Coopération bilatérale : la Chine annule une partie de sa dette congolaise

L’acte d’annulation a été signé samedi 13 février à Brazzaville entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

C’est officiel, la Chine vient de signer l’acte d’annulation d’une partie de sa dette congolaise sui s’élève à hauteur de 13 millions de dollars. Pour concrétiser l’engagement de la Chine l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, ont signé le 13 février à Brazzaville un accord de coopération y afférent.

Pour le diplomate chinois, cette annulation s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie les deux pays. Il faut noter que celle-ci apportera certainement une bouffée d’oxygène à l’économie congolaise confrontée aux difficultés diverses amplifiées par la pandémie du coronavirus.

Notons qu’en dehors de l’accord sur l’annulation de la dette, un autre accord de coopération portant sur les volets économique et technique a été également conclu entre les deux parties. Il porte notamment sur l’octroi, par la Chine, d’un nouveau don de 35 milliards de FCFA environ.

« Ce n’est pas la première fois que la Chine fasse un don aux pays en voie de développement, dont le Congo. Il est simplement question de renforcer la coopération entre nos deux pays à travers des projets qui soutiennent le développement du Congo. Avec la Covid-19, la communauté internationale doit renforcer la solidarité et la coopération dans le domaine sanitaire pour garantir la sécurité humaine. », a expliqué Ma Fulin

Congo-Madibou : plus 1500 femmes intègrent l’OFC

Quelque 1517 femmes de Madibou dans le 8e arrondissement de Brazzaville ont adhéré l’Organisation des femmes du Congo (OFC).

La présidente de l’association « Quartier des Colombes », Nicole Atipo, a invité les femmes à jouer leur partition, avant de les appeler à adhérer à cette association et à l’OFC. Cette association est une organisation catégorielle du Parti congolais du travail (PCT).

« Je sollicite votre adhésion massive à l’OFC. Pour ce faire, nous mettons à votre disposition des formulaires à compléter, puis à remettre aux personnes qui en ont la charge », a-t-elle indiqué.

Membre du conseil central de l’OFC, Nicole Atipo a aussi exhorté les femmes de Madibou à prendre conscience de leur importance et de leur pouvoir au sein de la société. « Sachez que nous aussi, nous sommes appelées à occuper des grands postes. Nous pouvons nous aussi participer d’une manière ou d’une autre à l’évolution de notre cher pays, le Congo. Travaillons la main dans la main, afin de promouvoir le leadership féminin et de prouver que nous sommes fortes, déterminées et capables de réaliser de grandes choses », a-t-elle déclaré en présence de la présidente de la section PCT Centre sportif Makélékélé, Francine Matongauh.

Concernant l’élection présidentielle du 21 mars prochain, la présidente de l’association « Quartier des Colombes » a rappelé aux nouvelles venues la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales et de soutenir la candidature du président Denis Sassou N’Guesso.

Congo : qui sont les huit candidats à la présidentielle de mars ?

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a clôturé lundi 8 février 2021 l’opération d’enregistrement de candidatures à l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Ce sont au total, huit personnalités politiques qui ont notamment versé la caution de 25 millions de francs CFA (38 000 euros) et prendront part à ce scrutin.

A 77 ans le président Denis Sassou-Nguesso est le doyen des candidats. Il brigue un quatrième mandat. Depuis 2002, il a remporté tous les scrutins organisés dans le pays. Celui de 2016 a été le plus contesté.

A 38 ans, Dève Mafoula est le benjamin des candidats. Il a échoué aux législatives de 2017. Ses proches le présentent comme le candidat de l’audace.

Ministre des Finances entre 1997 et 2002, Mathias Dzon, 73 ans, fait partie des prétendants. Il a l’ambition d’aller jusqu’au bout. En 2009, il avait appelé au boycott.

Ancien membre du gouvernement passé à l’opposition, Guy-Brice Parfait Kolélas qui s’est classé deuxième à la dernière présidentielle entend gagner cette fois.

Tout comme Albert Oniangué, ancien aide de camp de Sassou-Nguesso. Il veut sauver un pays qui vit « un naufrage collectif » selon son expression.

Député à l’Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente pour la quatrième fois. Une fois élu, il se propose de mener une grande lutte contre l’impunité. Il en est de même pour Anguios Nganguia Engambé, inspecteur principal des douanes, qui tente la chance pour la troisième fois.

Michel Mboussi Ngouari, maître d’éducation physique, député de Mouyondzi boucle la liste qui sera transmise à la Cour constitutionnelle pour validation.

Présidentielle 2021 : huit candidats en lice

En attendant la confirmation par la direction générale des affaires électorales, après vérification des pièces jointes au dossier de candidature, Denis Sassou N’Guesso, Mathias Dzon, Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Albert Oniangué, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari et Dave Uphrem Mafoula sont les huit candidats à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Denis Sassou N’Guesso est candidat à sa propre succession. Il traine une longue expérience administrative et politique. En 2016, il s’était présenté aux Congolais avec un programme de gouvernement dénommé « La marche vers le développement ». Le président sortant fera face, en attendant la décision de la Cour constitutionnelle, à sept autres candidats, soit un de moins qu’en 2016. Parmi eux, quatre candidats malheureux à la dernière élection, notamment Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari.

Investi par l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) et le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), Mathias Dzon, qui a toujours critiqué le processus électoral en cours, a décidé d’aller jusqu’au bout. L’ancien ministre des Finances et président de l’Union patriotique pour le renouveau national avait, en effet, jeté l’éponge en pleine campagne électorale en 2009. « Cette fois-ci j’irai jusqu’au bout parce que je pourrais gagner pour changer ce pays », déclarait-il au cours d’une conférence de presse.

Arrivé en deuxième position en 2016 avec 15,04% de suffrages exprimés, Guy Brice Parfait Kolelas veut faire mieux en 2021. L’ancien ministre de la Fonction publique et président de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a reconduit son projet de société : le Plan Parfait pour le redressement du Congo.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, est quant à lui, un habitué. Deuxième aux élections présidentielles de 2002 et 2009, le président de « La Chaîne » et 2e secrétaire de l’Assemblée nationale a occupé la 7e place sur neuf en 2016.

Candidat malheureux aux scrutins présidentiels de 2009 et 2016, Anguios Nganguia Engambé a également déposé sa candidature à la présidentielle de mars prochain. Le président du Parti pour l’action de la République a occupé la dernière place en 2016, soit 0, 21%.

Michel Mboussi Ngouari, candidat de la Convention des partis républicains en 2016, qui a rallié, par la suite, l’opposition politique congolaise de Pascal Tsaty-Mabiala, se positionne pour le compte de son parti le Mouvement national pour la libération du Congo. Il avait obtenu 0,24% en 2016.

Sur cette liste, Albert Oniangué et Dave Uphrem Mafoula paraissent comme des néophytes. Ancien aide de camp du feu président Jacques Joachim Yhombi Opango et du président Denis Sassou N’Guesso, c’est pour la première fois que le pasteur Albert Oniangué va se présenter à une élection. Colonel à la retraite, il a rappelé que « sa candidature n’était pas le fruit d’un calcul politicien, mais un appel de Dieu ».

Candidat malheureux aux dernières élections législatives dans la circonscription de Loukolela, dans le département de la Cuvette, Dave Uphrem Mafoula a placé sa candidature sous le signe de l’audace et du renouveau. Candidat à la présidentielle de 2016 avant de se désister, l’économiste de formation, âgé de 39 ans aujourd’hui, entend mettre son expérience au service du Congo à travers son projet de société intitulé « Contrat présidentiel ».

Notons que Guy Brice Parfait Kolelas, Anguios Nganguia Engambé et Michel Mboussi Ngouari, tous membres de l’opposition constitutionnelle de Pascal Tsaty-Mabiala ont été investis par leurs partis respectifs. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale, pour sa part, a décidé de ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle.

Congo : « Au prix de leur vie », une signature de Ndeye Ngoné Ndour

L’ouvrage relate l’aventure des quatre jeunes sénégalais qui partent à la recherche d’eldorado. C’est un récit où se mêlent révolte, humour, tristesse, nostalgie, joie et regrets.

Le roman « Au prix de leur vie » raconte l’histoire de quatre amis, Thierno, Abdoulaye, Yoro et Souleymane qui décident de quitter leur pays le Sénégal pour aller tenter leur chance en Europe, poussés par le chômage et les difficultés sociales. Pour atteindre leurs objectifs, ils sont obligés d’utiliser des pirogues au risque de laisser leur vie.  Usant de moyens et de jeux de cache-cache pour organiser leur voyage, la préparation de leur périple doit se faire dans le secret.

Dans ce roman, ces personnages représentent cette jeunesse africaine soucieuse de son avenir, qui cherche au risque de se perdre, en fuyant la misère, les conditions déplorables de leur pays.

« Au prix de leur vie » est également l’histoire de toutes ces déchirures intérieures, de ces relations brisées et des principes foulés aux pieds juste pour exister. « Au prix de leur vie » est aussi la dure réalité du chômage de l’auteure, son vécu de jeune chercheuse d’emploi l’a inspirée à écrire son premier roman dans lequel elle évoque les conditions précaires qui poussent certains jeunes à prendre des risques pour améliorer leurs conditions de vie.

Ndèye Ngoné Ndour est de nationalité sénégalaise, juriste de formation spécialisée en droits de l’homme et paix et également spécialiste du genre, elle travaille actuellement dans une ONG internationale qui œuvre pour la protection de l’enfance où elle est coordinatrice de projet.

Elle est diplômée d’une Maitrise et d’un Master II à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.  « Au prix de leur vie » est sa première publication. Le roman, disponible en version numérique, compte 256 pages.

Diplomatie : la doyenne Marie Charlotte Fayanga est morte

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République centrafricaine en République du Congo, doyenne du corps diplomatique, est décédée, le 5 février, à La Rochelle, en France.

A 75 ans, fatiguée et malade, l’ambassadeur Marie Charlotte Fayanga a été évacuée d’urgence en France, le 31 janvier 2021, pour y bénéficier des soins intensifs. La nouvelle de sa disparition qui circulait déjà sur les réseaux sociaux a finalement été officialisée, le 7 février, par l’ambassade de la Centrafrique à Brazzaville.

En poste à Brazzaville depuis le 25 mars 2005, Marie Charlotte Fayanga était devenue quelques années après la doyenne du corps diplomatique au Congo. Avant sa nomination comme ambassadeur, cet administrateur civil de formation était inspectrice de Transports de surface dans son pays.

Ressortissante de l’École nationale d’administration et d’Institut international d’administration publique de Paris, Marie Charlotte Fayanga a occupé de hautes fonctions politiques et administratives. Elle était secrétaire d’État sous l’empereur Jean-Bedel Bokassa en 1975 puis 1977 ; contrôleur d’État entre 1972 et 1974 ; directrice générale de la Caisse de stabilisation en 1976 ; directrice du contrôle des prix en 1982…

Marie Charlotte Fayanga était également connue pour avoir été au premier rang au côté des hommes politiques qui ont milité pour l’avènement du multipartisme en République centrafricaine au début des années 90. Elle fut plusieurs fois arrêtée et emprisonnée.

Née le 23 janvier 1946 à Bangui, elle était mère de sept enfants, de dix-sept petits-fils et de neuf arrière-petits-fils.

Congo : 44 000 retraités vivent dans la précarité

Ces hommes et femmes qui ont servi l’Etat congolais cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997.

En République du Congo, 44 000 retraités immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale congolaise (CNSS) peinent à joindre les deux bouts. Ils cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997. Ces hommes et femmes sont convaincus que leur situation est due à l’indifférence de l’État qui ne paie pas ses créances. Il faut dire que cet avis est partagé par des analystes économiques qui demandent l’assainissement de toutes les caisses de retraite du pays.

« Moi, personnellement, c’est par miracle que je vis. On vivote : quelqu’un peut vous donner 1 000 FCFA pour faire le bouillon avec les enfants et vous mangez. Quant à l’électricité nous nous contentons de la lampe tempête « luciole » parce qu’on n’a pas d’autres moyens de vivre », se plaint Félix Tendi, un retraité de plus de 70 ans.

Cet homme exige le paiement de ses arriérés de pensions qui s’élèvent à dix-huit trimestres depuis 1997.

« Vis-à-vis de l’État, nous demandons le paiement de nos arriérés de pensions ; et cela sans délai », menace M. Tendi.

Du côté de la CNSS, l’on accuse des difficultés pour payer ses pensionnés qui sont des anciens employés des entreprises, des établissements dits à budget de transfert et autres contractuels, pour diverses raisons. À titre d’exemple jusqu’à fin décembre 2020, l’État n’avait pas pu faire face à des charges sociales estimées à près de 49 milliards de FCFA.

Gaspard Bakadiankouka, président de la Confédération des retraités contractuels du Congo vit cette situation comme une injustice de la part des autorités.

« Pendant que les retraités croupissent sous le poids de la misère, paradoxalement les autorités habilitées pratiquent la politique de deux poids, deux mesures. En effet, au cours de la même période les fonctionnaires congolais accumulant 23 mois d’arriérés de salaires depuis 1990, ont pu être payés par l’Etat qui a versé la totalité de leurs arriérés de salaires », s’insurge M. Bakadiankouka.

De son côté, Roch Euloge Nzobo du Cercle des droits de l’homme pour le développement (CDHD) juge peu satisfaisante la gestion de la retraite au Congo. À la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), la situation n’est vraiment pas reluisante.

« La gestion de nos deux caisses de retraite (CRF et CNSS) est chaotique. C’est un peu malheureusement à l’image de la situation du Congo. On ne peut pas laisser les retraités à l’abandon et les soumettre à une paupérisation alors que ce sont des personnes qui ont travaillé pour ce pays », analyse M. Nzobo.

Roch Euloge Nzobo propose des pistes pour régler le problème.

« Qu’on commence par un audit, qu’on identifie le vrai problème et que le gouvernement prenne des mesures pour que le paiement (des pensions) se fasse au même rythme que le paiement des salaires des fonctionnaires », suggère-t-il.

La constitution en vigueur dans le pays indique que les personnes âgées et vivant avec handicap ont droit à des mesures de protection en rapport avec leurs besoins physiques et moraux, affirme une source gouvernementale.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération d’enrôlement sur les listes électorales prorogée jusqu’au 10 février

Cette décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, fait suite à « l’engouement des populations » à se faire enrôler.

Les congolais ont jusqu’au 10 février prochain pour se faire enrôler sur les listes électorales. Prévues initialement du 23 janvier au 7 février, les opérations d’enrôlement, en vue de la présidentielle du 21 mars, s’achèveront plutôt le 10 février à 17 heures.

C’est une décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation. Une démarche que la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) justifie par « l’engouement des populations » à se faire enrôler en vue du prochain scrutin présidentiel.

« Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, les opérations se déroulent très bien dans les 123 circonscriptions administratives que compte notre pays. Au 4 février, nous avons au total 80 028 inscrits qui viennent de s’ajouter aux électeurs qui figurent de manière permanente sur nos listes électorales », a annoncé, Henri Bouka, président de la coordination de la Cnei.

Pour ce qui est du respect des délais d’organisation d’une élection libre et apaisée, Henri Bouka a signifié que le temps restant est suffisant pour réaliser les différentes opérations. Il s’agit notamment de la saisie des renseignements collectés, leur mise sous forme de listes électorales et l’édition des cartes d’électeur, ainsi que la distribution concomitamment du matériel nécessaire à la tenue du scrutin.

Congo : 224 médecins formés à Cuba vont en stage dans l’arrière-pays

Sur un total de 356 médecins, 224 ont quitté Brazzaville ce 8 février pour les hôpitaux d’Owando et d’Oyo (Cuvette), de Nkayi (Bouenza) et de Dolisie(Niari), en vue d’un stage de consolidation des compétences de huit mois.

Deux-cent-vingt-quatre médecins congolais formés à Cuba vont en stage dans les hôpitaux de l’arrière-pays. Vingt-huit médecins passeront le stage à l’hôpital général de Dolisie. Le même nombre est affecté à l’hôpital général Edith-Lucie-Bongo-Ondimba d’Oyo, ainsi qu’aux hôpitaux de référence de Talangaï et de Nkayi. Celui du 31 juillet d’Owando va recevoir 29 tout comme le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville et Blanche-Gomes : 29 médecins à Pointe-Noire, les hôpitaux de Loandjili, Tié-Tié, à Sice et militaire accueilleront 28 médecins chacun.

Ces hommes de blouses blanches ont reçu chacun un kit complet composé de matériels de première nécessité pour la pratique médicale. C’est du moins ce qu’a précisé le directeur général de l’administration et des ressources du ministère en charge de la Santé, Gilbert Ndziessi.

Par ailleurs, un système de mentorat composé de quarante-huit médecins spécialistes en gynéco-obstétrique, en chirurgie, en pédiatrie et de médecine a été mis en place. Il s’agit des spécialités retenues dans le cadre de ce stage de consolidation des compétences. Ces mentors sont des spécialistes expérimentés qui assureront le suivi des stagiaires sur le terrain.

Le directeur de cabinet de la ministre en charge de la Santé, Florent Balandamio, a fait savoir qu’en juillet 2021, une deuxième vague de 700 médecins formés à Cuba viendra compléter les effectifs actuels.

Judo : l’assemblée générale élective se prépare

La réunion de préparation l’assemblée générale élective de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées(Fécojuda) se tient ce lundi 08 février.

Le directeur de cabinet par intérim du ministre des Sports et de l’Education physique, Charles Makaya, alias Mackaill, coordinateur de la commission technique nationale des élections des fédérations sportives, a convoqué une réunion ce lundi 08 février. Celle-ci vise à préparer l’assemblée générale élective de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécojuda).

Il faut dire depuis plus de ans la Fécojuda n’a pas tenu son assemblée générale élective. C’est d’ailleurs la seule fédération qui se trouve dans cette situation à cause des tergiversations du comité de normalisation. Les judokas de leur restent optimistes et souhaitent que leur art redémarre sur de nouvelles bases.

« Je suis vraiment en difficulté depuis que le judo a été sanctionné au niveau national, surtout avec la pandémie de coronavirus. Nous voulons que la fédération soit mise en place. Toutes les conditions sont réunies, puisque le corps électoral de 2016 est là, les candidats sont connus. Que le ministère pense à notre avenir, car tout dépend de sa décision et nous comptons sur la volonté du ministre de faire évoluer les choses. Lorsque je participais aux compétitions, je gagnais bien ma vie, mais maintenant ? », interroge un judoka.

Prendront part à rencontre, les représentants de la direction générale des sports, du Comité national olympique et sportif congolais, du comité de normalisation et autres. Il s’agit de: André Blaise Bollé; Jean Robert Bindelé; Hervé Séraphin Saturnin Icka; Jean Paul  Ngaloua; Jean Nganga; Aloyse Dississa; Serge Wilfrid Mbouma; Gin-Clord Samba Samba; Francoise Mahoungou; Marien Ngouabi Ikama; Arnaud Wamba Sassou Nguesso; Caloger Andrénic Aya et Fernand Ondono.

Coronavirus : le Congo reçoit des équipements médicaux du Brésil

Le don a été réceptionné jeudi 04 février 2021, par la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Le Brésil a fait un don d’équipements médicaux à la république du Congo. Ce geste va s’inscrit dans un élan de solidarité à un pays ami. Ces équipements médicaux étaient constitué des divans d’examens (21); tables d’accouchement (20); boîtes d’accouchement (21) tensiomètres (200); blouses (150); garrots (100), kits de glucométrie (200); anios gel hydro-alcoolique (50); pèse-bébés électroniques (20); pèse-bébés salter (20); des pèse-personnes grand cadran (20), y compris des toise-bébés (20).

C’est la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a réceptionné l’offre du gouvernement brésilien, le 4 février à Brazzaville.

« Au nom du gouvernement brésilien, j’exprime ici la solidarité du peuple brésilien avec le peuple congolais par cette modeste contribution marquant une action d’amitié et d’espoir qui pourra contribuer à trouver des solutions à la crise sanitaire liée à la Covid-19 », a déclaré le vice-consul de l’ambassade du Brésil, José Auguste Ramos Cruz, lors de la remise.

Congo-révision des listes électorales : des élus locaux sensibilisent

Le collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville a lancé le 3 février une campagne de sensibilisation citoyenne pour l’inscription sur les listes électorales.

Les opérations de révision extraordinaire des listes électorales qui a commencé le mercredi 03 février pourraient s’achever, le 7 février prochain. Selon le coordonnateur du collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville, Arnaud Michel Ngakala, l’élection présidentielle est une échéance majeure dont le souverain primaire est appelé à choisir celui ou celle qui conduira les destinées du pays pour les cinq prochaines années.

Il a également rappelé les quatre conditions exigées pour exercer son droit de vote. Il s’agit notamment d’être de nationalité congolaise ; de jouir de ses droits civiques et politiques, d’être âgé d’au moins dix-huit ans et de s’inscrire sur les listes électorales. « C’est dans cet élan que le collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville invite la population de la ville capitale à s’inscrire massivement sur les listes électorales dans les points d’enrôlement de chaque arrondissement. Afin d’affirmer sa citoyenneté, la population est tenue d’accomplir son devoir civique, car le vote est un devoir et un acte d’amélioration du progrès politique et social », a exhorté Arnaud Michel Ngakala.

Il a, par ailleurs, rappelé la nécessité pour les citoyens et les responsables politiques d’œuvrer pour la paix tout au long du processus électoral. Aux conseillers départementaux et municipaux, le coordonnateur du collectif les a invités à poursuivre le travail de terrain. « Chers collègues conseillers, afin d’incarner ensemble l’expression de nos ambitions, nous devons occuper pour le temps qui reste chaque périmètre de notre ville, en cristallisant, en catalysant le dynamisme de chaque arrondissement, de chaque quartier, de chaque ruelle pour faire de notre champion, le réceptacle de l’espérance de tout un peuple », a conclu Arnaud Michel Ngakala, insistant sur le respect des mesures barrières pendant le déroulement de la campagne de sensibilisation.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon a déposé son dossier de candidature

L’ancien ministre des Finances a déposé son dossier de candidature mercredi 3 févier à la Direction générale des affaires électorales (DGAE).

En République du Congo, à moins de deux mois de l’élection présidentielle, ils sont nombreux, ces personnalités qui se sont déclarés candidats. L’ancien ministre des Finances Mathias Dzon, 73 ans, a fait un pas de plus mercredi 3 févier en déposant son dossier de candidature à la Direction générale des affaires électorales (DGAE), qui l’a enregistré. Il était accompagné d’une fourchette de ses militants. Selon ses proches, il aurait payé sa caution de 25 millions de FCFA lundi.

Le candidat à la présidentielle de 2021, Mathias Dzon, dans un message a assuré l’opinion nationale et internationale qu’il se porte bien, en témoigne le certificat médical joint à son dossier, délivré par trois médecins de la Cour constitutionnelle.

« Je suis un candidat rassuré, rassuré parce que c’est le devoir qui me le commande. Ce devoir on l’assume sans rechigner. Nous participons à cette élection parce que la sanction du vote se fait dans l’urne. S’agissant de mes chances, je ne sais pas si normalement quelqu’un peut me battre. Je vais pour gagner. Que chaque Congolais mette son bulletin (dans l’urne) et c’est ce bulletin qui comptera pour le choix de celui qui dirigera les destinées de notre pays », a déclaré le candidat.

Rappelons que Mathias Dzon est un ancien cadre de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), ministre des Finances entre 1997 et 2002.Il également a été député de la première circonscription de Gamboma dans les Plateaux (Centre) entre 1992 et 1997. Après la présidentielle de 2009, Mathias Dzon tente l’expérience pour la deuxième.

Congo : Denis Sassou N’Guesso visite quelques chantiers de Brazzaville

Le Chef de l’Etat s’est rendu au centre commercial « Brazzaville Mall » et du Mémorial de l’Histoire du Congo, situés au quartier Mpila.

Les chantiers du centre commercial « Brazzaville Mall » et du Mémorial de l’Histoire du Congo, situés au quartier Mpila puis ceux du siège du nouveau parlement, à quelques encablures de l’Institut français du Congo (IFC) ont atteint un niveau très avancé. Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso les a visités, le 1er février 2021, en début de soirée, en présence du premier ministre, Clément Mouamba et de quelques membres du gouvernement.

L’un des plus grands projets de coopération réalisé en Afrique sub-saharienne sous forme de dons par la Chine se trouve être le nouveau siège du parlement congolais. Le président Denis Sassou N’Guesso est allé toucher du doigt le niveau d’avancement des travaux de ce chantier dont la première pierre a été posée le 22 mai 2027 par le président de la République du Congo.

Les présidents des deux chambres du parlement, Pierre Ngollo (Sénat) et Isidore Mvouba (Assemblée nationale), ainsi que le premier ministre et quelques membres du gouvernement ont accompagné le chef de l’Etat dans cette visite qui lui a permis de se faire une idée sur le niveau d’exécution des travaux de ce chantier qui s’étend sur une superficie totale de 24 408 mètre carrés.

La visite a commencé par les deux blocs avec deux bâtiments similaires de trois étages dotés d’une salle des conférences de 300 places pour le Sénat et de celle de 503 places pour l’Assemblée nationale. Le Chef de l’Etat et sa délégation ont également visité les bureaux des présidents des deux chambres, la salle polyvalente reliant les deux blocs et les locaux techniques.

Le centre commercial « Brazzaville Mall »

Le président de la République a terminé cette visite avec un sentiment de satisfaction, avant de poursuivre la route vers le centre commercial « Brazzaville Mall » à Mpila dans le 6ème arrondissement de Brazzaville, Talangaï.

Ici, le chantier du Mémorial de l’histoire du Congo, construit sur l’épicentre de la déflagration du 04 mars 2012 a inauguré la visite du chef de l’Etat qui est accompagné du premier ministre, Clément Mouamba et de quelques membres du Gouvernement. Conçu pour rendre hommage aux victimes de cet événement malheureux, ce Mémorial a une architecture de type R+2. Il est constitué de trois bâtiments en forme de flèche et d’un rez-de-chaussée, d’un hall, d’une salle d’exposition d’objets d’art.

Le centre commercial, « Brazzaville Mall » a constitué le clou de cette visite des chantiers. Une projection vidéo a permis d’édifier le chef de l’Etat et sa délégation sur les activités qui seront développées sur ce site. Hormis l’espace réservé au centre d’achats et aux restaurants ainsi qu’aux cafés, « Brazzaville Mall » comporte également des bâtiments dédiés aux services indispensables, tels que les banques, les pharmacies, les salons de beauté et les salles de sports.

« Le style du centre commercial sera un mélange de touches locales et internationales pour un rendu unique qui plaira aux plus grand nombre (…) A « Brazzaville Mall », les visiteurs apprécieront les marques internationales les plus prestigieuses, des endroits de divertissement sur mesure ainsi qu’une offre incroyable de magasins, restauration et services », expliquait, il y a quelques mois, Aurélia Liande, la présidente-directrice générale de Vision réal développement (VRD), la société promotrice du chantier.

A noter que, le centre commercial « Brazzaville Mall » est situé dans la zone où se trouvaient les casernes militaires détruites lors des explosions du 04 mars 2012.

Congo: le directeur de publication de «Sel-Piment» interpellé

Le journaliste Raymond Malonga a été incarcéré, mardi 2 février, à la maison d’arrêt de Brazzaville sur ordre du procureur de la République.

L’hebdomadaire satirique « Sel-Piment » et son directeur de publication séjourne à la maison d’arrêt de Brazzaville. Raymond Malonga a été arrêté mardi 2 février 2021, sur ordre du procureur de la république. Il lui est reproché de n’avoir pas répondu à deux convocations après qu’il ait tenu des propos diffamatoires à l’endroit de l’épouse d’une autorité administrative.

Joe Ebina Washington, membre de la société civile et défenseur des droits de l’Homme, dénonce l’arrêt de Sel-Piment. Il a été joint au téléphone par nos confrères de RFI. Celui-ci estime que cette arrestation est excessive et envoie un mauvais signal à deux mois de l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

« Nous demandons la libération évidemment de Raymond Malonga parce que les conditions de son arrestation sont inadmissibles. Il est souffrant, il est dans une clinique de Brazzaville. Et d’après le rapport que nous avons reçu, la police l’a arrêté et directement il a été conduit au tribunal et après écroué à la maison d’arrêt.

Cette méthode que nous considérons outrageuse est incompréhensible ! Je crois qu’il y a d’autres méthodes, je crois que les journalistes ont une représentation au ministère de la Communication. Il y a une autre méthode pour au moins qu’il soit écouté ou bien qu’il y ait une autre procédure.

Mais qu’il soit arrêté manu militari, nous pensons que cette arrestation est excessive. Surtout que nous sommes dans une période assez sensible dans la mesure où les élections sont à peu près dans deux mois. Donc, arrêter un journal et arrêter sa publication, cela pose problème sur la liberté des journalistes au Congo Brazzaville ! »

Congo : plus de 14 milliards de FCFA pour implémenter la décentralisation

Inscrit dans la loi des finances 2021, l’annonce a été faite à la faveur de l’assemblée générale extraordinaire de l’association des maires du Congo.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation et du Développement local, Charles Nganfouomo, a encouragé les maires du Congo à rendre effectif le processus de la décentralisation au terme de la disponibilisation de plus de quatorze milliards de francs CFA, inscrit dans la loi des finances 2021.

L’annonce a été faite à la faveur de l’assemblée générale extraordinaire de l’association des maires du Congo, une organisation chargée de mener un plaidoyer en faveur des collectivités locales auprès des pouvoirs publics, des partenaires nationaux et étrangers.

Ces fonds sont destinés à mettre en œuvre le processus de la décentralisation dans les secteurs de l’enseignement primaire et secondaire, l’enseignement technique et professionnel ainsi que le secteur de la santé dont une série de décrets et de textes d’applications ont été signés par le gouvernement.

« Il reste en ce moment l’obligation de transférer les fonds aux collectivités locales pour gérer les secteurs de la santé et de l’enseignement. Actuellement le ministère de l’Intérieur s’active sous l’autorité du Premier ministre pour que les orientations présidentielles soient de stricte application », a indiqué le ministre Charles Nganfouomo.

Le maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a pour sa part appelé à l’unité et au rassemblement des membres de l’association des maires du Congo. « Les élus locaux doivent poursuivre avec volonté et compétence le développement des collectivités locales », a insisté Dieudonné Bantsimba.

Par ailleurs, en pleine assemblée générale extraordinaire, les membres de l’association des maires du Congo ont examiné et adopté : les statuts, le règlement intérieur, le plan d’actions 2021 ainsi que le budget 2021 de leur organisation.

Ils ont de même actualisé les instances dirigeantes de leur organisation en votant un bureau exécutif de cinq membres dirigé par le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, ainsi qu’une commission de suivi et évaluation, présidée par François Kando, maire de Pointe-Noire.

Par contre, l’enseignant de sociologie, Evariste Miakakarila, a été désigné comme consultant de l’association des maires du Congo auprès des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, une organisation internationale panafricaine regroupant, à quelques exceptions près, toutes les villes, les collectivités territoriales ainsi que les associations nationales des collectivités locales africaines.

Congo-Présidentielle 2021 : les évêques montent au créneau

A quelques semaines de la présidentielle du 21 mars, la Conférence épiscopale du Congo revendique clairement son intérêt pour la chose politique.

Dans une déclaration en plusieurs points, intitulée : « Message des évêques du Congo sur les élections de mars 2021 » rendue publique, le 2 février, la Conférence épiscopale du Congo mène un plaidoyer fort imagé sur les conditions d’organisation de cette élection et sur la situation globale du pays. Pour ce qui est de la présidentielle, elle exige que soient remplis certains impératifs qui, aux yeux des évêques, seraient loin de l’être à deux mois du scrutin.

Les dix prélats signataires de la déclaration sont en poste à Brazzaville et à l’intérieur du pays. Ils ont motivé leur sortie par le « devoir qui incombe à l’église de scruter à tout moment les signes des temps ». Rappelant qu’au Congo les élections débouchent souvent sur des troubles sociopolitiques et sécuritaires, ils déclarent qu’à l’approche du rendez-vous électoral de mars beaucoup de Congolais « vivent déjà dans la peur et la hantise » des violences. A ce jour, néanmoins, aucun signe de fébrilité en lien avec cette élection n’est observé sur le territoire national au sein de la population.

Si la Conférence épiscopale du Congo salue en passant les avancées enregistrées dans le pays en matière de sécurité, de construction des infrastructures diverses (routes, universités), de lutte contre la pandémie de covid-19, elle ne semble pas cependant avoir digéré, s’agissant de ce dernier point, la mesure gouvernementale interdisant, les 25 décembre 2020 et 1er janvier 2021, les célébrations publiques et dans les églises des fêtes de la nativité et de la Saint-Sylvestre.

Les évêques ont embrayé sur ces « restrictions spectaculaires » pour élever le ton sur le processus électoral en cours. Ils prennent sur eux les dénonciations maniées par certains acteurs politiques sur « un fichier électoral non maitrisé, des institutions chargées des élections qui doivent faire la preuve de leur indépendance, un découpage électoral inéquitable ». Dans un autre registre, ils évoquent le sort de « prisonniers politiques ».

Et comme s’ils ne voulaient pas tout politiser, les prélats notent les défis urgents auxquels le Congo reste confronté. Ils énumèrent les besoins en eau, en électricité, santé, éducation et transport de la population, la situation des retraités, l’endettement du pays, l’impunité, la gestion des ressources pétrolières, l’environnement, le chômage des jeunes.

En un mot comme en plusieurs, il s’agit d’une déclaration qui pourrait faire réagir beaucoup, tant est-il vrai que dans le contexte présent le propos doit être mesuré pour éviter justement de tomber dans ce que redoutent les évêques catholiques eux-mêmes : voir l’élection présidentielle être retournée contre la paix et la tranquillité par un discours moins rassembleur de la part d’acteurs qui ont prise sur l’opinion.

Congo : « Je suis en train de suivre un traitement. », Kaly Djatou

C’est une phrase de l’artiste Kaly Djatou, dans une vidéo qu’il a faite pour rassurer le public suite à une rumeur qui annonce sa mort.

La nouvelle sur la présumée mort de Kaly Djatou s’est très vite répandue sur les réseaux sociaux le 1er février 2021.

Dans une vidéo, l’artiste a tenu à rassurer ses fans. «  Je préfère faire cette petite vidéo pour apporter un cinglant démenti. Ça va, je suis en train de suivre un traitement. Il n’y a rien, rien, je suis en train de suivre un traitement, tout va bien. Rassurez les gens, rassurez les amis, dites-leur que je vais bien », Kaly Djatou dans une vidéo.

La rumeur sur la présumée mort de l’artiste Kaly Djatou a été fustigé dans le monde artistique.

Université de Kintélé : les portes sont ouvertes aux étudiants

Les cours académiques ont commencé le 1er février au niveau de deux établissements de l’université Denis-Sassou-N’Guesso à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville.

Les cours ont commencé à l’université de Kintélé. Deux établissements ont déjà ouvert leurs portes pour recevoir les étudiants depuis ce lundi 1er février 2021. Il s’agit notamment de l’institut supérieur des sciences géographiques, environnement et aménagement ainsi que de l’institut supérieur d’architecture, urbanisme, bâtiments et travaux publics.

Les étudiants de la faculté des sciences appliquées et ceux d’autres instituts et facultés devront encore attendre un peu de temps pour commencer les enseignements. Notons que, ce retard serait dû au manque d’enseignants et d’équipement en matériel de plusieurs autres bâtiments.

En cette rentrée scolaire à l’université de Kintélé, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua a insisté sur « l’enseignement de qualité qui doit être à la hauteur des ambitions. Le taux d’échec ne doit pas dépasser 1%. Pour le troisième établissement, nous souhaitons voir démarrer les activités dans les meilleurs délais ».

Rappelons que, l’université de Kintélé dispose également d’une école supérieure des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, d’un institut supérieur d’éducation, des facultés des sciences et techniques consacrées à la formation en chimie, physique, mathématiques, biologie, génétique, géologie et les sciences informatiques. On y trouve aussi l’école des mines, de l’hydraulique et de l’énergie ; l’institut supérieur des sciences et techniques de la communication ; l’institut supérieur des sports et de l’éducation physique.

Congo : IATA milite pour un passeport vaccinal

Alors que l’Europe se barricade à nouveau et réintroduit les contrôles aux frontières pour lutter contre une nouvelle vague de contaminations, la pression ne cesse de monter sur les Etats pour accélérer l’adoption d’un passeport vaccinal.

Les pays dont les économies dépendent beaucoup du tourisme, à l’image de l’Espagne et de la Grèce – pour ne citer que ces deux -, militent en faveur d’une telle solution. Un passeport vaccinal va faciliter la gestion des vols et des contrôles aux frontières : les personnes vaccinées pourront ainsi voyager sans restriction ni contrôle, ni quarantaine à l’arrivée. Les voyageurs retrouveront la confiance et les activités de voyages et de tourisme reprendront après plusieurs mois d’arrêt.

Les opposants au Passeport vaccinal

La France par exemple, est réticente à l’idée d’un passeport vaccinal. Elle estime « prématurée » sa mise en place, dans la mesure où l’opération de vaccination n’est qu’à ses débuts. Elle pense qu’à ce stade, l’introduction d’un passeport vaccinal pourrait être perçue comme une façon de rendre le vaccin obligatoire, ce qui risque de mécontenter les populations. L’introduction d’un passeport vaccinal fermerait également la possibilité de voyager à des milliards de personnes vivant dans les pays où la vaccination n’a pas encore démarré, estiment, par ailleurs, les opposés à cette formule.

Quant aux partisans du passeport vaccinal, ils viennent de bénéficier d’un soutien de taille. L’Association internationale du transport aérien (IATA), qui regroupe près de 300 compagnies aériennes à travers le monde, vient de lancer un appel à l’Union européenne afin d’adopter le passeport vaccinal. L’objectif est de faciliter la reprise des voyages sans obligation de test de dépistage ou de quarantaine.

IATA plaide pour le passeport vaccinal

Le directeur général de l’IATA, Alexandre de Juniac appelle à soutenir l’initiative du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. Ce dernier estime « urgent d’adopter un accord commun sur la manière dont un certificat de vaccination devrait être structuré de manière à être accepté dans tous les États membres ».

Pour Alexandre de Juniac, «la vaccination est une clé fondamentale pour rouvrir en toute sécurité les frontières et stimuler la reprise économique. Un certificat de vaccination paneuropéen mutuellement reconnu serait une étape essentielle pour donner aux gouvernements la confiance nécessaire pour ouvrir leurs frontières en toute sécurité, et aux passagers la confiance de prendre l’avion sans la barrière de la quarantaine ».

CHAN 2021 : fin de parcours pour les Diables Rouges

Le Mali a sorti la République du Congo aux tirs au but, samedi 30 janvier 2021, lors du match de quart de finale qui les opposait au stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé.

La République du Congo a été éliminée par le Mali aux tirs aux buts ce samedi 30 janvier 2021. C’est à l’issue d’une rencontre de quart de finale fermé qui opposait les deux pays au stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé, le Mali est venu à bout des Diables rouges du Congo.

Notons que le Mali jouera les demi-finales du CHAN,  pour la deuxième fois de son histoire. La République du Congo s’est arrêtée en quarts de finale, comme en 2018.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Upads n’y sera pas

C’est ce qui en ressort de la troisième session ordinaire du Conseil national de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) qui s’est tenue du 27 au 30 janvier à Brazzaville.

L’Upads ne prendra pas part à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. C’est ce qui a été arrêté à l’issue de la troisième session ordinaire du Conseil national de ce parti politique qui a eu lieu à Brazzaville du 27 au 30 janvier 2021.

Selon les membres de l’Upads, la décision du Conseil national de ne pas participer à l’élection présidentielle trouve son fondement, dans l’impréparation de cette échéance par le gouvernement qui, cinq ans durant, n’a pas été capable d’améliorer le système électoral pour en garantir la crédibilité et la sincérité des résultats.

« …les militants de l’Upads sont appelés au cours de cette élection présidentielle à observer la discipline républicaine aux fins du maintien de l’ordre public et de la grandeur dont ils ont toujours fait montre face au prescrit nationaliste édicté par Pascal Lissouba, fondateur de l’Upads », a précisé le communiqué final des travaux lu par Honoré Sayi, porte-parole du parti.

Une « grave décision » que le Premier secrétaire de l’Upads, Pascal Tsaty Mabiala, appelle les membres du Conseil national à expliquer à la base du parti, en se fondant notamment sur l’argument relatif au souci de l’Upads de ne pas créer les conditions de désunion au sein de l’organisation. Il est important de préciser que l’Upads n’entend soutenir aucun autre candidat à cette échéance de 2021.

Il en ressort aussi de cette session que, le congrès sera convoqué après les élections législatives, locales et sénatoriales. Notons aussi un organe informel dénommé « Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement au sein du parti » placé sous l’autorité du Premier secrétaire, est désormais mis en place.

Congo-cancer de la peau des albinos : une association lance une campagne de traitement

Pendant 30 jours l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA) sera en campagne de traitement des cancers de la peau des albinos.

La campagne a été lancée dimanche 31 janvier 2021, à Brazzaville. C’est une initiative de l’Association Johny Chancel pour les albinos (AJCA) vise à traiter les cancers de la peau en faveur des personnes souffrant d’albinisme sur l’ensemble du territoire congolais. Ladite association bénéficie de l’appui d’autres ONG locales et internationales installées au Congo et des médecins venus de l’étranger.

Plusieurs médecins étrangers prennent part à cette campagne. « On va essayer de voir les lésions précancéreuses et les cancers puis étudier comment les enlever sur ceux qui les portent », explique Mamadou Gassama venu du Mali.

Ces médecins étrangers ont été choisis pour diverses raisons, Johny Chancel Ngamouana dirige l’ONG initiatrice de la campagne. « Nous avons des médecins (certifiés), même dans notre clinique locale ici à Brazzaville. Le problème est que ces médecins ne sont pas spécialisés pour le traitement de la peau des albinos », se justifie-t-il.

Prévue pour 30 jours cette campagne bénéficie de l’appui de plusieurs autres organisations comme Grenne service, dont Sarah de la Corte est responsable des actions sociétales. « Il faut essayer de trouver comment donner aux albinos la possibilité de vivre des conditions meilleures. On les soutient dans la mesure de nos possibilités ».

La compagne doit toucher plusieurs centaines d’albinos tout âge confondu.

Congo-Présidentielle 2021 : la Copar n’y participera pas

La Convention des partis républicains (Copar), plateforme politique regroupant six partis, se déclare non partante à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. Elle s’est exprimée le 28 janvier lors d’une conférence de presse.

« Nous sommes au regret de faire savoir à l’opinion nationale et internationale que la Copar ne présentera pas de candidat à la prochaine élection présidentielle parce qu’aucune unanimité ne s’est dégagée autour des deux candidatures, celle de Bonaventure Boudzika  et celle de Chris Walembaut », a indiqué le coordonateur de cette plateforme politique, Chris Walembaut.

Il a souligné que la charte régissant cette famille politique prescrit que son candidat à la magistrature suprême soit désigné à l’unanimité par le collège des présidents, élargi aux membres des bureaux des différentes formations politiques.

La Copar devait présenter un seul candidat, afin d’éviter l’implosion de ce groupement politique.

« Après de larges concertations, le souci de la préservation de l’unité fonctionnelle et la cohésion politique de la convention étant supérieur aux antagonismes circonstanciels et ponctuels et aux ambitions individuelles et dans l’intérêt d’une marche ordonnée et coordonnée de l’ensemble des camarades, nous avons estimé fructueux de ne pas présenter de candidat en mars 2021», a précisé Christ Walembaut.

La Copar dit attendre la divulgation des projets de société des différents candidats, afin de donner la consigne de vote qui se fera au profit de celui dont le programme se rapprochera le plus de la vision de cohésion et de développement de cette plateforme. Sur la révision des listes électotales, la Copar déplore le manque de transparence sur le fichier de la force publique, ainsi que le nombre réduit des points d’enrôlement. « Nous constatons un bégaiement sur la façon dont le processus se déroule mais espérons que le gouvernement se rattrapera », a conclu Christ Walembaut.

Congo/France : les deux pays renforcent leur coopération en matière de climat

C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la rencontre entre le ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau.

Le 28 janvier 2021, à Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, et l’ambassadeur de France en République du Congo, François Barateau, ont eu une séance de travail. Celle-ci a permis aux deux délégations de faire le point sur une série de documents et ont réfléchi sur ce qu’ils feront dans les prochaines années.

« Nous sommes convenus avec la ministre de faire un point de notre coopération très riche en matière de climat, de protection d’environnement de la biodiversité. Nous sommes guidés par une série de documents bilatéraux, une feuille de route a été signée en mars 2019 par mon prédécesseur. Toute une série de documents tracent notre feuille de route pour le partenariat renforcé en matière de climat et d’environnement. Aujourd’hui, le besoin se fait sentir de voir ce qu’on a fait et ce qu’on peut faire dans les prochaines années. », a signifié l’ambassadeur de France.

Les deux parties ont convenues de mettre en place un petit cadre de concertation à la fois souple et réactif au besoin pour faire avancer plus efficacement certains dossiers en vue de réagir vite à certaines demandes.

Le diplomate s’est dit satisfait de cette coopération qu’il juge d’excellente « Cette coopération est très riche, elle touche tous les aspects d’un pays », a indiqué l’ambassadeur tout en saluant le dynamisme de la ministre du Tourisme et de l’Environnement « Nous avons la chance d’avoir une partenaire qui répond très vite à nos questions et qui nous fait des propositions avec lesquelles on travaille très bien. », a-t-il dit.

Cette feuille de route que l’ancien ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery avait signée ouvre les nouvelles perspectives en matière d’approche et de gestion de la problématique climat. Les questions environnementales, notamment depuis la COP21 de Paris puis la COP22 de Marrakech, sont un enjeu mondial, un enjeu pour la planète, pour l’avenir de l’humanité.

Congo : la présidence perd son directeur de protocole

Le colonel Gilbert Ibobi, directeur du protocole du président de la République est décédé, le 27 janvier, en France, des suites de maladie.

La triste nouvelle est allée comme une traînée de poudre. Le colonel Gilbert Ibobi est mort. Celui qui était le Directeur du protocole de présidence de la République du Congo a succombé à sa maladie. C’était un fidèle serviteur de l’Etat à la fonction qu’il exerçait depuis plusieurs années, cet officier issu des rangs de la police fait partie de la promotion des jeunes congolais formés en Roumanie en 1985.

Il a bénéficié ensuite d’une formation de spécialité dans le domaine de la sécurité et a longtemps exercé à la direction générale de la Sécurité présidentielle. Nommé directeur du protocole présidentiel, Gilbert Ibobi est resté discret et entièrement dévoué à son travail. Il s’en est allé à l’âge de 58 ans.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Union européenne entend soutenir le processus

C’est pour confirmer cette information que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula a rencontré Henri Bouka, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le 21 mars prochain, les congolais devront élire leur nouveau président de la République. Une échéance qui s’annonce déjà mouvementé au sein de la classe politique. L’UE vient de rassurer de son soutien au processus électoral. C’est ce qui a permis la rencontre entre Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo et Henri Bouka, président de la CNEI, mardi 26 janvier à Brazzaville.

Au menu des échanges des deux personnalités, l’évolution du processus électoral en cours, allant de la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.

« Le président Bouka a bien mis en avant sa volonté en tant que commission électorale indépendante d’assurer un processus électoral transparent. Il m’a aussi rassuré que c’est possible d’avoir des missions d’observation électorale », a expliqué le chef de la délégation de l’UE en République du Congo.

Le soutien de l’UE, c’est aussi permettre aux journalistes de bien couvrir la campagne électorale. C’est à cet effet que cette organisation tient ce 28 janvier, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication, un séminaire de formation sur les processus électoraux. Animé par les experts nationaux et internationaux, ce déroulera par visioconférence et en présentiel à cause de la crise sanitaire.

RCA : le gouvernement entend viabiliser la voie fluviale Pointe-Noire-Bangui

L’annonce a été faite lundi 25 janvier 2021, par le ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazen.

En Centrafrique, le gouvernement évalue la nécessité de viabiliser la voie fluviale reliant Pointe-Noire en République du Congo à Bangui. L’information a été donnée par Arnaud Djoubaye Abazen, ministre des Transports, lundi au sortir d’une réunion avec les syndicats des transporteurs, les opérateurs de l’import-export et le patronat.

Cet état des choses fait suite au blocage des travaux du corridor Bangui-Garoua Boulaï, qui devait faciliter les activités d’import-export de la République centrafricaine. Au cas où la crise sécuritaire sur ce corridor perdurait, le gouvernement entend privilégier la voie fluviale, dans le but d’approvisionner la capitale en produits de première nécessité, qui deviennent de plus en plus rares sans compter l’épuisement des stocks. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre des Transports.

Arnaud Djoubaye Abazen ajoute que le gouvernement centrafricain se propose d’accorder des exonérations pour inciter les transporteurs qui craignent déjà les importantes charges fiscales auxquelles ils vont faire face.

Il est important de dire que depuis mi-décembre dernier, des groupes armés se sont coalisés pour lancer une offensive contre le gouvernement. La nouvelle alliance rebelle multiplie les attaques, et veulent étouffer économiquement Bangui avec un blocus du corridor Bangui-Garoua Boulaï.

Congo : la loi sur le statut de l’artiste sur la table du parlement en février

Les deux chambres de Parlement doivent se réunir à partir du 1er février pour le compte de la onzième session ordinaire administrative.

Les sénateurs et les députés se réuniront à partir du 1er février dans le cadre de la session ordinaire administrative. Quinze affaires ont été retenues pour cette session de février dont neuf au Sénat et six à l’Assemblée nationale.

Au nombre des affaires, il y a le projet de loi fixant le droit d’asile et le statut de réfugié, celle portant statut de l’artiste du spectacle, des arts visuels, graphiques et plastiques, de la mode, de la publicité, du technicien et de l’entrepreneur culturel et artistique.

Autres affaires, le projet de loi réglementant le secteur du tourisme, la proposition de loi portant réglementation des activités privées de sécurité en République du Congo, le projet de loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo, l’apurement des comptes du Sénat exercice 2020, l’amendement de l’article 129 du règlement intérieur du Sénat y font partie également. A cela, il faut ajouter la séance des questions orales avec débats et la question d’actualité.

Coronavirus : le Congo en quête d’un vaccin approprié

A l’instar des autres pays du monde, le Congo est également dans la course au vaccin contre le Covid-19. Les autorités sanitaires se sont retrouvées à Brazzaville le 25 janvier 2021 pour statuer sur celui qui conviendrait au pays

Quel vaccin du covid-19 pour le Congo ? Cette problématique a réuni autour d’une table, les pharmaciens, médecins et biologistes du pays à l’effet d’examiner la nature du vaccin qui permettrait de circonscrire cette pandémie. La journée de travail dite scientifique a permis de survoler certains paramètres ayant trait à la manifestation de la maladie.

Au cours des travaux, les personnels de santé ont examiné et évalué les effets secondaires post-vaccin. La nature du vaccin qui correspondrait et le nombre de doses, la sensibilisation et le dépistage massif de la population et l’administration des malades asymptomatiques. D’après le directeur de la pharmacie et du médicament: « le Congo a un guide de pharmacovigilance reconnu à l’international et nous avons informé les pharmaciens, médecins et biologistes médicaux. Nous avons expliqué comment notre pays peut se procurer du vaccin anti-covid-19. Pour choisir ce vaccin, nous nous basons sur la qualité, l’innocuité, l’efficacité et le coût ».

Les doses seront mises sur pied pour une traçabilité et un meilleur suivi des produits destinés à soulager les douleurs et les problèmes psychologiques.