Congo : Brazzaville vend ses atouts touristiques à travers une carte

Le document, mettant en valeur les zones touristiques de la capitale et ses environs, a été officiellement présenté aux membres du gouvernement, mardi 28 juillet 2020.

La capitale politique de la République du Congo, Brazzaville a désormais sa carte touristique. Ledit document vient répondre à la politique du gouvernement qui entend diversifier son économie à travers d’autres secteurs d’activité comme le tourisme.

« Il est important que le tourisme, qui est un levier de diversification de l’économie de notre pays, comme le prévoit le Plan national de développement 2018-2022, soit doté d’un tel support », a indiqué la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Arlette Soudan Nonault a reçu un exemplaire de la carte mardi à Brazzaville, des mains du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

La carte touristique de Brazzaville est la première d’une série qui en comptera d’autres dans le cadre d’un projet portant sur les zones touristiques du Congo. C’est du moins ce qu’a expliqué Etienne Paka, directeur de l’institut géographique national ayant produit la carte, celle-ci

« Cette carte qui comporte 15 000 objets géographiques n’est pas définitive. Elle sera régulièrement mise à jour à partir d’une base de données et des géodatabases actualisables dans le cadre d’un système d’information conçu à cet effet », a-t-il précisé.

Le format papier de ladite carte se décline en deux versions : murale et pliable, tandis que la version numérique est en cours de finalisation.

Il faut le dire, la carte touristique de Brazzaville est éditée à l’échelle 1: 25000. Pour des raisons de commodité cartographique, c’est-à-dire, visibilité, exhaustivité et cohérence, 54 sites touristiques et 59 sites administratifs et services ont été cartographiés. Plusieurs couches spatiales, lignes et surfaces, entre autres, ont été digitalisées à partir de l’orthophotographie de la capitale par la photographie aérienne préalablement géoréférencée. Ces couches concernent notamment la voirie, le réseau hydrographique, les espaces verts, les bâtiments administratifs, les hôtels, les sites culturels, les sites historiques etc. Les différentes couches réalisées ont été soumises à un contrôle qualité, avant d’être représentées par une sémiologie graphique spécifique.

Congo : début du couvre à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis lundi 27 juillet, le couvre-feu est déclaré dans les deux plus grandes villes de la république du Congo. Il faut aussi noter que ces capitales sont l’épicentre du coronavirus.

Le 27 juillet dans un tweet, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a précisé que le couvre-feu débutait ce même soir à partir de 20 heures, particulièrement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Les autres départements du pays devraient entrer plus tard en couvre-feu. Il s’agit pour le gouvernement de corriger certaines mesures de déconfinement progressif. Notons qu’au Congo, la propagation du coronavirus n’est toujours pas maîtrisée.

Le couvre-feu a été ramené de 20 heures à 5 heures du matin. Ce changement fait partie d’une batterie de mesures annoncées le week-end dernier par le gouvernement qui réagit ainsi face à la propagation du coronavirus. Les Brazzavillois et les Ponténegrins habituées à rentrer à 22 heures devraient le faire désormais deux heures plus tôt.

En juin dernier, le gouvernement avait annoncé, dans son plan de déconfinement par paliers, l’ouverture des hôtels, des bars et des restaurants et le début du couvre-feu à 22 heures. Apparemment, ces activités ont permis à la population de prendre d’assaut des lieux de jouissance jusqu’à tard la nuit, se livrant aux boissons alcoolisées et à la danse.

La police a interpellé plusieurs fois dans les boîtes de nuit des jeunes gens dans un état d’ébriété, alors que ces lieux n’ont jamais été autorisés à rouvrir depuis leur fermeture en avril dernier. Des comportements inciviques et propices à la propagation de la Covid-19, selon plusieurs analystes.

Certains critiques estiment par ailleurs qu’il n’y avait aucun lien entre l’augmentation des cas positifs et le couvre-feu. Ils arguent que le virus ne circule pas que de nuit, il n’est donc pas justifié que le couvre-feu soit ramené à 20 heures.

Coronavirus : 96% cas positifs enregistrés à Brazzaville et à Pointe-Noire

Les deux plus grandes villes de la République du Congo totalisent à elles seules 2.743 sur les 2.851 cas positifs que compte le Congo, en date du 20 juillet.

Brazzaville totalise 1.824 et Pointe-Noire 919 cas de coronavirus. Ces chiffres, ont été révélés lundi 20 juillet 2020, lors du point sur la situation épidémiologique de Congo.

Dans les huit autres départements touchés par cette pandémie, l’on compte 108 cas repartis de la manière suivante : Kouilou : 49, Niari :19, Bouenza :13, Pool :16, Cuvette :5, Cuvette-Ouest : 4, Lekoumou :1 et Sangha :1. Seuls les départements de la Likouala et des Plateaux n’ont pas encore enregistré un cas de Covid-19.

Notons que ce 20 juillet, le Congo a totalisé 666 guéris, 50 décès, 9 cas transférés à l’étranger.  Huit patients sont sous oxygène, à Pointe-Noire. Les Congolais sont ainsi invités à intensifier le respect des mesures barrières. Le numéro vert 3434 est toujours ouvert.

Reprise du trafic passager sur la ligne Congo-Océan

La circulation sur le chemin de fer qui relie Pointe-Noire et Brazzaville qui avait été interrompue depuis 2016 a repris ce week-end.

C’est une satisfaction pour la population de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le trafic des passagers sur la ligne Congo-Océan reprend. L’usage de ce chemin de de fer avait été interrompu depuis 2016, à cause de la destruction de quelques ouvrages dans le Pool, au sud du pays, en raison d’une crise politico-militaire.

Ce week-end, le train Air Pool a parcouru les 510 kilomètres qui séparent les deux principales agglomérations du Congo. « La marche a été bonne, raconte Joachim Mbalou Mabicka, le chef du train. Il n’y a pas eu de difficulté. Dès qu’on s’approchait de tout voyageur qui n’avait pas son titre de voyage, il sortait de l’argent et on lui établissait le billet. »

Il faut tout de même noter que les voyages se font sous le respect des mesures barrières au coronavirus.

« Nous allons jeter toutes nos forces afin que le CFCO retrouve ses lettres de noblesse. », le promet Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre en charge des Transports.

Congo-coronavirus : 158 nouveaux cas testés positifs

Ces cas de coronavirus ont été enregistrés mardi 30 juin 2020, et l’information est du ministère de la santé et de la population.

Mardi 30 juin 2020, 158 nouveaux cas ont été confirmés positifs au test de coronavirus, 13 guéris et un décès. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population mardi à Brazzaville.

Selon le bilan épidémiologique établi par le coordonnateur technique national de riposte contre la COVID-19, le Dr Gilbert Ndziessi, le Congo compte 1382 cas confirmés, dont 486 guéris et 41 décès.

Même si 9 sur 12 départements du Congo sont touchés par le coronavirus, il faut noter que, la majorité des personnes touchées par le coronavirus sont concentrées dans les deux plus grandes villes du pays, que sont: Brazzaville et Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au sud.

Congo-Coronavirus : réouverture des modes de transport entre Brazzaville et Pointe-Noire

Cette nouvelle a été annoncée par le Premier ministre, clément Mouamba, lors de son allocution sur le deuxième palier du déconfinement progressif samedi 20 juin 2020, à Brazzaville.

Les vols commerciaux et des autres modes de transport des voyageurs (autobus, trains et bateaux), entre Brazzaville et Pointe-Noire reprennent à partir de ce mardi 23 juin 2020. L’annonce avait déjà été fait samedi par le Premier ministre, Clément Mouamba, quand il s’exprimé sur le deuxième palier du confinement progressif au Congo.

Dans ce speech ce 20 juin, le Premier ministre a souligné entre autres que l’état d’urgence sanitaire était maintenu et que le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national était désormais fixé de 22 heures à 5 heures du matin. Il a également abordé la question de la réouverture des bars et des restaurants, des hôtels et d’autres lieux d’hébergement collectif, des lieux de culte, de la reprise des sports individuels de compétition, mais avec un public ne dépassant pas les 50 personnes.

Clément Mouamba a aussi annoncé le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire, précisant que toutes ces réouvertures et reprises se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de gestes barrières, de distanciation physique et du port obligatoire et conforme du masque.

La fermeture de toutes les frontières toujours en vigueur

Le Premier ministre a martelé en substance que la fermeture de toutes les frontières demeuraient en vigueur, à l’exception des navires, des vols cargos et autres transports de marchandises vers le Congo ou au départ du Congo. Il a en outre rappelé le caractère obligatoire de la quarantaine et du test virologique (RT-PCR) pour les passagers entrant sur le territoire national.

Pour lui, le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux reste en vigueur, au même titre que la fermeture, excepté les classes d’examens, les crèches, les établissements préscolaires, scolaires, les centres d’alphabétisation, les classes intermédiaires et les universités publics et privés, les résidences universitaires et les internats.

Il a précisé que cette fermeture concernait aussi les bars dancing, les boîtes de nuit et autres établissements clos de danse. L’interdiction des rencontres des sports collectifs et des spectacles demeuraient également en vigueur. Il a aussi ordonné la limitation à cinquante (50) personnes maximum participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières.

Le Premier ministre a rappelé que la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ; l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités et les mesures régissant le transport urbain étaient en vigueur.

Il a fait savoir que le gouvernement se réservait le droit de rétablir le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps.

Un fonds de 50 milliards de Fcfa mobilisé

Pour soutenir les entreprises des secteurs formel et informel, les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables, dont celles vivant seules ou avec handicap, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un fonds de 50 milliards FCFA. Il a fait savoir que ce Fonds national de solidarité, créé pour faire face à la crise sanitaire, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une inscription budgétaire de 100 milliards Fcfa, sur lesquels 50 milliards de Fcfa sont immédiatement mobilisés.

Le Premier ministre a expliqué que cette somme est répartie concerne 40 milliards de Fcfa pour le soutien des entreprises et dix milliards de Fcfa pour les transferts monétaires au bénéfice des ménages vulnérables.

Il a ensuite révélé que les mécanismes de mise en œuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux.

Par ailleurs, Clément Mouamba informé que le gouvernement avait décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année. Il a dévoilé qu’aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale.

Congo : l’APPO bientôt de retour à Brazzaville

L’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) a annoncé son retour définitif au Congo, deux ans après sa délocalisation à Abudja au Nigeria.

Cette décision est l’une des recommandations émises au terme d’un Conseil des ministres des 18 pays membres de l’APPO, tenu le 5 juin 2020. Cette précision a été donnée dans un communiqué rendu publique mardi dernier par  l’Organisation.

Au vu des blocages et des restrictions de voyages liées à la pandémie de coronavirus, la date de délocalisation n’a pas été précisée.

L’Organisation a missionné son secrétaire Général, Dr. Omar Farouk Ibrahim, pour mener des pourparlers avec les autorités congolaises afin de s’entendre sur une date de relocalisation dans la capitale Brazzaville, précise le communiqué.

Le Conseil des Ministres a, en outre, pris la décision, compte tenu de la pandémie mondiale du Coronavirus, de reporter pour 2021, le tout premier Sommet des Chefs d‘État et de Gouvernements des Pays Membres de l’APPO, initialement prévu en 2020 à Brazzaville.

La rencontre du 5 juin a également été l’occasion pour le chef de la délégation Libyenne, de présenter les effets négatifs du vol de pétrole brut et de produits pétroliers en Libye, en particulier sur la vie des populations et de leur environnement, précise l’APPO

Créée en 1987, l’APPO regroupe 18 pays africains producteurs de pétrole, à savoir l’Algérie, l’Angola, le Cameroun, le Congo, le République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée Equatoriale, la Libye, le Niger, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Soudan, le Tchad, le Bénin et la Mauritanie.

Organisation intergouvernementale africaine, l’APPO veille à la promotion des initiatives communes en matière de politique et de stratégie de gestion de l’industrie pétrolière au bénéfice de ses membres.

Brazzaville : l’élection du nouveau maire est programmé au 22 mai

Le maire de la capitale congolaise sera élu au cours de la session extraordinaire du conseil municipal et départemental de la ville.

Une session extraordinaire du Conseil municipal et départemental de Brazzaville aura lieu le 22 mai 2020. L’objectif étant d’élire le nouveau président du Conseil municipal et départemental, maire de la ville capitale, selon une note signée du ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Charles Ngafouomo.

L’ancien maire, Christian Roger Okemba, avait été suspendu de ses fonctions le 28 février dernier par un décret du ministre de l’Intérieur pour un présumé détournement des fonds publics.

Le 18 avril 2020, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret ayant scellé sa révocation. Il fait l’objet des poursuites judiciaires à ce jour.

Depuis mars dernier, la Mairie de Brazzaville est dirigée par le premier adjoint au maire, Guy Marius Okana, en qualité d’intérimaire.

Brazzaville : la mairie veut agrandir les cimetières publics

Lors d’une rencontre qui a eu lieu vendredi 08 mai, le maire de la ville par intérim Guy Marius Okana a demandé aux personnes vivants autour des nécropoles, de déguerpir les lieux.

Le sujet d’extension des cimetières publics n’est pas nouveau. La mairie de Brazzaville est bien déterminée à y aller jusqu’au bout.  Lors d’une séance de travail, le 8 mai, à Brazzaville avec les personnes vivant autour des cimetières du centre-ville, le maire de la ville par intérim, Guy Marius Okana, leur a demandé de libérer ces lieux.

Il faut tout de même dire que certaines de ces familles avaient été dédommagées depuis 2009 mais continuent d’y vivre.

Guy Marius Okana a par ailleurs rappelé aux personnes qui ont récemment acheté des parcelles de terre aux environs des cimetières publics de trouver des compromis avec les vendeurs. Même si plusieurs ont été indemnisés, il y en a qui attendent encore de l’être. A ceux-là, le maire demande de se rapprocher du ministère des Finances pour s’enquérir des modalités de paiement.

Congo : Brazzaville servira de cadre à un colloque sur l’économie numérique

Ledit séminaire aura pour thème « Diversification de l’économie : le numérique comme facteur de croissance économique ».

Le monde fait face à la pandémie du coronavirus. C’est dans ce contexte que sera organisé au Congo, dans les tous prochains jours, un colloque sur le thème « Diversification de l’économie : le numérique comme facteur de croissance économique ».

Selon son organisateur, Quentin Brown Ondonda, consultant en communication et producteur de contenus numériques, plusieurs intervenants se réuniront dans divers domaines, à savoir la culture, le tourisme, l’administration, la fiscalité, le commerce international… Selon Quentin Brown Ondonda, qui se fonde sur le monde arrêté à cause du virus paralysant toutes les économies de l’Orient à l’occident, du midi au septentrion; la solution est dans le numérique qui est l’avenir de l’économie internationale.

La crise du nouveau coronavirus a entraîné la chute brutale du prix du pétrole. Le brut américain (le WTI) est descendu jusqu’à moins trente-sept dollars. Certes, le prix du pétrole remontera après ce confinement quasi mondial mais il y a une limite pour deux raisons, a-t-il pensé. Il s’agit d’abord, à l’heure de la transition énergétique, des pays industrialisés qui optent pour l’écoresponsabilité. La tendance étant l’utilisation des énergies écologiques. Ensuite, dans les pays consommateurs de pétrole, les clients à la pompe ne veulent plus dépasser un certain prix du litre de carburant. C’est la cause de la crise des gilets jaunes en France.

Outre le Covid-19, le 9 avril dernier, s’était tenue une réunion extraordinaire des pays producteurs de pétrole et invités (l’Opep++). A l’issue de cette réunion, une décision a été prise : celle de limiter la production du pétrole mondial à dix millions de barils par jour. La production est donc la rentabilité de chaque pays membre de l’Opep sera limitée. Ce qui est rare est cher et ce qui est cher est précieux, a-t-il dit. « Aujourd’hui, il n’a plus la même valeur. Ne va-t-il pas devenir de moins en moins onéreux ? » s’est-il interrogé.

Concernant la riposte à la pandémie au Congo, Quentin Brown Ondonda a salué la promptitude avec laquelle l’État congolais, à travers le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a fait face à cet ennemi invisible. « J’encouragerai l’exécutif à continuer sur cette lancée pour l’après Covid. La crise économique mondiale qui va s’accélérer est quasi inéluctable. Nous devons agir en posant les bases solides d’une industrie nouvelle. Une nouvelle économie qui a permis à l’Inde de devenir la cinquième puissance mondiale passant devant la France et le Royaume-Uni. C’est le numérique ou encore l’Économie numérique. S’il y a une donnée qui témoigne de la croissance rapide d’une valeur et de la confiance des investisseurs sur celle-ci. C’est la capitalisation boursière. En ces termes, les cinq plus grandes entreprises au monde sont : Apple ; Amazon ; Alphabet (ex Google) ; Microsoft ; Facebook. Elles sont toutes dans l’industrie du numérique », a-t-il déclaré.

Le numérique est l’avenir de l’économie internationale. Son avantage, c’est aussi qu’elle brise les frontières physiques et géographiques… L’économie numérique permet d’être en relation directe avec les consommateurs sans contrainte de temps ni de lieu. Une société basée au Congo peut toucher la même cible qu’une autre société basée en France sans différence aucune. « Le développement de l’économie numérique est crucial en ce qu’il entraîne en même temps le développement et la croissance des autres secteurs d’activités. De fait, le secteur de l’économie numérique représente le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale avec un taux de croissance élevé dans la plupart des pays développés. Ainsi, on peut retenir trois stratégies : généralisation de l’accès aux réseaux numériques ; développement de l’offre de contenus numériques ; diversification des usages et des services numériques », a-t-il indiqué.

Enfin, il pense que c’était le pétrole hier  et aujourd’hui le numérique. Le train de cette économie est encore dans sa phase de départ, il faut y monter. Pour se faire, il s’est référé de Charles Darwin qui disait : « Ce n’est pas le plus fort de l’espèce, ni le plus intelligent qui survit. C’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement. » Pour tout contact : contact@browntouch.fr

Congo-Covid 19 : Brazzaville et Pointe-Noire, les deux grands foyers de la maladie

Le nombre total des contaminés est donc passé à 207 contre 19 guéris, 8 décès en milieu hospitalier.

La République du Congo compte 207 cas de contamination de coronavirus. L’information a été donnée lors du point sur la situation épidémiologique du pays, lundi 27 avril 2020, par le coordonnateur technique national de la riposte à la pandémie, Gilbert Ndziessi.

La répartition selon les départements se présente comme suit : Brazzaville 141 cas, Pointe-Noire 57 cas, Kouilou 3 cas, Pool 4 cas, Cuvette 1 cas et la Sangha 1 cas.

Dans la capitale, la répartition selon les arrondissements est la suivante : Moungali 25 cas, Ouenzé 22 cas, Makélékélé 19 cas, Djiri 19 cas, Talangaï 20 cas, Poto-Poto 16 cas, Madibou 10, Bacongo 6 cas, Mfilou 4 cas. A Pointe-Noire : Lumumba 26 cas, Mongo-Mpoukou 12 cas, Ngoyo 8 cas, Loandjili 6 cas, Tié-Tié 4 et Mvoumvou 1.

Covid-19 : les mesures de protection seront renforcées à Brazzaville et Pointe-Noire

Le Premier ministre, Clément Mouamba, a évoqué l’urgence de renforcer les mesures de protection contre le coronavirus (Covid-19) au niveau des points d’entrée des deux plus grandes agglomérations du pays.

Le chef du gouvernement s’est exprimé le 27 avril, à l’issue d’une visite effectuée en compagnie des ministres de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice et de la Santé, aux postes de péage de Lifoula et de Nganga-Lingolo, respectivement au nord et au sud de Brazzaville.

« La visite est justifiée du fait que lorsque nous donnons les instructions, il faut s’assurer qu’elles soient mises en œuvre. Les Brazzavillois et Ponténégrins se déplacent sans raison or il est démontré que la majorité des cas positifs viennent de ces deux villes. Voilà pourquoi nous avons mis en place un dispositif de contrôle dans les points d’entrée », a indiqué le Premier ministre.

Il a, par ailleurs, souligné qu’il faut renforcer le plus vite possible le dispositif de contrôle des points d’entrée, notamment sur le plan de la logistique avec l’installation des équipes permanentes de santé et de la force publique.  « Ce renforcement doit être accompagné des moyens nécessaires. A Lifoula, par exemple, la Congolaise des routes a accepté de travailler avec la force publique et les agents de santé dans ses bâtiments », a expliqué Clément Mouamba.

De son côté, le directeur départemental de la Santé du Pool, le Dr Albert Touadi a rappelé que les agents de santé placés aux postes de péage étaient équipés des thermoflash, mais ils leur manquent une certaine commodité logistique, ainsi que l’appui des agents de la force publique. « Il nous faut les paillottes pour permettre à nos collaborateurs de bien exécuter leur tâche quotidienne », a-t-il suggéré.

Pont-Route-Rail Brazzaville-Kinshasa : une table ronde prévue jeudi 19 mars

Il va s’agir de mettre sur pieds un cadre sous régional commun de négociation en vue de la mobilisation des ressources et des financements nécessaires à l’amélioration des infrastructures des transports.

La capitale congolaise Brazzaville va abriter une table ronde pour le financement des projets d’infrastructures en Afrique Centrale le jeudi 19 mars 2020. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse tenu mardi 10 mars 2020, à Kinshasa, par le Vice-Premier ministre, ministre en charge des ITP, Willy Ngoopos et ses homologues du Plan, Elysée Munembwe, ainsi que du transport Didier Manzinga.

Il sera question de poser les bases d’un cadre sous régional commun de négociation en vue de la mobilisation des ressources et des financements nécessaires à l’amélioration des infrastructures des transports. Notons que quatre projets importants concernant la République Démocratique du Congo (RDC) ont été retenus parmi les 55 projets phares du programme des Investissements pour le Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA).

Parmi les quatre projets qui concernent la RDC, on note la Construction du Pont-Route-Rail sur le fleuve Congo entre les villes de Brazzaville et Kinshasa.

Le coût estimatif de la construction du PRR s’élève à 550 millions USD. La BAD, positionnée comme chef de file des bailleurs va intervenir avec un montant de 220 millions dans son guichet privé, le gap sera couvert par le partenaire stratégique retenu à l’issue de la Table ronde du 19 mars 2020. Mais les travaux pour la construction du PRR ne pourraient démarrer qu’en 2023 et la mise en exploitation en 2028.

Rappelons que l’accord interétatique a été signé depuis le 11 novembre 2019, à Johannesburg.

Congo : le film « Grave erreur 2 » en grande première le 14 mars à Brazzaville

Après son avant-première en décembre dernier dans la ville océane du Congo, le film « Grave erreur 2 » se fera découvrir, en grande première nationale, le 14 mars à Brazzaville.

Ecrite et réalisée par Richi Mbebele, l’œuvre fait suite à son premier volet sorti en 2015. « Grave erreur 2 » est un film dans lequel le réalisateur congolais peint avec ironie les vices et les travers de la société d’aujourd’hui. Dans ce long-métrage, à mi-chemin entre la fiction et réalité où le drame ajoute un grain de sel à sa saveur, l’amour se mêle délicatement à la trahison et à la vengeance.

Pour Richi Mbebele, l’idée d’une suite de « Grave erreur » ne le frôlait pas l’esprit, au vu du tas de scénarios qu’il voulait réaliser. « Aujourd’hui, je remercie énormément toutes ces personnes qui m’ont motivé pour faire la suite du film qui, deux mois après son avant-première, a raflé six prix lors des Kamba’s Awards », a-t-il évoqué.

Cette grande première est assez décisive pour le réalisateur congolais. En effet, lors de la soirée de la deuxième édition des Kamba’s Awards, certains spectateurs n’ayant pas encore vu le film s’interrogeaient sur sa capacité à remporter autant de prix. « Je comprends très bien leurs appréhensions et loin d’étendre de vains discours, j’invite simplement le public à venir voir et juger par lui-même la qualité de Grave erreur 2. Le film sera soumis à l’œil critique des cinéastes et du public. Pour moi, ce sera une belle occasion d’acquérir davantage des conseils pouvant me servir lors de mes prochaines réalisations », a-t-il déclaré.

Outre sa casquette de producteur, réalisateur et scénariste avéré, Richi Mbebele est également un bon acteur tel qu’il l’a notamment prouvé dans « Grave erreur », en incarnant le personnage de Fred. Tout comme dans le premier volet, le casting de la suite du film fait apparaitre des acteurs aussi talentueux que prometteurs : Michael Thamsy, Richi Mbebele, Amanda Baye, Georges Mboussi, Imelda Maboueki, Molière Bounda, Selma Mayala, Nordan Tello, Teddy Benzo.

Depuis son immersion dans la sphère cinématographique, il y a plus de 10 ans, Richi Mbebele ne cesse de surprendre et d’émouvoir les passionnés de cet art par ses scénarios originaux et éducatifs. À chaque production, l’envie d’atteindre la perfection anime le cinéaste, qui se décrit comme un monstre du travail bien fait. Conscient que le chemin menant vers la gloire nécessite beaucoup de sacrifices et de persévérance, Richi Mbebele ne ménage aucun effort pour satisfaire le grand public. A son actif, le réalisateur compte déjà quatre films, courts et longs-métrages confondus: Subtile manipulation, Positif, Grave erreur et Grave erreur 2.

Coronavirus : des experts africains en formation

Vingt-quatre pays africains sont représentés à cette formation sur la prise en charge des personnes atteintes du coronavirus.

Des professionnels de santé de 24 pays d’Afrique ont entamé, lundi 02 mars à Brazzaville, une formation sur la prise en charge des cas du coronavirus (Covid-19). Dans une note adressée à la presse, le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) explique que suite à la confirmation de trois cas de coronavirus en Afrique, notamment en Egypte, en Algérie puis dernièrement au Nigéria, « la mise en place d’un mécanisme de traitement efficace est crucial et la préparation en est un élément clé ».

Selon une source bien introduite, 298 personnes ont déjà fait l’objet d’un test du coronavirus en Afrique, mais que 293 ont été diagnostiquées négatives.

Congo : les partenaires multilatéraux appelé à soutenir l’intégration sous régionale

L’appel a été lancé le 17 février à Brazzaville, par le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya.

Le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya a souligné le 17 février à Brazzaville que la rencontre avec les partenaires techniques et le corps diplomatique accrédité au Congo, était une opportunité de sensibiliser ces derniers sur la mobilisation de financement des projets d’infrastructures de transport.

« Cette rencontre prélude à la journée du 19 mars 2020 qui sera axée sur la table ronde pour le financement des projets d’infrastructures en Afrique centrale. Cette table ronde vise à mobiliser 2 milliards d’euros pour une première phase des projets du programme d’investissement prioritaires 2020-2024. Au total 20 milliards d’euros seront mobilisés pour financer de 12 projets à l’horizon 2030 » a fait savoir Jean Jacques Bouya lors des échanges avec les partenaires multilatéraux et bilatéraux.

Parmi ces projets figurent, la construction du pont -rail entre Kinshasa et le Congo Brazzaville, la réhabilitation de la route Ouesso-Bangui-N’Djemena et l’aménagement fluviaux et portuaires sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui-Sangha.

Après l’échange, les représentants de différents partenaires présents à cette rencontre ont réitéré leur volonté à soutenir le pays financièrement pour la réalisation desdits projets. La concrétisation de ces projets stimulera le libre-échange continental Africain.

Cette table ronde pour le financement des projets d’infrastructures en Afrique centrale qui se déroulera le 19 mars à Brazzaville réunira les pays comme la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la République du Tchad et la République du Congo.

Conférence internationale sur les hydrocarbures : plus de 800 participants attendus à Brazzaville

Brazzaville va abriter, du 19 au 21 février, à Kintélé, dans la périphérie nord, une conférence internationale et une exposition sur le pétrole et le gaz du Congo.

Cette 4e édition aura pour thème principal : « valoriser les ressources en hydrocarbures en vue de la diversification économique et de l’intégration régionale », et sera rehaussée de la présence du Premier ministre, chef du gouvernement congolais, Clément Mouamba.

« Cet évènement international, qui a déjà marqué des annales du secteur pétrolier et gazier en République du Congo, est désormais établi comme l’une des plateformes de rencontres les plus importantes », indique un communiqué du ministère des Hydrocarbures.

Outre le thème principal, d’autres sujets en débat porteront sur : le développement de la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière dans la région ; défis et perspectives ; promotion des partenariats fructueux en vue de faire progresser l’exploitation des ressources pétrolières et gazières ; stimulation de l’investissement étranger au Congo, développement durable et environnement ; les stratégies de financement des projets de développement énergétique.

Ce rendez-vous constitue une opportunité pour les hauts cadres ainsi que les principaux décideurs de l’industrie pétrolière et gazière de développer leur réseau dans le secteur afin d’augmenter le niveau de coopération et de générer de nouvelles collaborations entre les entreprises.

Brazzaville va abriter une rencontre sur la préservation des forêts

L’annonce a été faite lundi 03 février 2020, par directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemarec.

La capitale congolaise servira de cadre à un atelier rencontre dont le sujet principal la préservation des forêts. C’est ce qui en ressort d’un entretien entre le président Denis Sassou N’Guesso et le directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemarec, le 03 février 2020.

« Nous avons discuté de plusieurs pistes de coopération parmi lesquelles l’organisation d’un atelier de dialogue sectoriel à Brazzaville. Cette rencontre réunira tous les pays de la sous-région pour identifier les projets prioritaires qui pourraient être soumis au Fonds vert pour le climat », a déclaré Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert pour le climat.

C’est au sortie de ce tête à tête avec le Chef de l’Etat, que Yannick Glemarec s’est exprimé devant la presse. Il a souligné la nécessité de conserver les écosystèmes forestiers d’Afrique centrale et estimé que le Fonds vert pour le climat, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et d’autres fonds, devraient, œuvrer en faveur de la préservation des tourbières de la forêt congolaise.

Créé en 2010, le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier onusien rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il a pour mission de transférer des fonds des pays les plus avancés à ceux les plus vulnérables pour mettre en place des projets de lutte contre les effets des changements climatiques.

Brazzaville abritera une table ronde de la CEEAC

La CEEAC annonce l’organisation d’une Table ronde à Brazzaville pour développer le secteur des routes et des transports.

Le Secrétariat général de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à travers sa Secrétaire Générale adjointe Mme Marie Thérèse Chantal Mfoula, en charge de l’intégration physique, économique et monétaire, ainsi que Jean-Jacques Bouya, ont annoncé jeudi 16 janvier, depuis le Centre international de Conférence de Kintélé, à Brazzaville (Congo), la tenue prochaine d’une Table ronde pour le financement de projets majeurs d’infrastructures dans la région, nommément en République centrafricaine, au Tchad, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. Cette table ronde se tiendra au Centre International de Conférence de Kintélé, à Brazzaville avec la participation des bailleurs internationaux.

Malgré d’importants progrès enregistrés ces dernières années, l’Afrique centrale arrive toujours grande dernière au classement des pays africains les mieux équipés en infrastructures routières (à peine 8% du réseau routier total). Même résultat en ce qui concerne le bitumage des routes : seulement 2,2% des axes routiers de la sous-région sont goudronnés.

Forte de ce constat et afin d’accélérer l’intégration régionale en zone CEEAC et de dynamiser la croissance dans une région particulièrement riche en ressources naturelles, les organisateurs ont ciblé trois projets qu’ils présenteront aux bailleurs de Brazzaville, en mars prochain. Parmi ces futures constructions d’infrastructures figurent le pont route-rail reliant Kinshasa (RDC) et Brazzaville (Congo), la construction et la réhabilitation de la route Ouesso/Bangui/N’Djamena, maillon manquant du corridor routier transafricain Pointe Noire/Brazzaville/Ouesso/ Bangui / Ndjamena, ainsi que des travaux d’aménagement fluvial.

La journée du 19 mars est organisée avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le haut patronage du Chef de l’État congolais, Denis Sassou- Nguesso. L’ambition des organisateurs est de lever des fonds pour financer les trois projets phares dont la concrétisation s’étalera sur dix ans, entre 2020 et 2030. Le 19 mars, priorité sera donnée à la mobilisation des fonds pour la Phase d’Investissement Prioritaire ( PIP ), prévue de 2020 à 2024. Une démarche qui s’inscrit dans la prolongement des efforts fournis par les pays membres de la sous-région, véritable carrefour des principaux échanges commerciaux du continent, pour développer les routes et les transports.

«  Nous pouvons être bloquant pour le developpement du continent comme nous pouvons le dynamiser, en developpant ses infrastructures. Aujourd”hui on ne peut pas voyager du Nord au Sud, parce qu’on est bloqués au centre. » Jean-Jacques Bouya, Ministre de

Cette rencontre sera également l’occasion pour ses organisateurs de passer en revue le Plan directeur consensuel des Transports en Afrique centrale (PDCT-AC), conçu pour connecter entre elles les 11 capitales de la zone CEEAC. Il s’agira également d’en mesurer l’impact depuis son lancement en 2004.

A propos de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)

Brazzaville va abriter le 8e sommet des chefs d’Etat et gouvernement du Comité de haut niveau de l’UA

Brazzaville va accueillir ce jeudi 30 janvier 2020 le 8ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye.

Ce sommet, convoqué à l’initiative du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de ce Comité de haut de niveau de l’UA sur la Libye, va se tenir après celui de Berlin il y a quelques jours.

L’objectif est la recherche des solutions en vue de la résolution de la crise libyenne conformément aux recommandations de la dernière conférence de Berlin (Allemagne).

Sont attendus à Brazzaville : les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye et des pays limitrophes de la Libye, les Représentants des Nations-Unies et de l’Union africaine ; les Représentants de la Communauté des Etats sahélo- sahariens ; les Représentants des pays impliqués dans la crise libyenne, ainsi que les différentes parties libyennes.

Cette réunion qui se tient avant le 33ème sommet de l’Union africaine permettra au comité de haut niveau et à tous les autres Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus à Brazzaville, de réaffirmer la position de toute l’Afrique, celle qui consiste à privilégier le dialogue inter-libyen dans la recherche de la solution au conflit avant tout processus électoral.

Cette retrouvaille permettra à Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye de faire part à ses pairs du continent, les conclusions de la conférence tenue à Berlin, le 19 janvier dernier et de tous les efforts jusque-là consentis par le comité de haut niveau.

Brazzaville a accueilli plusieurs rencontres sur cette crise libyenne depuis 2018, toujours à l’initiative de Denis Sassou N’Guesso qui s’est insurgé à plusieurs reprises des tentatives de la communauté internationale de marginaliser l’Afrique dans la résolution de cette crise libyenne.

Quartiers précaires : Brazzaville une zone à risque selon une récente étude

Les quartiers Moukoundzi-Ngouaka et Sukissa, à Brazzaville, ont fait l’objet d’une enquête sur l’assainissement et ses impacts socio-sanitaires, dans le cadre du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires.

L’urbanisation mal contrôlée à Moukoundzi-Ngouaka, dans le 1er arrondissement de la capitale, d’après les enquêteurs, constitue un facteur de risques. Ces dernières années, le quartier s’est élargi avec la construction de nouvelles habitations et des bâtiments dédiés à d’autres services. Mais cette expansion s’est réalisée au mépris des règles d’aménagement et de lotissement. À cela s’ajoutent la pauvreté et les pratiques inadaptées qui renforcent la vulnérabilité de Moukoundzi-Ngouaka. La pression démographique dans le coin a été citée par l’étude comme l’une des causes de la vulnérabilité des populations.

« L’enquête réalisée auprès de trois cents personnes montre que les populations, bien que conscientes des risques présentant la plus grande dangerosité, sont avant tout préoccupées par les gènes de la vie quotidienne tels que les réchauffements des maisons la nuit », souligne l’étude menée par des experts du Durquap, un projet cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.

Trois principaux risques ont été épinglés : la vulnérabilité humaine qui est associée à l’exposition directe de la santé humaine des habitants, notamment les enfants qui sont les plus exposés. Ce risque est encore plus grand pour des enfants handicapés vivant dans les zones inondables.

Il y a la vulnérabilité sanitaire liée aux effets des inondations sur la santé publique des habitants à travers les problèmes d’hygiène et d’assainissement. Les risques sanitaires sont principalement concentrés dans les zones humides, vectrices de maladies parasitaires et infectieuses, à proximité des rivières mais aussi de la centrale électrique. Enfin, la vulnérabilité matérielle liée au patrimoine immobilier ; les habitants sont conscients des risques mais refusent de quitter leurs parcelles.

Ce sont les mêmes risques dans le quartier Sukissa, dans le 5e arrondissement de Brazzaville, où l’urbanisation du quartier a été tracée dans le sens de la pente et organisée dans le but de répondre à la demande en logements. Un projet de l’urbanisation de la localité est à l’étude et devrait prendre en compte les principaux risques constatés.

Les pratiques de remblaiement des zones exposées aux risques d’érosion par les sacs de sable ou l’apport de la pierre sont jugées contreproductives et accentuent le risque en aval. Enfin, la dégradation des réseaux routiers perturbe la circulation des personnes et des biens.

Crise libyenne : Brazzaville accueille la réunion du comité de haut niveau de l’UA

La rencontre se tiendra, le 25 janvier, et sera l’occasion de discuter des moyens de mettre un terme aux affrontements et autres ingérences étrangères dans le conflit qui déchire la Libye.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, dont le pays dirige le comité de haut de l’Union africaine (UA) pour la Libye, effectue présentement un périple dans plusieurs capitales africaines en vue de mener les consultations préparatoires aux assises convoquées par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le 11 janvier, Jean-Claude Gakosso a remis au président algérien, Abdelmadjid Tebboun, une invitation de son homologue congolais pour qu’il assiste à la réunion de Brazzaville, selon un communiqué de la présidence algérienne.

Au cours de sa rencontre avec le commissaire à la paix et à la sécurité de l’organisation continentale, Smail Chergui, le 9 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, première étape de la tournée de la délégation congolaise, il avait été procédé à une analyse globale de la situation qui prévaut en Libye. « Le commissaire à la paix et le ministre des Affaires étrangères ont mentionné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, le strict respect de l’embargo décrété par le Conseil de sécurité sur les armes en Libye, et soulignent l’impératif de mettre fin à toutes les interférences extérieures dans ce pays qui compliquent la situation et retardent la promotion politique entre Libyens à cette crise », indique un communiqué.

« L’Union africaine réitère une nouvelle fois sa conviction qu’il ne saurait y avoir de solution militaire à ce conflit et réaffirme sa disponibilité toute naturelle à accompagner les parties libyennes sur la voie du dialogue et de la réconciliation nationale », prévient l’organisation panafricaine.

Le chef de l’Etat congolais a plaidé, le 6 janvier, dans la capitale congolaise, pour que l’Afrique ne soit pas marginalisée dans la résolution de la crise libyenne, qualifiant d’« inefficace » tout règlement qui ne tiendrait pas compte du continent. Estimant que «toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement inefficace et contreproductive », Denis Sassou N’Guesso a dit que cela était possible pour la simple raison que « la Libye est un pays africain » et que «  les victimes du conflit libyen sont essentiellement en Afrique.»

La réunion du comité de haut niveau sur la Libye va intervenir au moment où la Turquie tente de s’ingérer dans la crise libyenne en dépêchant des mercenaires et troupes turques en Libye. En proie à des luttes d’influence, la Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités se disputent son contrôle : le GNA reconnu par l’ONU et le pouvoir de l’est ayant un gouvernement et un parlement acquis au maréchal Khalifa Haftar.

Consolidation de de l’accord de cessez-le-feu : le pasteur Ntoumi y contribuera

La nouvelle a été annoncée pendant la cérémonie d’échange de vœux entre le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et les forces vives de la nation, le 08 janvier 2020, au palais du peuple.

Le pasteur Ntoumi quittera son maquis dans le pool pour la capitale congolaise, Brazzaville. Il devra contribuer à la consolidation de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 entre l’ex-chef rebelle et le gouvernement. La nouvelle sera officielle dans les prochains jours.

Frédéric Bitsangou, alias Ntoumi, a été au centre des affrontements entre le gouvernement et les rebelles dans le Pool depuis la fin des années 1990, devrait bientôt quitter son maquis du Pool (sud du Congo)

Notons qu’en août dernier, face à la Commission ad hoc mixte paritaire (CAMP), chargée de mettre en œuvre l’accord de paix de Kinkala, le pasteur Ntoumi a décliné des préoccupations personnelles, notamment le manque de logement. Il avait évoqué le fait que ses domaines et résidences demeurent occupés par des éléments de la Force publique.

Bedel Baouna signe « Brazzaville, ma mère »

Pour son premier roman, l’analyste politique et critique littéraire Bedel Baouna, par la littérature et la cupidité à travers cet ouvrage, donne à lire un texte féministe : les femmes y ont pris le pouvoir.

Roman réaliste sous forme de journal, Brazzaville, ma mère (Éditions Le Lys Bleu », d’une contemporanéité indéniable avec le récit au quotidien de la vie de tous les jours au Congo-Brazzaville. Il aborde les rapports mère/fille avec, en filigrane, des réflexions sur la quête de soi.

Pourquoi « Brazzaville, ma mère », un titre énigmatique ?

Titre énigmatique sans doute, mais finalement trompeur. A priori, il renvoie à la ville natale pour ne pas dire la mère patrie. Mais il s’agit, a fortiori, d’autre chose. J’aborde une question fondamentale de la philosophie morale, celle de la recherche de soi ou du chemin vers soi. Alors j’ai choisi Brazzaville, la ville qui m’a vu naître, comme cadre de ce premier roman, tout en soulignant que je n’en suis pas le narrateur : une distance est indispensable entre l’œuvre et son auteur.

La narratrice vit à Paris depuis ses deux ans, et c’est à 35 ans qu’elle retourne au Congo pour renouer avec ses racines. N’est-ce pas faire la part belle au cliché que représente le « retour aux sources » ?

Je ne pense pas que ce soit vraiment un « retour aux sources ». Nul besoin de se déplacer pour renouer avec ses sources. Quelqu’un peut être né à Mindouli et retrouver finalement ses sources ou racines à Missafou. Il s’agit plutôt d’une tentative de « renaître ». Ce faisant, la narratrice choisit sa ville natale pour tenter de se rencontrer, de se réaliser, etc. Voyez-vous, je suis en train de lire La Plus que vive de Christian Bobin et j’y ai retenu une phrase qui aurait pu être l’épigraphe de mon roman : « Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l’âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans ce monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel. » C’est dire que chacun de nous, à un moment ou à un autre, est tenaillé par cette terrible envie de renaître.

Est-ce pour cette raison que le roman s’ouvre sur trois enjeux narratifs : « L’éveil, la sortie de la caverne, mourir »… ?

Vous avez tout compris mais la mort dont il est question ici n’est que symbolique et non physique. Il s’agit de « tuer le vieil homme qu’il y a en chacun de nous pour mieux devenir ».

Hélas pour Florence, la narratrice ! La tâche s’avérera délicate…

Le chemin, non pas du savoir mais de la connaissance, demeure long, semé d’embûches. C’est l’exercice, à mon avis, le plus difficile qui soit.

D’où les multiples coups de théâtre ?

Absolument ! Il y a d’abord la venue de sa sœur cadette dont elle ignorait l’existence ; ensuite elle apprend que son père biologique est finalement vivant ; enfin la manière dont sa mère a été impliquée dans un crime…

Quand on lit votre roman, on est à la fois subjugué et stupéfait par la manière de décrire certains personnages et événements. Était-ce volontaire de votre part ?

A coup sûr vous faîtes allusion à la caricature ! Oui, cette technique est volontaire et elle participe du style. Et le style, je crois, c’est la personnalité. La caricature m’a donné « des occasions d’effets et d’humour non négligeables ». Je l’utilise tantôt comme métaphore d’une idée en ce qui concerne le portrait ; tantôt pour décrire des faits réels ou imaginaires pour mieux les tourner en dérision. D’autant plus que Brazzaville est devenue une sublime caricature à part entière. Tout y est exagéré : la mode, la politique, l’amour, la mort, etc. Il vous suffit d’assister aux obsèques d’un homme riche, par exemple, pour vous en rendre compte. Djenga K, un excellent chanteur de Viva la Musica et Langa Langa Stars, dans sa chanson Constatation, le relève et je dois avouer que je m’en suis aussi inspiré.

Outre le pouvoir dont disposent les trois principales femmes du roman, la musique est l’autre aspect de votre roman. C’est l’une de vos sources d’inspiration ?

Je n’écris pas sans écouter la musique. « J’écris dans la voix, j’écris par la voix, j’écris la voix » de ceux qui parlent et chantent. C’est une façon pour moi de donner du « bruit » au texte. Pour moi, en tout cas, un texte n’a de profondeur que s’il fait ressortir une sonorité une mélopée harmonieuse, utile.

Congo : les immondices envahissent plusieurs quartiers de Brazzaville

Avant, pendant et après les fêtes de fin d’année et du Nouvel An, Brazzaville avec son million et demi d’habitants ploie sous les ordures qui jonchent les artères et polluent plusieurs endroits.

Les Brazzavillois ne comprennent pas le silence de la municipalité. Tandis que les travailleurs de la société privée Averda, chargée de ramasser ces ordures entassées dans des bacs bleus, affirment que la plupart de leurs camions sont hors service.

Sur l’avenue Marien Ngouabi dans le sixième arrondissement, du carrefour dit « Keba na virage » au terminus de Mikalou, sur environ 3 kilomètres, aucun bac ne respire. Tous ces bacs débordent d’ordures.

« Sur les avenues, il y a vraiment des poubelles, de la saleté. Les gens ne peuvent plus respirer. Maintenant là, ça ne va pas du tout. Tout ce que nous constatons ici est un danger. On n’a jamais supporté cela. Mais nous sommes obligés de le supporter parce que l’État est défaillant », dénoncent tour à tour les riverains.

Les bacs bleus de la société Averda contenant ces ordures sont placés pour certains devant des endroits très fréquentés tels les débits de boissons ou encore les marchés à ciel ouvert. En cette période pluvieuse, les Brazzavillois craignent l’apparition des épidémies. « Toutes ces ordures nous emmènent des maladies. Les maladies, ce ne sont pas seulement le choléra et le paludisme. Il y en a plusieurs », lâche un citoyen.

Un des bacs les plus débordants se trouve à zéro pas de la maison de la radio et de la télévision. Le mini restaurant de Juliana, une dame qui propose des cuisses de poulet et des côtelettes braisées à la tombée de la nuit, fait face à ce bac à ordures. « Les gens profitent également pour pisser dans ces ordures. Mes clients refusent parfois de manger sur place à cause des odeurs. Ça dérange vraiment », se plaint-elle.

Quelques agents d’Averda rencontrés sur le terrain affirment que plusieurs camions de collecte d’ordures de leur société sont en panne. La société en a commandé d’autres et attend la livraison.

Congo : un gabonais interpellé à Brazzaville

Alexis Ndouna était poursuivi depuis deux mois dans son pays le Gabon pour viol sur mineur.

Ce sont les mains menottées qu’Alexis Ndouna est arrivé à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, après deux mois de cavale. Il est accusé d’avoir violé la petite Wally âgée d’à peine 14 ans et de se faire livrer des mineurs contre de l’argent et des grands cadeaux.

La police congolaise l’a interpellé à Brazzaville où il vivait après avoir quitté discrètement le Gabon. Alexis Ndouna a été extradé le même jour à Libreville. Notons que le Gabon avait lancé un mandat d’arrêt contre cet homme d’affaire et saisi Interpol suite à une plainte pour viol sur mineur.

Il faut le dire, le cas de la petite Wally était un viol de trop. Des associations féministes se sont saisies de cette affaire et entendaient organiser une marche en direction du palais de justice.

Congo : six chorales en concert à Brazzaville

Six chorales se produiront, le 20 décembre, à l’Institut français du Congo (IFC), en prélude à la fête de la nativité.

Un répertoire de chants de Noël illuminé par la beauté des polyphonies congolaises sera présenté à l’occasion, sous la direction artistique de Ghislain Pambou. Une initiative qui fera découvrir au public les voix ravissantes et harmonieuses.

Ces chorales vont se succéder les unes après les autres sur le même podium pour célébrer Noël. Il s’agit de Néo apostolique Moungali, chorale abbé François-Wambat, le groupe théâtral kimbanguiste, Néo apostolique de Bacongo, la chorale Sainte-Jeanne-d’Arc (cathédrale) et Karisma gospel.

C’est le premier concours national de chorales qu’organise l’IFC afin de promouvoir cet art dans lequel les Congolais excellent.

Pour remporter le concours, les chorales répondront aux critères suivants: technique vocale, qualité de communication, justesse, interprétation, maîtrise de direction, choix du répertoire,le vestimentaire. Cet événement qui met en avant les chorales de Brazzaville se tient chaque décembre à l’IFC.   L’entrée est payante.

La première édition « Les chorales de Brazzaville chantent Noël » a été lancée en 2017.

Congo : la ville de Brazzaville connait des changements à cause des fortes pluies

Inondations, glissements de terrain…sont des catastrophes qu’on subit la capitale congolaise ces dernières semaines.

À Brazzaville, les pluies qui se sont abattues ces dernières semaines ont causé des inondations, des glissements de terrain et des ensablements qui ont défiguré certaines zones d’habitation de la capitale congolaise où les populations désemparées s’interrogent sur l’assistance des autorités alors que leur situation risque de s’empirer.

À mi-chemin entre les ronds-points Mouhoumi et Mazala dans le septième arrondissement de Brazzaville, l’unique station-service de la zone est hors service. Ses pompes ont été ensevelies par les coulées de boue.

Debout devant cette station, les mains sur ses hanches, Philippe Tsiba, un habitant du quartier, n’en revient pas. « Je pense qu’ici, l’État devrait prendre quand même quelques dispositions, déclare-t-il, visiblement fâché. Cette situation a débuté en 2012. Les gens n’ont pas été regardants et aujourd’hui, vous voyez ce qui se passe. Et puis, quand ça se passe comme ça, il n’y a aucun responsable politique, même le maire de la ville, ne peut passer, rien que pour regarder ».

À quelques pas de cette station trois jeunes, pelles à la main, torse nu, s’affairent à dégager des voitures englouties par le sable jusqu’au toit. « Nous avons été envoyés pour faire sortir les voitures parce que le moteur est touché. Le propriétaire nous a demandé d’enlever les cinq véhicules qui se trouvent ici », explique l’un d’entre eux.

Plus loin, sur la nationale 2, les automobilistes parcourent les quelque cinq kilomètres qui séparent le quartier Soprogi de l’académie militaire en 30 voire 45 minutes. Le tronçon, dont les travaux d’aménagement n’ont pas été bien achevés, est jalonné de nids de poule causés par les eaux de pluie.

« C’est le gouvernement qui gouverne le pays. S’il nous laisse dans cet état, nous devenons comme un enfant qui a perdu à la fois son père et sa mère », se lamente un automobiliste.

Violences faites aux femmes : les congolaises brisent le silence

A travers une marche organisée ce dimanche 08 décembre, dans la capitale congolaise, les femmes du Congo s’engagent à mettre un terme à ces violences dont sont victimes la gente féminine.

Elles étaient une centaine, femmes et filles à être sorties dans les rue de Brazzaville, dimanche 08 décembre 2019. Les congolaises ont décidé à travers une marche silencieuse de briser le silence face aux violences dont plusieurs femmes sont victimes dans le monde. L’initiative est de l’ONG Independent women club (IWC) que dirige Splendide Lendongo. Une marche qui s’inscrit dans le cadre des seize jours d’activistes pour mettre fin à ces  violences fondées sur le genre.

Elles sont parties du restaurant Amiwata jusqu’à la case De Gaulle, une manière pour elles de rendre hommage à leurs sœurs victimes des violences.

« C’est une occasion pour les Nations unies, le Fnuap et la société civile congolaise de rendre hommage à l’ensemble de la communauté qui s’organise pour mettre fin aux violences faites aux femmes et filles. Marchons silencieusement en ayant une pensée pour les victimes », a déclaré Michèle Diane Karambiri, du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).

Etaient aussi présents à cette marche, les délégués du ministère de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, les repentants du Fnuap ainsi que ceux des clubs des marcheurs et autres organisations juvéniles.

Tennis de table : cinq pays africains s’affronteront à Brazzaville

Cinq pays africains sont attendus dans la capitale congolaise où ils prendront part au championnat de tennis de table, région 3.

Près de dix équipes, notamment du Congo, de la République démocratique du Congo, du Gabon, de la République centrafricaine, du Burundi et du Cameroun participeront, du 28 au 30 novembre, au championnat de tennis de table, région  3.

La compétition se déroulera durant trois jours  au gymnase Henri-Elendé et permettra aux pays d’Afrique centrale non seulement de déterminer leur classement, mais aussi de dénicher les meilleurs athlètes de  la sous-région. En effet, les meilleures équipes seront directement qualifiées aux prochaines échéances continentales de tennis de table.

Le Congo, pays hôte, présentera  quatre équipes, dont deux en version masculine et deux autres dans la version féminine.  Les autres pays présenteront  une équipe chacun dans les sept épreuves qui sont retenues pour cette édition, à savoir par équipes hommes et dames, double hommes et dames, double mixte, simple hommes et dames.

A en croire Jean Marie Okouna, le président de la Fédération congolaise de tennis de table, cette compétition est réservée aux séniors.