Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

Congo : Arlette Soudan-Nonault reçu par François Barateau

La ministre Congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault a reçu, le 31 janvier 2023 des mains de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

 

Arlette Soudan-Nonault a pris part au sommet sur la préservation des forêts tropicales, « One forest summit », prévu du 1er au 2 mars 2023 à Libreville, la capitale du Gabon.

S’exprimant sur cette invitation, Francois Barateau a laissé entendre : « je suis venu lui remettre officiellement l’invitation à participer au prochain sommet sur les forêts qui sera organisé à Libreville par la France et le Gabon, un sommet au cours duquel le Congo aura toute sa place et fera entendre sa voix. Ensuite, madame la ministre m’a parlé des différents projets sur l’environnement, notamment le sommet sur les trois plus grands bassins forestiers du monde ».

La ministre de l’Environnement, par ailleurs coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a confirmé sa participation. Arlette Soudan-Nonault a profité de l’occasion pour informer et inviter, à son tour, la France au sommet des trois plus grands bassins mondiaux et à celui sur la décennie mondiale de l’afforestation, prévus en juin 2023 à Brazzaville.

Ces sommets seront notamment l’occasion d’avancer de manière ambitieuse sur la préservation des forêts tropicales, qui sont au cœur des enjeux climat et biodiversité. Il sera question de remobiliser l’attention politique autour de la sauvegarde de ces forêts, menacées par la déforestation et la surexploitation, et relancer la coopération Nord-Sud. Ces rencontres réuniront les chefs d’État et de gouvernement, les scientifiques, les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, les institutions financières et les chefs d’entreprise.

Rappelons que lors de la COP27 en Égypte en novembre 2022, les présidents Emmanuel Macron et Ali Bongo ont annoncé qu’un sommet sur la préservation des forêts tropicales se tiendrait à Libreville, au Gabon.

L’accent doit être mis sur les forêts du Bassin du Congo avec comme ambition d’arriver à de nouveaux engagements et des avancées concrètes pour conjuguer préservation et exploitation des forêts et s’assurer que les bénéfices aillent à la population locale ; améliorer les connaissances et la coopération scientifique et accroître l’accès aux financements internationaux et trouver de nouvelles idées pour financer la préservation des forêts.

Et sur cette question sensible des financements, les pays du Nord, qui sont ceux qui polluent le plus, vont devoir faire preuve de créativité pour regagner la confiance des pays du Sud qui disposent encore de vastes étendues naturelles qui captent de grandes quantités de CO2 atmosphérique.

Congo : hausse de 5% des prix du carburant

En République du Congo, le gouvernement congolais a mis fin aux subventions du carburant longtemps appliquées dans le pays.

 

Le litre de supercarburant passe désormais de 595 francs CFA à 625 FCFA et celui du gazole de 475 FCFA à 500 FCFA. En accord avec le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement congolais a mis fin aux subventions du carburant longtemps appliquées dans le pays.

Face à la hausse de 5% des prix du carburant prévue pour mardi 31 janvier en République du Congo, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a annoncé lundi dernier quelques mesures d’accompagnement.

Le gouvernement a ainsi décidé la prise en charge « totale et immédiate » par l’Etat de la taxe de roulage pour tous les automobilistes et celle à hauteur de 50% de la patente pour tous les chauffeurs (taxis et autres) concernés, ainsi que la réduction de l’autorisation de transport public.

Congo : 55 milliards de F pour accélérer la transformation numérique

Les autorités gouvernementales congolaises ont lancé mardi 24 janvier à Brazzaville, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

Financé à hauteur de 55 milliards de FCFA (100 millions de dollars) par la Banque mondiale, le PATN est prévu pour cinq ans. Son directeur des infrastructures pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Franz Dress-Gross, a fait s’est rendu dans la capitale congolaise pour le démarrage dudit projet.

Les missions assignées au PATN sont précisées par Seck Mangouani Francis, son coordonnateur : « Son premier objectif est d’accroitre l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et le second est d’améliorer les capacités du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique », a-t-il indiqué. C’est une information publiée dans une publication d’RFI publié le 25 janvier 2023.

Le projet PATN bénéficiera également des financements de plus de 26 milliards de FCFA sous forme de don et de prêt de l’Union européenne (UE) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le Congo veut adhérer à l’ADR-ONU

La République du Congo poursuit les réformes de son secteur de transport terrestre, dans la perspective d’une adhésion à l’Accord des Nations unies relatif au transport international de marchandises dangereuses par la route (ADR-ONU).

 

Un cap a été franchi le 24 janvier à Brazzaville, avec le début des travaux d’élaboration de la nouvelle règlementation du Transport des matières dangereuses (TDM) arrimée aux exigences onusiennes.

La rencontre inaugurale consacrée aux travaux d’élaboration du projet de la réglementation TDM a été présidée par le directeur général des Transports terrestres, Sadate Girest Bokenga Manzekele. Celle-ci a réuni les principales parties prenantes, notamment les représentants des ministères des Mines, de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, de l’Enseignement technique, de la Formation qualifiante, de la Défense nationale, ainsi que les entités comme le Conseil congolais des chargeurs, la sécurité civile ainsi que des sociétés pétrolières et gazières.

Le projet de la règlementation TDM et la réforme de toute la chaîne logistique, à en croire Sadate Girest Bokenga Manzekele, vise à prévenir les risques liés aux transports des matières dangereuses sur le territoire national. L’exigence de la mise en place de la nouvelle règle permettra, en effet, aux entreprises TDM à s’ordonner par rapport aux normes ONU afin de prévenir les catastrophes (écologique, environnementale et humaine).

« Il y a nécessité de concrétiser ce projet pour faire du Congo le septième pays pétrolier dans le monde et le premier en Afrique centrale à adhérer à ADR-ONU. Ceci pour répondre au besoin de sécurité des entreprises et des utilisateurs sur le territoire, et permettre que le Congo soit doté des outils de formation et de compétence. Nous prendrons toutes les dispositions pour mettre la tutelle au courant des évolutions de ce projet », a insisté le directeur général des Transports terrestres.

L’un des avantages de cette initiative est que l’adoption de la règlementation TDM va pousser les entreprises locales et les multinationales exerçant dans le pays à se soumettre aux exigences internationales, afin d’éviter les sanctions internationales.

Congo : 22 mille agents civils de l’Etat doivent se faire enrôler

La fin de l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat annoncée pour le 27 janvier vient d’être prorogée jusqu’en février 2023.

 

Le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité, Christian Aboké Ndza, a visité quelques sites d’enrôlement le 24 janvier à Brazzaville. Il a constaté que sur les trente-deux mille agents civils de l’Etat attendus, dix mille seulement se sont faits enrôler en six semaines.

Dans un extrait d’un article publié par adiac-congo.com, Christian Aboké Ndza a déclaré qu’« En intégrant les aléas de terrain dans la planification, nous avons sorti un nouveau calendrier qui fait que la date du 27 janvier va être légèrement repoussée. Nous atteindrons le mois de février pour conduire cette opération jusqu’à son terme ». Il a précisé que près de 60% des effectifs des agents civils de l’Etat sont basés à Brazzaville.

La fin initialement prévue pour le 27 janvier, l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, élargie aux enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), se poursuit jusqu’en février.

Notons qu’en faisant l’évaluation à mi-parcours de l’opération, le directeur de cabinet avait indiqué que sur les trente-sept ministères que compte le gouvernement, il reste six où les agents devraient se faire enrôler. Et ces ministères seraient ceux  à grand effectif.

Congo : la Chine veut étendre sa coopération dans le domaine du transport fluvial

Le sujet était au centre d’un échange entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre de l’économie fluviale et des voies navigables, Guy Georges Mbacka.

 

La Chine et le Congo veulent étendre leur coopération dans le domaine des transports fluviaux. L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka ont eu un échange à ce sujet le 20 janvier dernier à Brazzaville.

« Nous avons discuté de la possibilité d’ouvrir un champ de coopération entre la Chine et le Congo dans l’usage du développement du fleuve Congo. Il s’agit, par exemple, du transport fluvial, du tourisme au bord du fleuve et du développement social comme la santé de la population des départements ou localités situées au bord du fleuve », a expliqué au micro d’adiac-congo.com le diplomate chinois.

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine a souligné la nécessité, pour les deux parties, de murir la réflexion sur la possibilité de mener ensemble des études, au regard de la multiplicité des projets y relatifs.

Congo-Pnud : ensemble pour protéger les mangroves

Le sujet était au centre un entretien entre le ministre de l’environnement et du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

 

Le Pnud va aider la République du Congo à protéger les mangroves. C’est ce qui justifie la rencontre en le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Maleye Diop, et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, le 20 janvier à Brazzaville.

Notons que la protection des mangroves au littoral de Pointe-Noire était l’un des trois sujets inscrits à l’ordre du jour de la réunion des deux personnalités. Au regard de l’importance de la préservation de l’environnement, l’agence onusienne s’est engagée à appuyer le Congo dans la protection des mangroves.

La mangrove est un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques, principalement ligneux, qui ne se développe que dans la zone de balancement des marées, sur des côtes basses des régions tropicales.  Riches en termes de biodiversité, mais menacées de par le monde, les mangroves sont un type d’écosystème très important pour la conservation de diverses espèces marines.

Arlette Soudan-Nonault et Maleye Diop ont évoqué, ensuite, la conception d’un autre projet sur la protection des tortues marines le long des côtes de l’océan Atlantique. Classée elle aussi parmi des espèces en danger, la tortue marine mérite une attention particulière avec pour objectif de susciter sa valorisation économique.

 

Congo : vers la création d’un institut des hautes études maritimes et fluviales

Le projet de loi portant création de cet établissement à été adopté en Conseil des ministres le 19 janvier 2023, à Brazzaville.

 

La République du Congo va se doter d’un institut des hautes études maritimes et fluviales (IHEMF). Le projet de loi création de cet institut a été adopté, le 19 janvier à Brazzaville, en Conseil des ministres.

L’IHEMF sera un établissement public de formation doté d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Celui-ci permettra de former les ressources humaines aux fins de contrôler, sécuriser et protéger les intérêts stratégiques de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.

Selon le gouvernement, l’IHEMF va assurer une formation pédagogique de très haut niveau aux personnels civils et de la force publique en matière de lutte contre les phénomènes d’insécurité maritime et fluviale, de risques sécuritaires et des problématiques environnementaux.

Congo : l’exploitation artisanale des polymétaux suspendue

Le gouvernement de la République du Congo a décidé de suspendre l’exploitation artisanale des polymétaux.

 

L’exploitation artisanale des polymétaux prend fin en République du Congo. Le gouvernement l’a décidé et l’information a été publiée par le site en ligne china.org.cn.

La mesure vise à sécuriser les investissements de la Société de recherche et d’exploitation minière (SOREMI) du Congo. Il faut dire le périmètre minier de la SOREMI dans le sud du pays est envahi par des ressortissants étrangers qui exploitent illégalement sur les sites de ladite entreprise.

 

Rappelons que la SOREMI exploite des polymétaux, tels que le zinc, le cuivre et le plomb et elle opère dans le district de Mfouati, dans le département de la Bouenza (sud).

Le Congo et l’OMS veulent mettre fin à l’exploitation sexuelle

Le sujet était au centre d’un atelier sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels.

 

Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a initié du 16 au 19 janvier, un atelier dans la ville de Brazzaville. Ledit atelier porte sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs institutionnels et non institutionnels sur la problématique évoquée.

Les abus et exploitation sexuels comprennent, entre autres, la traite des êtres humains et la prostitution ainsi que toute atteinte physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal ainsi que la menace d’une telle atteinte. En effet, dans la majorité des cas, les abus sont commis par des proches sans brutalité. De plus, les violences perpétrées contre les enfants et les femmes consistent aussi en attouchements, simulations d’actes sexuels et pénétrations.

Malgré l’existence de l’arsenal juridique et moral, le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki déplore la persistance du fléau d’abus sexuel sur le territoire congolais occasionné, d’après lui, par les hommes en uniformes, les employeurs, les collègues de travail, les employeurs privés, les dispensateurs de soins de services de santé, les formateurs et proches parents.

Pour endiguer le fléau d’abus et d’exploitation sexuels, le ministre de la Santé a encouragé les auditeurs et bailleurs à travailler en réseau.

Coupe d’Afrique des clubs champions de handball : la 44e édition se tiendra au Congo

L’information a été donnée ce mardi 17 janvier, à l’issue des échanges entre le président du club multidisciplinaire de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), Serge Oboa, et le 2e vice-président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Pedro Godinho. 

 

La République du Congo va abriter la 44e édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions de handball seniors hommes et dames en octobre prochain. L’annonce a été faite ce mercredi 17 janvier à Brazzaville, à l’issue des échanges entre le président du club multidisciplinaire de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), Serge Oboa, et le 2e vice-président de la Confédération africaine de handball (Cahb), Pedro Godinho.

Selon lui, le Congo est à l’honneur puisqu’il abrite des grandes compétitions continentales à l’instar de Trophy continental et la Coupe des clubs. Il a rappelé que la coupe des clubs est plus exigeante que les autres compétitions de la Cahb à cause du nombre de participants.

Pedro Godinho a assuré que les installations sportives sont déjà prêtes à accueillir la compétition. Le rendez-vous est pris pour le dernier trimestre de l’année en cours.

Congo : les Nations Unies appellent à un cessez des violences à l’est de la RDC

C’était au cours de la 54ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale qui s’est clôturée, le 16 janvier, à Brazzaville.

 

Les représentants des différents États sont réunis à Brazzaville dans le cadre de la 54ème réunion ministérielle de son Comité consultatif permanent. Ils ont condamné les exactions perpétrées par les groupes rebelles à l’est de la RDC.

Dans leur déclaration adoptée et lue en présence de la presse par Vincente Muanda, ambassadeur d’Angola en République du Congo, les membres dudit Comité consultatif permanent ont notamment appelé à la cessation immédiate de toute forme de violences, de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de cette réunion ministérielle de 24 heures, Jean-Claude Gakosso a promis qu’au cours de son mandat à la tête du Comité consultatif permanent des Nations unies, le Congo œuvrera pour la prospérité et la stabilité de la sous-région.

Congo : des initiatives pour développer la filière avicole

À Brazzaville, de jeunes aviculteurs se sont lancés dans l’élevage de races améliorées, question d’offrir des aliments bon marché aux consommateurs. 

 

C’est après avoir suivi une formation organisée par les animateurs d’un projet sur l’employabilité et financé par la Banque mondiale, que le jeune aviculteur Delaunay Nsiloulou Nzingoula, 31 ans, a monté sa ferme. Il est à la tête de la Coopérative avicole de développement des compétences entrepreneuriales (CADCE) qui excelle dans la production des races hybrides.

« Notre élevage est basé sur des races et la demande de la population. Il y a des races Brama, il y a de l’Hanover, des Susex, des coucous du Mali, autrement dit le blé de Londres et d’autres races que nous avons créées », explique le jeune aviculteur.

Au nombre des races créées par la Coopérative figure le croisement entre le poulet et la pintade. « Le but, c’est d’avoir des poulets qui auront une rusticité élevée, c’est-à-dire des poulets qui ne vont pas tomber malades facilement ou bêtement », poursuit Nsiloulou Nzingoula.

Les couveuses de la ferme sont fabriquées sur place avec du matériel de récupération. « Ici, nous avons une machine que nous avons montée nous-mêmes, une poussinière moderne en bois qui régule la température elle-même selon l’âge des poussins et selon la prophylaxie. C’est une machine qui a une contenance de 150 poussins ».

« Inonder » le marché de la volaille

Des canards et des pigeons améliorés sont également élevés en grande quantité par la Coopérative qui s’est fixée comme objectif d’offrir des produits bio à toutes les bourses.

Toutes ces races consomment moins d’aliments, fait remarquer Mermans Babounga, de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, qui apprécie le travail des aviculteurs. « Nous sommes émerveillés par ce que nous avons vu. Nous constatons que ces jeunes, une fois formés, peuvent faire de grandes choses, plus que certains ingénieurs sortis de grandes écoles », note-t-il.

La coopérative forme déjà bien d’autres jeunes qui s’intéressent au métier. C’est le cas de Shalom Nganga Missamou, 26 ans. « Je suis venue pour apprendre l’élevage parce que c’est une activité qui m’intéresse depuis le bas âge. J’ai vraiment envie d’apprendre d’abord, puis on verra le bénéfice après », témoigne-t-elle.

La Coopérative a démarré ses activités fin 2020, en pleine crise sanitaire du Covid, et elle a su résister.

CHAN 2023 : la compétition débute dès ce 14 janvier

Le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), aura lieu du 14 janvier au 4 février 2023 en Algérie.

 

Dix-huit pays africains vont s’affronter lors de cette compétition qui a pour but de promouvoir les joueurs africains qui font la gloire du football dans le continent. En effet, les matchs se joueront dans quatre villes algériennes à savoir : Alger la capitale, Oran, Constantine et Annaba.

Les 18 sélections qualifiées seront réparties en 5 groupes. La zone CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) totalise 4 équipes qualifiées. Il s’agit du Cameroun et du Congo Brazzaville tous deux dans le groupe A. De l’Angola dans le groupe D et de la RDC dans le groupe B.

Pour rappel, l’Algérie est le 7e pays à recevoir cette compétition du Chan. La compétition précédente du Chan 2020 a été reçue par le Cameroun où le trophée avait été remporté par le  Maroc.

Congo : vers l’organisation d’un sommet sur la décennie mondiale de l’afforestation

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a annoncé au cours d’une rencontre avec  l’ambassadeur de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, la préparation d’un sommet sur le lancement de la décennie mondiale de l’afforestation.

 

Dès le mois de juin 2023, un sommet sur la décennie mondiale de l’afforestation sera lancé. En effet, ce sommet va servir de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale en vue de la protection de l’environnement et de la biodiversité.

La décision a été prise lors d’une rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, puis celui du Brésil, Renato Soares Menezes,  la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Selon Giacomo Durazzo cette initiative est salvatrice. « La ministre nous a expliqué et donné les détails sur la préparation de ce sommet et elle a souhaité que l’Union européenne participe et intervienne vu le rôle important qu’elle joue dans le changement climatique et la conservation des massifs forestiers », a-t-il indiqué à travers le site Adiac Congo.

A noter que le sommet aura lieu en juin à Brazzaville. Et va réunir les trois grands bassins forestiers de la planète, le Bassin du Congo, l’Amazonie et celui du Bornéo Mékong.

Congo-lutte contre la corruption : signature d’un mémorandum d’entente entre la Halc et l’AFA

Le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, et le directeur de l’Agence française anticorruption (AFA) Charles Duchaine, ont signé samedi 7 janvier dernier un mémorandum d’entente visant à renforcer leur collaboration sur la lutte contre la corruption.

 

C’est dans le but de coordonner certains programmes afin de créer,  des synergies optimales permettant aux deux parties d’intensifier et de rendre plus efficace la lutte contre la corruption, que cette signature a été faite. En effet, par cette signature, les deux parties souhaitent renforcer la bonne gouvernance, la transparence, l’obligation de rendre compte et la démocratie participative.

Conscient des risques et conséquences de la corruption, les deux agences envisagent travailler pour la mise en place d’une collaboration multiforme, concourant à la lutte contre la corruption, à l’échange d’expériences entre les parties et à l’assistance mutuelle dans les questions techniques.

Rappelons que,  le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso avait invité le gouvernement lors du 64ème anniversaire de la proclamation de la république le 28 novembre 2022,  à lutter contre la corruption en vue de rassurer les investisseurs étrangers.

Congo : la première édition de la coupe Edith Bongo débute ce 22 janvier

L’association Galactic excellence organise du 22 janvier au 14 mars 2022, la première édition de la coupe du challenge de football Edith Lucie Bongo.

 

Organisée au Congo, la compétition de cette première édition de la coupe Edith Bongo concerne, les  clubs de football masculin de deuxième division. Elle aura lieu aux stades Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, Municipal de Pointe-Noire et Paul-Sayal-Moukila de Dolisie.  Les équipes féminines des diverses localités sont également concernées. Selon le président de Galactic Excellence, Ngatsé Obambi, sur le site du journal  Adiac Congo, cette première édition met en valeur les clubs masculins de deuxième division ainsi que le football féminin.

Il justifie l’organisation de ce challenge Édith par le fait que le football féminin et les équipes des divisions inférieures méritent un accompagnement conséquent. « Nous devrons multiplier les stratégies afin de permettre à nos jeunes talentueux de s’exprimer. Nous ne devrons pas seulement attendre les pouvoirs publics. Édith Lucie Bongo Ondimba était un exemple pour la promotion et la valorisation de la jeunesse congolaise, voilà pourquoi nous avons choisi le football pour vulgariser les idéaux du vivre-ensemble qu’elle prônait. Donnons la chance à ces compatriotes qui ont choisi le football comme métier », a signifié Ngatsé Obambi.

L’association Galactic Excellence crée en 2006, preste dans le domaine sportif en général et celui du développement en particulier. Le mois d’avril, la sélection du centre de formation de Galactic Excellence représentera le Congo et l’Afrique centrale en Espagne. Elle participera à un tournoi international qui regroupera des centres de formations issus de plusieurs pays du monde à Barcelone.

Le Congo va recevoir le comité consultatif permanent des Nations unies sur la sécurité

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a annoncé le 5 janvier à Brazzaville, la tenue du 12 au 16 janvier prochain d’une importante réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

 

C’est au cours de la cérémonie d’échange de vœux de Nouvel An avec le corps diplomatique, que cette annonce a été faite. Le chef de l’Etat pense que  cette conférence de réconciliation n’atteindra ses objectifs que,  si son essence inclusive et sa portée constructive et consensuelle sont préservées et observées sans conditions. « Elle pourra permettre à nos sœurs et frères libyens de renouer avec les vertus du dialogue et rendre possible le dépassement de chacun et  de tous pour reconstruire leur pays. J’ose croire que ce pays frère retrouvera définitivement, en 2023, le chemin de la paix qui passe par la tenue des élections générales, libres et transparentes et la mise en place d’un gouvernement unique », espère le président du Comité de haut niveau de l’UA dédié à cette crise.

Préoccupé par la problématique du changement climatique, le président de la Commission du Bassin du Congo a réitéré son appel visant à instituer la décennie mondiale de l’afforestation. « Je vous invite à porter le plaidoyer, auprès des dirigeants de vos pays respectifs, pour leur adhésion et une mobilisation effective autour de cette initiative, principalement dédiée à notre survie collective, au regard des désastres quotidiennement enregistrés ici et ailleurs du fait des dérèglements climatiques », a réitéré Denis Sassou N’Guesso.

A noter que, le Congo Siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA).  Le pays suit l’évolution de tous les foyers de tension à travers le monde et précisément en Afrique. « En ce qui concerne l’Afrique centrale, la situation en République démocratique du Congo est marquée par les exactions perpétuellement commises par les groupes rebelles sur les populations civiles. Tout en condamnant fermement ces barbaries, nous renouvelons notre soutien inconditionnel aux initiatives de paix engagées en vue de ramener le calme et la quiétude à l’Est de ce pays frère », a déclaré le président de la République, devant les ambassadeurs, chefs de missions diplomatiques et consulaires ainsi que les représentants des organisations internationales au Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso est d’ailleurs président du Comité de haut niveau de l’UA sur la résolution de la crise en Libye.

Congo : Luc Mouthou appelle les élèves en classe d’examens à plus d’effort au travail

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a invité les élèves à étudier afin de réussir aux différents examens officiels.

 

« Les élèves en classe d’examens ne doivent pas attendre les derniers instants pour se préparer. Ils doivent travailler dur maintenant pour s’assurer d’une réussite aux examens d’Etat», a souligné le ministre lors de sa descente dans les établissements afin de s’assurer de la reprise des cours.

Cependant, les candidats aux différents examens sont informés que : « les inscriptions qui avaient commencé le 1er décembre 2022 vont se clôturer le 31 janvier courant. Au baccalauréat, le candidat officiel congolais doit payer 5 000 FCFA et le candidat libre 15 000 FCFA. Le candidat officiel étranger 15 000 FCFA tandis que le candidat libre devra débourser 20 000 FCFA. Au BEPC, le candidat officiel congolais 4 000 FCFA, le candidat libre 10 000 FCFA. Candidat officiel étranger 10 000 FCFA, candidat libre étranger 15 000 FCFA. Quant au CEPE, le candidat officiel congolais a 2000 FCFA à payer, le candidat libre 3 000 FCFA, le candidat officiel étranger 3 000 FCFA et le candidat libre étranger 3000 FCFA ».

Le ministre a par ailleurs, rappelé la responsabilité des parents,  car « si le système éducatif prend soin des jeunes en leur donnant des compétences, les parents d’élèves ont le rôle important à jouer dans le suivi de ces derniers en milieu familial ». A noter que, les examens officiels auront lieu à partir du mois de juin et juillet 2023. Les élèves sont donc appelés a plus de concentration afin d’éviter des échecs.

Congo : Gervais Akouangué  nommé commandant de la gendarmerie nationale

Le chef de l’Etat a signé le  décret 2023-1 du 3 janvier 2023, portant nomination du général Gervais Akouangué à la tête de la gendarmerie nationale.

 

Gervais Akouangué  est le nouveau commandant de la gendarmerie nationale. Il remplace à ce poste le général Paul Victor Moigny. Depuis 2018, Le général Gervais Akouangué occupe le poste de commandant de la Garde républicaine.

Détaché à la Maison militaire du président de la République en 1997, Gervais Akouangué a servi en qualité de chef d’état-major du bataillon de protection et de directeur des opérations à la Direction générale de la sécurité présidentielle.

Le nouveau commandant de la gendarmerie nationale est issu de la première promotion de l’Académie militaire Marien-Ngouabi. Il est également titulaire du diplôme supérieur d’officier de gendarmerie en France.

 

Congo : le colonel Basile Boka nommé commandant de la garde républicaine

Il a été nommé par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, le 3 janvier 2023.

 

Le président de la république a signé le 3 janvier 2023, un décret portant nomination du commandant de la garde républicaine. Le colonel Basile Boka, était jusqu’à sa nouvelle promotion commandant de la zone militaire de défense n°8, Kinkala, département du Pool.

Entre 1998 jusqu’en  2007, il a été chef d’état-major de la direction générale de la sécurité présidentielle. De 2009 et 2011, il a exercé les fonctions de commandement au 402e bataillon d’infanterie.

Il remplace à ce nouveau poste, le général de brigade, Gervais Akouangué, ayant occupé ses fonctions depuis janvier 2018.

Congo : la 23ème édition du Fethesco aura  lieu en février

Le Festival de théâtre scolaire (Fethesco), sera organisé du 1er au 3 février 2023 dans la ville de Brazzaville.

 

C’est sur le thème « Valorisons notre patrimoine culturel en milieu scolaire », que de nombreux élèves des établissements publics et privés de Brazzaville, vont se regrouper pour cette compétition. En effet, les élèves qui prendront part à cette édition, à l’Institut français du Congo de Brazzaville seront répartis en troupes théâtrales scolaires.

Selon le site Adiac Congo, c’est pendant trois jours, que  ces élèves vont montrer leurs talents artistiques et leurs créativités. Des pièces de théâtre inédites,  qui vont permettre de divertir et instruire le public seront présentées par ces derniers.

A la fin de la compétition, les vainqueurs gagneront des primes. Rappelons que, ce festival crée depuis 2001, a pour objectif de faire du théâtre une activité de plein droit dans les établissements scolaires.

Congo : message de vœux de nouvel an du président Denis Sassou N’Guesso

Le chef de l’Etat s’est adressé à la Nation le 31 décembre 2022. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son discours.

Mes chers compatriotes,

L’an 2022 s’achève et le temps qui passe, de manière irréversible, nous impose le devoir de mémoire, chaque année étant portée par ses péripéties propres.

C’est pourquoi, à l’endroit des familles endeuillées en 2022 par la perte d’un proche ou d’un être cher, j’exprime toute ma compassion et mes souhaits de réconfort face à cette ultime épreuve.

La fin de l’année 2022 est, sans conteste, l’occasion de réjouissance. Chacun célèbre ces moments d’allégresse selon ses motivations personnelles et l’on espère souvent vivre une année meilleure.

Les souhaits habituellement formulés prônent la santé, le bonheur, la prospérité et la longévité. De tels vœux magnifient toujours l’espoir. Et l’Espoir, en cette fin d’année, est permis.

A ce sujet, il y a quelques jours, dans mon message sur l’Etat de la Nation devant le parlement réuni en congrès, au terme duquel j’ai balisé le chemin pour l’année nouvelle qui s’ouvre, je me suis longuement appesanti sur l’itinéraire de notre marche vers le développement.

L’importance de nos ressources naturelles et la qualité de notre capital humain confortent nos convictions en un avenir prospère pour le Congo.

Pour y parvenir, seul notre engagement inlassable et sans faille dans le travail acharné, créateur de richesse, procurera à notre pays les bases solides de sa modernisation et de son développement.

C’est au prix de notre persévérance dans l’effort que nos ambitions et nos objectifs de développement se traduiront en réalités concrètes et apporteront des réponses adéquates aux attentes légitimes du Peuple, en termes de bien-être et d’épanouissement.

Dans cet ordre et en saluant la capacité de résilience de notre peuple devant l’adversité, je voudrais réitérer le fait que le Congo est bel et bien en phase avec les diverses contingences de son époque.

En cela, l’exemple que nous donnons au cœur de l’Afrique centrale ainsi qu’au reste du continent et au monde nous confère plus de responsabilité, en termes de bon voisinage d’Intégration sous régionale, de dialogue et de paix. La terre étant devenue un village planétaire, un conflit, une calamité, où qu’ils éclatent, impactent inévitablement la situation de l’humanité entière.

J’ose également espérer que 2023 sera l’année de l’affermissement et d’une prise de conscience nationale et internationale encore plus grande sur les questions climatiques et environnementales, afin que toutes les résolutions adoptées et les actions menées dans ce domaine ne restent guère à l’État de vœux pieux ou de stériles incantations.

A ce propos, nous comptons sur une mobilisation effective de la communauté internationale pour que notre initiative lancée lors de la COP 27 en Egypte, à l’effet d’instituer une « décennie mondiale de l’afforestation », commence réellement à prendre corps pour la survie de l’humanité.

Dans ce même contexte, le sommet Etats-Unis d’Amérique-Afrique, qui vient de se tenir à Washington il y a quelques jours, nous a permis de préciser notre ferme engagement de construire pour notre pays et au-moins le reste de l’Afrique, une usine de fabrication d’engrais et de fertilisants grâce à nos gisements de phosphate, de potasse et de gaz, disponibles dans un rayon de moins de 5 kilomètres du port en eau profonde de la ville de Pointe-Noire, au bord de l’océan Atlantique.

Je demande donc au gouvernement de porter, avec détermination, ce projet emblématique et d’amplifier, le plus largement possible, au niveau national et international, le plaidoyer engagé pour un gain d’intérêt légitime et une mobilisation agissante des partenaires techniques et financiers en faveur de sa mise en œuvre.

Il importe de renforcer la disponibilité des intrants nécessaires pour accélérer, grâce aux nombreux atouts et potentialités de ce secteur, l’essor de l’agriculture au sens large afin que le développement de ce pilier structurant de notre Plan national de développement 2022-2026 ne se résume guère à de vains slogans.

  • Mes chers compatriotes,

En donnant le meilleur de lui-même durant l’année écoulée, le Congo a renoué avec la croissance économique.

En 2023, il s’agira de relever, du mieux possible, le défi de l’optimisation pour consolider les acquis, en l’occurrence les performances économiques encourageantes obtenues et les avances sociales enregistrées.

Ainsi, dans le cadre d’un progrès cumulatif nécessaire pour notre pays, j’en appelle à un véritable esprit patriotique pour une préservation plus appropriée des investissements réalisés à grands coûts et une gestion plus efficace des infrastructures disponibles.

Nous devrons mieux sécuriser l’existant pour sortir du cercle pernicieux de la construction-destruction-reconstruction.

Grâce à une détermination sans faille, dans l’unité, car il nous faut toujours privilégier la cohésion nationale afin de surmonter les périls en présence pour le travail parce qu’aucun peuple ne s’est affranchi sans efforts pour atteindre le progrès. Ensemble, poursuivons notre marche vers le développement.

Bonne et heureuse année 2023 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : les cadres de l’enseignement secondaire à l’école des techniques administratives

Les agents et cadres de l’enseignement sont rassemblés depuis le 28 décembre 2022 à Brazzaville pour suivre une formation sur les missions et limites d’un collaborateur au sein d’une administration dans le secteur de l’éducation.

 

Le séminaire de formation des agents et cadres de l’enseignement secondaire qui est organisé par le directeur de l’Enseignement secondaire par intérim, Augustin Nombo, a pour but de permettre à ces derniers de dégager un langage commun ainsi qu’avoir une vision dans l’exploitation et l’analyse des rapports, des correspondances administratives, d’une part, et de leur traitement grâce aux différents logiciels, d’autre part.

Au cours de cette rencontre qui a lieu depuis le mercredi 28 décembre 2022, un échange et des travaux de groupe pour capitaliser les expériences seront effectuées afin de se rendre plus utiles pour l’administration qui vise la modernisation du système éducatif et la formation en ressources humaines de qualité.

Pour Augustin Nombo, l’exercice d’une fonction nécessite la mise en œuvre d’un ensemble de compétences perçues comme étant le comportement général attendu des praticiens de ladite fonction. «La responsabilité qu’incombe au collaborateur rend sa tâche de plus en plus complexe. Le collaborateur est un important pilier du système éducatif installé au cœur de l’administration », a-t-il souligné. A noter que le séminaire de formation va s’achever vendredi 30 décembre 2022.

Diplomatie: le chef de l’Etat reçu par le président Emmanuel Macron

Le président Denis Sassou N’Guesso a été reçu par Emmanuel Macron le 22 décembre, en début de matinée, à Paris.

 

Après avoir assisté au sommet USA –Afrique à Washington, qui s’est tenu du 13 au 15 décembre,  le chef de l’Etat a été reçu à paris par le président Emmanuel Macron. Le menu des conservations entre les deux présidents n’étant pas dévoilé, on sait tout de même que, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’appui à porter aux consultations mutuelles, menées au quotidien via les diplomaties respectives, des relations d’affaires ou par la société civile.

Aussi,  des questions relatives à l’urgence agricole et alimentaire qui menace le continent africain. Le Chef de l’État congolais, en tant que président de la Commission climat du Bassin du Congo, porte ce combat en prônant le développement des énergies renouvelables afin de permettre au continent africain d’amorcer sa transition énergétique sur la base de ces énormes potentialités.

Rappelons que le Congo et la France partagent d’excellentes relations,  dans plusieurs secteurs.

La BEAC prévoit une croissance économique en zone CEMAC

Les nouvelles projections, bien que moins significatives, reflètent une reprise progressive de l’activité économique. 

 

La prévision de croissance économique pour la zone CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et Congo) pour 2022 est désormais de 2,9%, a annoncé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à la fin d’une réunion du comité de politique monétaire qui s’est tenue le jeudi 15 décembre.

Il y a trois mois, la Banque centrale sous-régionale était optimiste sur une croissance du PIB de 3,2% et de 3,5% en juillet. « Ce ne sont que des prévisions à relativiser, compte tenu des fluctuations du contexte international », a déclaré Abbas Mahamat Tolli.

Bien que moins importantes, les nouvelles projections de la BEAC traduisent une reprise progressive de l’activité économique malgré le contexte international morose marqué par l’accélération des pressions inflationnistes et la détérioration des perspectives économiques mondiales en lien avec la guerre en Ukraine.

L’an dernier, la région a enregistré une croissance de 1,7 %. Ces prévisions sont principalement soutenues par « un rebond de la croissance non pétrolière », précise Abbas Mahamat Tolli. Exportateurs d’hydrocarbures (à l’exception de la RCA), les pays de la CEMAC profitent également des prix mondiaux élevés du pétrole brut, à l’exception de la Guinée équatoriale, où un important champ pétrolier (Zafiro) est à l’arrêt depuis septembre suite à un incident.

Selon la BEAC, le pays devrait entrer en récession (-3,5%) dès 2023. Les projections sont plutôt optimistes pour le Congo (4,2%), le Cameroun (4%), le Gabon (3,7%), le Tchad (3,5%) et la RCA (2,4%).

L’inflation dans la région devrait encore accélérer à 5,5% d’ici la fin de l’année avant de baisser légèrement à 4,8% en 2023. Le niveau des prix reste bien au-dessus du seuil de 3% en vigueur dans la région. Cependant, la BEAC, qui anticipe une baisse de cet indicateur en 2023, a décidé de maintenir ses principaux instruments inchangés et promet de rester « vigilante en vue de ses prochaines décisions de politique monétaire ». 

Santé : le fonds mondial fournit un montant de 46,590 milliards pour les maladies au Congo

L’aide que vient de faire le fonds mondial au Congo va permettre de lutter contre les maladies telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH/Sida, sur une période allant de 2023 à 2025.

 

C’est au cours de la cérémonie du lancement du dialogue pays sur le sida, la tuberculose et le paludisme que cette annonce a été faite par La présidente du Comité de coordination national (CCN)- Congo, Esmo Valérie Maba Moukassa. En effet, cette allocation va remédier à certaines difficultés persistantes qui freinent les progrès dans la lutte contre les trois maladies.

Considérées comme étant des maladies les plus meurtrières à l’échelle mondiale, car elles touchent  le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet, a au cours de ce dialogue qui s’est déroulé à Brazzaville, expliqué dans son allocution d’ouverture qu’il s’agit également de se fonder sur des données objectives et sur l’expérience pour concevoir des programmes qui soient centrés sur le patient, qui lèvent les obstacles à l’accès aux services de santé pour réduire les inégalités afin que personne ne soit laissé pour compte dans la lutte contre ces trois maladies.

Cette cérémonie a vu la participation des responsables du secteur public et privé, les acteurs de la société civile, les associations de lutte contre ces maladies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux et technique et bien d’’autres.

Congo : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo attendu à Mbandaka

Le chef de l’Etat se rend ce mercredi 21 décembre 2022, à Mbandaka chef-lieu de la province de l’Equateur pour assister à la neuvième conférence des gouverneurs.

 

Pour la première fois Mbandaka va accueillir la neuvième conférence des gouverneurs. Le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, va ouvrir la conférence ce jour. A cet effet, Plusieurs membres du gouvernement et bien d’autres personnalités du pays séjournent déjà à Mbandaka.

Les quartiers généraux des partis politiques et autres organisations des forces vives de la province, souhaitent une  réussite de cette conférence. Au cours de cette rencontre, il sera question d’échanger et trouver des pistes de solutions,  sur les difficultés auxquelles font face les provinces de la république démocratique du Congo, mais aussi la question du programme des 145 territoires.

Un grand carnaval a été organisé le 20 décembre, à cette occasion par  le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo, en prévision de l’arrivée du président de la République.  Rappelons que la dernière conférence avait  eu lieu le 21 décembre 2021 à Kinshasa.