COP 24 en Pologne : Michel Innocent Peya déroule la bande de la vision écologique de Denis Sassou Nguesso

L’écrivain et chercheur congolais, Michel Innocent Peya a activement participé aux travaux de la 24ème conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques (COP24), qui s’est tenue du 3 au 15 décembre dernier à Katowice, en Pologne, considérée comme l’une des dernières opportunités à saisir pour que la communauté internationale honore ses engagements, qui étaient de maintenir le réchauffement climatique en-dessous d’au moins 2°C d’ici à la fin du siècle.

Ce rendez-vous a été très important pour le Dr Michel innocent Peya, qui dans sa démarche pédagogique, a déroulé la bande de la vision écologique du leader écolo visionnaire Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo qui se bat depuis plus de 30 ans pour protéger la planète, aux participants (ministres, leaders de la société civile…) venus de 196 pays.

Les représentants des pays présents à la COP 24 pour s’accorder sur le « mode d’emploi » du pacte de Paris, avec des règles aussi essentielles que le mode de vérification des engagements, ont reçu chacun les livres de l’écrivain et chercheur congolais, notamment « Le Fonds Bleu », « Vision verte de Denis Sassou Nguesso » et « Bombe ‘‘N’’ ». Des véritables instruments de marketing de la pensée écologique ou environnementale défendue par le président congolais, Denis Sassou Nguesso.

Michel Innocent Peya a révélé aux participants de la COP 24 à Katowice en Pologne, les alertes et les sonnettes d’alarmes du Président Denis Sassou Nguesso sur les conséquences désastreuses qui risquent de détruire notre planète ou désarticuler les rapports mondiaux en général et en Afrique en particulier si l’on ne prend pas garde.

Cette invitation de l’écrivain congolais de renommée internationale à la COP 24 en Pologne intervient après le grand Forum de Paris sur la paix tenue du 11 au 13 novembre 2018.

A cette occasion, le Dr Michel Innocent Peya a dédicacé ses ouvrages au président français, Emmanuel Macron, à la directrice général du FMI, Christine Lagarde et au premier secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Cette offensive de séduction en direction des décideurs de ce monde a été saluée sur les réseaux sociaux par la diaspora congolaise de France.

Les experts de la Comifac/Ceeac en réunion à Brazzaville

Un atelier sous-région, regroupant les experts de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) se tient depuis mardi à Brazzaville autour de la problématique sur le climat, a-t-on appris mercredi, auprès du ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Organisé par le gouvernement congolais en partenariat avec la Comifac, l’atelier de décryptage de la 23ème conférence des Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP23), tenue en novembre 2017, à Bonn, en Allemagne, vise à renforcer les capacités des négociateurs des pays membres de l’espace Comifac/Ceeac.

Cette réunion, a indiqué le secrétaire exécutif de la Comifac, Gervais Itsoua Madzou, est une occasion de faire un retour sur ces assises de Bonn. Il s’agit précisément de savoir quelle a été leur position sur les différents points de l’ordre du jour ; quelles ont été les conclusions de la conférence ; dans quelles mesures leurs différents points d’intérêts et positions ont été pris en compte dans les conclusions.

S’adressant à ses collègues, Gervais Itsoua Madzou s’est interrogé sur ce qu’ils iront faire à la 48ème session des organes subsidiaires de la Ccnucc convoquée du 30 avril au 10 mai, toujours à Bonn, et sur leur agenda pour cette nouvelle conférence.

‘’Le secrétariat exécutif de la Comifac reste particulièrement vigilant quant à la satisfaction des obligations ci-dessus par les pays membres de l’espace Comifac/Ceeac et veille à ce que toutes les conditions devant permettre la satisfaction effective de leurs obligations soient réunies’’, a-t-il souligné.

Cet atelier revêt une importance capitale pour les pays de l’espace Comifac/Ceeac à l’heure des futures négociations sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui succèdera au Protocole de Kyoto en 2020, a indiqué la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, qui a présidé l’ouverture de cette réunion.

’’Cet atelier vise à renforcer les capacités des négociateurs et experts climat et les préparer à la prochaine conférence de Bonn sur les changements climatiques, prévue du 30 avril au 10 mai 2018 et portant la 48ème réunion des organes subsidiaires de la Ccnucc, ainsi que la COP24 qui se tiendra en novembre-décembre 2018, à Katowice, en Pologne. Les enjeux sont aussi importants que lors de la COP21 tenue en décembre 2015, à Paris. Cette prochaine COP devra conclure sur les procédures et les moyens financiers de mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat qui interviendra en 2020 ’’, a-t-elle indiqué.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement a ajouté que le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, est résolument engagé à œuvrer avec la Communauté internationale pour trouver des solutions globales et durables aux défis environnementaux mondiaux qui se posent actuellement. A ce titre, il a toujours pris une part très active aux conférences internationales sur le climat.

Ainsi, a-t-elle ajouté, après la COP23 en décembre 2017 à Bonn, Sassou-Nguesso a répondu présent au sommet international sur le climat, en France, en décembre de la même année à Paris. Lors de la COP22 tenue en novembre 2016, à Marrakech, au Maroc, il avait lancé l’initiative de la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. A cette occasion, il avait été mandaté par ses pairs africains lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine organisée en marge de la COP22, pour coordonner l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et de la commission Bassin du Congo pour le climat.

C’est dans ce cadre que le 9 mars 2017, à Oyo, au Congo, a été signé, entre les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et ceux de la Communauté de l’Afrique de l’Est, y compris le Maroc, le mémorandum d’entente pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

De même, la conférence extraordinaire des ministres en charge de l’Environnement et des Finances des deux communautés régionales de l’Afrique centrale et de l’est, tenue le 5 octobre 2017, à Brazzaville, a défini les moyens d’accélérer la mise en œuvre de ce Fonds pour le Bassin du Congo et de la Commission Bassin du Congo.

La présidence en exercice de la Comifac est actuellement assurée par Francine Tashimune, ministre des Terres et de la Forêt de la République du Rwanda, rappelle-t-on.