Partenariat mondial pour l’éducation : l’UE réaffirme son soutien au Congo

L’ambassadeur européen au Congo, Raul Mateus Paula, a renouvelé l’engagement de l’Union européenne à soutenir le Congo dans le cadre du partenariat mondial pour l’éducation.

Le sujet a été au centre de la rencontre entre l’ambassadeur européen au Congo, Raul Mateus Paula et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 21 février à Brazzaville.

Le Congo avait été admis en 2015, comme membre du Partenariat mondial pour l’éducation. Le pays de Sassou Nguesso, est toujours en pourparlers avec l’UE. En effet, le pays a réussi, grâce à l’appui de ses partenaires, à avoir l’éligibilité de dix millions de dollars (plus de cinq milliards FCFA) pour le programme à venir. Raul Mateus Paula, a indiqué que le Congo peut compter sur l’appui de l’Union européenne (UE) même si elle n’intervient pas directement dans le secteur de l’éducation.

« L’Union européenne est un acteur majeur, nous avons des instruments dont j’ai eu le grand plaisir d’échanger avec monsieur le ministre. Par exemple, les Etats membres financent à concurrence plus de 60% le Partenariat mondial pour l’éducation. J’ai pu constater que, bien que le Congo est membre du Partenariat mondial pour l’éducation depuis 2015, le dialogue se poursuit pour voir comment faire en sorte que le pays puisse bénéficier d’une allocation de ce partenariat », a rappelé le diplomate européen.

Selon adiac-congo.com, le ministre Anatole Collinet Makosso et son hôte se sont accordés pour regarder avec les agences du système des Nations unies, notamment l’Unesco et l’Unicef, comment contribuer à stimuler le dialogue afin que le Congo puisse bénéficier de cette allocation du Partenariat mondial pour l’éducation. En outre, les deux personnalités ont échangé sur la possibilité d’améliorer ou de revisiter la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025. Le dernier sujet évoqué a porté sur l’amélioration des statistiques en partenariat avec les autres acteurs impliqués comme la Banque mondiale, l’Unicef et l’Unesco qui jouent aussi un rôle très important.

« J’ai eu le privilège d’avoir ces échanges, il y a des enjeux majeurs, c’est très important et je voudrai traduire à monsieur le ministre le soutien de l’Union européenne », a conclu Raul Mateus Paula.

Préparatifs du BEPC 2018 : retard dans l’exécution des programmes

C’est un constat du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 16 avril, lors de sa descente sur le terrain.

 

 

L’évaluation à mi-parcours du niveau d’exécution des programmes des classes de 3e révèle des lacunes à combler dans certains établissements publics et privés de Brazzaville. Ce premier bilan encore insatisfaisant, a amené Anatole Collinet Makosso, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire à poursuivre des séances de travail et d’évaluation sur le terrain. Suite, à une évaluation menée par l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) sur les Collèges d’Enseignement Général (CEG) et les écoles publiques, il en ressort que le suivi du programme des classes de 3est abordable.

« Nous pouvons dire que les résultats de l’état d’avancement des programmes dans tous les départements du pays sont quand même acceptables, parce que cette enquête a été menée à la fin du mois de février qui marque le début des évaluations dans les écoles. Aujourd’hui, les résultats présentés, les réactions des équipes de maîtrise par rapport à ces données ont été bonnes car ils se sont exprimés, en rnous appelant leurs données réalisées au début du 3e trimestre » a expliqué Lucie Flore Loemba, chef de service d’évaluation pédagogique à l’INRAP.

Toutefois, des efforts considérables restent à fournir par les enseignants qui accusent tantôt des retardsdes absences et autres. Des engagements fermes ont été pris par les responsables des écoles interpellées, en dépit du temps qui leur est désormais imparti, pour achever les programmes dans les délais prescrits et tenir les enfants prêts pour cet examen d’Etat.

Anatole Collinet Makosso même si optimiste, exhorte les enseignants : « Si nous devons former des têtes bien faites, il nous faut prendre beaucoup de temps pour faire passer des enseignements, des notions aux enfants. Je sais que cela demande beaucoup de temps et beaucoup de patience ».