Diplomatie : René Makongo fait ses adieux à Denis Sassou N’Guesso

Après neuf années passées à représenter son pays en République du Congo, René Makongo, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon, a été reçu en audience par le président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la fin de sa mission diplomatique.

 

La rencontre, empreinte de cordialité, a permis aux deux hommes d’évoquer les grandes lignes de la coopération entre Libreville et Brazzaville. Le diplomate gabonais a salué les relations fraternelles et durables qui lient les deux pays, tout en exprimant sa gratitude pour l’hospitalité dont il a bénéficié tout au long de son séjour au Congo.

« Je pars du Congo avec un très bon souvenir. Je salue le leadership du président Denis Sassou N’Guesso dans la gestion de son pays, la cohésion sociale, l’unité nationale, la construction des infrastructures, tout comme sa politique en matière de protection de l’environnement », a déclaré René Makongo à l’issue de l’audience.

L’ambassadeur a indiqué que son successeur aura pour principale mission de consolider les acquis de cette coopération bilatérale, en vue d’un partenariat encore plus dynamique.

Dans la même journée, le président Denis Sassou N’Guesso a également reçu Antoine Ghonda Mangalibi, ambassadeur itinérant et émissaire spécial du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, porteur d’un message confidentiel destiné au chef de l’État congolais.

Congo-Médias : Bilili TV, une nouvelle chaîne généraliste au service du public

Lancé en mai dernier, Bilili TV fait une entrée remarquée dans le paysage médiatique congolais. Chaîne de télévision numérique généraliste, elle entend mettre son savoir-faire au service du public en valorisant la culture nationale, notamment à travers la diffusion de films congolais.

 

Pour Géraldin Andzouana N’Kaba, promoteur et manager général de la chaîne, l’objectif est clair : « faire la télévision autrement ». Doté d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de l’audiovisuel, ce cameraman et technicien engagé souhaite proposer des contenus originaux et de qualité, tout en redonnant ses lettres de noblesse au métier de cameraman.

Bilili TV se distingue par sa ligne éditoriale généraliste, couvrant des thématiques variées : santé, technologie, actualité, art traditionnel… Un projet ambitieux qui, selon son promoteur, nécessite un accompagnement adapté : « Le Congo ne dispose pas d’organes de soutien ou d’accompagnement des entreprises de presse. Le Conseil supérieur de la liberté de communication régule, certes, mais ne subventionne pas », déplore-t-il.

Refusant toute affiliation politique, Bilili TV reste toutefois ouverte à un soutien financier, à condition que cela n’empiète pas sur son indépendance éditoriale. « Nous sommes ouverts à tout soutien, mais dans le respect strict de notre ligne éditoriale », précise Andzouana N’Kaba.

Bilili TV place la promotion des talents locaux au cœur de sa stratégie. En diffusant principalement des productions congolaises, la chaîne espère contribuer à l’émergence d’une industrie culturelle solide. « Cette plateforme va offrir aux téléspectateurs des images de haute qualité et des contenus originaux, en mettant en valeur la culture congolaise et le professionnalisme local », affirme le promoteur.

Mais les défis restent nombreux : manque de subventions, scepticisme du public, absence de sponsors… autant d’obstacles que Géraldin Andzouana N’Kaba connaît bien. « Certains nous prennent pour des arnaqueurs ou pensent que nous roulons pour le pouvoir. Mais notre chaîne a été créée pour rivaliser avec les standards internationaux », insiste-t-il.

Déjà disponible sur plusieurs bouquets internationaux tels que Sepela, Ivoire Chanel, Bero SAT et TV chaînes, Bilili TV ne compte pas s’arrêter là. Son ambition : intégrer à court terme les plateformes Bleu Sat, Canal+ et Startimes pour toucher un public encore plus large.

« Que les Congolais nous fassent confiance. Bilili TV est là pour durer, et pour faire rayonner l’image du Congo bien au-delà de ses frontières », conclut Géraldin Andzouana N’Kaba.

Congo : lancement d’un projet italien pour soutenir 500 000 start-ups

Le Congo a été officiellement désigné pays pilote d’un projet d’envergure porté par l’Italie dans le cadre du plan Mattei pour l’Afrique, visant à accompagner jusqu’à 500 000 start-ups africaines. Une initiative stratégique pour booster l’innovation, l’emploi des jeunes et l’économie numérique sur le continent.

 

C’est à Brazzaville, lors d’une rencontre tenue le 22 juillet entre l’ambassadeur d’Italie Enrico Nunziata et le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, que l’annonce a été réaffirmée. Le diplomate italien a souligné l’engagement ferme de son pays à faire du Congo un modèle de réussite entrepreneuriale africaine.

Ce projet, décrit comme le plus ambitieux de la feuille de route italienne, place la jeunesse, la formation et la technologie au centre de son action. Il prévoit un appui massif à la création d’entreprises dans des domaines stratégiques : santé, logistique, agriculture de précision, tout en misant sur des partenariats techniques de haut niveau et des programmes de formation pour jeunes innovateurs.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du mémorandum d’entente signé le 19 juin à Rome entre les deux gouvernements. Les secteurs ciblés – éducation, santé, agriculture, climat, gouvernance – croisent les priorités du plan Mattei, avec une orientation forte vers le numérique comme levier de développement durable.

Dans un contexte où les start-ups africaines rencontrent encore de grandes difficultés d’accès aux financements – avec plus de 80 % des investissements captés par l’Égypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya – cette initiative offre au Congo une opportunité stratégique unique. Elle pourrait permettre au pays de :

Créer des emplois qualifiés pour la jeunesse ; renforcer les compétences locales dans le domaine des nouvelles technologies ; s’imposer comme un acteur-clé de l’écosystème digital africain.

En misant sur cette coopération avec l’Italie, le Congo entend bâtir un tissu entrepreneurial solide, inclusif et résilient, capable de répondre aux défis économiques et sociaux du continent tout en faisant émerger une nouvelle génération de leaders de l’innovation.

Congo : vers une meilleure protection de l’environnement avec un nouveau décret sur les études d’impact environnemental

Le Conseil des ministres a adopté un nouveau décret visant à renforcer le cadre réglementaire encadrant les études d’impact environnemental et social. Cette initiative marque une étape importante dans la mise en œuvre de la loi sur la gestion durable de l’environnement.

 

Invitée à prendre la parole par le président de la République,  Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’attention des membres du Conseil des ministres un projet de décret portant sur la réalisation des études et notices d’impact environnemental et social.

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et les enjeux croissants de développement durable, la protection de l’environnement est devenue une priorité stratégique. C’est dans cette optique que la République du Congo s’est dotée, en novembre 2023, de la loi n°33-2023 sur la gestion durable de l’environnement. Cette législation impose désormais la réalisation obligatoire d’une étude d’impact environnemental et social pour tout projet de développement socioéconomique à l’échelle nationale.

Le texte présenté par la ministre vient remplacer le décret en vigueur depuis le 20 novembre 2009. Il propose un cadre réglementaire modernisé, mieux adapté aux ambitions actuelles du pays, axées sur la diversification économique et le développement durable.

Ce nouveau décret définit de manière précise les modalités de réalisation des études d’impact environnemental et social. Il met à la disposition des promoteurs de projets des lignes directrices claires, tout en fixant les obligations des bureaux d’études mandatés pour conduire ces évaluations.

Par ailleurs, le texte introduit des mécanismes de suivi et de contrôle renforcés, assurés par l’administration, afin de veiller au respect des normes environnementales et à la protection de la santé des populations vivant à proximité des projets.

À l’issue de l’examen et des échanges entre les membres du gouvernement, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret, marquant ainsi une avancée significative dans la régulation des impacts environnementaux des activités économiques au Congo.

Ce décret constitue un pas important vers un développement plus responsable et plus soucieux de l’environnement, au bénéfice des générations actuelles et futures.

CHAN 2024 : la qualification du Congo confirmée par le TAS

Après des semaines de tensions et de rebondissements, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a validé la qualification du Congo pour la phase finale du Championnat d’Afrique des nations 2024. La plainte de la Fédération équato-guinéenne est définitivement rejetée, confirmant le droit des Diables rouges à participer à la compétition.

 

Le Congo participera bel et bien au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par la Fédération équato-guinéenne de football, a rendu sa décision ce 21 juillet 2025 en faveur des Diables rouges, mettant fin à une bataille juridique engagée depuis plusieurs semaines.

Dans son verdict, le TAS a confirmé la décision rendue le 16 juin 2025 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) et rejeté toutes les demandes de la Fédération équato-guinéenne. En plus de sa disqualification, cette dernière devra s’acquitter des frais de la procédure et verser 4000 francs suisses à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) au titre de compensation partielle des frais d’avocat.

La Guinée équatoriale contestait l’éligibilité de Japhet Mankou, joueur congolais ayant participé aux matches qualificatifs du CHAN, une compétition réservée aux joueurs évoluant exclusivement dans les championnats de leur pays. Les Équato-Guinéens estimaient que le joueur ne remplissait pas ces critères.

Sur le terrain, après un nul 0-0 à l’aller, le Congo s’était imposé 2-1 au retour, décrochant ainsi sa qualification. Mais sur le plan administratif, la Guinée équatoriale avait obtenu une disqualification temporaire du Congo, avant que la Fécofoot ne produise des preuves justifiant la régularité de la situation de Mankou.

Avec la décision du TAS, le Congo est définitivement qualifié pour la phase finale du CHAN 2024. Cette conclusion met fin à plusieurs semaines d’incertitude pour les joueurs, le staff et les supporters des Diables rouges. Elle renforce également la légitimité des instances congolaises qui ont su défendre efficacement leurs droits.

Le Congo peut désormais se concentrer pleinement sur la compétition et préparer sa campagne avec sérénité, loin des couloirs du tribunal.

Congo : la 12e édition du Fespam est ouvert

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso a procédé samedi 19 juillet au Palais des Congrès de Brazzaville, à l’ouverture du Festival panafricain de musique (Fespam).

 

« Je déclare ouverte, la 12e édition du Festival panafricain de musique. Que la fête soit belle ». C’est par cette phrase du chef de l’Etat que s’est ouverte la 12e édition du Fespam au Palais des Congrès de Brazzaville.

Placé sous le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », l’évènement se tient malgré les contraintes économiques que fait face la République du Congo. « Aujourd’hui, le Fespam revient à Brazzaville (…) Il revient avec ses voix, ses couleurs, ses scènes et ses idées ; mais il revient surtout avec cette capacité unique qu’a la culture de faire espérer un peuple, dans un contexte continental marqué par des défis économiques », a souligné la ministre congolaise de la Culture, Lydie Pongault.

Cette 12e édition du Fespam est organisée en « format réduit », avec la participation d’à peine 14 pays, a relevé son commissaire général, Hugues Ondaye.

De nombreux invités et de corps diplomatiques étaient présent à la cérémonie marquant l’ouverture de la 12e édition du Festival panafricain de musique.

Congo : signature de l’accord sur l’initiative « Congo créatif 2030 »

L’accord a été signé mardi 15 juillet à Brazzaville, par le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, et la représentante du Pnud, Adama Dian-Barry.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ont signé le 15 juillet dernier, l’accord sur l’initiative « Congo créatif 2030 ». Le gouvernement était représenté par le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, et le Pnud par sa représentante, Adama Dian-Barry.

Le programme « Congo créatif 2030 » vise à accompagner la politique nationale de l’innovation de la recherche et de la technologie. Il est question de faire de l’innovation un levier stratégique de transformation économique, sociale et durable, valoriser les talents locaux, soutenir l’émergence de solutions adaptées aux réalités nationales, promouvoir une culture de l’innovation ouverte et accessible à tous.

Pour le ministre de Recherche scientifique, le programme « Congo créatif 2030 » est un cap qui donne un sens stratégique à la créativité foisonnante de la jeunesse congolaise, un souffle politique à la vitalité de la recherche et une ossature institutionnelle à la promesse de l’intelligence collective.

« C’est une réponse à l’impératif de modernisation du pays, un choix délibéré de bâtir l’économie congolaise sur le savoir, la technologie et la création », a-t-il déclaré.

La représentante du Pnud, pour sa part « Ce programme mise sur les talents, structure l’écosystème, territorialise les pôles d’excellence. Il transforme les idées en prototypes, les prototypes en entreprises et les entreprises en solutions pour notre société ».

Congo : « malgré les contraintes budgétaires » le FESPAM s’ouvre le 12 juillet

L’annonce a été faite jeudi 17 juillet par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

 

La 12e édition du Festival Panafricain de Musique (FESPAM) s’ouvre samedi 12 juillet 2025, à Brazzaville. La tenue de ce festival a été heurté aux contraintes budgétaires que traverse le pays. Une annonce faite jeudi 17 juillet, par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

« Malgré les contraintes budgétaires auxquelles notre pays est confronté, les pouvoirs publics ont tenu à maintenir cette grande manifestation culturelle et artistique dédiée à la jeunesse africaine et congolaise, dans un format adapté à la conjoncture », a déclaré le ministre dans le compte rendu du Conseil des ministres.

Cette 12e édition est placée sous le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique ». Le festival proposera un riche programme constitué d’une exposition consacrée aux instruments de musique africaine, un marché de la musique africaine, des prestations artistiques ainsi que la projection d’un film documentaire sur la rumba congolaise. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre Thierry Lézin Moungalla.

Créé en 1996, le Fespam est organisé par le gouvernement congolais sous l’égide de l’Union africaine (UA). Il vise à assurer le rayonnement musical de l’Afrique et participer à l’intégration africaine par le brassage des peuples et de leurs cultures.

Congo : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 16 juillet 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 16 juillet 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République.

 

Neuf affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Cinq projets de loi au titre du ministère des Hydrocarbures ;

– Un projet de loi au titre du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique ;

– Deux projets de loi au titre du ministère de la Santé et de la Population ;

– Une communication au titre du ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de loi.

Le premier texte est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Likouala II signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Situé à 50 km au Sud de Pointe-Noire, le permis Likouala s’étend sur une superficie de 63,45 km2 avec une profondeur d’eau d’environ 100 mètres.

Un contrat de partage de production relatif au permis de recherche dit « Pointe-Noire grands fonds » dont est issue la concession Likouala a été approuvé en 1995, contrat modifié par des avenants successifs, avec comme acteurs associés ENI Congo et Elf Congo. En 2003, TotalEnergies EP Congo a cédé à la République du Congo 65% de ses droits, transférés dans la foulée à la société Likouala SA., ENI conservant 35% de participation. En 2010, la société Likouala SA a transféré la concession à la société Congo REP SA. En 2023, ENI Congo a transféré son intérêt participatif de 35% à la société Perenco Congo, Congo REP conservant 65%.

Congo REP a démontré l’existence de réserves en hydrocarbures liquides permettant une exploitation rentable au-delà de la date d’expiration de la concession en 2028 ; cette société pense accroître la production grâce à 101 millions de barils de réserves supplémentaires d’ici à l‘année 2048, sur la base d’un coût total de redéveloppement estimé à 780 millions de dollars.

C’est dans ce contexte qu’après renonciation par la société Congo REP à la concession Likouala et attribution d’un permis d’exploitation dénommé Likouala II, un contrat de partage de production a été signé le 13 juin 2025 entre le Congo, d’une part, et la SNPC, Congo REP et Perenco Congo, d’autre part. La composition du contracteur du permis Likouala est donc la suivante : SNPC (titulaire) 15% ; Perenco Congo 64,5% ; Congo REP (opérateur) 20,5%.

Après présentation des paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production puis discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Likouala II signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le deuxième texte présenté par le ministre Itoua est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Ikalou II, signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Le permis d’exploitation Ikalou II est situé dans les eaux offshore du bassin côtier au Nord de Pointe-Noire. Issu de l’ancien permis de recherche Madingou Maritime et attribué à ENI Congo en 2005, sous le nom d’Ikalou/Ikalou Sud a connu diverses évolutions comparables à celles du texte précédemment examiné. Courant 2023, le ministère des Hydrocarbures a fini par approuver la cession de la totalité de ses intérêts participatifs (soit 85%) dans le permis Ikalou par la société ENI à la société Perenco Congo. Ainsi, dans ce permis Ikalou/Ikalou Sud, outre les intérêts acquis par Perenco, la SNPC détient alors 15% comme titulaire.

Perenco a depuis lors mis en évidence des réserves significatives d’hydrocarbures liquides justifiant une exploitation prolongée du permis Ikalou/Ikalou Sud dont l’échéance du terme est fixée au 20 juillet 2025. C’est dans ce contexte que le gouvernement a approuvé la renonciation du permis Ikalou et l’attribution d’un permis d’exploitation dit Ikalou II sur la même zone géographique dite Ikalou/Ikalou Sud  pour une durée de 20 ans. Un contrat de partage de production a été signé le 13 juin 2025, le groupe contracteur étant désormais constitué comme suit : SNPC (titulaire) 15% ; Perenco Congo (64,5%) ; Congo REP (opérateur) 20,5%. Après avoir présenté aux membres du Conseil les paramètres économiques et fiscaux du contrat, le ministre Itoua a précisé que le plan de redéveloppement du permis Ikalou II devrait permettre la production de 26 millions de barils de réserves supplémentaires pour un coût de 239 millions de dollars.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Ikalou II, signé le 13 juin 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société Perenco Congo SA et la société Congo REP SA. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Les deux textes suivants sont des projets de loi portant respectivement, pour le premier, avenant n°8 au contrat de partage de production Haute mer signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU et, pour le second, avenant n°2 au contrat de partage de production Nsoko II signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU.

Après avoir décrit, pour ces deux projets, l’évolution des permis concernés, le ministre Itoua a précisé que c’est au terme d’actes de cession de Chevron et TotalEnergies EP Congo à la société Trident pour le permis Haute mer en avril 2024 et le permis Nsoko II que de nouveaux groupes contracteurs ont été constitués.

Après que la société Chevron Overseas et sa filiale Chevron Congo sont devenues des filiales détenues à 100% par Trident Energy Production Ltd., les groupes contracteurs du permis Haute mer sont modifiés ainsi qu’il suit :

– Contracteur du permis d’exploitation Nkossa: SNPC (15%) ; Trident Energy Congo SAU (opérateur) 85%.

– Contracteur du permis d’exploitation Moho-Bilondo: SNPC15% ; TotalEnergies EP Congo (opérateur) 63,5% ; Trident Energy Congo SAU (associé) 21,5%.

Pour le permis Nsoko II, le groupe contracteur est désormais constitué ainsi qu’il suit : SNPC (titulaire) 15% ; Trident Energy Congo SAU (opérateur) 85%.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé ensemble les projets de loi portant respectivement, pour le premier, avenant n°8 au contrat de partage de production Haute mer signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU et, pour le second, avenant n°2 au contrat de partage de production Nsoko II signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC, la société TotalEnergies EP Congo et la société Trident Energy Congo SAU. Ces deux projets de loi seront transmis au Parlement pour examen et adoption.

Pour terminer son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de loi portant approbation de l’avenant n°2 au contrat de partage de production Nanga I signé le 8 mai 2025 entre la République du Congo, la SNPC et la société TotalEnergies EP Congo SA. Il faut noter que le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit Nanga I a été attribué à la SNPC en 2019, avec deux prorogations possibles. Le groupe contracteur initial issu du contrat de partage de production comprenait, outre la SNPC (15%), la société TotalEnergies EP Congo comme opérateur (85%).

II/- Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Rigobert Maboundou, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, a présenté aux membres du Conseil un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°23-2012 du 24 septembre 2012 portant création de l’Institut national de recherche forestière.

Après l’adoption de la loi de 2012, il est apparu un certain nombre de contradictions juridiques consécutive à la coexistence avec l’Unité de recherche sur la productivité des plantations industrielles créée en 1994 et devenue entretemps le Centre de recherche sur la durabilité et la productivité des plantations industrielles.

Créée sous forme d’association de type loi 1901 par l’Etat congolais, la société privée dénommée Unité d’afforestation industrielle du Congo (Future Eucalyptus et fibres du Congo -EFC-) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, un organisme français, auxquels s’est ensuite ajouté le Service national de reboisement du ministère de l’économie forestière, l’unité de recherche sur la productivité des plantations industrielles.

La création de l’Institut en 2012 n’a pas permis d’assurer la qualité des recherches fondamentales et appliquées en matière de développement forestier. La situation s’est aggravée du fait des difficultés pour l’unité de recherche à mobiliser ses ressources financières ainsi que la liquidation judiciaire du partenaire privé Eucalyptus et fibres du Congo, l’association initialement créée étant dissoute le 30 mai 2017.

A la suite de cette dissolution, une décision du ministre en charge de la Recherche scientifique a placé de manière transitoire une équipe issue de ladite association sous la tutelle de l’Institut national de recherche forestière pour une courte période transitoire. Cette équipe a été maintenue et même pérennisée en 2019 par la transformation de l’ex-unité en centre de recherche sur la durabilité et la productivité des plantations industrielles.

Il est donc apparu nécessaire de mettre fin à cet imbroglio, peu propice à la réalisation des missions de cet organe et contraires aux intérêts des travailleurs concernés. Il est donc décidé, pour plus de cohérence dans la gestion des forêts du Congo, de rattacher la gestion des forêts plantées à l’Institut national de recherche forestière. Ainsi, le projet de loi soumis à l’examen des membres du Conseil a pour objet de modifier quelques articles de la loi de 2012 afin notamment d’y intégrer ces nouvelles missions.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°23-2012 du 24 septembre 2012 portant création de l’Institut national de recherche forestière. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

III/- Ministère de la Santé et de la Population

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Jean Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la Population, a soumis deux textes à l’examen des membres du Conseil.

Ces textes sont, pour le premier, un projet de loi portant création de l’Hôpital général de Ouesso et, pour le second, un projet de loi portant création de l’Hôpital général de Sibiti. La construction de ces deux établissements s’inscrit dans la mise en œuvre des engagements pris par le président de la République qui visent à doter le Congo d’un système de santé performant, résilient et à même de garantir, sur l’ensemble du territoire national, l’accès universel pour la population à des soins de qualité.

Ces hôpitaux, établissements publics à caractère administratif en cours de construction et qui seront bientôt livrés à la population, doivent : garantir un accès équitable aux soins ; répondre aux besoins croissants en soins spécialisés de la population locale (cardiologie, chirurgie, obstétrique, pédiatrie, etc.) ; améliorer la prise en charge des urgences et des services de secours, notamment face à l’afflux important de patients en période de crise sanitaire.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé ensemble, pour le premier, le projet de loi portant création de l’Hôpital général de Ouesso et, pour le second, le projet de loi portant création de l’Hôpital général de SibitiI. Ils seront transmis au Parlement pour examen et adoption.

IV/ – Communication

Les membres du Conseil des ministres ont ensuite suivi une communication relative à la 12e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), présentée par Mme Marie-France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

Il en ressort que, malgré les contraintes de trésorerie rencontrées par notre pays, les pouvoirs publics ont maintenu cette importante activité culturelle et artistique dédiée à la jeunesse africaine et congolaise, dans un format adapté à la conjoncture. La 12e édition du Fespam se tiendra donc du 19 au 26 juillet 2025 et sera placée sur le thème « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique ».

Le Fespam connaîtra, outre son lancement solennel, sous les auspices du président de la République, les activités suivantes : une exposition sur les instruments de musique africains offerts lors des différentes éditions ; un symposium international de musique africaine ; un Marché de la musique africaine; des prestations artistiques prévues sur l’esplanade du Palais des congrès, à Mayanga et à Kintélé ; la projection d’un film documentaire sur la rumba congolaise.

Le Conseil des ministres a pris bonne note de ces informations ; il s’est félicité du maintien de ce rendez-vous de la jeunesse africaine, fruit de nos engagements visà-vis de l’Union africaine et d’un partenariat fécond avec l’Unesco et souhaite un plein succès à ces festivités.

Prenant la parole, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, a invité les membres du Conseil des ministres au constat désolant quant à l’état de dégradation avancée des infrastructures construites à grands frais à l’occasion de la tenue réussie, en septembre 2015, des 50 ans des Jeux africains. Ces infrastructures ultramodernes avaient permis d’accueillir la jeunesse africaine qui avait alors communié durant plusieurs jours sur l’autel de la performance et de la qualité.

Le chef de l’Etat a précisément fustigé le délabrement des sites ayant servi lors de ces Jeux, à savoir le campus de l’université de Kintélé qui avait permis d’accueillir près de 9000 athlètes et encadreurs sportifs et qui ne permet pas, aujourd’hui, d’y héberger de manière satisfaisante les étudiants de l’université depuis lors érigée ; enfin, le complexe sportif de La Concorde, y compris le stade de Kintélé.

D’autre part, le président de la République a rappelé aux membres du Conseil des ministres que la construction, il y a quelques années, d’infrastructures sportives modernes à l’intérieur de notre pays, à l’occasion des municipalisations accélérées couplées à la célébration de la fête nationale, avait pour but principal de rapprocher la pratique sportive de notre population et de favoriser l’éclosion des athlètes les plus performants. Le chef de l’Etat a également déploré leur état de dégradation.

Aussi, et face à cette situation, il a ordonné la mise en place immédiate d’une task force chargée de remédier à cette situation préjudiciable. Placée sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, cette task force sera dirigée par le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux ; elle sera composée des ministres en charge de la Défense ; de l’Intérieur et de la Décentralisation ; des Finances, du Budget et du Portefeuille public ; de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat ; de l’Energie et de l’Hydraulique ; de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ; de l’Enseignement supérieur ; de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier.

Enfin, le Président de la République a exhorté les membres de la task force ainsi constituée à se mettre immédiatement à l’ouvrage et à lui rendre compte par le truchement du Premier ministre, chef du gouvernement. Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h30

Fait à Brazzaville, le 16 juillet 2025

Le ministre de la Communication et des Médias

Porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : un taux de croissance prévu à plus de 1,8% en 2025

Le Comité national économique et financier fait le point sur la situation macroéconomique du pays.

 

Sous la présidence du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, la réunion du Comité national économique et financier a permis de faire un état des lieux de la situation macroéconomique du pays, tant au niveau national que sous-régional et international. Au niveau national, les premiers résultats du premier trimestre 2025 ont révélé une nette amélioration de la situation économique.

L’activité économique devrait continuer de se renforcer en 2025, avec un taux de croissance prévu à plus de 1,8%, en hausse par rapport aux 1,5% enregistrés en 2024. Cette dynamique positive est attribuée à la poursuite des investissements dans le secteur pétrolier et à la solidité des activités hors pétrole.

Le Comité a souligné que cette progression financière est soutenue par un excédent du solde budgétaire global, base engagements, hors dons, ainsi qu’une augmentation de la masse monétaire. Toutefois, concernant les prix, une accélération de l’inflation est attendue, avec un taux moyen annuel de 3,5% en 2025, contre 3,1% en 2024. Cette hausse de l’inflation est en grande partie liée à la hausse des prix de certains produits importés et aux perturbations dans l’approvisionnement en énergie électrique.

Le Comité national économique et financier a également abordé la question du financement de l’économie congolaise. Il a observé une hausse importante de 33% des crédits accordés par les banques, atteignant 1 647,2 milliards FCFA au 31 mars 2025. En revanche, la BEAC a noté une légère baisse de 1,3% des créances, se chiffrant à 274,2 milliards FCFA. En ce qui concerne le marché des valeurs du Trésor, il a enregistré une baisse de 22,37% des besoins exprimés, bien que l’encours ait augmenté de 6,90% en glissement annuel, atteignant 2 528,14 milliards FCFA à la fin avril 2025.

Le Comité a salué la mise en place du cadre de concertation entre le Trésor et son réseau de spécialistes en valeurs du Trésor. Il a encouragé le gouvernement à maintenir le dialogue pour assurer un bon fonctionnement de l’économie nationale.

Au niveau sous-régional, la BEAC a indiqué une augmentation de l’indice composite des activités économiques de 8,5% au premier trimestre 2025. Le taux d’inflation s’est établi à 4,9% en 2024. Pour 2025, la croissance du produit intérieur brut est estimée à 2,4%, en baisse par rapport à 2,9% l’année précédente, tandis que l’inflation devrait redescendre à 2,8%, contre 4,1% en 2024.

Sur la scène internationale, la BEAC a revu à la baisse les prévisions de croissance économique mondiale, désormais estimée à 2,8% pour 2025, contre 3,3% initialement projetée. La croissance mondiale devrait atteindre 3% en 2026 selon les prévisions de l’institution financière.

Congo : début de réhabilitation de la ligne haute tension Brazzaville-Pointe-Noire

Le directeur général de la société Eni, Claudio Descalzi a annoncé l’amorce des travaux au sortir de son audience chez le président Denis Sassou N’Guesso.

 

Le Denis Sassou N’Guesso a reçu en audience mardi 15 juillet, le directeur général de la société Eni, Claudio Descalzi. Le directeur du deuxième opérateur pétrolier au Congo a annoncé le début, il y a deux jours, de la réhabilitation de la ligne haute tension de Djeno à Brazzaville en passant par Pointe-Noire.

« Nous avons commencé, il y a deux jours, le travail sur la ligne haute tension avec la centrale de distribution afin de rétablir toute la ligne de Djeno jusqu’à Brazzaville, en vue d’utiliser tout le potentiel de la centrale », a déclaré Claudio Descalzi.

Claudio Descalzi a également fait le point des différentes activités développées par cette société au Congo, en particulier dans le secteur gazier et pétrolier.

« Notre première priorité était avant tout l’exploitation du gaz léger avec la première phase et la deuxième est celle de l’éthanol qui prévoit de produire 4,5 milliards de mètres cubes par an d’exportation du gaz. En même temps, il y a l’augmentation de la production pétrole et du gaz associé pour les besoins domestiques et de la centrale électrique », a souligné Claudo Descalzi.

La société Eni installée en République du Congo depuis 1968.

Congo-BEPC 2025 : une hausse de participation de 2,60%

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a lancé mardi 15 juillet, épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

 

En République du Congo, 125 265 candidats répartis en 542 centres affrontent depuis mardi 15 juillet, les épreuves du BEPC. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou. On note un taux de participation en hausse de 2,60% comparé à l’année dernière où environ 122 115 candidats ont passé l’examen.

« Nous avons travaillé durant toute l’année scolaire pour cet examen, pour que comme les autres, il soit un succès. Nous avons foi que ces quatre jours, les épreuves vont continuer à se dérouler dans de bonnes conditions », a déclaré le ministre Jean Luc Mouthou, lors du lancement des épreuves.

A noter que lors du séminaire de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l’organisation de ce BEPC, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation avait interpellé sur les fraudes. « Je tiens à rappeler que tout candidat reconnu coupable de fraude s’expose à une exclusion de trois ans de toute participation aux examens d’Etat. De même, tout personnel impliqué fera l’objet d’un signalement et d’une procédure disciplinaire, conformément aux dispositions en vigueur », avait prévenu Jean Luc Mouthou.

L’examen qui a débuté dans la matinée du 15 juillet prendra fin le 18 du même mois.

Congo : le prix moyen trimestriel des hydrocarbures fixé à 66,401 dollars par baril

La réunion de fixation des prix des hydrocarbures produits en République du Congo au deuxième trimestre de l’année en cours s’est tenue du 10 au 12 juillet à Pointe-Noire.

 

La moyenne trimestrielle des prix des hydrocarbures pour le compte du deuxième trimestre 2025 est de 66,401 dollars par baril, avec un différentiel trimestriel moyen de -0,668 dollar par baril. Ce prix a été arrêté au cours de la réunion qui a réuni des experts et des représentants des sociétés pétrolières. La réunion de fixation des prix des hydrocarbures a été présidée par le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Les prix fixés et les différentiels des hydrocarbures produits au Congo arrêtés au cours de la réunion se présentent en dollars par baril.

. Djeno mélange : le prix fixé est de 66,073 pour un différentiel de -0550 au mois d’avril ; de 66,04 pour un différentiel de -0,103 en mai ; de 69,859 pour un différentiel de -1,746 en juin.

. Nkossa Blend : le prix fixé en avril est de 64,229 pour un différentiel de -0,237; de 65,136 pour un différentiel de -0,200 en mai ; de 69,731 pour un différentiel de -1,100 en juin.

. Nkossa Butane : 42,898 pour un différentiel de 0,000 en avril ; 41,441 pour un différentiel de 0,000 en mai ; 41,476 pour un différentiel de 0,000 en juin.

. Nkossa Propane : 30,822 pour un différentiel de -1,618 en avril ; 29,206 pour un différentiel de de -1,618 en mai ; 29,801 pour un différentiel de -1,618 en juin.

Les moyennes trimestrielles pondérées aux productions de ces différentes qualités sont les suivantes :

. Djeno mélange : 67,367 dollars par baril avec un différentiel de -0,814 dollar par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Blend : 66,408 dollars par baril avec -0,518 dollar de différentiel par rapport au Brent daté ;

. Yombo : 65,427 dollars par baril avec -0,670 dollar de différentiel par rapport au Brent daté ;

. Butane : 41,709 dollars par baril avec un différentiel de 0,000 par rapport aux cargaisons de Butane North West Europ ;

. Propane : 30,181 dollars par baril avec -1,618 de différentiel par rapport aux cargaisons de propane Mont Belvieu.

La prochaine réunion est prévue du 8 au 12 octobre 2025.

Congo-50e Session plénière de l’APF : 84 pays représentés

La 50e session plénière de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), a rassemblé plus de 200 parlementaires.

 

C’est dans la capitale française, Paris que s’est tenu sa 50e session plénière de l’AFP. Cet évènement a réuni plus de de 200 parlementaires provenant de 84 pays et gouvernements. Les débats ont porté sur la solidarité, le développement durable et la préservation de la langue française dans un monde en mutation. Les participants ont également parlé de la nécessité de renforcer la coopération en matière de sécurité face à la montée des extrémismes et des conflits.

« La Francophonie est un pont entre les cultures, et nous devons œuvrer ensemble pour le renforcer », a déclaré président de l’APF, Hilarion Etong, lors de son discours d’ouverture. Il a été souligné, au cours de cette rencontre que près de 320 millions de personnes parlent français dans le monde, un chiffre qui devrait atteindre 700 millions d’ici 2050, selon les projections de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Des propositions concrètes ont été formulées, telles que l’établissement de groupes de travail sur l’éducation à la citoyenneté et sur la lutte contre la radicalisation dans les pays membres. L’APF vise à encourager les échanges commerciaux entre les États francophones, estimant que le commerce intra-francophone pourrait booster l’économie de la zone.

Congo-lutte contre la corruption : la Halc mise sur la dignité humaine

À l’occasion de la 9ᵉ Journée africaine de lutte contre la corruption, la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) du Congo a renouvelé son engagement à inscrire la dignité humaine au cœur de son action.

 

Le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo, a profité de cette commémoration pour lancer un appel fort à tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption. Selon lui, cette lutte ne saurait être efficace sans une prise en compte réelle des droits humains, en particulier ceux des personnes les plus vulnérables. « Il est question d’aligner la lutte contre la corruption aux standards juridiques internationaux relatifs aux droits de l’Homme », a-t-il déclaré.

Dans son discours, Emmanuel Ollita Ondongo a rappelé les conséquences pernicieuses de la corruption sur la société : entrave aux libertés fondamentales, creusement des inégalités, détérioration de l’accès à l’éducation, à la santé et à la justice. Il a aussi souligné l’impact moral de ce fléau, qui favorise les comportements déviants et compromet la cohésion sociale.

Revenant sur les avancées réalisées par le Congo dans ce domaine, le président de la Halc a salué les efforts déployés qui ont permis au pays de progresser de 14 places dans le classement de Transparency International, passant du 165ᵉ rang en 2020 au 151ᵉ en 2025. « Ce bond en avant témoigne de la volonté politique du Congo et de l’efficacité des réformes engagées dans le secteur de la gouvernance », s’est-il félicité.

Il a également annoncé le renforcement des campagnes de sensibilisation et de prévention sur toute l’étendue du territoire, ainsi que le resserrement de la collaboration avec les institutions œuvrant dans le domaine des droits humains. La Halc envisage notamment de renforcer les partenariats stratégiques et de multiplier les actions conjointes.

Pour Emmanuel Ollita Ondongo, le succès de la lutte anticorruption dépend aussi de l’implication de la population. Il a ainsi invité les citoyens à user du numéro vert 1023 pour signaler les cas de corruption, contribuant ainsi à l’effort collectif. « Ensemble, mutualisons nos énergies pour bâtir une société plus juste, où la dignité de chacun est respectée », a-t-il conclu.

Congo-réorientation économique : débat sur les alter natives au pétrole

La Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) organise du 10 au 11 juillet à Brazzaville, une table ronde nationale consultative sur l’après pétrole au Congo.

 

La table ronde réunit les acteurs de la société civile, les secteurs public et privé qui échangent sur les thématiques liées à la diversification de l’économie. Il est question de trouver les clés sur les meilleures options à envisager en matière de transition énergétique et de diversification de l’économie. Les résultats de cette réflexion devraient permettre de définir une perspective de feuille de route en lien avec la préparation de l’après pétrole au Congo.

La rencontre est organisée par la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH). Elle s’inscrit dans le cadre de l’achèvement de la première phase du projet du RPDH intitulé : « Préparer l’après au Congo (PapCo) ».

PapCo est un projet pilote mené avec l’appui technique d’Energy Transition Fund (ETF) et financé par Rockefeller Philantropy Advisors (RPA). Ledit projet vise essentiellement à promouvoir une transition énergétique juste et équitable, en réduisant la dépendance au pétrole et en favorisant le développement des secteurs économiques alternatifs respectueux de l’environnement en réduisant l’impact écologique.

Les participants à cette table ronde se proposent d’atteindre plusieurs objectifs. Au nombre de ces objectifs, la consolider l’appui et l’adhésion du gouvernement à la dynamique du projet PAPCo ; mettre les parties prenantes autour d’une table de discussion sur l’après pétrole au Congo ; l’échanger les expériences pour permettre le partage par les administrations publiques, le secteur privé, et les communautés locales de leur vision et attentes sur la transition énergétique et la diversification de l’économie. Aussi, jeter les bases de la réflexion sur les prochaines étapes du projet PAPCo ; renforcer les synergies et le réseautage autour du sujet de l’après pétrole dans le pays puis valider et adopter une pré-feuille de route conjointe sur la transition énergétique.

A noter que le Congo est un important producteur de pétrole au niveau de la sous-région et occupe le quatrième rang dans le Golfe de Guinée. Le gouvernement tend à accroître sa production pétrolière. Le sujet était au cœur des discussion récentes entre le groupe Total Energies et les autorités congolaises.

Congo : 40 000 jeunes vulnérables vont bénéficier d’une formation et financement de leurs projets

Le Projet de Soutien à l’Insertion et à la Productivité des Jeunes (PSIPJ) a débuté le 09 juillet à Brazzaville, par l’examen de validation des listes.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Soutien à l’Insertion et à la Productivité des Jeunes (PSIPJ), 40 000 jeunes vulnérables à travers le pays vont bénéficier des formations et du financement de leurs projets socioéconomiques.

La repartition prévoit « 20000 jeunes à Brazzaville,14800 à pointe noire, 3200 à ouesso et 2000 à Dolisie. Ils bénéficieront d’une formation à la vie citoyenne, à l’entrepreneuriat, d’un accompagnement technique ainsi que d’un appui financier pour le lancement de micro-projets », a précisé Bernicia Massimina, l’assistante comptable du PSIPJ.

Le PSIPJ, initié par le gouvernement est financé par la banque vise à favoriser l’inclusion professionnelle et économique des jeunes en décrochage scolaire et ceux issus des familles vulnérables. Les Comités communautaires de ciblage (CCC) ont entamé, le 09 juillet à Brazzaville et les autres villes concernées par ledit projet, l’examen en vue de valider les listes des jeunes vulnérables.

L’implication des communautés à la base, a pour objectif de renforce l’identification participative et assure la transparence dans la sélection des jeunes éligibles au PSIPJ.

Congo-pénurie de carburant : le gouvernement dévoile son plan d’urgence

Interpellé par les députés lors de la séance de questions orales avec débats au Parlement le 4 juillet, le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, s’est exprimé sur la pénurie persistante de carburant dans le pays. À cette occasion, il a présenté une série de mesures conjoncturelles et structurelles destinées à remédier à la situation.

 

Selon le membre du gouvernement, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a lancé un programme intensif d’importation de produits pétroliers. « Ce plan offre désormais 105 jours d’autonomie pour le super carburant et 70 jours pour le gasoil, sans compter la production actuelle de la Coraf pour les mois de juillet et août », a assuré Bruno Itoua. Il a également précisé que les premières cargaisons étaient déjà arrivées, avec deux autres attendues avant le 10 juillet, ce qui expliquerait le retour progressif à la normale.

Parmi les actions urgentes engagées, le ministre a évoqué le rétablissement de l’approvisionnement en brut de la Congolaise de raffinage (Coraf), l’amélioration des performances logistiques du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), ainsi que l’exploitation de stockages supplémentaires. Trois types de stocks réglementaires devraient aussi être constitués, permettant de couvrir deux mois de consommation nationale.

Une opération dite « Coup de poing » a également été lancée. Elle consiste à intensifier l’approvisionnement du marché par des livraisons massives et régulières, tant à travers la Coraf que via les importations directes.

Au-delà de ces mesures de court terme, le ministre a insisté sur la nécessité de réformes profondes. Il a notamment évoqué l’élaboration d’un modèle économique spécifique pour le sous-secteur aval pétrolier, afin d’en assurer une meilleure gouvernance à l’échelle nationale. Un projet phare est également en ligne de mire : la construction d’un oléoduc reliant Pointe-Noire à Brazzaville, en partenariat avec la Fédération de Russie. Ce projet stratégique permettrait la création de trois nouveaux dépôts d’une capacité totale de 300 000 m³, soit le triple des capacités actuelles de la Société commune de logistique (Sclog).

Bruno Jean Richard Itoua a rappelé que la pénurie actuelle découle principalement d’un déséquilibre structurel entre l’offre et la demande. « La Coraf ne couvre que 60 % des besoins du pays. Le reste doit être importé à des coûts élevés, largement supérieurs aux prix de vente pratiqués localement », a-t-il expliqué. Ce différentiel crée un déficit chronique dans le sous-secteur aval, favorisant l’émergence de pratiques frauduleuses dans les stations-services.

Face à cette situation, une mission du Fonds monétaire international (FMI) a recommandé la dérégulation des prix à la pompe. Une mesure qui, selon le ministre, permettrait de rétablir l’équilibre économique mais au prix d’une forte augmentation des prix du carburant, rendant ce dernier inaccessible pour une partie de la population.

« Cette proposition n’a pas reçu l’approbation du président de la République, ni celle du gouvernement », a-t-il précisé. L’exécutif privilégie pour l’heure des alternatives à court, moyen et long termes pour garantir un approvisionnement stable et soutenable pour tous.

Congo-recettes douanières : un manque à gagner de 21 milliards FCFA observé à Pointe-Noire et Kouilou

Les secteurs douaniers des villes portuaire et minière du Congo, ont mobilisé plus de 112 milliards FCFA au premier semestre 2025.

 

Les directions douanières de Pointe-Noire et du Kouilou n’ont pas atteint leur objectif de recettes arrêtés à à plus de 133 milliards FCFA. Les postes de Pointe-Noire, ville portuaire et celui du Kouilou, réputé pour ses mines, ont mobilisé un peu plus de 112 milliards FCFA au premier semestre 2025. Soit un écart de 21 milliards FCFA et un taux de réalisation de 84,2 %.

Selon le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, cette sous-performance pourrait s’expliquer par les nombreux dysfonctionnements relevés au sein de la Direction générale des Douanes et des Droits indirects.

« Je ne suis pas ravi parce qu’après six mois de fonction, ce qui me remonte de ce département n’est pas positif. Trop de brides, trop d’allusions à des fraudes, des soupçons de minoration des valeurs et de sollicitations faites aux usagers… On ne peut pas continuer comme ça. Et parce que c’est ma responsabilité, je n’hésiterai pas à frapper, à sanctionner. Je prendrai mes responsabilités », a-t-il martelé.

A noter tout de même que les deux principaux contributeurs des recettes douanières au Congo (Pointe-Noire et Kouilou) ont réalisé une performance légèrement au-dessus de la moitié des 220 milliards FCFA attendus à fin 2025 selon les prévisions contenues dans la loi de finances.

Mer et Eaux continentales : le Congo et le Maroc vont travailler en synergie

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, et le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi, ont échangé le 4 juillet à Brazzaville.

 

Le Congo et le Maroc entendent poursuivre la mise en œuvre de l’accord de coopération maritime du 23 février 2010 qui appelle à la création de la commission mixte chargée du suivi dudit accord. « La formation du capital humain, la piraterie en mer, l’insécurité sont autant de défis qui nous obligent de travailler en synergie par des échanges d’expérience », a indiqué le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi.

On note également l’appui du Maroc dans le domaine de la gestion des zones côtières, en matière des eaux continentales en vue de l’entretien des voies d’eau navigable facilitant le trafic fluvial. Ce pays dispose d’une expertise en matière de recherche scientifique et des capacités de formation profitables aux ressources humaines du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales.

A noter que les acquis du partenariat entre le Congo et le Maroc dans ce domaine sont tels que le 9 mars 2017, un mémorandum d’entente a été signé à Oyo, dans le département de la Cuvette, en vue de la création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo par douze pays y compris le Royaume chérifien. Par ailleurs, le 12 mars 2018, un autre mémorandum a été signé à Rabat entre la Commission climat du Bassin du Congo et le centre de compétences en changements climatiques, 4C Maroc.

Des actions concrètes sont attendues pour faire avancer la coopération bilatérale, après l’échange entre le secrétaire permanent, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck et le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi.

Congo : le RDD et le PSDC ne sont pas officiellement reconnus

Les deux partis de l’opposition ne figurent pas dans la liste des 42 formations politiques reconnues par la République du Congo.

 

Le de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a publié le 30 juin dernier, un arrêté dans lequel figure une liste de 42 partis politiques officiellement reconnus pas le Congo. Dans cette liste, on remarque l’absence du Parti social-démocrate congolais (PSDC) et le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

Le RDD a été créé en 1990 par l’ancien président Jacques-Joachim Yhomby-Opango dont le fils, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, a pris les rênes à l’issue du congrès organisé du 15 au 16 décembre 2024. Le PSDC quant à lui est présidé par Clément Mierassa depuis 1990. Il a été candidat aux présidentielles de 1992 et 2009 sous les couleurs de son mouvement.

A noter que les deux formations politiques appartiennent plateforme des partis de l’opposition dénommée « Rassemblement des forces du changement » (RFC) avec pour coordonnateur Clément Mierassa et Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, membre du collège des présidents.

Créer cette année 2025, la plateforme a pour objectif de conquérir le pouvoir de manière démocratique à l’élection présidentielle de 2026.

Congo : ECAir signe son retour sur la scène aéronautique

La compagnie aérienne nationale du Congo, a réussi le lancement de ses premiers vols vers Douala, Yaoundé et Libreville.

 

C’est un grand retour sur la scène aéronautique régionale que signe Equatorial Congo Airlines (ECAir). La compagnie aérienne Congolaise a procédé au lancement de ses premiers vols vers Douala, Yaoundé au Cameroun et Libreville, au Gabon. Les vols inauguraux ont eu lieu cette semaine : lundi vers le Cameroun (Douala et Yaoundé) et mardi vers le Gabon (Libreville).

Opérant avec un Boeing 737-700 NG (Nouvelle génération), la compagnie assure désormais deux vols aller-retour par semaine vers le Cameroun (Douala et Yaoundé) les lundis et vendredis, et deux vols aller-retour vers le Gabon (Libreville) les samedis et dimanches.

Ces premières liaisons régionales depuis Brazzaville vers les trois capitales stratégiques d’Afrique centrale ont été marqués ponctualité, la qualité de service et l’accueil. Portée par l’État congolais ce lancement représente bien plus qu’une simple reprise de lignes : c’est l’accomplissement d’une promesse de relier les peuples avec professionnalisme.

L’horizon s’annonce prometteur avec le renforcement prévu de la flotte en vue de l’ouverture de nouvelles lignes vers d’autres capitales d’Afrique centrale et certaines villes d’Afrique de l’Ouest. Les voyageurs peuvent réserver leurs billets dans les agences de voyages partenaires, en ligne sur www.fly-ecair.com ou via l’application mobile Fly ECAir.

Congo : les ministres valident l’attribution du permis « Nzombo » à la Société nationale des pétroles

Le texte a été soumis mercredi 02 juillet, à l’examen du Conseil des ministres par Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures.

 

Le projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Nzombo », a été adopté en Conseil des ministres après examen et discussion.

La zone d’exploration du permis « Nzombo » est située dans l’offshore profond du bassin côtier, à des profondeurs d’eau comprises entre 1 000 m et 1 500 m, sa superficie totale est d’environ 1 053 km². Le permis « Nzombo » résulte du regroupement et du redécoupage des blocs libres Marine XXX, Marine XIX ainsi que d’une petite partie de la superficie du permis Haute mer A, désormais libre. Il vise à optimiser l’exploration du potentiel en hydrocarbures des formations carbonatées de l’Albien. Il convient, par ailleurs, de noter que ce permis est situé à proximité des installations du permis Moho, ce qui, en cas de découverte, permettra la mise en œuvre de synergies, en vue d’une exploitation des ressources hydrocarbures dans des conditions aussi efficientes que possible.

A cet effet, la société TotalEnergies EP Congo, a manifesté son intérêt pour le permis de recherche « Nzombo » et par lettre référencée 202502/041/SNPC/DG/SG du 18 février 2025, la Société nationale des pétroles du Congo a officiellement formulé une demande d’attribution de ce permis auprès de l’administration des Hydrocarbures.

En raison de sa localisation en mer très profonde, le permis d’exploration « Nzombo  » aura une durée de validité initiale de six ans et pourra faire l’objet de deux renouvellements de trois ans chacun, selon les conditions prévues par les textes en vigueur.

Pour la valorisation du potentiel « Nzombo  », la Société nationale des pétroles du Congo, titulaire du permis, est autorisée à s’associer à d’autres partenaires. La société TotalEnergies est désignée opérateur dudit permis. Les associés de la Société nationale des pétroles du Congo sur ce permis verseront un bonus relatif à son attribution. Ce bonus ne constitue pas un coût récupérable.

Congo : les ministres approuvent une réorganisation de la gendarmerie

Un projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale a été présenté mercredi 02 juillet au Conseil des ministres.

 

Les ministres ont approuvé le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale. C’était au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 02 juillet, sous la supervision du président Denis Sassou N’Guesso. C’est le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, qui a défendu ledit projet de loi soumis à l’examen des membres du Conseil.

Le projet de texte soumis à l’examen comprend dix articles regroupés en cinq titres, et vise à offrir à la gendarmerie nationale un cadre structurel mieux adapté. Jusqu’ici, la gendarmerie nationale, composante de la force publique, est régie par l’ordonnance n°5-2001 du 5 février 2001. Ce texte de portée législative, pris dans un contexte de sortie de crise, n’est plus en adéquation avec le contexte sécuritaire et organisationnel actuel.

Ainsi, il est apparu nécessaire de réorganiser cette institution en la dotant d’une nouvelle architecture juridique, plus appropriée pour lui permettre de remplir avec efficacité les missions qui lui sont assignées. Le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale transmis au Parlement pour examen et adoption.

Congo : le Conseil des ministres s’est réuni mercredi 2 juillet 2025

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a présidé mercredi 2 juillet, le Conseil des ministres. Voici le compte rendu du Conseil.

 

Huit affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

-Un projet de loi au titre du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ;

-Deux projets de loi et un projet de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;

-Trois projets de décret au titre du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique ;

-Des nominations au titre du ministère de l’Economie forestière.

I/- Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale, pour compte et au nom de M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation en mission, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale.

La gendarmerie nationale, composante de la force publique, est, jusqu’à ce jour, régie par l’ordonnance n°5-2001 du 5 février 2001. Ce texte de portée législative, pris dans un contexte de sortie de crise, n’est plus en adéquation avec le contexte sécuritaire et organisationnel actuel. C’est ainsi qu’il est apparu nécessaire de réorganiser cette institution en la dotant d’une nouvelle architecture juridique, plus appropriée pour lui permettre de remplir avec efficacité les missions qui lui sont assignées. Le projet de texte soumis à l’examen comprend dix articles regroupés en cinq titres, et vise à offrir à la gendarmerie nationale un cadre structurel mieux adapté.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale.

Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

 II/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen du Conseil des ministres deux projets de loi et un projet de décret.

Le premier texte présenté est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production du permis Marine XXIX A, signé le 24 avril 2025 entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo et la société Oriental Energy SAU.

Le permis d’exploration Marine XXIX A est situé dans le bassin côtier, en offshore peu profond, avec une bathymétrie comprise entre 10 et 50 mètres. Sa superficie est estimée à 752 km². Les objectifs visés sur ce bloc concernent les réservoirs des formations post- et pré-salifères.

Les études d’évaluation du gisement, menées sur l’ensemble du système sédimentaire, mettent en évidence des volumes significatifs d’hydrocarbures sur le bloc d’exploration Marine XXIX A. Dans le scénario de base, les volumes d’hydrocarbures en place sont estimés à 92 milliards de barils.

Sur cette base, la société Ganergy Heavy Industry Group Co. Ltd, via sa filiale de droit congolais dénommée Oriental Energy SAU, a réitéré son intérêt pour le permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dénommé Marine XXIX A. Dans cette optique, une enquête d’utilité publique a été diligentée en Chine, du 20 au 28 mai 2023, afin de vérifier les capacités techniques et financières de ladite société à assurer le rôle d’opérateur à travers sa filiale. À l’issue de cette enquête, les membres de la mission ont émis un avis favorable.

Par décret n°2024-59 du 8 février 2024, un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dénommé Marine XXIX A, a été attribué à la Société nationale des pétroles du Congo. Ce permis est valable pour une durée initiale de quatre ans, renouvelable deux fois pour une période de trois ans à chacune, conformément aux dispositions de l’article 42 de la loi n°28-2016 du 12 octobre 2016 portant Code des hydrocarbures.

Le deuxième texte présenté par le ministre des Hydrocarbures est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production du permis Nanga V, signé le 24 avril 2025 entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo et la société Oriental Energy SAU.

La zone d’exploration du permis Nanga V est située dans l’onshore du bassin côtier, précisément dans le département du Kouilou. Elle couvre une superficie d’environ 164 km², conformément au décret 2025-131 du 18 avril 2025 modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2024-206 du 23 mai 2024.

Les permis voisins, notamment MKB et Banga Kayo, ont fait l’objet de campagnes d’exploration et de développement ayant confirmé la présence de réservoirs riches en hydrocarbures. Des indices de pétrole ont été identifiés dans les formations de Mengo et de Djeno. Les grès de Mengo, présentant des caractéristiques pétrophysiques similaires à celles observées dans les champs de MKB et Banga Kayo, constituent l’objectif principal de l’exploration sur le permis Nanga V, tandis que les grès de Djeno en représentent l’objectif secondaire.

Dans ce contexte, la société Ganergy Heavy Industry Group Co. Ltd, par l’intermédiaire de sa filiale de droit congolais Oriental Energy SAU, avait manifesté son intérêt pour ce permis d’exploration d’hydrocarbures liquides et gazeux.

Le 23 mai 2024, par décret n°2024-206, le permis d’exploration d’hydrocarbures liquides et gazeux Nanga V avait été attribué à la Société nationale des pétroles du Congo. Ce permis, d’une durée initiale de quatre ans, est renouvelable deux fois pour une période de trois ans chacune, conformément aux dispositions de l’article 42 de la loi n°28-2016 du 12 octobre 2016 portant Code des Hydrocarbures.

Dans le cadre d’une synergie d’exploration avec les permis environnants, un léger redécoupage de ce permis a été opéré, ramenant la superficie de 175,5 km² à 164 km². A cet effet, en date du 18 avril 2025, un nouveau décret 2025-131, modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2024-206 du 23 mai 2024 a été pris.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé les deux projets de loi. Ils seront transmis au Parlement pour examen et adoption. 

Enfin, le troisième texte soumis à l’examen du Conseil des ministres par M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, est un projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Nzombo ».

La zone d’exploration du permis « Nzombo » est située dans l’offshore profond du bassin côtier, à des profondeurs d’eau comprises entre 1 000 m et 1 500 m, sa superficie totale est d’environ 1 053 km². Le permis « Nzombo » résulte du regroupement et du redécoupage des blocs libres Marine XXX, Marine XIX ainsi que d’une petite partie de la superficie du permis Haute mer A, désormais libre. Il vise à optimiser l’exploration du potentiel en hydrocarbures des formations carbonatées de l’Albien. Il convient, par ailleurs, de noter que ce permis est situé à proximité des installations du permis Moho, ce qui, en cas de découverte, permettra la mise en œuvre de synergies, en vue d’une exploitation des ressources hydrocarbures dans des conditions aussi efficientes que possible.

A cet effet, la société TotalEnergies EP Congo, a manifesté son intérêt pour le permis de recherche « Nzombo » et par lettre référencée 202502/041/SNPC/DG/SG du 18 février 2025, la Société nationale des pétroles du Congo a officiellement formulé une demande d’attribution de ce permis auprès de l’administration des Hydrocarbures.

En raison de sa localisation en mer très profonde, le permis d’exploration « Nzombo  » aura une durée de validité initiale de six ans et pourra faire l’objet de deux renouvellements de trois ans chacun, selon les conditions prévues par les textes en vigueur.

Pour la valorisation du potentiel « Nzombo  », la Société nationale des pétroles du Congo, titulaire du permis, est autorisée à s’associer à d’autres partenaires. La société TotalEnergies est désignée opérateur dudit permis. Les associés de la Société nationale des pétroles du Congo sur ce permis verseront un bonus relatif à son attribution. Ce bonus ne constitue pas un coût récupérable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Nzombo ».

III/- Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret.

Le premier texte présenté est un projet de décret portant approbation des statuts du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria). Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision gouvernementale sur la transformation numérique, le recours à l’intelligence artificielle ainsi qu’aux technologies innovantes et les services numériques, le gouvernement s’est engagé à entreprendre une série des réformes juridiques et institutionnelles dans le secteur du numérique, afin d’optimiser et de capitaliser les incidences socio-économiques multisectorielles liées à l’utilisation de l’intelligence artificielle.

La loi n°14-2024 du 23 mai 2024 portant création du Caria, établissement public administratif, dispose en son article 8 que les règles relatives à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle, ainsi que le statut du personnel sont fixées par les statuts approuvés en Conseil des ministres.

Rappelons que conformément à la loi citée supra, ce centre permettra aux chercheurs africains de mener et de diffuser des travaux de recherches de pointe en intelligence artificielle, dans une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages, de relever les défis du développement et l’utilisation de cette technologie en vue de la transformation socio-économique du continent en général et de notre pays en particulier.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts du centre africain de recherche en intelligence artificielle.

Poursuivant son propos, M. Léon Juste Ibombo a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un deuxième texte. Il s’agit d’un projet de décret fixant la procédure de retrait du label start up du numérique et de l’innovation technologique.

Dans le cadre du développement du numérique en tant que levier d’une nouvelle croissance financière et inclusive, le gouvernement s’est engagé dans une réforme institutionnelle et juridique, afin d’optimiser et assurer résolument le développement de l’économie numérique au Congo.

Le gouvernement, à travers la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label start up du numérique et de l’innovation technologique en République du Congo, est parvenu à fédérer l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneurial autour de l’ambition de création et de croissance des startups numériques et de l’innovation technologique.

Tenant compte des enjeux du développement des startups, la loi précitée prévoit, en son article 11, la procédure d’attribution et de retrait du label start up du numérique et de l’innovation technologique.

Le décret en examen, proposé en application des dispositions de l’article 11 alinéa 4 de la loi susvisée, permet aux personnes morales et physiques de déposer leur demande via la plateforme des startups, accompagnée des pièces administratives requises. Le projet de décret soumis à l’examen du Conseil des ministres est composé de huit articles structurés en quatre chapitres.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant la procédure de retrait du label startup du numérique et de l’innovation technologique.

Le troisième et dernier texte présenté par M. Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, est un projet de décret fixant les attributions, la composition et le fonctionnement de la commission de labellisation des startups du numérique et de l’innovation technologique.

La loi n° 71-2022 du 16 aout 2022 citée supra prévoit l’existence d’une commission de labellisation des startsups du numérique et de l’innovation technologique. Cette commission est un organe chargé d’émettre des avis relatifs aux demandes d’attribution du label start up et adressées au ministre en charge du numérique par toute entreprise ou personne physique remplissant les conditions prévues par la loi.

Le projet de décret soumis en examen au Conseil des ministres, pris en application de l’article 9 de la loi susvisée, fixe les attributions et la composition de la commission de labellisation. Il est structuré en dix-neuf articles et cinq chapitres.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, la composition et le fonctionnement de la commission de labellisation des startups du numérique et de l’innovation technologique.

IV/-  Des nominations

Pour terminer, au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :

Sont ainsi nommés :

Ministère de l’Economie forestière

  • Inspecteur général des services de l’économie forestière : M. Tabaka Mexan Guillaume, ingénieur des eaux et forêts de la catégorie I, échelle 1, 2e échelon.
  • Directeur général de l’économie forestière : M. Boussiengue Célestin, ingénieur des eaux et forêts de la catégorie I, échelle 1, 2e échelon.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h00.

 

Fait à Brazzaville, le 2 juillet 2025

Pour le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le ministre des Hydrocarbures

Bruno Jean Richard Itoua

 

Congo-Convention d’établissement : les députés tiennent au respect des engagements

La Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a lancé, le 1er juillet à Brazzaville, la campagne de sensibilisation des sociétés bénéficiaires des conventions d’établissement.

 

Une campagne de sensibilisation des sociétés bénéficiaires des conventions d’établissement a été lancée mardi 1er juillet. Initié par la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, qui veut s’assurer du respect l’exécution du budget de l’Assemblée nationale notamment la prise en compte du volet création d’emplois.

Ladite opération va consister à la descente, sous peu, sur le terrain des équipes techniques des impôts, des douanes, de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) et les techniciens de la Commission économie et finances.

Selon le député Paul Matombé, memebre de la commission, ces conventions résultent d’une charte d’investissements qui accorde la lassitude au gouvernement de délivrer les conventions d’établissement dans lesquelles il est établi des obligations vis-à-vis des entreprises et des avantages pour les accompagner dans le cadre de leur installation. Il s’agit, entre autres, des avantages fiscalo-douaniers.

Des responsables d’une dizaine d’entreprises ayant bénéficié de ces avantages de l’Etat ont déjà été entretenus par le premier vice-président de la Commission économie, finances et du contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, Thierry Hobié, en présence du directeur général des Impôts, Ludovic Itoua, et des représentants des Douanes et de l’ACPE.

Congo-Prodivac : la stratégie de développement de compétences sectorielles validée

Le document a été validé au cours des travaux d’un atelier qui a réunis les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs.

 

L’atelier de présentation et de validation de la stratégie de développement de compétences sectorielles dans le cadre du Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles (Prodivac) s’est clôture le 26 juin à Brazzaville. La fin des travaux a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Pascal Robin Ongoka.

L’atelier a réuni les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs. Ils ont discuté sur des contenus du document stratégique relatif au développement des compétences. Il a également été question de s’approprier les recommandations du document stratégique, et de renforcer le leadership de la plateforme collaborative.

Les participants se sont prononcés sur les données et orientations proposées et ont émis des recommandations stratégiques.  Pour finaliser, enrichir et valider ce document, ils ont également recueilli les contributions et observations des institutions, des partenaires sociaux, des organisations du système des Nations unies et des membres du comité de pilotage.

A noter que le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles (Prodivac) est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

Minusca : 180 gendarmes et policiers dont 25 femmes congolais vont en RCA

La onzième Unité de police constituée (UPC) de la République du Congo quitte le pays, le 3 juillet, pour assurer la relève au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

 

Ce sont 180 gendarmes et policiers dont 25 femmes Congolais qui vont prendre la relève le jeudi 03 juillet 2025, au sein de la Minusca. La cérémonie de prise de commandement couplée au transfert d’autorité s’est déroulée, le 27 juin, à l’Esplanade du stade de la Concorde de Kintélé, à Brazzaville. C’était sous la supervision du ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo qui a transféré l’unité au commanda de police, le lieutenant-colonel de police Béranger Issombo.

Ils ont passé six mois de stage de mise en condition. L’exercice de préparation consistait à réunir des officiers et sous-officiers, femmes et hommes, prélevés dans différentes formations de la police et de la gendarmerie, pour construire une unité solide par le biais d’une formation intense aux normes internationales des opérations de paix.

Commencé le 2 décembre 2024, le cycle de préparation de l’Unité de police constituée (UPC)-11 s’est articulé sur cinq grandes phases que sont la formation des formateurs ; la génération de force ; la formation spécifique des cadres et des techniciens de l’unité ; l’instruction tactique pour l’ensemble de l’unité et la formation générale au maintien de la paix pour l’ensemble de l’unité également.

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a rappelé le contexte dans lequel le Congo s’est engagé en République centrafricaine (RCA) dans le cadre de la Minusca. « La certification de la 11e UPC va, en effet, permettre la poursuite de notre présence en RCA, pays frère, qui mérite de voir le climat de paix retrouvé se consolider davantage sur toute l’étendue de son territoire. Nous sommes certains que cette unité, à l’instar des contingents précédents, sera à la hauteur de sa mission. C’est pourquoi j’en appelle aux officiers et sous-officiers, femmes et hommes membres de l’UPC-11, d’en prendre la pleine mesure ».

Le ministre Charles Richard Mondjo a instruit à la troupe de respecter les règlements militaires nationaux et des directives de la Minusca.

Congo : le nouveau représentant de l’OMS présente ses lettres de créance

Dr Vincent Dossou SODJINOU a été reçu en audience vendredi 27 juin, par ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Étranger, Jean-Claude GAKOSSO.

 

Dr Vincent Dossou SODJINOU, nouveau représentant Résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en République du Congo, a présenté vendredi 27 juin 2025 ses lettres de créance à Jean-Claude GAKOSSO, Ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Étranger.

Jean-Claude GAKOSSO et Dr Vincent Dossou SODJINOU ont passé en revue les domaines prioritaires de coopération entre le Congo et l’OMS, notamment le passage à l’échelle des soins de santé primaires, le renforcement de la gouvernance du système de santé, la santé dans toutes les politiques, le soutien à la mise en œuvre de la politique nationale de la santé et du plan national de développement sanitaire.

Les échanges ont également porté sur la gestion efficace de la crise financière actuelle que traverse l’OMS, l’importance de la mobilisation des ressources locales, la régularité des réunions de la commission mixte ainsi que le suivi des engagements régionaux et mondiaux du Congo dans le domaine de la santé.

Le ministre des Affaires Étrangères a réaffirmé la disponibilité du gouvernement Congolais, à collaborer pleinement avec l’OMS, partenaire technique stratégique pour le renforcement du système de santé national.

Dr Vincent Dossou SODJINOU assurait les fonctions de Représentant par intérim de l’OMS au Congo depuis le 12 septembre 2024. Docteur en médecine et Docteur en santé publique, de nationalité béninoise, il cumule plus de 24 ans d’expérience dans la santé publique, notamment dans les domaines des soins de santé primaires, le renforcement des systèmes de santé, la gestion des urgences sanitaires et des services de santé, la planification stratégique et l’appui technique aux pays. Avant sa nomination, il exerçait au sein du Hub Régional des Urgences au Sénégal,

Congo : la BM va accorder un appui budgétaire de d’un peu plus de 46 milliards de FCFA

Au cours d’une le plénière le 25 juin à Brazzaville, la chambre haute du parlement a autorisé la ratification du contrat y relatif.

 

La Banque mondiale (BM) s’apprête à accorder un troisième appui budgétaire à la République du Congo. La Sénat a validé le la ratification du contrat relatif au troisième financement à l’appui des politiques de développement pour la gestion budgétaire et la croissance inclusive, d’un montant total de 46,3 milliards de FCFA (70,6 millions d’euros). Ce financement de la BM a pour objectif d’améliorer la gestion budgétaire, afin de réduire les déséquilibres macro-économiques et d’assurer une croissance durable et inclusive.

Selon adiac-congo, cet appui budgétaire de la BM est attendu dans un contexte où la situation économique du pays est actuellement marquée par trois faits majeurs. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026, recentré en juin 2024 sur les aspirations de la jeunesse ; la fin du programme économique et financier triennal, soutenu par la Facilité élargie de crédit conclue avec le Fonds monétaire international, dont la sixième et dernière revue a été bouclée le 12 mars dernier.

L’autre fait majeur étant la poursuite du Programme d’accélération de la gouvernance institutionnelle et des réformes pour un fonctionnement durable des services, dont le but est d’accroître l’effectivité de la mobilisation des ressources nationales et de gestion des dépenses, en mettant particulièrement l’accent sur les secteurs de la santé et de l’éducation.

Rappelons qu’il y a eu deux premiers crédits respectivement de 27,28 milliards FCFA et de 8,06 milliards FCFA, ainsi que le prêt de 10,95 milliards FCFA. Selon le rapport de la Commission économie et finances du Sénat, les deux crédits sont octroyés par l’Association internationale pour le développement.