Congo : Koffi de Brazza reconnu non coupable

Le verdict a été rendu public par le président du Tribunal de grande instance statuant en matière de référé.

 

Koffi de Brazza gagne son procès contre Koffi Olomidé. Après plusieurs audiences dont la première a eu lieu le 29 juin dernier, l’affaire opposant Antoine Christophe Agbepa Mumba, dit Koffi Olomidé, artiste musicien de renommée internationale, et Prosper Faustin Mouanza, dit Koffi de Brazza, est dorénavant close.

Le verdict a été rendu public par le président du Tribunal de grande instance statuant en matière de référé. Antoine Christophe Agbepa Mumba a été débouté de toutes ses demandes.

Pour rappel, l’artiste Koffi Olomidé demandait à la justice de contraindre Prospère Faustin Mouanza à cesser de faire usage du nom de Koffi de Brazza. De plus, il sollicitait le retrait par Prospère Faustin Mouanza de toutes les œuvres artistiques qu’il a réalisées sous le pseudonyme de Koffi de Brazza et rappelait que la décision qui devait intervenir soit exécutoire par provision, sans caution et avant enregistrement nonobstant toutes voies de recours. Les avocats de Koffi Olomidé ont fait appel de la décision.

Jeux de la Francophonie : le Congo dispute la première place contre le Burkina Faso

Les Diables rouges seront face aux Etalons ce mercredi 02 août 2023. Les deux équipes doivent s’affronter pour remporter la première place du groupe.

 

Dans le cadre de sa deuxième sortie au cours de la 9e édition des Jeux de la Francophonie qui se déroule à Kinshasa, en RDC, le Congo va disputer la première place du groupe contre le Burkina Faso.

Pour un match aux allures d’une finale contre le Burkina Faso, les Diables rouges doivent se montrer très efficaces devant les buts tout en faisant preuve d’une rigueur défensive. Dans ce groupe à trois, seul le premier est assuré de poursuivre la compétition.

Rappelons que lors de leur première sortie, les Diables rouges ont mené deux fois au score face aux Lionceaux du Sénégal avant de se faire rattraper et partager les points.

Congo-PND 2022-2026 : évaluation des premières actions

Après plus d’une année du lancement du Plan national de développement (PND) 2022-2026, l’heure est à l’évaluation des premières actions.

 

La session inaugurale du comité de pilotage du cadre institutionnel de suivi et évaluation du PND 2022-2026, s’est ouvert mardi 1er août, à Brazzaville. Les travaux du comité de pilotage du PND présidés par le Premier ministre ont permis aux autorités de faire le point des initiatives engagées par les ministères sectoriels, en lien avec les recommandations du dernier séminaire gouvernemental consacré à l’identification et la priorisation des projets sélectionnés.

Le gouvernement entend entamer une offensive communicationnelle en direction de ses partenaires et du secteur privé, afin de mobiliser davantage de ressources financières. S’inspirant des échecs des précédents plans, les autorités ont compris que les ressources du budget national ne suffissent pas pour financer les projets ambitieux.

Le PND 2022-2026 représente le référentiel dans la conduite des politiques publiques de développement du gouvernement. À travers ce programme quinquennal axé sur la croissance inclusive, l’exécutif compte poser les bases d’une économie « forte, diversifiée et résiliente ». Les secteurs prioritaires du PND sont l’agriculture, le numérique, le tourisme, l’immobilier, l’industrie et les Zones économiques spéciales.

Le Congo rachète la filiale locale de Société Générale

L’Etat annonce la signature d’un accord historique avec le Groupe Société Générale pour le rachat des actions détenues par ce dernier dans sa filiale Société Générale Congo.

 

Le groupe Vista initialement retenu par Société Générale pour le rachat de sa filiale est mis de côté. En effet, le ministre de l’Économie et des Finances a fait valoir le droit de préemption de l’État congolais pour l’acquisition de l’intégralité des 93,5% des parts détenues par le Groupe Société Générale. « L’opération reste soumise à la validation des autorités réglementaires », lit-on dans le communiqué signé le 31 juillet 2023 par Jean-Baptiste Ondaye.

Dans le cadre de sa vision pour l’avenir du secteur bancaire congolais, l’État congolais annonce qu’il explorera des possibilités de partenariats avec des institutions financières internationales réputées afin d’établir un nouveau partenariat bancaire solide et engagé pour le financement de l’économie nationale. « Cette démarche vise à garantir la continuité des services bancaires de qualité en République du Congo tout en stimulant l’innovation et la modernisation du secteur financier ».

Aussi, dans sa note, l’État congolais tient à assurer la clientèle de la Société Générale Congo et toutes les parties prenantes du secteur financier congolais que la transition se déroulera de manière transparente et dans le respect des prescriptions règlementaires.

Pour mémoire, en juin 2023 le groupe bancaire français annonçait la conclusion d’accords pour la cession de ses parts dans ses filiales au Congo Brazzaville (93,5%) et en Guinée Equatoriale (57,2%) à Vista Bank ainsi qu’en Mauritanie (95,5%) et au Tchad (67,8%) à Coris Bank. Pour le cas du Congo, le ministre des Finances n’avait pas manqué d’annoncer que son pays ne signera pas cet accord qui ne respecte pas les engagements pris la banque française dans un courrier daté du 31 mai 2023. D’autant plus que cette cession s’est faite selon les autorités congolaises en violation des statuts en vigueur et aux dispositions de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique de l’Ohada.

Congo : la population appelée à se faire dépister contre les hépatites

L’appel a été lancé vendredi 28 juillet à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre les hépatites virales.

 

En République du Congo, le taux de prévalence de la population congolaise sur les hépatites n’existe pas encore. Toutefois une enquête parcellaire dans les départements avait montré le taux de 8, à 12 et 15%.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre les hépatites virales, des journées scientifiques ont été organisées dans la capitale Brazzaville. L’objectif était de sensibiliser la population à la maladie et de renforcer des mesures pour améliorer l’accès aux services de dépistage et de traitement. Ladite célébration avait pour thème « Une vie, un foie ».

Notons que la journée mondiale est en rapport à la date de naissance du Dr Baruch Blumberg qui a découvert le virus et mis en place le vaccin qui lutte contre le cancer.

Congo : baisse de la dette publique

Selon le récent rapport de la Banque mondiale, les réformes budgétaires engagées par l’État ont entrainé une baisse du volume de la dette à 93,8% du Produit intérieur brut (PIB) à la fin de 2022.

 

Les réformes budgétaires engagées par l’État ont entrainé une baisse du volume de la dette à 93,8% du Produit intérieur brut (PIB) à la fin de 2022. Cette tendance baissière est due principalement à l’amélioration de la gestion de la dette, à la discipline budgétaire et l’augmentation des recettes pétrolières.

La dette publique extérieure représentait 44,4% du PIB à la même période, selon le récent rapport de la Banque mondiale sur le suivi de la situation économique et financière de la République du Congo. La dette bilatérale avec la Chine, d’après le même document, représentait un quart de la dette totale du pays, tandis que la dette commerciale évaluée à près d’un cinquième du total et les obligations multilatérales moins de 10% de la dette totale.

L’étude a noté une chute de 11,5% à 3,7% du PIB de l’encours des arriérés extérieurs, suite aux accords de restructuration de la dette avec un négociant en pétrole et avec deux créanciers commerciaux chinois. Selon les estimations, les arriérés intérieurs audités représentaient 12,1% du PIB, ajout que le gouvernement a remboursé 431 milliards FCFA d’arriérés intérieurs, au cours de la période étudiée.

Les experts de la Banque mondiale considèrent que la dette publique du Congo reste élevée en dépit de la nette amélioration observée. « Le Congo reste surendetté en raison des arriérés extérieurs impayés et de l’incertitude persistante quant à l’ampleur des arriérés intérieurs valides. Selon la dernière analyse de viabilité de la dette du FMI et de la Banque mondiale de février 2023, la dette extérieure est jugée soutenable », précise le rapport.

Par ailleurs, les experts ont observé une augmentation des dépenses sociales ciblant les pauvres en 2022, même si leur taux d’exécution est resté inférieur à celui du budget global. Celles-ci sont passées de 3,3% du PIB en 2021 à 3,9% en 2022. Les autorités ont alors promis d’augmenter les dépenses sociales dans le cadre d’une stratégie gouvernementale.

Congo : le système de codification en étude au ministère des Postes

Le dossier y relatif a été élaboré par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

 

L’opérationnalisation des codes postaux facilitera l’acheminement, le tri et la distribution du courrier ; autrement dit, elle va booster le secteur postal qui se veut être un des piliers stratégiques dans le processus de diversification de l’économie nationale. D’après l’ARPCE, la codification postale favorisera également l’éclosion du e-commerce en attirant les sociétés, tant nationales qu’internationales, de logistique et de livraisons dont l’adressage qui est un gage d’accroissement de business.

À travers la réforme, le Congo se propose de relever le défi de rapprocher les peuples selon les standards de l’Union postale universelle, notamment les services postaux et financiers de base à moindre coût. Cette réforme devrait conduire le Congo à rejoindre le réseau de 130 pays déjà utilisateurs des codes postaux et permettre à tous les citoyens en exclusion de redevenir des citoyens visibles aux yeux de l’État et des autres entités privées.

La codification postale intègre, en effet, l’approche de la stratégie de mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026, principalement le volet transformation numérique. Celle-ci est un découpage visant à simplifier l’identification des destinataires et des destinations. Elle constitue, selon les autorités, une réponse à l’augmentation rapide de la démographie des principales villes où le facteur (le distributeur de colis) n’a plus la possibilité de connaître individuellement chaque destinataire du courrier.

La nécessité de trier rapidement le courrier pour accélérer l’acheminement et la distribution représente donc la priorité de la réforme. Le Congo a retenu le code Alphanumérique composé d’un code Iso, du code du département, du bureau de poste de l’arrondissement, la commune, la localité et du quartier. Des codes spécifiques sont attribués à la présidence, aux Zones économiques spéciales et aux forces de l’ordre.

Congo : allocution de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement rwandais

Le président de la République du Congo a effectué une visite d’Etat le 21 et 22 juillet 2023 au Rwanda. Pendant sa visite, le chef de l’Etat s’est exprimé devant le Parlement rwandais. Voici l’intégralité de son discours.

 

Monsieur le président de l’Assemblée nationale

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mesdames et messieurs les membres du gouvernement ;

Honorables parlementaires

C’est avec respect et honneur que je prends la parole devant votre auguste institution, dépositaire des plus belles pages de l’histoire commune partagée des filles et fils de la République du Rwanda.

En cela, votre parlement prend toute sa place au cœur de l’armature institutionnelle de votre pays.

Représentants du peuple vous êtes l’expression affirmée de la souveraineté rwandaise.

Vous êtes le peuple, la force authentique du rayonnement de votre Nation dans le monde.

La proximité et l’estime de mes compatriotes pour le peuple rwandais constituent une véritable richesse, inscrite au fronton de la fraternité, de l’amitié, de la confiance et de la solidarité.

Permettez-moi de vous témoigner le sentiment de fierté du peuple congolais et de vous adresser mes remerciements les plus chaleureux pour l’honneur que vous me faites à travers la présente communication devant votre parlement.

Votre institution, Monsieur le président, jouit d’une notoriété exemplaire, justifiée par le dynamisme d’une diplomatie parlementaire menée sous votre leadership.

Le Parlement rwandais est régulièrement cité et magnifié par la présence majoritaire des femmes qui représentent plus de 60% de parlementaires au sein de votre hémicycle.

D’aucuns parlent d’une leçon provenant d’Afrique et donnée au monde.

Notre continent, qui s’est engagé en faveur de la promotion et de l’intégration de la femme au développement, s’emploie à concrétiser cette problématique de genre.

En tout état de cause, la parité Homme-Femme trouve assurément ici au Parlement rwandais l’onction de son auréole.

Honorables parlementaires

Je suis à ma  deuxième visite d’Etat au Rwanda. Je retrouve aujourd’hui une réelle constance dans la qualité de l’accueil qui m’a été réservé, un accueil fraternel au diapason des liens qui unissent nos deux pays.

Sur cette terre pétrie de souvenirs, je salue le Rwanda, un pays qui, après la tragédie du génocide, s’est courageusement relevé pour refaire son unité, retrouver la concorde et la cohésion,  ramener la paix et la sécurité et se placer, avec détermination, sur la voie du développement.

A maintes reprises, à l’occasion de nos échanges avec mon frère,  le président Kagame, j’ai pu constaté que votre parcours exaltant vers le progrès et la modernité se poursuit avec optimisme.

Mais, à l’instar de la plupart des États africains, l’effort à consentir reste encore colossal.

Aucun État ne peut, tout seul, faire face aux coûts onéreux des projets destinés à doter nos pays d’équipements et des voies de communication modernes, tels infrastructures ferroviaires, aéroportuaires et énergétiques.

Les enjeux et les défis  en présence appellent à une reconfiguration effective de notre manière de penser l’essor de nos économies.

Il nous faut par exemple, instituer une véritable synergie d’ensemble pour assurer à l’Afrique une part importante et de plus en plus croissante de la production industrielle mondiale.

Il nous faut lever l’option salvatrice de parvenir, dans les délais raisonnables, à un niveau d’autonomie collective suffisante, en vue du développement industriel du continent.

Convenons que lorsqu’elle s’est unie, l’Afrique a pu se libérer de la colonisation, conquérir son indépendance, vaincre l’apartheid et engager les chantiers du développement.

A ce titre, l’Acte constitutif de l’Union africaine, créée en 2002 à Durban, stipule : je cite : « inspiré par les pères fondateurs de l’OUA et par des générations de panafricanistes, ces dirigeants se donnent, entre autres objectifs :

-l’unité et la solidarité des pays d’Afrique ;

-La défense de l’intégrité et la défense de ses  pays ;

-l’accélération de l’intégration politique et socio-économique du continent ;

-La recherche scientifique et technologique ;

-la promotion internationale des positions africaines communes ;

-l’harmonisation et l’intégration des politiques économiques régionales » fin de citation.

Honorables parlementaires

Pour des opportunités plus probantes de développement, une volonté politique affirmée s’avère nécessaire.

Les défis auxquels se trouve confronter l’Afrique ne peuvent être abordés que de manière globalisante.

La mise en place d’outils pertinents d’intégration et de partenariat économique régional global, à l’image de la Zone de libre-échange continentale africaine, participe de cette option fondamentale pour une Afrique unie, libre et prospère.

Cette vision, qui s’est confirmée au fil du temps, consacre encore aujourd’hui la justesse de la pensée des pères fondateurs du panafricanisme. Elle magnifie les découvertes de la science qui, étudiant l’évolution de l’espèce humaine, a formellement établi que les australopithèques premiers hommes d’un genre éteint ont bel et bien vécu en Afrique où ils  firent leur apparition.

L’Afrique est donc bel et bien le berceau de l’humanité.

Plus que jamais le panafricanisme, qui garde toute son actualité, est un mouvement et une idéologie politiques qui promeut l’indépendance totale du continent africain et encourage la solidarité entre les pays africains.

Le panafricanisme est une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation et d’intégration de nos peuples.

Aujourd’hui, le panafricanisme trouve incontestablement ses leviers de base au travers des regroupements des États africains au sein des communautés régionales de développement.

En parallèle, il nous faut aussi revisiter le brassage des peuples d’Afrique, au-delà des contingences spécifiques de leur histoire et de leur culture respectives.

Le vicomte de Mirabeau déclarait pendant la Révolution à l’Assemblée nationale française,

Je le cite:

« L’insouciance, la paresse et l’aversion au travail sont naturelles aux habitants de l’Afrique. Si l’humanité m’ordonne d’améliorer le sort des nègres, la raison me commande de conformer leur esclavage »  Fin de citation.

Face à ceux qui continuent de le penser, nous devons, sans détour, leur rappeler que la force de travail des esclaves africains a permis de poser les bases du développement de l’Occident.

Nous ne devons nourrir aucun complexe même lorsqu’il s’agit de la maîtrise des nouvelles technologies.

Comme nous le savons tous, l’avenir du continent africain passe aussi par la transformation sur place de ses ressources naturelles.

L’histoire ancienne, l’histoire contemporaine et l’actualité ambiante le témoignent à suffisance.

En cela, nos richesses, véritables atouts de notre développement ne doivent être exploitées à vil prix ou sans contreparties conséquentes.

Dans cet ordre, l’Afrique, qui abrite l’un des trois poumons verts de l’humanité et ne contribue que très peu aux émissions de gaz à effet de serre avec moins de 6% des émissions mondiales, consent d’importants sacrifices en renonçant à l’exploitation de certaines ressources afin de préserver la biodiversité et les écosystèmes forestiers. A ce titre, l’on doit reconnaître au continent africain sa dimension de véritable havre d’air pur au service de l’humanité et appeler la communauté internationale au respect des engagements pris, en termes d’équité et de compensations financières y attenantes.

Dans cette optique et pour densifier nos efforts en matière de préservation de l’environnement et de gestion des écosystèmes forestiers, j’ai initié l’organisation du sommet des trois bassins forestiers tropicaux l’Amazonie – Bornéo Mékong – Congo qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville.

Honorables parlementaires ;

C’est en terre africaine qu’ont été construites les monumentales pyramides, fruits d’une certaine ingéniosité déjà évidente à l’époque des pharaons d’Egypte. Notre continent sera de plus en plus sollicité alors que s’accélère la mondialisation et pointe à l’horizon l’exigence d’un nouvel ordre économique international.

Pour ces échéances futures, l’Afrique dispose d’importantes réserves minières mondiales.

En termes d’atouts essentiels pour son développement, l’Afrique regorge :

– de richesses minérales, pétrolières et gazières ;

– des forêts tropicales séquestrant d’importantes quantités de carbone et faisant du continent l’un des poumons écologiques majeurs de la planète ;

– d’une faune et d’une flore riche et diversifiées ;

– de vastes étendues arables, de grands cours d’eau, d’un niveau appréciable d’ensoleillement ;

– des richesses culturelle, paléontologique et archéologique.

Notre continent demeure le plus grand réservoir des matières premières de la planète.

En outre, le fleuve Congo, le Nil, le Zambèze ou la volta ont permis à l’Afrique d’être dotée d’un considérable potentiel hydroélectrique, estimé à 300 gigawatts, peu égalé par le reste du monde et très largement sous-exploité.

Pour sa part, le Bassin du Congo, à travers le site de Inga avec un potentiel de 40.000 mégawatts et celui de Tombo-Manianga à raison de 20.000 mégawatts, jouit aussi d’un niveau d’ensoleillement élevé et suffisant durant toute l’année, susceptible de permettre la production d’une énergie solaire de qualité, à moindre coût et respectueuse de l’environnement.

La mise en valeur de cet immense potentiel hydroélectrique permettrait à notre continent de devenir l’un des principaux, sinon le plus puissant exportateur de l’électricité dans le monde.

Développer l’Afrique reste donc à notre portée. Mais, il nous faut œuvrer, chaque jour, à la consolidation de la paix. Il faut que cessent les violences et que règne la sécurité en Afrique.

Il n’y a ni salut, ni développement sans la paix.

C’est pourquoi, il nous  faut toujours prôner le bon voisinage et la cohabitation pacifique, pour une intégration effective et irréversible des peuples d’Afrique. Cette option, qui défie les frontières, rapproche les peuples et favorise la solidarité et complémentarité.

A ce sujet, honorables parlementaires, souvenons-nous de cette belle image qui a fait le tour du monde, principalement celui de toute l’Afrique, lorsque, à l’occasion du 27e sommet de l’Union africaine ici même à Kigali en juillet 2016, mon frère Kagame a exhibé, pour la première fois devant les organes de presse, le passeport panafricain, comme pour montrer à tous la voie du salut, la voie à suivre.

Ce moment rare de notre histoire commune a conforté davantage notre foi en une grande intégration continentale, tout en suscitant, au sein de nos populations, l’espoir, en tant que citoyens africains de circuler, de travailler et de vivre sans restriction ou entrave de toute nature dans tous les pays africains, en fait sur leur propre continent.

La victoire la plus décisive donc, pour l’Afrique, est celle du maintien et de la restauration de la paix, de la promotion du dialogue et de la consolidation d’un vivre-ensemble mieux structuré, gages d’espérance, d’optimisme et de succès sur le chemin du développement.

Honorables parlementaires ;

Depuis l’Antiquité, un questionnement a toujours hanté la plume de nombreux auteurs, même les plus célèbres, à savoir « quelle nouveauté nous vient d’Afrique ? »

La réponse était toujours trouvée par des raccourcis.

Pour Aristote, la Libye apportait sans cesse quelque chose d’étrange, dès lors qu’elle abritait toutes sortes d’animaux féroces aux formes étranges.

Pour PLINE L’ANCIEN, en Afrique des bêtes sauvages s’accouplaient entre elles, y compris entre races différentes en donnant ainsi naissance à des monstres.

Pour l’écrivain français Rabelais, l’Afrique était mère de nouveautés étranges et monstrueuses.

De nos jours, ce questionnement sur la nouveauté venant d’Afrique est devenu un proverbe qui rappelle que les maux et les difficultés peuvent toujours faire irruption sans crier gare dans notre existence.

C’est autant dire aussi qu’il y a encore actuellement dans le monde de nombreuses personnes qui croient que les nouveautés venant d’Afrique sont toujours assimilées aux monstres.

Fort heureusement, l’hécatombe annoncée durant la pandémie de Covid-19 ne s’est pas produite en Afrique, la pertinence et l’efficacité des mécanismes de solidarité agissante ayant apporté un cinglant démenti aux annonces d’apocalypse faites par les prophètes de malheur.

Ainsi, quand le continent aura totalement assumé son destin, la nouveauté venant d’Afrique, ce seront ses deux milliards d’habitants, majoritairement jeunes et convenablement nourris et soignés.

Ce seront ses ressources humaines hautement qualifiées et compétentes ainsi que ses infrastructures modernes.

Donc, ce qui viendra d’Afrique, ce sera la grande fierté individuelle et collective d’être un continent en paix, débarrassé de tragédies récurrentes et résolument tourné vers la modernité, vers le développement.

Vive la coopération entre le Congo et le Rwanda !

Vive l’Afrique dans la paix et la sécurité !

Je vous remercie.

Le Congo obtient 43 millions de dollars du FMI au titre de la FEC

Ce décaissement fait suite à la troisième revue du programme économique de la République du Congo, par le Conseil d’administration du FMI.

 

La République du Congo a obtenu du Fonds monétaire international (FMI) un nouveau décaissement d’environ 43 millions de dollars.

Ce décaissement fait suite à la troisième revue du programme économique de la République du Congo, par le Conseil d’administration du FMI, laquelle a pris fin le 19 juillet. « L’achèvement de la revue permet le décaissement immédiat de 32,4 millions de DTS (environ 43 millions de dollars) », précise le communiqué.

Ce qui porte « le total des décaissements au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) à 226,8 millions de DTS », indique le communiqué.

Ce financement continuera d’aider les autorités congolaises à mettre en œuvre leurs politiques de développement, à maintenir la stabilité macroéconomique et à renforcer la reprise économique dans un contexte de forte inflation alimentaire, de baisse des prix du pétrole et de resserrement des conditions financières, ont estimé des observateurs locaux.

Toutefois, l’institution note que la déréglementation progressive des prix du carburant couplée à une aide sociale ciblée permettra de protéger la population la plus vulnérable. Parallèlement, l’assainissement budgétaire sera soutenu par la mobilisation des recettes, y compris l’élimination des exonérations dans le secteur des hydrocarbures.

« Le redressement de la République du Congo s’est poursuivi même si des risques substantiels subsistent dans un environnement mondial incertain. Les dépenses sociales et d’infrastructure, le paiement des arriérés intérieurs et la mise en œuvre progressive des réformes soutiennent l’activité économique », a déclaré Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI.

La pauvreté réduite de moitié au Congo en quinze ans

C’est ce qui ressort du nouveau rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), publié mercredi 19 juillet 2023.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de lutte contre la pauvreté, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a publié, le 19 juillet, son nouveau rapport 2023 sur la question. Le document de l’institution onusienne souligne que vingt-cinq pays ont réduit la pauvreté de moitié en 15 ans parmi lesquels, le Congo.

Ce rapport s’appuie sur la dernière mise à jour de l’indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM) comprenant les estimations pour cent dix pays. Il souligne que vingt et cinq pays ont réussi à réduire de moitié les valeurs les concernant dans l’IPM mondial en 15 ans. Il s’agit notamment du Congo, du Cambodge, de la Chine, du Honduras, de l’Inde, de l’Indonésie, du Maroc, de la Serbie et du Viêt Nam. L’expertise est centrée sur quatre-vingt et un pays avec des données comparables allant de 2000 à 2022.

Congo : vers la construction d’un centre de formation aux métiers de l’hôtellerie

Les possibilités d’évaluation concernant la création de ce centre étaient au centre d’un échange entre le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hugues Ngouélondélé et une délégation de l’établissement Albert-de-Mun.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé, a échangé, le 18 juillet, avec une délégation d’un établissement français d’enseignement privé (Albert-de-Mun). Il était question d’échanger sur les possibilités du lancement du centre de formation aux métiers de l’hôtellerie et de restauration à Kintélé, au nord de Brazzaville, dans le département du Pool.

Le centre est composé de deux bâtiments dortoirs de dix chambres pour professeurs, un réfectoire de deux cents places avec cuisines industrielles annexées, une aire de jeux pour le sport.  On y trouve également un bâtiment R+1 de 1300m2 totalement équipé, dédié au bloc administratif et à l’enseignement théorique.

Les deux parties ont effectué une descente sur le terrain afin de visiter les lieux où sera érigé ce centre. Cet établissement fonctionnera sous la forme d’un partenariat entre le gouvernement congolais et l’institution Albert-de-Mun, qui est un établissement catholique d’enseignement technique et professionnel situé à Paris, en France.

Congo : signature d’un protocole d’entente entre la SNPC et Sonatrach

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a procédé, le 16 juillet, à Alger à la signature d’un protocole d’entente avec la Sonatrach, la société nationale algérienne des hydrocarbures.

 

L’accord va permettre aux deux parties de renforcer leur coopération en matière d’exploration et de développement des hydrocarbures. Le protocole d’entente signé porte sur l’échange d’informations concernant les sujets liés au pétrole et au gaz, le partage d’expertise dans plusieurs domaines de toute la chaîne de valeur. Il renforcera la collaboration entre la SNPC et la Sonatrach tout en favorisant le développement mutuel de leurs capacités dans le secteur pétrolier.

Notons que les échanges d’informations et d’expertises permettront d’optimiser les pratiques et technologies et favoriseront le développement durable des ressources énergétiques.

Congo : Dolisie déclaré ville en épidémie

La shigellose dite maladie des mains sales s’est déclarée le 11 juillet à Dolisie, dans le département du Niari, causant une dizaine de morts.

 

Le gouvernement a déclaré Dolisie en état d’épidémie lundi 17 juillet 2023. Ceci fait suite à l’apparition d’une maladie qui a déjà fait 12 morts. Chef-lieu du département congolais de Niari, Dolisie est en épidémie de choléra, de shigellose et de fièvre typhoïde. Le gouvernement n’a pas précisé la maladie à l’origine de cette épidémie.

Selon un communiqué du ministère de la santé, à ce jour 1.365 cas suspects, dont 12 décès ont été enregistrés. Les résultats d’analyse de laboratoire sur cette maladie, dont les principaux symptômes sont la fièvre de 39 C à 40 C, les céphalées, les douleurs abdominales, la diarrhée, les vomissements et la fatigue générale, ont mis en évidence trois types de bactéries, à savoir le choléra, la shigellose et la fièvre typhoïde, explique le communiqué.

Jusqu’ici, 16 cas suspects, dont deux décès ont été rapportés à Pointe-Noire, capitale économique, alors qu’un cas probable décédé a été signalé à Brazzaville, la capitale congolaise.

Deux autres cas suspects ont été enregistrés à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, toujours selon la même source, précisant que les échantillons de cas suspects de Pointe-Noire et de Mouyondzi « sont en cours d’acheminement » au Laboratoire national de santé publique de Brazzaville pour analyse.

Face à cette situation survenue en période de vacances scolaires « où la mobilité des personnes est très importante », les départements non encore en épidémie devraient « se mettre en alerte », a exhorté le gouvernement, appelant sa population à observer les mesures sanitaires préventives.

Baccalauréat technique : le Congo affiche un taux de réussite de 39,05%

Les résultats du baccalauréat technique publiés le 12 juillet 2023, montrent un pourcentage en baisse contrairement à l’année dernière où le taux de réussite était de 40,54%.

 

Ils étaient 17382 candidats à avoir présenté cet examen de baccalauréat technique et professionnel session 2023 au Congo mais, seuls 6788 ont été déclarés admis soit un taux de réussite de 39,05%. Ces résultats affichent un taux de réussite en baisse contrairement à l’année dernière. Selon un classement du président général des jurys, le Pr Armel Zamba Ibala, le département de la Bouenza vient en tête avec 82,02% tandis que celui du Pool occupe la dernière place avec 10%.

Les candidats inscrits étaient de 17674, parmi lesquels 292 ont été considérés absents. La moyenne d’admission générale étant de 10 sur 20, on note un nombre total de 10594 candidats recalés au Congo, pour l’examen du baccalauréat technique et professionnel session 2023.

Congo : les prix des produits pétroliers en discussion à Brazzaville

Le gouvernement et les compagnies des pétrolières sont en réunion de fixation des prix du pétrole dans la capitale congolaise.

 

La réunion de fixation des prix des produits pétroliers s’est ouverte mercredi 12 juillet, à Brazzaville.  Celle-ci regroupe les représentants du gouvernement congolais et des compagnies pétrolières. Il est question au cours de ces rencontres de trouver comment stabiliser des prix de pétrole.

Cette rencontre devrait également permettre aux participants d’évoquer la valorisation de la production nationale et la poursuite des réformes engagées dans le secteur pétrolier et gazier.

L’option de stabiliser les prix est un engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le Congo, membre de l’OPEP, suit cette mesure qui s’étendra jusqu’à fin 2024. C’est du moins ce que rappellent des observateurs locaux.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Macaire Batchi, la décision de l’OPEP vise à maintenir la stabilité du marché pétrolier international et à lutter contre la volatilité des prix.

« Notre objectif principal est de sécuriser nos routes d’exportation de pétrole brut et de mettre en valeur nos précieuses ressources minérales grâce à des investissements soutenus et stratégiques dans les secteurs pétrolier et gazier », a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Avec une production de 350.000 barils par jour, la République du Congo est le troisième producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola.

Congo : le taux de croissance en 2023 baisse à 2,3%

Cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques.

 

Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2023 qui se chiffre à 2,3% contre les 3,7% annoncés en mars dernier. Le comité national économique et financier de la a revu à la baisse le taux du PIB, mercredi 05 juillet, à Brazzaville.

Selon le comité, cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et par les effets restrictifs du conflit en Ukraine.

La croissance du PIB de 2,3% se justifie à travers la relance des investissements dans le secteur pétrolier et dans celui de l’industrie manufacturière. C’est du moins ce qu’ont indiqué les membres du comité, soulignant le règlement régulier par l’Etat congolais des salaires et des pensions de retraite.

Le Congo devrait connaître une pression inflationniste de 3,6% au cours de l’année 2023, soit au-dessus de la moyenne communautaire fixée à 3%. S’agissant de l’activité du système bancaire national, le comité a noté une évolution « mitigée ».

« L’encours des crédits bruts accordés à la clientèle a connu une contraction de 5,2% pour revenir à 1.338,1 milliards de FCFA au 30 avril 2023 et un recul des créances en souffrance de 2,9% pour s’établir à 253,4 milliards de FCFA », a expliqué le directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Serge Dino Daniel Gassackys.

 

Congo : des petits acteurs socio-économiques reçoivent des dons

Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres.

 

Les petits acteurs socio-économiques exerçant dans différents secteurs d’activités ont reçu le 4 juillet, à Brazzaville, un don de matériel professionnel afin de leur permettre de passer de l’informel au formel. Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres. Il fait suite à l’accord signé en avril 2021 entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les bénéficiaires ont été notamment les acteurs des départements de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Peu avant la remise du matériel, la lettre d’engagement signée entre les deux parties a été présentée. Elle interpelle les acteurs de l’économie informelle à faire bon usage de ce matériel.

« Il est strictement interdit de faire louer, prêter ou vendre ce matériel car en cas de non-respect de l’engagement, le groupement est dans l’obligation de rembourser au gouvernement la valeur du matériel reçu », ont indiqué les organisateurs.

La cérémonie de la remise du matériel professionnel aux acteurs de l’économie informelle a été marquée, entre autres, par l’allocution prononcée par l’administrateur maire de l’arrondissement 3, Poto-Poto, Jacques Elion.  Il a indiqué que la deuxième édition de remise du matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel 2021, initié à l’appui du relèvement des acteurs de l’économie informelle. Elle prouve à suffisance la détermination du ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle de faire de ce sous-secteur un pilier indispensable qui contribue à la croissance nationale.

Pour le représentant résident adjoint du Pnud au Congo, Henri René Diouf, ce don contribuera au relèvement des acteurs de l’économie informelle. Au Congo, l’informel emploie plus de 73 000 personnes dans 42 000 unités de production. Le secteur représente une source de revenus pour des personnes avec très peu d’options.

« Le secteur informel joue un rôle important dans l’économie mondiale et dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Son action contribue à deux objectifs de développement durable (ODD) définis dans l’agenda 2030 des Nations unies que sont l’ODD relatif à l’éradication de la pauvreté et l’ODD relatif à la réduction des inégalités », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, Ines Bertille Nefer Ingani, a encouragé les femmes à se formaliser ainsi qu’à dénoncer toutes les formes de violences faites à leur égard.

Congo : le litre du super à la pompe va passer de 625F à 775FCFA

L’annonce a été faite samedi 01 juillet 2023, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Le prix du super à la pompe va augmenter de 25% en République du Cingo. Le litre qui coûtait 625 F va passer à 775 FCFA. La mesure entrera en vigueur à partir du 15 juillet, le temps que le gouvernement échange avec les syndicats des transports et la société civile. C’est du moins ce qu’a précisé Anatole Collinet, Premier ministre, au cours d’un déjeuner de presse.

« C’est un conseil du FMI qui nous demande d’augmenter le carburant, d’arrêter avec les subventions (des produits pétroliers) pour les affecter aux autres secteurs de base comme la santé et l’éducation », a-t-il justifié.

Notons que la subvention des produits pétroliers par l’Etat s’élève à environ 300 milliards de FCFA par an (457 millions d’euros).

« Toutes ces augmentations ne peuvent pas jeter du baume au coeur des Congolais. Ils augmentent sans les mesures d’accompagnement : les salaires sont restés stables. C’est comme une provocation », a réagi à l’AFP Dieudonné Moussala de l’Association des droits des consommateurs congolais.

Congo-BEPC 2023 : plus de 120 000 candidats face aux épreuves du 4 au 7 juillet

Ce sont 485 centres sont retenus pour le déroulement du BEPC sur toute l’étendue du territoire national y compris à Luanda, au Cabinda et en Chine.

 

121 940 candidats, passeront les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du 4 au 7 juillet, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les centres de Pékin, en Chine, de Luanda et de Cabinda, en Angola. 485 centres sont retenus pour le déroulement de cet examen.

Une note de la Direction des examens et concours indique qu’à Brazzaville trois des centres retenus pour le BEPC ont été délocalisés suite à l’occupation du lycée technique commercial 1er mai. Les candidats qui devaient composer à ce centre, notamment dans les bâtiments B et D ; C et D sont respectivement envoyés à l’école primaire Mokoundzi-Ngouaka 2 (bâtiment étage) et l’école primaire Mokoundzi-Ngouaka 3. Ceux qui devraient passer les épreuves au lycée technique 1er mai, bâtiment E et F composeront au lycée Savorgnan-de-Brazza, bâtiment D.

Rappelons qu’à la session passée du BEPC, le département de la Lékoumou avait occupé la tête du peloton pour la troisième fois consécutive avec un taux de réussite de 74,44%. La Cuvette-Ouest 70,50% ; la Sangha 70,09% ; le Pool 68,92% ; Brazzaville 63, 90% ; la Cuvette 63,17 ; la Bouenza 59, 04% ; Pointe-Noire 57,72% ; les Plateaux 57, 38% ; le Kouilou 56, 82% ; la Likouala 56,41% et le Niari 50,69%.

Congo-Présidentielle 2026 : la biométrie pourrait faire son entrée

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a annoncé que son pays allait introduire la biométrie lors de la prochaine présidentielle de 2026.

 

La biométrie va faire son entrée à la présidentielle de 2026, en République du Congo. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui faisait, à la veille du week-end, le bilan à mi-parcours de son action, l’a annoncé. Elle a souvent été réclamée par l’opposition qui a toujours contesté les résultats des précédents scrutins. Celle-ci propose une concertation avant l’introduction de cette technologie.

La voie est désormais balisée pour expérimenter la biométrie avec la réalisation du cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH5) dont les résultats sont en cours de traitement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef du gouvernement. Cette expérimentation interviendra pendant la prochaine élection présidentielle prévue en 2026 à laquelle le président Denis Sassou Nguesso pourrait se représenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.

« Débat »

Les annonces du Premier ministre ont fait réagir l’opposant Clément Miérassa pour qui « les concertations organisées dans le pays n’ont rien apporté au sujet de la gouvernance électorale ». Et, concernant la biométrie, le président de la Fédération de l’opposition congolaise propose une démarche : « Il est souhaitable avant de parler de l’expérimentation de la biométrie à la prochaine élection présidentielle, qu’il y ait un débat très sérieux entre tous les acteurs politiques sur la gouvernance électorale de façon générale et la biométrie, en vue de la maîtrise du corps électoral. Parce que c’est un problème extrêmement important », a-t-il suggéré.

« Les promesses ont trop duré »

« Nous attendons de voir pour croire, parce que les promesses ont trop duré », a indiqué l’un des acteurs de la société civile ayant déjà observé en 2021 et 2022 les élections au Congo.

Congo-Ficomp : la 5ème édition reportée en juin 2024

Le report de l’évènement a été annoncé le 27 juin, lors de la soirée gratuite de projection de film congolais, par le promoteur, Michael Gandoh.

 

La 5ème édition du Festival international du film de Pointe-Noire (Ficomp), se tiendra en juin 2024. Initialement prévu cette année en juin, l’évènement n’aura pas lieu. L’annonce a été faite le 27 de ce mois dernier, par Michael Gandoh, promoteur et délégué général du Festival. C’était à l’occasion d’une soirée gratuite de projection de film congolais.

« Cette année, le festival n’aura pas lieu et c’est pour ne pas faire une année blanche que nous avons décidé, avec notre partenaire l’IFC, de proposer cette soirée de projection de films afin que le public ne sente pas trop l’écart entre la dernière et la prochaine édition », a informé Michael Gandoh

En effet, ce report est dû aux difficultés occasionnées par des innovations entraînant le changement du format de l’événement qui s’agrandit. « A partir de cette année, on devrait prendre aussi les longs métrages pour augmenter le niveau du festival. Mais cela demande plus de moyens. C’est pourquoi nous avons reporté cette cinquième édition pour mieux la préparer », a expliqué Michael Gandoh aux Dépêches de Brazzaville.  

Quatre films ont été projetés pendant la soirée à laquelle bon nombre de cinéphiles de la place ont répondu présents. Il s’agit des courts métrages « Préméditer » de Christ Etou sur les violences conjugales, « Psychosis » d’Harvin Isma (le mauvais comportement des personnels soignants qui occasionnent parfois des drames) et « Apacha » de Fortuné Dubien Tsété, un film d’animation très comique.

Congo : la croissance du PIB estimée à 3,5% en 2023

Dans un rapport publié jeudi à Brazzaville, la représentation de la Banque mondiale en République du Congo prévoit une croissance du PIB du pays à 3,5% en 2023.

 

« La croissance du Congo s’est redressée pour atteindre 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 et elle devrait s’accélérer à 3,5% en 2023 grâce à l’augmentation des investissements », indique le rapport.

L’inflation a été contenue mais la hausse des prix des denrées alimentaires accroit les difficultés socioéconomiques, note le rapport, estimant à 56% le taux de population souffrant d’une insécurité alimentaire dans le pays. Plus d’un Congolais sur deux vivait avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022, rappelle le rapport.

Le document de la Banque mondiale épingle également les subventions aux carburants qu’il juge plus profitables aux couches les plus nanties de la population congolaise au détriment de celles les plus démunies.

« En 2022, la forte hausse des cours mondiaux de l’or noir a entraîné une augmentation des subventions pétrolières à hauteur de 2,4% du PIB, soit davantage que les dépenses consacrées par le Congo à la protection sociale », souligne le rapport.

Par ailleurs, le rapport de la Banque mondiale propose d’améliorer la transparence de la gestion des finances publiques, d’augmenter les dépenses sociales et d’intensifier les investissements publics structurels productifs.

Éliminatoires CAN 2024 : le Congo a encore une chance

Les Diables rouges n’ont pas réussi à obtenir leur passe pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire après leur défaite ce dimanche 18 juin lors de la 5e journée des éliminatoires.

 

Le Congo tombe face au Mali sur un score de 2-0, ce dimanche 18 juin 2023. La rencontre comptait pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024.

Dominateurs pendant la majeure partie du match, les Maliens ont trouvé la faille en seconde période, d’abord par l’intermédiaire de l’attaquant lorientais Ibrahima Koné (62ème) puis grâce au nouvel entrant Nene Dorgeles (72ème). Le match était plié.

De leur côté, les Congolais peuvent encore tenter de d’accrocher la 2ème place du groupe G, synonyme de qualification pour la prochaine CAN. Pour cela, l’équipe dirigée par Paul Put devront s’imposer nettement contre la Gambie, leur concurrent direct, lors de la sixième et dernière journée de la phase de poules.

Congo : plus de 160 000 personnes recevront une assistance alimentaire

La Chine à travers le Programme alimentaire mondial (PAM), a accordé au Congo une assistance alimentaire en faveur des personnes vulnérables.

 

Ce sont 167.828 personnes soit 100.697 à Brazzaville et 67.131 à Pointe-Noire qui seront assistées grâce au don de riz offert par la Chine. Cette nouvelle contribution chinoise s’inscrit dans la lignée du Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 du gouvernement congolais.

 

Dans un extrait tiré de Xinhua, pour l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin « Ce projet est issu d’un protocole d’accord signé entre le gouvernement chinois et le PAM en juillet 2021 et porte sur la mise en œuvre d’un don alimentaire en faveur des populations vulnérables en zones urbaines du Congo en utilisant un financement du Fonds pour la coopération Sud-Sud de Chine avec la participation du gouvernement congolais ». Il l’a rappelé lors de la cérémonie de remise de don, organisée au bureau du PAM au Congo.

 

La distribution se fera conformément aux résultats de l’exercice de ciblage effectué en février par le PAM et les agents du ministère des Affaires sociales dans les deux principales villes du Congo.

Le Congo rejette la vente de la filiale Société Générale au Groupe Vista

Dans un communiqué datant du 12 juin, le ministère des finances dit être surpris de l’annonce de l’établissement bancaire.

 

La Société Générale a déclaré le 8 juin qu’elle avait conclu un accord pour vendre ses filiales au Congo Brazzaville et en Guinée équatoriale à Vista Group pour un montant non divulgué. La banque détenait 93,5 % de la Société Générale du Congo.

Une annonce qui a surpris le gouvernement congolais qui ne reconnait pas la vente par la Société Générale de sa filiale nationale à Vista Group. Brazzaville affirme que la banque ne lui a pas accordé de droit de préemption. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué du ministère des finances publié le 12 juin dernier.

« L’État congolais dénonce fermement cette démarche et considère comme nul l’accord du groupe Société Générale de vendre sa participation au groupe Vista », indique le communiqué du ministère des finances, ajoutant qu’il n’exclut pas l’utilisation d’un recours juridique contre la Société Générale.

Le gouvernement aurait été informé du projet de vente mais avait demandé à la Société Générale de surseoir à toute décision parce qu’elle souhaitait exercer son droit de préemption.

Coopération : la Chine et le Congo renforcent leurs liens sur le développement durable

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a reçu mardi l’ambassadeur de Chine à Brazzaville, Ma Fulin.

 

Selon un communiqué publié mercredi 14 juin, par le ministère de l’environnement, la discussion a porté sur l’appui technique et financier de la Chine dans la mise en œuvre de divers projets de préservation des écosystèmes de biodiversité au Congo. Notamment les tourbières en raison du rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts du gouvernement congolais dans la protection de l’environnement.

A cette occasion, le diplomate a procédé à la remise symbolique à la ministre congolaise de matériel informatique destiné à améliorer les conditions de travail des agents relevant de son administration.

Congo : lancement du projet de professionnalisation de la police

La police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation.

 

Brazzaville a officiellement lancé le 13 juin, un projet destiné à professionnaliser la police. Ledit projet est financé à hauteur de cinq millions d’euros – soit environ 3,2 milliards de francs CFA – par l’Union européenne. C’est une solution prise à cause des accusations de torture et mauvais traitements par les organisations non gouvernementales portées à l’endroit de ces hommes en tenue.

A l’origine de ce programme : une affaire qui remonte à 2018. Cette année-là, au moins 13 jeunes avaient été retrouvés morts des suites de tortures dans le commissariat de police du quartier Mpila à Brazzaville. En 2020, ce sont six autres personnes qui ont trouvé la mort au commissariat central de la capitale, dans des conditions similaires.

Le projet « Police+  » prévoit notamment d’accompagner l’Etat congolais dans la promotion du respect des droits humains au sein des forces de police.

la police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation, financé à hauteur de cinq millions d’euros par l’Union européenne (UE). Dénommé « police + », il a débuté officiellement mardi 13 juin.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou a lancé ce programme en présence de quelques hauts gradés de la police congolaise : « Le programme « Police + » a pour objectifs, entre autres, de prévenir toute forme de torture, de traitements dégradants ou inhumains. C’est un excellent projet qui va permettre d’aider structurellement les forces de police à mieux gérer les personnes gardées à vue pour une meilleure prise en charge », a-t-il déclaré.

Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Congo-CEPE : plus de 130 000 candidats affrontent les épreuves écrites

Ces présumés kidnappeurs dont deux femmes et six hommes, enlèvent les enfants dans la bande frontalière de Kamako pour les vendre en Angola.

 

Les épreuves écrites de CEPE se sont déroulées ce jeudi 08 juin sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a fait la ronde de quelques centres d’examen de Brazzaville où sont inscrits 54 429 candidats, pour s’assurer de l’effectivité des épreuves.

« Nous avons pris toutes les dispositions pour les autres examens d’Etat, notamment le baccalauréat et le Brevet d’études du premier cycle, se passent dans de bonnes conditions », a dit le ministre.

Après cet examen, les candidats au baccalauréat général emboîteront le pas du 20 au 23 juin, en attendant les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) qui se dérouleront du 4 au 7 juillet. Le concours d’entrée aux lycées d’excellence de Mbounda, dans le département du Niari, et d’Oyo, dans celui de la Cuvette, aura lieu le 25 juillet. Pour le baccalauréat et le BEPC, l’éducation physique et sportive se fera après les épreuves écrites.

Banque : Société générale quitte le Congo

L’établissement bancaire entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan.

 

Les filiales du Congo et de la Guinée Équatoriale sont cédées au Groupe Vista de Simon Tiemtore et les filiales en Mauritanie et au Tchad vendues au Groupe Coris Bank International de Idrissa Nassa. L’annonce de la conclusion d’accords avec deux groupes bancaires africains a été faite dans un communiqué du Groupe français.

« Ces quatre accords prévoient la cession totale des parts du groupe Société Générale dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, actuellement détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8% par le groupe », a précisé la banque.

Le groupe Société Générale, « entend concentrer ses ressources sur les marchés où il peut se positionner parmi les banques de tout premier plan, en synergie avec les autres métiers du groupe ». Ces opérations pourraient être menées « d’ici la fin de l’année » et prévoient la cession totale des parts du groupe dans ses filiales locales africaines : Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie et Société Générale Tchad, comme susmentionné.