Un gorille sème la panique à Moungoundou-Sud

Sorti en furie de la forêt, l’animal s’est montré agressif face à la population. Finalement, plus de peur que de mal…

Les habitants de la ville de Moungoundou-Sud dans le Niari ont connu une grande frayeur ce mardi 28 mai matin, ils ont reçu à la grande surprise la visite d’un gorille. L’animal qui est sorti de la forêt s’est montré particulièrement agressif envers la population qui vaquait pourtant tranquillement à ses occupations.

Plusieurs personnes visiblement paniquées ce sont mis à courir dans tous les sens par peur d’être attaquée par la bête. Heureusement, les choses sont rentrés dans l’ordre après que l’animal ait été maîtrisé. Un événement qui est loin d’être une première dans la région.

Déjà en mars dernier, des éléphants sortis de la jungle avaient envahi la ville de Moungoundou-sud semant la terreur parmi les habitants. Une situation que les autorités doivent prendre au sérieux avant qu’on en arrive à un cas de mort d’homme.

Congo : vers la fin du procès de Jean Martin Mbemba et ses co-accusés

Quatre jours après l’audition des co-accusés de l’ancien ministre de la justice, la confrontation avec les témoins bouclée, on se dirige vers la fin du procès. Place ce vendredi aux plaidoiries et réquisitoires.

Le quatrième jour du procès de Jean Martin Mbemba a vu passer à la barre le dernier co-accusé, Claude Mbango qui a donné sa version des faits aux juges. Comme on pouvait s’y attendre l’ancien directeur départemental de la police dans le département du Pool a rejeté devant la barre les chefs d’accusation portés contre lui. Il ne se reconnait pas dans une quelconque tentative visant à renverser les institutions de la République en 2013.

L’ancien haut gradé de la police a tout d’abord tenu à clarifier devant les juges de la cour ses relations avec Jean Martin Mbemba.  « Le ministre Jean-Martin est mon aîné, c’est mon frère. Moi étant directeur départemental de la police dans le Pool, je ne pouvais que le connaître. On discutait des questions de sécurité dans le Pool », a-t-il affirmé.

Pour Jean Claude Mbango qui répondait sans détour aux questions de la cour, il a simplement été arrêté parce qu’il a pris part à une réunion de l’Union pour le progrès (UP), parti de Me Jean-Martin Mbemba, à Mayanga, dans le premier arrondissement. Réunion dont l’ordre du jour a vraisemblablement été mal interprété par les services de sécurités.

Pour l’avocat générale, il y a eu connivence entre Claude Mbango et Martin Mbemba en vue de renverser les institutions de la république. A l’en croire, ce coup d’Etat aurait bénéficié d’un financement de l’ancien garde des Sceaux et son mode opératoire consistait à faire évader les prisonniers de la maison d’arrêt et de correction de Brazzaville. L’avocat générale s’appuie notamment sur les procès verbaux de Samba Mountou, un des membres de l’entourage du ministre Jean-Martin Mbemba, qui évoquait les rencontres du colonel Jean-Claude Mbango avec l’ancien ministre.

Ce vendredi, on s’achemine vers la fin de la procédure, les plaidoiries et les réquisitoires détermineront certainement le verdict .

EXXARO : nouveau coup dur, le train secours déraille lui aussi

Parti de Dolisie pour dépanner le deuxième train minéralier d’Exxaro qui a récemment déraillé, le train secours s’est lui aussi retrouvé hors des rails.

C’est un nouveau revers que vient de connaitre EXXARO, la société sud africaine a vu son train secours parti de Dolisie pour un dépannage dérailler. Une situation bien embarrassante pour l’entreprise qui connaît une succession d’accident depuis le début de la relance de son activité.

Tout d’abord, son premier train minéralier avait écrasé un homme âgé au PK Massanga, non loin de Mossendjo. Ensuite, le deuxième train transportant une cargaison de fer a déraillé le 27 mai, entre la localité de Mayoko et la gare ferroviaire de Tsinguidi. Aujourd’hui, c’est au tour du train secours parti de Dolisie pour dépanner le deuxième de dérailler entre Tsinguidi et Mayoko .

Les mauvaises langues commencent à se délier, selon certaines sources dignes de foi, c’est le fait que le top management de l’entreprise refuserait de respecter le quota des autochtones imposé par les sages et notables de la contrée qui plonge Exxaro dans cette impasse.

Crise économique : les agents de SOCOFRAN sans salaire entrent en gréve

Les employés de l’entreprise spécialisés dans la réalisation des travaux publics ont observé un mouvement de gréve. Ils réclament 3 mois de salaire impayés !

Ils ont fait entendre leurs voix, les agents de la société Socofran viennent d’entrer en gréve à Pointe Noire, la capitale économique du Congo Brazzaville. Lançant les chants de protestation, ces agents de l’entreprise spécialisés dans le bâtiment du site de Vindoulou réclament 3 mois de salaire impayés.

Jacques Ngono, manœuvre au sein de l’entreprise témoigne :  » Si vous avez vu les employés dehors, c’est parce qu’il n’y a pas de salaire. Ça fait 3 mois on ne paye pas les travailleurs, on a le droit de revendiquer nos droits. Il nous faut d’abord les salaires avant de reprendre quoique ce soit. Le reste on verra après. »

Dos au mur, les dirigeants de l’entreprise ont proposé dans un premier temps le paiement de 45 pourcents de la totalité du salaire réclamé. Ce que les employés ont systématiquement refusé, exigent l’intégralité de leurs dût. La situation semble donc se diriger vers un bras de fer.

Ce nouveau cas de gréve au Congo vient s’ajouter aux revendications des travailleurs d’ Express Union et ceux des cheminots de la Gare de Dolasie.

 

Congo : cent quatre-vingt-deux nouveaux enfants de rue identifiés en 2017

Les chiffres ont été publiés par le service d’aide mobile d’urgence (Samu) social Pointe-Noire dans son rapport d’activité 2017.

Le service d’aide mobile d’urgence sociale Pointe Noire vient de publier son rapport annuelle d’activité pour le compte de l’année 2017. Cent quatre-vingt-deux nouveaux enfants ont été identifiés dans la rue, contre deux cent trente-six  en 2016, soit 86% de garçons et 16% de filles. Une régression positive des nouveaux cas d’enfants dans la rue avec une tendance élevée chez les garçons.

« Cette prédominance s’explique par le mode de vie en rue qui diffère en fonction du genre. Les garçons dorment en rue et sont généralement disponibles pour rencontrer les équipes en soirée lors des maraudes de nuit, tandis que les filles se font loger ou s’organisent pour se loger. Elles exercent très souvent les activités de prostitution la nuit qui parfois les empêchent de se rapprocher des équipes mobiles d’aide. Elles sont moins visibles pendant les maraudes et souvent reculées dans des hôtels, des bars ou petites parcelles » précise le rapport.

En terme de proportion, les enfants de à 0 à 11 ans représentent 24,18% de cette population en 2017. « Ces enfants sont le plus souvent considérés  comme des enfants ‘‘sorciers’’ ou sont rejetés par un des parents lorsque les foyers sont recomposés et la majorité des cas est orientée au Samu social par le biais des commissariats de police.» mentionne le document.

Le rapport relève également l’affermissement des liens entre le Samu et ses partenaires sociaux dont la force publique  qui est devenue un partenaire opérationnel incontournable dans la lutte contre l’exclusion sociale des enfants et jeunes de la rue à Pointe-Noire.

 

 

Congo : Nouveau cas d’abandon et de meurtre de nouveau-né à Pointe Noire

Le corps sans vie d’un nouveau né a été découvert à l’aube à Pointe Noire, par les populations du quartier Louandjili.

Les habitants de Louandjili, un quartier de la capitale économique du Congo Brazzaville viennent de vivre une scène macabre qui continue de choquer. Le corps inerte d’un nouveau-né abandonné par sa génitrice a été découvert dans une canalisation du quartier par un passant. Alertées du drame, les populations ont accouru et ont fait montre d’amertume face à ce nouveau cas d’infanticide.

 » C’est vraiment regrettable, c’est pitoyable, je ne sais même pas quoi ajouté. Le corps de l’enfant était emballé comme un colis. Çà fait mal de vivre ce genre de scène.  » Témoigne un habitant du quartier visiblement bouleversé par le côté ignoble de l’acte posé par la maman du nouveau-né qui reste toujours introuvable.

Stéphane Ngatali, un citoyen de Pointe Noire lance un appel :  » C’est des actes de vandalisme, c’est vraiment un crime ! Les enfants c’est un don de Dieu, et moi je pense que une grossesse c’est une bénédiction c’est aussi une bénédiction. Jeter les enfants dans le caniveau comme ça c’est très regrettable et ces acteurs coupables de ce genre d’acte doivent être punis devant la loi et même devant Dieu. J’attire l’attention à toutes les femmes et à tous les hommes qui se permettent d’engrosser les femmes, puis de les abandonner. Les autorités doivent redoubler de vigilance. »

Les cas d’infanticides sont devenus légion dans la ville océane. En dehors des autorités qui devraient trouver des solutions pour limiter le phénomène, les parents doivent aussi prendre leurs responsabilités afin de mieux veiller sur leurs jeunes filles très souvent abusées par les hommes.

Election miss Canada Afrique : Darcilia Okandze représente le Congo Brazzaville

Le Congo Brazzaville a une représentante à l’élection Miss Canada Afrique. Darcilia Okandze défend les couleurs du pays de Denis Sassou Nguesso.

Cette année, la prestigieuse élection de mode miss Canada Afrique connaît la participation de Darcilia Okandze, une vaillante fille du Congo Brazzaville. L’ambassadrice du pays du président Sassou Nguesso est la candidate numéro 5 de ce concours qui regroupe les ressortissants de plus de 10 pays d’Afrique.

Grande de taille avec un teint clair et un sourire de charme, Darcilia qui réside au Canada est âgée de 21 ans. Elle est étudiante en archive médicale. Elle caresse le rêve de porter la couronne de Miss Canada Afrique pour non seulement assurer le rayonnement de son pays à l’international, mais surtout renforcer la confiance des jeunes filles congolaises qui souhaitent s’accomplir dans leurs domaines respectifs.

Le concours Miss Canada Afrique est organisé dans le but d’encourager l’expression féminine, mais aussi projeter les cultures et valeurs africaines dans le monde. Votez Darcilia Okandze en consultant la fenêtre candidate du site misscanadaafrique.com.

Congo : Un pasteur surpris entrain de transformer ses matières fécales en argent

L’événement fait toujours grand bruit au quartier Tiali (arrondissement 5 Mongo Mpoukou), à Pointe-Noire. Un pasteur originaire de la RDC aurait été surpris entrain de transformer ses matières fécales en billets de banque ! Une histoire surréaliste…

Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 27 au 28 mai à Pointe Noire, le pasteur Kitengué, originaire de RDC aurait été surpris en plein mysticisme. C’est en tout cas ce que rapporte adiac-congo.com qui a mis l’histoire incroyable au grand jour.

D’aprés les témoignages recueillis sur place,  le pasteur qui officie dans une église de réveil située à Rex (arrondissement 1 Emery-Patrice-Lumumba) a garé sa voiture au niveau du pont puis s’est livré à un rituel mystique. «Après avoir fait caca, il l’a transformé en des liasses d’argent après un rituel et des incantations. Il y avait des millions. Mais le pasteur ne s’est pas rendu compte qu’un des jeunes du lavage était aux aguets. Le gars l’a surpris en pleine action. Le pasteur n’a pu le corrompre et, pris de colère, il a donné un coup au jeune et ils se sont mis à se battre » raconte un jeune du quartier.

C’est donc la lutte entre les deux hommes qui a alerté les populations du quartier qui ont immédiatement envahi les lieux afin de mieux comprendre. Nul n’avait été l’intervention de la police, le « bon » pasteur aurait peut-être perdu la vie. La police l’a enlevé des mains de la population avant de le conduire vers une destination inconnue.

 

Congo : Jean-Yves le Drian bientôt en visite à Brazzaville ?

Le ministre français des Affaires étrangères française est annoncé avec insistance à Brazzaville la capitale du Congo.

C’est le site d’informations de Jeune Afrique qui a essayé de dévoiler l’agenda futur de Jean Yves le Drian, le ministre français des Affaires étrangères. A en croire le média panafricain, Yves Le Drian envisage de se rendre en juin au Tchad et au Congo-Brazzaville.

Une visite qui interviendrait à cause des bonnes relations entre le ministre français et Idriss Déby Itno, ainsi que Denis Sassou Nguesso, qui vient d’assister ce 29 mai à Paris à une conférence sur la Libye. Si cette visite se réalisait, ce serait une première pour un ministre français au Congo depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

 

Crise libyenne : ce que Sassou Nguesso et ses homologues ont décidé à Paris

La rencontre entre les dirigeants conviés par Emmanuel Macron ce 29 mai à Paris a débouché sur l’accord concernant la date de l’organisation des élections générales en Libye.

Invité par Macron en tant que président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne, Denis Sassou Nguesso était au sommet de Paris. Une énième conférence organisée par le président Français en vue de trouver une solution à la crise Libyenne qui perdure depuis la mort de Mouhamar Khadafi

La feuille de route arrêtée par les principaux acteurs du conflits ainsi que les représentants de vingt pays et six organisations internationales présents au sommet concerne les élections. A l’unanimité, les conférenciers ont adopté l’organisation des élections générales en Libye le 10 décembre prochain.

Toutefois, Emmanuel Macron a précisé que ce sera au peuple Libyen de décider au final de l’application de cette proposition qui engage directement leur destin. « La période que nous traversons (…) impose des décisions.  Nous espérons un engagement des responsables libyens pour un scénario de sortie de crise », a-t-il expliqué tout en assurant travailler en appui de l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, présent à la réunion.

Procès : le témoignage qui accable les co-accusés de Jean Martin Mbemba

Le quatrième jour du procès de Jean Martin Mbemba a vu l’un des principaux témoins donner sa version des faits. Les co-accusés continuent de nier les charges qui pèsent sur eux.

Malgré son absence, le procès des coaccusés de Jean Martin Mbemba s’est poursuivi à la cour criminelle de Brazzaville devant les juges. Jean Jacques Malela et Rolland fortuné Massamba sont passé à la barre ! Accusé respectivement de vol qualifié avec usage d’armes, les deux co-accusés ont plaidé non coupables !

En effet, il est reproché à Malela de s’être rendu dans le domicile de Tekanima Mahoungou, directeur des affaires financières à la primature dans le but de réclamer un droit suite à un travail rendu. En l’absence de Mr Mahoungou, il va prendre en otage le téléphone portable trouvé dans la maison de Mr Mahoungou en présence de sa femme et de sa fille.

Appelé à la barre pour donner sa version des faits, Mme Locko Bazoungoula, épouse de Mr Tekanima a avoué que, en date du 18 mars 2013, aux environs de 20 heures, elle a été victime d’un braquage à mains armées avec sa fille. Les deux bourreaux cagoulés, à la suite des menaces de mort, ont emporté une somme de 900. 000 francs Cfa et un téléphone portable.

Les enquêtes policières ont prouvé que les armes utilisées pendant ce braquage provenaient que la dotation faite au ministre Martin Mbemba.  D’ou l’accusation pour atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat porté en l’endroit de l’ancien ministre. L’instruction se poursuivra, ce 29 mai, avec les dépositions des autres co-accusés.

Congo : le premier ministre précise les attentes du gouvernement dans la lutte contre la corruption

Au cours d’une descente dans les locaux de la commission nationale de lutte contre la corruption, Clément Mouamba a précisé les attentes du gouvernement dans la lutte contre la corruption au Congo Brazzaville.

Le premier ministre Congolais Clément Mouamba était en visite ce début de semaine dans les locaux de la commission nationale de lutte contre la corruption. Il s’est notamment entretenu avec les cadres et responsables de la commission, question de repréciser les attentes majeures du gouvernement dans cette lutte.

Pour le premier ministre, il s’agit d’opérer un véritable changement de mentalité afin d’impulser une nouvelle donne dans le respect du bien public. Lamyr Ngélé, président de la commission a rassuré le numéro 1 du gouvernement congolais que ses services mènent des investigations très pointues dans les secteurs des marchés publics, l’exploitation forestière, les douanes, les impôts ou le trésor. D’ailleurs, de nombreux cas de fraudes sont progressivement entrain d’être mis au grand jour.

Toutefois, il précise que les lenteurs administratives sont les obstacles qui se dressent à l’accomplissement des missions de l’organisme qu’il dirige. Certainement une façon de réclamer plus de marge de manœuvre dans la traque des corrompus de la République. La restriction des mouvements, notamment la sortie du territoire national, le gel des comptes bancaires ainsi que leurs mouvements sont des solutions qu’il a proposées pour accélérer la lutte. Des difficultés que le premier ministre a promis de solutionner au plus vite.

Congo : le haut commissariat des nations unies appelle à l’aide des réfugiés !

Le haut commissariat des nations unies a lancé une campagne en vue d’appeler à l’aide des réfugiés présents au Congo. L’objectif, les dissuader de poser les actes pouvant dégrader l’environnement.

Le haut commissariat des nations unies a réuni ce 25 mai les responsables locaux du Congo Brazzaville en vue de sensibiliser sur le traitement des réfugiés. Cadres du ministère de l‘Économie forestière, responsables administratifs locaux, communautés locales, associations de réfugiés ont été appelés à lutter contre la pauvreté aux sein de la communauté des réfugiés, afin de les dissuader des activités préjudiciables pour l’environnement.

« C’est important de prendre des mesures de façon à arrêter la déforestation qui avance rapidement dans ce district », a expliqué Assouan Gbesso, responsable des programmes au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Il faut dire que l’état de promiscuité dans lequel vivent ces réfugiés leurs poussent à faire main basse sur les ressources naturelles dont leurs sites regorgent.

Ils abattent ainsi d’importantes quantités d’arbres, créant la déforestation à grande vitesse. Le district de Ngo par exemple qui abrite un grand nombre de réfugiés est déjà orphelin de sa luxuriante forêt. Le HCR a en effet promis à l’issue de cette formation d’accompagner les initiatives de préservation de l’environnement auprès des réfugiés. « En effet, les actions de reboisement, d’afforesterie qui permettront de stopper la déforestation et de contribuer à limiter la pauvreté seront soutenues par l’organisme », a précisé Assouan Gbesso.

 

Le général Angolais Delvatino Manuel sème la panique dans un village du Congo Brazzaville

Une nouvelle fois, les troupes de l’armée Angolaise ont fait irruption à Pangui, un petit village du Congo Brazzaville. Aux commandes, le général Delvano Manuel qui venait pour une mission assez simple. Plus de peur que de mal…

Les populations du petit village congolais Pangui ont connu un week-end agité, le général Angololais Delvano Manuel leur a rendu une visite inopinée. Voyant débarqué le général et sa troupe suffisamment armée, les habitants pris de panique se sont mis à courir dans tous les sens, redoutant une attaque.

A en croire une source policière, il ne s’agit nullement d’une attaque comme pouvait le penser la population, le général Delvano Manuel voulait juste se ravitailler en vivres à Pangui. Toutefois, il faut préciser que ce type de déploiement de l’armée Angolaise dans cette localité n’est pas une première. De façon inopinée, les militaires angolais conduisent régulièrement des opérations à Kimongo et ses environs, notamment dans le village Ilou-Panga.

Des opérations qui suscitent généralement à la fois la panique et les interrogations au sein des habitants. Disposant d’un poste avancé à la frontière avec le Congo Brazzaville, Luanda maintient toujours un fort contingent de forces de sécurité dont les effectifs se montent à environ 4 000 hommes dans l’enclave de Cabinda.

Production de fer : déraillement du deuxième train minéralier de la société EXXARO

Deux semaines après le lancement de ses activités, la société EXXARO connaît déjà un coup dur ! Son deuxième train  minéralier en partance pour Pointe Noire vient de dérailler avec toute la cargaison de fer.

Salle temps pour la compagnie EXXARO, son deuxième train minéralier a déraillé vendredi dernier entre Mayoko et la gare de Tsinguindi dans le Niari (sud). Trois wagons chargés de plusieurs tonnes de fer sont sortis des rails pour se renverser. Une grosse perte pour l’entreprise.

Côté conséquence, cet incident vient donner un coup de frein aux activités de la compagnie qui a pourtant lancer ses activités il y a seulement deux semaines. Le trafic des passagers prend aussi un coup, car le déraillement entraîne la suspension immédiate de la ligne.

La société sud-Africaine avait pourtant réussi avec brio la livraison de la première cargaison de tonnes de fer. Son premier train minéralier de 20 wagons avait effectué son premier voyage le 15 mai dernier de Mayoko dans le département du Niari (sud) à destination du port de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Félicitant le lacement de cette activité qui va oxygéner l’économie du Congo menacée par la crise, Sassou Nguesso le chef de l’Etat congolais avait mentionné, comme priorité, la construction espérée d’une ligne ferroviaire qui reliera les différents bassins de production minière, depuis le port minéralier de Pointe-Noire jusqu’au département de la Sangha (nord), via notamment les localités de Mayoko et Zanaga (sud). Cette promesse est désormais une urgence au regard de la précarité de l’état des chemins de fer.

 

 

Congo : la CNSS détecte 6 849 entreprises illégales

C’est le résultat d’une enquête ouverte par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sur toute l’étendue du territoire congolais.

Elvis Abira Ibara, directeur du recouvrement et du contentieux a annoncé que 6849 entreprises exercent dans l’illégalité au Congo Brazzaville. C’est la synthèse du rapport définitif de l’enquête ouverte par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) question de voir plus clair dans le secteur.

De façon plus concrète, les résultats de cette campagne, qui s’est tenue du 2 octobre 2017 au 5 mai de l’année en cours, ont montré que 14 282 salariés ont été recensés pour 6 849 structures détectées. Selon le directeur du recouvrement et du contentieux, 475 entreprises et établissements ont été fermés et rouverts après le paiement des cotisations sociales.

Les entreprises touchées sont notamment les établissements de commerce, microfinance, boulangeries, pharmacies, cabinets d’avocats, d’huissiers, hôtels, auberges, salons de coiffure et de couture, organes de presse, librairies, agences de voyages, auto-écoles, sociétés de gardiennage, ateliers de menuiserie et bien d’autres. Plusieurs employeurs ont été contraint d’affilier leurs salariés à la Caisse nationale de sécurité sociale. C’était le principal but de la campagne.

La prochaine étape c’est désormais de veiller à ce que ces patrons continuent régulièrement à payer les cotisations sociales de leurs employés afin de leur garantir une retraite paisible.

 

 

Religion : les Kimbanguistes ont célébré leur fête de Noël ce 25 mai

Les nombreux fidèles de « l’église de Jésus Christ sur terre » ont célébré la nativité ce 25 mai à Brazzaville.

A la différence d’autres églises qui célèbrent la naissance de Jésus Christ le 25 décembre, les Kimbanguiste ont fêté la nativité de leur sauveur ce 25 mai. Une date qui correspond à la naissance, en 1916, de Salomon Dialungana Kiangani, son chef spirituel, de 1992 à 2001. Il faut dire que depuis l’assemblée générale tenue à Nkamba, du 27 au 31 mars 1999, la date de la nativité avait été révisée, les Kimbanguistes soutenant que Jésus-Christ n’était pas né le 25 décembre mais plutôt le 25 mai.

Pour la cette nouvelle édition de célébration, les pasteurs Joseph Makouka, Azer Akouangué et Mathias Okolonele ont puisé dans la bible la position géographique et climatologique de Narezath, la différenciation des calendriers juif, babylonien et grégorien afin de démontrer aux fidèles que le 25 mai était la bonne date.

« Nous célébrons la fête de la Nativité, c’est-à-dire la naissance de notre seigneur Jésus-Christ. Cela peut paraître paradoxal aux yeux de certains chrétiens et observateurs non avertis. En effet, après Jésus-Christ, la question de la date de naissance du Christ ne fut pas tranchée et les hypothèses qu’avançaient les pères de l’Eglise ne parvenaient pas à convaincre » a expliqué le représentant de la ville de Brazzaville au sein de l’église kimbanguiste, paroisse Plateaux des 15 ans.

Pour la célébration proprement dite, les fidèles kimbanguistes habillés en uniforme blanc et vert ont défilé sur les quelques artères avec fanfare. Une cérémonie qui suscite toujours autant de curiosité que de critiques les chrétiens d’autres églises qui ne comprennent toujours pas le choix d’un tel calendrier liturgique.

Le Congo intègre le cercle fermé des pays africains producteurs de fer

Le lancement effectif de la production dans le gisement de fer de Mayoko a fait entrer le pays de Sassou Nguesso dans le cercle des pays africains producteurs de fer.

Confronté à la dure réalité de la chute des cours du pétrole, le Congo vient de diversifier son économie en se lançant dans la production du fer. Le site abritant la production se trouve dans le district du département du Niari, à quelque 300 km au nord-est de Pointe-Noire.

D’ores et déjà, la première cargaison de production est arrivée à bon port. Une locomotive tractant 20 wagons contenant 40 tonnes chacun de minerai de fer venant de Mayoko s’est rendu à Pointe Noire. Le gisement est exploité par Sapro SA, un groupe appartenant à Paul Obambi, un puissant homme d’affaires congolais.

Sapro a acquis ce gisement en 2016 auprès de la multinationale sud africaine Exxaro qui, elle-même l’avait acquis pour 300 millions de dollars auprès de l’Australienne African Iron. Mais, du fait de plusieurs facteurs dont la chute des prix du fer sur le marché mondial, Exxaro avait décidé en 2015 de renoncer à ce projet.

Sapro Mayoko SA exploitera donc le gisement pendant un siècle et devrait produire près de trois millions de tonnes par an pour atteindre un pic de plus de 100 millions de tonnes par an à long terme. Objectif affiché, près de 3 000 emplois directs et indirects devraient être créés. Un chiffre qui pourrait augmenter, car l’objectif est de construire une usine métallurgique au Congo pour transformer le fer sur place.

Le démarrage effectif de ce projet est une bonne nouvelle pour l’économie du pays que dirige Denis Sassou Nguesso. Surtout lorsqu’on sait que la crise économique plane sur le Congo, le prix de l’or noir sur le marché international est en chute libre.

 

 

Crise libyenne, Sassou Nguesso attendu à Paris ce 29 mai

Le président du Congo Brazzaville est invité par son homologue Emmanuel Macron qui est à l’initiative d’une conférence qui réunira plusieurs dirigeants et des institutions internationales sur le conflit libyen.

Denis Sassou Nguesso prendra part ce 29 mai à Paris aux côtés d’autres dirigeants du monde à une conférence pour trouver des solutions à la crise libyenne. Le président congolais a été invité par le président Français Emmanuel Macron initiateur de la dite conférence.

Il faut dire que le rôle de Sassou Nguesso dans la résolution de la crise en Libye n’est pas les moindre. Il est le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit. A ce titre, il a dans le passé multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

L’enlisement  du conflit en Libye préoccupe l’ensemble de la communauté internationale. Le pays est profondément divisé, les différentes parties ne cessent de se radicaliser. L’urgence est de trouver la solution adequate pour ramener le pays de Mouhammar Kadhafi à la normalité. C’est en tout cas ce que tente de faire le président français Emmanuel Macron.

La conférence réunira autour de la France, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, de Turquie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et le chef de mission de l’ONU en Libye.

Le célèbre animateur Jean Richard Mouyeni n’est plus

L’animateur qui a marqué l’histoire des médias du Congo a rendu l’âme ce 22 mai 2018,  des suites d’une courte maladie.

Jean Richard Mouyeni n’est plus, la nouvelle a été confirmée par sa famille visiblement abattue par la perte d’un tel monument qui fît la fierté du Congo. Le fils de Mossendjo dans le Niari (sud) qui a animé pendant 30 la tranche d’antenne appelée «La Gibecière » a rendu l’âme au CHU de Brazzaville.

JRM aura fait rêver et inspirer toute une génération de jeunes animateurs, aujourd’hui exerçant le métier de l’homme qu »ils ont tant admiré. Son style teinté d’humour, sa façon d’animer et de raconter des histoires, son originalité manquera certainement à Radio Congo dont t-il était l’un des piliers.

Même s’il ne sera plus là, sa voie restera gravé dans l’histoire de la radio du Congo Brazzaville. Les auditeurs se souviendront certainement toujours de son œuvres. Condoléances à toute sa famille…

 

 

Denis Sassou N’Guesso prendra part au forum Chine-Afrique en septembre prochain

Denis Sassou N’Guesso a reçu ce 22 mai à Brazzaville, une invitation pour le forum de son homologue chinois, Xi Jinping.

Ma Fulin, l’ambassadeur de la Chine a remis en mains propres l’invitation au président Congolais au Cours d’une audience au palais du peuple. Denis Sassou Nguesso s’envolera donc en septembre prochain pour le pays du soleil levant afin de participer au forum Chine-Afrique.

Il sera notamment question pour Congo et à la Chine, de consolider davantage leurs relations de coopération et de partenariat, ainsi que les mécanismes de dialogue et de coordination des projets. Justement, concernant ces relations, Ma Fulin a souligné qu’elles constituent un modèle de réussite de la coopération sino-africaine. Même si la  crise économique frappe le Congo, la coopération reste pragmatique et intense, mutuellement bénéfique.

On se souvient que lors du dernier forum tenu du 4 au 5 décembre 2015 à Johannesburg, le chef de l’État chinois, Xi Jinping, avait annoncé une aide à l’Afrique d’un montant de soixante milliards de dollars américains destinés, entre autres, à l’industrialisation, à la mécanisation de l’agriculture. La rencontre avait surtout permis au Congo et à la Chine de faire l’évaluation de leur coopération et de projeter l’avenir à travers un partenariat gagnant-gagnant.

Congo Brazzaville : le secteur de la téléphonie mobile ne connait pas la crise !

Alors que tous les secteurs d’activités sont menacés par le vent de la crise économique qui envahit progressivement le Congo, la téléphonie mobile ne cesse d’accroître ses bénéfices, des milliers de nouveaux abonnés.

C’est le rapport de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques qui a dressé l’Etat des lieux, la téléphonie mobile se porte bien ! Dans son rapport, l’ARPCE a déclaré avoir enregistré 10,4 % de nouveaux abonnés de téléphonie mobile au premier trimestre de cette année contre 4,2 % à la même période de 2017. Des chiffres qui témoignent de la bonne santé du secteur…

A en croire le rapport de l’ARPCEl, les trois opérateurs (Airtel, MTN et Azur) totalisent  5,2 millions d’abonnés au Congo pour un revenu total de quelque 58 millions d’euros ! Une marge de bénéfice au delà des attentes espérées en début d’année.

Pour rappel, depuis 2014, la chute des cours du pétrole, principale source de revenus (plus de 80 % du budget national) a entraîné une véritable baisse du pouvoir d’achat des congolais. La crise s’installe jour après jour, le FMI a été appelé à la rescousse.

Pointe-Noire accueille le Carrousel de la mode

Cet important événement de mode s’est tenu à Pointe Noire en présence des créateurs de plusieurs pays dont ceux de la République démocratique du Congo, l’Angola et la Côte d’Ivoire.

La diversité culturelle à la mode, c’est le thème de la cinquième édition du Carrousel, cet événement qui vise à promouvoir les créateurs de mode congolais. En dehors des stylistes et créateurs du pays de Sassou Nguesso, plusieurs autres créateurs africains de renom participent à ce rendez-vous qui est devenue capital dans l’industrie de la mode.

Parmi les invités de marque, on note la présence d’Adriana Talansi, qui a représenté son pays dans de nombreux événements de mode partout dans le monde. Dernière participation, la Fashion Week africaine à Londres en 2017. Ses créations à l’instar d’ ‘‘Identity’‘ l’une de ses collections phares, représente l’identité de la culture africaine.

Pendant la soirée, une centaine de robes de plage, de soirée de diverses modèles se sont sucédées sur le tapis, les unes après les autres. Les robes pour mariées ont particulièrement attiré l’attention. Le point culminant de la soirée a été le passage des créations de Reda Fawaz pour le plus grand bonheur du public. Il faut dire que Fawaz est connu pour ses vêtements haute couture qui lui ont valu des célébrités vestimentaires comme Serge Beynaud, artiste réputé de la Côte d’Ivoire.

«Pointe-Noire va devenir de plus en plus la capitale de la mode africaine, et ça, c’est mon objectif. Et l’objectif aussi est d’avoir plus de soutien pour les jeunes couturiers et les mannequins afin de leur donner des opportunités de sortie sur d’autres pays.» A affirmé Adriana KABRE Organisatrice du Carrousel de la mode.

Jean Martin Mbemba, absent de la salle, les six co-accusés, présents à la barre !

Comme annoncé, le procès de Jean Martin Mbemba s’est ouvert ce mercredi 23 mai à Brazzaville. Si l’ancien ministre n’était pas présent dans la salle des audiences, ses 6 autres co-accusés étaient bien présents devant les juges.

C’est le troisième procès en un mois d’un ancien haut commis de l’Etat Congolais, le procès de Jean Martin Mbemba s’est ouvert ce 23 mai malgré son absence. Il faut dire que l’ancien ministre et ex-président de la Commission congolaise des droits de l’homme qui se trouve actuellement en exil en France a refusé de faire le déplacement pour Brazzaville.

A la barre, les 6 autres suspects, accusés au même titre que l’ancien haut dignitaire d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Les faits remontent à 2013, deux hommes réclamant une dette impayée se rendent chez le collaborateur d’un ministre. Il n’est pas chez lui, mais les deux hommes agressent son épouse et sa fille et dérobent de l’argent. L’enquête révèle ensuite que ces deux hommes connaissent un membre du parti Union pour le progrès de Jean-Martin Mbemba.

Ensuite tout est allé vite, quelques semaines plus tard six personnes sont arrêtées, dont le colonel Mbango qui était à l’époque directeur de la police dans le département du Pool. L’autre chef d’accusation attribué à Jean Martin Mbemba ainsi que les 6 autres est la détention illégale d’armes. Des armes qui n’ont pas été placées sous scellées et que personne n’a jamais vues, s’indignent les avocats de la défense.

Pour les avocats de Jean Martin Mbemba, cette affaire n’a aucun sens, c’est un procès politique. « C’est un peu une question de principe étant entendu que la liberté est quand même un principe sacré. Or les accusés sont en détention depuis cinq ans ! Notre code de procédure pose le principe qui est précis, à savoir : lorsqu’il est nécessaire de maintenir l’accusé en détention préventive, le délai c’est quatre mois, et s’il y a nécessité de prolonger, ça ne doit pas excéder deux mois. » précise Thomas Djolani, ancien bâtonnier et avocat de la défense.

 

 

 

Les journalistes pigistes des médias d’État demandent leur intégration à la fonction publique

Les hommes et femmes de médias d’Etats Congolais ont manifesté leurs mécontentements devant le ministère de la fonction publique. Ils réclament leur intégration définitive au sein des médias publics où ils exercent comme pigistes.

Les journalistes pigistes des médias d’Etat du Congo Brazzaville ont manifesté leurs ras-le-bol ce mardi devant le ministère de la fonction publique. Ils fustigent le comportement du gouvernement qui selon eux, ne réalise pas ses promesses. Il faut dire que ces hommes de médias travaillent pour certains depuis de nombreuses années sans toutefois être rémunéré comme des journalistes intégrés.

On remarque dans les rangs des manifestants, les journalistes de Télé et Radio-Congo, Radio-Brazza, l’Agence congolaise d’information et la Nouvelle République. En effet, c’est suite à la publication de la note de recrutement spécial 2018 par le gouvernement sans prendre en compte les pigistes du ministère de la communication que ces agents de médias sont sortis de leur réserve.

Le collectif des journalistes a décidé d’organiser à partir de mardi, une série de sit-in jusqu’à ce que leurs doléances soient prises en compte. « Nous avons commencé les démarches depuis plusieurs années avec le ministère de la Fonction publique, avant que cela ne se transforme en vice- Primature. Depuis ce temps, on nous disait qu’il n’y avait pas de recrutement, curieusement, il y a une note que le gouvernement a publiée, autorisant le recrutement dans sept ministères. C’est une injustice sociale qui doit être résolue », a déclaré le président du collectif, Régis Assoula, journaliste à Télé-Congo. Les prochains jours s’annoncent plus agités…

Dépistage d’Ebola obligatoire pour les Léopards du Congo avant le match contre le Nigéria

La menace du virus Ebola est prise au sérieux par les autorités nigérianes qui reçoivent les léopards du Congo en match amical. Les joueurs de la RDC vont passer un test de dépistage avant de fouler le sol du Nigéria.

Les Super Eagles du Nigéria accueillent ce 28 mai les Léopards du Congo pour un match amical en vue de leur préparation pour la prochaine coupe du monde. Une rencontre marquée par le contexte du virus Ebola qui a refait son apparition en RDC. Le Nigeria a annoncé des dispositions spécifiques pour éviter toutes contagion.

« L’équipe congolaise arrivera par un vol spécial, ils seront contrôlés à leur départ de RDC et le seront de nouveau à leur arrivée au Nigeria », a indiqué à la presse le ministre nigérian des Sports, Salomon Dalung. Une mesure comprehensible, surtout lorsqu’on sait que 26 personnes sont déjà décédées en RDC depuis la réapparition du virus.

Au Congo Brazzaville, pays voisin, le ministère de la santé a déjà mis en place un plan dit  »Riposte Ebola », portant en une restriction des flux migratoires entre les deux pays avec notamment l’interdiction des marchés forains transfrontaliers, sur le corridor fluvial.

Les avocats de Jean Marie Michel Mokoko font appel au FMI

 Ce mardi, les avocats de Jean Michel Mokoko ont fait appel au FMI, ils demandent que l’accord conclu entre l’institution financière et l’Etat du Congo soit conditionné par l’arrêt de la répression des « opposants politiques » dans ce pays.

Condamné à 20 ans de prison, Jean Marie Michel Mokoko a aussi choisi de tourner vers les instances internationales afin d’obtenir gain de cause. La première cible choisi par les avocats de l’ex chef d’Etat Major est le FMI. Ceci en raison du fait que l’institution que dirige Christine Lagarde avait précisé en avril dernier lors de l’accord conclu avec l’Etat du Congo que l’application effective sera soumise à des « exigences de gouvernance » pour rompre avec « les pratiques du passé ».

Ainsi, ce mardi, dans un courrier adressé à la directrice du FMI et dont l’AFP a obtenu une copie, les avocats français de Mokoko souhaitent, « à l’heure où le conseil d’administration du FMI doit ratifier ledit projet d’accord », attirer « son attention sur le fait que loin de rompre avec les pratiques du passé, le président (congolais) Denis Sassou Nguesso s’attache à les perpétuer ».

Ils prennent pour justificatif le fait que le général Mokoko, 71 ans ait été condamné abusivement lors d’un procès politique qu »ils qualifient de « parodie de justice. » La défense de Mokoko fait savoir au FMI que l’ancien conseiller de Sassou Nguesso est surtout muselé parce qu’il a osé défier le régime de Brazzaville dans les urnes. Au mépris de l’Etat de droit, de la démocratie et du principe de séparation des pouvoirs, dont le respect est une composante essentielle de la « bonne gouvernance » si chère au FMI.

« Nous sollicitons du FMI qu’il subordonne l’accord sur le point d’être ratifié par son conseil d’administration à la cessation de la répression des opposants politiques en République du Congo et, en conséquence, à la remise en liberté immédiate de Jean-Marie Michel Mokoko » martèlent t-ils.

Grève des employés d’express Union Congo

Plusieurs employés de la micro-finance Express Union filiale du Congo Brazzaville ont observé un mouvement de gréve ce lundi 21 mai.

Les portes des agences Express Union Congo Brazzaville ne se sont pas ouverte ce lundi 21 mai, entraînant la grosse déception des clients. Les employés ont observé un mouvement de grève qui a paralysé les activités de l’entreprise.

A en croire une source bien introduite, les agents déplorent, les mauvaises conditions de travail, des horaires de travail inappropriés, des rémunérations qui ne correspondent pas au salaire minimum interprofessionnel garanti au Congo. Une situation que la direction d’Express Union n’a pas souhaité communiquer.

Considéré comme le numéro 1 des opérations d’envois et réceptions d’argent dans la sous région d’Afrique centrale, l’établissement subit depuis quelque temps la rude concurrence des services Orange Money et Mtn mobile Money. Ce qui a contraint l’entreprise camerounaise à revoir sa stratégie et à réduire ses effectifs.

Le gouvernement congolais fait des dons aux sinistrés d’Owando

Les sinistrés de la ville d’Owando ont reçu du 11 au 17 mai des dons du gouvernement Congolais en guise d’assistance.

Les populations d’Owando victime de la grosse pluie diluvienne qui s’est abattu le 4 mai dernier ont reçu l’assistance du gouvernement. Des Produits alimentaires, des ustensiles de première nécessité ainsi que des matériaux de construction constituaient le package de don offert par les autorités aux sinistrés.

Pour plusieurs bénéficiaires, cette assistance gouvernementale leur permettra de retrouver une vie autonome. Il faut dire que beaucoup de personnes avaient abandonnés leurs maisons dont les toits avaient été emportés par la violence des vents pour trouver refuge chez les voisins.

Pour rappel, au lendemain de cette catastrophe, le président Sassou Nguesso en séjour à Oyo s’était rendu à Owando pour prendre connaissance de l’ampleur des dégâts et consoler les sinistrés.

Jean Dominique Okemba envoie un message fort à ses détracteurs

Dans un communiqué déposé au sein de la rédaction de plusieurs médias et relayé sur les réseaux sociaux, le secrétaire général du Conseil de sécurité nationale a mis en garde ses détracteurs contre la diffamation portée sur sa personne. Il nie formellement avoir un jour eu l’intention de faire un coup d’Etat.

Il est enfin sorti de son silence, Jean Dominique Okemba s’est exprimé pour donner sa version des faits face à l’intention de coup d’Etat qu’on lui prête. « Je tiens à signaler que les services dont j’ai la responsabilité n’ont pas été impliqués dans cette affaire tant au niveau de son déclenchement ni par les enregistrements téléphoniques, encore moins au moyen de technique ou équipement que ce soit

Le conseiller spécial auprès du Président Denis Sassou Nguesso a poursuivi son communiqué dans un ton plus dur.  « Comment dans une affaire aussi grave, menée et instruite par les services compétents, mon nom insidieusement cité par le général Nianga Mboula, aprés un simulacre de secret dont le côté mystérieux n’a pas tardé à être dénoué par la cour, suite à l’audition du ministre de l’intérieur cité par Nianga Mboula dont les propos insidieux et accusateur en mon endroit ont été démenti catégoriquement par le ministre et l’accusé Norbert Dabira ridiculisant par conséquent tous ceux qui rêvaient de me voir désigné implicitement comme celui à qui profiterait directement ou indirectement ce crime

Dominique Okemba qui est par ailleurs le neveu du président Sassou a brandi fièrement son caractère d’homme d’honneur, de loyauté et de devoir, incapable de trahir son proche parent Sassou qui l’a élevé depuis son enfance avant de lui confier plus tard d’importantes responsabilités auprés de lui. Il a conclu en réitérant son soutient inconditionnel au président.