Congo-Ponton awards 2021 : la liste des nominés a été rendu public

La deuxième édition de la soirée du mérite ponténégrin, dénommée Ponton Awards 2021, se tiendra le 25 septembre au Rocher des Ages, à Pointe-Noire.

 

Ce sont quatre catégories qui sont en compétition notamment la catégorie excellence entrepreneuriat : Kiki Lawanda, Wilfrid Yann Jacques Junior Bouiti, Shopa Music ; la catégorie modèles artistiques : Michael Gandoh, Yvon Wilfrid Lewa-let Mandah ; la catégorie excellence jeunesse : Espoir d’Ameida Nanikamba, Tony Verdes Mants Louamba ; la catégorie excellence sport : Synergie sport, école Foot Nathalys.

Pour cette édition contrairement à la première où le jury avait à choisir entre vingt-cinq nominés, cette année, il se prononcera sur neuf nominés d’où sortiront les quatre primés dans les quatre catégories en lice.

Cela n’enlève en rien le mérite et la qualité de ceux qui obtiendront le graal samedi prochain, a rassuré Gildas Bakala, eu égard à l’engouement suscité lors des votes par whatsapp lancés le 16 août dernier et qui ont pris fin un mois plus tard.  En effet, pendant près d’un mois, les différents participants qui ont fait acte de candidatures et ceux proposés par l’organisation ont été présentés sur les médias locaux et sur les différentes plateformes internet mises à leur disposition par les organisateurs. Ce qui a permis au public de les connaître et de se prononcer et au jury de trancher en toute impartialité. Ainsi, le verdict qui sera rendu public samedi prochain reflète bien le mérite de tout un chacun comme le dit le crédo de l’événement« Vos actions ne seront plus ignorées ».

Pour M. Loembé, le responsable du pôle d’activités Le Rocher des âges, son espace est prêt pour offrir aux Ponténégrins une soirée à la hauteur de l’événement  avec toutes les commodités nécessaires recherchées par la clientèle.

Les Ponton Awards récompensent les personnes physiques et morales évoluant à Pointe-Noire et qui se distinguent dans leurs domaines respectifs. A travers cette activité, les organisateurs veulent  mettre en valeur les Ponténégrins méritants, passionnés et talentueux dans leurs domaines qui ont des idées novatrices et un impact social. Ils plébiscitent les lauréats dans cinq catégories, à savoir l’excellence entrepreneuriale (idées novatrices, impact social, passion), l’engagement jeunesse (implication dans l’orientation et la formation de la jeunesse, participation au développement), l’excellence sport (idées novatrices, impact social, passion), modèle artistique (influence positive, orientation éducative, création).

Des lauréats distingués recevront en plus du trophée et du diplôme divers dons offerts par les partenaires et sponsors de l’événement.

Congo : retour du carburant à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis le 10 août 2021, les populations de ces deux grandes métropoles ont souffert d’une pénurie de carburant.

 

Les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire sont soulagées du retour du carburant dans les pompes. Les automobilistes de Brazzaville et Pointe-Noire soufflent depuis le retour du carburant à la pompe. Ils étaient à la diète depuis le 10 août dernier, date à laquelle les premières files d’attente se sont formées devant les stations-service qui du reste étaient transformées en stations de gardiennage pour automobiles.

Plusieurs automobilistes laissaient les véhicules et s’armaient des bidons ou jerricans, pour envahir les rares stations-services où ils pouvaient encore trouver quelques gouttes du précieux liquide.

« Une crise passagère », selon Maixent Raoul Ominga, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), contraint de présenter ses excuses à ses compatriotes.

Faute de mieux, les Brazzavillois et les ponténégrins ont eu recours aux « kadhafi », ces vendeurs clandestins de carburant qui négociaient le litre de super à plus de 800 F CFA, alors qu’il affiche 595 F CFA à la pompe.

Sur les raisons de cette rareté, les autorités congolaises se montrent peu disertes.

Mais l’incapacité de l’unique raffinerie du pays à satisfaire une demande croissante, ajoutée aux contraintes de la crise sanitaire, rend l’autonomie bien précaire.

Brazzaville ou Pointe-Noire ne passe jamais une année sans connaître de pénurie. Des conducteurs jugent la situation paradoxale parce que le pays fait partie des quatre premiers producteurs de l’or noir au sud du Sahara.

La raffinerie nationale ne couvre en réalité que 50% des besoins estimés à 1,2 million de tonnes par an.

Congo : Pointe-Noire va accueillir la 3e édition du QAFF

L’événement va réunir les cinéastes de près de vingt pays d’Afrique, des Etats-Unis, d’Europe, d’Amérique latine et d’Asie.

 

La 3e édition du Quibdo Africa film festival (QAFF) aura lieu du 13 au 18 septembre 2021, dans la capitale économique. L’événement va réunir les cinéastes de près de vingt pays d’Afrique, des Etats-Unis, d’Europe, d’Amérique latine et d’Asie. L’initiative est de la Fondation Ba sango.

« Le  Quibdo Africa Film Festival invite les férus du 7e art à explorer cet espace symbolique de rencontres entre l’Afrique et la diaspora à travers des projections de films, des ateliers, des conférences et des expositions artistiques dans une aventure vers l’inconnu, dans un voyage oscillant entre le passé, le présent et le futur vers un lieu qui est à la fois mémoire et représentation ; un lieu qui nous invite à voir ce que nous avons été et ce que nous avons réussi à être », a dit Wilfrid Massamba, directeur de la Fondation QAFF.

Pendant près d’une semaine, quarante-trois films sélectionnés dans onze catégories seront projetées à la Fondation Basango, au Musée Cercle africain et au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard. Des lieux qui vont également abriter les expositions, les conférences, les rencontres professionnelles, les rencontres professionnels-amateurs, les échanges B to B prévus lors de ces réjouissances cinématographiques.

Selon la Fondation Ba sango, ce festival a été initié pour faire croître l’audience des films des réalisateurs africains et afro-descendants; rendre visible des histoires écrites, réalisées et produites par des réalisateurs africains et de la diaspora; répondre à une demande croissante de contenu « made in Africa et de sa diaspora ». Pour le public congolais, il s’agit d’ouvrir une fenêtre aux producteurs, réalisateurs locaux et internationaux et pour des rencontres B to B, assurer une bonne communication ainsi qu’ une diffusion du festival pour une visibilité à l’internationale.

A la fin, plusieurs prix seront décernés lors de la soirée de clôture dans plusieurs catégories, à savoir le prix du meilleur long métrage, le prix du meilleur documentaire, le prix du meilleur réalisateur de long métrage, le prix du jury du meilleur réalisateur de  documentaire, le prix du meilleur film d’animation, le prix du meilleur directeur de la photographie, le prix du meilleur scénario, le prix de la meilleur bande sonore, le prix SUDU du meilleur court métrage.

Les cinéastes et producteurs de Colombie et du Congo participants à la compétition seront couronnés dans les catégories fiction, documentaire, animation, expérimental et videoclip ainsi que d’autres catégories techniques et artistiques. La compétition internationale, quant à elle, est ouverte aux cinéastes africains et afro descendants du monde entier avec des prix dans les catégories fiction, documentaire, animation, expérimental et videoclip. Les cinéastes distingués, en plus de l’enveloppe,  recevront le trophée en forme de baobab, symbole officiel du QAFF qui est une représentation de l’arbre mythique de l’Afrique, chargé d’histoire, symbole de paix, de non-violence et de longévité.

Notons que les deux premières éditions ont eu lieu en Colombie en 2019 et 2020.

Congo : l’ARMP perd un de ces anciens directeurs

Jean Didier Elongo est décédé mercredi à l’hôpital Adolphe Cissé de Pointe-Noire, des suites d’un accident vasculaire cérébral.

 

Jean Didier Elongo avait défrayé la chronique judiciaire congolaise en 2018, dans une affaire de détournement de fonds publics.

Après avoir passé quelques jours à la direction générale de la surveillance du territoire (DGST), celui qui était encore le tout puissant directeur de l’Agence de régulation des marchés publics fut transféré à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville, le 21 février 2018.

L’homme avait ensuite séjourné en prison, avant d’être jugé puis condamné à deux ans d’emprisonnement ferme assorti d’une amende de 50 millions de francs CFA et de 600 millions à payer à l’Etat congolais au titre de dommages et intérêts.

Né en 1965 à Tongo, dans le département de la Cuvette, Jean Didier Elongo est professeur de droit à l’université. Il est marié et père de 10 enfants.

Congo-Insertion professionnelle : enrôlement de 8400 jeunes vulnérables à Pointe-Noire

Une délégation interministérielle a supervisé, le 24 août, les opérations de collecte des candidatures des jeunes vulnérables déscolarisés.

 

L’opération qui se fait dans six sites de la ville océane a député le 13 et s’achève le 27 août 2021. Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité, financé par la Banque mondiale, a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi, à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant en zones urbaines et péri urbaines à Brazzaville et Pointe-Noire, afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail.

A la mairie de l’arrondissement 5 Mongo Mpoukou, au Complexe sportif de Pointe-Noire, à la mairie de l’arrondissement 3 Tié Tié, au Cefa des métiers et services, au Cefa des métiers de maintenance industrielle, au Centre professionnel Madre Morano à Mpaka, l’engouement est perceptible et les jeunes âgés de 16 à 30 ans viennent s’enrôler en vue de pouvoir bénéficier des formations gratuites prévues à cet effet dans les métiers de l’agriculture, de services, de l’industrie, etc., en suivant le processus de candidature en cinq étapes en lien avec les mesures barrières édictées par les autorités du pays.

Les cinq étapes sont l’arrivée dans le centre et l’accueil selon les mesures barrières contre la covid 19 ; la sensibilisation des candidats sur les critères d’éligibilité, le déroulement des formations, le mode de sélection des candidats et le processus de candidature ;  le visionnage des video et choix des filières, les tests de français et calcul exclusivement pour les jeunes ayant abandonné les études de la classe de 4e en classe de terminale sans avoir obtenu le bac et enfin les entretiens individuels pour la saisie des données à l’aide des tablettes.

Ce projet a démarré en 2014 et a déjà formé 5 163 jeunes des deux villes en deux promotions 2016 et 2018 dans plusieurs filières.

Congo-Athlétisme : Pointe-Noire organise son premier championnat

Ils sont plus de deux cents athlètes de dix clubs à s’être engagés en plusieurs épreuves sportives entre autres les courses de 100m, 200m…

 

Le président de la Ligue départementale d’athlétisme de Pointe-Noire, Magloire Mboumba, a  lancé le 7 août au lycée Victor-Augagneur, dans l’arrondissement 2, Mvou-Mvou, son premier championnat départemental sous le patronage du directeur départemental des Sports et de l’Education physique, Joseph Biangou-Ndinga.

Plus de deux cents athlètes de dix clubs ont participé à ce championnat en concurrents loyaux devant leurs encadreurs respectifs. Ces athlètes, filles et garçons, se sont engagés en plusieurs épreuves sportives entre autres les courses de 100m, 200m, 400m, 1500m et 10 000 m, le saut en longueur, le lancer de poids dans les catégories, minimes, cadets, juniors et seniors.

Notons que le championnat départemental de l’athlétisme édition 2021 est la première compétition organisée sous le mandat de Magloire Mboumba. Sa tenue est un pari gagné pour le nouveau président de la ligue départementale qui, à travers ces résultats, vient de déterminer les athlètes qui représenteront le département de Pointe-Noire au championnat national qui se tiendra sous-peu à Brazzaville.

A l’issue des épreuves, le président de la ligue s’est dit très satisfait des résultats obtenus malgré l’état du terrain qui nécessite un aménagement afin d’améliorer les résultats des athlètes.  Cependant, pour des raisons logistiques, les meilleurs athlètes recevront leurs prix en fin de saison.

Quelques résultats du championnat d’athlétisme de la Ligue de Pointe-Noire

80m minime homme, 1er Mantsounga Franck Hervé avec une performance de 11’’83

100m cadettes : 1re -Matchinou Safou Remy 13’’04

100m cadets Nkaya Mavoungou : 11’’24, 2eme- Pena Stéphane 11’’26

400m cadettes: 1re  Bobanga Kiba Dayana , 1’03

400m seniors hommes, Kounouanina Eric, 56’’70

400m juniors hommes: 1er- Fouka Louvic 54’’58; 2e Pépé Destin, 56’’14

10 000m seniors hommes : 1er -Bassoloua Manassi Jess, 34’47’’90

5000m  marche hommes : 1er -Ngoua André

-Lancé de disque : 1er -Malélé avec une performance de 25,33m ; 2eme- Mbemba, 25,80m

-Lancé du poids hommes :1er -Ngatsala, 8,36

Chez les filles :1re Badia, 6m

Congo : Djoson Philosophe en concert à Pointe-Noire

L’annonce du concert a été faite par l’artiste-musicien congolais et son orchestre Super nkolo mboka, lors de la présentation officielle, de l’album « Multicolor ».

 

C’est un spectacle haut en couleur que réservent Djoson Philosophe et son orchestre Super nkolo mboka. Portant le nom éponyme de son dernier album « Multicolor », ce concert se veut un véritable cocktail de bonne humeur. « Comme son nom l’indique, Multicolor sera un concert qui mettra en association différentes sortes de styles musicaux tels que: le folklore; le Ndombolo; la rumba congolaise; la samba brésilienne et la salsa cubaine », a précisé l’artiste.

Prévu en début septembre à l’Institut français du Congo de Pointe-Noire, ce concert est aussi une manière pour Djoson Philosophe de renouer avec le public ponténégrin qui s’est toujours plaint de l’absence des artistes brazzavillois sur ses terres. « La conférence de presse m’a permis d’écouter les doléances des mélomanes et autres acteurs du monde musical qui nous accompagnent. J’ai pris note et je ferai de mon mieux pour être de plus en plus présent à Pointe-Noire, en vue de promouvoir mon travail et le faire profiter au public qui s’y trouve », a-t-il confié.

Par ailleurs, l’artiste a profité de son séjour à Pointe-Noire pour y présenter officiellement son album « Multicolor », sorti l’an dernier à Brazzaville. La cérémonie a eu lieu en présence des chroniqueurs culturels, médias, mécènes et quelques mélomanes qui avaient réservé à Djoson Philosophe et toute son équipe un accueil chaleureux. « Je dis tout simplement « grand merci » à la presse ponténégrine pour son accompagnement et sa mobilisation, lors de mon séjour à Pointe-Noire. A mes collègues artistes, merci de votre présence pour cette cause qui nous est tous commune. Et aux mécènes, continuez de soutenir la musique congolaise car le talent y est. Le rendez-vous est pris pour septembre, avec le spectacle Multicolor ! », a-t-il déclaré.

Fruit du métissage musical et culturel du Congo et d’ailleurs, « Multicolor » est un agencement de différentes sonorités autour d’une suite de thématiques tant pour le plaisir que pour l’éducation du public. Il puise en partie sa beauté dans l’immense patrimoine musical des deux Congo, afin de se démarquer de ce qui se fait déjà dans cet univers, et également se rendre accessible à d’autres cultures. L’album compte douze titres, au nombre desquels : Hola hola; To bina; envoûtement; Rumba na piste; Efandza nteke; salsa del Congo; pêcheur mundele…

Congo-7e art : Pointe-Noire aura bientôt sa salle de cinéma

C’est un projet initié par le cinéaste Flaverick Beautresor Kouta et financé en partie par l’apport financier de donateurs sous forme de dons crowndfunding.

 

La ville de Pointe-Noire sera dotée d’une salle de cinéma de 250 places. L’initié est du cinéaste Flaverick Beautresor Kouta et financé en partie par l’apport financier de donateurs sous forme de dons crowndfunding. Cette infrastructure sera opérationnelle à partir du 7 août 2021.

Cette salle polyvalente sera implantée à Pointe-Noire, Ponton la Belle ou Ndindji, capitale économique dans l’arrondissement 6 de Ngoyo, lieu de naissance du poète et homme politique Jean-Baptiste Tati Loutard, au quartier « La plaine ».

Dotée d’une capacité d’accueil de 250 places, avec Wi-Fi et sonorisation à disposition des usagers, outre les projections de films, celle-ci permettra également de célébrer ou d’organiser des événements tels que : mariages, séminaires, congrès, anniversaires, conférences, meeting etc.

Festival international de la mode : la 7e édition à Pointe-Noire

Du 10 au 13 juin, Pointe-Noire a réuni les amoureux de la mode et de l’habillement autour du festival Carrousel, initié par Pascaline Kabré.

 

Stylistes, modélistes, coiffeurs, couturiers, maquilleuses, mannequins ont échangé et partager leurs expériences et leurs savoir-faire. C’était à travers les différentes activités prévues à l’occasion de la 7ème édition du festival international de la mode.  C’étaient des talents confirmés et ceux en devenir venus du Cameroun, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la RDC, du Burkina Faso, de l’Angola, de la Tunisie, de France, etc., que le public a apprécié pendant quatre jours.

Le carrousel de la mode a pour objectif de lancer les créateurs émergents et les nouveaux talents dans les métiers comme le stylisme, le modélisme, la couture, le mannequinat, la coiffure, le make up… C’est aussi un miroir de la valorisation du textile africain avec le raphia, le tissu africain, le bogolan ou le cocodonda. C’est du moins ce qu’a dit Pascaline Kabré, l’initiatrice de l’évènement dans son mot de bienvenue à ses hôtes.

Coronavirus oblige, le festival s’est tenu dans le respect des mesures barrières édictées par l’OMS et le gouvernement congolais. Notons que ce n’était pas la seule originalité à cette édition. L’autre innovation était la participation des mannequins albinos.

Le public a eu droit aux concours des nouveaux talents notamment en make up, top model hommes et femmes, des stylistes.

Congo-Quibdo Africa Film Festival : la première édition se prépare

Le festival se tiendra à Pointe-Noire, au Congo, du 14 au 18 septembre prochain et mettra à l’honneur les cinémas d’Afrique et de sa diaspora.

 

La première édition de Quibdo Africa Film Festival se prépare. L’évènement mettra un point d’honneur sur l’union entre les cinémas d’Afrique et de sa diaspora et rendra hommage cette année à Sébastien Kamba, premier cinéaste congolais.

À l’occasion de ses 57 ans de carrière, ce grand réalisateur à la filmographie riche et variée (« Le Peuple du Congo-Léo vaincra », « Kaka yo », « Mwana keba», « La Rançon d’une alliance » ou encore « Le corps et l’esprit » pour ne citer qu’eux) sera en septembre à Pointe-Noire.

Au programme également : projections de longs et courts  métrages, documentaires, films d’animations en avant-première ou inédits en présence des réalisateurs de manière virtuelle ou présentielle, rencontres et master-class (publiques, professionnelles, avec les scolaires), expositions, animations. Autant d’occasions de faire revivre en images, en musique et surtout dans la salle de cinéma, les émotions de spectateurs car le festival se tiendra uniquement en présentiel et en public dans le respect des règles de distanciation.

Les organisateurs dévoileront bientôt la programmation de cette nouvelle édition. L’affiche de l’édition 2021 représente une photo de Tchiana Pembey « Mama Liputa » réalisée par le photographe Rey Mangouta.

Pour organiser cette nouvelle édition du Quibdo Africa Film Festival créé par Wilfrid Massamba, l’équipe s’agrandit avec l’arrivée de nouveaux professionnels : Cassiopée Nsonde sera à la charge de la production et la programmation, Hope Mams Tso, relations publiques et Fund Rising, Laura Zuniga assurera le rôle de Community Manager, tandis que Michel Agathon Note sera chargé de la presse et de la communication.

Congo-Pointe-Noire : décès de l’homme d’affaire Christian Barros

Selon le site en ligne adiac-congo.com, président de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), se serait donné la mort.

 

Christian Barros, le président de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), est mort à Pointe-Noire. L’homme d’affaire se serait donné la mort le 25 mai 2021, selon le site d’information en ligne adiac-congo.com. Mais jusqu’ici aucune raison ayant entraîné à commettre cet acte n’a été révélé.

Créé en 1958, ce syndicat patronal, qui compte à ce jour quelque 315 entreprises membres, conduit les actions et projets pour le développement des entreprises. Il participe, en outre, à l’essor économique et social du pays.

Hormis ses fonctions syndicales, Christian Barros, 74 ans, était également président du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale.

Congo-Coronavirus : Pointe-Noire est l’épicentre de la pandémie

La ville océane de la République du Congo enregistre un 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national.

 

Du 1er au 20 mai 2021, le département de Pointe-Noire a enregistré 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national. C’est ce qui ressort du compte rendu de la 21ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Celle-ci s’est tenue mardi par visioconférence. Il est aussi dans ce compte rendu que la République du Congo à la date du 21 mai 2021 enregistre 11.658 cas confirmés depuis le début de la pandémie, soit 10.591 cas guéris et 903 cas actifs, 153 décès de coronavirus, soit un taux de létalité de 1,3%. C’est chiffres

On note que le département de Pointe-Noire est désormais l’épicentre de la pandémie dans notre pays. Le taux de positivité se situe à 8,8% dans la ville océane contre 2,2% à Brazzaville et un taux de positivité évalué au niveau national à 5,6%.

Un constat qui a été fait est que la situation dans les autres départements se caractérise par le faible taux de dépistage.Toutefois, dans les départements où les tests sont réalisés, des cas positifs sont observés, comme la situation de nouveaux cas enregistrés en avril dans la Sangha et la Likouala.

La transmission de la maladie est en baisse progressive depuis le mois d’avril 2021. A quelques jours de la fin du mois de mai 2021, on totalise 600 patients pris en charge par les services de santé, en hospitalisation ou à domicile, contre 825 en avril. 25 de ces patients ont bénéficié de l’oxygénothérapie au mois d’avril et 19 au mois de mai. Ces chiffres indiquent que le nombre de cas graves pris en charge demeure préoccupant.

La mise en œuvre du plan national de déploiement et de vaccination est en cours depuis le 25 mars 2021.

A ce jour, 24 sites de vaccination sur 453 attendus sont ouverts dans 3 départements sur 12. Des équipes dédiées ont quitté Brazzaville le 19 mai 2021 pour lancer la vaccination dans les autres départements.

La population-cible de la vaccination est fixée à 3468906 personnes. Le nombre total de doses reçues pour les deux vaccins est de 403200 (381200 Sinopharm et 22 000 Sputnik V).

Au total, 42 421 personnes ont reçu la première dose et 19524 personnes la deuxième dose. Le nombre total de doses administrées est de 61 945. Le stock de doses disponible est de 335255. Les besoins en vaccins sont de 6267 302 doses. L’intervalle d’attente entre la première et la deuxième dose de Sputnik V peut aller jusqu’à 60 jours selon l’avis du Comité des experts.

Congo : dirigeants syndicaux et délégués du personnel renforcent leurs capacités

L’intersyndicale des confédérations de Pointe-Noire et du Kouilou a organisé, du 30 au 1er mai, un séminaire de renforcement de capacités opérationnelles des dirigeants syndicaux et délégués du personnel.

 

Cette formation s’est tenue dans la salle de conférence du 28 novembre 1958 sur le thème : « Travailleurs de Pointe-Noire et du kouilou, consolidons la paix sociale dans nos entreprises à travers le maintien du dialogue social, gage sûr du développement socio-économique et protégeons-nous contre la covid-19, pandémie qui sévit dans le monde ».

Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de ce séminaire, parmi lesquels la procédure de licenciement individuel ou collectif pour cause économique; l’hygiène, sécurité et sanitaire au travail; les rôles et missions des responsables syndicaux et des délégués du personnel à l’entreprise, ainsi que l’importance de l’assurance vie.

Ce séminaire de formation avait pour objectif de donner aux dirigeants syndicaux et délégués du personnel de nouvelles bases pouvant leur permettre de mieux accomplir leur travail. Autrement dit, cette formation visait à renforcer les capacités opérationnelles des dirigeants syndicaux.

Notons que ce séminaire a connu l’implication de la direction départementale du travail de Pointe-Noire et du kouilou qui a délégué quatre inspecteurs du travail pour développer différents thèmes.

Congo-coronavirus : les jeunes sensibilisés à Pointe-Noire

Cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la première phase du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables.

 

A Pointe-Noire ce jeudi 15 avril, la première phase de la mise en œuvre du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables à Pointe-Noire, a été lancée. L’initiative est de la directrice départementale des Affaires sociales, Corelli Nick Stella Mavoungou et financé par l’Unicef.

Cette première phase du projet consiste à la sensibilisation et la mobilisation des adolescents et  filles mères sur la covid-19 et impacts associés ainsi que le soutien éducatif. Ce lancement a donné lieu aux causeries éducatives organisées dans toutes les circonscriptions d’action sociale sous la supervision de la directrice départementale des Affaires sociales de Pointe-Noire.

L’objectif de ce projet est de former ces jeunes filles et garçons bénéficiaires ou non du projet sur les mesures barrières à travers les exercices pratiques et les simulations, les techniques de lavement des mains, comment se comporter en milieu public, à l’école, dans les transports en commun, le respect de la distanciation et le port convenable du masque. Ces échanges qui doivent durer trois jours sont animés par les acteurs sociaux impliqués dans la mobilisation sociale et la sensibilisation à la covid-19. Ceux-ci ont été formés en mars dernier  conformément à l’agenda.

La première phase de la mise en œuvre du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables à Pointe-Noire, financé par l’Unicef, a démarré le 15 avril simultanément dans  toutes les circonscriptions d’action sociale, sous  la supervision de son initiatrice, la directrice départementale des Affaires sociales, Corelli Nick Stella Mavoungou.

Congo-Pointe-Noire : l’Acodm peaufine son programme de 2021

Le comité de direction de l’Association congolaise du droit maritime (Acodm) s’est récemment réuni à Pointe-Noire, pour parfaire le programme annuel de sa structure.

 

Dans deux mois, l’Acodm va célébrer ses six ans d’existence, mais avant cet événement, les membres du comité directeur ont tenu à se retrouver pour discuter ensemble de l’avenir de leur structure.

Au menu de leur échange : la question des cotisations statutaires, le projet de partenariat avec la direction générale de la marine marchande et l’association des logisticiens du Congo.

D’autres projets ont également émaillé leur échange parmi lesquels la présentation prochaine du livre « L’Ohada en marche » ainsi que l’organisation d’une activité sur les conditions de travail des gens de mer en période de Covid-19.

Au cours de cette réunion, le secrétariat de l’association a présenté son rapport financier et dressé le bilan de l’année écoulée, un bilan impacté par la pandémie de Covid-19, avant de rappeler les grands faits de cette année, notamment l’organisation d’un colloque international dans les deux grandes villes du pays.

Dans son mot de circonstance, le colonel Eric Dibas-Franck a salué la tenue de cette activité qui a permis non seulement aux membres de cette association d’avoir une idée nette sur les finances mais également de donner un nouveau souffle à leur association. « Cette rencontre nous a permis de réaliser un point des états financiers et des partenariats conclus et en cours de conclusion », a-t-il souligné.

Créée le 23 mai 2015 à Pointe-Noire, l’Acodm regroupe en son sein les spécialistes du droit des activités maritimes dans  toutes ses composantes : droit public et droit privé, droit interne et droit international sans oublier l’économie des transports. Son but est d’asseoir son autorité dans le domaine du droit et de l’économie maritime tant au Congo, dans la zone Cemac qu’au niveau international.

Notons que grâce à une campagne menée de concert avec l’Association française de droit maritime (AFDM), l’Acodm fait désormais partie de l’importante structure où s’élaborent les projets de conventions maritimes internationales, le Comité maritime international (CMI).

Lancement du Cercle de la presse économique de Pointe-Noire

Le 10 février 2021 à la Chambre consulaire de Pointe-Noire, le Cercle de la presse économique a tenu sa première réunion. Il est créé dans le but d’offrir aux professionnels des médias la maîtrise des rudiments de la presse économique et au grand public une information économique de qualité.

Cette plateforme a été rendu possible grâce à l’accompagnement de la chambre de commerce de Pointe-Noire, du groupe Bolloré, de l’Association Pointe-Noire Industrielle APNI et de bien d’autres entreprises de la place.

Le journalisme économique est un domaine qui compte peu de professionnels au Congo, cela a été une occasion tout indiquée pour Jean Banzouzi Malonga, Président des journalistes de Pointe-Noire et co-initiateur du projet d’aborder le thème « Journalisme économique : Approche, exigences et défis » couplé à un partage d’expérience en présentiel et par visioconférence avec des journalistes économiques confirmés tels que Olivier Caslin de Jeune Afrique, Alphonse Ndongo de France 24, Jacques Junior ancien membre de l’équipe rédactionnelle de «Marchés Tropicaux», et bien d’autres.

Plusieurs médias de la place ont pris part à cette activité dont DRTV, Télé-Congo, MCRTV, Vox CG, La Semaine Africaine, les Dépêches de Brazzaville et  TPT. Ils continueront à se réunir régulièrement pour approfondir la maitrise du jargon économique, l’analyse de sujets, la recherche d’informations, le style  rédactionnel et créer des synergies.

Ces journalistes de Pointe-Noire rejoignent ainsi le cercle très prisé de la presse économique sous-régionale ou internationale.

Congo-présidentielle 2021 : des élus locaux indépendants de Pointe-Noire soutiennent la candidature de Sassou N’Guesso

Dans une déclaration rendue publique le 22 février, en présence du conseiller spécial du chef de l’Etat, Juste Désiré Mondélé.

Le collectif des élus locaux indépendants de la ville de Pointe-Noire a annoncé son soutien à la présidentielle au candidat Denis Sassou N’Guesso. Ils justifient leur démarche par les réalisations en cours pour l’industrialisation et la modernisation du département de Pointe-Noire. Il s’agit, entre autres, de la pose de la première pierre de construction de la raffinerie « Atlantique pétrochimie » et de l’extension de la centrale à gaz de Djeno ; du pavage des quartiers précaires ; de la construction de l’hôpital général de Pointe-Noire, ainsi que des marchés Ndji-Ndji et Tié-Tié.

« Nous, collectif des élus locaux indépendants de Pointe-Noire, réuni ce jour en assemblée générale…, après avoir constaté les réalisations que bénéficient notre ville et au regard de la constance de ces facteurs de développement socioéconomique, soutenons de manière indéfectible le candidat Denis Sassou N’Guesso et l’accompagnons sans faille à la victoire dès le premier tour au scrutin présidentiel du 21 mars 2021 », peut-on lire dans la motion de soutien lue par le président du collectif, Parfait Ndongui.

Il faut dire qu’après le Niari, la Lékoumou et la Bouenza, Pointe-Noire est devenue le quatrième département à adhérer à cette initiative.

Congo : Sassou N’Guesso en visite de travail à Pointe-Noire

Le Che de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso en séjour dans la ville océane a visité un certain nombre d’infrastructures socio-économique.

Lundi 22 février 2021, le président la République s’est successivement rendu dans trois arrondissements de Pointe-Noire. Il était à l’hôpital général dans l’arrondissement 6 Ngoyo puis aux voiries urbaines, dans l’arrondissement 3 Tié-Tié et enfin au siège du port autonome en bordure de mer dans le 1er arrondissement Lumumba.

Précisons que l’hôpital général de Pointe-Noire, déjà doté de ses premiers équipements, tout comme celui en cours d’achèvement à Brazzaville près du Centre national de radio et de télévision, à Djiri. La construction de ces infrastructures sanitaire s’inscrit dans le cadre du programme « Santé pour tous » du chef de l’État.

Les voiries urbaines quant à elles relèvent du programme mené par le gouvernement et la Banque mondiale pour désenclaver les quartiers périphériques des deux principales villes du Congo. Pour ce qui est du nouveau siège du Port autonome de Pointe-Noire, celui-ci contribue à l’amélioration des conditions de travail de cette entité stratégique dans la chaîne de l’économie du Congo.

Congo : le rédacteur en chef de la télévision Pointe-Noire a été suspendu

Henri-Michel Ngakeni aurait été suspendu de ses fonctions pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Le journaliste Henri-Michel Ngakeni a été suspendu. Le rédacteur en chef à la télévision Pointe-Noire, dans le Kouilou,  a été sanctionné jusqu’à nouvel ordre pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, portant ainsi entrave au fonctionnement harmonieux de l’administration.

Pointe-Noire : un nouvel accident de la circulation

Cet autre accident de la circulation s’est produit lundi 28 décembre 2020, à la sortie de la ville de Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

Un blessé dans un accident de la circulation qui produit lundi sur la route de Pointe-Noire. Un conducteur qui roulait en direction de Hinda dans le département du Kouilou a perdu le contrôle de son véhicule et s’est retrouvé dans un fossé. Le chauffer qui était seul dans le véhicule a été grièvement blessé. La cause de cet accident reste encore inconnue.

C’est un accident de trop en république du Congo. Notons tout de même que des campagnes de sensibilisation sur les dangers des infractions au code de la route sont menées en ce moment par les services habilités. Cette initiative vise à limiter les accidents de la circulation qui sont légion surtout en période de fête de fin de l’année. Vigilance à tous les automobilistes.

 

Congo : M & F en showcase à Pointe-Noire

Ce concert aura lieu dimanche 20 décembre 2020, au Lagon bleu, et réunira plusieurs autres artistes de hip-hop, Rnb et rap.

Le groupe M & F sera en showcase ce 20 décembre, au Lagon bleu. Ce showcase réunira  plusieurs autres artistes qui s’illustrent dans le hip-hop, le Rnb et le rap.

Ce concert permettra au public de découvrir les artistes en devenir tels Big Tyger (qui évolue en Guest Star), le groupe 2K2, le groupe Afro Musik, Ben Abdallah, Twaine Naakatchum, 42 Team, Zuko. Ce showcese sera organisé par Wilkai Musik et Coeurtys Event’s.

Wilkaï Musik est un incubateur de nouveaux talents de la musique congolaise. De la conception musicale au travail en studio jusqu’à la programmation des tournées, Wilkai Muzik a pour vocation d’accompagner les artistes congolais talentueux dans leurs développements professionnels.

Signalons que d’ici la fin de l’année, de nombreux autres événements culturels seront organisés par Wilkai Muzik, en respectant les mesures barrières.  En dehors de son apport multiforme dans l’accompagnement artistique, ce label soutient aussi les oeuvres caritatives et charitables dans la ville océane.

Congo : une sensibilisation sur la résistance aux antimicrobiens organisée à Pointe-Noire

La session de sensibilisation sur la résistance aux antimocrobiens s’est tenue à Pointe-Noire dans le cadre de la semaine mondiale pour un bon usage des produits contre les microbes.

La session a été placée sous la direction de N’kaya-Tobi, directeur général de l’élevage, qu’assistait Flore Mireille Mabika Bampoutou chargée de communication à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) au Congo.

Pour les organisateurs, l’objectif général de cette sensibilisation est d’attirer l’attention des décideurs, des prescripteurs et des communautés sur la nécessité de bien utiliser les antimicrobiens afin d’éviter le développement et la propagation des résistances. Spécifiquement, il s’agit d’organiser un atelier de lancement officiel du projet de coopération technique « Appui à la sensibilisation et à la gouvernance de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens » ; une campagne de sensibilisation des décideurs, des praticiens de la médecine humaine et vétérinaire, les éleveurs ainsi que le grand public à la problématique de la résistance aux antimicrobiens ; des visites des élevages semi-industriels du secteur agroalimentaire ; une tribune télédiffusée sur la problématique de la résistance aux antimicrobiens.

Au cours de ces retrouvailles, les participants ont suivi une communication sur la résistance aux antimicrobiens développée par le Pr Esther Nina Ontsira Ngoyi et une autre sur la problématique de la résistance aux antimicrobiennes développée par Jean Ikolakoumou, coordonnateur national.

Congo : vers la construction d’une deuxième raffinerie à Pointe-Noire

Le projet qui vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés aura une capacité de 2,5 millions de tonnes par an.

Le Congo va se doter d’une deuxième raffinerie dans la ville de Pointe Noire, grâce à une convention de financement signée avec la société chinoise Beijing Fortune Dingheng. D’une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, le projet vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés. Mais, les experts appellent à la bonne gouvernance et surtout au respect de l’environnement.

Il est difficile de trouver du pétrole lampant dans les stations-service de Brazzaville. Certaines stations ont même supprimé les pompes de livraison de ce produit. La Congolaise de raffinage (Coraf), première raffinerie opérationnelle depuis 1982, ne couvre que 70% des besoins du pays qui va se lancer dans la construction d’une deuxième raffinerie.

Alphonse Obami, conseiller des missions, chargé de l’aval pétrolier au ministère des hydrocarbures : « Selon nos estimations, il serait fort probable qu’au premier trimestre 2021 les travaux de cette deuxième raffinerie commencent. »

Alphonse Obami explique les raisons qui poussent les autorités à monter cette deuxième raffinerie. « C’est pour répondre aux besoins croissants de notre industrie et aux besoins croissants de notre population en carburants. » Elle pourrait jouer un rôle plus important. « Nous sommes rassurés, nous exporterons les produits pétroliers dans la sous-région, et pourquoi pas sur le marché mondial. »

Le montant de la convention de financement de cette raffinerie modulable, qui sera implantée dans la zone économique spéciale de Pointe-Noire, n’a pas été révélé. Ses caractéristiques ont été présentées par Sen Shao, représentant de la société chinoise : « La société envisage d’installer une raffinerie, qui aura une capacité nominale de raffinage de 2 500 000 tonnes/an. Le modèle-type est celui d’une raffinerie modulable dont les produits finis seront principalement les essences et gazoles de qualités supérieures, les gaz de pétrole Liquéfiés, les fiouls légers, les pétroles lampants. », affirme M. Shao.

Coordonnateur national de la Campagne « Publiez Ce Que Vous Payez », Christian Mounzéo reste quant à lui préoccupé par la gouvernance et la gestion de l’environnement : « Il est utile de solder avant tout l’ensemble des problèmes en ce qui concerne la gouvernance de cette filière (du pétrole NDLR). Par ailleurs, n’oublions pas qu’il y a une réputation pour les entreprises asiatiques, chinoises notamment, qui sont d’une certaine façon peu soucieuses des préoccupations des questions liées à la gestion de l’environnement. »

En termes de raffinage, le Congo n’utilise officiellement que 10% de sa production pétrolière estimée entre 300 000 et 350 000 barils par jour.

Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo-Coronavirus : le couvre-feu ramené à 20h

Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie, ce nouvel horaire n’est applique que les week-ends et les jours fériés.

La coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a recommandé le 25 novembre au gouvernement de ramené le couvre-feu à 20 heures dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, identifiées comme le foyer de la maladie.

Ce nouvel horaire concerne les week-ends et les jours fériés à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans ces villes les plus mouvementées du pays, le couvre-feu ne devrait plus commencer à partir de 23 heures et prendre fin à 5 heures du matin. Il commencera désormais très tôt dès 20 heures.

Généralement, les recommandations de la réunion de la Coordination, présidée par le chef de l’Etat, sont aussitôt entérinées par le conseil des ministres qui est également présidé le président de la République. Cette nouvelle mesure sur les heures du couvre-feu devrait donc incessamment entrer en vigueur dans les villes concernées.

Dans les villes secondaires où le couvre-feu a été supprimé, la situation reste inchangée.

Selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, la Coordination nationale a constaté un « rebond inquiétant de la pandémie », dans le pays.

Dans un point publié le 21 novembre par le gouvernement, la Covid-19 a déjà tué 94 personnes sur les 5.774 cas confirmés au Congo. D’après cette nouvelle situation, 142 nouveaux cas ont été enregistrés en six jours dont 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire.

On dénombre dans le pays quelque 667 cas actifs. Plus de 5000 cas pris en charge ont été guéris, selon les centres de prise en charge de la pandémie. Le taux de létalité est de 1,94% au Congo. Une situation bien « inquiétante », selon la conclusion des autorités.

Mais, la grosse raison pour les autorités de reconsidérer les heures de couvre-feu est le relâchement général des mesures de prévention et de protection contre la Covid-19. La population et les pouvoirs publics ne suivent plus ces mesures.

Les boîtes de nuit, pourtant officiellement fermées, fonctionnement jusqu’à tard dans la nuit. Les marchés domaniaux ne sont plus désinfectés, tout comme certains bâtiments publics. Dans les établissements scolaires, les élèves ne respectent pas la mesure du port de masque obligatoire, et les salles de classe ne sont désinfectées.

Si le port de masque devient aléatoire, même dans les milieux de grande affluence, la distanciation physique n’est plus respectée. Les bus, notamment ceux de la STPU restent bondés de monde, notamment aux heures de pointe, au vu et au su des agents de l’ordre.

Les taxis et les bus détenus par les particuliers emboitent le pas. Aucune mesure n’est respectée, chauffeurs et récepteurs ne portent pas de masque. Le gel et autres mesures de protection n’existent plus dans le transport en commun.

Par ailleurs, le gouvernement a préféré ouvrir les frontières aériennes avec l’Europe, épicentre de la maladie, tente de sauver la mise en gérant la Covid-19 sur place. Les voyageurs rentrent tranquillement chez eux, sans quarantaine et très souvent les tests sont en rupture dans le pays.

Le renforcement des mesures de prévention reste, alors, pour les autorités, la grosse cartouche, une stratégie importante.

Congo : la Chine va construire une nouvelle raffinerie à Pointe-Noire

Un accord a été signé entre la société Beijing Fortune Dingheng Investment et les ministres des Hydrocarbures, des Finances et des Zones économiques spéciales.

La société chinoise Beijing Fortune Dingheng Investment a finalisé un accord avec les ministres des Hydrocarbures, des Finances et des Zones économiques spéciales pour la construction d’une raffinerie dans la zone économique de Pointe-Noire. Celle-ci aura une  capacité nominale de raffinage de 2,5 millions de tonnes par an.

Cette raffinerie rentrerait en exploitation à l’horizon 2023. Elle vise à répondre à la demande croissante non seulement de la République du Congo, mais également de la sous-région en produits pétroliers finis tels que l’essence et le gazole, les gaz de pétrole liquéfiés, les fiouls légers et le pétrole lampant.

Pour le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, ce projet vise à créer de la valeur ajoutée en transformant localement le pétrole brut du Congo en produits finis, permettant ainsi d’augmenter les volumes des produits pétroliers finis, en sus de ceux de la congolaise de raffinage.

Le Congo dispose déjà d’une raffinerie, « La Congolaise de raffinerie », avec pour activité principale le raffinage du brut. Elle assure la sécurité énergétique du pays en lui fournissant environ 70% de ses besoins en produits finis. Sa capacité de traitement est d’un million de tonnes par an.

Congo : vers la mise sur pieds de la Fédération de sambo

Les membres du bureau du comité national de sambo ont décidé de convoquer l’assemblée générale constitutive de la Fédération le dimanche 22 novembre 2020.

La république du Congo a besoin d’une Fédération de sambo qui aura qui aura son siège à Pointe-Noire. L’assemblée générale constitutive de la Fédération congolaise de cette discipline est convoquée, le 22 novembre, au complexe sportif de Pointe-Noire. Cette décision a été prise à l’issue de la réunion du bureau du comité national de la discipline présidé par Arnaud Ndenguet.

Notons que ça fait  plus de sept ans de se pratique le samba au Congo. Il y a cinq ans qu’a été mise en place du premier comité national de la discipline dans la ville océane et deux ans après la campagne de vulgarisation de cet art martial dans les départements du pays, la mise en place d’une fédération s’est imposée.

Réunis le 17 novembre dans la ville océane, les membres du bureau du comité national de sambo ont décidé de convoquer l’assemblée générale constitutive de la Fédération le dimanche 22 novembre. Cette décision est conforme à la loi portant organisation et développement des activités physiques et sportives, aux statuts de l’association congolaise de sambo,  à la circulaire n°0455/MSEP-CAB/DGS-DAS du ministère des Sports et de l’Éducation physique relative à la convocation des assemblées générales.

Le sambo – art martial russe – est actuellement pratiqué dans six départements du Congo, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Bouenza et Niari.

Congo : des chefs d’entreprises améliorent leurs connaissances sur le droit Ohada

Ils se retrouvent depuis le 2 novembre dernier, à la Chambre de commerce, pour une formation qui s’achèvera samedi 07 novembre 2020.

Une vingtaine de représentants des entreprises de la ville de Pointe-Noire acquièrent une meilleure connaissance du droit Ohada. Au cours d’une formation lancée le 2 novembre à la Chambre de commerce.

« La connaissance du droit Ohada est un moyen de sécuriser les investissements ». Ces mots mentionnés sur une grande affiche placée juste à l’entrée de la salle où se déroule la formation organisée par la Chambre consulaire de Pointe-Noire indiquent bien l’importance de cette activité pour les entreprises de la place. Selon des explications de Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre de commerce, cette formation est une réponse à un problème identifié. « On s’est rendu compte que les entrepreneurs n’avaient pas une parfaite connaissance du droit Ohada. Nous avons construit un parcours qui consiste à identifier ce que chaque entrepreneur doit savoir sur les différents actes uniformes pour leur permettre de savoir ce que prévoit l’Ohada sur tous les actes qu’ils posent », a-t-il dit.

Ce sont donc toutes les connaissances nécessaires par acte uniforme qui ont été identifiées qui font l’objet de cette formation qui se déroule en mode parcours. Pendant six jours, une vingtaine de représentants de Petites et moyennes entreprises renforcent leurs connaissances sur l’environnement juridique des affaires. La formation porte sur la connaissance générale du droit Ohada et ces neuf actes uniformes (droit des sociétés commerciales et GIE, arbitrage et médiation, recouvrement et voies d’exécution, sûretés…) qui font chacun l’objet d’un module.

Un accent particulier est mis sur les actes les plus récents comme celui relatif aux transports des marchandises. Les modules animés par des professionnels du droit ont été retenus en tenant compte des activités que mènent les entreprises tout au long de leur cycle de vie, donc de la création au développement. La formation permettra une meilleure application des règles fixées par les actes uniformes de l’Ohada en vue de sécuriser les investissements des acteurs économiques. «Tous les actes posés par l’entreprise et régis par le droit Ohada sont passés en revue», a indiqué Sylvestre Didier Mavouenzela.

Ce dernier a invité les entrepreneurs intéressés par ce programme à contacter les Chambres de commerce de Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire pour participer à cette formation gratuite qui intègre le cadre de la deuxième composante axée sur l’amélioration du climat des affaires du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) subventionné par l’Union européenne. Au total, vingt sessions sur le droit Ohada sont prévues à Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie. La session qui se déroule actuellement est la troisième à être organisée dans ce cadre et la deuxième que Pointe-Noire abrite. La première a eu lieu à Brazzaville.

Congo-Terminal pétrolier de Djeno : Total prolonge de 20 ans son contrat

Le géant français des hydrocarbures, Total, a renouvelé pour vingt ans son contrat de gestion du terminal pétrolier de Djeno, au large de Pointe-Noire.

« On s’est mis d’accord pour renouveler la concession du Terminal de Djeno qui est un ancrage historique de Total au Congo, pour 20 années de plus. L’histoire de Total de ce pas va continuer en bonne confiance avec les autorités », s’est félicité, Patrick Pouyanné, PDG du groupe Total. C’était mardi 03novembre 2020, à la sortie d’une audience que lui avait accordé le président Denis Sassou Nguesso à Oyo (nord du pays).

« Une nouvelle époque va s’ouvrir. L’important pour nous est que le terminal soit opéré dans les conditions de sécurité et qu’il soit toujours disponible pour l’ensemble des opérateurs de la République », a-t-il poursuivi.

Il faut le relever, le terminal pétrolier de Djeno, le plus important dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole, rassemble toutes les cargaisons venant des différents champs pétroliers du pays avant leur exportation. Le premier accord qui liait le groupe pétrolier à l’Etat congolais devrait prendre fin le 18 novembre, selon les autorités de Brazzaville.

Si jusqu’à présent Total détenait 63% des parts dans la gestion du Terminal, contre 37% pour le groupe italien Eni, les nouvelles dispositions du contrat apportent des modifications importantes.

D’après Pouyanné, « le Terminal sera partagé entre diverses sociétés et Total sera un des principaux actionnaires. La République du Congo aura sa part ainsi que les autres opérateurs tels que Eni et Perenco ».

Le Terminal de Djeno est opérationnel depuis 1972. Officiellement, il traite plus de 95% de la production congolaise de pétrole brut, soit environ 220 000 barils par jour. Près de 1000 employés sont en fonction sur le site.

Congo : Pointe-Noire a son centre de médiation et d’arbitrage

Cette structure a été créé pour favoriser l’amélioration du climat des affaires en République du Congo et mettre fin aux diverses difficultés que rencontrent les opérateurs économiques.

Lancé il y a quelques jours par la Chambre consulaire de Pointe-Noire, le Centre de médiation et d’arbitrage du Congo (Cemaco) va offrir aux entreprises ponténégrines un cadre alternatif de règlement de litiges d’affaires. Le Cemaco a pour objectif d’améliorer le climat des affaires en République du Congo et de mettre fin aux diverses difficultés que rencontrent les opérateurs économiques, favoriser un environnement incitatif pour les investisseurs privés et l’entrepreneuriat local.

A travers la médiation et l’arbitrage, le Cemaco entend proposer aux entreprises  une solution de gestion des litiges à l’amiable, l’accessibilité à une justice offrant des garanties, désengorgement des juridictions étatiques dans la gestion des questions conflictuelles.  Afin de matérialiser la mise en place de cette structure et marquer l’adhésion des opérateurs économiques de Pointe-Noire à cette initiative, les entreprises présentent à l’activité d’ouverture ont procédé à la signature de la charte de médiation et d’arbitrage du Congo. Et la concrétisation de ce projet intervient dans le cadre de la deuxième composante de la phase II du programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II), financé par l’Union européenne (UE)  dont l’institution consulaire assure la mise en œuvre.

Dans son mot de circonstance, Prosper Bizitou, administrateur général de Cemaco, a présenté le concept de justice alternative, l’évolution et les perspectives de cette structures, tout en rappelant à l’assistance que le Cemaco est un organe qui se veut neutre, stable et impartial dans le règlement des litiges en entreprises et interentreprises.  L’ambassadeur de la délégation de l’UE au Congo, Raul Paula Mateus a insisté, quant à lui, sur l’objectif général de Cemaco, celui d’améliorer le climat des affaires. Aussi a-t-il rappelé l’importance des économies vertes, à l’heure où les énergies fossiles passent le témoin à l’économie verte, tout en soulignant l’importance des chaînes de valeurs, levier du développement local. Notons que les responsables de Cemaco entendent ouvrir une troisième structure à Ouesso. Cette activité a connu la présence d’Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire.