Congo : coupures intempestives et des délestages à Brazzaville et Pointe-Noire

Les habitants des deux villes principales du Congo, subissent de coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités.

 

Quand ils n’ont pas dormi dans le noir, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée : les habitants de Brazzaville et Pointe-Noire, les deux villes principales du Congo, subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités. La compagnie qui fournit l’électricité affirme que le secteur connaît de sérieux problèmes.

Près de la place dite « papa Gaz’ », dans le célèbre quartier Batignolles, Grace tient depuis trois ans un salon de coiffure. Cet après-midi, elle dort à même le sol dans son établissement où la chaleur domine. Faute d’électricité son ventilateur et tous les appareils qu’elle utilise sont à l’arrêt.

« On peut passer toute la journée sans courant et c’est le soir qu’il arrive. Sans courant rien ne peut fonctionner. Là même, si une cliente arrive pour se faire tresser ou se faire juste nettoyer sa tête, on ne peut pas la satisfaire. On est pénalisés, parce qu’on n’a pas de courant », se lamente la coiffeuse.

Difficultés pour les commerces

Grace n’a pas les moyens d’avoir un générateur et son commerce tourne à vide. « C’est un manque à gagner parce que nous payons le loyer et même le courant aussi. Souvent on n’a pas assez de recettes. On est obligés de mettre la main encore dans notre propre poche », affirme-t-elle.

À Brazzaville comme à Pointe-Noire, aucune zone n’est épargnée par les coupures. Selon la direction commerciale de la Société énergie électrique du Congo (E2C), elles sont causées, entre autres, par la surcharge des transformateurs. « Le secteur électrique connaît de sérieux problèmes. Il faudrait des milliards de CFA pour y remédier », indique cette direction. Mais pour l’heure, aucun plan d’investissement n’est posé sur la table.

 

Congo : une conférence sur la transformation industrielle se tient à Brazzaville

Les hauts fonctionnaires et experts du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale seront en conclave, du 6 au 10 décembre dans la capitale congolaise.

 

La 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale, s’ouvre ce lundi 06 décembre 2021. L’évènement est organisé par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies. Il va tout d’abord s’agir de passer en revue l’engagement des pays dans la transformation industrielle, d’identifier les lacunes. Il sera aussi question de formuler les recommandations à l’endroit des gouvernements et instances communautaires sur les moyens pratiques de renforcer la compréhension et d’accélérer la diversification des économies dans la sous-région.

Dépendantes des matières premières (pétrole et mines), les économies de l’Afrique centrale sont moins résilientes face au choc extérieur. Toutes les économies de la sous-région battent de l’aile devant la double crise de la baisse des prix du baril du pétrole et de la pandémie de covid-19, en dépit des progrès qu’elles ont enregistrés durant ces dernières années.

Congo : un marché de noël pour booster l’esprit managérial des femmes

La capitale congolaise, Brazzaville abrite depuis jeudi 02 décembre 2021, le premier marché de noël. C’est une cinquantaine d’artisans qui expose.

 

La première édition du marché de Noël s’est ouverte à Brazzaville jeudi 02 décembre 2021. C’est une initiative de l’ambassade des Etats-Unis en République du Congo, en partenariat avec le ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’artisanat (PMEA).

Situé dans le parking de l’ambassade américaine, le marché de Noël est ouvert du 2 au 5 décembre 2021. Cet évènement est une occasion pour cette représentation diplomatique de favoriser l’éclosion de l’artisanat féminin, de soutenir les actions des femmes entrepreneures et de booster leur esprit managérial.

« Ce marché de Noël entre dans le cadre des objectifs de l’ambassade des Etats-Unis de soutenir la diversification de l’économie au Congo. Il a aussi la particularité d’avoir au centre les femmes entrepreneures », a indiqué le chargé d’Affaires à l’ambassade, Daniel Travis. « Ce marché de Noël est une activité supplémentaire sur la longue liste des initiatives qui marquent la bonne santé de la coopération entre le Congo et les Etats-Unis », a-t-il poursuivi.

Les femmes entrepreneures qui prennent part à cet évènement sont venues des deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire. Elles proposent des produits cosmétiques, vestimentaires, agro-alimentaires ainsi que des accessoires (colliers, bracelets, boucles d’oreilles, sacs, sandales…) made in Congo. Abordée, Babingui, responsable Blessing international group, a confié : « Ce marché représente une opportunité pour nous, entrepreneures congolaises, de faire connaître les produits du terroir à l’extérieur. Je propose des huiles essentielles et des infusions produites à base du gingimbre, du moringa, du bulukutu ainsi que du beurre fait à base du cacao de Ouesso. Merci à l’ambassade des Etats-Unis pour l’initiative. »

Mireille, entrepreneure, venue de Pointe-Noire, fabrique quant à elle de la confiture en se servant des fruits saisonniers locaux. Cette dernière a invité les Congolais à consommer les produits locaux avant de solliciter l’appui constant des autorités compétentes en vue de promouvoir l’artisanat dans le pays.

Congo-harcèlement en milieu scolaire : les élèves sensibilisés sur le sujet

Le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme (CCF) a organisé un atelier d’écoute pour les collégiennes et lycéennes de Brazzaville.

 

A Brazzaville, les ateliers d’écoute organisés en faveur des collégiennes et lycéennes ont été lancés le 28 novembre 2021. C’est une initiative du secrétariat exécutif permanent du conseil consultatif de la femme. Il est question d’entretenir ces jeunes élèves sur le harcèlement en milieu scolaire.

Placée sous le thème « Harcèlement sexuel en milieu scolaire », la série de rencontres qui se poursuivront les 4 et 11 décembre prochains, vise, entre autres, à stopper toutes les violences à l’égard des femmes.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Et aussi des seize jours d’activisme contre les violences liées au genre dont le but est de sensibiliser le public à cette question et de lutter contre ce type de violences.

La première secrétaire du CCF, Coralie Steeven Ikia-Dimi, a exhorté les jeunes filles à ne pas hésiter à relever, si possible, les us et coutumes qui impacteraient négativement la vie des femmes dans le pays.

Selon elle, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également, a poursuivi Coralie Steeven Ikia-Dimi, l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui peuvent l’entourer.

« Cette violence à l’égard des femmes englobe toutes les formes physiques, sexuelles et psychologiques, dirigées contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances », a-t-elle commenté.

Parlant des violences physiques, la première secrétaire du CCF a cité les coups, les mutilations génitales, sévices ou châtiments corporels. Quant aux violences sexuelles, il s’agit du viol, des abus et actes sexuels forcés. Sur la liste des violences morales, on compte le harcèlement moral, le cyber harcèlement (sur les réseaux sociaux notamment), les avances sexuelles non désirées et persistantes, le harcèlement sexuel (avec parfois du chantage, phénomène dit des notes sexuellement transmissibles).

 

Congo : Brazzaville va accueillir le forum sur l’ « Energie et business »

Une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC prendra part à ce forum sur l’Energie et business prévu dans la capitale congolaise.

 

La capitale congolaise, Brazzaville, va abriter du 29 au 30 novembre prochain, le premier forum sur l’ « Energie et business en zone CEMAC » (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). L’information a été donnée mercredi 24 novembre 2021 d’une source proche du ministère des Hydrocarbures.

Ce forum sera organisé par le Congo et la Guinée équatoriale. Il connaîtra la participation d’une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC. Le thème de cet évènement porte sur la transition énergétique et la coopération Sud-Sud en Afrique.

« Nous serons plus forts au sein de la CEMAC et nous avons une politique commune », a souligné le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, au cours d’un point de presse.

Congo-Projet Lisungi : 290 millions FCFA distribués à plus de 4000 ménages

Ces familles des agglomérations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont reçu cet argent dans le cadre du projet Lisungi-système.

 

Ce sont 4131 ménages qui ont reçu le paiement des allocations familiales. C’est un financement de l’Agence française de développement (AFD), arrêté à plus de 292 millions de F CFA. C’est dans le cadre du dernier trimestre 2021 du Projet Lisungi-système que ces familles de Brazzaville et Pointe-Noire ont bénéficié de cet argent.

A Brazzaville, trois arrondissements ont été retenus. Il s’agit de: Mfilou avec 1553 ménages pauvres ; Madibou avec 1299 foyers démunis; Djiri qui compte 382 ménages précaires. A Pointe-Noire, par contre, seul Loandjili est concerné avec 897 ménages.

Les paiements se font simultanément dans les agences de la Banque postale du Congo (BPC). Les montants à payer aux ménages vont de 30 000 à plus de 150 000 F CFA, en fonction de leurs tailles.

« Les montants alloués à chaque ménage sont calculés en fonction du nombre d’enfants, disons de la taille du foyer. Le paiement qui s’effectue est de l’AFD. Il devrait se faire en 2020, mais n’a pu l’être à cause de la pandémie à coronavirus », a précisé Paul Nganongo, responsable de la communication au Projet Lisungi.

Congo : Jean-Luc Mouthou lance « Terre d’école »

Le projet vise à associer aux programmes scolaires académiques, la réappropriation des savoirs ancestraux et la connaissance des cultures vivrières locales.

 

Le ministre de l’Enseignement pré-scolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, a lancé mardi à Brazzaville le projet « Terre d’école ». Le projet « Terre d’école » est destiné aux élèves du primaire à la terminale.

Ce programme a pour objectif est d’associer aux programmes scolaires académiques, la réappropriation des savoirs ancestraux et la connaissance des cultures vivrières locales; avec le sport comme vecteur de cohésion et d’hygiène de vie. Le projet Terre d’école qui lie la théorie et la pratique, est engagé dans la feuille de route de l’Agenda 2030 de l’ONU.

Le premier Campus Terre d’école, a été érigé à Kintélé, la banlieue nord de Brazzaville. La cérémonie de son lancement officiel a eu lieu en présence du président Denis Sassou N’Guesso.

Congo-coronavirus : les judokas luttent contre la maladie en prenant leur vaccin

Plus d’une cinquantaine des dirigeants des clubs de judo, athlètes et sympathisants de la ville de Brazzaville se sont fait vacciner.

 

Le gouvernement congolais intensifie sa lutte contre le Coronavirus. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé, le 18 octobre à Brazzaville, l’opération « Coup de poing ». C’est dans cette optique que les judokas de la cité capitale ont décidé de se faire vacciner. Elle se tient en prélude au lancement du tournoi de judo qui aura leu du 11 au 14 novembre, au Complexe sportif de Kintelé.

Conduits par le président de la ligue de judo de Brazzaville, Aya Caloger, les judokas ont massivement adhéré à la campagne de lutte contre la covid-19.

Selon Me Aya Caloger qui était accompagné du président de la Fédération, Me Francis Ata, cette initiative est une réponse aux appels lancés par le gouvernement puis le bureau exécutif fédéral.

« Cette activité répond à l’appel lancé par le gouvernement et la fédération concernant la lutte contre le coronavirus. Nous devrons nous protéger et protéger les autres. Il est aussi important de faire comprendre aux naïfs l’importance de la vaccination contre la covid-19 », a expliqué Me Aya Caloger.

Avant la phase de vaccination, les judokas ont bénéficié d’une séance de sensibilisation et d’explications sur les différents vaccins, leur importance et quelques détails sur ce qu’il faut faire après avoir pris le vaccin.

Il faut notons que cette campagne de vaccination des judokas se déroulera simultanément sur toute l’étendue du territoire national. A Brazzaville, elle a lieu du 19 octobre au 11 novembre, au camp des sapeurs-pompiers.

Congo : Brazzaville abritera la 2eme édition du forum jeunesses, paix et développement

L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse par le coordonnateur national du Regroupement des jeunes élitistes congolais (RJEC), Audin Ndongo.

 

La capitale congolaise va accueillir la deuxième édition du forum jeunesse, paix et développement. L’évènement se tiendra le 16 octobre 2021 au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. L’information a été donnée par le coordonnateur national du RJEC, Audin Ndongo, au cours d’une conférence de presse samedi 18 septembre 2021.

Pour les organisateurs, le forum jeunesse, paix et développement constitue, un incubateur d’idées pour dégager les pistes à suivre dans l’attente des objectifs fixés. Il s’appuiera, en effet, sur trois axes de travail, notamment les principaux freins à l’entrepreneuriat juvénile (formation et financement) ; l’apport de l’Etat en matière de développement entrepreneurial ; les secteurs propices à l’entrepreneuriat juvénile.

« Cette édition aura une portée nationale et internationale avec la participation des jeunes venant de tous les départements du Congo et de la diaspora via visio-conférence. Elle entend mettre les jeunes congolais au cœur des enjeux du développement de notre pays comme dit d’ailleurs le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, qu’il ne peut pas avoir un avenir prospère pour le Congo sans une bonne politique ambitieuse d’encadrement de la jeunesse », a indiqué Audin Ndongo.

Selon lui, face à la crise économique et sanitaire que traverse le Congo, il est plus que nécessaire pour les jeunes, principales victimes, de développer leur résilience et d’accompagner les pouvoirs publics à sortir du marasme économique. Ainsi, plusieurs sous-thèmes seront développés au cours de ces assises par des panelistes issus, entre autres, du monde universitaire, des administrations et du gouvernement. Le but étant de voir les jeunes s’impliquer dans le processus du développement du Congo ; contribuer au changement de leurs mentalités vers la culture entrepreneuriale, renforcer l’unité, le dialogue et le partage entre eux.

Dans le but de susciter la participation de nombreux jeunes à cette deuxième édition, Audin Ndongo a annoncé la descente, dès cette semaine, dans les départements de Pointe-Noire, du Niari et des Plateaux, précisément à Lékana.

Congo : retour du carburant à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis le 10 août 2021, les populations de ces deux grandes métropoles ont souffert d’une pénurie de carburant.

 

Les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire sont soulagées du retour du carburant dans les pompes. Les automobilistes de Brazzaville et Pointe-Noire soufflent depuis le retour du carburant à la pompe. Ils étaient à la diète depuis le 10 août dernier, date à laquelle les premières files d’attente se sont formées devant les stations-service qui du reste étaient transformées en stations de gardiennage pour automobiles.

Plusieurs automobilistes laissaient les véhicules et s’armaient des bidons ou jerricans, pour envahir les rares stations-services où ils pouvaient encore trouver quelques gouttes du précieux liquide.

« Une crise passagère », selon Maixent Raoul Ominga, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), contraint de présenter ses excuses à ses compatriotes.

Faute de mieux, les Brazzavillois et les ponténégrins ont eu recours aux « kadhafi », ces vendeurs clandestins de carburant qui négociaient le litre de super à plus de 800 F CFA, alors qu’il affiche 595 F CFA à la pompe.

Sur les raisons de cette rareté, les autorités congolaises se montrent peu disertes.

Mais l’incapacité de l’unique raffinerie du pays à satisfaire une demande croissante, ajoutée aux contraintes de la crise sanitaire, rend l’autonomie bien précaire.

Brazzaville ou Pointe-Noire ne passe jamais une année sans connaître de pénurie. Des conducteurs jugent la situation paradoxale parce que le pays fait partie des quatre premiers producteurs de l’or noir au sud du Sahara.

La raffinerie nationale ne couvre en réalité que 50% des besoins estimés à 1,2 million de tonnes par an.

Congo-Brazzaville : le maire entend débarrasser la ville des épaves des voitures

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba lance une opération qui consiste à enlever des véhicules abandonnés sur la voie publique.

 

Débarrasser la capitale congolaise des épaves des véhicules abandonnées sur la voie publique. C’est le nouveau et énième challenge que se lance Dieudonné Bantsimba, le maire de cette ville. Le maire l’a annoncé mardi 14 septembre 2021, lors d’un échange avec les responsables des services de police, les administrateurs maires d’arrondissements et les animateurs des services techniques municipaux sur l’occupation illégale du domaine public urbain.

L’opération ne se limitera pas seulement à nettoyer la ville des vieilles voitures abandonnées mais aussi au déguerpissement des marchés anarchiques, l’occupation anarchique du domaine communal et à mettre fin au désordre à Brazzaville. Il veut des rues propres et belles sur l’ensemble des arrondissements de la capitale congolaise.

L’opération de déguerpissement concernera aussi les marchés domaniaux de la ville où les étals sont érigés dans les ruelles obstruant ainsi le passage, les occupants illégaux du cimetière de la Tsiémé à Talangaï.

Congo-coronavirus : vaccination annoncée dans les marchés de Brazzaville

L’annonce a été faite mercredi 15 septembre 2021, par le maire de la capitale congolaise, Deudonné Bantsimba.

 

Une campagne de vaccination contre le coronavirus est programmée dans les prochains jours. Dieudonné Bantsimba, le maire de Brazzaville, l’a annoncé mercredi 15 septembre 2021. Cette campagne de vaccination contre le coronavirus concerne les marchés domaniaux. Une opération qui sera lancée par la mairie de Brazzaville en partenariat avec les ministères en charge de la Santé et de la Femme.

« Nous allons lancer avec les ministères de la Santé et de la Femme, une campagne de sensibilisation et d’adhésion à la vaccination contre la COVID-19 à l’endroit des vendeuses et vendeurs dans les marchés domaniaux de Brazzaville », a-t-il déclaré.

S’exprimant à l’ouverture de la 9e session ordinaire du conseil départemental et municipal de Brazzaville, il a invité « les vendeurs à adhérer massivement à cette campagne et à se faire vacciner afin de se protéger contre la pandémie de COVID-19 ».

Dieudonné Bantsimba Il invite les habitants de Brazzaville à continuer à respecter les gestes barrières et à adhérer à la campagne de vaccination en cours contre la COVID-19 afin de permettre d’atteindre l’immunité collective.

Rappelons qu’à la fin du mois d’août, le Congo a administré un total de 286.959 doses de vaccins, selon le ministère de la Santé. Ces doses sont constituées de 234.130 doses de Sinopharm, 22.379 doses de Spoutnik V, 29.557 doses de Spoutnik Light (dose unique) et 893 doses de Johnson & Johnson.

Congo : la Riac s’est ouvert ce 3 septembre

La neuvième édition de Rencontre internationale d’art contemporain de Brazzaville (Riac) commence ce 3 septembre à Brazzaville, sur le thème « Habiter la terre ».

 

Organisé par les ateliers Sahm en partenariat avec l’Institut français du Congo (IFC), l’évènement réunira en biennale des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique, du 3 au 25 septembre, dans la capitale congolaise. La Riac se poursuivra en itinérance avec les artistes nationaux jusqu’en décembre prochain, dans les différents quartiers de Brazzaville et différentes localités du pays à l’instar de NKayi, Dolisie, Owando, Oyo et Pointe-Noire.

La rencontre sera ponctuée par les workshops, les débats d’idées, les performances dans les rues de Brazzaville, les concerts, les spectacles de théâtre et de danse, les expositions d’œuvres d’art, des projections cinématographiques.

A travers son thème inspiré de l’ouvrage Nous habitons la terre de Christiane Taubira, l’ex-ministre française et Garde des sceaux, cette neuvième édition rappelle aux uns et autres que malgré les appartenances culturelles, raciales, religieuses et politiques, tout le monde partage les réalités de cette planète, de manière quasi instantanée, à quelques fuseaux horaires près.

Initiée par Bill Kouelany, artiste, écrivaine et scénographe congolaise, la Riac est une plateforme qui a pour objectif de promouvoir l’art et le partage des savoirs. Elle offre plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et promeut les différents domaines culturels du Congo en particulier et africain en général.

Congo : presque trois semaines de pénurie de carburant à Brazzaville

Les automobilistes font de longues files d’attentes pour s’approvisionner dans les stations-service de la capitale congolaise.

 

A Brazzaville, depuis environ trois semaines environ, les automobilistes font la queue pour s’approvisionner dans les stations-service de la capitale congolaise. Dans les différentes stations-service de la ville, des voitures sont garées pendant des heures pour certaines et des jours pour d’autres, en attendant que la livraison se fasse. Les autorités n’ont pas encore évoqué les raisons de cette pénurie de carburant, qui perturbe le transport urbain.

Certains propriétaires sont contraints de garer leurs voitures à la maison. D’autres s’approvisionnent auprès des « Kadhafi », vendeurs clandestins de carburant qui proposent le litre d’essence à 800 FCFA contre 595 FCFA, le prix officiel du litre à la pompe.

Aussi, pendant la période de rareté du carburant, les pompistes exigent quelques fois aux automobilistes le paiement d’une somme supplémentaire allant de 1000 à 3000 FCFA en fonction de la quantité demandée, avant de les servir. Les bidons de 25 litres sont remplis moyennant un ajout de 2000 FCFA pendant que les cyclomoteurs désireux de faire le plein de leur réservoir sont contraints d’ajouter 500 FCFA ou plus pour être servis.

Du fait de ces pratiques et de ces pénuries à répétition, les demi-terrains s’accentuent pendant que la course de taxi se négocie autour de 1 500 ou 2 000 FCFA, au lieu de 1 000 F CFA le prix habituel. Une situation qui affecte non seulement des chauffeurs mais également des usagers qui ont du mal à se déplacer.

Congo- Entrepreneuriat : des femmes exposent leur savoir-faire à Brazzaville

Une cinquantaine d’artisanes congolaises prennent part du 30 août au 5 septembre dans la capitale à la deuxième édition de la foire de l’entrepreneuriat féminin.

 

Dans le but de promouvoir et de valoriser les produits artisanaux, une cinquantaine d’artisanes congolaises prennent part du 30 août au 5 septembre dans la capitale à la deuxième édition de la foire de l’entrepreneuriat féminin organisée par le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel.

Placé sous le thème : « Femmes artisanes à la conquête du marché », la foire regroupe plusieurs femmes évoluant dans les branches d’activités telles la fabrication des savonnettes surgras ; l’extraction des huiles cosmétiques médicales bio ; la transformation agro-alimentaire, la confection des articles d’habillement.

Selon Prince Bertrand Bahamboula, directeur de cabinet de la ministre des Petites et moyennes entreprises, cette foire permettra de mieux accompagner les femmes et de favoriser leur réseautage. « L’égalité du genre et l’autonomisation des femmes sont indispensables pour un développement humain et harmonieux. Les politiques et programmes centrés sur l’exploitation du potentiel des femmes constituent un facteur social et économique majeur, favorisant un développement plus inclusif en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », a –t-il déclaré.

S’adressant aux artisanes, il a indiqué que « cet évènement est un pas en avant pour votre inclusion et votre participation active dans le processus socio-économique de notre pays ».

Pour Ngoma sophie Bertille, promotrice de ladite foire, cette initiative est une opportunité à saisir pour les femmes congolaises. Le savoir-faire actuel prédispose ces dernières à être compétitives au plan national et à satisfaire le marché interne, a-t-elle estimé avant de déplorer les faibles capacités de production limitant le champ d’action des artisanes et causant ainsi un climat qui freine le développement de l’artisanat congolais.

« Pour une première participation, je suis très satisfaite de l’initiative. J’espère que le public fera le déplacement de la foire pour la découverte et l’achat des produits exposés. Une occasion aussi pour nous de valoriser les produits locaux », s’est réjouie Tsassa Brigitte Sarah, représentante de la société Charme d’Afrique spécialisée dans la transformation des accessoires féminins.

Laiticia faruche Massamba qui représente la société Les infusions BSJ a confié que ce genre d’activité est bénéfique pour les femmes. Sa participation est un moyen de faire connaître leurs produits, a-t-elle dit, poursuivant que cette opportunité est à saisir, les femmes doivent vaincre la peur.

Congo-Buntsiétu : la 1ere édition du forum de l’artisanat s’ouvre à Brazzaville

La cité capitale du Congo va accueillir la première édition du forum de l’artisanat et des métiers de l’art du 20 au 25 septembre 2021.

 

L’évènement a pour thème est « Et si nous construisons ensemble un avenir qui nous ressemble ». L’initiative est groupe HCS que dirige Hazann Mouanga, Buntsiétu et vise à célébrer à la fois l’artisanat et les métiers de l’art.

Tout au long de forum, le thème principal se déclinera en plusieurs sous-thèmes, notamment Réussir au féminin avec l’artisanat ; de l’informel à la création de l’entreprise ; L’artisanat, l’art et l’enfant ; l’artisanat, l’art et l’école ; l’artisanat, l’art et la société ; l’artisanat et l’art, moyen de lutte contre la délinquance juvénile.

« Le forum Buntsiétu se veut un espace de lutte pour la valorisation et la promotion de l’artisanat et des métiers de l’art au Congo, en mettant un accent particulier sur les femmes évoluant dans les domaines qui leur sont inaccessibles jusque-là, aussi en encourageant et en incitant d’autres femmes à s’y intéresser. Il servira également de vitrine de promotion des produits artisanaux et d’art dans toute leur diversité », a souligné Hazann Mouanga, responsable du groupe HCS et promotrice du forum.

Le programme prévoit des expositions-ventes, ateliers créatifs, formations, conférences-débats, etc. Cette première édition rassemblera la population congolaise dans toute sa diversité autour d’un même sujet, l’artisanat et les métiers de l’art. Il s’agira, entre autres, des institutions publiques et privées, artisans, artistes, travailleurs, étudiants, élèves, collectivités, associations, fondations et même des ONG.

En plus de se positionner comme une plateforme d’échanges et de partage d’expériences entre professionnels de l’artisanat et de l’art ainsi que les participants, Buntsiétu souhaite considérablement nourrir des vocations en vue de détecter les talents à la source et accompagner ces derniers à la pratique régulière de l’artisanat et de l’art. A ce propos, une série d’ateliers éphémères sera animée afin de donner l’opportunité à tous ceux et celles qui souhaitent se lancer dans ces secteurs d’activité.

Pour toute participation, les artisans et artistes intéressés peuvent encore joindre le forum à travers les réseaux sociaux. A ce jour, déjà plus de trente entreprises et plus de soixante artisans et artistes modèles de réussite prendront part à l’événement.

Notons que Buntsiétu se tiendra du 20 au 25 septembre, au Palais des congrès, sous le haut patronage de la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo-Championnats nationaux d’escrime : Brazzaville rafle les trophées

Les escrimeurs de la capitale étaient dans tous les tableaux lors des finales des championnats nationaux  qui se sont tenus le 21 août, au gymnase Henri-Elendé.  Ils ont tous été couronnés de succès.

 

La compétition a mis aux prises trente-deux tireurs pour trois départements, notamment six clubs de Brazzaville, quatre de la Bouenza puis un de Pointe-Noire. Dans la finale de l’épée dames, la détermination de  Julia Massouama a fait la différence. Elle a  dominé Norphine Moundiongui (quinze touches à cinq) en finale de l’épée dames, sauvant ainsi sa contre-performance lors des championnats  départementaux.

« La personne qui travaille doit mériter une récompense. J’étais vraiment décidée. Aux championnats départementaux, j’avais échoué mais j’étais motivée à montrer de quoi je suis capable. Je souhaite voir les compétitions se multiplier. Nous voulons sortir et revenir au pays avec des médailles », a commenté la championne du Congo.

Chez les messieurs, les finales de l’épée et du sabre ont été âprement disputées comme en témoignent les résultats finaux.  Bonachi Kounkou a pris le dessus sur Goma Loukoumbo (quinze touches à douze) en finale de l’épée. « C’était difficile. Nous avons fini la saison et nous devons nous concentrer pour la saison prochaine », a déclaré Bonachi Kounkou.

En ce qui concerne le sabre,  Francis Moukengué l’a emporté devant Dieumerci Bikoumou Olassa (quinze touches à treize). La Fédération congolaise d’escrime (Fécoes) a voulu tenter une expérience en organisant la finale par équipe. Un coup d’essai qui s’est révélé un coup de maître puisque les escrimeurs de Brazzaville ont pris le meilleur sur  ceux de Nkayi (quarante-cinq touches à dix-sept).

Alban Kaky, le président de la Fécoes a salué l’esprit de sacrifices des athlètes en cette période liée par la pandémie de covid-19. « Je vous félicite pour tout le travail abattu. C’est une année courte liée à la pandémie de covid-19  mais  grâce à des sacrifices de tous, nous sommes arrivés.  On s’est donné de grands objectifs au début de l’année et aujourd’hui, je suis fier de dire que nous avons ensemble réussi.  Je vous demande de redoubler d’ardeur, beaucoup d’entraînement et beaucoup de volonté,  nous avons été émus de voir les jeunes titiller les adultes », a indiqué Francis Moukengué.

Congo-coronavirus : Air France arrête ses vols entre Kinshasa et Brazzaville

Une décision qui fait suite à la demande de Brazzaville qui craignent un regain de contaminations du coronavirus.

 

La compagnie aérienne Air France a stoppé ses vols entre les capitales des deux Congo. C’est du moins ce qu’a annoncé la compagnie mardi 17 août 2021. Ce n’est pas une surprise. Le 26 juillet dernier, les autorités du Congo-Brazzaville avaient signifié aux responsables d’Air France qu’elles ne souhaitaient plus que les vols de la compagnie au départ et à destination de leur pays fassent escale à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où circule le variant Delta du Covid-19.

Air France a donc « adapté sa desserte de Brazzaville et Kinshasa », a indiqué à Paris un porte-parole de la compagnie.

À partir de mardi, les vols assurant la liaison Paris-Brazzaville-Kinshasa-Paris transportent des clients uniquement entre Paris et Brazzaville, « puis effectuent sans passagers la liaison entre Brazzaville et Kinshasa, où ils embarquent des clients à destination de Paris », a-t-il précisé. Le même dispositif est appliqué sur les vols assurant la boucle dans le sens inverse.

Il faut tout de même préciser que cette mesure est temporaire

« Les passagers concernés sont avisés individuellement et peuvent demander s’ils le souhaitent le report ou l’annulation de leur voyage, dans le cadre des mesures commerciales en vigueur », a encore indiqué le porte-parole.

Certains passagers étaient toutefois passés mardi au travers du système d’information et se sont présentés à l’aéroport de Kinshasa, d’où ils n’ont pas pu embarquer pour Paris sur un vol qui devait initialement faire escale à Brazzaville.

Début juin, les autorités du Congo-Kinshasa avaient déclaré une troisième vague de Covid-19 dans le pays, caractérisée par une augmentation « exponentielle » des cas de contamination aux variants Delta et Beta.

Mais en fin de semaine dernière, constatant une baisse du nombre de malades et de la létalité, le gouvernement a allégé le couvre-feu et autorisé la réouverture des bars, boîtes de nuit et salles des fêtes.

Congo-Riac : les artistes se donnent rendez-vous pour la 9e édition

La capitale congolaise, Brazzaville abritera la 9ème édition  de la Rencontre internationale d’art contemporain (Riac) du 03 au 26 septembre 2021.

 

Photographes, vidéastes, peintres, sculpteurs, critiques d’art, performeurs et danseurs se sont donnent rendez-vous du 3 au 26 septembre 2021. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la 9eme édition de la Riac qui se déroulera à Brazzaville au sein des ateliers Sahm. Cesera des moments d’échanges, de partages et de découvertes entre artistes.

Initiée en 2012 par le centre d’art, les ateliers Sahm, que dirige Bill Kouelany, la Riac a pour objectif de pallier le manque d’événements culturels et d’offrir plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et ainsi promouvoir les différents arts pratiqués au Congo. A chaque édition, la jeunesse est mise en avant en tant que symbole d’avenir et de construction.

La 9eme édition de la Riac se tiendra sous le thème « Habiter la terre », inspiré de l’œuvre Nous habitons la terre de Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice et garde des sceaux de l’Etat français. Pour Landry Mbassi, reconduit au poste de commissaire de la Riac, il semble plus logique qu’après avoir scruté divers univers et s’être penché sur la question de la réinvention du monde en putréfaction lors de l’édition précédente, la Riac tente ainsi de prendre le relais dans ce débat universel.

Au programme de cette édition de la Riac, les amoureux de la culture auront droit aux expositions, projections, spectacles, causeries-débats. Par ailleurs, il est prévu quatre ateliers au bénéfice des artistes sélectionnés. L’atelier photo et vidéo sera animé par le Camerounais Yvon Leolein Ngassam. Les masters class en danse buto et performance seront assurées par la Japonaise Maki Watanabe et le Français Michael Allibert. L’Ivoirien Jems Koko Bi sera à la manœuvre de l’atelier peinture et sculpture.

Au nombre des artistes internationaux qui prendront part à l’événement, on compte Gbegno Ayikoue Clément du Togo, Cissé Aïssatou du Sénégal, Konté Alhassane du Mali, Lamri Sadek d’Algérie, Guidimbaye Appolinaire du Tchad, Leuna Njiele Noumbimboo et Junior Boogy du Cameroun, Alice Ogoun du Bénin, Olivia Mary Nantongo d’Ouganda et Franchesca Herpoux de France. Sur le plan national, on comptera, entre autres parmi les participants, la présence d’Obed Nkondi, Sarah Paul Nkoukou, Karel Kouelany, Rose Neves, Razia Lelahel Mahoumi, Aude May, Aly Rafael, Guervie Ngonbouang, Estelle Ayessa, Kinonga Armel, etc.

Notons qu’en raison du contexte sanitaire national encore fragile à cause de la pandémie à coronavirus, la 9e édition de la Riac ne sera pas ouverte au public, sauf pour les vernissages du 8 septembre à l’Institut français du Congo et celui du 24 septembre aux ateliers Sahm.

Congo : le carburant manque à Brazzaville

La capitale de la République du Congo, Brazzaville, connaît une pénurie de carburant depuis le week-end dernier.

 

La ville de Brazzaville connait depuis quelques jours une pénurie de carburant. Aucune explication officielle n’a encore été donnée sur cette pénurie. Toutefois, selon une source proche de la Congolaise de Raffinage (CORAF) à Pointe-Noire, le carburant est toujours disponible dans la capitale économique.

Le carburant produit par la CORAF à Pointe-Noire est acheminé vers Brazzaville par route ou par chemin de fer. Mais les nombreux dysfonctionnements sur le Chemin de fer Congo Océan (CFCO) sont souvent à l’origine des pénuries récurrentes de carburant à Brazzaville.

La CORAF, dotée d’une capacité de traiter un million de tonnes de brut par an, traite pour le moment difficilement plus de 600.000 tonnes par an, ce qui ne lui permet pas de satisfaire la forte demande nationale en produits pétroliers.

Le gouvernement congolais s’est lancé depuis l’année dernière dans la construction d’une seconde raffinerie, qui aura une capacité annuelle de 2,5 millions de tonnes et devrait créer 5.000 emplois, avec les partenaires chinois.

Congo-Ecair : deuxième manifestation des agents de la compagnie

Ils se sont présentés devant le siège de la compagne à Brazzaville samedi 7 août 2021 avec plusieurs instruments à la mains.

 

Ils étaient quelques 750 agents de la compagnie aérienne nationale congolaise, Ecair (Equatorial Congo Airlines) à avoir manifesté. C’était devant le siège de la compagne samedi 07 août 2021 avec toutes sortes d’instruments pouvant produire un bruit assourdissant.  Rappelons que c’était la deuxième fois que ces agents réclamaient leur paiement et leurs droits.

« Nous sommes revenus pour revendiquer la même cause, c’est-à-dire nos droits. On est revenus avec des casseroles pour que nous puissions nous faire entendre parce que depuis notre première manifestation, les autorités n’ont pas répondu à nos doléances », a déploré un agent.

Ils sont abandonnés depuis plus de cinq ans suite à la faillite de leur société. Ils condamnent surtout le silence des autorités.

Face aux députés récemment, le Premier ministre a expliqué que la compagnie Ecair a déposé son bilan à cause d’un surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens pour relancer cette entreprise dont l’essentiel de la flotte serait en révision technique.

Il faut rappeler que tous les avions de la compagnie nationale aérienne Ecair, créée en 2011, sont cloués au sol depuis 2016. L’entreprise a fait faillite après cinq années d’existence.

Congo-handball : la 1ère édition du challenge Emilienne-Charlotte-Lekoundzou est lancée

Le coup d’envoi de la Coupe de la ligue de Brazzaville et par ailleurs, la première édition du challenge Emilienne-Charlotte-Lekoundzou a été donné.

 

Le match qui a opposé le Club athlétique renaissance aiglon (Cara) à la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP), dans la catégorie des séniors dames, le 4 août, a donné officiellement le coup d’envoi de la Coupe de la ligue de Brazzaville qui est, par ailleurs, la première édition du challenge Emilienne-Charlotte-Lekoundzou.

Très décisif, le match d’ouverture s’est soldé, au terme des soixante minutes de confrontation, en faveur de la DGSP, sur le score de 31-24. Jusqu’au 14 août, quatorze grandes équipes de Brazzaville, en versions masculine et féminine, s’affronteront afin de déterminer celles qui représenteront le département à la prochaine compétition nationale.

Dans ce match qui a officialisé le début de la compétition, en hommage à la première et unique femme ayant dirigé la Fédération congolaise de handball (Fécohand), Emilienne Charlotte Lekoundzou, le public a retrouvé l’ambiance du sport en général, et du handball en particulier. Durant cette confrontation qui s’est déroulée au stade d’Ornano, des gestes techniques, mais aussi le dynamisme des joueuses a suscité, de façon régulière, les applaudissements des supporteurs des deux formations.

A la fin du match, qui a réuni près d’une dizaine de Diables rouges, la DGSP a confirmé son désir de terminer sur le podium. Elle a, en effet, commencé à dominer la rencontre de la seconde minute jusqu’à la fin de la première partie (15-12), grâce aux joueuses comme Belvina Mouyamba, Grace Mavoungou ou Ruth Nkodia. Au retour des vestiaires, Cara a tenté d’imposer son style, en menant au score, mais les efforts de Klein Divoko Divoko et Ngoye Gabriel ont été vite anéantis par l’engagement de la meilleure joueuse du match, Nuptia Mouélé de la DGSP.

Notons que cette rencontre s’est déroulée en présence du président de la Fécohand, Ayessa Ndinga Yengue, et du directeur départemental des sports de Brazzaville, Gabriel Tchicaya. Parmi les équipes retenues pour cette compétition figurent: Caïman ; Avenir du rail ; Petro-sport ; Etoile du Congo ; Diables noirs ; DGSP ; Cara ; Asel ; As Otohô et Inter club.

Congo : renforcement des liens entre Dakar et Brazzaville

C’est ce qui explique l’échange entre le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba et ambassadeur du Sénégal au Congo, Abou Lo.

 

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a échangé le 3 août dans la capitale avec Abou Lo, ambassadeur du Sénégal au Congo. « Le partage d’expériences dans les secteurs de l’assainissement, de l’aménagement du territoire ont été au cœur de notre entrevue », a indiqué le diplomate sénégalais.

Selon lui, la partie sénégalaise va apprendre du Congo un certain nombre de choses, notamment en matière de gestion des inondations du fait qu’il pleut plus en terre congolaise qu’au Sénégal. En retour, la partie congolaise va tirer des leçons de l’expérience du Sénégal en matière d’aménagement du territoire.

En rappel, Dakar et Brazzaville sont liées par des accords de jumelage.

Congo-télécommunication : une formation ouverte aux jeunes sans emploi

Cette formation vise à sortir les jeunes de l’oisiveté et à les inciter à abandonner le vandalisme qui prend de l’ampleur en République du Congo.

 

Regroupés au sein de la structure « Glaymann Immobilier », des jeunes diplômés sans emploi recevront une formation en bureautique et télécommunication. Ladite formation qui a officiellement été lancée lundi 02 août 2021 dans la ville de Brazzaville, est axée sur la connexion des ordinateurs et le câblage informatique

L’objectif de cette formation est d’occuper les jeunes afin qu’ils sortent de l’oisiveté et de les inciter à abandonner les actes de vandalisme. Elle vise également à donner des connaissances en vue d’une qualification professionnelle.

Les apprenants seront formés pendant trois mois pour ceux qui opteront pour la bureautique et pendant six mois pour ceux de la télécommunication. C’est du moins ce qu’a expliqué le manager de la structure, Ulrich Fabrice Malolo.

Il faut noter que l’inscription est gratuite pour toutes formations confondues. Toutefois, les frais mensuels s’élèvent respectivement à 5000 francs CFA pour les apprenants en bureautique et à 10.000 pour ceux en télécommunication.

La formation concerne les étudiants, jeunes désœuvrés et toutes personnes exprimant le désir d’apprendre.

Par ailleurs, Ulrich Fabrice Malolo a annoncé une formation gratuite pour les jeunes ayant le niveau 3e après une enquête de la structure auprès des familles démunies dans les prochains jours.

« La formation sera sanctionnée par un certificat de fin d’apprentissage. L’ouverture des agences des villes de Pointe-Noire, Nkayi, Dolisie et bien d’autres localités permettra de faire le suivi des apprenants qui pourront bénéficier d’un recrutement dans ces agences », a-t-il indiqué.

Le manager de Glaymann Immobilier annonce par la même occasion que sa structure évolue également dans le domaine du tourisme, de l’immobilier et de l’agence de voyages.

Congo-coronavirus : Brazzaville interdit les vols d’Air France avec escale à Kinshasa

Les autorités de la République du Congo ont annoncé la fermeture des frontières avec la République Démocratique du Congo.

 

Dans une correspondance datée du 23 juillet dernier, Jean-Marc Thystère Tchikaya ministre des Transports de l’Aviation civile et de la Marine marchande a annoncé que la République du Congo a fermé ses frontières avec la République Démocratique du Congo. Dans la correspondance signifiait aussi aux responsables d’Air France de ne plus effectuer des vols au départ de Brazzaville faisant escale à Kinshasa.

Il justifie cette décision du fait que la RDC a été classée en zone rouge par la France à cause de la circulation du coronavirus et de ses variants.

« Je vous encourage à effectuer des vols uniquement avec escale à Brazzaville et/ou Pointe-Noire », lit-on.

Cela vise à « ne pas faire courir aux populations un risque de contamination », notamment au variant Delta de Covid-19, a-t-on indiqué.

Notons que la RDC fait face à une troisième vague, le variant Delta. Celui-ci avait été identifié pour la première fois en Inde, vent d’être signalé dans plusieurs pays africains dont la RDC. « Delta représente 84% des variants en circulation » en RDC, pays qui a enregistré 48.503 cas de Covid-19, avec 1.023 décès depuis mars 2020, d’après les autorités sanitaires.

Riapl 2021 : la 15ème édition se tiendra à Dolisie et Brazzaville

Les villes de Dolisie et Brazzaville abriteront le festival international des Rencontres itinérantes des arts de la parole et du langage (Riapl).

 

Placé sous le thème : « Culturel et environnement », la quinzième édition du festival international des (Riapl) se tiendra, le 14 juin, à Dolisie, dans le département du Niari, et du 16 au 17 juin à Brazzaville. Le festival a pour objectif majeur de permettre aux artistes d’être plus proches de la population et réciproquement à la population de se donner rendez- vous avec sa culture et celle des autres.

L’ouverture de l’édition spéciale aura lieu, le 14 juin, à Dolisie, au cours de laquelle, une soirée conte est prévue, c’est une nuit de partage avec les conteurs de Dolisie, de Brazzaville et la conteuse de la Côte d’Ivoire. Outre le conte, il y a aura  une déambulation  de la marionnette géante par le collectif  Balabal’art.                                                                                                                                                                                                                                                                                 A Brazzaville, l’évènement se tiendra pendant deux jours, le 16 et 17 juin à l’Institut français du Congo. Les contes « Ntsièto a de la fièvre » et « La poignée de poussière », respectivement mise en scène par le conteur congolais Julles Ferry Quevin Moussoki Mitchum, directeur artistique dudit festival et par la conteuse ivoirienne Rebecca Kompaore seront joués le 16 juin à 9 heures et à 15heures à l’IFC.

Julles Ferry Quevin Moussoki relatera l’histoire d’un jeune voyageur, Kasimodo, qui souhaite reconquérir le monde, celui que son grand père lui racontait. Partout où il passe le constat est désolant. Il rencontre des arbres qui se plaignent des hommes qui ne cessent de les détruire, les poissons qui lui disent s’étouffer dans les océans par tout ce que les humains y jettent, …

Tandis que Rebecca Kompaore parlera d’un homme vantard et riche qui a jeté l’argent par la fenêtre et qui se met tous les matins devant la porte de sa maison pour admirer tous ceux qui passent, parmi les passants, il y a un pauvre homme à qui il dit de passer chaque matin chez lui pour lui demander de l’argent nécessaire aux dépenses de sa famille…

Le spectacle « Sandra », mis en scène par Abdon Fortuné Koumbha, est une restitution en cours de création dont la moitié sera dévoilée au public,  le 17 juin à 15 heures à l’IFC.  Il s’agit, en effet, de Kameni, un malade mythique qui passe ses journées à écrire dans des cahiers, c’est son seul moyen d’expression. Quand il entend le docteur Denis Mukwenge recevant le Prix Nobel de la paix parler de Sandra, Kameni sort soudain de son silence. Lui qui est enragé reconnait Sandra et commence un dialogue étrange.

Rappelons que les Riapl sont un biennal qui se tient en juin, c’est un rendez-vous d’échanges et de partage.

Congo-Brazzaville : les robinets seraient secs à cause des coupures d’électricité

Depuis quelque temps, les habitants de plusieurs quartiers de la capitale congolaise n’ont pas vu couler de l’eau de leurs robinets.

 

Les populations de Brazzaville sont confrontées à une pénurie d’eau potable. A en croire la direction de La Congolaise des eaux (LCDE), cette situation serait due à la récurrence des coupures d’électricité fournie par la société Energie électrique du Congo (E2C).

« Les perturbations sont observées dans tout le pays. Cette situation a une raison indépendante de notre volonté. Nous sommes dépendants des services de E2C qui nous permettent de produire et de distribuer de l’eau. Malheureusement, ces derniers temps, cette société traverse des moments difficiles », a expliqué le directeur général de LCDE, Parfait Chrisosthome Makita.

« Quand Djiri reste à l’arrêt pendant une seule journée, tout le réseau se vide. Pour que celui-ci se remplisse à nouveau, il faut que le complexe soit en fonctionnement sans arrêt pendant sept jours. Malheureusement, ce n’est pas possible parce qu’il y a toujours des coupures. Le réseau ne peut plus être alimenté de façon continue. Ce qui fait que si on lance la machine la matinée, il faut attendre le soir pour que l’eau arrive chez le consommateur. D’où les pénuries », a-t-il poursuivi.

Parfait Chrisosthome Makita explique que, les techniciens des deux sociétés échangent régulièrement grâce à une commission conjointe mise en place afin de trouver les solutions adéquates.

« Je ne peux pas vous dire quand est-ce que le problème sera réglé. La  société E2C est mieux placée pour apporter les précisions. Les réunions techniques se tiennent à un haut niveau avec la société d’électricité pour trouver les solutions. Les autorités nous rassurent que les solutions sont envisagées », a indiqué le directeur général de LCDE.

Les services de E2C et LCDE s’emploient avec l’appui des experts étrangers à trouver les possibilités d’installer des panneaux solaires sur les principales unités de production et de distribution d’eau. C’est du moins ce qu’a signifié le directeur général de LCDE

La ville de Brazzaville compte deux pôles de production d’eau notamment Djiri qui fournit 80% grâce à deux usines et Djoué qui vient en appoint.

Concernant la desserte des quartiers périphériques, le directeur général de LCDE a fait savoir qu’un projet est en cours d’exécution au profit des habitants de ces zones.

Les services de LCDE travaillent pour étendre le réseau sur 500 voire 600 km pour desservir tous les quartiers périphériques de la capitale. Les nouveaux branchements sont posés dans les zones de Bikaroua dans le 9e arrondissement et de Sadelmi dans le 7e arrondissement.

Le processus va se poursuivre, d’après Parfait Chrisosthome Makita, afin d’atteindre 10.000 branchements cette année. L’objectif est de réaliser 40.000 nouveaux branchements à Brazzaville.

Congo-Osiane 2021 : la 5éme édition met un point d’honneur aux compétences digitales

Le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) s’est ouvert mardi 27 avril à Brazzaville.

 

La capitale congolaise abrite depuis mardi 27 avril, le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation. Cette 5ème édition met à honneur les jeunes startups, les chefs d’entreprises en transformation numérique, les experts et les parties prenantes du développement de l’innovation et du numérique de l’Afrique centrale. Il faut dire cet évènement se tiendra jusqu’au 30 avril en mode hybride (en présentiel et en virtuel), en raison de la crise sanitaire de coronavirus.

Il est question pendant ces quatre jours, de plancher sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération des sociétés basées dans la sous-région dans le processus de transformation numérique, tout en projetant l’avenir du numérique en République du Congo et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Les participants évoqueront aussi les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur notre existence et sur le développement de l’ensemble des systèmes économiques, sociaux et culturels.

Il faut noter que l’accent est mis, d’un côté, sur la convergence des univers physiques et virtuels, de l’autre côté, les exigences du développement socioéconomique et la valorisation des compétences digitales. Trois espaces sont ouverts pour permettre aux startups africaines de pouvoir s’exprimer. C’est du moins ce qu’a expliqué la coordonnatrice de l’édition, Rose Marie Ovaga Ofa

Notons que,  qu’un forum avec peering meeting et conférence de financement est prévu en marge de ce salon de l’innovation. Il s’agit des échanges entre régulateurs, opérateurs, gestionnaires d’internet et point d’échange, pour orienter les marchés nationaux et internationaux d’internet.

Congo : des élèves condamne le coronavirus à disparaître définitivement de la terre

La maladie a été reconnue coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial dans un procès fictif organisé par les élèves d’un lycée privé.

 

A Brazzaville, le coronavirus a été reconnu coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial. La maladie a été condamnée à disparaître définitivement de la terre sans possibilité de renaissance. C’était dans un procès fictif organisé samedi 24 avril par les élèves d’un lycée privé de Brazzaville qui l’ont jugé devant une « Cour pénale internationale des pandémies ».

Cette cour a été installée dans une grande salle du Lycée Camara Laye. Le public constitué essentiellement des parents d’élèves a pris place plus d’une heure avant l’ouverture du procès opposant l’humanité contre le coronavirus.

La greffière Laurine Mpassi s’est chargée de lire l’acte d’accusation. « La Cour pénale internationale des pandémies accuse le coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial », a-t-elle déclaré.

Après instruction, les débats ont été houleux. La partie civile a longtemps démontré que le Covid-19 est à l’origine des malheurs de l’humanité : décès en cascade  ou hospitalisation des individus, fermeture des entreprises…

Ces accusations ont été battues en brèche par la défense. Pour elle, l’humanité se détruit elle-même depuis toujours. A titre d’exemple, elle a fabriqué la bombe atomique.

Au terme des plaidoiries,  Jordi Odnzongo, le président du tribunal a tranché. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition éternelle sans aucune possibilité de renaissance ou de résurrection », a-t-il dit en vidant le délibéré.

Laurent Koy, promoteur du lycée Camara Laye a initié ce procès pour « aider et soutenir le gouvernement dans la sensibilisation contre le coronavirus ». Aidés par leurs anciens devenus étudiants en droit, les élèves de Camara Laye ont préparé ce procès pendant quatre mois.

Congo : Brazzaville va accueillir la 5ème édition du salon Osiane

Placé sous le thème « Co-construction de notre futur », l’évènement se tiendra en mode hybride : présentiel et virtuel à cause du coronavirus.

 

La capitale congolaise abritera la 5e édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane). Cet évènement se tiendra du 27 au 30 avril prochain, sous le thème « Co-construction de notre futur », en mode hybride : présentiel et virtuel (visioconférence) à cause de la crise sanitaire de coronavirus.

Le salon Osiane 2021 va réunir dans la capitale congolaise, les acteurs majeurs des secteurs publics et privés de l’écosystème numérique de l’Afrique centrale. Cette rencontre sera organisée sous le patronage du gouvernement congolais qui veut faire de la transformation digitale un véritable enjeu stratégique économique et social.

L’édition va porter un regard lucide sur l’impact du digital sur les entreprises, l’accélération et l’implication pour les sociétés africaines de la sous-région tout en projetant sur les meilleures perspectives du dynamisme des écosystèmes numériques.

« L’édition de cette année mettra, en effet, d’une part, l’accent sur la convergence des univers physiques et virtuels, auxquels doivent faire face les entreprises à l’ère de la transformation numérique, d’autre part, des exigences du développement de l’environnement socioéconomique, de la pandémie du coronavirus et de valorisation des compétences digitales », a déclaré Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic qui organise depuis 2017 le salon Osiane.

En sus des aspects technologiques, les participants évoqueront également les enjeux économiques en matière de transactions, de monnaie électronique, de financement de projets innovants, de sécurité physique et virtuelle des systèmes d’information et leur contenu qui influent sur l’existence et le développement de l’ensemble des systèmes économiques, sociaux, culturels…

Durant les quatre jours du salon Osiane, au Palais des congrès, il est prévu les ateliers spécifiques, les débats de leaders et personnalités africains, l’exposition des inventions destinées à augmenter la visibilité des entreprises ou de leurs produits, afin de leur permettre d’aller à la conquête de nouveaux marchés dans la sous-région d’Afrique centrale. Pour cela, trois espaces appropriés leur seront réservés : l’espace entreprises avec des stands ouverts au Palais des congrès ; l’espace start-up sur e-Osiane et l’espace médias.