Congo : Sassou N’Guesso reçoit Victor Manuel Rita de Fonseca Lima

Le président de la République du Congo a reçu en audience le 26 juillet dernier, le conseiller diplomatique du président angolais, Victor Manuel Rita de Fonseca Lima.

«En dehors des questions de coopération bilatérale entre nos deux pays, nous avons abordé, avec le président de la République du Congo, de la création à Kinshasa d’un mécanisme traitant les questions liées à la sécurité et la stabilité dans la Région des Grands Lacs », a déclaré l’émissaire du président angolais.

Victor Manuel Rita de Fonseca Lima a indiqué qu’une réunion s’est déjà tenue à Luanda, où la question sur la création dudit mécanisme a été évoquée. Elle visait essentiellement à traiter les questions de la sécurité en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda. Tous les pays frontaliers sont donc préoccupés par les questions de paix.

Coopération Congo-Chine : la reprise des projets en suspens

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé le 10 juin à Brazzaville avec le ministre assistant chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong.

Lundi 10 juin dernier, Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre avec Chen Xiaodong, à Brazzaville. Les deux personnalités ont parlé de la coopération qui existe entre leurs deux pays. Outre les perspectives de la coopération, le représentant du gouvernement chinois a annoncé au chef de l’Etat congolais la reprise imminente des projets arrêtés à cause de la dette commerciale du Congo envers la Chine.  Chen Xiaodong a aussi confirmé l’appui de son pays dans la construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Chen Xiaodong et Sassou N’Guesso ont évoqué les projets tels que le nouveau siège du parlement, le Centre de maintenance aéronautique ou encore les centres commerciaux à Brazzaville. En outre, Chen Xiaodong a rassuré le président congolais de l’entière collaboration de son pays à la matérialisation des projets susmentionnés et autres en vue d’amener la coopération entre les deux pays à un niveau escompté.

« Mes collaborateurs et moi venons d’être reçus par le chef de l’Etat congolais après l’entretien avec le ministre congolais des Affaires étrangères, ainsi que d’autres ministres de votre pays. Nous avons fait le bilan de la coopération entre nos deux Etats après le Sommet de Beijing. Nous avons également planifié notre coopération future. Les relations sino-congolaises sont entrées dans la meilleure période de leur histoire grâce à l’impulsion et l’engagement personnel de nos deux présidents », a déclaré Chen Xiaodong.

Autre information, la Chine va apporter son appui à l’organisation au Congo du 5e Forum « Investir en Afrique », et les entreprises chinoises y participer activement.

Congo : nomination de quatre nouveaux préfets

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a nommé par décret, le 6 juin 2019, les préfets des départements du Niari, de la Lékoumou, de la Sangha et des Plateaux.

Département du Niari : Fréderic Baron Bouzock

Département de la Lékoumou : Micheline Nguessimi

Département de la Sangha : Gilbert Mouanda Mouanda

Département des Plateaux : Alphonsine Ompangana

Denis Sassou Nguesso invité à Libreville

Le président congolais est attendu au Gabon pour prendre part à la cérémonie de commémoration du 10ème anniversaire de la mort d’Omar Bongo.

Denis Sassou N’Guesso est attendu à Libreville, capitale du Gabon, le 08 juin 2019.  Cette visite n’a rien à voir avec le travail, c’est pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais-père de l’actuel chef d’Etat-disparu le 8 juin 2009 à Barcelone en Espagne, des suites de maladie.

Il y aura au programme de cette cérémonie entre autres, une exposition photo du feu président Omar Bongo Ondimba, Un grand concert gratuit sera également donné avec, comme tête d’affiche, le chanteur de gospel congolais Moïse Mbiye. Une cérémonie œcuménique sera aussi organisée.

En dehors de Sassou N’Guesso, Plusieurs chefs d’Etat sont attendus dans la capitale gabonaise, à l’instar d’Ibrahim Boubacar Keïta, Teodoro Obiang Nguema Mbasago, Paul Kagame (Rwanda) et Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique).

Pour rappel, Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo en 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué) est un homme politique gabonais. A la mort de Léon Mba son mentor et premier président du Gabon, il devient alors le plus jeune chef d’Etat du monde (32 ans). Il demeure président jusqu’à sa mort en 2009 (il décède des suites d’un cancer, il avait 73 ans).

Congo : Sassou N’Guesso de retour de Moscou

Le chef de l’Etat congolais est revenu lundi 27 mai de Moscou, où il était en visite officielle de 72 heures.

C’est ce lundi 27 mai 2019, que le président de la République Denis Sassou N’Guesso est revenu à Brazzaville. Il avait effectué une visite officielle à Moscou, sur invitation de son homologue de la Russie, Vladimir Poutine. Une visite de 72 heures qui a été marquée par entre autre par la signature de 8 accords de coopération entre le Congo et la Russie.

A Brazzaville, le président de la République a été accueilli à Maya-Maya dans le coup de 6 heures et demi ce lundi, 27 mai 2019 par les corps constitués.

Le moment culminant de cette visite officielle a été les entretiens en tête à tête entre Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine. Cette rencontre au sommet qui a eu lieu au Kremlin a constitué une opportunité de discussion sur la nécessité de redynamiser une coopération vieille de 55 ans. L’échange entre les deux chefs d’Etat a, aussi, porté sur l’actualité du continent africain et du le monde. Au terme de ces entretiens en tête-à-tête, le Congo et la Russie ont échangé les textes des accords de coopération signés par les deux parties. Ces accords, huit au total, concernent, entre autres, la communication, l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, le traitement de la dette du Congo envers la Fédération de Russie. Des mémorandums d’entente et protocole d’accord sur l’agriculture, la défense et le pétrole ont, également, fait partie des accords paraphés à Moscou.

Un autre moment fort de cette fructueuse visite à Moscou a été la gratification de Denis Sassou-N’Guesso par l’institut d’Etat russe des relations internationales. En reconnaissance de son action diplomatique, à travers le monde, cet institut basé à Moscou fait du chef de l’Etat congolais, Docteur honoris causa. Le président congolais a, pendant son séjour moscovite, salué la mémoire des soldats russes victimes de la guerre, en déposant une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, situé sous les murs du Kremlin.

On se souviendra aussi de l’adresse du président Denis Sassou-N’Guesso à la Douma d’Etat russe (parlement russe), devant laquelle il a magnifié la coopération entre le Congo et la Russie. Une coopération, a-t-il rappelé, élevée au rang de coopération stratégique gagnant-gagnant, depuis 2012 par sa volonté et celle de son homologue russe.

Devant la représentation russe, Denis Sassou-N’Guesso a vendu la destination Congo, dans le but d’inciter les investisseurs russes à venir et choisir le Congo que, Denis Sassou-N’Guesso a présenté comme terre d’opportunité.

Denis Sassou N’Guesso : « le pouvoir est la confiance que les gens vous accordent »

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est à Moscou pour une visite officielle. Il a rencontré le 23 mai le dirigeant russe Vladimir Poutine. Dans une interview exclusive avec le premier directeur général adjoint de l’Agence TASS, Mikhail Gusman, le président Denis Sassou N’Guesso a abordé les relations entre Brazzaville et Moscou, le rôle de la Fédération de Russie en Afrique et les défis auxquels le continent africain est confronté.

Merci beaucoup pour cette occasion de vous rencontrer. Nous vous rencontrons littéralement au centre, au cœur même de Moscou, près des murs du Kremlin de Moscou. Et quelques heures plus tard, votre rencontre avec le président russe Poutine aura lieu. Vous avez une visite très officielle et importante dans notre pays. De quoi allez-vous discuter – ouvrir un petit secret – avec notre président? Et quelles sont les tâches principales que vous avez définies lors de cette visite dans notre capitale, dans notre pays?

Rencontrer le président Poutine est pour moi un grand honneur et un grand plaisir. Nous nous sommes déjà rencontrés à plusieurs reprises, à l’étranger et ici, à Moscou, en octobre 2012. Le président Poutine m’a chaleureusement accueilli. Nous avons abordé ici les questions de renforcement de la coopération entre nos deux pays et nous les avons portées au niveau de partenariat stratégique mutuellement bénéfique. Nous avons fixé certains objectifs et je suis à nouveau arrivé pour une visite officielle en Russie et je suis très heureux de le revoir. Nous résumerons les résultats de cette coopération, nous déciderons de la renforcer et nous discuterons également des problèmes qui concernent maintenant le monde entier et en particulier l’Afrique. C’est donc un moment très important pour moi.

Vous avez dit les mots clés: la Russie et votre pays sont des partenaires stratégiques. En passant, cette année marque le 55e anniversaire des relations diplomatiques entre nos pays. Dans quels domaines, à votre avis, devrions-nous intensifier nos liens, les intensifier? Où voyez-vous les plus grandes perspectives de développement de contacts entre le Congo et la Russie?

Oui, la coopération a déjà 55 ans. Vous devez savoir que notre coopération s’est développée dans de nombreux domaines au cours de ces 55 années. Et je dois souligner que l’éducation était le plus important. Ici, en Russie, de nombreux cadres, civils et militaires, ont été formés. Nous avons également collaboré dans d’autres domaines, par exemple l’industrie minière et le secteur culturel – il existe aujourd’hui un échange culturel entre nos deux pays. Nous visons à diversifier notre économie, qui ne devrait pas dépendre uniquement du pétrole. Nous pensons qu’avec le potentiel de notre pays, nous pouvons aller plus loin dans cette coopération et couvrir d’autres secteurs d’activité socio-économique dans le cadre de la diversification de notre économie.

Vous savez, Monsieur le président, la Russie, à mon avis, possède un très bon bagage diplomatique et politique en Afrique. La Russie n’a jamais été une puissance coloniale, n’a jamais dirigé d’opérations militaires en Afrique. Jamais occupé aucun pays africain, au contraire, la Russie et l’Union soviétique ont toujours aidé l’Afrique, aidé le mouvement de libération nationale en Afrique, y compris dans votre pays. Vous avez dit à juste titre que des milliers de Congolais fréquentaient les universités soviétiques, maintenant russes. A votre avis, quel est le rôle d’aujourd’hui, peut-être de la Russie en Afrique? Comment verriez-vous ce rôle – la Russie en Afrique aujourd’hui? D’autre part, quel est le rôle de la République du Congo sur le continent africain aujourd’hui?

En effet, la Russie n’avait pas de colonies en Afrique, mais la Russie participait activement à la lutte pour la libération de l’Afrique. De ce point de vue, nous, le Congo et la Russie, avons travaillé côte à côte dans une lutte commune aux îles du Cap-Vert, au Mozambique, en Angola et dans d’autres pays. Nous pensons que la Russie est un pays important qui pourrait jouer un rôle important au moment où l’Afrique est à la recherche de partenaires pour se reconstruire. Dans le domaine des infrastructures, dans le domaine économique et même dans le domaine de la sécurité dans ce monde difficile Nous pensons que si les peuples africains veulent développer leur économie, la Russie peut s’implanter dans le monde, mais que la Russie devrait prendre sa place en Afrique après que la Russie ait participé à la lutte pour sa libération. Le moment est venu de participer à la lutte pour la construction de l’Afrique. Et il y a beaucoup de travail à faire.

Vous êtes bien connu en Afrique et dans le monde en tant que pacificateur à succès. Vous avez dû à plusieurs reprises participer aux négociations les plus diverses sur le continent africain afin de réconcilier certains pays en conflit militaire. Je sais que vous avez même reçu la branche Olive dorée, qui récompense les chefs d’État pour leur contribution fructueuse au rétablissement de la paix. A votre avis, que faudrait-il faire pour assurer la sécurité collective sur un continent africain aussi difficile? Quelles mesures doivent être prises? Quel pourrait être le rôle de la Russie dans tout cela? Et que peut-on faire pour faire de l’Afrique un continent de paix?

Eh bien, pacificateur – c’est trop dire! Le pacificateur est une expression très forte. Mais oui, nous avons essayé de contribuer à la recherche de solutions à la crise en Afrique du mieux de nos forces modestes. Nous avons toujours pensé que nous devions privilégier le dialogue et nous avons pensé que c’est par le dialogue que nous pouvons trouver une solution à ces problèmes. De plus, le dialogue est une tradition africaine. En Afrique, il existe une expression: « lave-atalaba » – « asseyez-vous et parlez sous un arbre » pour trouver une solution au problème. Telle est la tradition africaine – le dialogue. Dans notre pays, nous l’avons restauré et même inscrit dans notre constitution, qui prévoit la création d’un tel organe constitutionnel chargé de promouvoir le dialogue. Nous pensons que la Russie est un grand pays, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, ce qui a contribué à la recherche d’une solution aux problèmes africains, qui sont très nombreux. Et oui, nous pensons que la Russie pourrait se tenir aux côtés de l’Union africaine, qui cherche des solutions aux problèmes de l’Afrique et du reste du monde, en utilisant le dialogue comme outil à la fois parmi la population et au niveau international. Et nous pensons qu’en prenant cette position en Afrique, aux côtés de l’Union africaine, la Russie peut jouer un rôle important dans le monde d’aujourd’hui.

J’ai eu l’honneur de vous rencontrer il y a quelque temps dans votre capitale. Vous avez ensuite parlé de la nécessité de préserver les valeurs panafricaines. Vous êtes la troisième fois en tant que président, plusieurs années au pouvoir. Quelles mesures, selon vous, devraient être prises pour renforcer ces valeurs panafricaines? Qu’en est-il de cette période pendant laquelle vous êtes au pouvoir, considérez-vous votre exploit? Et quels sont vos buts et objectifs pour le futur proche?

Parlez-vous du futur proche du Congo ou parlez-vous de l’Afrique?

« Au Congo et dans toute l’Afrique. »

D’abord à propos de l’Afrique. Je pense que la première chose à dire à propos de l’Afrique. Comme je viens de le dire, l’Afrique est au stade de la construction après la lutte pour sa libération. Aujourd’hui, l’Afrique est confrontée à de nombreux défis. Mais au niveau africain, nous avons réalisé l’intégration au niveau des sous-régions individuelles de l’Afrique. L’Afrique est divisée en plusieurs sous-régions: Union du Maghreb arabe, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, Communauté économique de l’Afrique centrale, Union des États de l’Afrique de l’Est, Communauté de développement de l’Afrique australe. Tout cela pour pouvoir progresser vers le développement de l’intégration de l’Afrique à l’horizon 2063. Il existe une stratégie de développement de l’Afrique jusqu’en 2063. Et dans le cadre de cette stratégie, nous avons déjà décidé de créer au niveau africain une zone de libre échange en Afrique. Nous allons célébrer cette décision en juillet à Niamey, au Niger, avec la création d’une zone de libre-échange en Afrique. Et nous avons décidé – au niveau africain – de construire des infrastructures de base, y compris l’électricité, car il n’ya pas assez d’électricité en Afrique et, sans électricité, il est impossible de participer au développement. Il est nécessaire de produire de l’électricité en Afrique, de construire des lignes de communication, des chemins de fer, des routes, des lignes de télécommunication. Et ces programmes ont été adoptés au niveau de tout le continent. Tous ces programmes sont reflétés dans les projets de divers États – réaliser une véritable intégration, construire des infrastructures, promouvoir la diversification des économies et, surtout – éduquer les jeunes, éduquer les jeunes, car l’Afrique est un continent très jeune. Il est nécessaire de former une élite, de former des jeunes et d’associer les femmes à ce développement. Ces projets continentaux reflètent en fait les approches que nous avons dans notre pays.

Lors de notre visite dans votre pays, dans votre belle capitale, nous avons vu et visité le Centre d’artisanat populaire de Poto-Poto. C’est un lieu unique où sont représentés tous les métiers d’art populaire de votre pays. Que fait-on pour préserver les traditions de ces métiers, les traditions culturelles du Congo? Et comment cela se réalise-t-il, comment voyez-vous les voies de développement de la culture de votre pays?

Je pense que vous parlez de l’école de peinture Poto-Poto, où travaillent les peintres les plus en vue de notre pays … Mais la culture au Congo est très diverse. Au Congo, nous soutenons le développement de la culture, car les personnes qui perdent leur culture perdent ensuite leur âme. Nous soutenons ce secteur avec nos moyens. Au Congo, nous avons un projet de construction d’un grand musée où seraient conservées les œuvres de la culture de notre pays. Un tel projet est à l’étude.

Je dois dire que le Congo est encore unique en ce sens que la nature a été préservée dans de nombreux endroits. Ce sont des cascades uniques, de belles jungles. Les animaux y sont très différents dans leur habitat naturel. D’autre part, vous pouvez considérer que je critique un peu à cet égard, mais il me semble que le gouvernement congolais n’en fait pas encore assez pour développer le tourisme dans votre pays. Selon vous, à quel point est-il important qu’il y ait plus de touristes, plus de voyageurs viennent au Congo? Parce qu’il y a vraiment des endroits uniques qui valent le détour.

Bien sur! J’ai déjà dit à mes amis à la Douma d’Etat que le Congo comptait 22 millions 500 000 hectares de forêts, qu’il y avait des milliers d’espèces animales, des dizaines de milliers de types de végétation, qu’il y avait de grands fleuves, des territoires protégés. Plus de 11% du territoire du pays sont des zones protégées, où se trouvent des singes, des éléphants, des buffles, des chimpanzés, des gorilles des montagnes et des plaines, bref, tout y est. Et vous avez raison de dire que nous n’avons pas assez travaillé pour promouvoir le tourisme et que nous possédions toutes ces richesses, mais nous y travaillons. Nous travaillons dans nos projets, nous supposons que le tourisme seul peut apporter 10% du PIB de notre pays. Et nous essayons maintenant de stimuler le secteur du tourisme pour qu’il devienne un facteur de développement.

Ce qui m’a intéressé et très attiré par le Congo, c’est sa nature multireligieuse. La plupart des habitants du Congo adhèrent aux cultes traditionnels, à leurs croyances. Mais les chrétiens et les musulmans y vivent. Ce multiculturalisme, ce Congo multi-religieux, bien sûr, est très intéressant. Et pendant que tout cela se passe dans une atmosphère assez paisible. Que fait-on pour préserver l’unité du peuple congolais, pour préserver sa nature multiculturelle et multireligieuse?

Tout d’abord, je dois dire que le Congo est un État laïc. La Constitution du Congo déclare clairement la liberté de religion. Et en plus, cela devrait être fait dans un esprit de tolérance, de respect des autres. Nous croyons que dans notre pays, chrétiens, musulmans et même animistes et autres, chacun est libre de pratiquer la religion de son choix, dans le respect des lois d’un État laïc et dans celui des autres. Aujourd’hui, nous pensons que tout cela se passe de manière harmonieuse et nous sommes heureux de le noter.

Vous savez ce que j’ai aimé? Que les Congolais soient tels, en général, des gens joyeux, sincères et fêtent toutes les vacances. Et chrétien et musulman, et traditionnel, et État. Et l’impression est que chaque jour des vacances ont lieu au pays du Congo. Vous êtes ici, Monsieur le Président, quelles sont vos vacances préférées? Et comment les marquez-vous généralement?

Les Congolais aiment la musique. La musique congolaise est largement connue en Afrique et dans le monde. Les Congolais organisent des vacances, quand ils le peuvent, lors des mariages, il y a aussi des fêtes religieuses, comme par exemple le 15 août, le Nouvel An… Tout cela se déroule dans une atmosphère de joie, malgré les difficultés que tout le monde a endurées. Nous sommes heureux de voir que notre peuple a un tel côté de la vie. Et s’il peut vivre heureux, en paix et en sécurité dans cette partie du monde, pourquoi pas? Nous pensons que c’est ainsi que les gens devraient pouvoir vivre en harmonie, dans une société dans laquelle ils se respecteraient, respecteraient les autres opinions, opteraient pour des choix religieux différents et organiseraient des vacances ensemble, lorsque le bon sens le leur permettait.

Comment fêtez-vous les vacances vous-même? Comment passez-vous votre temps libre, car vos collègues et les assistants que j’ai rencontrés disent tous que vous travaillez beaucoup et, comme ils le disent, vous ne vous reposez pas. Mais quand passe-t-on des vacances, comment les dépensez-vous?

Le temps libre n’est pas si important dans notre cas, mais lorsque nous avons du temps libre, nous pouvons le consacrer au sport …

 Et quels sports?

 Maintenant je fais uniquement de la nage. Dans le passé, j’ai été impliqué dans beaucoup d’autres sports, maintenant je ne fais que nager. Je nage. Vous pouvez également consacrer votre temps libre à la lecture, je le fais quand j’ai du temps libre. Il y a aussi la famille. Mais pour les vacances je n’ai pas beaucoup de temps. Eh bien, vous pouvez faire du sport, trouver du temps pour votre famille. Je dirais, continuer à lire et à apprendre, parce que vous n’arrêtez jamais d’apprendre.

 Vous savez, Monsieur le Président, notre programme s’appelle «Formula of Power». Et à la fin de ce programme, je pose toujours la même question à mes interlocuteurs: qu’est-ce que le pouvoir pour vous? Vous êtes au pouvoir depuis de nombreuses années, vous êtes même qualifié de maître du pouvoir en Afrique. Qu’est-ce que le pouvoir signifie pour vous? Comment comprenez-vous le pouvoir, comment vous sentez-vous le pouvoir? Et de toute façon, quel goût a-t-il?

 Vous savez, le pouvoir est, si vous y réfléchissez, la confiance que les gens vous accordent. C’est donc la confiance que les gens vous ont témoignée, comme je l’ai dit. C’est ce que le pouvoir est. Les gens ont confiance en vous, alors vous avez le pouvoir et vous devriez en valoir la peine. Il faut tout faire pour être digne de cette confiance. Vous devez vous sentir proche des personnes qui ont confiance en vous, méritez cette confiance et essayez, dans la mesure du possible, de remplir vos obligations officielles afin de satisfaire ceux qui vous ont fait confiance et d’être dignes de cette confiance. Et je dirais que je ne perçois pas le pouvoir autrement.

 Merci beaucoup, Monsieur le Président, pour cette conversation. Je vous souhaite un séjour réussi en Russie.

 Merci!

 

Congo : Sassou Nguesso séjourne à Oyo

Le chef de l’État s’est envolé mercredi 08 mai, pour Oyo, dans la Cuvette, à environ 400 km, au Nord de Brazzaville.

L’agenda du président Sassou Nguesso annonce des activités intenses. Il aura des échanges avec des personnalités africaines et du Monde sur les questions de paix et de sécurité ainsi que des discussions avec les partenaires au développement du Congo.

Il est possible que Denis Sassou N’Guesso, inaugure le siège de l’agence locale de la Banque des États d’Afrique Centrale (BEAC). Comme à l’accoutumé, Denis Sassou N’Guesso ne manquera pas de s’incliner devant la tombe de sa défunte mère, Emilienne Mouebara, décédée le 10 mai 1982.

Les Bantous préparent leur 60ème anniversaire

« Ça va aller ! », a confié, vendredi 03 mai, le président Denis Sassou N’Guesso aux musiciens venus lui parler de la célébration des 60 ans dudit groupe, le 15 août prochain.

Au menu d’un calendrier de festivités en cours d’élaboration, les Bantous qui continuent de répéter dans leur fief le Macedo, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, prévoient, à cette occasion, de se produire dans la capitale et d’effectuer une grande tournée à l’intérieur du pays.

Cerise sur le gâteau, ils promettent de mettre sur le marché du disque un Best of de quarante chansons parmi les plus emblématiques de leur longue carrière. A l’évidence, ils ont frappé à la bonne porte en partageant leurs vues au président de la République qui leur a accordé une oreille attentive.

Emmenés par le doyen Edo Nganga, le seul des fondateurs des Bantous encore en vie, une dizaine d’artistes, au nombre desquels Simon Mangouani, Ricky Siméon ou encore Passi-Ngongo « Mermans » ont d’abord été reçus par le chef de l’Etat dans le grand salon, avant d’échanger avec lui dans les jardins de la résidence autour d’un apéritif. Eclats de rire et discussions à bâtons rompus ont ponctué cette réception à laquelle prenaient part le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, Claudia Lemboumba Sassou N’Guesso, conseiller spécial, et Lydie Pongault, conseiller à la Culture et aux arts.

Créé le 15 août 1959, l’orchestre « Les Bantous de la capitale » a pour figures tutélaires, outre Edo Nganga, Jean-Serge Essous, Nkouka Célestin, Nino Malapet, Daniel Loubelo « De la Lune », Pandi Saturnin, les pères fondateurs si l’on veut, mais aussi bien d’autres qu’on ne pourrait toutes citer ici tant la liste est longue et l’histoire impressionnante.

Congo : Michel Sidibé en séjour à Brazzaville

Le directeur exécutif de l’Onusida, pendant trois jours se rendra tour à tour au ministère de la santé, la primature, le sénat et à la présidence de la république.

Michel Sidibé, le directeur exécutif du programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida), séjourne à Brazzaville pour une visite de travail. Son programme qu’il a entamé le 03 avril dernier prévoit des visites au ministère de la santé et de la population, à la primature et la dernière ce sera chez Sassou N’Guesso.

« Je vais m’entretenir avec les autorités du pays ainsi que la société civile pour voir ce qu’il faut faire dans le processus permettant d’atteindre la population qui n’a pas encore accès au traitement du VIH/sida », a fait savoir Michel Sidibé.

Michel Sidibé s’est dit satisfait du fait que le Congo soit membre du Conseil d’administration de l’Onusida. Le diplomate onusien a promis d’apporter un soutien au pays dans la mobilisation des ressources pour relever les défis dans la lutte contre.

Rappelons que, le Congo a été désigné pour abriter cette année la conférence internationale sur le VIH/sida, du 8 au 9 juillet.

Sénégal : 18 chefs d’États présent à la prestation de serment de Macky Sall

Dix-huit (18) chefs d’Etat sont venus assister à la prestation solennelle de serment du Président Macky Sall réélu au soir du scrutin du 24 février dernier.

Il s’agit de Sassou Guessou de la République de Congo, de Paul Kagamé du Rwanda, de Faure Gnassimbé du Togo, d’Abdel Aziz de la Mauritanie, d’Alpha Condé Guinée Conakry, de Carlos Fonseca du Cap Vert, d’Ibrahima Boubacar Keita du Mali, Alassane Ouattara de Cote d’ Ivoire.

Prennent part également, José Mario Vaz de la Guinée Bissau, Mouhamadou Buhari du Nigeria, Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Adama Barro de la Gambie, Georges Weah du Liberia, Mahamadou Issoufou du Niger, de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, Andry Rajoelina du Madagascar et  de Félix Tshisekedi Congo Brazzaville.

Le Gabon est représenté par son Premier ministre Julien Décalé. L’Egypte, l’Arabie Saoudite, la France, et l’Allemagne, représentées.

Réchauffement climatique : Denis Sassou N’Guesso à Niamey

Le chef d’Etat congolais est arrivé dans la capitale nigérienne, dimanche 24 février, où il prendra part au sommet des chefs d’États et de gouvernement du Sahel sur le Climat.

Denis Sassou Nguesso a été  accueilli par son homologue Issoufou Mahamadou. Du 25 au 26 février, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Région sahélo-sahélienne se réunissent à Niamey pour un sommet sur le climat. Le président de la République congolaise est l’invité de Mahamadou Issoufou.

La région du Sahel a sollicité l’expertise de Denis Sassou N’Guesso, au moment où elle doit plancher sur un sujet dont l’intérêt est commun à tous les continents. L’enjeu du sommet de Niamey est la validation, par les chefs d’Etat et de gouvernement de la région du Sahel, du plan d’investissement climatique 2018-2030 de 400 milliards de dollar pour le sahel, préparé par les experts des 17 pays de la bande sahélo sahélienne. Il est prévu, en marge de ce sommet, une table ronde des bailleurs de fonds sur le financement ce plan.

Axé sur six projets, le programme envisage diverses actions sur le terrain, notamment, la limitation des émissions des gaz à effet de serre, pour permettre aux populations de s’adapter aux changements climatiques.

Denis Sassou N’Guesso, profitera certainement de l’occasion pour réitérer son appel sur la mise en place des mécanismes cohérents et synergiques devant permettre d’apporter des réponses durables aux défis climatiques qui sont communs à toute l’Afrique. Un appel que le chef d’Etat congolais avait déjà lancé lors du 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, tenu en avril 2018, à Kintelé au Congo.

Présent au sommet de Kintélé, le président Mahamadou Issoufou, s’était réjoui de la perspective d’une meilleure collaboration entre la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat de la Région sahélo sahélienne.

Congo : Mathias Dzon plaide pour une refondation de la gouvernance électorale

L’opposant Mathias Dzon, propose une refondation de la gouvernance électorale avant la tenue de l’élection présidentielle de 2021 au Congo-Brazzaville.

«Il est surprenant que des personnalités se réclamant de l’opposition, annoncent déjà, au mépris des souffrances actuelles du peuple, leur candidature à l’élection présidentielle de 2021, sans même poser la condition incontournable de la refondation de la gouvernance électorale, commettant ainsi de nouveau à l’identique, la faute politique qu’elles avaient commises à l’occasion de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016, faute qui a consisté pour eux, à accompagner purement et simplement le candidat du pouvoir, Sassou Nguesso », a déclaré Mathias Dzon.

Selon lui, l’élection présidentielle de 2021 n’est pas aujourd’hui une priorité pour les congolais dont le premier souci est la sortie de la crise financière, économique, sociale, politique, électorale et sécuritaire qui mine le pays et qui a pour conséquence immédiate l’extrême pauvreté de près de 99% de congolais.

Les congolais appelés à lutter contre les antivaleurs

Le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, dans son discours à l’occasion de la cérémonie des échanges des vœux, mardi 01 janvier dernier, a demandé aux congolais de dire non aux antivaleurs.

Mardi 01 janvier 2019, le président Denis Sassou N’Guesso, à Brazzaville, a invité ses concitoyens à se mobiliser pour lutter contre « les antivaleurs de toute nature et les violences dans les grandes agglomérations du pays ».

« J’invite les organisations professionnelles, les partis politiques, les regroupements d’intérêt économique ou socio-culturel à se mobiliser pour lutter contre les antivaleurs de toutes nature, y compris les nouvelles formes de violences constatées dans les périphéries de nos grandes agglomérations », a dit Denis Sassou N’Guesso.

Il a émis le vœu de voir les forces vives du pays « redoubler d’imagination afin que les épisodes de violences comme celles qu’a connues le département du Pool ne deviennent ni cycliques ni récurrents comme une maladie ».

C’était aussi l’occasion pour lui d’exhorter les acteurs de la société civile à se joindre aux efforts de conscientisation et de réarmement moral des Congolais, notamment des jeunes et des femmes, en cette étape délicate de la marche du Congo vers son développement.

Tout en réitérant son engagement à soutenir les actions de la société civile, le chef de l’Etat a invité cette dernière à « davantage de concertation par des propositions pertinentes, en mesure d’impulser la prise en charge et la résolution des préoccupations auxquelles le Congo se trouve confronté ».

Sassou annonce le lancement de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo

Dans son discours adressé à la nation le 29 décembre dernier, le chef de l’Etat congolais est revenu sur l’intérêt de la demande approuvée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole en juin 2018.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a justifié l’adhésion du Congo à Opep. Il a aussi saisie l’occasion pour dévoiler les différents programmes économiques du devant le Parlement réuni en congrès.

Dans le secteur pétrolier, le président congolais a indiqué qu’après être devenu membre de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en juin 2018, le pays, quatrième plus grand producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne avec environ 350 000 barils de brut par jour, est désormais « appelé à assumer de nouvelles responsabilités dans la prise de décisions conjointes sur les quotas de production et les prix de vente du pétrole ».

Sassou-Nguesso a par ailleurs annoncé le lancement, en 2019, de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo, qui dispose déjà de deux turbines ayant une capacité totale de 300 mégawatts.

Toujours dans le domaine de l’énergie, le président a annoncé la construction de nouvelles lignes électriques dans le pays notamment dans les zones rurales.

« Le secteur de l’énergie ne peut persister dans la fourniture discontinue de l’électricité au gré d’une production bien insuffisante au regard de nos besoins de développement », a-t-il souligné.

COP 24 en Pologne : Michel Innocent Peya déroule la bande de la vision écologique de Denis Sassou Nguesso

L’écrivain et chercheur congolais, Michel Innocent Peya a activement participé aux travaux de la 24ème conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques (COP24), qui s’est tenue du 3 au 15 décembre dernier à Katowice, en Pologne, considérée comme l’une des dernières opportunités à saisir pour que la communauté internationale honore ses engagements, qui étaient de maintenir le réchauffement climatique en-dessous d’au moins 2°C d’ici à la fin du siècle.

Ce rendez-vous a été très important pour le Dr Michel innocent Peya, qui dans sa démarche pédagogique, a déroulé la bande de la vision écologique du leader écolo visionnaire Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo qui se bat depuis plus de 30 ans pour protéger la planète, aux participants (ministres, leaders de la société civile…) venus de 196 pays.

Les représentants des pays présents à la COP 24 pour s’accorder sur le « mode d’emploi » du pacte de Paris, avec des règles aussi essentielles que le mode de vérification des engagements, ont reçu chacun les livres de l’écrivain et chercheur congolais, notamment « Le Fonds Bleu », « Vision verte de Denis Sassou Nguesso » et « Bombe ‘‘N’’ ». Des véritables instruments de marketing de la pensée écologique ou environnementale défendue par le président congolais, Denis Sassou Nguesso.

Michel Innocent Peya a révélé aux participants de la COP 24 à Katowice en Pologne, les alertes et les sonnettes d’alarmes du Président Denis Sassou Nguesso sur les conséquences désastreuses qui risquent de détruire notre planète ou désarticuler les rapports mondiaux en général et en Afrique en particulier si l’on ne prend pas garde.

Cette invitation de l’écrivain congolais de renommée internationale à la COP 24 en Pologne intervient après le grand Forum de Paris sur la paix tenue du 11 au 13 novembre 2018.

A cette occasion, le Dr Michel Innocent Peya a dédicacé ses ouvrages au président français, Emmanuel Macron, à la directrice général du FMI, Christine Lagarde et au premier secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Cette offensive de séduction en direction des décideurs de ce monde a été saluée sur les réseaux sociaux par la diaspora congolaise de France.

Congo : Guillaume Soro à Brazzaville

Le président de l’Assemblée Nationale ivoirien a été reçu ce lundi 10 décembre, au Palais du Peuple par le président Congolais, Denis Sassou Nguesso.

Guillaume Soro avait précisé dans un post depuis la France, qu’il de rendait au Congo à titre privé.

« Blandine la fille de la Première Dame marie sa fille. Vous ne savez peut-être pas qu’avec le Président Sassou Nguesso, me lie depuis pratiquement les années 2004-2005, une relation filiale, par-delà les postures institutionnelles ou diplomatiques. J’ai connu le Président Sassou Nguesso Rechercher Sassou Nguesso à cette époque-là et nos relations sont restées vivantes, affectueuses et loyales depuis lors, sans coup férir », a expliqué l’ancien Premier Ministre, avant de poursuivre.

« Le Président Sassou Nguesso Rechercher Sassou Nguesso est de la race des personnes fidèles, courageuses, loyales en amitié et j’en suis la preuve et j’en ai la preuve. Quand j’ai donc appris l’annonce du mariage de la fille de Blandine, c’est un événement que je ne pouvais rater. Cela fait pratiquement trois ans que je ne me suis pas rendu à Brazzaville. Ce seront donc des retrouvailles pleines d’émotion et de fraternité vraie. Et franchement, dans la vie, il n’y a pas que la politique. Il y a avant tout et après tout, les relations humaines qui sont le sel de ce monde. Sachons les chérir. »

Congo : Bahamboula Mbemba décoré au rang de commandeur dans l’ordre du mérite sportif

À l’occasion de la célébration de l’an 60 de la proclamation de la République, le président Denis Sassou N’Guesso a décoré neuf personnalités, parmi lesquelles Bahamboula Mbemba Jonas Tostao fait commandeur dans l’ordre du mérite sportif.

Au nom de la patrie reconnaissante du mérite de ses fils et filles, ainsi qu’il est désormais de coutume lors de la célébration de la proclamation de la République, le président Denis Sassou N’Guesso, a décoré neuf Congolais. Il s’agit de l’ancien ministre du gouvernement de Fulbert Youlou, Yves Isaac Ibouanga, grand officier dans l’ordre du mérite congolais ; Théophile Obenga, grand officier dans l’ordre du mérite congolais ; Daniel Nguembila, commandeur dans l’ordre du mérite congolais ; Stéphanie Gertrude Mouaya, commandeur dans l’ordre du mérite congolais ; Moyo Nzololo, officier dans l’ordre du mérite congolais ; Christelle Filla Nzololo, chevalier dans l’ordre du mérite congolais ; Martin Wassis, officier dans l’ordre de dévouement congolais ; Jonas Bahamboula Mbemba dit Tostao, commandeur dans l’ordre du mérite sportif et Tsengué Tsengué, médaille d’or d’honneur de la recherche scientifique.

En feu-follet des stades Jonas Bahamboula Mbemba, porteur du numéro 13, aura enthousiasmé des générations de supporters des Diables noirs mais aussi et surtout de l’équipe nationale, les Diables rouges, vainqueurs avec lui de la 8ème coupe d’Afrique des nations de football, Yaoundé 72.

Bahamboula Mbemba Jonas Tostao est l’un des sportifs congolais dont le nom et les exploits traversent les âges et le temps. Aussi apprécie-t-il à sa juste valeur, cet hommage de la Nation.

« Je suis heureux que la nation ait pensé à moi en me décorant. Je suis toujours proche des milieux sportifs. Après mon jubilé, j’ai créé une équipe de football dénommée « Espoir du Congo ». Actuellement, j’ai une académie de sport qui fonctionne timidement faute de moyens logistiques et financiers. Je profite de votre micro pour lancer un SOS à tous ceux qui aiment le football pour soutenir cette école ».

Paris : réunion de travail entre Sassou Nguesso et Patrick Pouyanné

En séjour de travail depuis le 11 novembre à Paris en France, le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu mardi, Patrick Pouyanné, le PDG du groupe Total.

Le PDG du groupe pétrolier français est venu faire le point de la production pétrolière de Total, notamment celle de Moho nord qui va permettre de produire jusqu’à 450 millions de barils sur 35 ans et relancer l’économie congolaise.

Le Congo peut déjà compter sur une augmentation progressive de la production qui atteindra, cette année, un plateau de plus de 300 000 barils par jour.

Ce chiffre devrait permettre au Congo de bouleverser la hiérarchie dans le classement des plus importants producteurs du continent et de se placer devant la Guinée Equatoriale qui peine à améliorer son rendement.

Total est le premier opérateur pétrolier du pays. Le groupe a construit son développement sur la découverte de réservoirs en relevant des défis aussi majeurs que complexes. A lui seul, Total représente plus de 60% de la production du pays et poursuit son engagement de rester un opérateur responsable.

On rappelle que la production actuelle du Congo est de 250. 000 barils par jour.

Congo : Sassou N’Guesso reçoit Saïd Djinnit et Zachary Muburi-Muita

Les trois hommes ont parlé de l’’évolution du processus électoral en RDC et de la situation sécuritaire en RCA.

Le 20 juillet dernier à Brazzaville, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a eu un entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies, Saïd Djinnit, et le secrétaire exécutif de la CIRGL, Zachary Muburi-Muita.

L’évolution du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC) et de la situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA). Ce sont les deux sujets au centre de la discussion de Denis Sassou N’Guesso et Saïd Djinnit.

« Nous avons échangé sur la situation en RCA qui demeure toujours inquiétante », a déclaré Saïd Djinnit, à l’issue de l’audience.

Concernant la RDC, il a expliqué : « Nous avons évoqué la question du rapatriement des forces M23 et FDLR, tout en émettant le souhait de voir le pays suivre la feuille de route des accords de la Saint-Sylvestre. Nous continuons à encourager les dirigeants à aller vers les élections prévues pour le 23 décembre 2018 ».

L’envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands lacs a, en outre, affiché son optimisme sur la tenue des élections en RDC au regard du dernier discours du président Joseph Kabila sur l’état de la nation.

Le secrétaire exécutif de la CIRGL a, pour sa part, souligné l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région.

« Là où il y a des troubles, les parties belligérantes affichent, désormais, la volonté et l’engagement de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Mais il y a encore un souci lié à l’insécurité toujours visible en RCA », a-t-il dit.

 

Congo : échange entre Ona Ondo et Sassou Nguesso

Le chef de l’Etat Congolais a reçu le 13 juillet à Brazzaville le président de la commission de la Cemac. Au menu de leurs échanges, les sujets liés à l’intégration sous-régionale.

En fin de semaine dernière, le président de la commission de la Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo s’est rendu à Brazzaville. Le patron de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale a rencontré le président Dénis Sassou Nguesso. Leur tête à tête qui a duré un peu plus d’une heure a permis aux deux hommes de passer en revue les relations entre l’organisation communautaire et le Congo.

Mais il était surtout question de discuter de la mise en œuvre des réformes économiques et financières de la Cemac. Il s’agissait aussi d’évaluer les avancées réalisées dans le cadre de l’intégration sous-régionale.Mais aussi discuter des avancées liées au programme conclu avec le FMI dans le cadre de la facilité élargie de crédit.

Le Pr Daniel Ona Ondo a apprécié les efforts d’ajustement du gouvernement congolais ayant contribué au renforcement des bases du tissu économique au sein de la Cemac. Il a également insisté sur une forte diversification des économies d’Afrique centrale.

De son côté, le président Dénis Sassou Nguesso s’est dit favorable à la prospérité de l’intégration en Afrique centrale. A cet effet, il préconise que les projets intégrateurs de la BDEAC occupent une place prépondérante au sein de la commission de la Cemac.

Rappelons que dans le cadre du programme économique régional, la BDEAC avait débloqué 60 milliards de Fcfa pour ces projets. C’était lors de la dernière Assemblée générale de cette institution à Brazzaville.

Un envoyé spécial de l’UE en visite chez Sassou N’Guesso

Koen Vervaeke a échangé jeudi 5 juillet, avec le président congolais sur le processus électoral en RDC et les rapports entre l’Union Européenne et la République du Congo.

C’est dans le cadre de la mise en service du siège de l’Union européenne (UE) dans la capitale congolaise, que Koen Vervaeke, s’est rendu au Congo. L’envoyé spécial de l’UE, a eu un échange avec le président Sassou N’Guesso, jeudi 5 juillet à Brazzaville. Au centre de leur rencontre, tout d’abord, les relations qui unissent le Congo et l’Union Européenne. En fin, les deux hommes ont parlé du processus électoral de la République Démocratique du Congo.

Koen Vervaeke, a expliqué à Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL), que son institution tient à ce que les autorités de la RDC respectent leurs engagements en ce qui concerne l’organisation des élections le 23 décembre 2018. Cette date avait été arrêtée à la suit des accords de la Saint-Sylvestre signés le 31 décembre 2016, par le gouvernement, les partis politiques et la société civile.

Il faut noter que le choix de l’UE d’envoyer Koen Vervaeke n’a pas été fait au hasard. Cet envoyé spécial de l’UE est le directeur général pour l’Afrique du service européen pour l’action extérieure et envoyé spécial de l’UE pour la CIRGL.

Congo: une nouvelle loi sur l’occupation des terres promulguée

Ce texte qui a été présenté à la presse lundi 25 juin, fixe les nouvelles procédures d’occupation et d’acquisition des terres au Congo.

Le président de la république, Denis Sassou N’Guesso à promulgué le 13 juin dernier, la loi sur l’occupation des terres. Celle-ci a été présentée à la presse hier lundi 25 juin à Brazzaville par le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala. Un texte fixe les procédures d’occupations et d’acquisition des terres en République du Congo. Constitué de cinquante-quatre articles, il précise clairement les nouvelles modalités et procédures d’occupation et d’acquisition des terres et terrains par les propriétaires terriens et autres, des zones rurales, urbaines ou périurbaines.

Au-delà des modalités, il prévoit aussi des sanctions pénales sévères à l’encontre de ceux qui ne dresseront contre cette loi. Cette nouvelle loi, instaure un mécanisme nouveau de reconnaissance des terres coutumières et précise, entre autres, que les détenteurs de ces terres doivent les notifier auprès de l’Etat, s’ils veulent être dans les normes et être reconnus comme propriétaires terriens légaux.

« L’acquisition des terres du domaine rural n’est réservée qu’aux personnes physiques et morales de nationalité congolaise. Lorsqu’il s’agit des terres coutumières, préalablement reconnues par l’Etat, seul lui, les collectivités locales, les établissements publics, les personnes physiques ou morales de nationalité congolaise sont autorisées à les occuper ou les acquérir », a indiqué le ministre Pierre Mabiala.

Il faut noter que, la nouvelle loi proscrit toute acquisition des terres du domaine rural et coutumier par une personne étrangère établie au Congo. Seuls les ressortissants des pays qui ont autorisé aux résidents congolais d’acquérir des terres ou terrains sur leurs sols peuvent bénéficier des terres aux Congo.

Cependant, en vue de mettre de l’ordre dans le secteur, la nouvelle législation prévoit des sanctions pénales, civiles et administratives, allant de six mois à cinq ans d’emprisonnement, assorties d’une amende financière pouvant atteindre cinq millions FCFA, à l’encontre de toute personne qui aura cédé, occupé ou acquis frauduleusement des terrains.

« Quiconque occupe illégalement des terres ou terrains appartenant à autrui ou procède à leur vente est passible d’un emprisonnement allant jusqu’à plus de cinq ans, et devra payer une amende allant de cinq cent mille à trois millions F CFA. De même, plus de cinq ans d’emprisonnement, assortis d’une amende allant jusqu’à cinq millions FCFA sont prévus contre quiconque va vendre un même terrain à plusieurs personnes », a reprécisé le ministre des Affaires foncières et du domaine public.

Cette loi interdit aussi l’occupation ou acquisition, désormais, des terres du domaine rural, des terres ou terrains en zone urbaine et périurbaine déclarés non constructibles. Il s’agit, entre autres, des zones et montagnes sablonneuses, des versants des montagnes sablonneuses, des aires protégées, des emprises des océans, des fleuves, des rivières, des lignes de transport électrique à haute et moyenne tension.

La Majorité présidentielle met en place la commission mixte des jeunes

La structure a été mise en place, le 28 mai à Brazzaville, pour recentrer l’ambition de la jeunesse autour du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

La commission mixte des jeunes de la majorité présidentielle a été initiée par les jeunes élus de cette plate-forme politique et la Force montante congolaise (FMC), une organisation juvénile affiliée au Parti congolais du travail (PCT). Composée de sept membres, elle sera chargée également de répondre à un certain nombre de défis actuels, dont l’instauration d’une nouvelle manière de collaborer entre la jeunesse du PCT et celle des partis alliés.

« Nous voulons recentrer l’ambition des jeunes atours du chef de l’Etat. Nos propositions formulées autour des thématiques politiques, économiques et sociales feront l’objet de notre force car la jeunesse ne doit plus être comme une couche périphérique autour du président de la République », a indiqué Arnaud Michel Ngakala.

Le champ d’action de cette commission mixte n’est pas à confondre avec celui de la FMC. En milieu jeune, elle va œuvrer pour inculquer l’esprit militant à la jeunesse des partis alliés au PCT et rendre les actions du chef de l’Etat plus visibles.

« Au-delà de la FMC, il y a des jeunes des partis alliés qui soutiennent le président de la République. Nous allons poser les bases de réflexions à mener et faire des propositions sur les contenus des actions. Nous devons recentrer le débat autour du chef de l’Etat. Dans son projet de société, vous constatez comment le chef de l’Etat se préoccupe des problématiques de jeunesse », a ajouté Arnaud Michel Ngakala.

La commission mixte de la jeunesse de la majorité présidentielle voudrait aussi à briser le monologue persistant entre les jeunes de différentes organisations politiques. « Notre commission est un cadre de concertation. Nous allons nous réunir régulièrement pour faire plus de propositions sur n’importe quel sujet d’actualité ou pas. Dans la commission, nous sommes scindés en groupes de travail, en rapport avec les thématiques » a expliqué Christian Mbot, secrétaire à la jeunesse du PCT.

Député de la circonscription électorale d’Okoyo, Saturnin Otsaleyoua a, pour sa part, renchéri: « Nous allons répercuter les décisions de cette commission mixte au niveau de l’Assemblé nationale, un cadre légal des débats politico-socio-économiques ».

Notons que Arnaud Michel Ngakala est secondé par Donald Mobobola.

Congo : que fait Mohammed VI chez Sassou N’Guesso

Le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end. L’information a été donnée par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault.

Selon une annonce faite à l’agence de presse économique américaine Bloomberg, ce jeudi 26 avril 2018, par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault, le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end.

Mohammed VI, qui doit participer à un sommet de dirigeants africains prévu du 27 au 29 avril à Brazzaville pour discuter du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, précise la ministre, devrait signer une série d’accords d’investissement. La ministre a ajouté que le souverain rencontrera le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso lors de sa visite.

Arlette Soudan-Nonault a précisé que « des accords seront signés sur des secteurs tels que la technologie, les transports, l’agriculture, la pêche, l’exploitation minière et la santé ». Lancé en mars 2017, rappelle Bloomberg, le Fonds bleu vise à réduire la dépendance de la région à l’égard des combustibles fossiles et à faire un meilleur usage des ressources renouvelables sur le fleuve Congo et ses affluents.

Le journal précise que les pays signataires sont le Maroc, l’Angola, la République du Congo, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Gabon et le Rwanda.

La société Noble Energy souhaite explorer le sous-sol congolais

Le directeur général de cette compagnie américaine l’a évoqué au cours de son entretien avec le président Sassou Nguesso, le 15 février 2018.

Le président directeur général de la compagnie américaine Noble Energy, David L. Strover, a eu des échanges, le 15 février à Brazzaville, avec le président Denis Sassou N’Guesso, au terme desquels il a exprimé la volonté de sa société d’investir en République du Congo, dans les secteurs du pétrole et du gaz naturel.

Noble Energy est une société spécialisée dans l’exploration et la production du pétrole brut et du gaz naturel. Basée à Houston, au Texas, elle emploie plus de deux mille personnes.

David L. Strover s’est entretenu avec le chef de l’Etat congolais en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Selon ce dernier, le processus d’installation de sa société en terre congolaise est très avancé.

Libye : Denis Sassou N’Guesso fait de nouvelles propositions de sortie de crise

En marge du 30e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), le chef de l’Etat congolais, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’UA sur la crise libyenne, a présenté une nouvelle feuille de route de sortie de crise.

Présenté en plénière, le texte porte sur les activités menées par le Comité depuis la présentation du dernier rapport, en fin janvier 2017. En outre, une mission d’information et de consultation dépêchée par Denis Sassou N’Guesso l’an dernier à Tripoli, à Al-Bayda et à Benghazi visait à recueillir des informations plus complètes sur la situation politique et sécuritaire en Libye auprès des principaux acteurs de la crise libyenne. A l’issue des échanges avec les différentes parties, des points de consensus et des exigences propres à chacune des parties avaient été soulignés.

Après s’être félicité de l’évolution du processus de sortie de crise, le chef de l’Etat congolais s’est tout de même inquiété du sort réservé à la feuille de route de Brazzaville. Aussi a-t-il exhorté ses pairs à faire entendre la voix de l’Afrique et à adopter une solution commune. Pour lui, la voix de l’Afrique doit être écoutée, et la place de l’UA, notamment celle de son comité de haut niveau dans le règlement de la crise Libyenne doit être précisée.

« Les pays africains doivent être solidaires des décisions de notre institution continentale. Il est impérieux de prendre en considération des opinions libyennes qui demandent à l’Afrique de ne pas abandonner la Libye », a indiqué le chef de l’Etat.

Il convient, a-t-il proposé, « de tenir une rencontre entre les Nations unies et l’UA, en vue d’établir des passerelles pour la gestion conjointe UA-ONU du dossier Libyen », ajoutant qu« Il est nécessaire de préparer d’ores et déjà le forum réunissant les acteurs politiques, militaires et la société civile libyenne pour mieux organiser les élections ». « Le cri de cœur des acteurs Libyens doit interpeller l’UA », a conclu Denis Sassou N’Guesso.

Depuis la mort de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye peine à retrouver le chemin de la paix et de la réconciliation nationale. Le pays demeure dans un état déplorable et vit au rythme imposé par des milices qui s’affrontent, selon qu’elles sont rattachées ou non aux différentes tribus ou aux grandes composantes du pays.

Situation en Libye : la commission de l’UA fait le point à Denis Sassou N’Guesso

Le chef de l’Etat congolais a échangé le 18 janvier, à Brazzaville, avec le conseiller stratégique du président de la commission de l’UA, Mohamed El Hacen Lebatt, porteur d’un message de sa hiérarchie.

Président du comité de haut niveau des chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) sur la crise en Libye, le chef de l’Etat congolais a échangé le 18 janvier, à Brazzaville, avec le conseiller stratégique du président de la commission de l’UA, Mohamed El Hacen Lebatt, porteur d’un message de sa hiérarchie.

« C’est un message du président Mahamat Moussa Faki au président de la République du Congo qui préside le comité de haut niveau des chefs d’Etat de l’UA pour la Libye. Il était donc normal que le président de la commission lui rende compte, à ce titre, de l’ensemble des contacts internationaux et avec les acteurs libyens », a indiqué Mohamed El Hacen Lebatt, à l’issue de l’audience.

Le président de la commission de l’UA a tenu à informer le chef de l’Etat congolais des derniers développements de la situation en Libye, peu avant le prochain sommet des chefs d’Etat de l’union prévue du 28 au 29 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Car, en marge de ces assises, le comité de haut niveau des chefs d’Etat de l’UA sur la Libye tiendra une réunion.

Mohamed El Hacen Lebatt a, en outre, souligné que l’UA n’applaudit pas « la multiplicité des intervenants extérieurs dans le dossier libyen ». L’UA, a-t-il ajouté, ne cautionne guère la marginalisation des ressortissants africains en Libye.

« Nous sommes pour que les dossiers des Africains soient avant tout suivis et résolus par l’Afrique. Ce qui ne veut pas dire aussi que nous sommes fermés par rapport aux contributions des partenaires internationaux et stratégiques de l’UA que sont les Nations unies et autres », a expliqué Mohamed El Hacen Lebatt.

En septembre dernier, le chef de l’Etat congolais a réuni autour d’une table, dans la capitale congolaise, les protagonistes de la crise libyenne dans le cadre de la quatrième réunion du comité de haut niveau de l’UA. Au terme de cette rencontre, les Libyens ont été exhortés à œuvrer pour le retour de la paix dans leur pays avec la tenue prochaine d’une conférence sur la réconciliation nationale.