Congo-présidentielle 2021 : le corps électoral estimé à plus de 2,5 millions d’électeurs

La République du Congo a enregistré 335 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales, ce qui fait un total de plus de 2,5 millions d’électeurs attendus dans les urnes.

 

Le 21 mars prochain, ce sont 2.545.578 électeurs qui doivent accomplir leur devoir civique. Après la révision des listes électorales, l’on enregistre 335 000 nouveaux inscrits. C’est du moins ce que présente le bilan provisoires dressé par le président de la commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka.

«En ce qui concerne le vote général, nous avons l’ancien corps électoral issu des élections législatives et locales de 2017, auquel nous avons ajouté les nouveaux inscrits de 2021, qui est de 2.545.578 électeurs en attendant les listes définitives », a déclaré Henri Bouka au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 4 mars à Brazzaville.

Il faut dire que ces chiffres sont critiqués par l’opposition congolaise.

Le Centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle se tiendra au Congo

D’ici quelques mois, le pays de Denis Sassou N’Guesso devrait susciter un vif intérêt de la part des autres nations du continent.

La République du Congo va abriter le Centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle. L’infrastructure technologique sera installée à l’université Denis Sassou Nguesso de Kintele avec l’appui de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) qui collabore sur ce projet avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Un accord de partenariat a été signé à cet effet, le mercredi 3 mars, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, celui de l’Enseignement supérieur, Jean Bruno Itoua, et Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA. C’était en marge de la 7e session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD2021) qui s’est tenu à Brazzaville du 1er au 4 mars 2021.

Selon Mactar Seck, chargé des questions numériques au sein de la division des technologies, du climat et des ressources naturelles à la CEA, la Commission « en collaboration avec ses partenaires entend appuyer les pays africains et mettra tout en œuvre pour que le Centre puisse être vecteur de l’amélioration de la recherche en intelligence artificielle pour le bénéfice de l’ensemble des pays africains. Nous allons développer un programme de travail et des axes de recherche sur lesquels le Centre va se focaliser ».

D’après la CEA, le choix de la République du Congo pour abriter cette infrastructure tient compte des relations particulières qu’elle a eues avec le pays, notamment la mise en place d’une plateforme de communication pour la santé en vue de lutter contre la Covid-19 ; et des améliorations observées dans la lutte contre la pandémie ; d’un environnement universitaire qui présente beaucoup d’opportunités pour le développement des technologies.

« La croissance de l’intelligence artificielle au cours des cinq prochaines années est estimée à 33% ; sans compter qu’elle peut générer jusqu’à 4,3 milliards de dollars pour le continent […] Ce Centre permettra de développer non seulement l’intelligence artificielle dans le pays ; mais aussi au niveau de l’Afrique ; parce que l’intelligence artificielle présente beaucoup d’opportunités », a souligné Mactar Seck.

Congo : Zora Frenchilia revient avec « Sacrifice » son nouveau single

La jeune artiste congolaise, à travers son single sacrifice tourné à Brazzaville, conscientise, dénonce et interpelle les gens à plus de responsabilité.

Zora Frenchilia est une artiste musicienne, chanteuse congolaise qui évolue en carrière solo. Elle a à son actif trois singles « Ciel » ; « Zora la Française » et « Sacrifice » son tout récent. Ces titres sont disponibles sur les plateformes de téléchargements : YouTube, Facebook, Instagram et WhatsApp.

Dans ces chansons, Zora parle de la souffrance d’une mère abandonnée avec ses enfants ; des injustices sociales, de la corruption ainsi que de sa carrière musicale. Ces chansons sont chantées en français et un peu en anglais, jouées dans un style  trap chant et rap guém

La jeune femme fait du rap et du funk, elle lie musique et études. Etudiante en Master I, à la Faculté de Sciences économiques, à l’Université Marien Ngouabi, la musique, dit-elle, est innée, c’est un don de famille « La musique c’est quelque chose que j’aime, en mojorité les membres de ma famille chantent, la musique pourrait être mon gagne-pain, si est seulement si cela est mon destin, seul Dieu connait mon avenir », a-t-elle signifié

Zora s’inspire des injustices et des comportements des gens observés au quotidien « Ma musique ne s’adresse pas seulement à une quelconque génération mais plutôt à toutes les générations », a-t-elle fait savoir avant d’inviter les mélomanes à écouter les messages qui sont véhiculés dans ces singles.

La jeune Zara espère capter l’attention des producteurs puisqu’elle s’autoproduit, ce qui n’est pas facile. « Je n’ai pas de contrat avec une quelconque maison de disques, le côté financement me pèse, je n’ai pas de producteur, bien que j’ai un manager. Je demande aux personnes qui veulent que je puisse aller loin dans ma carrière de me soutenir », a indiqué Zora la Française.   L’artiste se prépare pour son premier album dans lequel elle collabore avec plusieurs artistes congolais.

En attendant la sortie de son prochain album, dégusté le titre « Sacrifice » qui est disponible sur les plateformes de téléchargement.

Congo-JIF : les femmes ont leur mot à dire dans le processus électoral

C’est ce que pense la ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Les femmes congolaises de concert avec le reste des femmes du monde ont célébré la Journée internationale de la femme. Cette journée dédiée aux revendications des droits des femmes. A cet effet, la ministre qui présidée une rencontre pour l’occasion a demandé à ses sœurs de ne permettre à personne de détruire leurs rêves.

La Journée internationale de la femme commémorée au Congo sous  le thème : « Femme congolaise, la paix et le processus électoral dans le contexte de la pandémie à coronavirus ». Un thème qui devrait interpeller la femme congolaise, a-t-elle expliqué.

Pour Jacqueline Lydia Mikolo, la femme a une voix qui compte et ne doit pas permettre qu’on lui vole la paix. Elle doit aussi s’impliquer dans la réalisation des activités du mois de la femme.

Les femmes ont aussi été édifiées sur l’avant-projet de loi sur les violences faites aux femmes transmis au secrétariat général du gouvernement qui suit son cours. « L’avant-projet de loi intègre les nouvelles formes de violences basées sur le genre : les violences en milieu professionnel, les violences économiques et prend en compte la femme refugiée en tant qu’une personne vulnérable », a-t-elle déclaré.

Il faut relever qu’un numéro vert d’urgence est mis à la disposition des femmes  pour dénoncer toutes formes de violences faites à leur égard.  Le 14 44 est un numéro gratuit permettant aux victimes et aux témoins des actes de violences basées sur le genre de joindre les services de sécurité dans l’anonymat.

La ministre a rappelé quelques avancées significatives dans le domaine de l’éducation des filles. Selon elle, la scolarité est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans. Dans le domaine de la santé avec la gratuité de la césarienne, de la chirurgie de la grossesse extra utérine,  de l’implantation des Centres de santé intégrés maternels et infantiles et bien d’autres.

Congo : vers le payement des arriérés des retraités

C’est du moins ce que a annoncé le président Denis Sassou Nguesso lors de sa rencontre avec la presse le 06 mars, à Pointe-Noire.

Les retraités auront bientôt la totalité de leurs arriérés de salaire. C’est une annonce faite par le Chef de l’Etat congolais dans la ville océane, au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale au Congo. Le président sortant et candidat à sa propre succession, était face à la presse nationale et internationale.

« Toutes les dispositions sont prises. Nous y sommes et cela est prévu dans notre projet de société. Le gouvernement a également pris toutes les dispositions, les textes qui permettent la mise en œuvre effective de la décentralisation. Quant aux pensions, le gouvernement se bat pour que les retraités touchent leur pension. Je peux vous rassurer qu’avant de quitter Brazzaville pour Pointe-Noire, le gouvernement avait déjà bouclé le mécanisme de financement qui va permettre à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de payer totalement les arriérés des retraités », a-t-il assuré à la presse.

Le candidat de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Gueso, répondait aux questions de la presse après un bref exposé de son projet axé sur neuf points et dans lequel il « accorde de l’attention à la jeunesse ».

Coronavirus : l’état d’urgence prorogé de 20 jours

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, le 4 mars à Brazzaville, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo à compter du 5 mars pour une durée de 20 jours.

Le coronavirus continue de faire parler de lui. Le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat présenté à cet effet montre que la situation épidémiologique de la Covid-19 au Congo fait apparaître une réelle décrue de la pandémie au mois de février 2021.

Le nombre de malades et celui des décès enregistrés dans le pays sont en baisse. Le taux de positivité fléchit légèrement et passe à 6% à la même période.  D’après le rapport de la task- force près la Coordination nationale de gestion de la pandémie, on ne comptait en date du 26 février que 66 malades hospitalisés dont 50 à Brazzaville. Un mois plus tôt, soit le 28 janvier, ils étaient 151 dans les différentes structures sanitaires du pays.

D’après le ministère de la Santé, le Congo a recensé au total 9179 cas positifs à la Covid-19, sur un peu plus de 100.000 personnes testées depuis le 14 mars 2020, soit un taux de positivité national de 8,8%.

Au 22 février 2021, 7514 personnes étaient déclarées guéries et 1178 cas actifs étaient comptabilisés ; 131 décès sont à déplorer depuis le 14 mars 2020, soit un taux de létalité de 1,45%.

Notons que la vaccination des populations qui devrait commencer autour du 15 mars prochain.

Congo-présidentielle 2021 : coup d’envoi de la campagne électorale

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a indiqué jeudi qu’elle prenait toutes les dispositions pour tenir une élection apaisée.

La République du Congo qui a commémoré, jeudi 4 mars, le neuvième anniversaire des explosions meurtrières d’un camp militaire en 2012, démarre ce samedi 5 mars la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 21 mars, qui opposera sept candidats dont le président sortant, Denis Sassou-Nguesso..

Au cours de la conférence de presse qui a duré plus d’une heure, Henri Bouka, président de la CNEI, a indiqué que la Commission prenait toutes les dispositions pour distribuer, par exemple, les cartes d’électeurs dans les délais. Il a affirmé qu’au terme de la toute récente révision des listes électorales, le prochain scrutin devra concerner plus de 2,5 millions d’électeurs, qui voteront dans plus de 5 700 bureaux répartis sur l’ensemble du pays.

La force publique est convoquée aux urnes un peu avant le reste de la population, c’est-à-dire le 17 mars. Elle votera dans les bureaux ordinaires et non dans les casernes, a assuré Henri Bouka. Le président de la CNEI a rejeté les accusations selon lesquelles il serait juge et parti, parce qu’il est également premier président de la Cour suprême.

« Il n’y a pas d’incompatibilité entre les fonctions du juge judiciaire et celles du président de l’organe chargé de la gestion des élections. Parce que le contentieux de l’élection présidentielle, des élections législatives et sénatoriales est dévolu par la Constitution du Congo à la Cour constitutionnelle », s’est-il défendu.

Ce magistrat a également affirmé que l’élection sera organisée sous la supervision des observateurs nationaux et internationaux.

Sassou-Nguesso et Kolélas toujours en lice, une partie de l’opposition dénonce déjà un « hold-up électoral »

À 77 ans, et après déjà 36 années de pouvoir cumulées, Denis Sassou-Nguesso est, une fois encore, sur la ligne de départ. Il brigue un quatrième mandat consécutif. Côté opposition, Guy Brice Parfait Kolélas, déclaré second à la dernière présidentielle, tente de nouveau sa chance, tout comme Mathias Dzon. L’ancien ministre des Finances, âgé de 73 ans, s’était déjà porté candidat à la présidentielle en 2009, avant d’appeler au boycott du scrutin au dernier moment. Il promet qu’il ira cette fois jusqu’au bout.

Absent notable dans cette course : Pascal Tasty Mabiala. Le chef de file de l’opposition reconnue par le pouvoir n’est pas candidat. Son parti, l’UPADS, le seul à disposer d’un groupe parlementaire à l’Assemblée, a décidé de ne pas participer, en invoquant des lacunes dans les conditions d’organisation de l’élection. L’indépendant Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente en revanche pour la quatrième fois, aux côtés de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, et de Dave Mafoula, 38 ans, le benjamin de la course.

Quant aux opposants Clément Mierassa et Paulin Mkaya, ils appellent, eux, au boycott, dénoncent avant même le vote une tentative de « hold-up électoral », et réclament notamment la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016 : le général Mokoko et André Okombi Salissa, deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, qui sont toujours en prison.

Congo : 34 milliards FCFA, le coût du nouveau siège du parlement

Les travaux de construction de ce nouvel édifice ont duré trois ans et c’est un don de la République populaire de Chine.

Le parlement congolais a son nouveau siège. Cet édifice flambant neuf qui va abriter le Sénat et l’Assemblée nationale est un don de la Chine. la construction de cette infrastructure a duré trois ans pour un coût global de plus de 34 milliards FCFA. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise chinoise Jiangsu Provincial construction group corporation limited.

Le nouveau parlement comprend deux blocs de trois niveaux. Entre les deux blocs, se trouve la grande salle polyvalente de banquets avec terrasse accessible. L’Assemblée nationale dispose d’un hémicycle de cinq cents places et le Sénat, trois cents. L’ensemble du bâtiment a des commodités suivantes : trois ascenseurs par bloc ; un système vidéo surveillance ; un système de sécurité incendie et extinction ; un système de réception satellite et radiodiffusion ; un système de câblage synthétique (fibre optique et autres réseaux) ; un système de sonorisation et écran géant ; un système d’alimentation, de traitement et d’évacuation des eaux.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé mercredi 3 mai à son inauguration en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin et de plusieurs personnalités.

Congo-coronavirus : plus de 11 mille familles reçoivent des mesures d’accompagnement

Les ménages en détresse à Oyo, Owando, Makoua, Ewo, Ouessso ont reçu des allocations en raison de 50000 FCFA par famille pour pouvoir faire face à la pandémie.

Les ménages en détresse sociale à Oyo, Owando, Makoua (département de la Cuvette), Ewo (dans la Cuvette-ouest) et Ouesso (dans la Sangha) perçoivent des allocations Covid-19, de 50.000FCFA par ménage, un soulagement selon les bénéficiaires.

Du 25 février au 01er mars dernier, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a parcouru les localités de la zone septentrionale du pays pour lancer le paiement des allocations Covid-19 aux ménages pauvres et vulnérables.

Dans le département de la Cuvette,  il y a eu au total 6490 : 1304 à Makoua, 2256 à Oyo et 2930 à Owando. Le travail s’est poursuivi à Ouesso dans la Sangha où l’on note 3484 bénéficiaires. Ewo a totalisé 1514 ménages bénéficiaires de l’allocation Covid-19.

En rappel, en dehors de ces localités la ministre Antoinette Dinga Dzondo est passée dans le département des Plateaux où plus de 7000 ménages ont bénéficié des allocations Covid-19, notamment à Djambala, à Gamboma et à Ngo.

Congo-présidentielle 2021 : 96 observateurs électoraux seront déployés sur le terrain

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki a donné l’information sur le déploiement pendant une séance de travail.

Auguste Iloki, président de la Cour constitutionnelle, a annoncé le 1er mars que son institution va déployer quatre-vingt-seize observateurs électoraux, dont quatre-vingt-quatre délégués et douze coordonnateurs sur l’ensemble du territoire national pour superviser l’élection présidentielle du 21 mars.

Le président de la Cour constitutionnelle a donné l’information sur le déploiement des quatre-vingt-seize observateurs électoraux, à l’issue de la séance de travail qu’il a eue avec la mission d’information et d’évaluation préélectorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui séjourne au Congo depuis le 24 février.

Par ailleurs, a-t-il noté, cette mission a été édifiée sur le rôle du juge du contentieux électoral avant, pendant et après le scrutin. Auguste Iloki a mis à profit cette occasion pour rappeler les tâches préélectorales et postélectorales qui reviennent à la Cour constitutionnelle, notamment la désignation d’un collège de trois médecins assermentés chargés d’examiner les candidats, l’examen et l’approbation des dossiers de candidature des candidats, ainsi que la validation des résultats finaux du scrutin.

De son côté, le chef de la mission a rappelé à la presse que son équipe travaille conformément au mandat octroyé par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC dans sa déclaration du 7 juin 2005 à Brazzaville, relative à l’appui aux Etats membres engagés dans les processus électoraux.

Notons que c’est pour la deuxième fois que la Cour constitutionnelle déploie des observateurs électoraux pour superviser un scrutin.

Congo : le crédit-bail apparaît comme une solution à un mode de financement innovant

Le financement en crédit-bail présenterait de nombreux avantages dès la création de l’entreprise, qui profite de l’équipement nécessaire au démarrage, sans risquer l’endettement.

Dans un contexte de crise économique et financière, où le secteur privé national peine à mobiliser les financements nécessaires à la relance des activités, le financement en crédit-bail apparaît comme la clé de la sortie du marasme. Lors de sa dernière réunion, à la mi-février, le Comité national économique et financier (CNEF) a invité le gouvernement congolais à promouvoir le crédit-bail, en vue de faciliter l’accès aux financements pour les entreprises locales.

En effet, le crédit-bail est un moyen de financement selon lequel une société financière, appelée le « crédit-bailleur », achète un bien pour le mettre à disposition d’une entreprise, le « crédit-preneur », pour une période déterminée, et en contrepartie d’un versement périodique. À la fin de la location, le locataire peut choisir d’acheter le bien loué, de le restituer, ou de signer un nouveau contrat de crédit-bail.

Outre les avantages fiscaux, l’entreprise bénéficiaire ne peut fournir d’apport initial, ni de dépôt de garantie ; elle profite d’une grande flexibilité dans la durée du contrat, avec un seuil de financement relativement bas ; sa trésorerie est préservée et elle n’engage pas de fonds propres ; elle bénéficie d’un remplacement de matériel sans frais en cas de défaillance et d’un service de maintenance inclus, etc.

Cet investissement encore mal connu en République du Congo porte sur un bien mobilier ou immobilier, notamment d’équipements et d’outils professionnels tels que du matériel de chantier, du matériel informatique, des logiciels professionnels, des machines industrielles, du matériel agricole, du matériel médical… Il existe d’autres possibilités plus avantageuses.

Il faut signaler que le crédit-bail est accessible à tous les types d’entreprises, quels que soient leur statut juridique (entreprise individuelle, société à responsabilité limitée, société civile immobilière…), leur type d’activité (agricole, artisanale, industrielle, commerciale…) ou leur taille (micro-entreprise, petite et moyenne entreprise, petite et moyenne industrie…). Toutefois, les associations, les administrations et les collectivités territoriales peuvent également souscrire au crédit-bail.

Coronavirus : le Congo reçoit 6 tonnes de médicaments

C’est un don de médicaments de l’Inde à la République du Congo, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

La République du Congo vient de recevoir six tonnes de médicaments destinés à la lutte contre le coronavirus. C’est une offre faite par l’Inde, qui vient renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Le Congo pourrait recevoir, dans les jours à venir, la livraison de vaccin anti Covid-19.

Selon l’ambassadeur indien en République du Congo, G. R. Meena, son pays est actuellement l’un des principaux fabricants et fournisseurs de vaccin anti-Covid au monde. L’Inde produit le vaccin d’AstraZeneca, qu’il a déjà fourni à plusieurs pays africains et dans le monde.

Il faut tout de même relever que l’Inde est le deuxième pays le plus touché par la pandémie au monde après les États-Unis, avec plus de onze millions de cas positifs de Covid-19.

Congo-présidentielle 2021 : le RDD soutient la candidature de Parfait Kolélas

L’opposant congolais et candidat à la prochaine présidentielle a signé un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

L’élection présidentielle a lieu le 21 mars en République du Congo et la campagne démarre officiellement le 5 mars 2021. Classé deuxième lors de la dernière élection de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, repart à la bataille. Il a conclu samedi 27 février un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango.

« Notre alliance actuelle s’inscrit logiquement dans le registre de l’alternance démocratique libre et apaisée », a-til déclaré.

Plus que jamais déterminé cet ancien ministre congolais, passé à l’opposition, dit s’engager à nouveau « pour apporter le changement au Congo ».

C’était aussi l’occasion pour lui de dévoilé son projet de société axé sur la décentralisation

Congo : 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan importés depuis 2015

C’est ce qu’a révélé une enquête publiée par Organized crime and corruption project ( OCCRP ) à quelques jours de la présidentielle au Congo.

C’est une forte nouvelle qui vient d’être publié par l’OCCRP concernant la République du Congo. Le pays de Denis Sassou Nguesso aurait importé 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan depuis 2015.

Au total l’Azerbaïdjan aurait livré des armes à au moins 17 reprises au Congo. C’est du moins ce qu’a indiqué l’étude de l’OCCRP (Organized crime and corruption project), présenté comme « un groupement de journalistes d’enquête fondé en 2006 ».

La dernière livraison daterait de janvier 2020 : « Plus de 100 tonnes d’armement ont été envoyés depuis l’Azerbaïdjan à la garde républicaine du Congo-Brazzaville, dont 775 obus de mortier, et 400 caisses de roquettes ».

« L’Arabie saoudite a été répertoriée parmi les « parrains » (de ces exportations) à au moins deux reprises en 2016 et 2017, à peu près au même moment où l’admission du Congo à l’OPEP était en négociation ».

Ces livraisons d’armes ont été faites en toute discrétion. Le Congo-Brazzaville « n’a fait état d’aucune livraison d’armes depuis trois décennies », selon l’enquête. Le pays n’est pas sous le coup d’un embargo, et n’a donc pas l’obligation de déclarer ses importations d’armes.

Notons que, l’OCCRP affirme avoir obtenu des « plans de vol » et des « inventaires d’armes » pour documenter son enquête. Le coût de la dernière livraison d’armes de janvier 2020 a été évalué à 10 millions de dollars par un expert.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une « campagne électorale anticipée » de la part de la majorité présidentielle

Ce candidat à la présidentielle du 21 mars prochain, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 27 février 2021 à Brazzaville.

Mathias Dzon, candidat à la présidentielle du 21 mars prochain a organisé une conférence de presse samedi 27 février 2021. Au cours de celle-ci, l’opposant dénonce les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Pour lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Cet opposant a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Congo : le journaliste Raymond Malonga a été emprisonné

Le directeur d’un hebdomadaire satirique congolais est accusé de diffamation et a été transféré à la maison d’arrêt de Brazzaville mardi 23 février 2021.

Raymond Malonga séjourne à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis mardi 22 février 2021. Il a été arrêté pour diffamation, c’est du moins ce qu’a révélé l’union des professionnels de la presse.

« Notre collègue Raymond Malonga a été arrêté hier (mardi) et conduit directement à la maison d’arrêt parce qu’il aurait diffamé la femme d’une haute autorité du pays », a déclaré Jean-Charles Maniongui, président de l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC).

« Cette arrestation intervient à un moment où l’attention du peuple congolais est focalisée sur l’élection présidentielle du 21 mars. C’est une tentative de musellement de la presse », a-t-il ajouté.

« A notre niveau nous sommes en train de rassembler tous les documents pour établir la responsabilité ou non de notre collègue », a expliqué M. Maniongui.

Cafés solidaires au Congo : les employés de Bolloré Transport & Logistics et ses filiales se lancent dans le mécénat de compétences

Donner à la jeunesse les clés de son autonomie en mettant en place les conditions du mécénat de compétences, c’est l’objet des cafés solidaires organisés à Pointe-Noire et Brazzaville les 11 et 13 février 2021.

Plus d’une trentaine des collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo et Bluecongo ont pris part à cette initiative. L’engouement était fort, l’engagement présent avec une vision pour la jeunesse désœuvrée, scolarisé ou non : « un petit café ici, un grand sourire là-bas ».

Animé par le département communication et développement durable, le projet vise à identifier les employés volontaires et mettre sur pied une base de données en adéquation avec les besoins de certains établissements d’enseignements supérieurs et des ONG œuvrant pour la jeunesse. Les collaborateurs des différentes filiales mobiliseront leurs compétences pendant les heures de travail pour apporter  coatching,  partage d’expérience,  et parrainage à la jeunesse congolaise.

Par cette action, Bolloré Transport & Logistics Congo accompagne ses salariés dans leur besoin d’engagement et de solidarité.

 

 

Festival Cri de femme : le court-métrage « In extrémis » sélectionné

Le film congolais du cinéaste congolais Malolo Matouala sera partagé au public mondial, à l’occasion de la  11ème édition du Festival Cri de femme.

Le film congolais « In extrémis » a été sélectionné dans le cadre du festival cinématographique, Cri de femme. Ledit festival prévoit une programmation virtuelle durant tout le mois de mars.

Le court métrage a été probablement choisi parce qu’il fait entendre le cri d’une femme blessée et trahie. « In extremis, c’est un cri de révolte. Ce film est une façon de montrer au monde que le cri d’une femme peut ouvrir les yeux, changer les mentalités et guérir le monde. Il donne donc rendez-vous à tous du 1er au 31 mars, en diffusion mondiale via le réseau du festival Cri de femme », a lancé à l’endroit du public Malolo Matouala, scénariste, auteur et producteur du film.

C’est autour du thème « Les femmes guerrières : la violence n’est pas en quarantaine », que la 11e édition du festival « Cri de femme » se déroulera. La thématique est un hommage aux femmes et aux filles vivant en quarantaine avec leurs agresseurs. « Nous, les femmes guerrières, nous nous adaptons à toute éventualité. Nous restons fortes, au milieu de la pire pandémie. Nous, qui sommes à l’intérieur, en quarantaine avec notre agresseur. Nous, les filles qui habitons avec ceux qui nous maltraitent. Nous, les rescapés de la vie. Nous, les femmes fortes qui n’abandonnent pas, qui ne seront pas réduites au silence, qui n’abandonneront jamais ou ne resteront pas tranquilles ! Nous sommes courageuses, nous sommes l’art, nous sommes l’espoir, nous sommes la poésie, nous sommes le cri », partagent le festival à l’endroit de toutes les femmes victimes de violence.

Pour cette édition, le court-métrage ou microfilm est le genre cinématographique primordial pour illustrer cette problématique. Outre le cinéma qui occupe une place essentielle, biens d’autres formes de vidéos meubleront le rendez-vous tels que les : poèmes vidéo ; micro-conférences ; micro ateliers ; petits théâtres ; performances de musique, danse et art visuel.

Les œuvres programmées proviennent de plusieurs pays et ont été réalisées en diverses langues, telles : français, anglais, allemand, espagnol, italien ou portugais. Ainsi, le festival permettra à chaque participant d’élargir son public, étant donné que plusieurs nationalités seront représentées.

Notons que le Festival international de poésie et d’art « Cri de femme » est un événement caritatif, créé en République dominicaine par Mujeres Poetas Internacional (MPI), un mouvement international des femmes poètes et artistes, créé par l’écrivaine dominicaine, Jael Uribe. Il vise à réunir des voix du monde entier pour apporter un message contre toutes les formes de violences aux femmes à travers la poésie, la musique, les arts et d’autres activités.

Congo-présidentielle : deux ONG estiment que l’élection sera « biaisée »

Le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol ont exprimé leurs doutes sur la transparence du scrutin.

En République du Congo, à un moins d’un mois de la tenue de l’élection présidentielle, deux organisations de la société civile émettent des doutes sur la transparence de l’élection. le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol se sont exprimés mercredi 24 février 2021.

« Nous sommes préoccupés par ce scrutin et nous estimons qu’il sera biaisé et non transparent. D’abord parce que le gouvernement s’est arrangé à ne pas réaliser la révision des listes électorales. Il y a juste quelques modifications. Mais, lorsque nous regardons, nous nous retrouvons finalement avec la même liste électorale qui date de plusieurs décennies », a dénoncé Roch Euloge Nzobo, premier responsable du CDHD.

Le 21 mars prochain, la société civile devra passer devant les urnes pour choisir le prochain président de la République. Mais elle sera précédée quatre jours avant par la force publique dont les effectifs sont loin d’être maitrisés, selon Roch Euloge Nzobo.

« Jusque-là, on n’a pas vu le corps électoral de la force publique, ce qui signifie que les éléments de la force publique sont toujours dans cette même liste électorale et sont capables d’aller voter deux fois. Qu’est-ce qui peut les en empêcher ? Nous sommes en train de constater qu’il y a comme une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale », a-t-il dénoncé.

Sept candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle pour cette élection.

Congo-présidentielle : Sassou N’Guesso prévoit de faire 12 meetings

Le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 21 mars 2021 entend organiser 12 meetings pour les 12 départements du Congo.

La République du Congo tiendra sa présidentielle le 21 mars prochain. La cour constitutionnelle a retenu 7 candidats sur les 08 qui avaient déposé leurs dossiers. Les stratégies se multiplient pour gagner l’électorat. Le candidat Denis Sassou N’Guesso prévoit d’organiser 12 meetings dans les 12 départements que compte le Congo, c’est-à-dire un meeting par département.

Denis Sassou N’Guesso organisera du 5 au 19 mars des meetings à Pointe-Noire, Loango (Kouilou), Dolisie (Niari), Sibiti (Lékoumou), Madingou (Bouenza), Kinkala (Pool), Impfondo (Likouala), Ouesso (Sangha), Ewo (cuvette-Ouest), Djambala (Plateaux), Owando (Cuvette) et Brazzaville.

Sa direction de campagne précise que, dans les zones jugées utiles à la visite du Président-candidat, les directeurs de campagne locaux devront prendre le relais et préparer aussi les futures élections législatives.

Rappelons que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 21 mars, s’ouvre le 5 mars et s’achève le 19 mars 2021.

Congo : les avocats demandent la réforme des textes

Face aux membres du Sénat le 23 février à Brazzaville, une délégation de l’Ordre national des avocats du Congo a appelé à des réformes du système judiciaire national.

Conduite par le bâtonnier Claude Coelho, ces avocats se sont exprimés. « Nous avons une ambition première, c’est celle de voir l’Etat de droit s’implanter réellement au Congo et je m’adresse à cette auguste assemblée, le Sénat en votre qualité de conseil de la Nation », a déclaré Claude Coelho.

Il a déploré le fait que le Congo soit encore régi par des textes datant pour la plupart d’avant l’indépendance, notamment le code de procédure civile et le code de procédure pénale. « Depuis lors, nous n’avons aucun texte qui s’applique à notre Etat sociétal avec ses coutumes, ses us. L’ambition pour nous, c’est d’aller vers une réforme globale de ces textes », a-t-il renchéri.

Selon les avocats, les justiciables estiment que « la justice n’est pas rendue de façon équitable ». Il y a une inégalité à l’accès à la justice en dépit du texte sur l’aide juridictionnelle de 1984 stipulant que l’Etat prenait en charge les démunis qui n’ont pas l’accès à la justice. Les avocats ont regretté aussi le fait de ne pas avoir des locaux.

Le Congo a ratifié le pacte de New York et la Convention de La Havane sur l’accès à la justice et le Plan national de développement (PND) dans ses actes 4 et 5 parle de l’accès à la justice.

Malheureusement, soulignent les avocats, le citoyen lambda n’a pas accès à cette justice et il faut que cela soit corrigé.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a laissé entendre que construire l’Etat de droit est l’ambition des institutions de la République et c’est même un pari pour le chef de l’Etat. Le Sénat s’emploie à faire que le Congolais quelle que soit sa place, sa taille, jouisse de tous ses droits.

« C’est le sens de l’action que nous essayons d’épingler. Nous avons enregistré vos doléances. Nous allons faire que dans le cadre de la réorganisation de la société on tienne compte de ces préoccupations », a signifié le président du Sénat.

Quant à l’évolution des textes, ce dernier a invité les avocats à échanger constamment avec les parlementaires en faisant des propositions, en discutant avec eux afin que des solutions soient trouvées

Congo : tête-à-tête entre Sassou et Gnassingbé

Le président togolais, Faure Gnassingbé a effectué une visite de travail jeudi 18 février à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu dans la capitale congolaise jeudi 18 février 2021. Cette visite d’amitié et de travail a permis au Chef de l’Etat togolais d’avoir un tête-à-tête avec son homologue de la République du Congo, Dénis Sassou N’Guesso.

Les deux présidents ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale. Ils sont aussi revenus sur les questions continentales et internationales portant notamment sur le développement du continent, la consolidation de la paix et de la sécurité, la lutte contre l’extrémisme violent ». C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé un communiqué de la présidence togolaise.

Rappelons que le Togo et le Congo entretiennent, selon la présidence togolaise, « d’excellentes relations de partenariat sur les plans économique, diplomatique, culturel et sécuritaire ».

Congo : les travaux de construction de la 2ème raffinerie sont lancés

Le coup d’envoi des travaux a été donné dimanche 21 février 2021 près de Pointe-Noire, par le président de la  République Denis Sassou-N’Guesso.

Le Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a lancé les travaux de construction de la deuxième raffinerie du Congo. C’était ce dimanche 21 février 2021, près de la ville océane. Le pays de Sassou N’Guesso. Cette raffinerie de brut aura une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, financée par le groupe chinois Beijing fortune Dingheng investment Co Ltd et devra être livrée en 2023. Il est important de souligner que selon Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Hydrocarbure, cette capacité pourrait être augmentée en cas de besoin

La Raffinerie atlantique pétrochimie sera construite sur 240 hectares à Fouta sur la route de la frontière avec l’enclave du Cabinda. C’est un projet structuré par une convention d’investissement conclue en 2020 entre le gouvernement congolais et le groupe chinois.

Le montant du contrat s’élève à 600 millions de dollars soit 300 milliards de francs CFA. C’est du moins qu’a affirmé une source parlementaire à RFI.

« La raffinerie produira de l’essence automobile et d’aviation, du gaz de pétrole liquéfié, du gazole, des lubrifiants, du bitume et du pétrole lampant », a expliqué le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya

Rappelons tout de même que la première raffinerie du Congo, la Congolaise de raffinage (Coraf), opérationnelle depuis presque 40 ans ne fonctionne plus à plein régime. Celle-ci n’arrive plus à satisfaire 1,2 million de tonnes par an de besoin du Congo.

Diplomatie : cinq nouveaux ambassadeurs arrivés au Congo

Les nouveaux représentants diplomatiques du Brésil, de la Namibie, de la Grèce, d’Espagne et des Pays-Bas ont présenté le 17 février à Brazzaville leurs copies figurées au ministre en charge des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

L’ambassadeur du Brésil, Renata Soarez Menazes, a révélé que le Congo était un vieil ami de son pays. Les deux Etats ont noué leurs relations diplomatiques en 1980.

« C’est à cause de cette coopération qu’ont eu lieu plusieurs commissions mixtes dont la première en 1984 à Brazzaville et la deuxième en 2007 au Brésil sans oublier les deux autres de 2009 et 2012. Cette relation témoigne la volonté politique des plus hautes autorités de nos deux pays de renforcer nos relations », a-t-il déclaré.

De son côté, l’ambassadeur de Namibie, Cletius Sipapela Sipapela, a rappelé que son pays et le Congo entretiennent des relations datant de la période des luttes d’indépendances. A en croire ce dernier, « le Congo a apporté un appui important et multiforme à la lutte de la libération du peuple namibien, notamment à la Swapo ».

Pour sa part, le diplomate espagnol, Carlos Robbes Fraga, a estimé que les relations entre son pays et le Congo devraient être renforcées à travers la mise en place des politiques de coopération plus fortes. « C’est ma première visite au Congo. Je suis très content d’être ici pour représenter mon pays. Nous allons continuer à travailler ensemble », a-t-il renchéri.

Le Congo et la Grèce coopèrent depuis 1961 dans un certain nombre de secteurs d’activités. La Grèce entend proposer à la partie congolaise des bourses de formation pour les cadres de la force publique et d’études en médecine pour les étudiants.

Concernant le royaume des Pays-Bas, son ambassadeur, Jolke Folkert Oppewal, a fait savoir que les deux Etats sont amis. Il a ajouté que « compte tenu de cette amitié et de la solidité des relations entre le Congo et les Pays-Bas, il est important de renforcer la coopération ».

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a également reçu les copies figurées des représentantes de l’UNESCO, Fatoumata Marega et du HCR, Anne Elissabeth Raveto.

Congo-coronavirus : le plan de déploiement de vaccination a été validé

C’était au cours d’une réunion du comité de coordination inter-agence présidée par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

En République du Congo, le plan de déploiement et de mise en œuvre des vaccins contre la poliomyélite et le coronavirus a été validé, le 16 février à Brazzaville. Cette validation a été faite lors d’une réunion du comité de coordination inter-agence présidée par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

La rencontre avait pour objectif de partager des expériences avec les partenaires techniques et financiers, dans le cadre de la riposte à la poliomyélite et à la Covid-19, à travers les campagnes de vaccination nationales.

Notons que la République du Congo bénéficie de l’appui des partenaires techniques et financiers, ainsi que de 420 000 doses de vaccin de son partenaire Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi).

Un organigramme a été élaboré pour mener à bien les campagnes de vaccination qui se dérouleront dans des hôpitaux et centres de santé intégrés.

Il est prévu les critères de priorisation des cibles répartis en trois catégories. La première concerne le personnel de santé et de communication, les enseignants. Les deux autres cibles sont les élèves, les sportifs, les personnes vulnérables, etc.

Congo-Présidentielle : la Cour constitutionnelle rejette la candidature de Michel Mboussi Ngouari

La candidature de cet opposant a été invalidée pour documents manquants, notamment un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale.

Le 21 mars prochain, les congolais feront le choix de leur futur président de la république. Sur 8 candidatures déposées,  07 ont été validées et une rejetée. L’opposant Michel Mboussi Ngouari, dont le dossier a été invalidé n’aurait selon la Cour constitutionnelle pas répondu à certains critères. Notamment un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale. La Cour constitutionnelle a également relevé une incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier.

Parmi les 07 candidatures validées, figure celle du président sortant Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays. A 77 ans, il va briguer un quatrième mandat. Denis Sassou Nguesso aura pour adversaire Mathias Dzon, son ancien ministre des Finances entre 1997 et 2002. Auréolé par sa deuxième place occupée lors de la présidentielle de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas sera également de la partie. Tout comme le député et deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale Joseph Kignoumbi Kia Mboungou. Les noms de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé et de Dave Mafoula, 38 ans.

Notons que le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a promis récemment d’organiser l’élection dans la paix et la transparence.

Festim Brazza Awards : des congolais récompensés dans 19 catégories

Le promoteur et administrateur général du Festival des images (Festim), Claudio Sama Kenegui, a décerné  des prix dans le cadre des Festim Brazza Awards 2020 Congo aux  Congolais qui se sont distingués dans les domaines socio-culturels.

Les Festim Brazza Awards Congo sont des récompenses honorifiques décernées annuellement aux personnes physiques et morales qui se sont distinguées par leur talent, l’excellence et le savoir-faire. Ces récompenses revêtent aussi un caractère international, car elles prennent en compte des talents qui s’illustrent au-delà des frontières congolaises…. L’intérêt étant de servir de plateforme de rencontre, d’échanges et de partage des expériences ; faire découvrir au grand public des talents nationaux et internationaux ; permettre au public de cerner les contours de l’événement.

Les lauréats

Pour la première édition, les Festim Brazza Awards Congo ont récompensé dix-neuf catégories. Les lauréats sont suivants :

Catégorie Rumba

Fally Ipupa (prix du meilleur model des jeunes) ; Roga-Roga (prix du porte-étendard) ; Kevin Mbouandé (prix du meilleur auteur congolais) ; Prince Kiala (prix du meilleur artiste rumba de la diaspora).

Catégorie décalé

Dj Arafat (prix de la popularité) ; Serge Beynot (prix de l’influenceur) ; DJ Migo-One (prix du plus grand coupé-décalé congolais à succès international) ; DJ Kedjevera (prix du coupé-décalé le plus inspiré de la chrétienté) ; Rodney Moketonga (prix du meilleur artiste coupé-décalé de la diaspora congolaise) ; DJ Afarat Sona (prix de la découverte).

Catégorie Ndombolo

Zaparo (prix de la performance en animation) ; Biraman Rouge (prix de l’animateur constant).

Catégorie Rnb/ Rap/ Soul/ World

Sam Samourai (prix du rappeur le plus populaire de l’année) ; Key Kolos (prix de la promotion des langues maternelles) ; Malong-Deo (prix de la découverte).

Catégorie voix féminine

Josey (meilleure interprète lingala) ; Les Babindamana (prix de la polyvalence).

Catégorie photographie

Lebon Chansard Ziavoula (prix du photographe de l’année).

Catégorie humour/ Comédie/ Théâtre

Germaine Ololo (prix de la comédienne de l’année).

Catégorie cinéma

Richy Ndembele (prix de l’excellence cinématographique) ; Malolo Matouala (prix du film de l’année) ; Mikel Gandauh (prix de l’excellence).

Catégorie Média

TV Congo (prix de la longévité et de référence) ; VOX TV (prix de la première télévision d’information) ; MCR TV (première chaine de proximité internationale) ; Les Dépêches de Brazzaville (prix de meilleur reporter).

Catégorie ONG

Fondation Essie Ampari Dominique ; Organisme au cœur des enfants.

Catégorie Entreprise Grand Mécène

SNPC ; Brasco ; Burotop.

Catégorie Hôtels grand mécène

Péfaco hôtel Maya-Maya ; Olympic palace.

Catégorie personnalité publique

Gildas Ambendé-Nguesso (prix de la meilleure personnalité publique)

Catégorie révélation rumba

Guelors Osseté ; Nkolo Mboka ; Wav musique ; Cégra Karl.

Catégorie Innovation et leadership

Congo Télécom

Catégorie groupe tradi-moderne

Kingoli universal, et Groupe le Musé.

Catégorie gospel

Nick Matou, Christelle Mouloukandoko Shango

Catégorie Révélation ingénieur de son

Dieu merci Ngoma, et Précieux Massa

Catégorie prix du Jury

Nouvel horizon ; Baudoin Mouanda ; Fondation Congo Assistance ; Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi ; Ewawa Rolla Igwe ; Benoit Tchissimbi (émission Tam-Tam) ; Rodrigue Ngolo ; Honorable Léonidas Carel Mottom Mamoni ; Simplice Matourel ; Belle Agniélé, Péfaco hôtel Maya-Maya.

Le Congo reçoit une subvention d’environ 37 milliards de FCFA

Ces fonds devront servir à la lutte contre les maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose en République congolaise.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Congo vient de recevoir 37 milliards de FCFA. Cette subvention est de l’Union européenne ( UE ) et de la France, à travers le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’information a été donnée le 11 février 2021.

« Dans un contexte complexe lié à la crise de la Covid-19, l’ambassade de France et la délégation de l’Union européenne au Congo félicitent les équipes du ministère congolais de la Santé, les acteurs communautaires et les représentants de la société civile du comité de coordination nationale des projets financés par le FM-STP (CCN) ainsi que le secrétariat du Fonds mondial pour la réussite de ce long processus. La soumission des demandes de financement a, en effet, abouti dans les délais impartis à la signature de ces subventions pour la période 2021-2023. A travers nos missions diplomatiques au Congo, la France et l’UE, principaux contributeurs de ce Fonds mondial se félicitent de cette contribution », ont déclaré les représentants de l’ambassade de France et de l’UE au Congo.

Pour les donateurs, cet appui substantiel permettra de poursuivre efficacement la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme au Congo. Ceci, en étroite collaboration avec les programmes du ministère de la Santé et les organisations communautaires impliquées.

Il faut dire que, la somme de trente-sept milliards de FCFA est issue de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui s’est tenue en octobre 2019 à Lyon. Une conférence au cours de laquelle environ onze milliards d’euros ont été collectés.

Congo : la ville de Lékana connectée au réseau électrique national

La ligne haute et moyenne tension reliant les localités de Djambala et Lékana, dans le département des Plateaux, a été officiellement mise en service le samedi 13 février par le président Denis Sassou N’Guesso.

D’une longueur de 48km, la connexion de Lékana au réseau électrique national s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement en partenariat avec Eximbank of India. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya,

C’est un projet d’électrification des communautés urbaines dont le coût global est estimé à 69,4 millions de dollars américains soit environ 35 milliards de francs CFA. Ledit projet vise à électrifier les localités des différents départements du pays.

« Le gouvernement a décidé de s’attaquer aux défis majeurs par moult initiatives. Dans le secteur de l’énergie, il s’agit de densifier le réseau de distribution tout en continuant à gagner le pari de la production », a déclaré le ministre Jean-Jacques Bouya.

Le district de Lékana possède une vocation agropastorale comme Djambala, le chef-lieu des Plateaux. Son électrification offrira aux jeunes voire même aux adultes l’opportunité de s’adonner aux petits métiers, ainsi qu’à un certain nombre d’activités telles la vulcanisation, la soudure, la menuiserie.

« Aucun développement ne peut être envisagé sans une disponibilité énergétique suffisante », a indiqué le sous-préfet de Lékana, Egide Abou, invitant les pouvoirs publics à relever d’autres défis de la localité à savoir l’adduction d’eau potable et la réhabilitation de la route préfectorale.

Construite dans les années 80, la route Djambala-Lékana se trouve actuellement dans un état de délabrement au point où les populations accusent des difficultés pour se rendre à Brazzaville et à d’autres agglomérations du pays.

Pour sa part, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, a exhorté la population à faire bon usage des équipements électriques installés à Lékana. « C’est un bien commun pour tous les Congolais. Une panne survenue ici peut entraîner des perturbations sur l’ensemble du réseau. Veillez combattre les branchements pirates et le vol des câbles, éteindre les ampoules en plein jour », a-t-il renchéri.

De leur côté, les notables de Lékana ont demandé au président Denis Sassou N’Guesso de « continuer » tout en lui témoignant leur soutien pour l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Congo-collectivités locales : adoption des nouveaux textes de recouvrement de recettes

C’était au cours d’un atelier spécial le samedi 13 février 2021, à Brazzaville, qui a regroupé les experts du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Les experts du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation se sont réunis samedi 13 février, au cours d’un atelier spécial. Cette rencontre a permis de d’adopter les nouveaux textes simplifiés sur les procédures de recouvrement et de reversement des recettes au sein des collectivités locales.

Cet atelier de validation des textes relatifs à la simplification des procédures en matière de finances locales s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre progressive de la décentralisation au Congo. Pendant deux, ces experts venus de divers ministères ont approuvé sept textes soumis à leur appréciation et en ont amendé plusieurs.

Il s’est agi, entre autres, du projet de décret déterminant les cas et conditions d’ouverture des comptes par les collectivités locales dans une banque commerciale ou une institution financière de la place ; le projet de décret déterminant les modalités de répartition des crédits du fonds de développement des collectivités locales et définissant le niveau de péréquation au bénéfice des collectivités locales à revenu fiscal faible.

Les participants ont également  validé le projet de décret fixant les modalités de recouvrement et de reversement du produit du bulletin de casiers judiciaires et de certificat de nationalité aux collectivités locales. De même, ils ont adopté  deux autres projets de décret portant approbation de la convention relative au transfert aux collectivités locales des services et personnels de santé  et de l’enseignement.

Pour le ministre délégué en charge de la Décentralisation qui a annoncé un crédit de 14 milliards Fcfa inscrit dans le budget exercice 2021 au profit des sous-secteurs territoriaux de la santé et des enseignements, il s’agit d’une avancée notable dans le processus de mise en œuvre progressive de la décentralisation au Congo.

« Le chef de l’Etat avait pris deux engagements majeurs en matière de décentralisation. Ils portent sur la traçabilité des crédits transférés aux collectivités locales, notamment les dotations de fonctionnement aux services de l’éducation et de la santé. Ces engagements concernent aussi l’amélioration de la fiscalité locale au travers de la simplification des diverses procédures dans ce domaine », a souligné Charles Nganfouomo à l’ouverture de l’atelier.

A l’issue des échanges, les participants ont adopté deux recommandations. Ils demandent au ministère de la Santé et aux ministères en charge des enseignements, la production au plus vite de l’annexe détaillée de la répartition des crédits alloués à ces deux sous-secteurs.

A la direction générale du budget, les participants ont  plaidé  pour l’élaboration des ordonnances de délégation des crédits des services transférés au profit de ces sous-secteurs.