Congo : les retraités de la CRF réclament 28 mois de pensions impayés

Une situation qui met en mal plus de 420000 citoyens congolais dont les conditions de vie sont liées à la pension de retraite.

Les retraités de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires (CRF) accusent des retards de paiements de leur pension retraite. Il faut tout de même le signaler ce n’est pas un fait nouveau, ça fait longtemps que ça dure. Ces retraités réclament plus de 28 mois d’arriérés de pensions.  Notons que cette situation met en mal plus de 420000 citoyens congolais qui dépendent de cette pension de retraite.

Les temps sont durs pour les retraités parce que la CRF n’arrive plus à leurs verser les prestations pour lesquelles ils ont cotisé toute leur vie.

Rappelons qu’en mars 2018, les retraités avaient écrit au président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour lui demander la création, lors du prochain remaniement du gouvernement, d’un Ministère dirigé par eux-mêmes.

L’incapacité de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires à verser aux retraités serait certainement due à la crise économique que traverse le pays à cause de la chute des coûts du pétrole.

Congo : la France finance à hauteur de 5,247 milliards FCFA un projet éducatif

La France, le Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé, le 9 décembre à Boko, au lancement du projet d’Appui au Réseau des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (ARCEFA).

A la cérémonie de lancement des activités, les trois parties ont été représentées, respectivement par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes, l’ambassadeur de France, François Barateau, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini.

« Alors qu’avec la crise économique et sanitaire actuelle les difficultés se sont amplifiées, une priorité majeure de l’action de la France est d’offrir à la jeunesse congolaise l’opportunité de se former et de s’insérer dans le monde du travail », a souligné l’ambassadeur de France.

D’un montant de 5,247 milliards FCFA, soit huit millions d’euros, le projet est financé dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la France et la République du Congo.

D’après un communiqué de l’ambassade de France, le projet s’inscrit dans le cadre des orientations prioritaires de la France au Congo, au bénéfice de la jeunesse congolaise. « Il concrétise un axe majeur de la feuille de route franco-congolaise éducation, enseignement, recherche, signée en septembre 2019, par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron ».

Le programme a pour objectif de faire des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) existant, implantés à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, un réseau d’établissements de référence pour la formation des ouvriers qualifiés dans les secteurs porteurs de l’économie nationale, notamment les métiers agricoles, de services, de la maintenance industrielle, du BTP et de la mécanique automobile. Des outils pédagogiques et numériques modernes et adaptés y seront déployés.

Par ailleurs, un nouveau CEFA sur les métiers ruraux sera construit prochainement à Boko dans le département du Pool, important vivier agricole du pays, précise le texte. À ce sujet, l’ambassadeur de France a souligné « l’engagement de la France aux côtés du Congo, de ses territoires et de ses populations rurales, pour promouvoir l’économie verte, les ressources naturelles et une trajectoire de développement durable davantage ancrée au niveau local ».

À cet effet, plusieurs autres programmes financés par la France sont en cours de démarrage ou de préparation, en particulier le Projet d’appui à la relance du secteur agricole, le Projet paysage forestier Nord-Congo ou bien encore le programme Utilisation durable des terres, en lien avec l’Initiative pour la forêt en Afrique centrale (CAFI).

Enfin, le programme ARCEFA, précise le texte, permettra « de renforcer le cadre institutionnel et partenarial de la formation professionnelle au Congo, en contribuant notamment à son financement pérenne et à la participation active du secteur privé et des professionnels ».

Le projet ARCEFA sera mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, avec l’appui de l’opérateur Expertise France.

« Une fois de plus, ce projet traduit toute la vitalité du partenariat de long terme entre la France et la République du Congo, au profit des populations », a assuré l’ambassade de France.

Congo : la construction des campus professionnels est annoncée

C’est un projet que veut initier l’Italie qui pourrait être effectif en juin 2020, et mobilisera environ 250 millions d’euros.

La délégation italienne conduite par le Premier ministre honoraire, Massimo D’Alema,  a présenté aux syndicats patronaux congolais, le 7 décembre à Brazzaville, le projet de construction des  campus professionnels dans tous les départements du pays.

Le projet de construction des campus professionnels mobilisera un financement d’environ 250 millions d’euros. Piloté par le ministère de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, ce projet pourrait être effectif en juin prochain.

Massimo D’Alema a indiqué  qu’il  consiste à développer le Congo. « Les infrastructures sont plus importantes pour le développement d’un pays. L’enseignement professionnel peut contribuer à la formation des cadres de qualité dans les différents domaines où il y a une grande possibilité de coopération dans le domaine technique, de l’agriculture et bien d’autres », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’Italie est en train d’étudier d’autres possibilités de coopération avec ses partenaires. Elle cherche des formules de financement à travers la participation des institutions financières internationales et privées ainsi que des gouvernements.  « L’Italie est prête à travailler avec le Congo sur un projet concret », a  laissé entendre le Premier ministre honoraire.

La présentation du projet a été faite aux syndicats patronaux en présence du ministre de l’Enseignement technique, professionnel,  de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint- Eudes et le président de la  Chambre  de commerce de Brazzaville,  Paul Obambi.

Le ministre congolais a expliqué,  à cette occasion,  que ce projet résulte de l’ambition du chef de l’Etat à construire deux grands campus professionnels avec internat respectivement dans la partie Nord et Sud du pays. Ces infrastructures seront  chargées de la formation professionnelle et qualifiante.

Au niveau des départements, a-t-il poursuivi,  l’implantation des centres d’apprentissage professionnel tient compte des spécificités économiques et techniques.

De son côté, le président de la Chambre de  commerce de Brazzaville a énuméré les differents  centres de formation nécessaires  pour faire le relai entre la formation professionnelle et  la chambre de commerce.

Au terme de la cérémonie, le président du collectif des opérateurs économiques du Congo, Josaphat-Roger Obesse, a relevé  l’importance des investisseurs dans un  pays. « La présentation du projet sur la construction des campus dans deux axes différents est une bonne chose. Mais ce qui nous intéresse est la participation des entreprises congolaises dans ce projet parce que nous voulons d’un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il souligné.

Gaz à effet de serre : validation de l’inventaire des émissions du Congo

Les travaux de l’atelier de validation de l’inventaire national des gaz à effet de serre ont été ouverts le week-end dernier à Brazzaville par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la troisième communication de la République du Congo à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L’objectif étant de finaliser et valider l’inventaire national des gaz à effet de serre.

« Les travaux qui s’achèvent ce jour marque une étape importante, non seulement dans le cadre de la préparation de la troisième communication nationale de notre pays, mais aussi dans le processus de révision de notre contribution déterminée nationale (CDN), laquelle, comme je n’ai cessé de rappeler, doit se fonder sur les conclusions de notre communication nationale », a déclaré la ministre Arlette Soudan Nonault.

Elle a estimé que les résultats de cet atelier « serviront de base pour les projections futures des mesures d’atténuation d’émissions des gaz à effet de serre tant pour la troisième communication nationale que pour la CDN en révision, projections qui inévitablement impliqueront des décisions d’ordre politique ».

Par ailleurs la ministre en charge de l’Environnement a souligné que les conclusions de cette rencontre vont aider à la prise « des décisions éclairées et permettront à notre pays d’honorer ses obligations vis-à-vis de la CCNUCC. ».

En vue de permettre d’utiliser à bon escient les résultats de cet inventaire national des gaz à effet de serre, elle a rappelé aux participants que les conclusions de cet atelier visaient à assurer un contrôle qualité des informations ou données utilisées dans chaque secteur avec la participation des fournisseurs de données ; développer les tendances historiques pour tous les secteurs ; finaliser les rapports sectoriels d’inventaire de gaz à effet de serre ; valider le rapport national avec toutes les parties prenantes nationales.

Notons que cet atelier a été organisé avec l’appui des États-Unis d’Amérique.

Congo : l’Union européenne entend apporter son appui aux agriculteurs

L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, a promis le 4 décembre dernier l’appui de son institution au programme de renforcement des capacités des chaînes de valeurs agricoles nationales.

L’Union européenne entend soutenir les agriculteurs congolais. L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula a exprimé cette volonté de son institution en présence du coordonnateur national des réseaux et associations de la société civile œuvrant sur la gouvernance démocratique et électorale (Coraged), Céphas Germain Ewangui.

Le diplomate européen s’est félicité de l’amélioration du climat des affaires au Congo. Il a assuré que son institution va mobiliser un fonds de quinze millions d’euros pour soutenir la filière manioc en République du Congo.

« Nous travaillons sur le renforcement des capacités dissipées sur les nouveaux projets qui seront lancés. Nous avons des programmes de renforcement des capacités entrepreneuriales, pour soutenir la chaîne de valeurs dans l’amélioration du climat des affaires », a indiqué Raul Mateus Paula.

Après avoir visité la Maison de la société civile, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne a fait savoir que beaucoup de travail restait à faire pour reformer le secteur de la société civile.

Il a souligné la nécessité d’une formation adéquate pour les membres de la société civile congolais et insisté sur la mobilisation des jeunes pour améliorer l’éducation, adapter les jeunes aux nouvelles réformes pour assurer la diversification de l’économie congolaise.

« Améliorer les capacités des organisations de la société civile, soutenir les ONG et la société civile fait partie des sujets auxquels l’union européenne travaille. Bien que la société civile connait des avancées significatives, elle a encore de nombreux défis à relever », a-t-il dit.

COP26 : le Congo et la Grande Bretagne échangent sur les préparatifs

Le sujet était au centre de l’échange par visio-conférence entre le ministre congolais du tourisme Arlette Soudan-Nonault, et le ministre britannique de l’Environnement, Lord Goldsmith Of Richmond Park.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo (CCBC), Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec Lord Goldsmith Of Richmond Park, ministre britannique de l’Environnement, Alimentation et Affaires rurales par visio-conférence.

L’entretien entre ces deux personnalités a porté sur la problématique de l’opérationnalisation de la CCBC et de son instrument financier le Fonds bleu, la préparation de la COP26 qui se tiendra à Glasgow ainsi que la problématique des tourbières de la cuvette centrale.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a saisi cette opportunité pour présenter à son homologue l’ambition des chefs d’État des pays membres de la CCBC pour concilier les changements climatiques et le développement économique, exprimée par la mise en place du Fonds bleu à l’initiative du président de la République, chef de l’État, président de la CCBC, Denis Sassou N’Guesso.

Quant aux préparatifs de la COP26 qui se tiendra à Glasgow, la coordonnatrice technique de la CCBC, a plaidé pour la prise en compte de la problématique de la CCBC dans l’agenda de ce grand rendez-vous planétaire.

A son tour, le ministre britannique a rassuré Arlette Soudan-Nonault de son implication personnelle afin que soit prise en compte la demande du Congo pour promouvoir le Fonds bleu qui les intéresse vivement.

Lord Goldsmith Of Richmond Park a souhaité également qu’une commission entre États soit mise en place pour un accompagnement par la Grande-Bretagne, en vue d’une gestion durable des tourbières situées au cœur des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial.

Congo : les travaux de la voie d’accès à la mairie de Mfilou bientôt achevés

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, a visité le 3 décembre quelques chantiers.

« Nous avons visité cette route de Mfilou et nous pouvons dire que c’est un soulagement. On peut être sûr cette fois-ci que cette voie va être enfin achevée et ouverte à la circulation », a déclaré le ministre Jean Jacques Bouya.

Il a également visité les travaux de construction du marché Soukissa dans le cinquième arrondissement et de pavage des voiries urbaines au quartier Moukondzi-Ngouaka à Makélékélé qui s’exécutent dans le cadre du projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires, sans oublier le chantier de la route de la corniche de Brazzaville.

A Soukissa, l’ouvrage est déjà assez avancé. Il est question de construire un bâtiment plain-pied, d’une architecture simple et moderne, totalement couvert et ayant une emprise au sol de près de 3850 m2.

Les travaux du marché Soukissa sont exécutés par l’entreprise Erico sous l’expertise du bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics. Ce marché sera doté de 648 tables en béton, 14 boutiques, deux boucheries, un restaurant, une bâche à eau de 50 mille litres, une citerne de mille litres, un réseau d’assainissement, un bloc d’infirmerie. Il sera livré le 31 janvier à en croire les experts.

Le chantier de pavage des voiries du quartier Moukondzi-Ngouaka sont exécutés par la société Stécole corporation. Pour cette première phase, onze rues sont concernées dont huit se trouvent déjà en chantier.

« Ce projet des quartiers dits précaires est exceptionnel et nous le partageons avec la Banque mondiale et les différentes collectivités notamment la maire de Brazzaville et celle de Pointe-Noire. C’est un projet participatif qui a un regard sur les quartiers précaires en les dotant des biens collectifs tels que les marchés. Ce sont des activités à haute intensité de main-d’œuvre. Les travaux sont en cours et l’assainissement se fait un peu partout. », a expliqué le ministre Jean Jacques Bouya.

Concernant le chantier de la route de la corniche de Brazzaville, il a fait savoir que « … les travaux se déroulent bien et sont de grande envergure. S’il n’y avait pas cette pandémie difficile on aurait pu finir en temps et avant la fin de l’année. Malheureusement, on va peut-être pouvoir tirer un tout petit peu en longueur en espérant finir d’ici le mois de février. L’entreprise est à pied d’œuvre et nous sommes satisfaits de ce que nous voyons ».

Congo : vers la construction d’une deuxième raffinerie à Pointe-Noire

Le projet qui vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés aura une capacité de 2,5 millions de tonnes par an.

Le Congo va se doter d’une deuxième raffinerie dans la ville de Pointe Noire, grâce à une convention de financement signée avec la société chinoise Beijing Fortune Dingheng. D’une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, le projet vise à couvrir les besoins nationaux et à faire du Congo un exportateur des produits raffinés. Mais, les experts appellent à la bonne gouvernance et surtout au respect de l’environnement.

Il est difficile de trouver du pétrole lampant dans les stations-service de Brazzaville. Certaines stations ont même supprimé les pompes de livraison de ce produit. La Congolaise de raffinage (Coraf), première raffinerie opérationnelle depuis 1982, ne couvre que 70% des besoins du pays qui va se lancer dans la construction d’une deuxième raffinerie.

Alphonse Obami, conseiller des missions, chargé de l’aval pétrolier au ministère des hydrocarbures : « Selon nos estimations, il serait fort probable qu’au premier trimestre 2021 les travaux de cette deuxième raffinerie commencent. »

Alphonse Obami explique les raisons qui poussent les autorités à monter cette deuxième raffinerie. « C’est pour répondre aux besoins croissants de notre industrie et aux besoins croissants de notre population en carburants. » Elle pourrait jouer un rôle plus important. « Nous sommes rassurés, nous exporterons les produits pétroliers dans la sous-région, et pourquoi pas sur le marché mondial. »

Le montant de la convention de financement de cette raffinerie modulable, qui sera implantée dans la zone économique spéciale de Pointe-Noire, n’a pas été révélé. Ses caractéristiques ont été présentées par Sen Shao, représentant de la société chinoise : « La société envisage d’installer une raffinerie, qui aura une capacité nominale de raffinage de 2 500 000 tonnes/an. Le modèle-type est celui d’une raffinerie modulable dont les produits finis seront principalement les essences et gazoles de qualités supérieures, les gaz de pétrole Liquéfiés, les fiouls légers, les pétroles lampants. », affirme M. Shao.

Coordonnateur national de la Campagne « Publiez Ce Que Vous Payez », Christian Mounzéo reste quant à lui préoccupé par la gouvernance et la gestion de l’environnement : « Il est utile de solder avant tout l’ensemble des problèmes en ce qui concerne la gouvernance de cette filière (du pétrole NDLR). Par ailleurs, n’oublions pas qu’il y a une réputation pour les entreprises asiatiques, chinoises notamment, qui sont d’une certaine façon peu soucieuses des préoccupations des questions liées à la gestion de l’environnement. »

En termes de raffinage, le Congo n’utilise officiellement que 10% de sa production pétrolière estimée entre 300 000 et 350 000 barils par jour.

Congo : le parking de l’aéroport de Maya Maya est désormais payant

Cette décision appliquée depuis le 1er décembre 2020, a pour objectif de sécuriser l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville.

La compagnie en charge des aéroports du Congo (Aerco) a pris la décision de rendre payant à partir les parkings pour les usagers de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville. Cette nouvelle décision vise à « fluidifier et sécuriser » le site.

Les tarifs varient en fonction de la durée du véhicule au parking. Une heure est facturée à 500 francs CFA. La grille tarifaire journalière au-delà de 24 heures est soit 500 francs CFA par jour, et 74600 francs CFA pour 30 jours.

La société Aerco a réaménagé le parking public de l’aéroport international de Brazzaville selon les normes de dernières générations. Ce lieu est maintenant doté d’un système automatisé permettant de réguler le stationnement des véhicules, levier essentiel pour la sécurité et la sûreté dans les espaces publics des aéroports.

Congo : les motos-taxis interdits à la circulation à Brazzaville

La police nationale a interdit aux taxis- motos de circuler dans la capitale congolaise, Brazzaville, depuis le 1er décembre 2020.

La direction générale de la police sous l’autorité du colonel Delphin Didas Yobi avait déjà échangé sur ce type de transport avec les syndicats des transporteurs en commun le 24 novembre dernier. Après cet échange, la police a fait un recadrage de la situation en interdisant ce nouveau type de transport dans les grandes villes notamment à Brazzaville jusqu’à ce qu’il soit réglementé.

Brazzaville compte près de 1000 motos-taxis. Ils ont pratiquement envahi ce secteur au point où à Brazzaville ce sont eux que l’on rencontre pratiquement à 60% dans le secteur du transport.

Des centaines de jeunes se sont lancés dans cette activité du secteur informel, sans permis de conduire pour la plus part, ils transportent les populations à longueur de journées sans avoir au préalable reçu des notions élémentaires du code de la route.

Ces motos taxis permettent aussi de pallier les problèmes d’embouteillage car elles peuvent facilement se faufiler entre des voitures ordinaires et les taxis, mais aussi la dégradation avancée des routes dans certains quartiers de Brazzaville. Leur tarif (la course varie ente 500, 1000 voire 1500 francs CFA) et leur rapidité amènent également plusieurs personnes à les emprunter dans une ville où les activités économiques battent intensément leur plein.

Congo-VIH/SIDA : 89.000 personnes vivent avec cette maladie

Ce chiffre a été donné à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA qui se célèbre tous les 1er décembre de chaque année.

En République du Congo, le nombre de personnes vivant avec le VIH est de 89.000 dont 82.000 adultes de plus de 15 ans, soit 92% et 7000 enfants, soit 8% de 0 à 14 ans. On note que les femmes présentent un taux de prévalence supérieur à 3,7% pendant que les jeunes de 15 à 19 ans présentent un taux de prévalence estimé à 2,63%.

Les nouvelles infections baissent lentement. Les estimations montrent que 5300 nouvelles infections ont été enregistrées soit 1200 enfants et 4100 adultes. Chez les adolescents et jeunes de 15 à 24 ans, le nombre de nouvelles infections est 4 fois plus élevé chez les filles que chez les garçons. Le taux de prévalence des femmes enceintes est estimé à 3,6%.

La proportion des femmes reçues en consultation prénatale dépistées séropositives au niveau national se situe à 2,2% en 2019. La prévalence chez les professionnelles du sexe est en augmentation. Elle est passée de 7,5% en 2012 à 8,1% en 2018. Chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux a doublé respectivement de 26,1% à 41,2%.

En ce qui concerne, les personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique selon les statistiques de l’année 2019 à 50%. Celles vivant avec le VIH étaient sous traitement antirétroviral représentent 25% et 17% des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral avaient une charge virale indétectable.

L’analyse des données épidémiologiques, estime le gouvernement, nécessite un changement de l’échantillon en orientant les efforts afin de relever les défis dans la mise en œuvre de la prévention combinée, la couverture de soins chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, la pérennisation des intrants de dépistage du VIH et des thérapies antirétrovirales pendant la grossesse et l’allaitement.

L’engagement pris par le gouvernement en vue d’atteindre les objectifs 90-90-90 et de mettre fin au SIDA d’ici 2030 a permis d’élaborer des plans. Parmi ceux-ci, le plan d’accélération de l’atteinte des cibles vers 90-90-90 pour la période 2019-2020, le cadre stratégique national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles 2019-2020 et le plan stratégique national de prévention du VIH chez les adolescents et jeunes pour la période 2020-2024.

Cette année, la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA était placée sur le thème « solidarité mondiale et responsabilité partagée ».

Le Congo a reçu 13 milliards FCFA de l’Union européenne

Cet argent servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales.

La subvention octroyée par l’Union européenne (UE), dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED), servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales, ainsi que la mise en place des dispositifs de lutte contre les érosions dans les villes de Nkayi (Bouenza) et d’Owando (Cuvette).

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme « villes résilientes », a fait l’objet d’une convention de financement d’un montant de 13 milliards FCFA signée le 2 décembre à Brazzaville, entre les ministres des Finances et du Budget, de l’Aménagement du territoire, l’ambassadeur de France au Congo et le directeur de l’Agence française de développement.

Cette action répond d’après l’ambassadeur de l’UE, aux préoccupations des habitants confrontés au quotidien à des problèmes d’inondation, d’érosion et de nuisances liées aux déchets ainsi qu’aux eaux usées. Il s’agit également d’une riposte à des besoins d’appui de la part des administrations locales dans un contexte de décentralisation.

« Nous sommes résolument engagés à faire de ce projet un véritable vecteur de développement. Nous avons adopté une approche territoriale du développement local qui place les autorités et les populations locales au cœur d’un processus dynamique allant de la base au sommet », a indiqué Raul Mateus Paula.

Pour l’ambassadeur de France, François Barateau, le projet ville résiliente au Congo s’inscrit notamment dans le nouveau consensus européen pour le développement et le nouveau programme pour les villes, adopté au sommet de Quito, afin de promouvoir une collaboration renforcée avec les autorités locales. « Nous nous engageons de façon concrète et pragmatique, pour réduire les inégalités et promouvoir un développement durable », a-t-il souligné.

Signalons que depuis les années 90, le Congo peine à résorber l’épineux problème d’occupation anarchique des terres et l’urbanisation non-planifiée, cause essentielle des érosions et des calamités qui en résultent.

« Nous sommes comblés de savoir que les objectifs de ce projet visent l’équilibre territorial et participatif sans compter l’amélioration du cadre de vie et l’attractivité des villes bénéficiaires », s’est réjoui le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, également présent, avant de rassurer que le Congo veillera à ce que les composantes du projet s’exécutent à merveille et que les actifs soient transférés dans les délais aux deux villes et ce, après un travail basé sur l’approche « Haute intensité de main d’œuvre », et dans le stricte respect de l’environnement.

Le pilotage global du programme « villes résilientes » au Congo sera assuré par le ministère du Plan en tant qu’ordonnateur national du Fonds européen de développement. Le ministère de l’Aménagement du territoire assurera quant à lui, le pilotage des travaux de drainage pluvial et de lutte contre les érosions.

Congo : Brazzaville accueille un nouveau centre culturel

Le Centre Zola a été construit pour prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public.

C’est une initiative des femmes et hommes de la culture rassemblée au sein l’association  Leadership pour le Congo. Ce nouveau centre a été créé pour valoriser la culture congolaise et africaine dans toute sa diversité.

Zola en une langue Kongo signifie à la fois « fraternité », « entraide », « assemblée », selon les initiateurs prône l’amour du prochain, des arts, l’excellence artistique, l’échange, le partage d’expériences entre artistes, la communion entre les artistes et le public. C’est le Congo et l’Afrique qui vont à la rencontre des cultures du monde.

Notons que c’est le premier centre culturel privé, conçu, réalisé et construit par des congolais pour valoriser le patrimoine culturel de ce pays et ses talents artistiques.

Situé au 68 rue Moundzombo, dans l’arrondissement 4 Moungali, le Centre Culturel Zola a une capacité d’accueil de 300 places pour les spectacles, une salle de conférence, 3 chambres pour les résidences de création et une bibliothèque est en cours d’installation.

Les populations auront d’ici peu un programme de cet espace culturel sur les 6 prochains mois. Mais en attendant, les élèves et étudiants peuvent s’inscrire quotidiennement au centre, des artistes peuvent eux aussi déjà proposent des spectacles. Des ateliers de formation se mettent en place.

Congo : la modification du couvre-feu inquiète les restaurateurs

Les autorités congolaises ont prolongées pour la douzième fois l’état d’urgence sanitaire à cause de la nouvelle montée de contamination du coronavirus.

En République du Congo, le couvre-feu a été ramène à 20 heures au lieu de 23 heures notamment le week-end et les jours fériés. A côté de cette mesure, s’ajoute le port obligatoire du masque dès l’âge de six ans à Brazzaville et Pointe-Noire, où a été constatée une recrudescence des cas de coronavirus.

Il faut dure cette mesure qui change l’heure du couvre-feu inquiète les restaurateurs qui craignent la baisse de leurs recettes, tout comme les employeurs qui voient leurs salaires menacés. Le son de cloches est le même du côté des boîtes de nuits qui pensaient faire des chiffres pendant ces fêtes de fin d’année.

Le Congo multiplie les méthodes pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre

L’atelier national de lancement officiel et de point d’étape du processus en cours de révision de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) de la République du Congo, a été ouvert le 30 novembre à Brazzaville par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

La République du Congo avait soumis en octobre 2015, sa Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dans la perspective de la tenue de la COP 21 à Paris. Cette CPDN ensuite devenue CDN avait pour ambition de réduire les émissions de CO2 du Congo de 48% en 2025 et de 54% en 2035. Il s’agissait pour le Congo de contribuer, avec un niveau d’ambition remarquable pour un pays forestier, à l’effort mondial de réduction de gaz à effet de serre afin de lutter efficacement contre les changements climatiques, a indiqué la ministre Arlette Soudan Nonault.

L’objectif général de cet atelier auquel prennent part une cinquantaine de cadres venus des différents ministères, directions générales, société civile…, est de garantir l’implication effective des institutions publiques et privées, des ONG et autres organisations associatives, au processus de révision de la CDN et des plus hautes autorités nationales à travers un lancement officiel.

Le représentant résident du Programme des Nations unies (PNUD) au Congo, Malaye Diop, a saisi cette occasion pour réitérer au gouvernement congolais, tout le soutien de son institution. « Le gouvernement de la République du Congo bénéficie de l’accompagnement du PNUD dans le cadre de l’initiative Promesse climatique pour la révision des CDN conformément aux engagements de l’accord de Paris et de l’intention volontaire des États à un développement neutre en carbone et pour le meilleur devenir de notre planète… », a-t-il signifié.

Pour la ministre du Tourisme et de l’Environnement, les changements climatiques représentent l’une des plus grandes menaces auxquelles l’humanité doit faire face au regard de leurs effets néfastes tant sur les écosystèmes et les populations que sur les infrastructures. C’est pourquoi conscient de cette menace, les pays Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont adopté en décembre 2015 à Paris, à l’occasion de la COP 21, un accord historique, dénommé “Accord de Paris sur le Climat ”, qui célèbre cette année ses cinq ans d’existence. Cet accord invite l’ensemble des pays parties à la Convention, à adopter des politiques publiques permettant de contenir l’augmentation de la température en dessous de 2 degrés Celsius, sinon à 1,5 degré Celsius d’ici à 2100.

Pour atteindre cet objectif, en son article 4, paragraphe 2, l’Accord de Paris exige que chaque Partie établisse et actualise tous les cinq ans les CDN qu’elle prévoit de réaliser. Pour jeter les bases d’une ambition plus élevée, chaque CDN successive représentera une progression au-delà de la précédente et reflètera l’ambition la plus élevée possible.

Le  processus  de  révision  de  la  CDN  du  Congo, a souligné la ministre chargée de l’Environnement, devra permettre de réviser, d’aligner et d’actualiser les objectifs, politiques et mesures en place, pour rehausser la portée des engagements actuels ; d’inclure de nouvelles données et informations pertinentes ; d’aligner les actions  sur  les  objectifs  de  développement  durable (ODD) ; d’intégrer les nouveaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre ; d’évaluer  les  coûts  et  possibilités d’investissement pour estimer les coûts des activités et mesures d’atténuation et d’adaptation ; de  mettre  en  place  un  système  de  suivi  des  progrès  et  de renforcement de la transparence.

« La révision de la CDN du Congo intervient dans un contexte caractérisé par la signature le 3 septembre 2019, par Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’État et Emmanuel Macron, président de la République française, de la lettre d’intention avec l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), renforçant ainsi l’engagement de la République dans la lutte contre les changements climatiques », a fait savoir Arlette Soudan Nonault.

Congo : l’appel à compétition Mobile photography awards se poursuit

Les photographes de tous les pays peuvent participer en soumettant leurs images. Il n’y a aucune restriction par rapport aux conditions d’éligibilité.

Pour postuler, les candidats doivent créer un compte Mobile photo awards (MPA) avec leur nom et leur adresse e-mail et un mot de passe.  Si le candidat a déjà un compte MPA, ce processus est à ignorer.

Les postulants doivent se connecter à leur profil où ils peuvent acheter des entrées et télécharger leurs images. Chaque image qu’ils vont soumettre est entrée dans une catégorie de photos de leur choix. Les images prises et éditées sur les téléphones portables ou tablettes incluant IPhone, IPad, téléphones Android et tablettes, Windows Phone, et l’iPod Touch sont éligibles à la compétition.

Tous les gagnants de la catégorie sont admissibles au grand prix. Le gagnant du grand prix recevra 3000 dollars tandis que le vainqueur de la dissertation photo aura 500 dollars.

La date limite d’inscription est fixée pour le 14 décembre 2020.  Pour y participer, les candidats doivent se connecter sur le site mobilephotoawards.com puis cliquer à catégorie et choisir.

« Nous reconnaissons et célébrons le talent et l’imagerie des communautés de photo et d’art sur téléphone mobile.  Le MPA est une vitrine pour les photographes et artistes qui ont embrassé ce moment décisif. », ont indiqué les organisateurs.

La participation est payante, les frais d’inscription sont de 15 dollars pour une image, 30 dollars pour trois images, 50 dollars pour six images et 100 dollars pour quinze images. L’essai photo de l’AMP (Awards mobile photo) a ses propres frais d’inscription, 29 dollars avec son propre prix 500 dollars.

Le Mobile photo awards est le plus ancien concours international ouvert exclusivement aux photographies prises et éditées sur tous les téléphones mobiles et tablettes.  Il a été créé en 2011 pour reconnaître et célébrer le talent et l’imagerie des communautés mobiles de photo et d’art. Ce concours se déroule chaque année.

Signalons que le MPA comprend 20 catégories de photos, dont un essai photo avec son propre prix de 500 dollars. Chaque image saisie peut être placée jusqu’à deux catégories. Tous les gagnants de la catégorie reçoivent des lots de prix MPA et sont inclus dans la visite exclusive des expositions MPA, avec d’autres opportunités de vente d’œuvres d’art.

Congo : vers la réforme des sociétés mobilières et immobilières en 2021

Le Secrétaire général du Comité national économique et financier (Cnef) du Congo, Michel Dzombala, a annoncé le 25 novembre à Brazzaville, la mise en œuvre des réformes des sociétés mobilières et immobilières au Congo, dans le cadre de son programme d’activités 2021.

Cette action relatives aux réformes desdites sociétés sera exécutée avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad), a-t-il fait savoir à l’ouverture du séminaire organisé sur le thème «Mise en œuvre de la médiation financière au Congo : Etat des lieux et perspectives».

La médiation financière, a-t-il expliqué, est une pratique courante de règlement des différends dans le monde des affaires, notamment entre les institutions financières et leurs clientèles. Elle consiste, pour la personne choisie par les antagonistes, à entendre les parties, à confronter les points de vue et à leur soumettre un projet de solution, a-t-il précisé.

A son avis, ce mode de résolution des conflits a l’avantage de faciliter le règlement des litiges dans les meilleurs délais et à moindre frais, de soulager les tribunaux de la multiplication des plaintes et des recours.

Le Secrétaire général de la Cnef a également présenté d’autres actions inscrites dans son programme d’activités de 2021. Il s’agit entre autres de la réalisation d’une étude diagnostic sur les contraintes et freins au développement de l’affacturage et du crédit-bail, assortie d’une feuille de route financée par la Bad, ainsi que de l’amélioration du dispositif de suivi du secteur de la micro finance, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Par ailleurs, Dzombala a reconnu que la technicité et la profondeur du thème choisi a comporté une exigence imposée, forte dans la recherche et le choix des panélistes qui sont tous des personnalités qualifiées et de haute valeur dans le domaine de compétences respectives.

«Dans cette perspective, je suis persuadé que la mise en place d’un dispositif de médiation entre les banques et leurs clientèles constitue un instrument efficace à la fois pour l’inclusion financière au service de l’amélioration des conditions de vie des citoyens et pour le développement économique et social du Congo», a-t-il déclaré.

Au cours de ce séminaire organisé par le Cnef, trois panels ont fait l’objet de débats. Le premier a mis l’accent sur la présentation générale du concept de la médiation financière, le second a parlé de l’expérience dans le traitement des litiges entre les banques et leurs clients avant l’adoption du règlement portant fonctionnement du Cnef et de la Cemac.

Le dernier panel a permis de définir le cadre de la médiation au Congo à travers les expériences des pays comme le Sénégal et la France.

Outre les acteurs du secteur financier, à savoir la Banque centrale, les banques commerciales, les établissements de microfinance, les compagnies d’assurance et les sociétés de bourse, ce séminaire a intéressé les consommateurs des services financiers, les autorités en charge de l’action publique, les chambres de commerce ou encore les acteurs en charge de la justice.

Congo-coronavirus : 142 nouveaux cas détectés

Selon les statistiques officielles, ces nouveaux cas ont été enregistrés en 06 jours dont 92 à Brazzaville et 50 dans la ville de Pointe-Noire.

La République du Congo vient d’enregistrer 142 nouveaux cas de coronavirus en 6 jours. Cette maladie a déjà tué 94 personnes sur le 5774 cas confirmés dont plus de 5000 ont été guéris, Selon les statistiques officielles. De ces 142 nouveaux cas, 92 à Brazzaville et 50 à Pointe-Noire et le nombre de cas actifs est estimé à 667.

Le Sénat et l’Assemblée nationale qui se tenaient en session plénière le 26 novembre 2020, ont autorisé pour la 12ème fois, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de vingt jours au Congo.

Ce regain du coronavirus serait dû au relâchement général observé dans le pays par les populations.

Congo : Steven Clinton dévoile son maxi single intitulé « Obongui »

« Obongui » est une ode à Dieu de quatre titres, qui mêle divers styles musicaux, notamment le gospel, slow, RNB, la rumba et le folklore congolais.

Chanteur et compositeur congolais, le frère Steven Clinton veut par ses cantiques célébrer les bienfaits du Seigneur et propager la bonne nouvelle de Jésus Christ. « Dieu apporte du réconfort à ceux qui sont désespérés. Il n’abandonne jamais ceux qui le regardent », a déclaré le chanteur.

Sous ses rythmes enchantés, « Obongui » fait la part belle à la louange et à l’adoration plutôt qu’aux lamentations. « Pendant longtemps, j’ai déploré le fait que notre musique est beaucoup plus basée sur des lamentations. Les gens se plaignent constamment, oublions quelquefois que Dieu attend aussi qu’on le loue et qu’on l’adore. Voilà pourquoi personnellement je mets beaucoup plus l’accent sur l’adoration et la louange », a fait savoir Steven.

Disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement légal, « Obongui » met en perspective l’ADN musical d’Emma Clinton, qui compte poursuivre sa trajectoire de croissance dans cet univers musical.

La musique comme héritage

Issu d’une fratrie de six enfants, Elekinia Mayeme Steven Emma Clinton a été bercé par la musique dès sa tendre enfance. « Très tôt à l’église étant enfant, on chantait déjà à l’école du dimanche et pendant les festivités de la Nativité », a-t-il révélé. Dans cet élan, l’occasion de parfaire son talent se présente en 2009 alors qu’il prépare son baccalauréat. « J’ai été sollicité par le groupe de louange de mon église comme pianiste, étant donné que l’année précédente (2008), j’avais appris à pianoter par le truchement de mon père. Il avait acheté un piano pour faire de la musique, mais il ignorait que son fils allait en jouer et deviendrait pianiste un jour », a-t-il poursuivi. La musique semble être une histoire de famille chez Elekinia. « Parmi mes cinq frères et sœurs, trois sont également des chantres, sans oublier le précurseur, mon père. Lui aussi fait partie des chanteurs de la famille », a témoigné Steven.

Madingou : une concertation pour préparer la prochaine présidentielle

Plus d’une centaine d’acteurs politiques et des membres de la société civile vont discuter pendant 48 heures de l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle de mars 2021.

Une concertation politique s’est ouverte à Madingou, dans le sud-ouest du Congo, pour discuter de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Quelques jours avant, ces assises ont donné lieu à des déclarations contradictoires au sein de la classe politique congolaise.

Le chef de la majorité présidentielle, Pierre Moussa, et celui de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, prennent part à cette concertation. D’autres figures de proue de l’opposition comme Claudine Munari sont également à Madingou.

Mais avant le départ pour Madingou, l’annonce de cette concertation politique avait divisé la classe politique. L’opposition avait posé plusieurs conditions avant de s’y rendre.

Volte-face au Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), où son président Jean Jacques Serge Yhombi Opango avait d’abord annoncé dans un communiqué qu’il n’ira pas à cette concertation.

« Je suis venu vous dire que nous, le RDD, nous serons à Madingou pour dire notre mot à cette concertation », s’est-il rebiffé mardi devant la presse, accusant le chef de file de l’opposition d’avoir mal réparti les quotas.

Anatole Limbongo Ngoka, candidat déclaré à la présidentielle de 2021, régulièrement invité pour participer à cette concertation, s’est vu empêché d’embarquer pour un motif judiciaire.

« C’est à l’aéroport qu’on m’a signifié que mon nom n’était plus sur la liste car la Cour suprême aurait rendu une décision me refusant le titre de président du parti, suite à ma condamnation en 2016. J’ai donc été empêché d’embarquer, donc je suis revenu à la maison », témoigne-t-il, désillusionné.

A l’UPC de Paulain Makaya, les militants estiment que Madingou est un faux-fuyant.

« Nous demandons au pouvoir de respecter l’ordre constitutionnel. Ce qui se passe à Madingou est un faux-fuyant, cela n’a rien à voir avec le peuple congolais », affirme-t-il. « Ils sont en train de vouloir préparer leurs arrières pour avoir à manger et à boire. Nous disons: non, nous n’en voulons pas. Nous attendons le vrai dialogue », affirme Paulin Makaya.

Ce que ne soutient pas Jean Valère Mbani, président du Congo en marche.

« Nous estimons que c’est une opportunité unique et importante pour que nous puissions avoir une élection présidentielle transparente et apaisée. Notre parti Le Congo en marche prône la paix et le dialogue et sommes donc heureux d’être à Madingou », défend-t-il.

Pour l’ancien ministre Alain Akouala, le dialogue devrait éviter des confrontations inutiles et meurtrières.

« Je pense que le Congo ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue refondateur à travers lequel nous définirons une vision commune. C’est une interpellation de toute la classe politique, et ce dialogue est de la mission du Conseil national de dialogue », analyse l’ancien ministre et membre du PCT, le parti au pouvoir.

La concertation qui s’est ouverte mercredi matin à Madingou vise l’adhésion de la classe à l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle par l’administration.

L’actuel président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, 76 ans, est au pouvoir depuis 1997.

Congo-Coronavirus : regain de la pandémie

Une nouvelle vague de contamination est à craindre, ce qui pourrait entrainer un reconfinement en République du Congo.

Depuis plusieurs mois, la pandémie de coronavirus a connu un net regain au Congo. La situation jusqu’ici était sous contrôle. On assiste actuellement à un rebond de la pandémie du covid-19. La raison serait un relâchement général des populations, selon le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.

D’ailleurs, la Coordination Nationale a annoncé mercredi 26 novembre, le retour du couvre-feu de 20h à 5h du matin à Brazzaville et Pointe-Noire les samedis, dimanches et jours fériés.

Congo : confirme sa candidature à la présidentielle de 2021

Après avoir boycotté la présidentielle très contestée de 2016, remportée par son ancien mentor Denis Sassou Nguesso, Mathias Dzon, 73 ans, ministre des Finances entre 1997 et 2002, sera candidat au scrutin prévu en mars 2021.

Ce n’est pas une surprise. A quatre mois de l’élection présidentielle au Congo, le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD/opposition), premier secrétaire de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), Mathias Dzon, a annoncé sa candidature. C’était samedi 21 novembre 2020, au cours d’une conférence de presse à Brazzaville.

Pour lui, c’est « pour l’intérêt supérieur de la nation en danger ». Il aurait donc répondu favorablement aux sollicitations de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD), une plateforme de l’opposition. Ce candidat tient, cette fois, à aller jusqu’au bout.

Candidat pour la première fois en 2009, il s’était arrêté en si bon chemin après avoir appelé au boycott avec ses amis de l’opposition en plein scrutin.

« Après de multiples consultations dans les diverses strates de l’opposition nationale et après mûres réflexions, j’ai décidé en toute responsabilité de m’engager dans la voie du devoir et de dire oui à la proposition patriotique de l’ARD. En conséquence, je déclare solennellement que je suis candidat à la prochaine élection présidentielle de mars 2021.

Cette fois-ci, il entend aller jusqu’au bout.

« C’est la première fois que je prends la décision personnelle de me présenter. Mais cette fois-ci c’est moi qui ai décidé et j’irai jusqu’au bout, dit-il, vous verrez si les conditions se passent très bien vous verrez qu’il y aura un changement dans ce pays. »

Il pense aussi qu’« Il faut absolument redéfinir le fichier électoral, pas l’appareil qu’on est en train de faire là, ça, nous connaissons les manœuvres. N’oubliez quand même pas que j’ai été aux affaires dans ce pays, donc je sais comment ça se passe. Il faut que nous arrivions à mettre en place un fichier électoral qui est bon, une commission électorale qui est bonne avec des personnalités indépendantes. Il faut refaire la loi électorale, la loi actuelle n’est pas bonne. »

Jusqu’ici, au Congo, la date de la présidentielle de 2021 reste n’a pas encore été arrêtée, les autorités gouvernementales entendent d’organiser une concertation politique pour mieux la préparer.

Congo : la foire aux plants se tient

À l’initiative du ministère congolais de l’Économie forestière, Brazzaville abrite jusqu’à fin novembre la quatrième édition de la foire aux plants.

Encore appelée rendez-vous des mains vertes, cette foire est une vitrine pour les horticulteurs qui écoulent arbres fruitiers, plantes médicinales et essences forestières, au grand bonheur des planteurs. Le bilan des éditions précédentes est bien flatteur.

La cour du ministère de l’Economie forestière est à l’image d’une forêt qui commence à pousser. Les pluies qui tombent ces derniers temps aident les pépiniéristes à maintenir leurs plants en forme. Au milieu de sa pépinière dénommée le Végétatif, l’agronome Edouard Massengo a dressé une petite table où il établit les factures de ceux qui achètent ces plants. Sa première facture de la journée est très intéressante. « J’ai fait une facture après avoir livré 20 avocatiers en forme de calebasse, 15 mandariniers, dix citronniers meilleurs, cinq manguiers Tommy, dix laitues de Malaisie (…). Ça fait une facture globale de 199 000 FCFA. »

Amoureux de l’arboriculture, Christian Sahir a visité la foire et n’est pas sorti bredouille. « J’ai pu acheter un manguier greffé. J’ai vu des citronniers, des orangers et des cocotiers. Donc, il y a une variété de plants qu’on ne trouve qu’à cette foire. »

Une chemise verte bien enfilée, Rosine Ngampio Akouala tient le point de vente du Service national de reboisement (SNR) où elle propose des huiles essentielles. « Ce sont des huiles faites à base de l’eucalyptus citrodora. C’est à la fois un anti-inflammatoire, un anti-rhumatisme. Elles repoussent les mouches et les moustiques. Ça parfume. Elles rendent la tension stable, qu’elle soit hyper ou hypo. »

La quatrième édition de la foire aux plants a été motivée par les résultats positifs enregistrés lors des trois précédentes éditions, selon le bilan présenté par François Mankessi, superviseur des opérations techniques au Pronar, le Programme national d’afforestation et de reboisement.

« Depuis que la foire aux plants a été lancée nous avons reçu sur le site 18 584 visiteurs pour 4 165 acheteurs, puis 39 416 plants achetés. Et, les recettes globales de ces trois premières éditions s’élèvent à plus de 45 millions 800 000 FCFA », dit Mankessi avec détails.

L’ambition des organisateurs est d’étendre à l’avenir la foire aux autres contrées du pays, afin d’en faire un évènement de portée nationale.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit en audience François Louceny Fall

Le Président congolais et le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale ont échangé sur la situation politique et socioéconomique du Congo.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 17 novembre, en audience à Brazzaville, le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. Cette audience arrive quatre mois avant l’élection présidentielle au Congo.

Denis Sassou N’Guesso et François Louceny Fall ont échangé entre autres, sur le contexte politique et socioéconomique au Congo avant l’élection présidentielle de mars 2021.

Ils ont également abordé la situation en Afrique centrale à l’heure où Denis Sassou N’Guesso s’apprête, après le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à assumer la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Le Président de la République du Congo a été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence, lors de la 17ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC. Lors de la 18ème session ordinaire en novembre à Libreville au Gabon, Ali Bongo Ondimba passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Mardi matin, François Louceny Fall a reçu en audience, au siège du système des Nations-Unies (PNUD) à Brazzaville, une délégation de l’opposition congolaise conduite par son patron Pascal Tsaty Mabiala, également premier secrétaire de l’Upads.

La rencontre de Brazzaville a porté essentiellement sur des questions d’intérêt national, notamment l’organisation des élections crédibles en République du Congo, la gouvernance électorale (découpage électoral sur des bases objectives, la Commission Électorale Nationale véritablement indépendante, le recensement administratif spécial précédé du recensement général de la population et de l’habitation, les cartes d’électeurs biométriques, le fichier électoral, la concertation politique de Madingou, dans la Bouenza.

Congo : une forte pluie emporte le toit de l’école primaire de Moukatsou

Les parents d’élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer, s’inquiètent pour la scolarité de leurs enfants.

Le toit du bâtiment de six salles de classes de l’école primaire de Moukatsou à Kibangou dans le Niari (sud) a été emporté. Une forte pluie survenue lundi est la cause de ce drame arrivé à cette école qui accueille plusieurs enfants.

«Nous ne pourrons pas faire les cours. Je suis inquiet pour nos élèves », a déclaré un enseignant exhortant les autorités locales à sauver l’école dans la localité.

Les autorités locales de la ville de Kibangou ne disposent pas de liquidités pour réhabiliter la toiture de cette école où les cours sont suspendus provisoirement.

Congo-Zone militaire de défense N°1 : Abdon Cyriac Mossongo Motitho prend ses nouvelles fonctions

Le lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho a été installé récemment dans ses nouvelles fonctions de commandant du bataillon de sécurité et des services du quartier général de la zone militaire de défense N°1 de Pointe-Noire.

La  cérémonie  d’installation dans ses nouvelles fonctions  du  lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho s’est déroulée au tarmac de la base aérienne 02/20 sous la supervision du  général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, commandant de la zone militaire de défense N°1 de Pointe-Noire.

De nombreuses autorités civiles et militaires, les membres du commandement de la force publique, les membres du commandement de la zone militaire de défense N°1, les directeurs départementaux des douanes et des droits indirects de Pointe-Noire et du Kouilou, ainsi que les amis et parents du promu y  ont pris part.

Après la revue des troupes, la lecture du décrèt portant nommination du lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho, selon un rituel bien connu, le général de brigade, Jean Olessongo Ondaye, s’est adressé aux officiers, sous-officiers et militaires du rang, en ces termes : « Officiers, sous-officiers, hommes de rang, bataillon de service de la zone militaire de défense N°1, à compter de ce jour, vous reconnaîtrez comme chef et comme commandant de bataillon,  le lieutenant-colonel Abdon Cyriac Mossongo Motitho ici présent, vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour l’intérêt du service, l’exécution du règlement militaire, l’observation des lois de la République, conformément à la Constitution .»

Le général de brigade Jean Ollesongo Ondaye a remis le fanion, symbole de commandement et de la légitimité, au nouveau commandant du bataillon de sécurité et des services du quartier général de la zone militaire de défense N°1, qui a remercié, à son tour,  le président de la République, chef suprême des armées pour avoir bien voulu porter son choix sur sa modeste personne. «  Je sens une grande émotion parce que la tâche est exaltante, mais je mettrai tout mon savoir, toute mon énergie pour que je travaille à la satisfaction de ma hiérarchie », a-t-il promis.

Congo : une plateforme pour améliorer la qualité de la formation dans les écoles paramédicales

Celle-ci a été mise sur pieds mardi 17 novembre 2020, par le ministre de l’Enseignement technique  et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Cette plateforme est destinée à améliorer la qualité de la formation. Il s’agit d’un site internet comportant des cours réservés aux enseignants et étudiants avec des répertoires des différents parcours de formation, des utilités d’enseignements et des enseignants.

Ce site web offre aux apprenants la possibilité de se former, de se documenter en ligne. Les enseignants pourront désormais télécharger les cours, les poster sur la plateforme numérique, facilitant ainsi l’accès aux apprenants.

« Cette documentation en ligne leur permet aussi de s’informer. Parce que pour être compétent, il y a deux genres de ressources qu’il faut mobiliser : les ressources internes que le professeur donne notamment le savoir-faire pour la pratique, le savoir-être : comment accueillir, comment communiquer et le savoir théorique. Mais, en dehors de ça, il faut des ressources extérieures, il faut aller se documenter sur Internet ou demander aux gens », a indiqué le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé.

L’approche par compétence, propose une nouvelle méthode d’enseignement fiable. Elle privilégie la compétence, le changement du modèle d’enseignement. L’application des modules de fonctionnalité permet le stockage et le partage de fichiers entre les membres de l’espace.

« Nous savons aussi que l’approche par compétence coûte cher et le gouvernement mettra tout en œuvre pour que vous travaillez dans les conditions optimales », a déclaré le ministre Fylla de Saint-Eudes, s’adressant aux enseignants.

Ladite plateforme a été mise en place dans le cadre des innovations pédagogiques. Elle fait suite à une analyse selon laquelle la qualité des soins administrés aux patients dans la plupart des cas n’était pas bonne. Ce qui justifiait le nombre élevé de décès dans les hôpitaux.

En vue d’améliorer la qualité des soins, il était préconisé de réformer la qualité de la formation. C’est à partir de ce diagnostic que les ministères en charge de la Santé et de l’Enseignement technique et professionnel, ont signé une convention de partenariat pour améliorer l’apprentissage. Cette plateforme lancée est en réalité opérationnelle depuis la rentrée scolaire 2020-2021.

Congo : la rumba pourrait bientôt être inscrite dans la liste de l’Unesco

Les membres du comité scientifique national de la République du Congo ont échangé le week-end dernier à Brazzaville avec la presse à ce sujet.

Membres du comité national constitués d’Honoré Mobonda, Ghislain Amédée Moussoungou, Jean Omer Ntady, Charles Bouetoumoussa-Bouetoum-Kiyindou, Romain Pindou et le président dudit comité le Pr Joachim Ngomathéthé, ont édifié la presse sur la candidature de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.

Le comité scientifique a rappelé que les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont, par une démarche conjointe, entrepris d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’humanité. A cet effet, un comité scientifique conjoint a été institué au travers des ministères en charge de la Culture des deux pays. Ce comité conjoint est chargé de mener à bien la mission d’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste représentative tenue par l’UNESCO.

La mission des membres du comité consiste d’une part, à préparer le dossier de candidature et de le déposer auprès de l’UNESCO dans les formes et les délais prescrits et d’autre part, à réaliser les actions liées à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (convention de l’UNESCO de 2003), une fois le dossier de candidature déposé.

La candidature de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée au siège de l’UNESCO à Paris (France) le 26 mars 2020.

En dépit du contexte financier difficile dû à la pandémie de covid-19, le dossier de candidature a été déposé suivant les normes de la convention de 2003. Pour les experts en charge de la question, c’est « un dossier hautement éloquent ». Il reste au comité conjoint de tout mettre en œuvre pour organiser le plaidoyer d’accompagnement de ce dossier et d’implémenter les mesures de sauvegarde obligatoires.

Les membres du comité ont rappelé que les résultats de l’évaluation de la candidature des deux Congo seront donnés par l’UNESCO en fin d’année 2021. Une course à la montre devrait déjà avoir lieu quant à l’organisation au plus vite d’un grand lobbying de soutien à la candidature et la mise en œuvre des autres actions recommandées. Dans tous les cas, les membres du comité scientifique ont fait savoir qu’ils ont déjà commencé à mener une série d’actions allant dans le sens de l’appui à la candidature.

Au nombre d’actions pertinentes réalisées, il y a la rédaction par le comité conjoint du document présentant la stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise. Il y a aussi dans ce même registre, la vulgarisation de la notion de patrimoine culturel immatériel, le dévoilement du contenu scientifique du concept « rumba congolaise », le début de collecte du corpus phonographique nécessaire ou la vulgarisation des retombées liées à une éventuelle inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Coopération : vers un possible jumelage entre l’île de Gorée et le musée de Loango

Le sujet a été évoqué entre les ministres de la Culture du Sénégal et de la République du Congo lors de leur tête-à-tête, le 13 novembre, à Brazzaville.

Dans la capitale congolaise, Brazzaville le 13 novembre, les ministres de culture du Sénégal, Abdoulaye Diop et celui du Congo, Dieudonné Moyongo ont eu une rencontre. Au cours de celle-ci, Abdoulaye Diop et Dieudonné Moyongo ont parlé de la possibilité du jumelage entre l’île de Gorée et le musée de Loango.

Outre le volet jumelage, les deux personnalités ont parlé de la biennale des arts, jugée crédible, qui est considérée comme la cinquième biennale dans le monde sur les cinquante existantes. Ils ont également évoqué le sujet sur le budget des civilisations noires, de même que de la formation tous azimuts… « Je crois qu’aujourd’hui on est dans de très bonnes dispositions pour pouvoir continuer à travailler. J’ai invité mon collègue à visiter le Sénégal dans le cadre du renforcement de cet axe pour que nous continuons à travailler ensemble », a déclaré Abdoulaye Diop.

S’agissant de la formation, le ministre de la Culture et des Arts du Congo, Dieudonné Moyongo, a reconnu que le Sénégal a des écoles qui forment les bibliothécaires et muséologues. Or, le Congo a besoin de former des jeunes. « C’est pourquoi nous avons vu ce volet avec mon homologue du Sénégal pour que nos jeunes soient formés là-bas. Dans les années 1970-1980, l’école des bibliothécaires « Ebalé » du Sénégal a formé beaucoup de spécialistes. Nous allons redynamiser cela pour que des jeunes soient formés dans divers domaines. En outre, nous ferons en sorte que les échanges entre le Sénégal et le Congo, en ce qui concerne la culture, s’accentuent », a dit Dieudonné Moyongo.

Congo : le Japon octroie plus de 2 milliards d’aide sanitaire et alimentaire

Cette aide est destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

L’ambassadeur du Japon au Congo, Karube Hiroshi, a indiqué le 11 novembre à Brazzaville que l’aide du Japon accordée à la République du Congo était destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

« Nous venons de procéder à la signature de deux projets. Le premier, financé à hauteur de sept-cent soixante millions (760.000.000) de francs CFA, devra doter le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) d’équipements et matériels sanitaires. Le second, évalué à un milliard, cinq-cent-vingt millions (1.520.000.000) de francs CFA destiné à fournir trois-mille neuf-cents (3.900) tonnes de riz à la République du Congo », a précisé le diplomate japonais.

Pour la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, cette aide substantielle du gouvernement japonais témoigne des bonnes relations bilatérales entre les deux États. Elle n’a pas manqué de rassurer l’Ambassadeur japonais à propos de cette donation.

« Ces financements permettront de répondre efficacement aux nombreux défis liés d’une part aux effets néfastes des inondations sur les populations et d’autre part de renforcer les capacités opérationnelles du CHU-B à répondre aux défis sanitaires des Congolais », a-t-elle fait savoir.