Congo : les pharmaciens veulent un cadre de formation continue

C’est une proposition faite par le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) au gouvernement.

 

Le bureau du Comité de réflexion pour l’innovation pharmaceutique (Crip) a sollicité le 4 septembre à Brazzaville, auprès de l’Etat, la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament.

Les membres du Crip se sont réunis le 04 septembre dernier à Brazzaville. Au cours de cette rencontre ils ont proposé au gouvernement la mise en place d’un cadre de formation continue des professionnels de la pharmacie et du médicament ; d’accélérer le processus de promulgation de la loi pharmaceutique et de biologie médicale, ainsi qu’une stratégie de promotion de médicaments génériques.

C’était aussi l’occasion pour eux, d’évoqué l’arrêt momentané du service dans les officines pharmaceutiques intervenu en début de semaine, suite à la vandalisassions de la pharmacie Tahiti, située à Bacongo, par les vendeurs illégaux de médicaments à l’issue d’une opération menée par les services de police.

Par la même occasion, ils ont assuré « les autorités publiques et administratives, notamment le ministère de la Santé, que ce type d’interruption du service pharmaceutique ne se reproduira plus ».

Pour lutter contre les médicaments de qualité inférieure, les professionnels de la pharmacie et du médicament sollicitent à l’Etat de créer un comité interministériel et la mise place d’un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments et des aliments.