Congo : la CIB aspire à une nouvelle technologie

La Congolaise industrielle des bois (CIB), entend développer ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement.

 

La CIB, principale société spécialisée dans l’exploitation forestière au Congo, entend apporter une nouvelle technologie pour le développement de ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement congolais.

Dans le cadre de cette ouverture, le vice-président de la CIB, Ashish Malik, en compagnie de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a rencontré le 2 août le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à qui il a présenté la vision future de son entreprise. Malgré la crise engendrée par la Covid-19, la CIB œuvre pour le développement économique dans le secteur du bois.

La rencontre avec le chef du gouvernement a été l’occasion, pour le vice-président de la CIB, de faire un état des lieux de sa structure et de présenter également les différents projets qu’elle compte réaliser dans le domaine de la transformation et le développement industriel. Ceci dans le cadre de la nouvelle loi forestière.

Considérée comme la plaque tournante de l’activité forestière au Congo, la CIB basée à Pokola, dans le département de la Sangha, compte plus de 1 000 travailleurs permanents à ce jour. Cette société est attributaire de 4 unités forestières d’aménagement situées à Pokola, Kabo, Loundoungou-Toukoulaka et Mimbeli Ibeng. Les trois premières UFA sont certifiées FSC à 100%.

La CIB possède également 4 unités industrielles de production (scieries), 41 séchoirs, une unité de moulurage, un atelier de menuiserie et un atelier de fabrication de maisons ossature bois.

En République du Congo, la CIB exploite des concessions d’aménagement forestier et de transformation couvrant environ 2,1 millions d’hectares. La société a obtenu la certification FSC pour environ 1,3 million d’hectares, le reste étant en cours de certification, l’une des plus grandes concessions contiguës de bois feuillus tropicaux certifiés FSC au monde. Environ 92 500 hectares sont préservés en tant que forêts sur pied dans le cadre de REDD+.

Congo : début des épreuves écrites des examens des écoles professionnelles

Quelque 3618 candidats des différentes écoles de formation de l’enseignement technique ont entamé, le 3 août, la phase écrite des examens.

 

Les épreuves écrites des examens des écoles professionnelles ont démarrées en République du Congo, mardi 03 août 2021. Ce sont quelque 3618 candidats des différentes écoles qui composent  sur l’ensemble du territoire national. Ces candidats sont répartis dans 20 centres en vue de l’obtention des certificats de fin d’études. Ils viennent des écoles paramédicales, des instituteurs, des beaux-arts, des carrières administratives et bien d’autres.

A Brazzaville, les épreuves ont été lancées par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Jean Ngakosso, au lycée commercial 1er mai.

La capitale congolaise compte à elle seule 2 656 candidats contre 962 des autres départements du pays. Les localités abritant les centres d’examen sont notamment Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie (département du Niari), Owando (département de la Cuvette) et Kinkala (département du Pool).

Notons que l’examen se déroule en deux étapes : la phase théorique qui se déroule pendant cinq jours et celle de la pratique au niveau des différents établissements.

Les traditions magiques : la sorcellerie au Congo !

Meurtres, rejets et humiliations sont quelques traitements réservés aux personnes accusées de sorcellerie au Congo Brazza.

 

En Afrique, il existe de nombreux cultes et rites traditionnels relatifs aux sciences occultes, dont la sorcellerie. Au Congo-Brazzaville, cela est d’autant plus réel et commun. Les suspicions de sorcelleries sont courantes et suscitent de vives tensions au sein des familles et ethnies. Traditions magiques et sorcellerie au Congo, que retenir ?

La sorcellerie au Congo-Brazzaville : un phénomène hautement social

Meurtres, rejets et humiliations sont quelques traitements réservés aux personnes accusées de sorcellerie au Congo Brazza. La plupart du temps, l’appellation « sorcier » est utilisée pour les personnes qui font montre de certaines capacités peu communes ou qui ont été surprises dans des postures ou situations suspectes.

En dehors des supposés sacrifices humains et rituels sataniques exécutés par les sorciers, certains vouent une admiration particulière au culte du vaudou. Les poupées vaudous sont l’aspect le plus connu de ce type de magie. Elles représentent spirituellement une personne et peuvent servir à nuire à distance à celle-ci. C’est un domaine assez vaste et les suspicions portent plus sur les poupées vaudous.

Parfois, ces accusations ne sont point fondées sur des faits concrets, mais plutôt sur des supputations. La quasi-totalité de la population croit en la sorcellerie alors lorsqu’une personne est suspectée d’en exercer, elle devient automatiquement une cible. Il existe plusieurs faits divers qui en témoignent. Des pères de famille sont assassinés par leurs proches, de jeunes enfants expulsés de chez eux et livrés à eux même, condamnés à errer dans les rues.

Les «enfants sorciers» quel est l’état des lieux?

À Brazzaville, il est courant de trouver des enfants abandonnés par leurs parents et vivants dans la rue. Dans la majorité des cas (25 000 de ces enfants sur 30 000) ont été accusés de sorcellerie et ont été renvoyés de chez eux par leurs propres parents. Le phénomène est d’autant plus dramatique que ces enfants sorciers deviennent un potentiel danger pour la société.

Ayant été livrés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge et n’ayant pas encore assez de force ou de connaissances pour travailler, ils se retrouvent à errer dans les rues, à quémander de l’argent, à voler et même à se prostituer. Certains parents se cachent derrière ce prétexte fallacieux de sorcellerie pour mettre à la rue les enfants, dont ils ne peuvent plus supporter la charge.

Les fillettes qui se retrouvent dans cette situation sont exposées à tous les vices nourris par les pédophiles. Ce sont des proies faciles. Elles peuvent contracter des maladies sexuellement transmissibles et même mourir du SIDA. Heureusement, une bonne partie de la population congolaise prend la mesure du problème et mène des actions afin de venir en aide à ces enfants dits « sorciers ».

Le Congo-Brazzaville : un tableau pas si noir que ça…

En dépit de la crainte occasionnée par la peur panique des sorciers chez les autochtones, le Congo-Brazzaville reste un très beau pays. Il ne faut pas oublier que ces « histoires » ne sont rien de plus que des croyances, des superstitions qui ne reposent sur aucun fondement scientifique. Le Congo possède de nombreux lieux qui valent le détour et qui seront parfaits pour vos vacances en Afrique. Le pays possède de nombreuses richesses et paysages pittoresques. Il serait dommage de rater l’occasion d’en savoir plus sur ce pays à cause de quelques rumeurs et suspicions.

Congo-cybersécurité : un forum sur la protection des données des entreprises

Les autorités congolaises qui organisent un webinaire sur le sujet, le jeudi 29 juillet à Brazzaville, avec la participation des experts.

 

Les cybercriminels utilisent de plus en plus des ransomwares (logiciels malveillants, virus) pour prendre le contrôle des installations industrielles et entreprises. La menace est prise au sérieux par les autorités congolaises qui organisent un webinaire sur le sujet, le jeudi 29 juillet à Brazzaville, avec la participation des experts.

Aucune organisation, chaîne industrielle ou institution publique, n’est à l’abri des attaques provenant du endpoint, email, web et réseau. Les ransomwares sont, d’après les spécialistes, la principale menace pour les environnements d’entreprise. Les cybercriminels passent des jours, voire des semaines, dans un environnement cible avant d’exécuter une attaque de ransomware.

L’attaque consiste à utiliser un virus qui va chiffrer les fichiers de l’utilisateur contre son gré, puis exiger le paiement d’une rançon contre la clé de chiffrement utilisée par le ransomware. Cette activité criminelle s’est particulièrement développée au cours des dernières années car elle représente une pratique lucrative pour les délinquants. Les spécialistes enregistrent différentes familles de ransomwares telles que Teslacrypt et autres Locky présentant des caractéristiques distinctes et ont parfois recours à des outils de chiffrement différents.

Selon un rapport des chercheurs en cybersécurité de Trend micro, le motif des attaques par ransomware est simple : gagner de l’argent. Ces derniers représentent à la fois une menace préoccupante et en évolution rapide pour les terminaux des systèmes de contrôle industriel dans le monde. Les services publics tels que l’eau et l’électricité sont dans la ligne de mire des pirates, du fait de leur place critique pour la société.

Le but de la conférence, qui verra la participation du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, est de sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de la menace et au moyen de contrer ces attaques avec de nouvelles techniques de défense incluant la prévention avec une détection, une analyse et une réponse efficace.

Deux experts vont co-animer le webinaire, Abderezak Ouaret, business development manager Broadeam, et Housna Hamadet, country manager north and west Africa du même groupe.

Il faut noter que cette conférence précède le premier forum Brazza Cybersecurity que la ville capitale abritera du 16 au 17 septembre prochain.

Congo-Judo : dissolution du comité de normalisation de la fédération de judo

Le ministre en charge des Sports, Hugues Ngouélondélé, a dissout le comité de normalisation qui gérait les affaires courantes de la fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-da).

 

Mis en place le 17 février 2020, le comité de normalisation de la Fécoju-da avait pour mission de liquider les affaires courantes, préparer et organiser l’assemblée générale élective conformément au corps électoral de 2016. Mais, plus d’une année après, rien n’a été fait.

A travers cette décision, le ministre des Sports compte ainsi redonner de l’espoir aux acteurs du judo congolais. Il justifie sa décision par la note de service n°318MSEEP-CAB du 25 novembre 2020 portant report de l’assemblée générale élective de la Fecoju-da, la sentence arbitrale de la chambre de conciliation et d’arbitrage du sport du 28 mai 2021, ainsi que par le courrier Comité national olympique et sportif congolais du 22 juin dernier.

« Eu égard à la teneur de la sentence arbitrale rendue le 28 mai, qui renvoie le comité national olympique et sportif congolais et le ministère en charge des Sports à organiser conjointement une nouvelle assemblée générale élective. En considération de la situation préoccupante qui sévit au sein de la Fécoju-da, le comité de normalisation… est dissout », annonce la note ministérielle.

Les pratiquants de cet art martial souhaitent le dénouement de cette crise afin qu’ils reprennent avec les compétitions. « Imaginez-vous que cette crise a débuté lorsque je venais d’intégrer l’équipe nationale. Malheureusement, je n’ai plus joué même un simple championnat départemental depuis cinq ans. Là, je viens de prendre ma retraite en tant qu’athlète. C’est dommage car ma carrière a été sacrifiée. Nous voulons une élection selon les textes en vigueur », indique un judoka.

Selon certaines indiscrétions, l’assemblée générale élective de la Fécojuda se tiendra dans les prochains mois.

 

 

Congo-tournoi Ndembo ya makassi : la 1ère édition se tient à Brazzaville

Cette compétition permet de mettre en exergue le travail des écoles de formation tout en donnant aux athlètes l’esprit compétitif.

 

La structure Kb09 consulting organise du 27 au 29 août prochain, la première édition du concours de tirs au but au complexe sportif la concorde de Kintelé.  Ce challenge permettra non seulement aux participants de se découvrir, mais aussi de mettre en exergue le travail des écoles de formation tout en donnant aux athlètes l’esprit compétitif.  Cette compétition ne concerne que des jeunes footballeurs évoluant dans les académies et école de foot de Brazzaville et ses environs.

Selon l’initiateur du tournoi Ndembo ya makasi, Med Ondomoui, manager général de Kb09, plusieurs centres de formations prendront part à ce concours de penaltys.

« Nous voulons donner de la valeur au travail de nos futurs porte-étendards. C’est une manière d’initier les enfants aux compétitions afin de développer en eux l’esprit de fair-play et d’engagement sportif », a-t-il déclaré.

Ce tournoi est destiné aux joueurs âgés de moins de treize ans puisqu’il y aura trois catégories dans cette compétition, à savoir les U8-U9, les U10-U11 puis les U12-13.

Congo-coronavirus : l’Allemagne fait un don d’un million de masques

C’est le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui a réceptionné le don. C’était au siège de la représentation nationale de l’OMS.

 

La République du Congo vient de recevoir un don d’un million de masques de la part de l’Allemagne. Ces masques ont été réceptionnés dimanche 20 juillet 2021, par le ministre de la santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

« Ce don est pour nous un apport considérable dans la riposte à la Covid-19 d’autant plus que le masque demeure très consommable en vue de ralentir la propagation du virus. Le port obligatoire fait qu’on l’utilise plusieurs fois la journée », a déclaré le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

C’est l’ambassadeur d’Allemagne au Congo, Wolfgang Klapper, qui a procédé à la remise du don. Cet acte qui s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Congo et l’Allemagne vient appuyer la lutte contre le coronavirus en République du Congo.

Avec la multiplication des variants, le gouvernement entent réactualiser son plan de riposte tout en maintenant les mesures barrières comme premières dispositions pour se protéger contre les attaques du virus.

Congo-brevet d’étude technique : 6373 candidats face aux épreuves

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a lancé le 20 juillet les épreuves écrites des différents brevets.

 

Ils sont au total 6 373 candidats dont 3849 filles, répartis dans 57 centres sur l’ensemble du territoire national à passer le test du Brevet d’études techniques au titre de l’année scolaire 2021, session de juillet.  Brazzaville compte 1599 inscrits qui composeront dans huit centres d’examen.

En dehors du BET, d’autres candidats sont soumis aux divers Brevets : le Brevet d’études professionnelles a un effectif de 166 candidats dont soixante-quinze filles. Cet examen ne concerne que trois villes du pays : Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie.

Quant au Brevet de technicien forestier qui ne se déroule qu’à Mossendjo, 151 candidats sont concernés.

Par ailleurs, le Brevet de technicien est réservé uniquement aux candidats de Pointe-Noire. 292 élèves passeront cet examen. Au niveau du Certificat d’aptitude professionnelle,  489 candidats sont inscrits. Les candidats vont plancher sur plusieurs épreuves, selon leurs options, durant une semaine.

Congo : la BM et la Turquie vont apporter leur soutien en matière de réformes

La représentante résidente de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara, et l’ambassadeur de la République de Turquie, Serhal Serhan, ont exprimé cette volonté le 14 juillet à l’issue des entretiens avec le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio.

 

« Je suis venue parler au ministre des activités financées par la Banque mondiale et surtout dans le cadre des projets de gouvernance. Nous avons parlé des appuis que la Banque mondiale apporte au ministère de la Fonction publique et au bureau du Premier ministre, des activités qui touchent à la réforme de l’État », a déclaré la représentante résidente de la Banque mondiale.

« Nous avons rassuré le ministre que cet appui va continuer aussi dans le cadre du plan d’action du gouvernement qui a été dévoilé récemment par le Premier ministre. Nous allons accompagner le ministre pour les réformes clés qu’on pourrait effectuer ensemble pour une réforme effective de l’État congolais », a-t-elle ajouté.

Ouattara Korotoumou a précisé que l’agenda a été défini au niveau des projets qui ont déjà été financés. « Nous avons effectivement abordé des réformes déjà amorcées, certaines activités que nous avons déjà financées dans le cadre de la réforme de l’État et qu’on compte aussi continuer à appuyer.  On aimerait que le public congolais soit au parfum de ce que nous faisons, surtout en ce qui concerne la gestion des dépenses publiques. On a beaucoup parlé d’impacts que les projets financés par la Banque mondiale peuvent avoir. Je pense que c’est important que les citoyens soient engagés à nos côtés, au côté du gouvernement pour qu’on arrive à un résultat satisfaisant pour tous », a-t-elle signifié.

Peu avant, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio, a échangé avec l’ambassadeur de la Turquie en République du Congo sur la coopération entre les deux pays. « Il y a déjà différentes lignes directrices qui ont été établies concernant divers projets. Il y a également une commission conjointe économique dans laquelle différents sujets ont été abordés. Il serait important maintenant de prioriser les différents projets que ce soit sur les plans commercial, économique, et autres », a indiqué le diplomate turc, Serhal Serhan.

Congo-Hydrocarbures : la moyenne des prix fixée à 66,9 dollars par baril

C’est ce qui a été arrêté au cours de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures à Brazzaville.

 

Les prix fixés des hydrocarbures du Congo au deuxième trimestre 2021 sont établis, le 15 juillet à Brazzaville, à l’issue de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures. La moyenne des prix est fixée à 66,9 dollars par baril.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtés au cours de la réunion des prix du deuxième trimestre 2021, en dollars par baril, se présentent comme suit : Djéno mélange 66,9 ; Nkossa Blend : 67,8 ; Yombo : 76,7 ; Nkossa Butane : 44, 5 et Nkossa Propane : 39,4.

Et, les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes : Djéno mélange : -1,9 par rapport au brent daté, Nkossa Blend : -0,8 par rapport au brent daté, Yombo : +7,9 par rapport au brent daté, Nkossa Butane : +0,9 par rapport au butane North West Europe et Nkossa Propane : +0,3 par rapport au propane Mont Belvieu.

En clair, au deuxième trimestre 2021, la moyenne des prix des hydrocarbures est de 66,9 dollars par baril pour un différentiel moyen de -1,4 dollar par baril.

« La cadence des cours et les tendances des bruts congolais restent haussières. Cette embellie des cours des bruts congolais devrait encourager la reprise des investissements amont pétroliers pour améliorer et optimiser la production pétrolière au Congo. Nous devons organiser nos efforts … en vue de tirer le meilleur profit », a indiqué le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua.

Sur le marché du pétrole au deuxième trimestre 2021, le brent daté a ouvert le trimestre à 66,19 dollars par baril et l’a clôturé à 76,19 dollars par baril soit une hausse de 10 dollars par baril.  La moyenne du brent daté a été de 68,97 dollars par baril.

Les perspectives du marché pétrolier au troisième trimestre 2021 sont influencées par un contexte économique chargé d’incertitude notamment des politiques gouvernementales face aux nouveaux variants de Covid-19, le niveau global de l’offre et de la demande de pétrole, la politique de l’OPEP+, le niveau des stocks mondiaux de pétrole et des marges de raffinage, le niveau de l’économie chinoise et la suite des pourparlers entre les USA et l’Iran au sujet du programme nucléaire.

Enfin, les différentes prévisions des prix du baril du brent daté pour le troisième trimestre 2021 convergent à une moyenne supérieure à 70 dollars par baril.

Par ailleurs, la demande mondiale de pétrole au deuxième trimestre 2021 s’est établie à 94,87 millions de barils par jour contre 93,31 millions de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une hausse de 1,56 million de barils par jour et de 11, 96 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’offre mondiale de pétrole, quant à elle, est passée de 92,43 millions de barils par jour au premier trimestre 2021 à 94,23 millions de barils par jour au deuxième trimestre, soit une hausse de 1,80 million de barils par jour et de 2,22 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’équilibre entre l’offre et la demande, au deuxième trimestre 2021, est resté déficitaire de 0,65 million de barils par jour alors qu’il l’était de 0,88 million de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une amélioration de 0,23 million de barils par jour.

Congo : liberté provisoire pour six activistes

Détenus pendant 125 jours, Ils étaient accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

 

Six activistes des droits de l’homme de détenus depuis 125 jours, accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, ont bénéficié hier mercredi 14 juillet d’une liberté provisoire sans avoir été jugés, suite à une ordonnance de justice. Mais l’un d’entre eux n’est pas rentré chez lui.

Le Dr Alex Dzabana, 73 ans, le plus vieux défenseur des droits de l’homme détenu et très mal en point a été conduit dans un hôpital pour les soins d’urgence. Tandis que Christ Dongui du Mouvement Ras-le-bol refuse d’abandonner son combat. « Demain s’il y a un mouvement des retraités qui réclament leurs pensions, je serai avec eux », a promis M. Dongui.

Premier responsable du Cercle des droits de l’homme et de développement, Roch Euloge Nzobo, se félicite du plaidoyer mené ayant abouti à cette libération. « On ne peut que se réjouir du fait que les amis soient dehors », a-t-il déclaré.

Une libération saluée par François Barateau, ambassadeur de France au Congo. « C’est une bonne nouvelle parce que la privation de liberté suscite beaucoup d’émotions », a-t-il dit.

Dans une déclaration Georges Nguila, de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, a sollicité la libération de tous les prisonniers d’opinion. « Nous profitons de l’occasion pour réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion, notamment les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa injustement détenus depuis cinq ans », a-t-il martelé.

Les ONG sollicitent enfin l’abandon pur et simple des poursuites contre les tous ces militants. Pour l’heure aucune information n’est donnée sur la tenue des procès.

Congo-hydrocarbure : les experts examinent les prix fiscaux pour le 2ème trimestre 2021

Les acteurs d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures se retrouvent pour examiner les tendances du marché.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis hier mercredi 14 juillet, la rencontre des experts d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures. Ceux-ci examinent, les tendances du marché et les prix fiscaux pour le deuxième trimestre 2021.

« La pandémie de Covid-19 est toujours en cours. Elle a un impact sur les économies mondiales. Nous avons besoin de sources d’énergies modernes… De nouvelles énergies afin de satisfaire une demande sans cesse en augmentation et de soutenir la croissance économique pour minimiser les impacts des changements climatiques », a indiqué Ralph Eccleston, directeur général de la société Chevron au Congo.

La ville de Pointe-Noire avait accueilli du 14 au 15 avril 2021, la première réunion de fixation des prix des hydrocarbures. Au premier trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures était de 61 dollars par baril, pour un différentiel moyen de 0,1 dollar par baril. Durant la même période, le pays avait donc franchi le premier trimestre 2021 avec une tendance haussière des cours de pétrole, malgré les fluctuations dues à l’évolution mondiale de la pandémie de Covid-19.

Le cours du baril de pétrole a progressé depuis le début de l’année 2021. Il est passé de 50 à environ 65 dollars fin mars avec un pic proche de 70 dollars, soit une augmentation de près de 35 % selon l’analyse du marché. Les statistiques officielles précisent que la production industrielle a progressé de près de 35 % en janvier-février 2021 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Au mois de juin 2021, il y a eu une cotation de 71.78 dollars le baril soit une hausse 4,44% par rapport à la moyenne 68.66 dollars le baril à mi-juillet 2021 », a indiqué le ministre des Hydrocarbures, Bruno-Jean Richard Itoua.  S’appuyant sur les données de l’OPEP+, le ministre des Hydrocarbures espère l’amélioration des prix des cours de pétrole. Il souhaite un partenariat « gagnant-gagnant et l’amélioration du cadre juridique et fiscal ».

Les fluctuations du prix de pétrole à court terme, ainsi que sa tendance d’évolution à moyen-long terme continuent de revêtir une importance particulière. Au Congo comme dans les autres pays du monde, la détermination du prix du pétrole repose en partie sur des mécanismes de marché ainsi que l’interaction d’acteurs offreurs et demandeurs suffisamment nombreux pour que prévale un mode concurrentiel contrôlé de fixation du prix.

Congo : vers l’amélioration de la production pétrolière

Le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les sociétés pétrolières à résorber le déclin de la production de brute.

 

« Je veux pouvoir compter sur vous, sur votre implication totale pour la reprise des travaux pétroliers afin de résorber le déclin de production », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.

Cet appel du ministre s’est fait entendre mercredi 14 juillet, lors de l’ouverture du Comité des prix du deuxième trimestre 2021 à Brazzaville. Ce comité regroupe les différentes sociétés pétrolières et tous les autres acteurs opérant dans ce secteur au Congo. Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les sociétés pétrolières à résorber le déclin de la production de brut que connaît le Congo.

Pour lui, le déclin de la production est « non seulement fatal pour les investisseurs, mais aussi pour l’économie congolaise dont l’or noir représente environ 70 % du produit intérieur brut (PIB) ».

Le ministre des hydrocarbures a rassuré les pétroliers que le gouvernement « est disponible pour les accompagner dans toutes leurs démarches, dans le but d’assurer et de maintenir un partenariat gagnant-gagnant ».

« Nous travaillons d’ores et déjà et d’arrache-pied à améliorer le cadre juridique et réglementaire, l’environnement et le climat des affaires en milieu pétrolier », a insisté le ministre Itoua.

La production de brut est en baisse au Congo. Selon les chiffres officiels, de 140 millions de barils en 2020, elle est passée à 125,7 millions de barils en 2021.

Congo : invention d’une couveuse automatique d’œufs

C’est l’œuvre du jeune Gilmar Mboungou, 29 ans, électrotechnicien et entrepreneur, qui a été présentée 13 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Gilmar Mboungou, 29 ans, électrotechnicien et entrepreneur, a présenté le 13 juillet à Brazzaville le dispositif qui va contribuer au développement  de l’aviculture au Congo. C’était en présence du ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel.

La couveuse automatique inventée par l’électrotechnicien, Gilmar Mboungou, peut couver les œufs de toutes les espèces d’oiseaux : pintade, dinde, canard, poule… Le dispositif, né de la créativité de ce dernier, reproduit en effet les conditions de développement fœtal en maintenant constante la température entre 37,7°c et 38°c ainsi que l’humidité entre 50% et 80%. « Ce qui permet d’accélérer le processus d’incubation en limitant le temps de pause d’une espèce d’oiseau qui produit les œufs », a expliqué l’inventeur.

Par ailleurs, la machine permet de couver plus d’œufs afin de produire les poussins en grande quantité. Ainsi, les aviculteurs peuvent booster leur production et épargner le pays des importations excessivement coûteuses, réduire la dépendance alimentaire en la matière.

La ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, a salué la prouesse réalisée par Gilmar Mboungou en promettant, au nom du gouvernement, de tout mettre en œuvre pour que le Congo tire profit des inventions de ses filles et fils en évitant la fuite des cerveaux. « Nous allons voir comment vous accompagner et protéger cette œuvre de l’esprit et faire en sorte que les jeunes inventeurs puissent vivre de leurs œuvres », a indiqué la ministre.

En rappel, l’électrotechnicien Gilmar Mboungou, qui vient de mettre en place la couveuse automatique d’œufs, avait remporté le premier prix de Talents du Congo lors de l’édition 2020 du Salon Osiane.

Congo : dix artistes seront formés aux métiers de la musique urbaine

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la 6e édition des scènes tremplins Mboté hip-hop organisée par l’Institut français du Congo (IFC).

 

Dix jeunes rappeurs congolais ont été sélectionnés pour bénéficier d’une formation de trois semaines aux métiers de la musique urbaine d’ici septembre. Au départ, ils étaient deux-cent trente-cinq artistes rappeurs à compétir pour dix places seulement. Les heureux bénéficiaires au terme des sélections sont Boni Black, Sam Chilson, Baborass Krittus Killer, Jojo Black, Kusba, Fuckiss, Christ Leduc, Eden et enfin, By la Rime.

Dans cette catégorie des « Musiques urbaines », c’est le rappeur et freestyleur congolais Bony Black qui a été sacré lauréat. A la 2e et 3e places du podium, on retrouve : Christ Leduc et Baborass Krittus Killer. En plus de la formation, les trois lauréats bénéficieront d’un ordinateur, un smartphone et la prise en charge des frais de transport durant toute la période de la formation.

A en croire les membres du jury de cette 6e édition des scènes tremplins Mboté hip-hop, le choix a été sévère mais pas égoïste car le but était de dénicher les meilleurs. Et à tous ceux qui ne figurent pas parmi les finalistes, ils les ont exhortés à persévérer car tôt ou tard un travail de qualité est toujours récompensé.

Organisées par l’IFC en partenariat avec Vivendi create Joy, Universal music group et Légendes Urbaines, les différentes formations que bénéficieront les dix artistes retenus leur donneront la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences nécessaires dans la professionnalisation de leurs carrières.

Les ateliers se dérouleront autour de divers modules, à savoir : la communication web, la bonne gestion des réseaux sociaux, l’écriture et les techniques de scène, la réalisation d’un pressbook, etc. La formation se fera par des grands noms de la musique urbaine, notamment Black Kent, Général Philo ou encore Youssoupha.

Comme tous les ans, les scènes tremplins « Mboté hip-hop » contribuent à susciter des passions liées aux métiers de la musique urbaine, ainsi qu’à aider des artistes talentueux à faire valoir leur potentiel pour un début de carrière. La formation se déroulera en début septembre et, à son terme, une restitution par les artistes sera faite accompagnée d’une remise de prix.

Notons que le festival Mboté hip-hop concerne particulièrement six catégories : rap, DJing, beatmaking, management, danse et slam. Dans chaque catégorie, des artistes ont été retenus pour des formations et les premiers gagnants de chaque catégorie se produiront lors de la tenue du festival avant la fin de cette année.

Congo : six activistes des droits de l’homme en liberté provisoire

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

 

Le président de la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville, Roger Justin Itsa a libéré mardi 13 juillet, des activistes des droits humains détenus depuis des mois à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise.

Dr Alexandre Dzabana Wa Ibacka,  Christ Belvy Sidney Dongui Ganga, Niati Jean River,  Paka Jean Louis, Mombo Etienne et Miangouila Florian Werner détenus depuis le mois de février étaient poursuivis pour « atteinte à la sureté intérieure de l’Etat ».

La décision étant tombée en fin d’après-midi, Dr Alex Dzabana et ses codétenus ont quitté la Maison d’arrêt de Brazzaville ce  mercredi dans la matinée.

Congo : une campagne de vidange des étangs piscicoles

Deux étangs ont été préalablement vidangés sur les cinquante et une que ledit projet a empoisonnés en tilapias et clarias.

 

Le Projet de développement de la pêche et aquaculture continentale (PD-PAC) placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la Pêche, a lancé sa campagne de vidange des étangs piscicoles à Okoyo (Cuvette-Ouest) dans le cadre de la revalorisation des initiatives d’autosuffisance alimentaire, de sécurité nutritive et de la lutte contre la faim.

Les propriétaires des étangs ont été sélectionnés par le projet PD-PAC qui, par la suite les assurer une formation en pisciculture et les accompagner à la création des étangs piscicoles, dans leurs localités respectives.

Deux étangs ont été préalablement vidangés sur les cinquante et une que ledit projet a empoisonnés en tilapias et clarias. Ces deux espèces de  poissons ont pesé, entre, trois et quatre cents grammes, soit un total de cinq cent kilogrammes.

Pour valoriser ces initiatives, le PD-PAC accompagne les pisciculteurs à la commercialisation des poissons et le bénéfice généré sera remis aux ayants droit, afin de leur permettre de poursuivre leurs activités piscicoles.

Dans les villages d’Assigui, Onguia, Lekety et Okoyo du département de la Cuvette-Ouest, trente et un étangs sur les cinquante et un étangs empoissonnés sont arrivés à terme, après six mois d’élevage. Ces étangs appartiennent à dix-huit pisciculteurs, dont trois groupements piscicoles et quinze petits pisciculteurs. Au terme de ce projet, une production moyenne de plus de sept tonnes de poissons y est attendue.

Outre la Cuvette-Ouest et sauf changement, ce programme de vidange des étangs piscicoles financé par le Fonds international de développement agricole se poursuivra dans les plateaux, la Cuvette et la Sangha.

Signalons que les appuis en pisciculture, commencés en juillet 2019 se poursuivent. Actuellement, cent quatre-vingts étangs de cinq cents mètres carrés ont été creusés dans les départements de la Cuvette et Cuvette-Ouest, parmi lesquels soixante-dix-huit ont été empoissonnés et environ quarante et une tonnes d’aliments distribués.

Congo-Handball : des nouvelles équipes dirigeantes dans les ligues départementales

Plusieurs ligues de handball des départements ont tenu, du 10 au 11 juillet dernier, leur assemblée générale élective.

 

Il s’agit, en effet, de la ligue de handball de Brazzaville, Pointe-Noire, du Niari, de la Bouenza, de la Lekoumou, de la Sangha, du Pool et de la Cuvette. Après une longue période de disette, causée par la pandémie de Covid-19, l’heure de la relance des activités est arrivée. Rappelons que l’organisation et la tenue des championnats départementaux permettent à la Fédération de relancer les championnats nationaux et renforcer l’ossature des différentes catégories des équipes nationales.

Ainsi, chaque président de ligue élu, selon sa vision sportive, a promis de travailler pleinement pour non seulement former les acteurs  de la discipline, mais aussi procéder à la formation des athlètes et participer au rehaussement du handball congolais.

Le président de la ligue départementale du Niari, Jonathan Bangola, qui a été réélu, s’est engagé, par exemple, à relever le niveau du handball départemental  tout en accompagnant la fédération dans la concrétisation  de sa politique nationale du développement de cette discipline sportive.

Pour sa part, le nouveau patron du handball de Brazzaville, Avincenne Nzikou, a promis de prôner l’union de tous les acteurs du handball de Brazzaville, en mettant en exergue la formation, les compétitions d’élite, en misant sur le partenariat école et clubs de handball.

Cette vision est presque identique à celle des présidents de la ligue de la Bouenza, Diangala, de la Sangha, Epton Lucien Bissiko ou de Pointe-Noire, Gabriel Pambou-Loemba qui souhaite unir les forces des athlètes, des responsables des clubs et des officiels techniques pour booster le handball.

Congo-Bac de l’Enseignement général : début des épreuves ce mardi

Pour cette session de juillet 2021, 93.097 candidats seront répartis dans les 246 centres d’examen à travers tout le pays.

 

Les candidats au Baccalauréat (Bac) de l’Enseignement général affrontent les épreuves dès ce mardi 13 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire. Pour cette année, répartis dans 246 centres d’examen à travers tout le pays, 93.097 candidats affronteront les épreuves du Bac. Rappelons que cet examen donne accès à l’enseignement supérieur.

Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, compte plus de centres et de candidats, selon la direction générale des examens.

Comme chaque année, les élèves composeront en français, langues étrangères (russe, chinois … ), philosophie, histoire géographie pour la série A, tandis les séries scientifiques seront face aux épreuves de mathématiques, physique-chimie, biologie…

Faut-il un visa pour voyager au Congo Brazzaville ?

Le visa en République du Congo est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire de ce pays d’Afrique centrale.

 

Délivré par les autorités compétentes d’un pays, le visa est un document officiel qui autorise une personne étrangère à séjourner pendant une période donnée sur un territoire. Chaque pays dispose de lois qui cadrent la délivrance et l’utilisation de ce document. Sa demande peut être obligatoire pour les citoyens d’un pays et non obligatoire pour les ressortissants d’un autre État. Faut-il obligatoirement un visa pour voyager au Congo Brazzaville ? Découvrez-le à travers cet article.

L’obtention du visa : une obligation pour voyager au Congo Brazzaville

Le visa congo brazzaville est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire du Congo. Il s’agit d’une obligation qui incombe aux français et citoyens de l’UE qui souhaitent voyager au Congo pour du tourisme ou autres raisons. Pour effectuer un voyage en direction de ce pays, vous avez forcément besoin d’un visa en cours de validité. Il existe plusieurs types de visas pour séjourner sur cette terre africaine. La période de validité varie d’un type à un autre. Certains sont valables pendant 15 jours alors que d’autres sont valables pour 3 mois. Un visa à entrées multiples vous garantit plus de confort.

Les documents nécessaires pour obtenir le visa

Qu’il s’agisse d’un rendez-vous d’affaire ou autre, il est important de faire une demande de visa afin d’accéder au Congo Brazzaville. Pour cela, vous devez constituer un dossier qui comprendra un passeport original. C’est sur ce dernier que le visa sera apposé. Il doit être de bonne qualité et avoir au moins 3 pages vierges. Le dossier comprendra aussi un formulaire d’ambassade de demande de visa Congo. À cela s’ajoutent deux photos d’identité, identiques, récentes et en couleur. Chaque photo d’identité doit être fournie en original. Vous devez prévoir une copie de réservation du billet d’avion aller-retour.

S’il s’agit d’un visa d’affaires, vous devez fournir des documents supplémentaires. Il s’agit d’une copie de la lettre d’invitation du partenaire local. Elle doit être légalisée. Pour cela, il faut saisir la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Une copie de la lettre de mission de la société employeuse est aussi importante. Elle devra préciser la nature de la mission professionnelle.

Si vous souhaitez avoir un visa pour le tourisme, vous devez également fournir une copie de réservation d’hôtel avec tampon et signature de l’hôtel. Si l’un des documents manque, le consulat rejettera votre demande.

Le délai de validité de traitement de la demande au consulat du Congo en France est en général de 10 à 12 jours ouvrables. À noter que le consulat n’est pas ouvert pendant les jours fériés de France et du Congo. Les jours fériés congolais sont le 10 juin, le 15 août et le 28 novembre.

Quel est le prix du visa Congo?

Le prix du visa Congo varie en fonction du type de demande. Le visa avec une validité de 15 jours coûte 55 € pour un délai normal. En cas d’urgence, le prix peut monter jusqu’à 110 €. En ce qui concerne le tarif du visa de 90 jours, il est de 110 € en délai standard. En délai d’urgence, vous devez prévoir 220 €. Le prix ne varie donc pas en fonction du type de séjour.

En résumé, il est indispensable d’avoir un visa avant de voyager en Congo Brazzaville. Pour l’obtenir, il faut faire une demande comportant certains documents. En fonction du type de voyage (affaire, tourisme), des documents supplémentaires seront exigés. Après cela, la demande peut être étudiée suivant un délai. Enfin, le prix du visa varie selon le type de visa.

Congo : un homme décède en sortant d’un hélicoptère

Cet enseignant affecté comme membre du jury du baccalauréat est décédé dimanche, après avoir sauté d’un hélicoptère des Forces Armées congolaises.

 

Un peu plus d’une quinzaine de minutes après le décollage de l’aéroport de Maya-Maya, les pilotes auraient constaté un problème technique sur l’appareil, alors qu’ils survolaient la zone de Maloukou au nord de Brazzaville.

Sentant que les commandes de l’appareil ne répondaient plus, les pilotes ont demandé aux passagers de garder leur calme et qu’ils allaient tout faire pour qu’ils s’en sortent tous, sans le moindre dommage.

Pendant que les pilotes amorçaient la procédure atterrissage d’urgence, tentant de stabiliser l’hélicoptère qui partait en vrille, les passagers à l’arrière, tous des hommes, membres du jury du baccalauréat général, pour la partie septentrionale du pays, sur l’axe Ngabé, Makotipoko et Mossaka, se sont mis en prière.

Malgré les efforts du pilote, l’appareil chutait de tout son poids allait s’écraser au sol, l’enseignant décédé, professeur d’éducation physique et sportive, du nom de Ghislain Kikongo, a paniqué, puis sauté dans le vide, alors que les pilotes l’avaient formellement interdit quelques secondes auparavant.

Quelques instants après dans une ultime manœuvre, les pilotes réussissaient à poser acrobatiquement l’hélicoptère, quasiment sans dommage pour l’appareil que pour ses occupants qui s’en sont tirés avec quelques ecchymoses pour certains, les autres étant quasiment indemnes.

Le cadavre de l’unique passager qui avait préféré s’échapper de l’appareil en détresse, gisait dans la broussaille.

Congo-tronçon ferroviaire : plus de 600 milliards de FCFA investis pour les travaux

L’accord a été signé par le président directeur général (PDG) de Sapro Mayoko SA, Paul Obambi, et le PDG de Thelo DB, Ronny Ntouli.

 

Le groupe congolais SAPRO Mayoko et Thelo DB Proprietary Limited, basée en Afrique du Sud, ont signé vendredi à Brazzaville un accord de plus de 600 milliards de FCFA pour la construction d’un tronçon ferroviaire de 412 km pour l’évacuation du fer dans le sud-ouest du Congo.

L’accord a été signé par le président directeur général (PDG) de Sapro Mayoko SA, Paul Obambi, et le PDG de Thelo DB, Ronny Ntouli.

Les deux PDG se sont félicités de la signature de cet accord qui va « booster » les activités de Sapro Mayoko qui exploite le gisement de fer de Mayoko dans le sud-ouest du Congo.

Outre la construction du nouveau tronçon ferroviaire de 412 km partant de Mayoko au futur port minéralier de Pointe-Noire, une partie de ce financement servira à la réhabilitation de l’ancien tronçon ferroviaire de 182 km de Mayoko au Port autonome de Pointe-Noire (PAPN).

Du fait de nombreux déraillements, cet ancien tronçon ferroviaire rend difficile l’acheminement du fer de Mayoko jusqu’au PAPN. Les travaux de construction du nouveau tronçon vont durer cinq ans et permettront d’évacuer 12 millions de tonnes de fer par an.

SAPRO Mayoko SA est l’unique exploitation de mines de fer du Congo à Mayoko, près de la frontière avec le Gabon.

Il a acquis le gisement de fer de Mayoko en 2016 auprès de la société minière sud-africaine, Exxaro DMC, avec une production initiale de trois millions de tonnes de fer par an. La société congolaise a un objectif de production à long terme de 150 millions de tonnes par an.

Congo-législative : l’idée d’une union de l’opposition progresse

Cette union serait peut-être la seule façon de résister au parti au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, président de la République.

 

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) répond favorablement à la proposition d’unité lancée par Clothaire Moussa, le président du CAR, le Comité d’action pour le renouveau. Cette union est la seule façon de résister au parti au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, estime le premier secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty-Mabiala.

« Cela a toujours été mon idée, ce rassemblement de toute l’opposition congolaise. Il y a quoi? Cinq-six ans… Nous nous sommes rassemblés de manière très forte pour défendre le changement de la Constitution en 2015. Et c’est peut-être la première fois que nous avons constitué la meilleure opposition face au président Sassou-Nguesso. Nous avons gardé cette unité jusqu’à l’élection présidentielle de 2016, que nous avons perdue, malheureusement, mais nous sommes allés unis dans la diversité. », affirme Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’UPADS.

Congo : le FMI annonce une mission d’évaluation

L’administrateur du Fonds monétaire international (FMI) pour la région d’Afrique, Aivo Andrianarivelo, a annoncé jeudi à Brazzaville, une mission d’évaluation de la situation globale en République du Congo.

 

L’agenda de la mission du FMI dans la capitale congolaise prévoit des échanges du 3 au 8 juillet avec les plus hautes autorités du pays.

« La prochaine étape est une évaluation par le staff de la situation globale du pays. En réalité, les relations ne se limitent pas au déblocage des fonds. Les relations entre le FMI et ses membres, c’est aussi l’accompagnement, l’assistance technique et l’amélioration du renforcement des capacités », a déclaré M. Andrianarivelo, à l’issue d’un échange avec le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso.

« Il y aura une mission du staff après pour évaluer le pays. Et, si les conditions sont réunies, on parlera de la suite. En clair, le FMI est ensemble avec ses 190 pays membres ; et nous en tant qu’administrateur nous nous battons à côté de ces pays », a-t-il ajouté.

Le Congo a signé en juillet 2019 un accord triennal de coopération économique avec le FMI.

Selon M. Andrianarivelo, la pandémie de COVID-19 n’a pas permis à l’équipe du fonds d’effectuer des missions au Congo.

« Maintenant, les choses se sont améliorées du côté de la pandémie et nous sommes venus voir le Congo », a-t-il expliqué à la presse. « Nous sommes là pour écouter les autorités du pays, les accompagner et les encourager. Le chemin n’est pas facile, il est difficile. C’est là où on doit reconnaître de vrais leaders. Vous avez de vrais leaders et nos échanges avec eux ont été fructueux », a indiqué M. Andrianarivelo.

Le Congo est appelé à rendre soutenable sa dette publique estimée, selon le gouvernement, à 6.000 milliards de francs CFA soit 98% du produit intérieur brut (PIB).

Congo-Corée du Sud : vers un nouveau partenariat

Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook, a fait part, le 7 juillet à Brazzaville, de la volonté de son pays de collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

 

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a eu un échange avec le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ham Sang Wook. La rencontre a eu lieu mercredi 7 juillet 2021 à Brazzaville. A l’issue de cet échange, Ham Sang Wook a exprimé la volonté de son pays à collaborer avec le Congo dans les domaines liés aux ressources naturelles.

Notons que l’énergie, l’eau et les ressources forestières font partie des secteurs auxquels la Corée du Sud entend approfondir la coopération avec le Congo.  Fort de leurs expériences, en matière de technologie, les compagnies coréennes aimeraient prêter main forte au Congo.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de domaines dans lesquels nous pouvons développer notre coopération bilatérale ; si nous arrivons à collaborer dans ces domaines, nous mettrons assurément en place une bonne synergie pour les deux pays », a déclaré le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, chargé des affaires multilatérales et mondiales, Ham Sang Wook.

Les discussions plus approfondies concernant ce nouveau partenariat entre les deux pays s’ouvriront certainement très bientôt.

Congo : un émissaire angolais chez Sassou N’Guesso

Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures a été reçu par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso le 6 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 6 juillet à Brazzaville le ministre angolais des Relations extérieures, Antonio Tete. Celui-ci état porteur d’un message du président angolais João Lourenço.

Ce message témoigne l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux Etats et ravive les liens d’amitié entre les deux dirigeants qui jouent un rôle important dans la sous-région.

« Dans nos esprits, nous ne pouvons pas dissocier les deux pays, encore moins leurs chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et João Lourenço, qui dirige actuellement la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) », a indiqué Antonio Tete.

Notons que le ministre angolais des relations extérieures a souligné que les deux présidents restent préoccupés par la situation sociopolitique qui prévaut en République centrafricaine.

Congo : sortie de la Commission pour la transparence dans la gestion des finances

Cette Commission a été créée il y a neuf mois et ses onze membres, dont deux venants de la société civile ou deux autres désignés par la presse.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis quelques jours au Congo-Brazzaville, un pays à qui il a souvent demandé plus de transparence dans la gestion des fonds publics. Les autorités semblent suivre les recommandations en lançant mardi 7 juillet la Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques.

Cette Commission a été créée il y a neuf mois et ses onze membres, dont deux venants de la société civile ou deux autres désignés par la presse, ont prêté serment dans la foulée. Pourquoi fait-elle sa première sortie maintenant. Son président Joseph Mana Fouafoua explique : « Notre pays a des problèmes au plan financier. Il y a un budget certes, mais il y a des tensions de trésorerie. Même s’il y a un budget, il y a du mal à le mobiliser parce que les ressources sont rares. Depuis que nous avons été mis en place, nous n’avons rien reçu. C’est pour cela que cela a tardé. Nous nous sommes fait violence parce que nous avons été créés non pas pour être, mais pour faire. Voilà pourquoi nous avons décidé, en tant que patriotes, de faire quelque chose », s’est-il justifié.

La mission de la Commission est de rappeler aux uns et aux autres la norme établie en matière de gestion des finances publiques. « Nous vérifions si les finances mises à la disposition des fonctionnaires (pour gestion) sont mal gérées. S’ils les gèrent mal, nous redressons. Il y a une norme établie. Les finances publiques, on ne les gère pas n’importe comment », a expliqué le président Mana Fouafoua.

La Commission n’a pas pour mission de traduire les contrevenants devant les tribunaux.  Et si ce rôle est dévolu au ministère de la Justice reste à savoir comment agir puisque la commission n’a reçu aucun document pour produire ses rapports.

Congo : le gouvernement intensifie la lutte contre le coronavirus

Le Congo en la date du 2 juillet 2021 avait à son compteur 12.790 cas confirmés avec 11.759 personnes guéries et un nombre de cas actifs qui s’établit à 853.

 

Le gouvernement congolais monte au créneau face à la pandémie de coronavirus. La Coordination nationale de gestion de l’épidémie de nouveau coronavirus en République du Congo a annoncé jeudi une série de mesures pour face à cette maladie. Parmi ces mesures, on note la surveillance nationale des variants.

Ces nouvelles mesures ont été prises du fait de la résurgence des cas traduisant l’apparition d’une troisième, voire d’une quatrième vague dans plusieurs pays du monde et d’Afrique.

Selon la coordination nationale, le nombre des cas confirmés au Congo en date du 2 juillet est de 12.790 pour une moyenne journalière de 20 cas, avec 11.759 personnes guéries et un nombre de cas actifs qui s’établit à 853.

« De manière générale, on observe une baisse du taux de positivité, comparé au mois de mai 2021. Toutefois, cette indication reste limitée au regard du faible taux de dépistage », a-t-elle indiqué dans un communiqué au lendemain de sa réunion.

Notons que les implications épidémiologiques ne sont pas encore déterminées.

Congo-OMS : vers une amélioration de l’accès aux soins de santé de base

L’Organisation mondiale de la santé entend poursuivre son programme d’amélioration de l’accès aux soins de santé de base dans les districts sanitaires.

 

Amélioration de l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires en République du Congo, c’est une mission de l’ l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette organisation s’engage à poursuivre cette mission. Cette annonce a été faite par directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Rebecca Moeti Matshidiso, le 6 juin à Brazzaville.

« L’organisation envisage poursuivre son programme défini en vue d’améliorer l’accès aux soins de santé de base au niveau des districts sanitaires au Congo.  Elle compte également appuyer la formation des administrateurs du secteur de la santé, améliorer la capacité de la gestion de la santé publique au niveau des districts et au niveau local pour bénéficier de tous les investissements avec la construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du pays », a-t-elle indiqué à l’issue d’un échange avec le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki.

En ce qui concerne le coronavirus, Rebecca Moeti Matshidiso annonce que l’OMS se propose d’appuyer les populations à respecter les mesures barrières (la distanciation, le port du masque, les règles d’hygiène élémentaires) et à se faire vacciner.

Pour le ministre Gilbert Mokoki le Congo attend aussi de « l’OMS l’appui dans le domaine de la formation du personnel administratif et de gestion des structures sanitaires. Nous allons développer cette coopération de mécanisme bilatéral de la commission mixte que nous avons avec le ministère des Affaires étrangères pour dynamiser la coopération avec l’OMS. »

Congo : plus de 63 milliards FCFA alloués au gouvernement

En attendant l’adoption du budget rectificatif qui prend en compte les nouveaux ministères, une somme de 63,06 milliards de francs CFA a été allouée au gouvernement pour fonctionner.

 

Le parlement va ouvrir le 15 juillet sa session administrative et devrait examiner en urgence le projet de budget rectificatif pour donner les moyens au gouvernement. Mais en attendant, une cagnotte de plus de 63 milliards est à répartir entre les différents ministères pour faire face aux dépenses de biens et services.

Selon le décret 25-2021, la Primature recevra 1 milliard sur les 3,8 prévus dans le budget normal. Mais, la plus grosse allocation d’urgence revient au ministère des Finances qui va encaisser plus de 9,9 milliards sur les 9,9 prévus, soit la totalité de la somme. C’est le cas également du ministère de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé qui recevra 500 millions sur les 500 prévus.

Bénéficient également à 100% de ces crédits d’urgence, les ministères de la Sécurité publique 8,8 milliards, celui des Affaires étrangères 8,01 milliards, de la Santé et population 6,9 milliards, de l’Administration du territoire 4,1 milliards, de la Jeunesse et sports à 1,3 milliard, du Contrôle d’Etat, à 500 millions, ou celui du Tourisme et loisirs à 493 millions de francs CFA.

De nombreux ministères seront servis à environ 50% des crédits prévus dans le budget normal. Il s’agit entre autres des ministères de la Communication, de l’Économie forestière, de l’Énergie et de l’hydraulique, ou des PME, qui recevront chacun 250 millions de francs CFA.

En attendant la normalisation, beaucoup de ministères devront attendre pour rentrer pleinement dans leurs fonds. La Défense nationale, par exemple, recevra 250 millions sur plus de 105 milliards inscrits cette année. Même le ministère de la Justice ne percevra que 100 millions sur les trois (3) milliards qui sont prévus. Le ministère de la Culture prendra 150 millions sur les 494 prévus.

Ainsi, sur les 180 milliards inscrits au titre des dépenses des biens et services dans le budget à adopter, une ouverture de 63 milliards de francs CFA a été faite pour ne pas asphyxier l’Etat et permettre au gouvernement d’aller rapidement sur les dossiers urgents.