UA-CEEAC : le Tchad au centre de l’entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Moussa Faki Mahamat

La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile.

 

La situation politique au Tchad, était au menu de l’entretien entre le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat  à Oyo (Cuvette), le 1er mai.

D’après l’émissaire de l’organisation panafricaine, la mission qui incombe aux institutions de la sous-région d’Afrique centrale et du continent est d’accompagner les autorités de transition : « il y a une transition qui se met en place et il est tout à fait naturel qu’une concertation entre la CEEAC et l’Union africaine se tienne. Donc nous avons examiné les voies et moyens pour appuyer la transition démocratique dans le pays », a commenté Moussa Faki Mahamat à la presse, à l’issue de l’entretien.

Pour le moment l’UA ne parle pas de l’envoi de troupes dans le pays : « Il ne s’agit pas de contingents militaires, il s’agit d’un accompagnement. Il y a une situation politique donnée, l’Union africaine a envoyé sur place une commission d’évaluation et d’enquête pour voir qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que le Conseil de paix et de sécurité prenne ses décisions. Dans pareille circonstance, la communauté économique régionale et l’organisation continentale se concertent et mettent en place un dispositif d’accompagnement pour que progressivement le pays renoue avec la légalité constitutionnelle », a conclu le président de la Commission de l’Union africaine.

La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile, alors que les combats se poursuivent entre les forces régulières et les rebelles du FACT.

L’Union africaine qui souhaite une sortie pacifique de la crise tente de mobiliser les acteurs tchadiens mais aussi les pays d’Afrique centrale à travers la CEEAC pour conduire cette mission primordiale à son terme pour le retour de la quiétude au Tchad.

Congo-Obsèques d’Idriss Deby Itno : Denis Sassou N’Guesso signe le livre de condoléances

Le chef de l’Etat congolais a signé le 23 avril au siège de l’ambassade du Tchad à Brazzaville le livre de condoléances en mémoire à son homologue tchadien.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a signé le livre de condoléances en mémoire du président tchadien, Idriss Deby Itno, décédé le 16 avril à N’Djamena. C’était ce vendredi 23 avril au siège de l’ambassade du Tchad à Brazzaville.

« Le vendredi 16 avril, le président Idriss Deby Itno était encore ici, à Brazzaville, en compagnie de sa chère épouse, pour prendre part à la cérémonie de mon investiture. Initialement, par une lettre datée du 15 avril 2021, il devait être représenté à cet événement par son ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale et son directeur de cabinet civil adjoint, pour des raisons internes à son pays.

Mais, comme un aimant, notre solide proximité, assise sur une longue et vieille amitié, une profonde fraternité, l’ont irrésistiblement attiré à Brazzaville. Moins d’une semaine après cette ultime rencontre, le président Idriss Deby Itno nous quitte en héros. L’héroïsme vrai consiste à savoir courir de grands dangers pour réaliser de grands desseins.

Douloureuse est cette épreuve, et vive est mon émotion. Je gémis tout en espérant, pour la République du Tchad, la paix. Si les paroles les plus belles sont les voix même du silence, en cette pénible circonstance, le silence est la voix de mon cœur meurtri. Que le peuple tchadien frère et la famille endeuillée trouvent ici l’expression de ma profonde compassion et l’assurance de toute ma solidarité ainsi que celle du peuple congolais, en ces moments combien difficiles ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso au mini-sommet de la CIRGL

Le chef de l’Etat congolais est arrivé à Luanda, capitale angolaise mardi 20 avril pour prendre part au mini-sommet de la CIRGL.

 

Denis Sassou N’Guesso séjourne en Angola où il prendra part à un mini-sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). La réunion a été convoquée par le chef d’État angolais, João Lourenço, en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Il va s’agir de parler de la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine.

Le mini-sommet réunira à Luanda les présidents de la République centrafricaine, Faustin Touaderá, du Rwanda, Paul Kagame, du Congo, Dennis Sassou N’Guesso, et le président du Conseil souverain de transition de la République du Soudan, Abdul Fatah al-Burhan. Des délégations de haut niveau représentant le Tchad, le Cameroun et la République démocratique du Congo y participeront également.

Rappelons que le 28 janvier dernier, il s’est tenu à Luanda un premier mini-sommet qui portait toujours sur la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine. Au cours de celle-ci, les chefs d’État et de gouvernement du CIRGL avaient demandé aux groupes rebelles en RCA d’observer un cessez-le-feu unilatéral et immédiat. Une demande qui visiblement pas fait un grand écho puisqu’ils se retrouvent cette semaine pour le même sujet.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : une vingtaine de Chefs d’Etats africains à Brazzaville

Ils ont répondus présent ce vendredi 16 avril 2021, à l’invitation de leur homologue Dénis Sassou N’Guessou élu, le 21 mars, pour un nouveau quinquennat avec 88,40% des voix.

 

Arrivés dans la capitale congolaise, mercredi, les présidents bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo et sénégalais, Macky Sall, ont été rejoints jeudi et vendredi par leurs homologues Idriss Deby Itno (Tchad), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana) Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Joao Lourenço (Angola), George Weah (Liberia), Mohamed Bazoum (Niger), Mohamed Ould El-Ghazaouani (Mauritanie), Hage Geingob (Namibie), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Bah N’Daw (Mali).

Il faut ajouter à la liste, de nombreux chefs de délégation de pays amis. Son discours solennel du président nouvellement élu portera sur ses priorités au cours de ce quinquennat.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment ce 16 avril

Le chef de l’Etat congolais sera investi en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales.

 

C’est une nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre en République du Congo. Le président Denis Sassou N’Guesso prêtera serment ce vendredi 16 avril 2021. Il entame son quatrième mandat qui devra durer 5 ans. Cet évènement se déroulera en présence de plusieurs Chefs d’Etats africains qui pour certains sont arrivés à Brazzaville depuis quelques jours et des représentants des organisations internationales.

C’est ce vendredi au Palais des Congrès, que la cérémonie d’investiture du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin du 21 mars 2021 pour un nouveau mandat de cinq ans se déroulera. Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

Le président Denis Sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent des voix, selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki.

Il est important de noter que le taux de participation à la présidentielle en République du Congo était de 67,55 pour cent.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : des chefs d’Etats déjà à Brazzaville

Les présidents du Sénégal, Macky Sall, Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum sont arrivés au Congo.

 

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall s’est rendu à Brazzaville pour assister à la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou-Nguesso prévue vendredi 16 avril 2021. En provenance de la capitale Belge, après ses différentes consultations et échanges dans le cadre des coopérations bilatérales et multilatérales, est arrivé mercredi 14 avril à  Brazzaville. En effet, dans la capitale congolaise, le chef de l’État sénégalais fait partie des invités d’honneur de la cérémonie d’investiture de Denis Sassou N’Guesso, fraîchement réélu avec 88, 57% des voix.

À son arrivée, le président Macky Sall a été accueilli par son homologue âgé de 77 ans. Les deux hommes ont eu un entretien au salon d’honneur du pavillon présidentiel de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville à l’issue duquel, le président réélu accompagnera son hôte jusqu’à son lieu de résidence.

Comme lui, Les présidents Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Bissau-Guinéen Sissoco Embalo et Nigérien, Mohamed Bazoum séjourne à Brazzaville dans le cadre de l’investiture de Denis Sassou N’Guesso.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment le 16 avril 2021

La cour constitutionnelle a confirmé la réélection du Chef de l’Etat congolais. Son investiture aura lieu le 16 avril au palais des congrès.

 

Denis Sassou N’Guesso va entamer un quatrième mandat en République du Congo. Il est le vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est déroulé les 17 et 21 mars 2021. La cour constitutionnelle a confirmé sa réélection et son investiture est prévue le 16 avril prochain au Palais des congrès.

Face aux crises sanitaire, économique et financière, Denis Sassou N’Guesso sera confronté à une présidence des plus difficiles. Le 16 avril marquera un nouveau tournant dans la vie politique nationale. Après son investiture, le Président de la République s’adressera au peuple congolais dans une allocution solennelle.

L’opposant et candidat malheureux à la présidentielle du 21 mars dernier, Mathias Dzon continue de protester les résultats de la présidentielle de 21 mars 2021. Dans un communiqué de presse, ce dernier a réaffirmé que « les résultats ne sont pas conformes aux vrais résultats sortis des urnes ».

Congo-présidentielle 2021 : Alassane Ouattara félicite Denis Sassou N’Guesso

Le Chef d’Etat ivoirien a adressé ses félicitations à son homologue congolais qui vient d’être réélu pour un quatrième mandat.

La cour constitutionnelle de Brazzaville a confirmé la réélection de Denis Sassou N’Guesso à la magistrature du suprême de la République du Congo. Son homologue ivoirien, Alassane Ouattara l’a congratulé « pour brillante réélection ».

« J’adresse mes chaleureuses félicitations à mon ami et frère, Denis Sassou N’Guesso pour sa brillante réélection à la présidence de la République du Congo. Je lui réitère ma disponibilité à œuvrer au raffermissement des excellentes relations de fraternité et de coopération qui unissent nos deux pays », a écrit le Président ivoirien sur son compte Twitter.

Rappelons qu’en décembre 2020, Alassane Ouattara qui avait prêté serment palais présidentiel d’Abidjan, avait remercié Denis Sassou N’Guesso de sa présence en le désignant par un surnom affectueux : « Empereur ».

Congo-présidentielle 2021 : la cour constitutionnelle approuve la victoire de Denis Sassou N’Guesso

Après avoir rejeté les recours de l’opposition, la plus haute instance juridique de la République du Congo valide l’élection du Candidat Denis Sassou N’Guesso.

 

C’est définitif, Denis Sassou Nguesso est de nouveau élu à la magistrature suprême de la République du Congo. La Cour constitutionnelle de la République du Congo a entériné sa réélection ce mardi 6 avril 2021 et a rejeté les recours de l’opposition.

« Sur les résultats définitifs de l’élection (…), la Cour constitutionnelle a procédé aux rectifications et ajustements nécessaires. Est déclaré élu le candidat Denis Sassou Nguesso qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40% », a déclaré Auguste Iloki, président de la plus haute instance judiciaire du pays.

L’élection présidentielle s’est tenue en République du Congo le 17 mars pour les militaires et le 21 mars pour le reste de la population. Il s’est agi d’élire le président de la République du Congo pour un mandat de cinq ans.

Congo-présidentielle 2021 : Dave Uphrem Mafoula félicite Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection

Le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires.

 

Dave Uphrem Mafoula, 38 ans, le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires de l’élection présidentielle et félicite Denis Sassou N’Guesso, Président réélu, « par amour patriotique ».

Le candidat malheureux, Dave Uphrem Mafoula, rappelle en outre que le peuple s’attend à une « gouvernance juste et équitable ».

Dirigeant survivant de l’époque des partis uniques, Denis Sassou N’Guesso a été réélu dès le premier tour à la tête du Congo-Brazzaville, avec 88,57% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale, annoncés mardi par le ministre de l’Intérieur.

Sassou N’Guesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, distance très largement son principal rival, Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi (7,84%). L’ancien ministre Mathias Dzon obtient 1,90% et les autres candidats sont en dessous de 1% d’après ces mêmes résultats.

La participation au scrutin de dimanche 21 mars 2021 s’est établie à 67,55%.

L’opposant congolais, Mathias Dzon, 73 ans, a déposé jeudi 25 mars 2021 un recours en annulation du scrutin présidentiel du 21 mars. Il pense que le vote a été entaché de nombreuses irrégularités et doit être annulé également suite à la mort d’un candidat en plein processus, notamment Guy-Brice Parfait Kolélas.

La Cour constitutionnelle dispose de deux semaines pour proclamer les résultats définitifs.

Congo-présidentielle 2021 : Denis Sassou N’Guesso obtient 88, 57 % de voix (résultats provisoires)

Le président congolais est sorti vainqueur de la récente élection présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021. Il va entamer un quatrième mandat.

 

Ce n’est pas vraiment une surprise, dès le premier tour, Denis Sassou N’Guesso a été réélu avec 88,57 % des voix pour un mandat de cinq ans. C’est du moins ce que révèlent les résultats provisoires officiels de la commission électorale. C’est le ministre de l’intérieur qui a annoncé ces résultats.

Sassou-Nguesso, 77 ans, dont trente-six au pouvoir, devance largement son principal rival Guy-Brice Parfait Kolelas, mort lundi (7,84 %) du Covid-19 à l’âge de 60 ans, d’après ces mêmes résultats qui peuvent faire l’objet d’un recours devant la Cour constitutionnelle. La participation s’est établie à 67,55 %.

Lundi 22 mars 2021, l’opposant Mathias Dzon (1,90 % des voix) a annoncé, son intention de déposer un recours pour demander l’annulation du premier tour qu’il qualifie de « calamiteux ».

Senis Sassou N-Guesso entamera un quatrième mandat, après déjà trente-six années au pouvoir.

Congo : vers le payement des arriérés des retraités

C’est du moins ce que a annoncé le président Denis Sassou Nguesso lors de sa rencontre avec la presse le 06 mars, à Pointe-Noire.

Les retraités auront bientôt la totalité de leurs arriérés de salaire. C’est une annonce faite par le Chef de l’Etat congolais dans la ville océane, au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale au Congo. Le président sortant et candidat à sa propre succession, était face à la presse nationale et internationale.

« Toutes les dispositions sont prises. Nous y sommes et cela est prévu dans notre projet de société. Le gouvernement a également pris toutes les dispositions, les textes qui permettent la mise en œuvre effective de la décentralisation. Quant aux pensions, le gouvernement se bat pour que les retraités touchent leur pension. Je peux vous rassurer qu’avant de quitter Brazzaville pour Pointe-Noire, le gouvernement avait déjà bouclé le mécanisme de financement qui va permettre à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de payer totalement les arriérés des retraités », a-t-il assuré à la presse.

Le candidat de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Gueso, répondait aux questions de la presse après un bref exposé de son projet axé sur neuf points et dans lequel il « accorde de l’attention à la jeunesse ».

Congo-présidentielle : Sassou N’Guesso prévoit de faire 12 meetings

Le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 21 mars 2021 entend organiser 12 meetings pour les 12 départements du Congo.

La République du Congo tiendra sa présidentielle le 21 mars prochain. La cour constitutionnelle a retenu 7 candidats sur les 08 qui avaient déposé leurs dossiers. Les stratégies se multiplient pour gagner l’électorat. Le candidat Denis Sassou N’Guesso prévoit d’organiser 12 meetings dans les 12 départements que compte le Congo, c’est-à-dire un meeting par département.

Denis Sassou N’Guesso organisera du 5 au 19 mars des meetings à Pointe-Noire, Loango (Kouilou), Dolisie (Niari), Sibiti (Lékoumou), Madingou (Bouenza), Kinkala (Pool), Impfondo (Likouala), Ouesso (Sangha), Ewo (cuvette-Ouest), Djambala (Plateaux), Owando (Cuvette) et Brazzaville.

Sa direction de campagne précise que, dans les zones jugées utiles à la visite du Président-candidat, les directeurs de campagne locaux devront prendre le relais et préparer aussi les futures élections législatives.

Rappelons que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 21 mars, s’ouvre le 5 mars et s’achève le 19 mars 2021.

Congo : Sassou N’Guesso en visite de travail à Pointe-Noire

Le Che de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso en séjour dans la ville océane a visité un certain nombre d’infrastructures socio-économique.

Lundi 22 février 2021, le président la République s’est successivement rendu dans trois arrondissements de Pointe-Noire. Il était à l’hôpital général dans l’arrondissement 6 Ngoyo puis aux voiries urbaines, dans l’arrondissement 3 Tié-Tié et enfin au siège du port autonome en bordure de mer dans le 1er arrondissement Lumumba.

Précisons que l’hôpital général de Pointe-Noire, déjà doté de ses premiers équipements, tout comme celui en cours d’achèvement à Brazzaville près du Centre national de radio et de télévision, à Djiri. La construction de ces infrastructures sanitaire s’inscrit dans le cadre du programme « Santé pour tous » du chef de l’État.

Les voiries urbaines quant à elles relèvent du programme mené par le gouvernement et la Banque mondiale pour désenclaver les quartiers périphériques des deux principales villes du Congo. Pour ce qui est du nouveau siège du Port autonome de Pointe-Noire, celui-ci contribue à l’amélioration des conditions de travail de cette entité stratégique dans la chaîne de l’économie du Congo.

Congo : le rédacteur en chef de la télévision Pointe-Noire a été suspendu

Henri-Michel Ngakeni aurait été suspendu de ses fonctions pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Le journaliste Henri-Michel Ngakeni a été suspendu. Le rédacteur en chef à la télévision Pointe-Noire, dans le Kouilou,  a été sanctionné jusqu’à nouvel ordre pour insubordination à la hiérarchie et outrage au Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, portant ainsi entrave au fonctionnement harmonieux de l’administration.

Congo : la ville de Lékana connectée au réseau électrique national

La ligne haute et moyenne tension reliant les localités de Djambala et Lékana, dans le département des Plateaux, a été officiellement mise en service le samedi 13 février par le président Denis Sassou N’Guesso.

D’une longueur de 48km, la connexion de Lékana au réseau électrique national s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement en partenariat avec Eximbank of India. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya,

C’est un projet d’électrification des communautés urbaines dont le coût global est estimé à 69,4 millions de dollars américains soit environ 35 milliards de francs CFA. Ledit projet vise à électrifier les localités des différents départements du pays.

« Le gouvernement a décidé de s’attaquer aux défis majeurs par moult initiatives. Dans le secteur de l’énergie, il s’agit de densifier le réseau de distribution tout en continuant à gagner le pari de la production », a déclaré le ministre Jean-Jacques Bouya.

Le district de Lékana possède une vocation agropastorale comme Djambala, le chef-lieu des Plateaux. Son électrification offrira aux jeunes voire même aux adultes l’opportunité de s’adonner aux petits métiers, ainsi qu’à un certain nombre d’activités telles la vulcanisation, la soudure, la menuiserie.

« Aucun développement ne peut être envisagé sans une disponibilité énergétique suffisante », a indiqué le sous-préfet de Lékana, Egide Abou, invitant les pouvoirs publics à relever d’autres défis de la localité à savoir l’adduction d’eau potable et la réhabilitation de la route préfectorale.

Construite dans les années 80, la route Djambala-Lékana se trouve actuellement dans un état de délabrement au point où les populations accusent des difficultés pour se rendre à Brazzaville et à d’autres agglomérations du pays.

Pour sa part, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, a exhorté la population à faire bon usage des équipements électriques installés à Lékana. « C’est un bien commun pour tous les Congolais. Une panne survenue ici peut entraîner des perturbations sur l’ensemble du réseau. Veillez combattre les branchements pirates et le vol des câbles, éteindre les ampoules en plein jour », a-t-il renchéri.

De leur côté, les notables de Lékana ont demandé au président Denis Sassou N’Guesso de « continuer » tout en lui témoignant leur soutien pour l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en visite de travail dans le département des Plateaux

Le Chef de l’Etat passera deux jours dans le département des plateaux et procédera au lancement de la ligne électrique Djambala-Lekana.

Le Président de la République congolaise, Denis Sassou N’Guesso quitte Brazzaville, ce vendredi 12 février 2021, pour un séjour de travail de 48 heures dans le département des Plateaux. Le Chef de l’Etat, procédera au lancement de la ligne électrique Djambala-Lekana.

Cette ligne électrique vient renforcer les projets d’électrification rurale réalisés au cours de ces dernières années, notamment la mise en service des lignes Ollombo-Abala, Gamboma-Ongogni (Plateaux), et Boko-Songho dans le département de la Bouenza.

Le taux d’électrification en milieu rural reste très faible en République du Congo, soit moins de 10%, selon les sources officielles. Alors qu’en zone urbaine le taux d’électrification est estimé à 47 %.

Congo : Denis Sassou N’Guesso visite quelques chantiers de Brazzaville

Le Chef de l’Etat s’est rendu au centre commercial « Brazzaville Mall » et du Mémorial de l’Histoire du Congo, situés au quartier Mpila.

Les chantiers du centre commercial « Brazzaville Mall » et du Mémorial de l’Histoire du Congo, situés au quartier Mpila puis ceux du siège du nouveau parlement, à quelques encablures de l’Institut français du Congo (IFC) ont atteint un niveau très avancé. Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso les a visités, le 1er février 2021, en début de soirée, en présence du premier ministre, Clément Mouamba et de quelques membres du gouvernement.

L’un des plus grands projets de coopération réalisé en Afrique sub-saharienne sous forme de dons par la Chine se trouve être le nouveau siège du parlement congolais. Le président Denis Sassou N’Guesso est allé toucher du doigt le niveau d’avancement des travaux de ce chantier dont la première pierre a été posée le 22 mai 2027 par le président de la République du Congo.

Les présidents des deux chambres du parlement, Pierre Ngollo (Sénat) et Isidore Mvouba (Assemblée nationale), ainsi que le premier ministre et quelques membres du gouvernement ont accompagné le chef de l’Etat dans cette visite qui lui a permis de se faire une idée sur le niveau d’exécution des travaux de ce chantier qui s’étend sur une superficie totale de 24 408 mètre carrés.

La visite a commencé par les deux blocs avec deux bâtiments similaires de trois étages dotés d’une salle des conférences de 300 places pour le Sénat et de celle de 503 places pour l’Assemblée nationale. Le Chef de l’Etat et sa délégation ont également visité les bureaux des présidents des deux chambres, la salle polyvalente reliant les deux blocs et les locaux techniques.

Le centre commercial « Brazzaville Mall »

Le président de la République a terminé cette visite avec un sentiment de satisfaction, avant de poursuivre la route vers le centre commercial « Brazzaville Mall » à Mpila dans le 6ème arrondissement de Brazzaville, Talangaï.

Ici, le chantier du Mémorial de l’histoire du Congo, construit sur l’épicentre de la déflagration du 04 mars 2012 a inauguré la visite du chef de l’Etat qui est accompagné du premier ministre, Clément Mouamba et de quelques membres du Gouvernement. Conçu pour rendre hommage aux victimes de cet événement malheureux, ce Mémorial a une architecture de type R+2. Il est constitué de trois bâtiments en forme de flèche et d’un rez-de-chaussée, d’un hall, d’une salle d’exposition d’objets d’art.

Le centre commercial, « Brazzaville Mall » a constitué le clou de cette visite des chantiers. Une projection vidéo a permis d’édifier le chef de l’Etat et sa délégation sur les activités qui seront développées sur ce site. Hormis l’espace réservé au centre d’achats et aux restaurants ainsi qu’aux cafés, « Brazzaville Mall » comporte également des bâtiments dédiés aux services indispensables, tels que les banques, les pharmacies, les salons de beauté et les salles de sports.

« Le style du centre commercial sera un mélange de touches locales et internationales pour un rendu unique qui plaira aux plus grand nombre (…) A « Brazzaville Mall », les visiteurs apprécieront les marques internationales les plus prestigieuses, des endroits de divertissement sur mesure ainsi qu’une offre incroyable de magasins, restauration et services », expliquait, il y a quelques mois, Aurélia Liande, la présidente-directrice générale de Vision réal développement (VRD), la société promotrice du chantier.

A noter que, le centre commercial « Brazzaville Mall » est situé dans la zone où se trouvaient les casernes militaires détruites lors des explosions du 04 mars 2012.

Congo : Denis Sassou N’Guesso au sommet de la CIRGL

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville, jeudi 28 janvier 2021 pour Luanda, en Angola.

Dans la capitale angolaise, le Chef de l’Etat prend part ce vendredi au sommet de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIRGL). Le dit sommet est consacré à la situation sécuritaire dans la sous-région, notamment en République centrafricaine (RCA).

À l’initiative du Chef d’État angolais, João Lourenço, en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIRGL), l’événement réunit la RCA, le Congo-Brazzaville, le Rwanda, le Tchad et le Soudan, y compris l’Angola, en tant que pays hôte.

Rappelons que la CIRGL a pour mission de résoudre les problèmes de paix et de sécurité, après les conflits politiques qui ont dévasté la région en 1994.

Congo : le président Denis Sassou N’Guesso est candidat à la présidentielle de mars prochain

Il a officiellement fait l’annonce le 23 janvier 2021 dans le département du Niari, lors du lancement des travaux de construction de la route Dolisie-Kibangou

Récemment investi par le Partit congolais du travail (PCT), le président candidat, Denis Sassou N’Guesso annonce sa candidature pour un autre mandat au Congo. Les prochaines élections se dérouleront le 21 mars 2021. Le président congolais fait savoir que cette autre candidature, fait suite à l’appel des populations de la localité du Niari. Département depuis lequel, il informe qu’il est candidat.

« L’appel nous a été lancé par les anciens et par les jeunes et ils nous ont pratiquement placé au pied du mur puisque nous avons même reçus leur contribution financière. Et nous avons bien entendu cet appel. Avant eux, nous avons entendu l’appel du PCT et les partis de la majorité présidentielle. Nous disons oui et nous nous portons candidat à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 », a déclaré le président qui dirige le Congo d’une main de fer depuis plus de 30 ans

L’homme de 77 ans ajoute que : « ensemble, nous participerons à la paix pour poursuivre la marche vers le développement ». Aux populations du Niari, il fait la promesse que le scrutin se déroulera dans la transparence.

Il sied de rappeler que Denis Sassou N’Guesso est accusé par certains leaders d’opposition et des acteurs de la société civile d’avoir modifié la Constitution pour briquer un nouveau mandat.

Congo : le président Denis Sassou N’guesso a présidé la 15ème réunion sur le covid-19

Deux points étaient à l’ordre du jour, l’examen du 15ème rapport de la Task Force à la coordination nationale de gestion de la pandémie et les recommandations de ladite coordination

Il s’est tenu ce Jeudi 21 Janvier 2021, de 11h00 à 12h15, par visioconférence, la 15ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Les présidents du Comité d’experts, Pr Fidèle Yala et Antoine Ange Abena ont été invités à cette assise.

Voici le compte rendu du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement

    I/ – De l’examen du 15ème Rapport de la Task Force près la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.  

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille Public, Président de la Task Force, a indiqué à la Coordination Nationale qu’un an après sa survenue, la pandémie de COVID-19 continue de ravager le monde.

Aujourd’hui, on compte plus de 95 millions de personnes déjà contaminées et plus de 2 millions de morts à travers le monde.

Les Etats-Unis d’Amérique comptent à ce jour plus de 24 millions de personnes touchées par la maladie et 400.000 décès.

En Europe, la pandémie connait un fort rebond, notamment au Royaume- Uni, avec l’apparition d’un nouveau variant très contagieux et une augmentation moyenne de plus de 50.000 malades par jour.

Les autorités des différents pays d’Europe ont été contraintes de prendre des mesures de restriction qui ont souvent pris les formes suivantes : confinement total, couvre-feu nocturne, fermeture des frontières, etc.

En Afrique, depuis plus d’un mois, on assiste à la survenance de ce que les spécialistes qualifient de deuxième vague de contamination. L’Afrique du sud demeure le pays le plus touché de notre continent, avec environ 1 million 300.000 personnes contaminées et plus de 37.000 décès.

Dans notre pays, la tendance à la remontée de l’épidémie est malheureusement observée.

  1. EVOLUTION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
  1. L’EVOLUTION D’ENSEMBLE

 En décembre 2020, les principaux indicateurs du suivi épidémiologique de la COVID-19 se sont dégradés dans notre pays.

Le taux de positivité avoisinait 10% contre un peu plus de 5% en novembre, ce qui place notre pays au-dessus de certains Etats qui connaissent également une recrudescence de la pandémie. Le nombre de morts s’est élevé à 17 contre 2 en novembre et 3 en octobre.

En décembre 2020, les malades dépistés (cas actifs) étaient au nombre de 1224 contre 572 pour le mois de novembre et 268 pour le mois d’octobre. Il s’agit là des chiffres les plus mauvais depuis juillet 2020, mois au cours duquel le pic de la première vague de la pandémie avait été atteint dans notre pays.

Pendant les deux premières semaines de l’année 2021, la tendance ne s’est pas inversée. Le ministère de la santé a recensé, pour les deux premières semaines de janvier 2021, 578 personnes nouvellement contaminées, dont 116 hospitalisées dans des structures publiques. D’autre part, 7 décès supplémentaires sont à déplorer.

Il faut également noter que les deux principales structures hospitalières de traitement des malades de COVID-19 (la clinique LEYONO à Brazzaville et le centre Marie Madeleine MOUISSOU à Pointe-Noire) sont aujourd’hui saturées.

Le 19 janvier, on a comptabilisé 32 patients graves à LEYONO pour une capacité opérationnelle de 22 lits et 41 malades à MOUISSOU qui compte 43 lits opérationnels. Un débordement des structures sanitaires publiques de Brazzaville et de Pointe-Noire est à craindre dans les prochains jours.

  1. L’EVOLUTION DE L’EPIDEMIE PAR DEPARTEMENT

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire demeurent les principaux foyers de contamination, même si le ralentissement de la réalisation des tests de dépistage dans les autres départements du pays ne permet pas de conclure avec certitude sur ce point.

Le département de Brazzaville 65% la contamination avec 65% du total des contaminations, suivi par celui de Pointe-Noire, avec 27%. Brazzaville et Pointe-Noire sont probablement entrées dans une deuxième vague de contamination. Les autres départements ont connu une circulation du virus principalement due à l’arrivée de personnes venues y travailler.

Ces données alarmantes sont caractéristiques de la réalité de la survenance d’une deuxième vague dans notre pays. La Coordination Nationale déplore un relâchement général des populations et même des responsables, dans le respect des règles de distanciation physique et dans le port du masque.

La Coordination Nationale réaffirme solennellement que seule la prévention couplée au respect rigoureux des gestes barrières permettront à notre pays de sortir du long cauchemar pandémique dans lequel il est plongé depuis bientôt une année. Aussi, elle invite les Congolaises et les Congolais, du bas en haut de notre société, au ressaisissement et à l’application stricte des mesures pourtant édictées depuis près d’une année.

Sans cette discipline collective et individuelle, et face à une montée inexorable de la pandémie, les pouvoirs publics pourraient être amenés, de manière ponctuelle, à prendre leurs responsabilités et à renforcer les mesures de restriction afin d’’enrayer cette deuxième vagie qui frappe à la porte de notre pays.

  1. PREPARATION DE LA VACCINATION

Poursuivant l’analyse de la situation épidémiologique, la Coordination Nationale a relevé que les pays frappés par la pandémie de COVID-19 considèrent la vaccination comme l’espoir d’une sortie de la crise sanitaire.

Notre pays se doit donc de préparer le processus de vaccination susceptible de mettre fin à l’épidémie.

Ainsi, et à la demande du Président de la République, qui a donné des orientations claires sur le sujet lors du Message sur l’Etat de la Nation qu’il a délivré devant le Parlement réuni en Congrès en fin d’année 2020, il est créé, sous la supervision du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un comité ad hoc chargé de la vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19.

Ledit Comité est chargé notamment de :

  • collecter et analyser les informations afférentes à la disponibilité et l’accessibilité, aux caractéristiques et aux conditions d’acquisition des doses vaccinales pour le pays ;
  • faire des propositions au Gouvernement pour acquérir, dans les meilleurs délais, des doses vaccinales appropriées et en quantité suffisante pour une couverture vaccinale optimale ;
  • suggérer au Gouvernement toute initiative susceptible de lui permettre de tirer le meilleur profit de l’initiative internationale COVAX, dans sa composante de facilitation de l’accès aux vaccins ;
  • faire des propositions au Gouvernement sur les meilleures approches de vaccination des populations et sur les opérations d’organisation, de logistique et de réalisation de la vaccination des différentes catégories des populations ;
  • entrer en contact, pour le compte du Gouvernement, avec les fournisseurs des doses vaccinales pour préparer les contrats d’acquisition ;
  • élaborer les projets de budget des différentes opérations liées à la vaccination ;
  • suivre, évaluer et, le cas échéant, proposer la modification de la stratégie nationale de vaccination.

    II/ – Des recommandations de la Coordination Nationale.  

La Coordination Nationale recommande instamment que les autorités habilitées et les services compétents veillent à ce que les mesures déjà en place soient mieux respectées. Face à la remontée de l’épidémie, il s’agit de s’assurer d’une communication appropriée, en vue du respect des mesures barrières et de veiller à une prise en charge optimale des malades et de leurs contacts.

  1. LES RECOMMANDATIONS NOUVELLES
  • Relever le niveau de traitement des malades et de leurs contacts en assurant un approvisionnement plus important et régulier des structures sanitaires publiques de prise en charge des personnes contaminées.
  • Conclure des accords avec les centres sanitaires privés afin d’orienter certains malades vers ces structures au cas où les établissements publics de santé seraient saturés.
  • Accélérer les processus d’acquisition des vaccins et de vaccination des différentes catégories de la population.
  1. LES DECISIONS RECONDUITES
  • Proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, à compter du 25 janvier 2021.
  • Maintenir le couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 23 heures à 5 heures du matin pendant les jours ouvrés, et de 20 heures à 5 heures du matin le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés.
  • Adapter et poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention.
  • Faire observer, partout et par tous, toutes les mesures barrières.
  • Organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.
  • Interdire tout rassemblement, sur les lieux publics et privés, ne respectant pas les mesures barrières.
  • Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.
  • Limiter à la stricte intimité la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.
  • Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.
  • Faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif de moins de 72 heures pour tous les passagers arrivant au Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.
  • Interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes.
  • Faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation.
  • Faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour.

 

Congo : Denis Sassou N’Guesso à l’investiture de Nana Akufo-Addo

Le Chef de l’Etat congolais s’est rendu à Accra pour prendre part à la cérémonie d’investiture du président ghanéen, Nana Akufo-Addo.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont Denis Sassou-N’Guesso du Congo étaient à Accra, capitale ghanéenne, pour assister à la cérémonie d’investiture de Nana Akufo-Addo le jeudi 7 janvier 2021.

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a été réélu à l’issue d’un scrutin extrêmement serré mais sa victoire est contestée par l’opposition qui dénonce une « attaque » à l’encontre de la démocratie.

A Peine réélu, Nana Akufo devra très vite se mettre au travail pour relever l’économie du Ghana dans un contexte difficile marqué par la pandémie du coronavirus et la chute du prix du baril du pétrole dont le pays est producteur.

La croissance du pays en 2020 est tombée de 0,9%, selon le FMI, soit le taux le plus bas depuis plus de 30 ans.

Congo : Denis Sassou-N’Guesso sacré «empereur»

Guinée, ont honoré du surnom d’«empereur» du continent l’homme fort de Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, au pouvoir depuis trente-sept ans.

Un hommage inattendu, mais qui s’explique peut-être par la victoire du natif d’Edou, pour un troisième mandat en mars 2021.

En décembre 2019, Denis Sassou-N’Guesso a été désigné candidat à la présidentielle de 2021 à l’issue du congrès du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir).

Denis Sassou N’Guesso (77 ans) qui ne s’est pas encore prononcé, a été désigné encore candidat à la présidentielle de mars 2021, jeudi 10 décembre 2020 à Brazzaville par les partis membres de son regroupement politique.

La majorité présidentielle pense que, « de tous ses chefs, c’est le président Sassou N’Guesso qui réunit tous les atouts », a expliqué à la presse Pierre Moussa, président intérimaire de la majorité présidentielle, également secrétaire général du PCT.

«Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le Président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a-t-il ajouté.

Président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992, il est, depuis 1997, revenu au pouvoir par une intervention des forces armées angolaises après avoir renversé le Président élu Pascal Lissouba dans les premiers mois de la guerre civile du Congo.

Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants en place dans le monde, cumulant 37 années de pouvoir.

Crise en Centrafrique : Brazzaville surveille la situation

Parmi les voisins de la République centrafricaine, le Congo est particulièrement concernés par cette crise. Comment voit-on cette crise du côté de ce pays.

Dans sa casquette de président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou Nguesso consulte les chefs d’États membres et notamment le Rwandais Paul Kagame qui vient d’envoyer des troupes à Bangui. C’est ce qu’a expliqué une source diplomatique à Brazzaville.

Notons que l’ex-Chef d’Etat centrafricain, François Bozizé avait été reçu il y a quelques semaines par Denis Sassou Nguesso. « Et on sentait chez lui la rage », confie ce diplomate à Brazzaville. Le président congolais lui aurait alors intimé « de ne pas mettre le feu à la maison ». La source diplomatique assure en revanche que contrairement aux rumeurs, il n’y a pas eu de coup de fil récent entre François Bozizé et le chef de l’État du Congo.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit en audience François Louceny Fall

Le Président congolais et le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale ont échangé sur la situation politique et socioéconomique du Congo.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 17 novembre, en audience à Brazzaville, le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. Cette audience arrive quatre mois avant l’élection présidentielle au Congo.

Denis Sassou N’Guesso et François Louceny Fall ont échangé entre autres, sur le contexte politique et socioéconomique au Congo avant l’élection présidentielle de mars 2021.

Ils ont également abordé la situation en Afrique centrale à l’heure où Denis Sassou N’Guesso s’apprête, après le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à assumer la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Le Président de la République du Congo a été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence, lors de la 17ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC. Lors de la 18ème session ordinaire en novembre à Libreville au Gabon, Ali Bongo Ondimba passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Mardi matin, François Louceny Fall a reçu en audience, au siège du système des Nations-Unies (PNUD) à Brazzaville, une délégation de l’opposition congolaise conduite par son patron Pascal Tsaty Mabiala, également premier secrétaire de l’Upads.

La rencontre de Brazzaville a porté essentiellement sur des questions d’intérêt national, notamment l’organisation des élections crédibles en République du Congo, la gouvernance électorale (découpage électoral sur des bases objectives, la Commission Électorale Nationale véritablement indépendante, le recensement administratif spécial précédé du recensement général de la population et de l’habitation, les cartes d’électeurs biométriques, le fichier électoral, la concertation politique de Madingou, dans la Bouenza.

Congo : Sassou N’Guesso élevé au grade de « Docteur Honoris Causa »

L’Université Marien N’Gouabi de Brazzaville a élevé le président Denis Sassou N’Guesso au grade de « Docteur Honoris Causa ».

Le Président Denis Sassou N’Guesso a été élevé au grade de « Docteur Honoris Causa » par l’université Marien Ngouabi, le 12 novembre 2020 à Brazzaville. À l’occasion, le chef de l’État congolais a également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

La cérémonie qui a eu pour cadre le palais du parlement, a réuni le personnel universitaire, les corps constitués nationaux et étrangers, ainsi que des invités, ce dans le strict respect des mesures barrières sur la Covid 19.

Le président Denis Sassou N’Guesso a été revêtu de la toge universitaire, aux écussons et emblèmes de l’université Marien Ngouabi, correspondant au grade académique qui lui est décerné.

L’éclat de la cérémonie a été doublé d’une autre distinction, le chef de l’État congolais ayant également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

Signalons que le président Denis Sassou N’Guesso a déjà été élevé au grade de Docteur Honoris Causa, par de nombreuses universités prestigieuses, à travers le monde.

Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les établissements d’enseignement supérieurs. Il s’agit avec ce titre, d’honorer des personnalités en raison de services éminents rendus aux Sciences, aux Lettres et aux Arts.

Conférence internationale de Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso invite Paul Biya

Le président congolais a convie son homologue camerounais à la conférence internationale de Brazzaville qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères a été samedi 12 octobre par le président Paul Biya au Palais de l’Unité à Yaoundé. Il était porteur du carton d’invitation du président Paul Biya à la Conférence internationale de Brazzaville qui sera organisée le 24 octobre 2020.

Le président Paul Biya a confirmé cette information dans un tweet : « J’ai reçu ce jour en audience, le Ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, porteur d’une invitation du Président Denis Sassou Nguesso, à prendre part à la conférence internationale organisée à Brazzaville, le 24 octobre 2020 ».

Face à la presse, l’envoyé spécial de Sassou Nguesso a indiqué que cette conférence internationale permettra de rappeler le rôle important que l’Afrique en général, l’Afrique francophone et la sous-région en particulier, a joué dans l’édification d’un monde libre et de paix. Un rappel nécessaire « au moment où l’on assiste ici et là, à la résurgence des idéologies rétrogrades, telles que le racisme et la xénophobie ».

L’hôte de Paul Biya n’a pas manqué de rappeler que « Lorsque la puissance tutélaire qui était la France a été vaincue par les nazis, elle a en quelque sorte réfugié son honneur en Afrique-Équatoriale française. Brazzaville est devenue la capitale de la France libre. Et c’est de Brazzaville que des légions entières de Congolais, Camerounais, Centrafricains, Tchadien, etc. vont partir avec le général de Gaulle, le général Leclerc et d’autres généraux pour prendre part aux grandes batailles de la Deuxième Guerre mondiale ».

Pour le plénipotentiaire brazzavillois, la riposte de ces Africains qui ont pris faits et causes pour la France prend le contrepied de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », déclarait-il le 26 juillet 2007 à Dakar au Sénégal. « Lorsque quelques-uns prétendent que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire, ça nous fait rigoler, parce que l’Afrique est d’abord le berceau de l’humanité, l’Afrique est quelque part même la genèse de la civilisation à travers notamment l’Égypte des Pharaons. L’Afrique a pris sa part dans l’histoire du monde », réplique Jean-Claude Gakosso.

Congo : Paulin Makaya demande la libération des personnalités politiques qui sont en prison

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC) s’est exprimé jeudi 30 juillet  2020 dernier, au cours d’une conférence de presse.

A deux semaines de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a demandé, lors d’une conférence de presse à Brazzaville, au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison.

« Le Congo aura bientôt 60 ans d’âge le 15 août prochain, date de son indépendance, et c’est l’occasion pour le chef de l’Etat, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison », a déclaré Paulin Makaya qui a fait l’état des lieux de la situation globale du Congo, tout en réitérant sa proposition aux pouvoirs publics d’organiser un dialogue national inclusive avant l’élection présidentielle de 2021.

Parlant de la justice, l’opposant radical au pouvoir de Brazzaville a affirmé qu’elle est « aux ordres des pouvoirs publics et sans éthique ».

Au plan économique, le Congo, selon Paulin Makaya « fait figure de mauvais élève dans la lutte contre la corruption qui constitue un frein au développement ».

Au plan social, le chômage des jeunes a gagné le terrain avec un taux évalué environ 80%. La promesse de créer 40.000 emplois faite depuis 2011 par le président de la République, ainsi que l’intégration de 2000 enseignants à la Fonction publique déclarée l’année dernière sont restées lettres mortes, a martelé le président de l’UPC.

Pour Paulin Makaya, l’école congolaise connaît plusieurs difficultés structurelles et conjoncturelles. « Elle ne forme plus. Elle est corrompue, médiocre non compétitive et manque d’enseignants qualifiés ».

En janvier dernier, le président de l’UPC, avait expliqué à la presse nationale et internationale qu’il réfléchissait à se présenter à l’élection présidentielle de 2021 si toutes les conditions sont réunies, notamment, « la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa mais aussi des autres prisonniers politiques incarcérés dans les prisons de Brazzaville et de Pointe-Noire, l’organisation d’un véritable dialogue national inclusif, l’élaboration d’un véritable fichier électoral, la mise en place d’une commission mixte et paritaire pour compiler toutes les propositions de sortie de crise… ».

En mai dernier, le président Denis Sassou N’Guesso a rappelé, dans un entretien exclusif accordé à RFI et France 24 depuis Brazzaville, que le pays ne compte aucun prisonnier politique, mais seulement des prisonniers de droit commun. Au Congo, tout citoyen est lié à la justice de son pays par un serment d’observation de la loi. Et la qualité d’homme politique ne confère aucune immunité juridictionnelle à qui que ce soit. La qualité de responsable de parti politique ne suffit nullement à conférer la qualité de prisonnier politique.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.