départements ministériels concernés par la problématique, mais également les agences du système des Nations Unies, l’Union africaine, la CEEAC, l’Union européenne, la Banque Mondiale, la Banque africaine de développement et la société civile nationale.

Cette démarche de concertation et de réflexion, poursuivie dans le cadre d’une réunion des Ministres en charge de la promotion de la femme, a connu son point culminant avec l’adoption par la 20ème Conférence ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC tenue à Kintélé le 19 janvier 2022 sous la présidence de SEM. Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat et Président en exercice de la CEEAC.

C’est au terme de ce processus que le Conseil des Ministres a été invité ce jour à approuver le plan d’action national objet du projet de décret.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation du plan d’action national de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les Femmes, Paix et Sécurité en République du Congo.

II/- Ministère des hydrocarbures.

Invité à son tour par le Président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des hydrocarbures, a soumis à l’examen du Conseil des Ministres deux projets de décret, dont le premier porte attribution à la société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis BOATOU ».

Le Congo, soucieux de la mise en valeur de son domaine minier d’hydrocarbures liquides et gazeux, a organisé en 2016-2017 des sessions d’appels d’offres de permis situés en zones off-shore et onshore. La société PERENCO a été retenue pour le bloc Marine XXVII, donnant lieu à l’octroi d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit Marine XXVII attribué par décret du 26 décembre 2018 pour une durée exceptionnelle de deux ans non renouvelables à la société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Perenco Congo a été désignée opérateur du permis d’exploitation, processus sanctionné par la signature d’un contrat de partage de production signé en juin 2019 entre le Congo, la SNPC et Petro Congo.

En 2020, la SNPC a fait une demande de permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides, dit « permis BOATOU », pour une durée de 20 années, avec une prorogation possible de 5 années.

Issu du permis d’exploration MARINE XXVII, ce permis a une superficie de 109,7 kms2 et est situé dans une profondeur d’eau de 110 m. Les accumulations et réserves sont estimées, pour les premières, de 32 à 80 millions de barils et, pour les secondes, de 2,8 à 14,9 millions de barils. Enfin, les membres du contracteur, c’est-à-dire le groupement des compagnies intéressées, à savoir Perenco Congo (opérateur, avec 75%), la SNPC (titulaire avec 15%), AOGC (5%) et Petro Congo (5%) devront payer, à l’exception de la SNPC, un bonus d’attribution à définir.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a entériné le projet de décret portant attribution à la société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis BOATOU ».

Le Ministre ITOUA a ensuite soumis à l’examen du Conseil des Ministres un projet de décret portant classement du terminal pétrolier de DJENO dans le domaine public de l’Etat.

Ce terminal d’une importance stratégique pour notre pays, puisqu’il permet de convoyer près de 95% de notre production pétrolière, a connu de nombreuses évolutions. En 1970, le Congo avait attribué à la société ELF Congo une concession d’exploitation d’hydrocarbures dite « Concession Emeraude », pour une durée de 50 ans. En 1972, ELF a été autorisée à ouvrir sur site un dépôt aérien d’hydrocarbures destiné au stockage. En 1973, ELF et AGIP ont construit le terminal pétrolier sous sa forme actuelle. Le régime d’exploitation du terminal a pris fin le 17 novembre 2020, conformément aux dispositions légales du code minier, transférant la propriété du terminal à notre pays. Par un accord du 2 décembre 2020, le Congo a décidé, en attendant la définition d’un nouveau cadre de gestion du terminal, d’en confier l’exploitation à une association composée de la SNPC, TotalEnergies EP Congo (par ailleurs maintenu comme opérateur), ENI Congo et Perenco Congo.

C’est dans ce cadre formel que le décret soumis à l’examen du Conseil, entérine le transfert du terminal pétrolier dans le domaine public de l’Etat.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant classement du terminal pétrolier de DJENO dans le domaine public de l’Etat.

III/- Ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Invité par le Président de la République a prendre la parole, M. Léon Juste IBOMBO, Ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres un projet de décret portant approbation des statuts de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

Créée par la loi n°30-2019 du 10 octobre 2019, l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information est chargée d’assurer, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des réseaux de communications électroniques et des systèmes d’information, ainsi que le suivi des activités liées à la cryptologie réalisées par les organismes publics et privés présents sur le territoire national.

L’ANSSI est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion. Elle est placée sous la tutelle de la Présidence de la République.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

IV/- Communications.

Enfin, le Conseil des Ministres a suivi deux (2) communications.

La première communication, relative à l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat et des enseignants volontaires et communautaires du Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (MEPPSA), a été présentée par M. Firmin AYESSA, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale.

Le Ministre d’Etat AYESSA a d’emblée rappelé aux Membres du Conseil des Ministres que la question de la maîtrise des effectifs de la fonction publique est une préoccupation constante des pouvoirs publics. Les opérations manuelles de recensement des agents civils de l’Etat n’ont pas permis, depuis près de 40 ans, de constituer une base de données fiable des effectifs de la fonction publique. Un recensement physique a été réalisé entre 2016 et 2019, permettant de dénombrer 64.157 agents civils de l’Etat. Ces résultats, approuvés par un décret du 26 décembre 2018, ont pour suite logique la nécessité de lancer un enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, afin de consolider les résultats du recensement physique de 2016.

Cette opération, qui s’appuie notamment sur le Numéro d’identification Unique (NIU) détenu en principe par chaque Congolaise et Congolais, permettra notamment de : disposer d’une base de données fiable ; de résoudre le problème épineux de la maîtrise des effectifs et de la masse salariale de la fonction publique ; de faciliter le processus tant attendu de l’automatisation de la mise à la retraite ; de maîtriser les effectifs des enseignants volontaires et communautaires.

La première phase de l’enrôlement, qui concerne le département de Brazzaville, sera lancée le 9 décembre 2022 par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et se poursuivra jusqu’au 27 janvier 2023.

Après avoir suivi avec attention cette communication, les Membres du Conseil des Ministres ont entériné le processus engagé et ont invité les Ministres compétents à tenir l’instance régulièrement informée.

La seconde communication concernait le Ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire. Elle a été relative à l’état de catastrophe naturelle engendré par les pluies et l’afflux des réfugiés en provenance de la République démocratique du Congo (RDC).

Elle a été présentée par M. Gilbert MOKOKI, Ministre de la Santé et de la population, en lieu et place de Mme Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA, Ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, en mission.

Des pluies diluviennes et des vents violents ont touché notre pays au cours des mois de septembre et d’octobre 2022, notamment dans quatre départements, à savoir : la Likouala, la Sangha, le Kouilou et la Lékoumou.

Un recensement des personnes sinistrées fourni par les services déconcentrés du Ministère de l’Action humanitaire, renseigne que ces intempéries ont sinistré près de 130.000 personnes, dont 83.866 pour le seul département de la Likouala (qui fait face à de graves inondations consécutives à ces pluies) et 35.673 pour celui des Plateaux.

Ces intempéries accompagnées d’inondations, phénomènes hélas également subis dans certains quartiers de Brazzaville et de Pointe Noire, engendrent des risques de dysfonctionnement des structures sanitaires et la survenance de maladies d’origine hydrique.

Face à ces calamités dont il s’est désolé, le Conseil des Ministres a décidé ce jour, sur instructions de SEM. le Président de la République, le déblocage immédiat d’une aide d’urgence d’un milliard de frs CFA, qui permettra de soulager les populations sinistrées.

Le Conseil des Ministres constate également, pour le déplorer, qu’une grande partie de ces phénomènes climatiques est, hélas, amplifiée par l’occupation souvent anarchique de certaines terres ;

Sur ce point, le Conseil a instruit les Ministres compétents, sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de mener toutes les réflexions nécessaires afin que ces phénomènes, relevant souvent de l’incivisme, puissent connaître un correctif.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 12h45.

Fait à Brazzaville, le 30 novembre 2022

Le Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement,

Thierry Lézin MOUNGALLA

Coopération aérienne : la Côte d’Ivoire et le Congo signent un accord

Cet accord aérien comprend plusieurs amendements du projet d’accord bilatéral paraphé, entre les deux pays, le 12 décembre 2013 à Durban.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire renforcent leur coopération dans le secteur du transports aériens. Les deux pays ont signé un accord à Abidjan le mardi 22 novembre 2022. C’est l’un des quinze accords conclus entre les deux nations à l’issue de la première session de la grande commission mixte de coopération de la République de Côte d’Ivoire et de la République du Congo.

Ledit accord a été signé, par le Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Publique-Privé, Denis Christel Sassou Nguesso et par Kandia Camara, la Ministre ivoirienne des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora.

L’accord aérien comprend plusieurs amendements du projet d’accord bilatéral paraphé, entre les deux pays, le 12 décembre 2013 à Durban (Afrique du Sud), lors de la 6 e Conférence de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) sur les négociations des services aériens (ICAN 2013).

Congo : le taux de croissance estimé à 2,6% en 2022

C’est ce qui ressort du discours de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement réuni en congrès à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République.

 

A l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de la proclamation de la République, le chef de l’Etat s’est exprimé à la nation lundi 28 novembre 2022. Le chef de l’Etat a évoqué plusieurs sujets notamment la lutte contre la corruption, la pandémie à coronavirus, l’économie du pays et bien d’autres.

Sur le plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que l’économie de la République du Congo relance avec un taux de croissance estimé à 2,6% en 2022. Après la crise des matières premières notamment le pétrole et celle de la COVID-19, l’économie se relance progressivement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de l’Etat qui pense que l’espoir est toujours permis.

Cette relance est liée à la montée des cours de baril de pétrole sur le marché international, aux réformes entreprises dans le cadre du programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) et au programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Rappelons qu’en 2020, le Congo-Brazzaville a connu une croissance de -5,8% contre -0,5% en 2021.

Congo-coronavirus : le président appelle la population à la vigilance

La Covid-19 était l’un des points sur lesquels le président de la République a insisté dans son discours devant le parlement lundi 28 novembre 2022.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, était devant le Parlement réuni en congrès lundi 28 novembre 2022. C’était à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République. Dans son discours, le chef de l’Etat a appelé la population à la vigilance afin de remporter définitivement la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus.

Denis Sassou N’guesso reconnait tout de même les efforts de tout le peuple congolais pour le recul de cette maladie dans le pays depuis le mois de mars dernier.

« Le mal, on peut se permettre de le dire, a pu être conjuré et le pire écarté. A titre d’illustration, depuis la fin du mois de mars 2022, le Congo n’a enregistré qu’un seul décès des suites de COVID-19 », a déclaré le président congolais dans son message sur l’état de la nation devant le Parlement.

Rappelons que, le 14 octobre dernier, les autorités congolaises ont procédé à la dissolution du Comité de coordination et de ses organes de gestion ainsi qu’à la levée des restrictions liées à la lutte contre la pandémie.

Congo : Sassou-Nguesso met un point d’honneur à la lutte contre la corruption

Le chef de l’Etat a exhorté à la lutte contre la corruption lundi 28 novembre, à l’occasion du 64e anniversaire de la proclamation de la République.

 

Le Congo a célébré le 64e anniversaire de la proclamation de la République. Dans son message devant le Parlement réuni en Congrès, a exhorté la justice à intensifier la lutte contre la corruption, en vue de rassurer les investisseurs étrangers.

« J’exhorte la justice à un réel réajustement des comportements, des attitudes et des pratiques des personnels en charge de dire le droit au nom du peuple congolais. L’intensification de la lutte contre la corruption, la fraude et la concussion à travers la consolidation de la bonne gouvernance au sein de l’appareil étatique en général et judiciaire en particulier, reste l’un des leviers majeurs de notre action pour assurer nos partenaires », a-t-il déclaré.

Devant les parlementaires, le gouvernement ainsi que des ambassadeurs accrédités au Congo, le président congolais a salué le retour de la croissance, après une période de récession due notamment au Covid-19. Cette croissance est passée de – 6,2 % en 2020 à 2,6 % en 2022.

Il a exhorté le gouvernement « à mobiliser des partenariats public-privés fiables et des financements adéquats ». Conscient que la mobilisation de l’investissement privé nécessite un environnement propice aux affaires, le président Denis Sassou-Nguesso s’est particulièrement adressé à la justice de son pays, dans la lutte contre la corruption.

Un discours qui n’a pas convaincu l’opposant Clément Miérassa qui a déclaré : « Depuis 2009, on n’a pas cessé de faire des déclarations sur la lutte contre la corruption, mais sur le terrain rien ne bouge. Peut-on chercher le développement et tolérer la corruption ? ».

Congo : vers le renforcement de la traçabilité du commerce du bois

Les autorités congolaises envisagent de se doter d’un système informatisé de vérification de la légalité du bois (SIVL).

 

La République du Congo veut renforcer son dispositif du commerce de bois. L ‘objectif est permettre la transparence et la traçabilité dans le secteur. L’information a été donnée samedi 26 novembre 2022, par le ministre des forêts, Rosalie Matondo.

Le nouveau dispositif s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de partenariat volontaire pour l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (APV-Flegt). Ceci pour une meilleure implication du processus de réforme du secteur bois par les pouvoirs publics, les sociétés forestières et la société civile.

Le SIVL, qui pourra entrer en vigueur en 2023, permettra également d’assurer une meilleure gouvernance du secteur forestier de sorte que les investissements issus du bois participent au budget de l’Etat.

Ledit dispositif que toutes les données réelles d’exploitation forestière vont être insérées dans le système informatisé, de même que les sociétés forestières opérant dans le pays. Le logiciel est développé par les experts locaux qui vont également assurer le suivi du dispositif.

Congo : 21 jeunes formés aux du bois en chine

Ils sont diplômés de l’Université technique et professionnelle de construction de Guangcha Zhejians, à Dongyang en Chine.

 

Ce sont vingt-et-un (21) jeunes artisans à avoir été formés pendant quatre ans à la sculpture, au dessin et au design sur bois, à l’Université Guangcha Zhejiang. C’était dans le cadre d’un programme dont l’objectif est de permettre la transformation locale du bois, grâce à la valorisation des objets d’art, la décoration de l’intérieur, la menuiserie industrielle, etc.

Ledit programme fait suite à un accord de partenariat conclu par les autorités congolaises de tutelle et la Société d’exploitation forestière Yuan Dong Congo (Sefyd). Les diplômés ont été reçus mercredi 23 novembre par l’ambassadeur de Chine en République du Congo, Ma Fulin, en présence de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo.

Pour le ministre de l’Economie forestière, ce programme vise à offrir les opportunités d’emploi et de la main-d’œuvre qualifiée aux entreprises locales.

Après ces 21 jeunes, une nouvelle vague de 30 étudiants devrait se rendre en Chine dans le cadre du même programme. Ceux-ci avaient bénéficié d’une formation préparatoire de deux mois au sein du Fonds d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage.

Le Congo et les Etats-Unis vont élargir leur coopération économique

C’est ce qui justifie l’échange mardi 22 novembre entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur Eugène S. Young.

 

La relance de la coopération entre les deux pays a été au cœur d’une rencontre, le 22 novembre à Brazzaville, entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur Eugène S. Young.

Au cours de cette rencontre officielle, le ministre Bruno Jean Richard Itoua et l’ambassadeur américain Eugène S. Young ont évoqué principalement les opportunités du secteur des hydrocarbures. Les deux hommes ont échangé leurs points de vue sur la manière d’augmenter les investissements dans le secteur pétrolier congolais, qui représente plus d’un tiers du produit intérieur brut, deux tiers des recettes budgétaires et près de 85% des exportations du pays.

La relance de la coopération économique entre les deux pays requiert des réformes en matière du climat des affaires.

Notons que les États-Unis d’Amérique sont présents dans le secteur pétrolier congolais, à travers la compagnie Chevron.

Congo : bientôt la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayess l’a annonce le 17 novembre dernier.

 

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a annoncé le 17 novembre, devant la représentation nationale, que le processus de mise en œuvre de la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu) connaîtra sous peu son épilogue.

Interpellé sur la question à l’Assemblée nationale, le ministre en charge de la Sécurité sociale a indiqué que le projet d’assurance maladie universelle est bel et bien une réalité en incubation. Pour Firmin Ayessa, les travaux réalisés par l’unité de gestion du projet ont été validés par le comité de pilotage et approuvés par le Conseil des ministres. Ce qui a permis la connaissance totale des activités et métiers de la Camu, de son mode d’organisation et organe de gouvernance.

Ainsi, la Camu a bénéficié depuis le début de l’année de l’appui technique et financier de la part d’un prestataire privé. « Les travaux préparatoires et préalables de la Camu se sont peaufinés et se poursuivent sans désemparer. Le plan d’entrée en exploitation assujetti aux systèmes d’informations, au début d’ouverture des droits d’accès aux soins de santé des assurés, est prévu pour le mois de juillet prochain », a annoncé le ministre d’Etat, précisant que le pré-enrôlement commencera bientôt.

D’après Firmin Ayessa, grâce à l’appui du Groupe de la Banque mondiale, à travers le projet Kobikisa, le gouvernement procédera dans les prochains jours à l’évaluation des protocoles thérapeutiques standards en cours d’élaboration par les spécialistes de l’évaluation des structures sanitaires.

Congo : le gouvernement signe un accord d’entente avec Casimir Network

L’accord a été signé mardi 22 novembre entre le ministre des Postes, des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, et le président directeur général de la société canadienne, Jean Michel Casimir.

 

Le gouvernement congolais vient de signer un accord d’entente avec la société Casimir Network.L’accord signé entre les deux parties permettra, entre autres, la construction et l’opérationnalisation d’un Datacenter devant servir d’hébergement des serveurs de services de Block Chain ; le transfert de compétences en matière d’exploitation de ce Datacenter ; la formation des talents locaux sur les technologies émergentes ; le développement des programmes de cybersécurité et de protection des données à caractère personnel et enfin, le soutien à la recherche et le développement du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria).

« A travers ce partenariat, notre intention est de développer un centre de données de la block chain au Congo. Dès demain, nous irons visiter le site sur lequel nous allons nous installer. Aussi, nous envisageons faire une preuve de concept en début d’année 2023 et à partir de septembre 2023, nous espérons finaliser le tout et lancer l’opération », a déclaré Jean Michel Casimir.

Rappellons que, Casimir Network, basée au Canada, est une compagnie spécialisée dans divers domaines : le développement, la communication, l’économie numérique et les télécommunications. Ses missions : aide à la promotion et l’investissement pour l’implantation d’entreprises ; la recherche des partenaires complets pour la réalisation d’un projet ; le développement de grands centres de données ainsi que celui des infrastructures des entreprises de service …

Congo : vers la construction d’un port de pêche

Le sujet était au centre d’un entretien entre ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka et l’ambassadeur de Malte pour les deux Congo, Henri Nsika.

 

La construction d’un pont de pêche a été envisagé lors d’un échange entre Guy Georges Mbacka et Henri Nsika. Le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables a reçu en audience l’ambassadeur de Malte pour les deux Congo, ce lundi 21 novembre 2022.

Les deux personnalités ont échangé sur plusieurs points, notamment le renforcement bilatéral entre les deux pays. Aussi, le choix du site qui devra abriter le port de pêche le long du réseau fluvial Congo-Oubangui-Alima.

« Lors de mon entretien avec le ministre chargé de l’Economie fluviale, nous avons discuté du renforcement bilatéral entre le Congo et la fédération de l’ordre de Malte. Il a également été essentiellement question d’échanger sur ce qu’il y a à faire en ce qui concerne le champ d’action dans les fleuves, c’est-à-dire le fleuve Congo- Oubangui-Alima. Il est question que nous trouvions le plus vite que possible où placer le port de pêche », a indiqué Henri Nsika.

 « Les investisseurs attendent le choix relatif à l’emplacement dudit port de pêche, ceux chargés des études de faisabilité également attendent cela. Après s’être décidé, nous comptons aller au ministère de la Pêche pour peaufiner le tout avec eux », a-t-il ajouté.

Pour rappel, l’Ordre de Malte et le Congo entretiennent des relations diplomatiques depuis mai 1994.

Congo : la ministre de l’Environnement claque la porte de la COP27

Pour Arlette Soudan-Nonault, les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

 

La ministre congolaise de l’Environnement a annoncé sur son profil Facebook avoir abandonné la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), avant la fin des négociations. Arlette Soudan-Nonault juge que les discours des chefs d’États n’ont mené à rien et que les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

« Pourquoi ce coup de poing un peu sur la table ? Parce que ce n’est pas normal, la spécificité déjà de l’Afrique, qui n’émet que 4% des émissions mondiales, n’a pas été prise en compte. Là, nous venons pour parler d’adaptation, nous venons pour parler d’atténuation, nous sommes de bons élèves de l’atténuation, mais en tant que personnes responsables, il nous faut continuer à concilier atténuation et développement, il nous faut donc aller vers une transition énergétique avec des énergies propres, donc il nous faut des financements. », déclare la ministre Arlette Soudan-Nonault, et de poursuivre en disant qu’il « faut également, dans le cadre de tout ce qui est inondation, érosion, impact du changement climatique sur nos vies, avoir ce qu’on appelle un financement des pertes et dommages, mais là également, c’est un os en plus : on nous donne l’impression d’avoir créé un nouvel instrument, non ! Il faut simplement mettre en place les deux conventions qui existent depuis toujours, mais jamais mises en pratique ».

Le non-respect des promesses de la COP15 de Copenhague en 2009

Pour tenter de résoudre ce problème, les dirigeants mondiaux présents à la COP15 de Copenhague en 2009 s’étaient engagés à mobiliser collectivement 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques. Mais cette promesse n’a jamais été tenue.

CAN séniors dames de handball : le Congo nconfirme sa place en demi-finale

L’équipe congolaise a battu celle de la Côte-d’Ivoire sur un score de 35-21, mercredi 16 novembre au complexe Arena de Dakar, au Sénégal.

 

Le Congo, comme dans ses habitudes, a battu la Côte d’Ivoire, 35-21, le 16 novembre au complexe Arena de Dakar, au Sénégal, où se déroule la 25e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) séniors dames.

C’est une victoire de confirmation pour les Diables rouges de handball. Celle-ci ouvre grandement à l’équipe congolaise les portes des demi-finales de la 25e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) séniors dames mais surtout de la prochaine édition de la Coupe du monde, Danemark 2023.

Les Congolaises ont poursuivi leur série de victoires : cinq succès en cinq sorties. Malgré une mauvaise entrée des joueuses du Congo lors de ce match de quart de finale, l’espoir était permis car après avoir couru derrière le score au début, les Diables rouges ont commencé à dérouler leur savoir-faire à partir de la 10e mn jusqu’à dominer la première mi-temps, 16-13.

Au retour des vestiaires, les Congolaises n’ont fait que remplir les formalités sur le terrain, dans la mesure où l’écart se creusait à chacune de leur attaque. Avec les exploits de la célèbre gardienne Ruth Kodia mais aussi la technicité des joueuses comme Grâce Zoubabela, Diane Yimga, Fanta Diagouraga et autres, les Diables rouges ont plié le match dès la 40e min. Il y avait déjà un écart de dix buts entre les deux équipes. Le plus dur reste à faire car il faut valider le ticket pour la finale ce jeudi, lors des matchs des demi-finales.

Congo : lancement du projet de digitalisation des opérations de contrôle technique

La gestion de la plateforme digitale est confiée à la société Système informatique et gestion automatisé, Bassin du Congo (SIGA-BC).

 

La République du Congo lancé lundi 14 novembre 2022, le projet de la digitalisation des opérations de contrôle technique (PDOCT) des véhicules. Cette digitalisation inclut aussi la base de données de l’assurance automobile. L’objectif est de sécuriser des données des assurés, de créer une base de données nationales des assurés, de réduire des sinistres et la lutte contre la falsification des documents.

Le projet de digitalisation des opérations de contrôle technique à l’assurance devrait permettre d’identifier les véhicules en circulation, lutter contre la fraude et faire appliquer le respect de la périodicité des contrôles techniques en vue d’améliorer les recettes de ce secteur. C’est du moins ce qu’affirme le directeur général des Transports terrestre (DGTT), Sadate Girest Bokenga Manzékélé.

« Le dispositif va contribuer à la constitution d’une base de données de contrôle technique et d’assurance sur un support commun et sécurisé. Le PDOCT vise à rassurer les Congolais et assainir le secteur de transport terrestre », a déclaré le DGTT.

Notons que la gestion de la plateforme digitale est confiée à la société Système informatique et gestion automatisé, Bassin du Congo (SIGA-BC).

Congo : Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire

Trois temps forts ont marqué le séjour de travail du chef de l’Etat dans la deuxième ville de la République du Congo.

 

L’avion du président Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Pointe-Noire mercredi 09 novembre 2022, en provenance de Charm-el-Sheikh en Égypte. Le chef de l’Etat en visite de travail dans la ville océane. A l’aéroport, le président de la République a assisté à une rencontre avec les autorités locales. À l’ordre du jour de la réunion, le coup d’envoi des travaux du centenaire de Pointe-Noire.

Après ce premier rendez-vous, le chef de l’Etat se rendra jeudi 10 sur le site de la centrale à gaz de Djeno pour y relancer les activités au terme de la réhabilitation effectuée par la société Aksa Energy. Puis il visitera la base vie d’une autre société, Wing Wah, qui s’installe à Tchiamba Nzassi et s’oriente dans l’exploitation pétrolière et halieutique.

Denis Sassou N’Guesso bouclera cette partie officielle de sa visite le 12 novembre par la pose de la première pierre de la Zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Can Handball 2022 : les congolaises affrontent la Guinée ce 9 novembre

Treize équipes féminines (13) vont s’affronter du 09 au 19 novembre 2022, à Dakar au Sénégal lors de la 25ème édition de la CAN.

 

La 25ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) seniors dames de handball seniors dames va se tenir au Sénégal. Ce sont treize équipes féminines qui vont s’affronter du 09 au 19 novembre 2022, à Dakar, capitale du Sénégal.

L’équipe de handball de la République du Congo logée dans le groupe B, débutera son tournoi face à la Guinée le mercredi 09 novembre à 12h00, en match 2 de la première journée des phases de groupe.

Les Diables Rouges affronteront ensuite l’Égypte, le jeudi 10 novembre, puis la Tunisie le dimanche 13 novembre avant la rencontre face à l’équipe marocaine lors de la dernière journée le lundi 13 novembre.

Signalons que les handballeuses congolaises sont arrivées à Dakar ce dimanche 06 novembre 2022.