Congo : 5000 autochtones reçoivent des actes de naissance

C’est dans le cadre d’une opération entamée le 25 août dernier, que 5000 actes de naissance ont été délivrés aux autochtones.

 

Quelques 5000 autochtones ont reçu leur acte de naissance dans les départements de la Sangha, la Cuvette-Ouest et les Plateaux. Cette opération entamée le 25 août dernier vise à lutter contre l’apatridie.

Rappelons qu’en République du Congo, un cadre juridique a été adopté pour permettre à ces populations autochtones de faire valoir leurs droits. Après la loi de 2011 – la première en Afrique consacrée aux peuples autochtones –, un article a été introduit dans la Constitution, en 2015, pour acter cette reconnaissance.

Mais il a fallu attendre juillet 2019 pour que six décrets d’application sur neuf soient adoptés. Les écoles ORA (« Observer, Réfléchir, Agir »), réservées aux enfants autochtones et financées par les bailleurs de fonds internationaux, sont en pratique la seule forme d’enseignement gratuit existant dans le pays,

Aucune donnée récente ne permet de dire combien de « Pygmées » vivent au Congo. Le dernier recensement national, réalisé en 2007, évaluait leur part à 1,2 % de la population, soit 43 378 personnes.

Une étude des Nations unies datant de 2013 évoquait le chiffre de 2 %, pour approximativement 100 000 individus. Le gouvernement congolais livre quant à lui une fourchette beaucoup plus large, allant de 1,4 à 10 % de la population.

En dépit de la richesse de leur culture, en particulier en matière de pharmacopée, de chants et de danses, supports indispensables d’identité et de mémoire, et aussi porteurs de solutions de développement, les populations autochtones sont parmi les catégories les plus pauvres et marginalisées.

Les populations autochtones souffrent de discriminations séculaires, d’exploitation économique, d’extrême pauvreté, d’accès difficile aux services sociaux de base, à la terre et aux ressources, de non reconnaissance de droits fondamentaux.

Ces graves abus et violations des droits humains sont profondément enracinés dans le logiciel mental et deviennent des normes sociales établies, au mépris de leur dignité humaine.

Congo : l’excursion Tour de ville de Brazzaville est lancée

Ce sont quelques 100 personnes qui ont pris part le 11 septembre, au lancement de cet évènement qui vise à valoriser les nombreux sites touristiques.

 

Depuis samedi 11 septembre, les brazzavillois assistent à l’excursion dénommée « Tour de ville de Brazzaville ». Lancée par l’Office de promotion de l’industrie touristique (OPIT), l’initiative vise à mettre en valeur de nombreux sites touristiques de la ville.

Près de cent personnes ont participé au lancement de l’excursion conduite par le directeur de cabinet de la ministre de tutelle, Mathieu Mouloungui. Partis de l’hôtel Pefaco Maya-Maya, les touristes ont visité le rond-point de la Patte d’Oie, le Parc zoologique, l’Institut français du Congo, avant de marquer un arrêt au monument de l’abolition de l’esclavage, érigé au rond-point de la case de Gaulle, dans le deuxième arrondissement Bacongo, la route de la corniche, un arrêt sur la place des esclaves érigée au rond-point City Center.

L’excursion s’est poursuivie au stade de la concorde de Kintélé puis à l’Université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintélé où ils ont visité l’Institut supérieur d’architecture, urbanisme, bâtiment et travaux publics ainsi que l’Institut supérieur des sciences géographiques, environnement et aménagement.

Notons que la visite est ouverte à toute personne et même les enfants. Les réservations se font en ligne à partir d’un dispositif mis en place à cet effet.

Congo-Algérie : les relations bilatérales se renforcent

Le sujet était au centre des échanges entre ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et son homologue congolais, Jean Claude Gakosso.

 

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a passé en revue avec son homologue congolais, Jean Claude Gakosso, l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement ainsi que les principales questions d’actualité au niveau régional et international.

« J’ai eu une séance de travail avec mon homologue, Jean Claude Gakosso durant laquelle nous avons examiné les relations bilatérales fraternelles entre l’Algérie et la République du Congo, ainsi que les perspectives de leur renforcement », a écrit samedi le ministre sur son compte Twitter.

Les chefs de la diplomatie des deux pays ont eu des concertations sur les principales questions d’actualité aux niveaux régional et international en prévision des prochains rendez-vous au niveau de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine (UA), selon la même source.

Ramtane Lamamra, a entamé vendredi soir une visite de travail en République du Congo.

Cette visite à Brazzaville vise à « consolider les relations bilatérales et à coordonner la concertation, notamment en ce qui concerne les efforts communs soutenant la paix et la réconciliation nationale en Libye ».

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Ramtane Lamamra

Le président de a République congolaise a eu un échange avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail de deux jours en République du Congo. Ramtane Lamamra a été reçu en audience par Denis Sassou Nguesso. Il était porteur d’un message cordial d’amitié de la part de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est du moins ce qu’a précisé le diplomate.

« Les discussions ont permis de mettre en exergue la détermination qui anime les deux chefs d’Etat d’insuffler une nouvelle dynamique aux liens de fraternité, de coopération et de solidarité qui unissent les deux pays, et leur volonté commune d’œuvrer dans le prolongement de leur engagement panafricaniste en faveur des causes justes et de l’unité du continent », souligne Ramtane Lamamra.

L’audience a été l’occasion d’aborder la situation qui prévaut en Libye. Le ministre a informé le président Sassou Nguessou, qui assure la présidence du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, des principales conclusions de la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue récemment à Alger et des perspectives d’une action conjointe des deux pays pour faire aboutir le processus de sortie de crise et de réconciliation nationale.

Les deux personnalités ont également abordées les questions de paix et de sécurité en Afrique, en particulier la situation prévalant dans l’espace sahélo-saharien.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le ministre a eu également une séance de travail avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Congo-Coronavirus : les autorités donnent aux marchands et chauffeurs jusqu’au 31 octobre pour se faire vacciner

Le gouvernement congolais met sur pieds des stratégies pour intensifier la vaccination contre le virus, les principaux concernés sont divisés.

 

À l’entrée du marché Total, situé au sud de la capitale congolaise, les marchands rencontrés ne savent pas encore où se rendre pour la vaccination contre le Covid-19. Mais plusieurs d’entre eux se disent prêts à le faire, avant la fin du mois prochain, date butoir fixée par les autorités.

« La vaccination est une bonne chose parce qu’il y a une maladie qui sévit ici. C’est normal qu’on puisse être vaccinés pour la santé et nous protéger », indique une marchande. « Comme l’État nous oblige, il faut faire l’essentiel en allant à la vaccination. C’est pour la santé ; la santé n’a pas de prix », ajoutent deux autres marchands en souriant.

Sur l’ex-avenue de l’OUA, des conducteurs de bus et chauffeurs de taxis se montrent plus réticents. « Même certains blancs, ceux-la mêmes qui fabriquent ces vaccins, ont refusé d’en prendre, à plus forte raison nous les Congolais. En plus, nous entendons dire que la maladie n’existe pas », lâche un chauffeur.

« Je ne peux pas dire si oui ou non je vais aller me faire vacciner. Par rapport à ce qu’on a appris à l’école, un vaccin doit d’abord être expérimenté pendant cinq ans. Ce n’’est pas le cas ici. C’est cette inquiétude que nous avons pour nous faire vacciner », affirme un autre chauffeur.

Le Congo, qui dispose de doses de vaccins chinois, russes et américains, voudrait vacciner 60% de la population, pour atteindre l’immunité collective. Mais pour le moment, la couverture vaccinale dépasse à peine les 4%.

 

 

Congo-investissements : des petits projets bénéficieront de près de 100 milliards FCFA

C’est ce qui ressort de la deuxième session annuelle de la commission nationale des investissements qui s’est tenue le 7 septembre 2021.

 

La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu, le 7 septembre à Brazzaville, sa deuxième session annuelle. Après avoir examiné l’ensemble des demandes, elle a accordé des titres d’agrément à douze entreprises.  lesquelles entendent investir plus de 99 milliards Fcfa en faveur des petits projets.

Pour sa seconde session de l’année en cours, la CNI a examiné treize dossiers de candidatures. Au terme des travaux, elle a accordé des agréments définitifs à neuf sociétés et à trois autres sous réserve, en attendant que celles-ci complètent quelques pièces qui manquent. Une seule demande a été ajournée et renvoyée à la prochaine session. Les sociétés adjudicataires des titres projettent investir à travers le pays dans l’agro-industrie, l’industrie, les transports, l’agriculture, les télécommunications, les bâtiments et travaux publics ainsi que dans le domaine des services. Si tous ces investissements venaient à se réaliser, selon la commission, ils représentent globalement plus de 99,175 milliards F CFA et pourront générer plus de 2035 emplois directs.

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et de la Statistique, président adjoint de la CNI, Ferdinand Sosthène Likouka, cela renforce l’économie nationale. Lors de la dernière session tenue en janvier, la commission avait examiné douze dossiers de candidatures. Dix d’entre eux avaient été agréés pour un coût d’investissement de 120 milliards 477 millions FCFA.

Ayant eu des agréments, ces sociétés devraient bénéficier également des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, conformément à la charte des investissements. Les privilèges y afférents portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, précise la même charte, celles-ci doivent recruter prioritairement le personnel congolais, puis l’immatriculer à la sécurité sociale. Suivant la charte des investissements, elles doivent transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir l’économie.

Signalons que la CNI est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations publiques et privées, ainsi que de quelques institutions. Sa mission fondamentale est d’examiner les demandes d’agrément sollicitées par les entreprises.

Congo : voici le calendrier de l’année scolaire 2021-2022

Le Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation vient dévoiler le calendrier pour la prochaine l’année scolaire.

Au Congo, la rentrée scolaire est fixée au 04 octobre 2021. Le Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a dévoilé le calendrier.

L’intégralité de la note de service

Congo : plus de 10 millions de dollars pour 40 postes de transformation électrique

Financé par le gouvernement congolais et la Banque Mondiale, dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU).

 

La société Energie électrique du Congo (E2C) vient de se doter de 40 postes de transformation électrique nouvellement réhabilités. Ces 40 postes ont été réhabilités durant trois mois, pour un coût de plus de 10 millions de dollars. C’est dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU). Le financement vient du gouvernement congolais et la Banque Mondiale.

Ces postes sont destinés à Brazzaville qui aura 25 postes et les 15 autres à la capitale économique, Pointe-Noire. Ils vont permettre à améliorer la desserte en électricité de ces principales villes du Congo, notamment pour plus de 300.000 abonnés de l’E2C.

Notons que le pays dispose d’une puissance installée de plus de 500 mégawatts (MW), pour des besoins estimés à plus de 600 MW. Selon les chiffres officiels, le taux d’accès à l’électricité est de 47 % en zones urbaines et à peine de 5 % en zones rurales.

Coupe du monde 2022 : le Congo s’incline devant le Sénégal

L’équipe du Sénégal s’est imposée face à son homologue du Congo, ce mardi après-midi, à Brazzaville, sur un score de trois buts à un (3-1).

 

Les Diables rouges ont été battus par les Lions du Sénégal mardi 07 septembre (3-1). La rencontre comptait pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Peu avant la demi-heure de jeu, Kalidou Koulibaly lançait en profondeur pour Boulaye Dia qui ouvrait le score sans trembler (1-0, 27e). Quelques minutes plus tard, avant la pause, les Congolais revenaient au score avec un penalty sifflé par l’arbitre (1-1, 45e).

Ce sera le score à la mi-temps. Au retour des vestiaires, pour la seconde période, le Sénégal, qui a manqué beaucoup d’occasions, retrouve le chemin des filets grâce à Ismaila Sarr (83e).

Sadio Mané va corser l’addition en inscrivant le troisième but des Lions de la Teranga, sur penalty à la 87e minute de jeu. Une victoire (3-1) qui permet aux Lions du Sénégal de prendre la tête du groupe H avec 6 points.

Dans le groupe B, la Tunisie a battu la Zambie (2-0) et la Mauritanie a été surprise par la Guinée Equatoriale (0-1). Dans le Groupe C, le Nigeria a battu le Cap-Vert (2-1), alors que dans le Groupe D, le Malawi a battu le Mozambique (1-0). Dans le Groupe G, l’Ethiopie est venue à bout du Zimbabwe chez lui (1-0).

Congo : 350 cas de violences enregistrées dans les guichets uniques

Ces statistiques enregistrées de janvier au 30 août 2021, ont été révélées par les animatrices des guichets uniques de Brazzaville, Pointe-Noire et Nkayi.

 

Quelques 350 violences sexuelles, physiques, économiques et psychologiques ont été signalées dans les guichets uniques. Ces statistiques ont été données à Brazzaville le 03 septembre dernier par les animatrices de ces lieux administratifs.

Le guichet unique de Brazzaville a enregistré cinquante-huit (58) cas de violences dont vingt d’abus sexuels faits aux femmes. Celui de Pointe-Noire deux cent trente-six (236) cas, parmi lesquelles quatorze femmes, cent-seize filles mineures et trois garçons. En ce qui concerne Nkayi, treize (13) mineures ont été reçues dont douze pour de cas de violences sexuelles. Ces différents cas de violences ont été signalés dans les différents services de la gendarmerie et de la police.

Au niveau des différents tribunaux de grande instance, les oratrices ont déploré le fait qu’aucune des plaintes déposées n’a trouvé satisfaction. Par ailleurs, les victimes ont bénéficié d’une prise en charges et d’un accompagnement des services des différents guichets.

Les données de cas de violences ont été révélées lors de l’atelier de plaidoyer sur la prise en charge des femmes, filles victimes de violences et enfants victimes de maltraitance, organisé par l’ONG Azur développement, avec l’appui financier de l’Union européenne. La rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet « Protection des femmes et des filles contre les violences fondées sur le genre », exécuté par l’ONG pour une durée de trois ans (de janvier 2021 à décembre 2023) dans les départements de la Bouenza, Pointe-Noire et Brazzaville.

Le projet vise à mobiliser les organisations de la société civile et les leaders communautaires pour prévenir les violences faites aux femmes et filles ainsi qu’améliorer l’accès des femmes et filles victimes de violences aux services multisectoriels de prise en charge, à travers le renforcement des guichets uniques d’assistance aux femmes et filles victimes de violences.

La directrice générale de la Promotion de la femme, Emilienne Gombouka Emboula, a rappelé le Plan d’action national de la stratégie nationale de lutte contre les violences ayant pour base le genre. L’objectif est de combattre toutes les formes de ces violences, afin d’éradiquer le phénomène, a-t-elle insisté. La stratégie consiste à accompagner les victimes des services compétents en vue d’une prise en charge. Elle consiste aussi à sensibiliser des pairs éducateurs pour réduire le taux de violence, a-t-elle poursuivi, ajoutant que les victimes de toutes formes de violences peuvent contacter le numéro vert 1444 sur l’ensemble du territoire pour dénoncer.

Congo-enseignement : les acteurs du secteur révisent les programmes

Le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (Meppsa), en collaboration avec les partenaires éducatifs, révise les programmes d’enseignements pour la promotion d’un meilleur apprentissage.

 

Le projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), financé par la Banque mondiale, révise les programmes d’enseignement général pour les classes de CP1, CP2, 6e et 5e dont la dernière correction des curricula a eu lieu, il y a près de vingt et un ans.

Les disciplines concernées par cette révision sont, entre autres, le français, les mathématiques et les sciences. Dans les vieux programmes, plusieurs insuffisances ont été révélées, notamment la surcharge des contenus renvoyant à une saturation en notions à dispenser aux enfants, la redondance des notions à enseigner sur plusieurs niveaux avec les mêmes objectifs généraux et spécifiques ainsi que le manque de verticalité de notions entre ce qui se fait au primaire ou au secondaire.

Le coordonnateur du Praased, Calixte Kolyardo, a rappelé que cette activité s’inscrit dans le cadre de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025, révisée pour la période 2021-2030, qui prévoit l’amélioration de la qualité de l’éducation, avec des supports pédagogiques rénovés pour la promotion d’un meilleur apprentissage.

En effet, depuis octobre 2019, le Meppsa a entrepris, sur la base des résultats des assises sur les réformes curriculaires de Brazzaville en 2010 et des orientations d’un cycle d’enseignement de base de dix ans qui intègre l’enseignement des sciences dans le programme du primaire, le processus de révision des curricula.

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a souhaité que ce tableau sombre soit changé. « Le discours sur les constats et des plaintes concernant la qualité de l’éducation est devenu récurrent et nous voulons au moins changer ce tableau sombre », a-t-il indiqué. Il a appelé les participants à plus de maturité intellectuelle pour rendre perfectibles les documents soumis à leur appréciation.

Au terme de ce processus, un autre champ de révision des programmes va s’ouvrir dans les prochains mois pour les classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 pour le cycle primaire et pour celles de 4e et 3e pour le cycle du collège. Signalons que la communauté éducative congolaise et d’autres partenaires internationaux ont participé à la réécriture de ces programmes.

 

 

Congo : une opération d’assainissement au laboratoire national

Elle a été organisée par agents de la primature dans le cadre de l’opération « ville propre », menée le premier samedi de chaque mois.

 

Les agents de la primature ont organisé, le 4 septembre, une grande opération d’assainissement au laboratoire national de santé publique. Elle était conduite par le secrétaire général de la primature, Jean Philippe Ngakosso, les cadres et agents, appuyés par le personnel du Laboratoire national. Pelles, machettes, râteaux, fourches et balais en mains, ils ont nettoyé la cour, coiffé les herbes puis ramassé les immondices qui jonchaient çà et là, pour donner à cet établissement public de grande importance un nouveau visage.

« C’est un mot d’ordre du chef de l’Etat qui est mis en œuvre par le gouvernement. Le Premier ministre nous a instruits de l’appliquer dans la stricte rigueur. Le choix de cet endroit est stratégique, étant donné que nous sommes en cette période de coronavirus. Ici, des foules viennent effectuer les tests PCR et de l’autre côté, il y a le Centre de transfusion sanguine. Ces deux lieux qui sauvent des vies doivent donc être tenus dans la propriété », a souligné Jean Philippe Ngakosso.

Lancée en 2018 par l’ancien Premier ministre, Clément Moumba, l’opération « Villes et villages propres », initiée pour assainir l’environnement, a été arrêtée dès l’apparition de la covid-19 au Congo, en 2020. Elle a été relancée récemment par l’actuel Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

Congo : les pharmaciens veulent un cadre de formation continue

C’est une proposition faite par le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) au gouvernement.

 

Le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) a sollicité le 4 septembre à Brazzaville, auprès de l’Etat, la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament.

Les membres du Crip se sont réunis le 04 septembre dernier à Brazzaville. Au cours de cette rencontre ils ont proposé au gouvernement la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament ; d’accélérer le processus de promulgation de la loi pharmaceutique et de biologie médicale, ainsi qu’une stratégie de promotion de médicaments génériques.

C’était aussi l’occasion pour eux, d’évoqué l’arrêt momentané du service dans les officines pharmaceutiques intervenu en début de semaine, suite à la vandalisassions de la pharmacie Tahiti, située à Bacongo, par les vendeurs illégaux de médicaments à l’issue d’une opération menée par les services de police.

Par la même occasion, ils ont assuré « les autorités publiques et administratives, notamment le ministère de la Santé, que ce type d’interruption du service pharmaceutique ne se reproduira plus ».

Pour lutter contre les médicaments de qualité inférieure, les professionnels de la pharmacie et du médicament sollicitent à l’Etat de créer un comité interministériel et la mise place d’un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments et des aliments.

Congo : la Riac s’est ouvert ce 3 septembre

La neuvième édition de Rencontre internationale d’art contemporain de Brazzaville (Riac) commence ce 3 septembre à Brazzaville, sur le thème « Habiter la terre ».

 

Organisé par les ateliers Sahm en partenariat avec l’Institut français du Congo (IFC), l’évènement réunira en biennale des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique, du 3 au 25 septembre, dans la capitale congolaise. La Riac se poursuivra en itinérance avec les artistes nationaux jusqu’en décembre prochain, dans les différents quartiers de Brazzaville et différentes localités du pays à l’instar de NKayi, Dolisie, Owando, Oyo et Pointe-Noire.

La rencontre sera ponctuée par les workshops, les débats d’idées, les performances dans les rues de Brazzaville, les concerts, les spectacles de théâtre et de danse, les expositions d’œuvres d’art, des projections cinématographiques.

A travers son thème inspiré de l’ouvrage Nous habitons la terre de Christiane Taubira, l’ex-ministre française et Garde des sceaux, cette neuvième édition rappelle aux uns et autres que malgré les appartenances culturelles, raciales, religieuses et politiques, tout le monde partage les réalités de cette planète, de manière quasi instantanée, à quelques fuseaux horaires près.

Initiée par Bill Kouelany, artiste, écrivaine et scénographe congolaise, la Riac est une plateforme qui a pour objectif de promouvoir l’art et le partage des savoirs. Elle offre plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et promeut les différents domaines culturels du Congo en particulier et africain en général.

Congo : transparence des finances publiques, une commission de plus?

Pour répondre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI), qui demande aux autorités de mieux gérer l’argent du pays, le Congo-Brazzaville a créé il y a neuf mois une Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR). Mais la société civile congolaise s’interroge sur ses pouvoirs réels.

Veiller à la bonne application du Code de transparence et de responsabilité fiscale, telle est l’une des principales missions assignées à cette commission qui compte onze membres qui ont tous prêté serment.

« Les finances publiques ne peuvent pas être gérées n’importe comment. On les gère selon les normes. Ces normes doivent être respectées. Si elles ne le sont pas, nous le rappelons et nous redressons sur la base d’un rapport que nous adressons aux autorités, notamment au président de la République et au Premier ministre », a expliqué Joseph Mana Fouafoua, son président.

Sous la tutelle du ministre de la Justice

La commission n’a pas le pouvoir de répression. Ses enquêtes sont soumises à l’appréciation du ministre de la Justice qui est sa tutelle. « Nous sommes une institution indépendante. Mais nous n’avons pas le pouvoir de coercition. Il faut savoir que parmi les autorités qui sont destinataires de notre rapport, il y a le ministre de la Justice. C’est à lui de prendre la décision s’il faut, oui ou non, punir. C’est à lui de faire son travail », a argumenté M. Mana Fouafoua.

Membre de la coalition congolaise « Publiez ce que vous payez », Brice Makosso se demande pourquoi cette tutelle revient au ministère de la Justice, qui ne gère pas les deniers publics. « Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement de la République a mis cette commission sous la tutelle du ministère de la Justice. Je crains que cette commission ne serve à rien. Ce n’est pas le ministère de la Justice qui gère la fiscalité congolaise ou encore les finances. Il fallait la mettre sous la tutelle du ministère des Finances, pour qu’elle travaille effectivement », s’est indigné M. Makosso.

Quid des membres de la commission

La Commission nationale pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques n’a pas de membre femme. Deux de ses membres ont été désignés par la société civile et deux par la presse. Les autres l’ont été par les responsables des institutions, l’Assemblée nationale ou le Sénat.

Cela remet-il en cause son indépendance ? Le président Joseph Mana Fouafoua répond : « C’est un mode de désignation tout simplement ; cela ne veut pas dire que ces membres représentent ces autorités. Quand on crée une institution, on indique comment les hommes qui doivent la diriger sont choisis. Par rapport à notre travail, ils ne sont pas soumis à l’autorité de ces hauts responsables », s’est-il justifié.

Mise en place depuis neuf mois, la CNTR vient à peine de démarrer ses activités à cause d’un manque de financements.

Congo-Éliminatoires Mondial 2022 : les Diables rouges font un nul face à la Namibie

Les Diables Rouges ont fait match nul avec la Namibie sur un score de 1-1 but. Cette rencontre comptait pour les éliminatoires du mondial 2022.

 

Pour cause de non-homologation du stade Sam Nujoma à Windhoek, la Namibie n’était plus apte à disputer les matchs internationaux sur son sol. Aussi, la rencontre Namibie – Congo s’est-elle jouée sur terrain neutre, notamment au Orlando Stadium omnisports situé à Orlando dans le township de Soweto au sud de Johannesburg en Afrique du Sud.

D’une capacité de 40 000 places, ce stade est principalement utilisé pour le football mais il peut également accueillir des rencontres de rugby.

Là, les Diables Rouges qui ont visiblement eu des problèmes de coordination, dans leur regroupement épars, ont été cueillis à froid, dès la 24ème minute, par un certain Hambira.

Très peu inspirés, les Congolais se sont regroupés pour tenter de conserver ce score qui en soit, n’était pas une catastrophe. Ils ont ainsi tenu jusqu’à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Congolais ont assiégé le camp namibien. Un harcèlement qui a payé, car à la 57ème minute, le même Charles Hambira héros d’un peuple, devenait l’anti-héros, en trompant son propre gardien et remettait les deux équipes à égalité.

Les Congolais qui sur leurs installations, affronteront le Sénégal le 7 septembre prochain.

Congo : les potentialités socioéconomiques des départements au centre des échanges

Réunis dans le cadre de la deuxième édition des Matinales de l’intelligence économique, des experts ont échangé sur les potentialités socioéconomiques des départements pouvant contribuer au développement économique national.

 

Placée sur le thème « Intelligence économique et attractivités départementales : « outils et méthodes », la deuxième édition organisée par l’Institut national d’intelligence stratégique (INIS) a permis aux participants d’ouvrir un débat sur la question de l’attractivité socioéconomique des différents départements, comment enrichir l’existant national en vue de renforcer leur attractivité, une initiative visant  à présenter l’architecture d’un dynamisme territorial culturel, événementiel, économique, touristique à travers trois leviers, à savoir le développement de nouvelles synergies grâce à une dynamique collective forte, l’organisation et la promotion d’une offre de développement locale lisible et véhiculer une image aussi bien positive que partagée.

Selon Patrice Passy, président de l’Université des connaissances africaines, chef de projet « Les matinales de l’intelligence économique », la discussion entre experts sur les potentialités socioéconomiques des départements est une innovation ayant pour but de présenter une politique de marque territoriale, tout en s’appuyant sur un travail de fond en ce qui concerne la structuration de l’offre d’attractivité socioéconomique d’un département.

« Les matinales de l’intelligence économique sur l’attractivité économique de nos départements privilégient une approche essentiellement pragmatique : il ne s’agit pas de se livrer à une analyse systémique et de bâtir de nouvelles organisations, mais plutôt de dresser une image des expériences mondiales et des potentialités nationales afin de tracer quelques pistes pratiques financièrement réalistes de nature à améliorer en continu une situation, dans une logique d’offres de solutions innovantes et de co-construction », a expliqué Patrice Passy.

Lors de cette dixième édition, trois projets susceptibles de contribuer au développement économique des départements et d’enrichir l’existant national ont été présentés parmi lesquels celui qui consiste à planter des flamboyants à Kintélé, dans le but d’embellir et rendre plus attractif cette commune. Pour ce qui est du deuxième projet, il s’agit de mettre en avant les potentialités de la ville de Mossaka, située dans le département de la Cuvette, en vue de la rendre plus attractive.

S’agissant du troisième projet, dénommé « Mwana mboka », il consiste à faire une reconstitution historique du pays pendant la période précoloniale et pré-esclavage, afin de dynamiser davantage le tourisme dans la partie méridionale.

« L’intelligence économique est une nouvelle façon de regarder ces questions. Elle est aussi un vecteur puissant d’innovation sur toutes les questions en rapport avec la géostratégie, la géoéconomie, les innovations de rupture, l’innovation sociale, la cohésion sociale, la production des réponses endogènes face aux dynamiques africaines », a déclaré Patrice Passy.

A noter que l’organisation de ces matinales de l’intelligence économique par l’INIS a pour seul but d’enrichir l’existant national afin de mettre en lumière les nouveaux paradigmes, les dispositifs techniques et les solutions endogènes africaines. La troisième édition aura lieu en octobre prochain.

Congo : l’Inde entend réaliser les projets

C’est ce qui ressort de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

 

L’ambassadeur de l’Inde, Ghotu Ram Meena, a annoncé le 1er septembre à l’issue d’un échange avec le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, les projets que son pays projette de développer en République du Congo. Entre autres projets dans l’électrification rurale, l’amélioration des transports urbains dans la capitale congolaise et à Pointe-Noire.

Selon le diplomate indien, son pays entend également implanter une usine de ciment à Dolisie dans le département du Niari. Ghotu Ram Meena a précisé que les projets d’électrification rurale et de construction d’une cimenterie sont en cours de réalisation. La première phase de la cimenterie ayant déjà été bouclée, la seconde va commencer bientôt.

Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Inde et le maire de la capitale ont évoqué la possibilité de débaptiser une rue de Brazzaville du nom du père de l’indépendance de l’Inde, le Mahatma Gandhi.

Le jumelage de la ville de Brazzaville avec une ville de l’Inde a été aussi abordé. « Et nous croyons qu’avec la présence de la mission indienne ici à Brazzaville, nos relations de coopération et de partenariat vont s’intensifier pour le bénéfice mutuel des peuples des deux pays », a indiqué Ghotu Ram Meena, soulignant que la République de l’Inde octroie également des bourses aux étudiants congolais, ainsi qu’aux travailleurs des secteurs privé et public du Congo.

Signalons que l’Inde a établi son ambassade à Brazzaville en 2019

Congo-hydrocarbures : la société Puma fait le point de ses activités à Bruno Jean Richard Itoua

C’était au cours d’une rencontre entre le directeur général de la société Puma pour l’Afrique, Fadi Mitri et le nouveau ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

 

La société Puma présente a fait état de ses activités menées au ministre des Hydrocarbures. C’était au cours d’une audience que le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a accordé au directeur général de la société Puma pour l’Afrique, Fadi Mitri, le 31 août dernier à Brazzaville.

La société Puma est une filiale du groupe Trafigura qui exerce depuis 2002 dans la distribution et la vente des produits pétroliers, notamment le carburant et les lubrifiants. Elle dispose présentement de trente stations-service à travers le territoire national.

Avec la demande en énergie de l’Asie et le manque d’investissement dans le secteur pétrolier, le prix de l’or noir connaît actuellement un rebond. Pour tirer profit de la hausse du prix du brut sur le marché international, le gouvernement congolais envisage de stopper sa production, a indiqué le ministre des Hydrocarbures qui a saisi l’occasion pour informer cette société que le Congo présidera, en 2022, la conférence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Congo : « Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire…si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso ? » Anatole Collinet Makosso

Voilà 100 jours que le nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, est aux affaires. Et voilà une semaine qu’il est à Paris, pour réchauffer les relations entre le Congo et la France. Le général Mokoko toujours en prison, le président Sassou qui cumule 37 ans de pouvoir… Sur tous les sujets qui fâchent, Anatole Collinet Makosso répond aux questions.

Votre pays a besoin de liquidités, mais le Fonds monétaire international (FMI) refuse toujours de débloquer la deuxième tranche de financement qui avait été prévue il y a deux ans, parce que vous êtes trop lourdement endetté auprès de la Chine et des traders pétroliers. Que peut faire la France ?

La France s’engage à accompagner le plaidoyer du Congo et à faire percevoir, parce que, comme vous le savez, la France est administrateur du Fonds monétaire international. Avec les traders, les négociations se poursuivent et la France a promis de justement nous accompagner dans la suite de ces négociations. On a déjà obtenu quelques résultats avec deux d’entre eux. Il en reste un, les négociations se poursuivent.

La France vous accompagne dans la négociation avec ces trois traders, c’est ça ?

En tenant compte du fait qu’il s’agit de partenaires privés, la difficulté y est. Mais au moins, nous avons un langage commun que nous n’avions pas il y a quelques temps. Hier, on nous laissait aller négocier tout seul, sachant que c’était difficile. Aujourd’hui, on peut dire : oui, nous allons intensifier le plaidoyer avec vous, avec Trafigura, avec Oriol, avec Glencore. Mais au-delà, nous avons un plan de relance qui peut permettre le décollage de notre économie.

Parmi les personnes pointées par l’ONG Global Witness pour d’éventuels détournements d’argent public, il y a Denis  Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’État. Or, cet ancien haut cadre pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) vient de devenir ministre. Il est même en ce moment avec vous en délégation à Paris. Est-ce que cette nomination ne risque pas de compliquer vos relations avec les bailleurs de fonds et avec vos partenaires ?

Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements et les petits esprits des personnes. Cela dit, en dehors de la surenchère médiatique, nous n’avons connaissance d’aucune procédure judiciaire engagée contre notre patriote, Denis Christel Sassou-Nguesso. Aucune. Lorsque nous serons saisis des procédures de ce genre, vous verrez comment l’État assistera notre compatriote au cas où des procédures auraient été engagées contre lui. Mais pour le moment, nous n’avons aucune procédure engagée contre lui, et sans doute, les gens savent bien que tout ce qui se fait n’est que de la surenchère politicienne.

Si les relations ne sont pas toujours bonnes depuis quelques années entre le Congo et la France, c’est notamment depuis l’arrestation il y a cinq ans de deux figures de l’opposition, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Depuis deux ans, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian vous demande de faire un geste à leur égard. Qu’avez-vous répondu sur ce point cette semaine aux autorités françaises ?

Les autorités françaises ne nous ont pas posé ce problème, sans doute parce que c’est un problème qui n’a plus aucun intérêt, parce que, comme en France, il y a des hommes politiques qui font l’objet de poursuites, il y a des candidats à la présidentielle qui font l’objet de poursuites, qui sont jugés, qui sont condamnés. Et cela n’a jamais été pris pour des procès politiques. Bien entendu, nos compatriotes ont été poursuivis, condamnés. Bien entendu, le rêve de tout le monde est de voir ces compatriotes en liberté parce que la liberté c’est la règle, la détention c’est l‘exception. Bien entendu, on arrivera certainement un jour à ce que nos compatriotes recouvrent leur liberté. Mais pensez-vous que c’est à coup de chants de sirènes, d’agitations internationales ? Non. Le Congo a une expérience de compatriotes qui ont été jugés, condamnés et qui ont bénéficié des dispositions bienveillantes de l’amnistie du peuple. Nous pensons que ceux-là aussi, à défaut de les laisser purger leur peine jusqu’au bout, le moment venu, lorsque le peuple au nom duquel est rendu la décision de justice, lorsque le peuple trouvera que le temps est arrivé, bénéficieront des dispositions bienveillantes de l’amnistie. Le peuple agira en conséquence.

Une amnistie sans condition, sans poser de conditions aux deux prisonniers actuels, ce serait possible ?

Mais lorsque le peuple accorde l’amnistie, c’est lui qui détermine les modalités, le temps et le moyen. Il n’est pas question d’exiger des conditions…

Non, je vous pose la question parce que vous disiez il y a quelques jours sur TV5 Monde que, avant une éventuelle amnistie, il faudrait que Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa fassent un acte de contrition. Vous savez que tous deux estiment qu’ils n’ont rien à se reprocher et qu’ils ne sont en prison que pour raisons politiques…

Vous savez ce qu’est un acte de contrition, c’est le repentir, c’est la reconnaissance morale, intérieure du mal qu’on a fait, et la volonté qu’on a à regretter ne serait-ce que ce mal. Or, vous dites, certainement à raison, que monsieur Mokoko et monsieur Okombi reconnaissent n’avoir fait aucun mal. Faut-il encore qu’ils reconnaissent demain que le peuple leur accorde le droit d’amnistie et qu’ils puissent y accéder, parce qu’ils diront « nous n’avons pas besoin d’être amnistiés puisque nous n’avons fait aucun mal ». A quoi va servir l’amnistie ? Il faut craindre qu’on arrive aussi devant cette situation.

Donc, une solution peut être envisagée avec leurs avocats…

C’est à eux de regarder. Nous, nous ne voyons pas ce que nous avons encore à dire. Je vous ai dit que les grands esprits discutent des idées.

L’une des causes du malentendu de ces dernières années entre Brazzaville et Paris, c’est le fait que le président Denis Sassou-Nguesso cumule à présent 37 ans de pouvoir. Souvent pour justifier une telle longévité, le président invoque l’exemple de la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais, après 16 ans de pouvoir, il se trouve qu’elle s’en va. Est-ce qu’il n’est pas temps aussi pour le président Denis Sassou-Nguesso de penser lui aussi à sa retraite et de dire, ‘ce quatrième mandat sera mon dernier mandat’ ?

Si le peuple voulait que Denis Sassou-Nguesso parte, le peuple n’aurait pas voté pour lui. Deuxièmement, vous avez parlé d’Angela Merkel, mais on avait dépassé cet exemple. Je vous prends l’exemple du président Franklin Delano Roosevelt. Vous savez dans les années 40, l’Occident qui était habitué à l’unique mandat aux États-Unis a été un peu surpris de voir Roosevelt multiplier les mandats, un deuxième, un troisième, un quatrième. Et la conception démocratique de la France est incompatible à cette approche. Et c’est bien après, quand on a vu les crises auxquelles devait faire face Roosevelt, qu’on a fini par se rendre compte que c’était nécessaire. Heureusement qu’on l’avait encore à ce moment. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Congo. Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire qui a sévi un peu partout si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso pour la gestion de cette crise, ce qui fait que le Congo n’est pas aussi frappé que les autres pays ? Que serions-nous devenus alors que ça bouge en Centrafrique, ça bouge au Tchad, en RDC si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso qui, par sa sagesse, par sa volonté de dialogue, réussit à contenir les crises ?

En 2026, le président aura cumulé 42 ans de pouvoir. Est-ce qu’il ne sera pas temps de passer la main ?

Nous savons simplement qu’il y a autour de nous des présidents qui auront passé autant de temps, sinon presque le même temps. Mais, ils ne font pas l’objet d’autant de surenchères démagogiques.

Au Cameroun, beaucoup de gens dissertent sur la longévité exceptionnelle de Paul Biya et disent qu’il serait temps qu’il passe la main lui aussi…

C’est justement pour cette raison que notre peuple se dit « nous l’avons pour faire face aux crises que nous connaissons actuellement ». Ils ne veulent pas d’un saut dans l’inconnu.

Est-ce qu’en 2026, Denis Christel Sassou-Nguesso pourrait être un bon candidat ?

Comme tous les autres Congolais. Denis Christel Sassou-Nguesso n’est pas seul. La Constitution de notre pays donne le droit à tous les citoyens congolais d’accéder à la présidence de la République.

Au risque que l’on parle de succession dynastique ?

Je ne sais pas s’il y a une succession dynastique par le biais des élections. Et encore, il faudrait bien que vous sachiez que la question n’est même pas encore à l’ordre du jour. Le mandat de Denis Sassou-Nguesso vient de commencer. Je suis à trois mois de mon exercice en tant que Premier ministre, chef du gouvernement. Comment pouvez-vous déjà nous parler de la succession de 2026 ?

Bolloré Transport & Logistics Congo obtient la triple certification qualité – sécurité – environnement

Cette dernière s’inscrit dans le cadre de la certification Monde délivrée à Bolloré Logistics en 2020 pour l’ensemble des sites de son réseau.

 

Courant juillet 2021, à l’issue d’un audit de plusieurs mois mené par Bureau Veritas, leader mondial de la certification, Bolloré Transport & Logistics Congo a obtenu la triple certification qualité-sécurité-environnement. Cette dernière s’inscrit dans le cadre de la certification Monde délivrée à Bolloré Logistics en 2020 pour l’ensemble des sites de son réseau.

Cette triple certification regroupe l’ensemble des normes relatives à la sécurité au travail (ISO 45001 vs 2018), le management de la qualité (ISO 9001 vs 2015), et l’environnement (ISO 14001 vs 2015).

Elle va permettre à Bolloré Transport & Logistics Congo d’améliorer la prise de décision et de bénéficier d’une meilleure visibilité des processus pour continuer à délivrer une qualité de service optimale aux clients de l’entreprise.

« L’aboutissement de ce projet est un succès pour nos équipes au Congo. Malgré un contexte difficile liée à la pandémie à coronavirus, nous restons engagés dans une démarche d’amélioration continue de nos performances tout en veillant à préserver la santé et la sécurité de nos collaborateurs ainsi que l’environnement dans lequel nous exerçons nos activités. » a souligné Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’humanitaire.

Ceeac-Réseau sociaux : le Congo est le 5ème pays à afficher le meilleur taux d’accès

C’est ce qui ressort d’un rapport de l’organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde (Gsma) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

 

La République du Congo occupe la 5éme place des pays qui affichent le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Cette information a été donnée dans un rapport de Gsma et la commission économique pour l’Afrique. Avec sa population de 3,5 millions d’habitants, le Congo est à la 5ème place avec 15%.

Dans ce classement, le Gabon avec 40% de sa population (1,8 million d’habitants), affiche le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Ceeac (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) début 2021.

Le Gabon est suivi respectivement de São Tomé-et-Principe (32%) ; le Cameroun (17%), le Congo (15%), la Guinée équatoriale (9%), l’Angola (8,5%), le Rwanda (6,5%), le Burundi (6%) ; la RD Congo (5%) et le Tchad (5%).

Congo : 6.200 élèves ont réussi au BEPC

Sur 108.136 candidats présentés au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2021, 62010 candidats ont obtenu une moyenne de dix sur vingt.

 

Ce sont 62010 candidats qui ont obtenu une moyenne de dix sur vingt, avec un pourcentage de 57,34 % contre 55% de l’année passée. L’information a été donnée par le président général des jurys, Serge Loukaka le 28 août à Brazzaville.

Sur 108.136 candidats présentés au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2021, 62010 candidats ont obtenu une moyenne de dix sur vingt, avec un pourcentage de 57,34 % contre 55% de l’année passée.

Le département de la Lékoumou est en tête avec 71,84%, suivi du Pool avec 66,73% et la Bouenza avec 60,71%. Le département de la cuvette ouest occupe la quatrième position avec 60, 19%, suivi de la cuvette avec 60,09%, le plateau 59,95%, Brazzaville 59,68%, le Niari (57,95%) et Pointe- Noire (52, 75%).

Les départements du Kouilou (49, 48%), la Sangha (49,20%) et la Likouala (48,30 %) sont ceux qui n’ont pas pu atteindre 50 %.

Congo-coronavirus : les États-Unis font un don de plus de 300.000 doses de vaccins

Selon le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique, ce don s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax.

 

La République du Congo a reçu plus de 300.000 doses de vaccins contre le coronavirus. C’est un don des États-Unis qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax, dont la première livraison a été réceptionnée ce week-end. C’est du moins ce qu’a indiqué ce lundi 30 août le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique.

«La première livraison de vaccins contre la COVID19 par le COVAX au Congo a eu lieu ce week-end à Brazzaville», écrit l’OMS Afrique sur twitter. Le dispositif Covax vise à fournir cette année des vaccins anti-Covid à 20% de la population de près de 200 pays à travers le monde. «Le pays (Congo-Brazzaville) a reçu 302.400 doses de vaccin J&J [Johnson&Johnson] données par les États-Unis», précise le bureau régional de l’OMS.

Rappelons qu’au Congo, la campagne de vaccination contre le Covid-19 avait démarré en avril dernier. Les vaccins chinois Sinopharm et russe Sputnik étaient proposés aux candidats au vaccin. Cette campagne n’a jusqu’à présent pas suscité l’engouement des habitants. Mi-août, seuls 1,8 à 2% de la population éligible à la vaccination avaient reçu leurs doses, à cause des résistances et de la méfiance que suscitent les vaccins.

Congo : pas de grève des transporteurs en commun ce lundi

La décision a été prise vendredi 28 août à la primature au terme de deux jours de négociations entre le gouvernement et l’intersyndicale.

 

Les transporteurs en commun ne feront pas de grève ce lundi 30 août 2021 comme ils l’avaient annoncé. Cette annulation de grève a été prise vendredi 28 août 2021 à la primature après deux jours de négociations entre le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou et l’Intersyndicale représentée par son président, Patrick Milandou.

Sur les six revendications contenues dans leur cahier des charges, trois ont été prises en compte par les autorités. Il s’agit, entre autres, de la suspension immédiate des contrôles routiers en cours et la restitution des permis de conduire « rose » aux chauffeurs des transporteurs en commun.

Les discussions engagées lors de cette rencontre ont également abouti à un accord de principe sur la suspension des postes de pesage et de péage sur le tronçon dégradé de la route nationale N°2. Et aussi à un accorder entre les deux partes sur le respect des textes en vigueur relatifs aux prix des autorisations des transports en commun sur toute l’étendue du territoire national.

Les autres revendications de l’intersyndicale telles que la limitation des nombres de places dans les bus-coaster, les bus Hiace et les taxis, feront l’objet d’un examen particulier et par le gouvernement.

Congo-coronavirus : un peu plus de 280.000 doses de vaccins administrées

Ce chiffre a été donné à Brazzaville samedi 28 août 2021, par le ministre en charge de la santé et de la population, Ignace Tendelet.

 

La République du Congo a déjà administré un total de 286.959 doses de vaccins contre le coronavirus. Cette déclaré a été samedi par le ministre congolais de la Santé et de la Population Ignace Tendelet.

Selon le ministre, ce chiffre montre « combien le chemin à parcourir est encore long pour espérer atteindre l’immunité collective ».

Lors du lancement d’une campagne de sensibilisation à la lutte contre la COVID-19 à Brazzaville, Ignace Tendelet a souligné que parmi les freins à l’atteinte de l’immunité collective figure la réticence de la population à se faire vacciner.

Notons que, cette campagne de sensibilisation concerne les capitales des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA) et la République du Congo.

Pour rappel, à ce jour, le Congo totalise 13.533 cas confirmés de COVID-19, dont 183 décès depuis l’enregistrement du premier cas positif le 14 mars 2020.

Congo : une délégation de l’OPEP en visite de travail

Il est question de souligner le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables.

 

Une délégation de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) séjourne à Brazzaville. La mission s’étend pendant trois jours c’est-à-dire du 23 au 25 août 2021. Cette visite de travail a pour objectif du cartel est de souligner davantage le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables afin d’aider le pays à atteindre ses nouveaux objectifs pétroliers.

L’agenda de ladite délégation prévoit des séances de travail avec le Président Dennis Sassou-Nguesso, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, et le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua (photo). Les parties prenantes visiteront également le site de la société publique en charge des hydrocarbures (SNPC), celui de l’organisation des producteurs africains de pétrole (APPO), une plateforme de production à Pointe-Noire et de nombreux acteurs de l’amont.

Notons que le Congo a adopté un nouveau code pétrolier, opéré des réformes et s’est fixé un certain nombre d’objectifs stratégiques dans le pétrole l’OPEP entend l’accompagner. Avec son nouveau cadre réglementaire, le pays cherche à attirer de nouveaux investissements pour stimuler la production en faisant du brut un plus important contributeur aux recettes publiques.

Le Congo produit plus de 330 000 barils de pétrole par jour et ses réserves prouvées sont estimées à 2,9 milliards de barils.

Zone CEMAC-coronavirus : le Congo placé à la 5éme place des pays les plus touchés

C’est ce qui ressort des statistiques relatives à la pandémie à Coronavirus publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé Afrique.

 

La République du Congo arrive à la 5ème place avec 1,33%. Un classement alors que la campagne de vaccination lancée le 24 avril de l’année en cours à Brazzaville par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est loin du succès espéré. Plusieurs raisons expliquent cela notamment l’hésitation vis-à-vis des vaccins qui est aussi la conséquence de la désinformation, et du sentiment relativement répandu qu’il n’y a aucune urgence à se faire vacciner, d’une part en raison de la faible circulation du virus au Congo donc du risque sanitaire limité et de l’autre, faute de mesures incitatives. Beaucoup ne voient aucun intérêt à se faire vacciner.

Au 19 août 2021, l’OMS dénombre plus de 7,3 millions de cas de Covid-19 confirmés, dont 186 000 décès au total dans toute l’Afrique. Le continent compte toutefois plus de 6,5 millions de guérisons.

Dans les statistiques publiées par l’OMS Afrique, Gabon arrive en dernière position des pays de la CEMAC les moins touchés avec 0, 64%. Le pays le plus touché est le Tchad (3,49%, suivi du Cameroun (1, 62%) et de la Guinée Equatoriale (1,36%). Le Congo-Brazzaville et la RCA occupent respectivement la 5ème (1,33%) et la 6ème (0,87)%.

Congo : rouverture de la circulation sur la route de la Corniche de Brazzaville

Il s’agit de la corniche qui borde le fleuve Congo, et dont une partie s’était effondrée suite aux pluies diluviennes qui s’étaient abattues dans la ville.

 

En République du Congo, l’une des belles avenues de la capitale a rouvert, un an et demi après sa fermeture. Il s’agit de la corniche qui borde le fleuve Congo, et dont une partie s’était effondrée suite aux pluies diluviennes. Elle avait été fermée à la circulation et vient de rouvrir, au plus grand bonheur des usagers.

Tout de noir vêtu, son sac à dos négligemment porté, le jeune étudiant Rophiel Essemou marche en direction du pont à hauban, un symbole de la route de la Corniche. Il est plus qu’heureux de se retrouver à cet endroit qu’il n’a plus visité depuis plus d’une année.

« Revoir cette route en bon état, c’est une bonne chose. Cela fait du bien. Quand la route s’est détruite, certains Congolais ont même accusé des Chinois d’avoir bâclé le travail. Bon, on est aujourd’hui à nouveau satisfaits », affirme-t-il.

En effet, seulement quatre ans après son inauguration une partie de la corniche s’est effondrée après des pluies diluviennes provoquant la colère de certains Brazzavillois.

Une avenue très appréciée des Brazzavillois

Mais après dix-huit mois de travaux, dont le budget n’a pas été rendu public, la route de la Corniche a été rouverte le 19 août à la grande satisfaction d’Arsène Bitombo, qui en compagnie de sa petite amie regarde passer les jacinthes entraînées par les eaux du fleuve Congo: « Je dirai que c’est la plus belle avenue de Brazzaville. Elle est beaucoup visitée par les Congolais en général et les Brazzavillois en particulier ».

En plus d’être un lieu idyllique, transformé en allée piétonne tous les dimanches, la route de la Corniche est surtout pour les usagers de la route une voie de désengorgement pour aller du centre-ville aux quartiers sud de la capitale.

Congo-Championnats nationaux d’escrime : Brazzaville rafle les trophées

Les escrimeurs de la capitale étaient dans tous les tableaux lors des finales des championnats nationaux  qui se sont tenus le 21 août, au gymnase Henri-Elendé.  Ils ont tous été couronnés de succès.

 

La compétition a mis aux prises trente-deux tireurs pour trois départements, notamment six clubs de Brazzaville, quatre de la Bouenza puis un de Pointe-Noire. Dans la finale de l’épée dames, la détermination de  Julia Massouama a fait la différence. Elle a  dominé Norphine Moundiongui (quinze touches à cinq) en finale de l’épée dames, sauvant ainsi sa contre-performance lors des championnats  départementaux.

« La personne qui travaille doit mériter une récompense. J’étais vraiment décidée. Aux championnats départementaux, j’avais échoué mais j’étais motivée à montrer de quoi je suis capable. Je souhaite voir les compétitions se multiplier. Nous voulons sortir et revenir au pays avec des médailles », a commenté la championne du Congo.

Chez les messieurs, les finales de l’épée et du sabre ont été âprement disputées comme en témoignent les résultats finaux.  Bonachi Kounkou a pris le dessus sur Goma Loukoumbo (quinze touches à douze) en finale de l’épée. « C’était difficile. Nous avons fini la saison et nous devons nous concentrer pour la saison prochaine », a déclaré Bonachi Kounkou.

En ce qui concerne le sabre,  Francis Moukengué l’a emporté devant Dieumerci Bikoumou Olassa (quinze touches à treize). La Fédération congolaise d’escrime (Fécoes) a voulu tenter une expérience en organisant la finale par équipe. Un coup d’essai qui s’est révélé un coup de maître puisque les escrimeurs de Brazzaville ont pris le meilleur sur  ceux de Nkayi (quarante-cinq touches à dix-sept).

Alban Kaky, le président de la Fécoes a salué l’esprit de sacrifices des athlètes en cette période liée par la pandémie de covid-19. « Je vous félicite pour tout le travail abattu. C’est une année courte liée à la pandémie de covid-19  mais  grâce à des sacrifices de tous, nous sommes arrivés.  On s’est donné de grands objectifs au début de l’année et aujourd’hui, je suis fier de dire que nous avons ensemble réussi.  Je vous demande de redoubler d’ardeur, beaucoup d’entraînement et beaucoup de volonté,  nous avons été émus de voir les jeunes titiller les adultes », a indiqué Francis Moukengué.