Congo-législatives 2022 à Loandjili 1 : Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat

Le Premier ministre a annoncé sa participation  à ces échéances électorales  pour porter clairement et fortement les idées de son parti.

 

Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat aux prochaines élections législatives. Le membre du bureau politique et député de  la première circonscription de Loandjili à Pointe-Noire, vient de faire cette annonce. Il faudra attendant la confirmation du comité d’investiture du Parti congolais du travail (PCT), le parti pour lequel il est membre.

Cette annonce est  intervenue  lors d’une rencontre qu’il a eue avec sa base au siège social du quatrième arrondissement de Pointe-Noire.

« Il était important pour nous, pendant cette période de dépôt des candidatures, de revenir à la base pour déposer le tablier  et dire que nous restons disponibles au service du parti. En déposant notre candidature, nous exprimons notre intention de continuer à servir le PCT au niveau des instances électives législatives et locales », a-t-il dit.

Les élections législatives auront lieu dans quelques mois et les candidats  ne sont pas encore tous connus.

Congo : Brazzaville accueille le 3ème séminaire gouvernemental

Du 05 au 08 janvier l’exécutif fait une troisième auto-évaluation sur le thème « L’opérationnalisation du PND pour relever les défis sociaux, gage de succès du projet de société du président de la République ».

 

Le troisième séminaire gouvernemental se tient du 5 au 8 janvier à Brazzaville, sur le thème « L’opérationnalisation du PND pour relever les défis sociaux, gage de succès du projet de société du président de la République ». Il est une nouvelle occasion pour le gouvernement Makosso d’évaluer ses actions.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, dans son discours d’orientation, a invité les ministres à plus d’engagement, à davantage d’efforts et de créativité, pour donner plus d’effectivité au Programme d’action du gouvernement. Cette énième rencontre est une occasion pour le gouvernement de faire le bilan de son action au titre de l’année écoulée et de dessiner de nouvelles perspectives pour l’année qui commence.

« Ce séminaire se veut un cadre de réflexion partagée sur l’action du gouvernement, de manière générale, mais aussi un cadre programmatique et prédictif des actions urgentes qui visent, dans le court et moyen terme, d’une part, la marche collective, ordonnée et méthodique vers les objectifs stratégiques de notre programme d’action et, d’autre part, la satisfaction dans l’immédiat des besoins de la population congolaise », a déclaré le chef du gouvernement.

Le troisième séminaire permettra, entre autres, d’identifier le dividende social que l’Etat voudrait retirer du Programme national de développement (PND) 2022-2026. Les domaines concernés étant la sécurité, l’emploi, la lutte contre la vie-chère, l’éducation et la santé. C’est pour le bien-être et le mieux-vivre des Congolais que doit, a précisé le chef du gouvernement, être consacrée la richesse nationale additionnelle attendue « Les leçons que nous pouvons tirer des séminaires gouvernementaux et qui justifient leur utilité sont évidentes. D’abord, parce que l’équipe gouvernementale demeure concentrée et soudée derrière le président de la République, pour progresser selon ses orientations stratégiques. Ensuite, parce que le travail en équipe a créé une dynamique collective, y compris dans le traitement des dossiers transversaux qui peuvent être parfois source des conflits de compétence » de ce PND.

« Comme vous le savez tous et loin de moi tout sentiment d’autosatisfaction, je peux dire que si nous avons pu obtenir des résultats encourageants, c’est que nous sommes tous mus par la recherche permanente de l’efficacité, elle-même tributaire d’une bonne organisation interne, rendue nécessaire pour deux raisons essentielles », a rappelé Anatole Collinet Makosso.

Il s’agit notamment de l’efficacité qui répond à une exigence maintes fois énoncée par le chef de l’État et l’obligation de résultats auxquels les membres du gouvernement sont individuellement et collectivement tenus. En effet, les deux premiers séminaires avaient respectivement pour but l’appropriation par les membres du gouvernement du projet de société du président de la République, et l’appréciation des progrès accomplis au cours des cent premiers jours ainsi que des mesures à impact immédiat à mettre en œuvre.

« Les leçons que nous pouvons tirer des séminaires gouvernementaux et qui justifient leur utilité sont évidentes. D’abord, parce que l’équipe gouvernementale demeure concentrée et soudée derrière le président de la République, pour progresser selon ses orientations stratégiques. Ensuite, parce que le travail en équipe a créé une dynamique collective, y compris dans le traitement des dossiers transversaux qui peuvent être parfois source des conflits de compétence », a expliqué le Premier ministre, précisant que le gouvernement s’autoévalue à chaque séminaire par rapport à des feuilles de route sectorielles permettant de suivre la progression vers les objectifs définis en amont.

Congo-hydrocarbures : l’Afrique représente 7,3% des réserves mondiales pétrolières

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, a appelé mardi à Brazzaville les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à agir en synergie dans le secteur des hydrocarbures.

 

Les pays de la sous-région doivent « agir en synergie afin d’harmoniser leurs stratégies d’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a déclaré M. Makosso lors de l’ouverture du CEMAC Business Energy Forum, un événement visant à favoriser la coopération Sud-Sud et la mise en œuvre des projets énergétiques inter-Etats.

Selon lui, en agissant en synergie, les pays de la CEMAC vont « parvenir à peser sur l’industrie et les marchés pétroliers mondiaux et répondre avec efficacité à la problématique de la pauvreté énergétique africaine ».

« L’Afrique, prise dans son ensemble, représente environ 7,3% des réserves mondiales prouvées de pétrole et 7,2% de réserves de gaz », a-t-il précisé.

Organisée à l’initiative du Congo-Brazzaville et de la Guinée équatoriale, cette première édition du CEMAC Business Energy Forum connaît la participation des compagnies pétrolières opérant dans la CEMAC qui compte six pays membres : le Congo-Brazzaville, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

 

Congo : « Aujourd’hui, encore, le Congo a besoin de se rassembler sur l’essentiel »

C’est qui ressort du discours du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’occasion du 63e anniversaire de la proclamation de la République célébré le 28 novembre.

 

L’intégralité du discours du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

Je prends ici la parole au nom de son excellence, monsieur le président de la République, qui m’a chargé de célébrer la République avec tous ceux qui, comme lui, sont au service de la République, notamment les hauts dirigeants à tous les niveaux de responsabilité.

Le président de la République n’oublie pas les élus nationaux et locaux, les préfets, sous- préfets, les administrateurs maires d’arrondissements, de communautés urbaines, les chefs de quartiers, de villages, de zones et de blocs qui, au plus près des populations, veillent quotidiennement au respect des valeurs de la République ;

Nous ne saurons oublier en ce jour particulier, ceux qui font la République, à savoir l’ensemble des fonctionnaires et autres agents de l’État, les cadres du secteur privé et du secteur informel, les chefs d’entreprise, les commerçants, ouvriers, paysans, artistes, artisans, sportifs, culturels, écrivains, musiciens.

Bref !  Nous célébrons la République non seulement avec l’ensemble des citoyennes et des citoyens de la République, mais aussi avec tous ceux de nos amis, ressortissants des pays frères et amis, ayant choisi le Congo comme leur seconde patrie, et qui affrontent avec nous les dures épreuves de la vie ; ainsi qu’avec leurs excellences, mesdames et messieurs les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques ; mesdames et messieurs les représentants des agences du système des Nations unies.

Enfin, avec tous nos compatriotes vivant à l’étranger sans oublier ceux qui souffrent dans les hôpitaux et ceux qui peinent dans les prisons, ceux qui sont retenus dans les commissariats, ceux qui sont dans le deuil et dans le malheur, je m’adresse donc à vous tous, mesdames et messieurs, pour qu’ensemble, dans ce contexte de crise sanitaire, nous puissions célébrer la République sur le thème « Lutter contre la covid-19, c’est sauver la République ».

La République c’était le 28 novembre 1958.

Tant de souvenirs historiques remontent dans nos esprits et dans nos cœurs.

La vie des peuples, comme celle des hommes, a ses joies et ses peines.

Regarder,  aujourd’hui,  vers  ce  jour  glorieux,  c’est  une source de joie et d’espérance.

La joie du souvenir de notre accession à ce degré de responsabilité politique, où il nous était donné de nous gouverner nous-mêmes dans le cadre juridique que nous avions conquis.

Car la République fut tout d’abord une conquête et notre destin s’est accordé à cette voie que nous avions choisie.

Une conquête oui !  Parce  que,  aussi  loin  que  nous pouvons remonter dans l’histoire, la naissance de la République fut précédée par cinq périodes. Il nous semble important d’y revenir car aimait à le dire Winston Churchill, « Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur ».

Revisitons donc ces cinq grands moments qui ont marqué les différentes étapes de la gestation de notre République.

Premièrement, la fondation du Royaume Kongo par Nimi Lukeni entre le XIVe et le XVe siècle.

Deuxièmement,  la  pénétration  portugaise  avec  la découverte de l’embouchure du fleuve Congo en 1484 par Diégo Cao.

Troisièmement, la colonisation française, en 1880, avec la signature à Mbé, d’un Traité de protectorat français, entre le roi Makoko et l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza.

Quatrièmement, la création d’un espace territorial dénommé Congo, acté par le décret du 26 juillet 1886, puis la création de l’Afrique équatoriale française  par  décret  du  15  janvier  1910 instituant, par la même occasion, le territoire du Moyen-Congo.

Cinquièmement enfin, la proclamation de la République, par l’article 2 de la délibération n°112/58 du 28 novembre 1958 de l’Assemblée territoriale du  Moyen-Congo,   faisant  du  territoire  du Moyen-Congo, un État autonome à la suite du référendum du 28 septembre 1958.

Il y a tant de noms, tant de figures  qu’il faudrait  invoquer pour rendre hommage à ceux qui ont permis cette histoire et qui, par le sacrifice et même le sang versé, ont ouvert la route à la République.

Au-delà de leurs positionnements politiques et des divergences  idéologiques  qu’ils avaient, magnifions aujourd’hui  leur épopée historique qui a forgé une espérance et transmis un legs. Qui sont-ils ?

Emportés par les  échos de l’Histoire,  leurs  noms résonnent   encore   dans   nos   tympans   :   André   Garnier,   Jacques Opangault, Fulbert Youlou, Jean Félix Tchikaya,   Georges Yambot, Ambily, Bouendé, Emmanuel Dadet, Victor Sathoud, Valentin Tombet, Germain Samba, Innocent Odicky, Prosper Gandzion, Zéphirin Moe Poaty, Christian Jayle, Dominique Sambo-Dibele, Valentin Moubouh, Hilaire  Mavioka,  Jean  Biyoudi,  Henry  Itoua,     Kikhounga  N’Got, Stéphane Tchitchelle, Mambéké Boucher, André Kerhervé, Jean Nardon, Vancelli, Zakete, Joseph Vial, Deriaud, Chimier et j’en oublie certainement d’autres.

Car il y a aussi tant et tant de destins de Congolais qui sont mêlés à l’édification de notre République et que l’on ne saurait citer dans cet exercice.

De grands hommes d’État,  chacun selon son tempérament, selon son époque et en fonction des réalités et des vicissitudes du moment, ont tour à tour préservé les fondements de la République au point où il n’est nullement arrivé dans l’esprit d’aucun de nos dirigeants  l’idée de remettre en cause les fondements de la République qui est restée depuis sa naissance, une, indivisible, résiliente et fraternelle.

Quel message pouvons-nous adresser à tous ceux de nos compatriotes qui ne sont plus de ce monde ? Ceux qui se sont battus pour la souveraineté de notre pays ?

Nous voulons leur dire que la Nation leur est reconnaissante. C’est ainsi qu’après les présidents Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi Opango, Pascal Lissouba, le président Denis Sassou N’Guesso, luttant contre l’oubli collectif et voulant fixer ce legs dans la mémoire de ses compatriotes, a institué la Journée de la République, celle de la liberté, désormais ancrée dans nos mœurs et moment important pour notre destin et notre prospérité partagés.

C’est, d’ailleurs, ce qu’il nous enseigne dans son ouvrage « Le manguier, le fleuve et la souris », je le cite: « Il est essentiel que nos enfants apprennent ce qu’est  la République, ses règles de fonctionnement, les principes démocratiques sur lesquelles elle repose, faute de quoi ils n’auront aucune raison de la respecter », fin de citation.

La République doit donc continuer d’être conquise.

Nos générations doivent la défendre et transmettre ses valeurs aux générations futures.  Nous devons à notre place nous battre pour défendre durablement notre communauté et ce qui l’unit.

C’est l’occasion pour moi de revenir sur un des symboles dont nous ne parlons pas assez et de faire percevoir à l’ensemble de nos concitoyens et mêmes à nos amis, la portée profonde de nos armoiries.

En effet, les armoiries de la République qui figurent sur tous nos documents officiels sont fixées par le décret n°63-262 du 12 août 1963 et exprimées en termes héraldiques.

Ces armoiries nous rappellent que notre République est représentée  par  « Un  écu  en  or  traversé  par  une  large  bande horizontale ondulée verte, avec un lion, de couleur rouge, la gueule ouverte, et à la langue d’un émail particulier, de couleur verte, autant que sont les griffes, c’est-à-dire de couleur verte. Un lion qui traverse tout l’écu, tenant un flambeau noir, allumé d’un feu rouge. L’écu est supporté par deux éléphants noirs avec des défenses en or, mouvant de chaque côté de l’écu et soutenu par un tronc d’arbre de couleur rouge. Dans le cercle d’or de la couronne forestière, il est écrit en lettre rouge : République du Congo et sur listel en or la devise : Unité Travail Progrès », en rouge.

En réalité, au travers de tous ces signes, de toutes ces images, de toutes ces  couleurs  qu’arborent  nos  armoiries,  en  lien  avec  notre  hymne national et notre drapeau, on retrouve la beauté, la richesse et la force de notre pays avec ses ressources, forestières, minières et fauniques qu’il nous faut à tout prix défendre avec courage et exploiter avec intelligence dans l’unité, au prix du travail, pour espérer le progrès de chacun et de tous.

Défendre avec force et gérer avec parcimonie, car la République veut dire res publica, c’est-à-dire la chose publique.

Dès lors, le Congo cesse d’être une res nullus, c’est-à-dire une chose sans maître. Ce qui implique trois choses :

-D’abord, de la part des gouvernants, un devoir : celui de gérer avec parcimonie et rigueur la chose d’autrui, celle du peuple qui leur a été  confiée  et  de  rendre  compte  au  peuple,  seul  détenteur  et propriétaire de la chose.

-Ensuite, de la part du peuple, un devoir de respect des valeurs de la République, de l’environnement et du bien public ;

-Enfin, de la part des autres Républiques, fussent-elles amies ou sœurs, un devoir de respect et de non-ingérence sous toutes ses formes.

La connaissance de ces symboles constitue un motif légitime de fierté et de respect, en ce qu’ils incarnent  l’âme de la nation congolaise.

Voilà pourquoi, à la faveur de la célébration de cette journée, le pays tout entier se doit d’être habillé aux couleurs de la République. Que chacun de nous, à la maison, dans la voiture et dans les bus, arbore les couleurs de la République.

Car cette commémoration nous interpelle sur le chemin parcouru par la Nation et nous projette dans un cheminement collectif vers de nouveaux horizons, vers de nouveaux sommets à conquérir.

Aujourd’hui, encore, le Congo a besoin de se rassembler sur l’essentiel.

Et l’essentiel en ces moments, ce sont nos valeurs, ce sont nos principes, ce sont nos institutions.

Et l’essentiel en ces moments, c’est aussi la lutte contre la pandémie qui nous invite à l’unité  face à ce virus qui défie l’humanité entière, détruit notre économie, endeuille nos familles et décime notre population.

Je vous invite donc à continuer d’observer les règles de prévention et surtout à vous faire vacciner car si ensemble nous nous faisons vacciner, la pandémie disparaîtra et la République sera sauvée. Alors, nous chanterons toujours à l’unisson :

« Vive la République ! Vive le Congo ! »

Congo : vers un renforcement de coopération avec la Chine

C’est ce qui ressort de la prise de parole du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

 

La République du Congo et la Chine doivent promouvoir leur partenariat en renforçant davantage la coopération entre les gouvernements locaux des deux pays, a déclaré mardi le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

Le forum, qui s’est ouvert virtuellement mardi, a rassemblé environ 300 dirigeants politiques de pays africains, ainsi que de responsables des gouvernements locaux et des institutions concernées chinois et africains.

Dans un discours prononcé par liaison vidéo depuis Brazzaville, capitale congolaise, le Premier ministre congolais a salué « la participation régulière du Congo aux assises du présent forum », un événément qui, d’après lui, fait preuve de « l’excellence des relations multiformes » entre son pays et la Chine.

Notant que son gouvernement mettait un accent « particulier » sur la nécessité de développer et de promouvoir la coopération entre ses collectivités locales et des gouvernements locaux des autres pays, notamment ceux de la Chine, Makosso a fait l’éloge des résultats fructueux du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux.

Du jumelage entre plusieurs villes congolaises et chinoises, au don de matériel médical anti-COVID-19 par des municipalités chinoises, en passant par des échanges réciproques de délégations, le Congo et la Chine ont bénéficié du « renforcement sans cesse du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux », a-t-il affirmé.

Les deux pays doivent promouvoir le partenariat entre les gouvernements locaux des deux pays, pour servir à l’intérêt des deux peuples, a déclaré le chef du gouvernement congolais, appelant les deux parties à se mettre à la hauteur des défis, en particulier la gouvernance urbaine, la réduction de la pauvreté, la santé publique et le développement innovant.

Congo : l’opération Coup de poing évaluée à plus de 4 milliards FCFA

Cette campagne d’une durée de 45 jours, vise à renforcer les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, notamment son variant Delta.

 

Le budget de l’opération Coup de poing passe de 3,5 milliards de francs CFA à 4,3 milliards de FCFA. Les autorités sanitaires l’ont annoncé mercredi 03 novembre 2021. Cette campagne d’une durée de 45 jours, vise à renforcer les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, notamment son variant Delta. Elle a été lancée le 18 octobre 2021 par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, a justifié cette augmentation par la gravité de la situation, notamment la recrudescence des cas de contamination dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, considérées comme l’épicentre de la pandémie.

« Le dispositif de contrôle de la maladie est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres qui enregistrent 70% du taux de contamination en l’espace de trois semaines », a-t-il expliqué.

La République du Congo enregistre 13.533 cas d’infection, dont 183 décès.

Congo : doléance pour une extension du Palais de justice de Brazzaville

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué l’importance de cette extension.

 

Le premier président de la Cour suprême de justice du Congo-Brazzaville a mis à profit les déclarations de patrimoine de l’exécutif, en début de semaine, pour demander au gouvernement de mener des travaux de modernisation et d’extension du palais de justice de Brazzaville, devenu trop exigu. Pour les conservateurs du patrimoine, la doléance est fondée, cependant ils souhaitent que le palais de justice garde son architecture.

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso et la quasi-totalité son équipe, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué pourquoi le Palais de justice a besoin d’une extension.

« Au palais de justice de Brazzaville, siègent 32 formations juridictionnelles qui se disputent deux salles d’audiences. Le niveau de la salle affectée aux juridictions d’instance fait que les audiences commences parfois tard dans l’après-midi ; et ce parce que dans la matinée une, deux ou davantage de formations juridictionnelles avaient tour à tour déjà occupé la salle ».

La doléance est bien comprise par Jean-Omer Ntady, Conseiller au patrimoine et aux archives du ministère de la Culture, qui souhaite cependant que l’architecture du Palais de justice ne soit pas modifiée.

« Mieux vaut construire les bâtiments annexes et laisser celui-là dans son état. Parce que si nous le modifions et y apportions d’autres aménagements, nous l’aurions dénaturé et on aura perdu sa valeur patrimoniale surtout en ce qui concerne la valeur architecturale ».

Vestige de la colonisation, le Palais de justice de Brazzaville a été mis en service en 1957.

Congo-coronavirus : lancement de l’opération « Coup de poing »

Evaluée à plus de trois milliards de FCFA, l’opération « Coup de poing » vise à intensifier la campagne de vaccination à travers le pays.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé, le 18 octobre à Brazzaville, l’opération « Coup de poing ». Celle-ci vise, entre autres, l’intensification de la campagne de vaccination à travers le pays.

D’un coût global de 3 541 228 437 FCFA, l’opération « Coup de poing » comporte sept urgences d’intervention, trente-huit activités et huit résultats attendus. L’opération vise à intensifier la riposte contre la Covid-19 pour une durée de quarante-cinq jours. Cette opération devra agir efficacement sur sept urgences telles que définies dans le Plan national de riposte. Il s’agit notamment de la vaccination ; la mobilisation sociale et la communication sur les risques ; le laboratoire et la recherche ; la prise en charge des malades ; le renforcement de la coordination des interventions et le leadership ; la surveillance épidémiologique ; le contrôle rigoureux du respect des mesures de prévention.

« J’observe une augmentation exponentielle de la circulation du virus Sars-Cov-2 à Brazzaville et Pointe-Noire, accentuant ainsi une nette détérioration des indicateurs épidémiologiques. La situation épidémiologique est entrée dans une phase alarmante depuis le mois de mars. Ce pic constitue la troisième vague dans notre pays. Par conséquent, j’annonce officiellement la survenue de la troisième vague de la pandémie de covid-19 en République du Congo, avec Brazzaville comme épicentre », a déclaré le chef du gouvernement.

A travers cette action, les autorités envisagent de vacciner au moins 750 000 personnes. Pour Anatole Collinet Makosso, l va s’agir d’atteindre un total de 1 029 089 personnes vaccinées, soit une couverture vaccinale de plus 20 % et espérer atteindre au moins 30 % à la fin de l’année puis 60 % à la fin du premier semestre 2022.

Ce sont vingt-cinq équipes mobiles de vaccination qui seront déployées dans les établissements scolaires et universitaires, les administrations publiques et privées, y compris les formations sanitaires et dans les confessions religieuses.

« Le nombre de sites fixes de vaccination va être augmenté avec la création de dix-sept nouveaux dans les arrondissements de Brazzaville et de Pointe-Noire. Ainsi, le nombre de sites fixes de vaccination va passer de 77 à 94 sur le territoire national », a-t-il annoncé.

Les modalités de mise en œuvre de la décision de la coordination nationale relative au pass sanitaire seront précisées dans un document intitulé « Codification et règlementation de la mise en œuvre du pass sanitaire ». Le chef du gouvernement a, par ailleurs, annoncé le renforcement du contrôle et le respect des mesures barrières édictées par les autorités dans les lieux publics et milieux de travail. Il s’agit, d’après lui, de faire respecter, « avec la plus grande rigueur, par la force publique, le couvre-feu, l’interdiction des cérémonies de mariage, le port obligatoire de masques et la distanciation physique d’un mètre lors des manifestations publiques, y compris les offices religieux, les cérémonies de deuil, les veillées, enterrements et autres interdictions. »

Anatole Collinet Makosso a, enfin, appelé la population à se mobiliser et à adhérer massivement à la mise en œuvre de l’opération Coup de poing covid-19.

Congo : une mission tchèque attendu à Brazzaville pour un partage d’expérience

C’est l’annonce faite par le secrétaire du ministre des Affaire étrangères de la République, Miloslav Stašek le 05 octobre 2021.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a reçu le secrétaire du ministère des Affaires étrangères de la République tchèque, Miloslav Stašek. La rencontre  a eu lieu à Brazzaville mardi 05 octobre 2021. L’administrateur tchèque a annoncé que son paysva envoyer une mission d’hommes d’affaires au Congo l’année prochaine dans les secteurs du pétrole, de l’agriculture, de l’industrie et de l’hydraulique.

« Nous avons échangé avec le Premier ministre en présence du ministre des Affaires étrangères sur le raffermissement de nos relations. Nos deux pays entretenaient des relations très riches à l’époque de l’ancienne Tchécoslovaquie. Nous nous sommes tombés d’accord pour renouer cette tradition afin d’élargir nos relations bilatérales », a expliqué Miloslav Stašek à sa sortie d’audience, précisant que les deux parties ont discuté de quelques domaines de la coopération future.

Il a également affirmé la volonté de la République tchèque de partager son expérience avec la partie congolaise en matière de l’économie centralisée et l’économie de marché. « Nous serons aussi prêts à intensifier nos relations diplomatiques et économiques. Nous sommes tombés d’accord pour que le ministre des Affaires étrangères congolais puisse visiter la République tchèque l’année prochaine. Ce sera une occasion de discuter sur la manière d’élargir nos relations », a poursuivi le secrétaire du ministère des Affaires étrangères tchèque.

Congo-UE : Anatole Collinet Makosso fera une visite de travail en Belgique

Le Premier ministre effectuera, en novembre prochain, une mission de travail en Belgique où il rencontrera les institutions européennes, les autorités belges.

 

Les préparatifs de la visite ont fait l’objet, le 27 septembre à Brazzaville, d’une séance de travail présidée par le chef du gouvernement, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Giacomo Durazzo, et du chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Jean-Paul Charlier.

« Nous venons d’être reçus en audience par le Premier ministre pour parler de sa prochaine visite en Belgique. Il devrait aller en Belgique au mois de novembre pour rencontrer les institutions européennes mais aussi pour une visite bilatérale avec la Belgique. Les relations entre le Congo et la Belgique sont au beau fixe », a expliqué Jean-Paul Charlier à la presse, précisant qu’il s’agit d’une visite aux objectifs politiques visant à consolider les relations bilatérales.

Selon lui, la Belgique accorde beaucoup d’intérêts à la diplomatie congolaise, surtout au niveau régional en matière de paix et de sécurité. En effet, en 2019, une mission économique belge avait séjourné au Congo où elle a eu des entretiens avec les autorités et les entreprises du pays. La prochaine visite d’Anatole Collinet Makosso s’inscrit dans le cadre de la continuité de cette mission.

« Il y aura aussi un volet économique qui est pour nous fort important.  Nous avons en tout cas marqué, de notre côté, le souhait, l’espoir que la visite du Premier ministre soit accompagnée d’autres membres du gouvernement ainsi que des responsables des entreprises », a souhaité le chargé d’affaires près l’ambassade du royaume de Belgique en République du Congo.

Jean-Paul Charlier a, par ailleurs, rappelé qu’il venait de passer une semaine avec ses collègues attachés commerciaux pour prendre connaissance des intérêts congolais en matière économique. Le but étant de rencontrer les interlocuteurs afin de préparer le mieux possible la visite du Premier ministre qui est très importante pour la partie belge. « Nous voulons en faire absolument une réussite au plan économique ; nous voulons attirer les porteurs des projets, mettre en face d’eux des entreprises qui ont des intérêts concordants », a-t-il conclu.

Invité à cette rencontre, le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, Paul Obambi, a indiqué que le Premier ministre a rassuré le secteur privé sur l’engagement du gouvernement à l’accompagner. Pour lui, le secteur privé s’est engagé à améliorer ses performances et l’Etat et également les siennes en termes de sécurité des investissements, de doing-business.

« Pour cette mission avec la Belgique et l’Union européenne, elle va s’étendre à d’autres pays européens. Nous sommes en phase préparatoire, nous allons appliquer toutes les indications dites dans le cadre de la diversification de l’économie dans tous les secteurs. Les entreprises concernées, qu’elles soient détenues par les Congolais ou par les étrangers, formeront une délégation pour accompagner le Premier ministre, il suffit qu’elles soient installées au Congo », a déclaré Paul Obambi.

Congo : flambée des prix des denrées alimentaires, le Premier ministre rassure la population

Au cours d’une conférence de presse, Anatole Collinet Makosso s’est expliqué sur la flambée des prix des denrées alimentaires.

 

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a animé, le 18 septembre, une conférence de presse au cours de laquelle il a répondu aux questions des journalistes sur les difficultés d’approvisionnement en eau et en électricité à Brazzaville; d’obtention des passeports; la flambée des prix des denrées alimentaires ainsi que sur sa récente mission en France.

Le chef du gouvernement s’est présenté à l’exercice de questions-réponses devant plusieurs ministres. Répondant à une question sur la flambée des prix des denrées alimentaires, le Premier ministre a rappelé que ce problème a été abordé au cours du séminaire gouvernemental. « Nous subissons aujourd’hui le contrecoup de la fermeture et de l’arrêt des activités à travers le monde pendant la  période de covid-19. C’est conjoncturel, nous veillons et travaillons pour réguler ces prix, nous sommes en réunion en permanence avec les importateurs qui ont été confrontés à une autre difficulté : les nouvelles mesures mises en œuvre par la Banque des Etats de l’Afrique centrale sur le transfert des devises ou des fonds », a annoncé Anatole Collinet Makosso.

Selon lui, il s’agit des mesures plus sévères que les importateurs ne respectaient certainement pas et qui ont emmené la Banque centrale à geler les transferts de certains importateurs et à retarder le flux des importations. « Dès l’instant où il y a le retard dans l’importation des produits, il y a la rareté des produits, c’est la loi du commerce : la demande devient forte, l’offre est moindre et les prix augmentent. Nous avons des mercuriales, nous avons des régulateurs et nous travaillons. Cette hausse des prix n’est pas aussi vertigineuse comme on pouvait la craindre parce qu’elle aurait été plus forte si nous n’exerçions pas une pression sur les importateurs et les commerçants », a-t-il poursuivi.

S’agissant de l’eau et de l’électricité, deux denrées qui sont devenues de plus en plus rares dans plusieurs quartiers de Brazzaville, Anatole Collinet Makosso a dit que le gouvernement s’y attèle. « La qualité du service de distribution de l’eau et de l’électricité a fait l’objet des débats au cours de notre séminaire. Vous vous attendez peut-être qu’au bout de trois mois nous ayons de l’électricité partout en permanence comme si nous utilisions le nucléaire, ce n’est pas encore cela. En trois mois, on ne peut pas avoir résolu tous les problèmes de production, de transport, de distribution d’eau et d’électricité. Nous nous battons pour qu’on y arrive. Quoi que timidement, les efforts sont fournis et nous constatons quelques avancées en matière de distribution d’électricité », a répondu le Premier ministre.

Concernant le problème de passeport qui pénalise les demandeurs, il a indiqué que tous les obstacles ont été levés et le document sera très bientôt rendu disponible. « La question des passeports et particulièrement pour les étudiants qui doivent voyager est en train d’être résolue. Les passeports sont fabriqués par un partenaire. Les éléments de blocage qui ont retardé leur production massive ont été levés, nous pouvons être sûrs et assurer nos compatriotes que la question va trouver une solution dans les meilleurs délais », a-t-il laissé entendre.

Quant à la déclaration du patrimoine des personnes nommées ou élues à de hautes fonctions de l’Etat, Anatole Collinet Makosso a déclaré que son gouvernement s’est engagé résolument à respecter les dispositions de l’article 55 de la Constitution. « Nous avons été saisis par la Cour suprême, soyez rassurés que c’est un engagement du gouvernement, c’est une disposition constitutionnelle et nous appliquerons le prescrit de trois mois qui nous a été autorisé par la Cour suprême à partir du jour de la notification », a-t-il rassuré.

Revenant sur sa mission en France, le chef du gouvernement a rappelé qu’elle avait des objectifs précis, notamment la diplomatie des affaires et de l’économie. Il pense que des objectifs ont été atteints au regard des accords signés avec les partenaires.  « Les objectifs pour lesquels nous nous sommes rendus en France ont été atteints en lien avec les autorités françaises que nous devions rencontrer et que nous avons rencontrées. Nous avons pris langue avec les autorités économiques et monétaires françaises pour la relance de l’économie congolaise… Nous avons donné la possibilité aux entreprises congolaises de s’ouvrir au monde en lien avec les autres entreprises étrangères… », a-t-il conclu.

Congo : « Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire…si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso ? » Anatole Collinet Makosso

Voilà 100 jours que le nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, est aux affaires. Et voilà une semaine qu’il est à Paris, pour réchauffer les relations entre le Congo et la France. Le général Mokoko toujours en prison, le président Sassou qui cumule 37 ans de pouvoir… Sur tous les sujets qui fâchent, Anatole Collinet Makosso répond aux questions.

Votre pays a besoin de liquidités, mais le Fonds monétaire international (FMI) refuse toujours de débloquer la deuxième tranche de financement qui avait été prévue il y a deux ans, parce que vous êtes trop lourdement endetté auprès de la Chine et des traders pétroliers. Que peut faire la France ?

La France s’engage à accompagner le plaidoyer du Congo et à faire percevoir, parce que, comme vous le savez, la France est administrateur du Fonds monétaire international. Avec les traders, les négociations se poursuivent et la France a promis de justement nous accompagner dans la suite de ces négociations. On a déjà obtenu quelques résultats avec deux d’entre eux. Il en reste un, les négociations se poursuivent.

La France vous accompagne dans la négociation avec ces trois traders, c’est ça ?

En tenant compte du fait qu’il s’agit de partenaires privés, la difficulté y est. Mais au moins, nous avons un langage commun que nous n’avions pas il y a quelques temps. Hier, on nous laissait aller négocier tout seul, sachant que c’était difficile. Aujourd’hui, on peut dire : oui, nous allons intensifier le plaidoyer avec vous, avec Trafigura, avec Oriol, avec Glencore. Mais au-delà, nous avons un plan de relance qui peut permettre le décollage de notre économie.

Parmi les personnes pointées par l’ONG Global Witness pour d’éventuels détournements d’argent public, il y a Denis  Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’État. Or, cet ancien haut cadre pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) vient de devenir ministre. Il est même en ce moment avec vous en délégation à Paris. Est-ce que cette nomination ne risque pas de compliquer vos relations avec les bailleurs de fonds et avec vos partenaires ?

Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements et les petits esprits des personnes. Cela dit, en dehors de la surenchère médiatique, nous n’avons connaissance d’aucune procédure judiciaire engagée contre notre patriote, Denis Christel Sassou-Nguesso. Aucune. Lorsque nous serons saisis des procédures de ce genre, vous verrez comment l’État assistera notre compatriote au cas où des procédures auraient été engagées contre lui. Mais pour le moment, nous n’avons aucune procédure engagée contre lui, et sans doute, les gens savent bien que tout ce qui se fait n’est que de la surenchère politicienne.

Si les relations ne sont pas toujours bonnes depuis quelques années entre le Congo et la France, c’est notamment depuis l’arrestation il y a cinq ans de deux figures de l’opposition, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Depuis deux ans, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian vous demande de faire un geste à leur égard. Qu’avez-vous répondu sur ce point cette semaine aux autorités françaises ?

Les autorités françaises ne nous ont pas posé ce problème, sans doute parce que c’est un problème qui n’a plus aucun intérêt, parce que, comme en France, il y a des hommes politiques qui font l’objet de poursuites, il y a des candidats à la présidentielle qui font l’objet de poursuites, qui sont jugés, qui sont condamnés. Et cela n’a jamais été pris pour des procès politiques. Bien entendu, nos compatriotes ont été poursuivis, condamnés. Bien entendu, le rêve de tout le monde est de voir ces compatriotes en liberté parce que la liberté c’est la règle, la détention c’est l‘exception. Bien entendu, on arrivera certainement un jour à ce que nos compatriotes recouvrent leur liberté. Mais pensez-vous que c’est à coup de chants de sirènes, d’agitations internationales ? Non. Le Congo a une expérience de compatriotes qui ont été jugés, condamnés et qui ont bénéficié des dispositions bienveillantes de l’amnistie du peuple. Nous pensons que ceux-là aussi, à défaut de les laisser purger leur peine jusqu’au bout, le moment venu, lorsque le peuple au nom duquel est rendu la décision de justice, lorsque le peuple trouvera que le temps est arrivé, bénéficieront des dispositions bienveillantes de l’amnistie. Le peuple agira en conséquence.

Une amnistie sans condition, sans poser de conditions aux deux prisonniers actuels, ce serait possible ?

Mais lorsque le peuple accorde l’amnistie, c’est lui qui détermine les modalités, le temps et le moyen. Il n’est pas question d’exiger des conditions…

Non, je vous pose la question parce que vous disiez il y a quelques jours sur TV5 Monde que, avant une éventuelle amnistie, il faudrait que Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa fassent un acte de contrition. Vous savez que tous deux estiment qu’ils n’ont rien à se reprocher et qu’ils ne sont en prison que pour raisons politiques…

Vous savez ce qu’est un acte de contrition, c’est le repentir, c’est la reconnaissance morale, intérieure du mal qu’on a fait, et la volonté qu’on a à regretter ne serait-ce que ce mal. Or, vous dites, certainement à raison, que monsieur Mokoko et monsieur Okombi reconnaissent n’avoir fait aucun mal. Faut-il encore qu’ils reconnaissent demain que le peuple leur accorde le droit d’amnistie et qu’ils puissent y accéder, parce qu’ils diront « nous n’avons pas besoin d’être amnistiés puisque nous n’avons fait aucun mal ». A quoi va servir l’amnistie ? Il faut craindre qu’on arrive aussi devant cette situation.

Donc, une solution peut être envisagée avec leurs avocats…

C’est à eux de regarder. Nous, nous ne voyons pas ce que nous avons encore à dire. Je vous ai dit que les grands esprits discutent des idées.

L’une des causes du malentendu de ces dernières années entre Brazzaville et Paris, c’est le fait que le président Denis Sassou-Nguesso cumule à présent 37 ans de pouvoir. Souvent pour justifier une telle longévité, le président invoque l’exemple de la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais, après 16 ans de pouvoir, il se trouve qu’elle s’en va. Est-ce qu’il n’est pas temps aussi pour le président Denis Sassou-Nguesso de penser lui aussi à sa retraite et de dire, ‘ce quatrième mandat sera mon dernier mandat’ ?

Si le peuple voulait que Denis Sassou-Nguesso parte, le peuple n’aurait pas voté pour lui. Deuxièmement, vous avez parlé d’Angela Merkel, mais on avait dépassé cet exemple. Je vous prends l’exemple du président Franklin Delano Roosevelt. Vous savez dans les années 40, l’Occident qui était habitué à l’unique mandat aux États-Unis a été un peu surpris de voir Roosevelt multiplier les mandats, un deuxième, un troisième, un quatrième. Et la conception démocratique de la France est incompatible à cette approche. Et c’est bien après, quand on a vu les crises auxquelles devait faire face Roosevelt, qu’on a fini par se rendre compte que c’était nécessaire. Heureusement qu’on l’avait encore à ce moment. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Congo. Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire qui a sévi un peu partout si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso pour la gestion de cette crise, ce qui fait que le Congo n’est pas aussi frappé que les autres pays ? Que serions-nous devenus alors que ça bouge en Centrafrique, ça bouge au Tchad, en RDC si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso qui, par sa sagesse, par sa volonté de dialogue, réussit à contenir les crises ?

En 2026, le président aura cumulé 42 ans de pouvoir. Est-ce qu’il ne sera pas temps de passer la main ?

Nous savons simplement qu’il y a autour de nous des présidents qui auront passé autant de temps, sinon presque le même temps. Mais, ils ne font pas l’objet d’autant de surenchères démagogiques.

Au Cameroun, beaucoup de gens dissertent sur la longévité exceptionnelle de Paul Biya et disent qu’il serait temps qu’il passe la main lui aussi…

C’est justement pour cette raison que notre peuple se dit « nous l’avons pour faire face aux crises que nous connaissons actuellement ». Ils ne veulent pas d’un saut dans l’inconnu.

Est-ce qu’en 2026, Denis Christel Sassou-Nguesso pourrait être un bon candidat ?

Comme tous les autres Congolais. Denis Christel Sassou-Nguesso n’est pas seul. La Constitution de notre pays donne le droit à tous les citoyens congolais d’accéder à la présidence de la République.

Au risque que l’on parle de succession dynastique ?

Je ne sais pas s’il y a une succession dynastique par le biais des élections. Et encore, il faudrait bien que vous sachiez que la question n’est même pas encore à l’ordre du jour. Le mandat de Denis Sassou-Nguesso vient de commencer. Je suis à trois mois de mon exercice en tant que Premier ministre, chef du gouvernement. Comment pouvez-vous déjà nous parler de la succession de 2026 ?

Congo : bientôt les passeports et les CNI seront disponibles

C’est du moins ce qu’avait annoncé le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, mardi devant le parlement.

 

Les demandeurs des passeports et cartes nationales d’identité (CNI) rencontrent depuis quelque temps d’énormes difficultés dans l’obtention des passeports et des cartes nationales d’identités. Bientôt ces documents précieux seront disponibles. Une déclaration faite par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso. C’était au cours d’une séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Le chef du gouvernement, qui conduisait une délégation devant les bureaux des deux chambres du Parlement, relevé le problème lié au respect des engagements pris vis-à-vis du fournisseur. Il s’agit notamment d’une société de droit privé allemand à qui le pays devait beaucoup d’argent.

Pour tenir à ses engagements, le gouvernement congolais a versé une somme de deux milliards de FCFA à son partenaire. Ladite société s’est remise au travail.

Congo : Anatole Collinet Makosso attendu en France

Le Premier ministre effectuera du 24 au 27 août sa toute première mission à l’étranger depuis sa nomination le 12 mai dernier.

 

Selon le programme de cette visite officielle diffusé par l’ambassade du Congo en France, Collinet Makosso sera à la tête d’une délégation de six ministres, parmi lesquels ceux de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, de la Coopération internationale et du Partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Nicéphore Antoine Thomas Fylla de Saint-Eudes.

Au cours de son séjour, le Premier ministre prendra part aux universités d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), l’occasion d’après certaines sources de relancer la coopération entre les hommes d’affaires français et la République du Congo, en quête d’investisseurs étrangers pour diversifier son économie fortement dépendante du pétrole.

Il devrait également s’entretenir tour à tour avec son homologue français Jean Castex ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement français.

Au plan économique, la France appuie la demande du Congo adressée en mai 2020 auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour une aide d’urgence face à la COVID-19.

Congo : vers des pistes de paiement des pensions de retraite

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et trois syndicats de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, s’est entretenu le 26 juillet avec trois syndicats de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF). Il s’est agi de trouver les stratégies à adopter pour amorcer l’apurement des 34 mois de pensions impayées.

« Nous sommes venus présenter au Premier ministre la situation réelle qui prévaut au sein de la CRF, afin qu’ensemble nous trouvons une solution idoine », a souligné le président de la Fédération des retraités du Congo, Henri Bossenga.

Anatole Collinet Makosso et ses interlocuteurs ont, avant tout, exploré des pistes de solution les plus plausibles pour que les pensions de retraite soient désormais payées régulièrement, au même titre que les salaires des fonctionnaires actifs. Ils ont aussi débattu des méthodes et stratégies à adopter pour amorcer le processus d’apurement des 34 mois d’arriérés de pensions que l’Etat doit à ce jour.

Bien que la situation demeure préoccupante, les deux parties ont, malgré tout, décidé de mener des démarches ensemble, mais en privilégiant le dialogue, l’entente et la compréhension des uns et des autres afin de garantir un bon climat social dans le pays.

Il faut rappeler que le Premier ministre, chef du gouvernement, était assisté du ministre d’État, de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa et de son homologue en charge du Budget, Ludovic Ngatsé.

Congo : une mission du FMI séjourne à Brazzaville

Arrivée en République le 03 juillet dernier, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) est en visite de travail jusqu’au 08 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Brazzaville. Celle-ci est conduite par son administrateur désigné pour le Congo. Au cours de son séjour dans la capitale congolaise, elle devra avoir une rencontre avec le Premier ministre le 8 juillet. Elle va aussi avoir des échanges avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire.

La dernière revue du FMI au Congo date du 21 février 2021 à l’issue de laquelle l’agence financière onusienne avait constaté que des progrès significatifs ont été accomplis dans les discussions avec les autorités congolaises sur les politiques économiques et financières qui pourraient faciliter la conclusion de la première revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit.

Rappelons que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, au cours de la présentation le 21 juin de son programme gouvernemental, avait relevé la nécessité pour le Congo de relancer les discussions avec le FMI dans le but de négocier le rétablissement des équilibres macroéconomiques.

Congo : la dette publique s’élève à 98% du PIB

C’est ce qui ressort du discours de politique du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, présenté devant l’Assemblée nationale.

 

Anatole Collinet Makosso était face aux députés lundi 21 juin 2021. Le Premier ministre du Congo entré en fonction le 12 mai dernier a présenté son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale à Brazzaville. Un discours qui détaille les 12 grandes batailles que compte mener son gouvernement. D’abord, la santé, avec la crise sanitaire liée au coronavirus toujours en cours, le redressement des finances publiques et une meilleure gestion de la dette, et enfin, un effort sur la lutte contre la corruption. Un des objectifs du gouvernement est de montrer au FMI qu’il fait des efforts de gestion pour enfin débloquer les prêts toujours gelés par l’institution financière.

Il a notamment reconnu l’ampleur des difficultés financières du pays. « Nos difficultés financières, aggravées par la crise sanitaire, ont alourdi notre dette et réduit nos capacités à en assurer le service. Il nous faut tout mettre en œuvre pour rendre la dette publique soutenable. Elle s’élève actuellement à 98% du PIB. Notre objectif est de la ramener à en dessous de la norme communautaire de la Cémac, fixée à 70% du PIB. »

Il prévient déjà les Congolais qu’il faudra de la patience et de la résilience. Et pour Clément Miérassa, président de la fédération de l’opposition congolaise si ce discours va dans le bon sens, il faut encore le concrétiser.

« Il ne s’agit pas de faire des déclarations d’intention. Il s’agit de prouver qu’ils reviennent à l’orthodoxie financière et qu’on s’occupe sérieusement de ceux qui ont détourné l’argent dans ce pays. Parce qu’ils sont extrêmement nombreux et ils ne sont nullement inquiétés. Le Congo est dans le top 10 des pays les plus corrompus. Depuis 2009 on fait des discours et rien n’avance. Donc nous, nous sommes très sceptiques. »

De son côté, le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla assure que le gouvernement saura prouver aux partenaires internationaux, dont le FMI, toute sa volonté d’améliorer la gestion des finances et de la dette d’ici quelques semaines.

Congo : Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction

La cérémonie de passation de consignes s’est déroulée le 18 mai en présence du secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakani.

 

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction. La cérémonie de passation de consignes entre les Premiers ministres sortant, Clément Mouamba, et entrant Anatole Collinet Makosso, s’est déroulée le 18 mai à Brazzaville.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui vient officiellement de prendre ses nouvelles fonctions entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur, Clément Mouamba. « Succéder à Clément Mouamba et poursuivre ce qu’il a fait, c’est une lourde responsabilité. Je suis rassuré que vous serez avec nous pour poursuivre le coaching, sous la clairvoyance direction et leadership de son Excellence monsieur le président de la République. Avec la franche collaboration de tous les cadres qui ont inauguré la Primature, nous ferons l’effort de faire aboutir le travail que vous avez amorcé », a déclaré le nouveau Premier ministre.

En effet, Anatole Collinet Makosso s’est également engagé à capitaliser sur les grandes victoires remportées sous Clément Mouamba dans le domaine de l’enseignement ainsi que les grandes réformes dans les régies financières et la gestion des ressources forestières et minières. « Merci pour avoir travaillé avec vous pendant les cinq ans de la mise en œuvre de la marche vers le développement, un projet de société que vous avez porté personnellement, subissant les attaques, les coups y compris pour les choses qui ne dépendaient pas de vous, mais dans la sagesse qui vous caractérise, vous avez su prendre cela sur vous et tenter d’apporter de solutions », a poursuivi le nouveau chef du gouvernement.

Arrivé à la tête du gouvernement le 23 mars 2016, Clément Mouamba y a passé cinq ans. Il se dit fier d’avoir assumer ces fonctions et reste citoyen congolais, militant et député à l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a toujours une vie après une mission. « De mon point de vue, ma mission se termine très bien. Retirer de la primature mais nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche… Premier ministre sortant, Clément Mouamba est dans les rangs où nous allons réellement poursuivre la marche. Quelle que soit la position, on marchera pour soutenir le président parce que je crois en l’homme, je crois aux projets, je crois aux enjeux qui sont définis dans ce programme. En même temps je mesure l’ampleur des sujets cruciaux qui concernent l’avenir de notre pays et pour cela on doit se serrer les coudes pour continuer à soutenir le chef de l’Etat », a indiqué Clément Mouamba.

Congo : Onze personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement

Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’Etat, il hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour cette occasion.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a formé son équipe gouvernementale. Un gouvernement qui est arrivé trois jours après sa nomination. On remarque l’entrée de onze personnalités dans cette équipe notamment celle Denis Christel Sassou-Nguesso. Fils du chef de l’Etat. Celui-ci, celui-ci est le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, un portefeuille créé pour l’occasion. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC.

Une autre entrée remarquable c’est bien celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire d’opposition de l’UPADS à l’Assemblée nationale. Enseignant en philosophie, il présidait le groupe parlementaire de l’UPADS, le premier parti d’opposition au Congo. Il est nommé ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Rigobert Roger Andély hérite du ministère des Finances et du Budget.  Ce cadre de banque  avait déjà occupé ces fonctions, entre 2002 et 2005.

Notons que sept personnalités ont été remerciées ; au nombre desquelles Henri Djombo qui a été ministre sans discontinuer depuis 1997.

La composition complète du gouvernement Makosso

Le minsitre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la république a rendu public Samedi 15 Mai 2021, la liste du premier gouvernement dirigé par Anatole Collinet Makosso.

Ci-dessous, l’intégralité des membres dudit gouvernement :

Ministres d’Etat

  1. -ministre d’Etat de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale : M. Firmin Ayessa
  2. -Ministre d’Etat du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Claude Alphonse Nsilou
  3. -Ministre d’Etat des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba
  4. -Ministre d’Etat des Affaires foncières et du Domaine public : M. Pierre Mabiala

Ministres

  1. -Ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier : M. Jean-Jacques Bouya
  2. -Ministre de la Défense nationale : M. Charles Richard Mondjo
  3. -Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public :  M. Raymond Zéphirin Mboulou
  4. -Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso
  5. -Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo
  6. -Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : M. Roger Rigobert Andely
  7. -Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua
  8. -Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement : M. Thierry Lézin Moungalla
  9. -Ministre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique : M. Emile Ouosso
  10. -Ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande  : M. Jean Marc Thystère Tchikaya
  11. -Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid Bininga
  12. -Ministre de l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale  : Mme Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas
  13. -Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local : M. Guy Georges Mbaka
  14. -Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue Ngouonimba
  15. -Ministre de l’Environnement du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette Soudan-Nonault
  16. -Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie Matondo
  17. -Ministre de la Santé et de la Population : M. Gilbert Mokoki
  18. -Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé : M. Denis Christel Sassou Nguesso
  19. -Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Honoré Ntsayi
  20. -Ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi : M. Hugues Ngouélondélé
  21. -Ministre du développement Industriel et de la promotion du secteur privé : M. Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes
  22. -Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel : Mme Jacqueline Lydia Mikolo
  23. -Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique:  Mme Edith Delphine Emmanuelle née Adouki
  24. -Ministre de l’Enseignement pré-scolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean luc Moutou
  25. -Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi: M. Ghislain Thierry Manguessa Ebome
  26. -Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique : M. Léon Juste Ibombo
  27. -Ministre du Tourisme et des loisirs : Mme Destinée Ermella Doukaga
  28. -Ministre de la Culture et des Arts : M. Dieudonné Moyongo
  29. -Ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire: Mme Irène Mboukou 
  30. -Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement : Mme Ines Nefert Ingani

Ministres délégués

  1. -Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la réforme de l’Etat : M. Luc Okio 
  2. -Ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, chargé du Budget : M. Ludovic Ngatsé

Congo : Anatole Collinet Makosso forme son équipe gouvernementale

Le nouveau gouvernement compte 36 membres dont quatre ministres d’Etat. On y trouve huit femmes.

-Ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale

Firmin Ayessa

-Ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation

Claude Alphonse Nsilou

-Ministre des Industries minières et de la Géologie

Pierre Oba

-Ministre des Affaires foncières et du Domaine public

Pierre Mabiala

Ministres

-Ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier

Jean-Jacques Bouya

-Ministre de la Défense nationale

Charles Richard Mondjo

-Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public

Raymond Zéphirin Mboulou

-Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger

Jean-Claude Gakosso

-Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche

Paul Valentin Ngobo

-Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Roger Rigobert Andely

-Ministre des Hydrocarbures

Bruno Jean Richard Itoua

-Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

-Ministre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique

Emile Ouosso

-Ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande

Jean Marc Thystère Tchikaya

-Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Aimé Ange Wilfrid Bininga

-Ministre de l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale

Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas

-Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local

Guy Georges Mbaka

-Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat

Josué Rodrigue Ngouonimba

-Ministre de l’Environnement du Développement durable et du Bassin du Congo

Arlette Soudan-Nonault

-Ministre de l’Économie forestière

Rosalie Matondo

-Ministre de la Santé et de la Population

Gilbert Mokoki

-Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé

Denis Christel Sassou Nguesso

-Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique

Honoré Ntsayi

-Ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique de la formation qualifiante et de l’emploi

Hugues Ngouélondélé

-Ministre du développement Industriel et de la promotion du secteur privé

Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes

-Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel

Jacqueline Lydia Mikolo

-Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique

Edith Delphine Emmanuelle née Adouki

-Ministre de l’Enseignement pré-scolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

Jean luc Moutou

-Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Ghislain Thierry Manguessa Ebome

-Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique

Léon Juste Ibombo

-Ministre du Tourisme et des loisirs

Destinée Ermella Doukaga

-Ministre de la Culture et des Arts

Dieudonné Moyongo

-Ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire

Irène Mboukou

-Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement

Ines Nefert Ingani Le Congo-Brazzaville se dote d’un nouveau gouvernement

Ministres délégués

-Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la réforme de l’Etat

Luc Okio

-Ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, chargé du Budget

Ludovic Ngatsé

Congo : Anatole Collinet Makosso est le nouveau Premier ministre

Il a été nommé mercredi 12 mai 2021 par un décret du président de la république Denis Sassou N’Guesso. Il remplace à ce poste de Clément Mouamba.

 

C’est officiel, Anatole Collinet Makosso est le nouveau chef du gouvernement congolais. Le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso l’a nommé mercredi 12 mai au soir, lui qui était ministre de l’Enseignement dans le gouvernement sortant. Il remplace Clément Mouamba, qui occupait ce poste depuis 2016 et a donné sa démission le 5 mai suite à la prestation de serment le 16 avril du président Sassou Nguesso.

Qui est Anatole Collinet Makosso ?

Né en 1965 dans la capitale économique Pointe-Noire (sud), Anatole Collinet Makosso a débuté sa carrière politique dès 1990. Il a été tour à tour conseiller et directeur de cabinet du préfet du Kouilou, région de Pointe-Noire. Cet enseignant de formation, écrivain également, est devenu conseiller du président Sassou Nguesso à partir de 1998, puis directeur de cabinet d’Antoinette Sassou Nguesso, la première dame.

Le nouveau Premier ministre fait son entrée au gouvernement comme ministre de la Jeunesse et de l’Instruction civile en 2011. Depuis 2016, il occupait le poste de ministre de l’Enseignement primaire et secondaire en charge de l’alphabétisation. Anatole Collinet Makosso a été directeur de campagne adjoint du candidat Sassou Nguesso lors de la dernière présidentielle.

Anatole Collinet Makosso doit d’ici peu former son gouvernement.

Congo : la rentrée scolaire 2020-2021 fixée au 1er février

C’est ce qui en ressort de la réunion de la Coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus qui s’est tenue vendredi 04 septembre 2020.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie a eu sa neuvième réunion vendredi à Brazzaville. Plusieurs sujets ont été abordés notamment celui de la rentrée académique 2020-2021. Il en ressort que les établissements d’enseignement supérieur seront les premiers à ouvrir les portes aux étudiants dès le lundi 21 septembre en mode présentiel ou à distance.

Le communiqué final précise que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 1er février 2021. Mais dès le 21 du mois en cours, les étudiants des établissements de l’enseignement supérieur publics et privés reprendront les cours pour terminer l’année bouleversée pendant la période de confinement lié à la crise sanitaire. Par ailleurs, la rentrée scolaire, pour les élèves des enseignements général, technique et professionnel, est fixée au lundi 12 octobre.

Pour les enseignements qui nécessitent la présence des élèves en classe dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire, tout se fera en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire qui sera élaboré par le ministère en charge de la Santé après consultation du ministère de l’Enseignement supérieur et des directions des établissements concernés.

Par ailleurs, il est autorisé à réaliser les enseignements à distance, à tous les niveaux de l’école primaire, du collège et du lycée, dans les grandes villes du pays, notamment à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Le ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué qu’avant le 12 octobre, date retenue pour la rentrée scolaire 2020-2021, les élèves en classe de passage n’ayant pas suivi des enseignements du troisième trimestre, vont bénéficier des cahiers d’activités. Ils auront au plus quatre semaines pour revisiter les cours prévus pour le troisième trimestre. Selon le ministre, les élèves qui ont réalisé une moyenne comprise entre 9 et 9,99 pour le secondaire, 4 et 4,99 pour le primaire feront une évaluation qui permettra de déterminer s’ils passent en classe supérieure ou pas.

Congo : la rentrée scolaire au centre d’une réunion entre le gouvernement et ses partenaires

C’est ce qui justifie la rencontre entre la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa et ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles fait partie des axes qui bénéficieront d’un financement du Partenariat mondial pour l’éducation, a expliqué la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa, après avoir présenté au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le programme d’appui y afférent.

La requête relative au financement accéléré de la riposte à la Covid-19, visant à soutenir le secteur de l’éducation au Congo, vient d’être approuvée par le Partenariat mondial pour l’éducation, pour un montant de 7 millions de dollars.

« La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles, les mesures d’accompagnement socio-sanitaires et de protection de l’enfance, la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles sont les domaines d’intervention concernés », a expliqué la représentante de l’Unicef, le 27 juillet à Brazzaville, en présence de sa collègue de l’Unesco et du représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés, impliqués dans le projet.

Pour la diplomate onusienne, malgré le contexte difficile lié à la pandémie de Covid-19, il faut tout faire pour que l’éducation qui est un droit fondamental pour les enfants soit toujours assurée. C’est d’ailleurs dans l’objectif d’assurer la continuité pédagogique et éviter le décrochage scolaire que le gouvernement avait mis en place la politique de « l’école à domicile » pendant le confinement.

Le 2 juin, exceptionnellement, les élèves en classe d’examen avaient repris le chemin de l’école. Après environ six semaines de cours, les examens d’Etat, session 2020, ont débuté. 83 489 candidats ont présenté le baccalauréat général et 12 284 pour le Certificat d’études primaires et élémentaires. Le Brevet d’études du premier cycle est, quant à lui, prévu le 4 août.

En septembre prochain, les élèves n’ayant pas totalisé la moyenne de passage sur les deux trimestres feront une session de rattrapage pour des raisons d’équité. Ce qui, selon le ministre Anatole Collinet Makosso, lui permettra de connaître, de façon définitive, les statistiques d’admission en classes supérieures ou de reprises, avant la prochaine rentrée scolaire, à laquelle le gouvernement et ses partenaires pensent déjà.

Congo : les classes d’examens reprennent les cours le 1er juin

Cette décision est l’une des annonces fortes du plan de déconfinement qui a été présenté aux congolais ce week-end.

Les élèves concernés devront compter au moins six semaines après le début des cours prévu le 1er juin prochain pour commencer les examens. C’est une estimation du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Pendant qu’il annonçait le déconfinement progressif et les mesures garantissant son succès, le Premier ministre, Clément Mouamba, a indiqué ce week-end que dans le secteur de l’éducation les élèves des classes d’examen, notamment CM2, 3ème et terminale, vont renouer avec le chemin de l’école à partir du 1er juin dans le strict respect des mesures barrières contre le coronavirus (Covid-19) : distanciation sociale, port obligatoire de masque, lavage régulier des mains.

Pour le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, les examens d’Etat se tiendront en mi-juillet. « Le CEPE peut avoir lieu entre le 7 et le 14 juillet, le baccalauréat entre le 14 et 21 juillet et le BEPC entre fin juillet début août », a-t-il supposé précisant qu’il revient au gouvernement de fixer de façon précise le calendrier définitif des examens d’Etat.

Anatole Collinet Makosso a, par ailleurs, expliqué que les cours qui reprendront le 1er juin permettront de compléter le volume horaire requis, selon la norme pédagogique d’une année scolaire régulière, avant que les élèves ne fassent les examens.

En effet, les cours ont été arrêtés le 18 mars dernier sur l’ensemble du territoire à cause de la pandémie du coronavirus. Le troisième trimestre qui devrait commencer le 6 avril dans l’objectif de totaliser les six semaines pour boucler la totalité de l’année scolaire n’a plus eu lieu. « Ce sont les six semaines restantes que nous reprendrons à partir du 1er juin », a précisé le ministre Anatole Collinet Makosso.

En attendant la reprise des cours, les acteurs du secteur de l’éducation font les derniers réglages de sorte que les mesures barrières soient respectées à la lettre dans les salles de classe.

La France entend aider le Congo à moderniser son système de formation

C’est l’un des sujets abordés lors de la visite de travail à Paris du Président Sassou N’Guessou qui était accompagné d’une délégation du 2 au 5 septembre dernier.

Du 02 au 05 septembre 2019, le Président Denis Sassou N’Guesso a effectué un voyage pour Paris. Le chef de l’Eta était accompagné d’une forte délégation à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

A l’agenda du ministre, une rencontre avec son homologue français Jean-Michel Blanquer et avec plusieurs présidents d’universités françaises, afin de renforcer les liens entre les systèmes éducatifs des deux pays. Des accords ont d’ailleurs été signés entre le Congo et la France dans le domaine de l’éducation. Des accords qui portaient sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. Selon Anatole Collinet Makosso, « La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation. »

Congo : début des épreuves du baccalauréat général

Ils sont 74 216 candidats de différentes séries, répartis dans près de 200 centres, a avoir démarré, mardi, les épreuves du baccalauréat sur l’ensemble du territoire congolais.

Presque tous dans leur uniforme, ils sont assis et c’est le silence dans les salles de classes. On sent tout de suite la différence avec les jours ordinaires de classe. La concentration est au rendez-vous, ils disent avoir pris toutes les dispositions pour décrocher leur examen et faire leur entrée à l’université à la prochaine rentrée.

Il y en a pour qui ce n’est pas la première fois. Malgré la saveur désagréable de l’échec déjà goûté, ceux-ci restent confiants. « C’est comme si ma première année j’étais vraiment nul en matière scientifique. La seconde année, pareil. Cette année je me suis bien préparé en matières scientifiques et littéraires », explique l’un des candidats.

C’est le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, qui a lancé les épreuves. Au cours de sa tournée, il a mis en garde les élèves qui se feraient remarquer par la fraude, avant de les appeler tous à plus de responsabilité et d’honnêteté. « C’est le plus grand examen. On est fier quand on l’a mérité, pas quand on l’a obtenu frauduleusement », a-t-il souligné.

Baccalauréat 2019 : 74 216 candidats affronteront les épreuves dès mardi

Ils seront répartis dans cent quatre-vingt-dix-sept (197) centres d’examens sur toute l’étendue du territoire national.

Mardi 18 juin 2019, dès 7 heures, 74 216 candidats seront face aux premières épreuves du baccalauréat.  Au total, cent quatre- vingt-dix-sept (197) centres sont retenus sur l’étendue du territoire national, pour le déroulement des épreuves. L’information a été donnée par le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Le ministre Anatole Collinet Makosso met en garde le personnel éducatif. «Il y a des chefs de centre qui monnaient les postes de candidats à la surveillance en recrutant leurs propres surveillants qui ne sont pas connus de la hiérarchie. Peut-être pour se partager le butin en favorisant la fraude. Nous devons donc faire preuve d’une rigueur sans faille pour que ces agissements inciviques ne se reproduisent plus », a déclaré le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Anatole Collinet Makosso a aussi insisté sur le fait que les cas de fraudes identifiés doivent être consignés dans les procès-verbaux et portés à l’attention de l’administration.

Education : l’Italie entend apporter son soutien au Congo

C’est ce qui explique la rencontre entre l’ambassadeur italien à Brazzaville, Stefano De Leo et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Vendredi 05 avril, Collinet Makosso et Stefano De Leo ont eu un échange où le diplomate italien, a réaffirmé l’engagement de son pays d’accompagner les autorités congolaises dans le secteur éducatif

L’entretien entre les deux personnalités a, en effet, tourné autour des domaines clés de la mission du diplomate italien en République du Congo. Il s’est agi au cours de cette rencontre pour les deux personnalités de parler du renforcement des capacités avec un accent particulier sur l’éducation de base.

« Pour l’Italie, l’éducation est un moyen très important. Nous avons partagé notre vision avec Monsieur le ministre de continuer à travailler, d’avoir la capacité d’offrir l’éducation non seulement à l’élite congolaise mais aussi à l’éducation de base avec tous les moyens que l’Italie peut mettre en place », a expliqué Stefano De Leo à sa sortie d’audience.

« Nous avons aussi parlé de la culture de la langue italienne. Dans ce domaine, j’ai pris mon engagement de collaborer avec le ministre et son cabinet pour soutenir des initiatives prioritaires en cours, favorables aux nouvelles générations. Nous avons décidé de nous rencontrer très bientôt pour définir ces initiatives ensemble. Je suis très content parce que Monsieur le ministre m’a donné beaucoup d’idées et une particulière indication pour ma mission que nous devons utiliser pour le futur du pays et les générations qui dirigeront le pays », a conclu le diplomate.

Lutte contre l’insalubrité: la communauté éducative interpelée

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé l’appel le 2 mars à Brazzaville, à l’issue de l’opération de salubrité, organisée au lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

Conformément à la circulaire du 3 novembre 2018 prise par le Premier ministre, Clément Mouamba, le premier samedi du mois de mars a été consacré à l’assainissement dans plusieurs administrations et milieux publics de Brazzaville.

En effet, le chef du gouvernement demande, au travers de cette note, aux ministres, responsables des institutions constitutionnelles, préfets, sous-préfets, maires, administrateurs maires et chefs de village de prendre en main la gestion de la salubrité publique.

Le but étant de favoriser la prise de conscience collective de l’urgence environnementale et de faire participer la population congolaise à l’effort visant à améliorer le cadre de vie.

Selon Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre a bien vu, en conviant les Congolais à cet élan de solidarité et de concorde nationale, visant à bâtir les murailles des grandes villes du pays.

Au lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza, le ministre, les membres de son cabinet, élèves et enseignants ont retroussé leurs manches. « Au travers de cet acte, le Premier ministre appelle l’ensemble de ses compatriotes à s’engager dans une action d’assainissement intégral : assainissement du lieu d’habitation et de travail ainsi que des méthodes de travail, assainissement de l’homme dans tout son environnement. J’invite l’ensemble de la communauté éducative à consacrer régulièrement une partie de son temps à ce travail d’assainissement intérieur et extérieur », a exhorté le ministre, en présence du Premier ministre, qui faisait la ronde de quelques sites dans la ville capitale.

Dénommée « Villes, villages et habitations propres », cette opération de salubrité publique doit associer autour des autorités nationales, le personnel des administrations publiques déconcentrées et décentralisées, des entreprises et établissements publics et privés, ainsi que les responsables des quartiers et villes.

Accompagnant les autorités dans ce combat de lutte contre l’insalubrité, l’ambassadeur du Rwanda au Congo, Jean Baptiste Habyalimana, a souligné la nécessité de voir les Congolais ensemble en travaillant pour l’intérêt commun et la cohésion sociale. « Il faut comprendre que le Congo sera développé par les mains et les bras de ses propres enfants. On doit travailler pour le pays et pour la communauté dans laquelle on vit. L’unité et le progrès que nous allons chercher ailleurs doivent commencer par chez nous-mêmes. Le travail communautaire est vraiment capital pour notre progrès, pour notre unité mais aussi pour nos meilleures conditions de vie au quotidien », a-t-il conseillé, se félicitant de l’initiative du Premier ministre.