Fraude électorale : le Procureur Général près la cour suprême appelle a des poursuites pour des cas avérées

Le Procureur Général près la cour suprême appelle les Procureurs des cours et tribunaux à engager des poursuites pour les fraudes constatées et avérées.

 

Gilbert Mouyabi Procureur général près la Cour suprême, a dans une lettre circulaire adressée aux Procureurs généraux près les cours d’appel et aux Procureurs de la République près les tribunaux de grande instance, que le journal de Brazza.com a consulté, attire l’attention de ses pairs sur ce que des comportements susceptibles de revêtir des qualifications pénales auraient été constatés lors des législatives, avec parfois des cas de flagrance avérée. Il leur demande de ce fait d’ouvrir les actions qui s’imposent.

Il sied de noter que, quelque chose serait bien en train de changer dans la République. Alors que l’on était habitué à gérer toutes les entorses causées au processus électoral à travers le seul examen du contentieux électoral, voici que les praticiens du Droits, ceux qui en sont du reste garants, rappellent aux politiciens véreux et à leurs affidés, que des actions pénales existent bien et peuvent être déclenchées le cas échéant.

À propos du premier tour des élections législatives, la clameur publique a à travers les réseaux sociaux, fait état de nombreux cas de fraudes constatées de ci de là.

Des individus ont été appréhendés par la Force publique sur dénonciation des tiers, avec des sommes d’argent et des cartes d’électeurs rattachées à certains bureaux de vote pour l’achat du suffrage des électeurs. Le cas d’une circonscription de Bacongo, à Brazzaville.

 

 

 

 

 

Congo-présidentielle : les congolais devant les urnes

Sept adversaires sont en lice, dont le président sortant Denis Sassou-Ngueso qui cumule déjà à 77 ans, 36 ans à la tête du pays.

 

Au total près de 2,5 millions d’électeurs sont attendus aux urnes. Avant eux, environ 60 000 agents de la force publique ont accompli leur devoir mercredi dernier. Les électeurs qui n’ont pas reçu leurs cartes à domicile peuvent les retirer à l’entrée du bureau de vote. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Ce sont plus de 5 700 bureaux de vote qui seront ouverts entre 7 heures et 18 heures. « Il ne se pose pas du tout un problème de matériel électoral. Celui-ci est bien en place déjà », assure une source à la Commission nationale électorale indépendante.

Un des principaux enjeux du scrutin est sans nul doute le taux de participation. Elle a eu tendance à baisser au Congo depuis une quinzaine d’année, à l’exception notable de la présidentielle de 2016. Verra-t-on cette année encore des files d’attente devant les bureaux de vote ? Beaucoup en doutent à Brazzaville, où la lassitude est grande vis-à-vis de la classe politique, et où une part non négligeable de la population considère ce scrutin « joué d’avance ».

Autre enjeu, celui de la transparence. Tous les candidats seront-ils par exemple en mesure de déployer des délégués dans chacun des plus de 5 700 bureaux de vote ? Tous les procès-verbaux leurs seront-ils remis à la fin de la journée ? Questions d’autant plus importantes que certains opposants ont déjà laissé annoncer qu’ils se préparaient à contester les résultats et que la Conférence épiscopale n’a pas été autorisée à déployer ses observateurs sur le terrain.

Moins d’observateurs que prévus

Le scrutin se déroulera donc avec moins d’observateurs que prévus. Du côté des observateurs nationaux, ils seront près d’un millier sur le terrain ce dimanche, selon l’un des vice-présidents de la commission électorale. Cela aurait pu être beaucoup plus si l’Eglise catholique ne s’était pas vu refuser l’accréditation des quelques 4 000 observateurs qu’elle a formés et pensait déployer.

Du côté des internationaux seront présents une vingtaine d’observateurs de l’Union africaine,– moins que prévu en raison de la pandémie de Covid-19. Ils seront répartis entre Brazzaville, Ouesso, le Niari, la Sangha et le Pool. Il y aura aussi une trentaine d’observateurs de la CIRGL ainsi qu’une équipe de la CEEAC. Tous sont arrivés récemment, pour des missions dites « de court terme », et non pour une observation de l’ensemble du processus.

L’Union européenne, elle, n’a pas déployé de mission, faute d’avoir été saisie d’une requête formelle des autorités congolaises. Pour ce qui est des diplomates en poste à Brazzaville, peu d’ambassades ont sollicité une accréditation. « Ce genre d’observation ne peut être que très partielle », explique un diplomate qui pointe aussi la crainte de certaines chancelleries.

Sur le plan sécuritaire, le climat qui entoure ce scrutin paraît cependant moins lourd qu’il y a cinq ans. Cette semaine, le pasteur Ntumi, ex-chef rebelle du Pool, théâtre d’une guerre civile au lendemain de dernière présentielle a lancé un appel à la « paix ». Sans soutenir aucun candidat cette fois il a estimé que cette élection « ne doit pas être l’occasion de réveiller les vieux démons de la division ».

Congo-présidentielle 2021 : le corps électoral estimé à plus de 2,5 millions d’électeurs

La République du Congo a enregistré 335 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales, ce qui fait un total de plus de 2,5 millions d’électeurs attendus dans les urnes.

 

Le 21 mars prochain, ce sont 2.545.578 électeurs qui doivent accomplir leur devoir civique. Après la révision des listes électorales, l’on enregistre 335 000 nouveaux inscrits. C’est du moins ce que présente le bilan provisoires dressé par le président de la commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka.

«En ce qui concerne le vote général, nous avons l’ancien corps électoral issu des élections législatives et locales de 2017, auquel nous avons ajouté les nouveaux inscrits de 2021, qui est de 2.545.578 électeurs en attendant les listes définitives », a déclaré Henri Bouka au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 4 mars à Brazzaville.

Il faut dire que ces chiffres sont critiqués par l’opposition congolaise.