Congo-Osiane 2022 : une conférence de presse pour dévoiler les principaux axes

La capitale congolaise, Brazzaville va abriter du 26 au 30 avril 2022 la 6ème édition du salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane).

 

L’Osiane 2022 se tiendra sous le thème « Engageons-nous pour les transformations durables ». L’évènement se tiendra du 26 au 30 mars 2022 à Brazzaville. En prélude à cette 6ème édition, le comité d’organisation a tenu une conférence de presse le 16 mars. Il s’est agi d’énumérer les principaux axes de l’Osiane 2022.

Cette sixième édition, qui s’articule autour de six importants axes, s’est accrochée à un ensemble de partenaires stratégiques pour implémenter son programme riche en contenu. de conférences, ateliers, formations, expositions, s’enrichit de programmes innovants et factuels.

Sur la liste des activités majeures le « Village start-up Osiane » qui voudrait concilier les start-up et les grandes entreprises afin de bâtir des clusters durables. L’objectif est d’offrir aux entreprises, jeunes porteurs de projets et investisseurs un espace de réseautage, un lieu d’expression, d’échanges et de saisir l’opportunité de participer à un l’événement mondial Vivatech, à Paris, en France. Cette initiative qui offre une opportunité aux start-up congolaises est soutenue par Obac, un cabinet de conseils stratégiques et financiers spécialisé sur l’Afrique centrale et à vocation de banque d’affaires, dirigé par le congolais Philippe Bouiti Viaudo.

Osiane 2022 organisera une conférence postale de l’Afrique. Le forum qui se tiendra sous la houlette de l’Arpce se donne comme défi de participer à l’accélération de la transformation du secteur postal par la diversification des services numériques. « L’objectif du forum est de créer une plateforme des acteurs des services postaux, afin de faciliter la création collective des services innovants d’intérêt public et d’obtenir des institutions », a souligné Luc Missidimbazi.

Un autre axe majeur de cette édition est la tenue à Brazzaville d’une conférence des directeurs et responsables des systèmes informatiques de l’Afrique centrale. Sur le thème « Le DRSI au cœur de la transformation numérique des entreprises à l’ère de la civilisation techniquement soutenable », ce rendez-vous vise à renforcer le rôle des DRSI dans les entreprises privées et publiques, ainsi que les institutions, en donnant un espace d’échanges et en tirant le meilleur parti des innovations en informatique.

Organisé tous les ans par l’ONG Pratic depuis 2017 avec l’appui constant de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), comme partenaire de premier plan, Osiane impulse une dynamique nouvelle dans cette zone d’Afrique centrale en favorisant les interactions entre les différents acteurs aptes à mener la réflexion sur les défis, les opportunités et les bonnes pratiques engendrés par la révolution numérique et la transformation digitale.

 

Congo : deux faux policiers arrêtés par la police

Les forces de l’ordre ont mis la main sur deux faux policiers mercredi 09 mars 2022, accusés d’arnaque au sud de Brazzaville.

 

Deux faux policiers ont été interpellés par les forces de l’ordre mercredi 09 mars 2022. C’est le énième cas d’interpellation suite à l’usurpation d’identité policière enregistré cette semaine à Brazzaville.

Ils ont été pris en flagrant délit, ils avaient pour principale cible, les habitants des quartiers Sud de Brazzaville. Ces populations ont à mainte reprises été victimes d’arnaques et de plusieurs menaces.

« Ces deux faux policiers harcelaient et extorquaient de l’argent aux pauvres populations des quartiers sud de Brazzaville. Ils ont été arrêtés à Moukoundzi Ngouaka, en flagrant délit : ils venaient de menotter un honnête citoyen à qui ils exigeaient le paiement d’une amende de 15 000 FCFA pour sa remise en liberté », rapporte ce confrère.

Ces derniers mois, les interpellations de faux agents des forces de l’ordre se sont multipliées en République du Congo.

Congo : le marché de l’Artisanat Féminin ouvert à Brazzaville

Le ministère des petites et moyennes entreprises de l’Artisanat et du secteur informel, a lancé mercredi 9 mars la première édition du Marché de l’Artisanat Féminin.

 

La ville de Brazzaville accueille la première édition du marché de l’Artisanat Féminin. Cette foire s’est ouverte mercredi 09 mars 2022. La cérémonie de lancement a été présidée par la ministère des petites et moyennes entreprises de l’Artisanat et du secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo.

Placée sous le thème « Artisanes Congolaises et Créativité » cette activité, initiée en marge des célébrations de la journée mondiale des droits de la femme, a pour but d’offrir un cadre de visibilité à la créativité de la femme congolaise.

Le marché de l’Artisanat Féminin à Brazzaville se tiendra pendant 4 jours (9 au 13 mars) au cours desquels, il sera question de mettre en exergue la richesse, la diversité de l’artisanat et aussi le savoir-faire des femmes congolaises.

L’enjeu de cette foire est la professionnalisation de ce secteur. Pour la ministre, les artisanes doivent se constituer en groupement d’intérêt économique ou société coopérative afin de mutualiser leurs ressources pour assurer une amélioration de la qualité et la diversification de leurs produits.

Congo : déguerpissement des occupants illégaux du domaine public à Brazzaville

Le ministre d’Etat des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala a procédé ce dimanche 6 mars au déguerpissement des occupants illégaux.

 

Les services du ministère des Affaires foncières et du domaine public conduits par le ministre de tutelle, Pierre Mabiala ont appliqué la loi relative à la non alienation de l’espace public. Une opération de démolition a ainsi été menée en présence de Pierre Mabiala, ministre d’État chargé du Domaine public.

Lors de son déploiement sur l’avenue des Trois Martyrs au Plateau des 15 ans, l’équipe du ministre a fait le constat d’un retrecicement de la voie publique de 4 à 7 mètres résultant du comportement de deux inciviques qui y avaient érigé des murs.

« Nous sommes venus remettre de l’ordre sur le domaine public de circulation qui a été abusivement occupé par deux citoyens de part et d’autre. Il y a un citoyen qui a mis un mur précaire donc constitué des tôles, et qui s’est permis de rentrer dans la ruelle comme si de rien n’était, comme s’il n’y avait pas de loi, comme s’il n’y avait pas de règlement sous le prétexte qu’une mairie d’arrondissement lui aurait donné l’autorisation », a indiqué Pierre Mabiala.

Le ministre a saisi l’occasion pour mettre en garde contre toute occupation anarchique du domaine public rappelant au passage que le domaine public est inaliénable qu’importe le nombre d’années.

Congo : cinq « Bébés noirs » interpellés par la police

Rudel Mbama, Djhon Samba, Exaucé Mamba, Enock Nsana et Guy Junior Mbomba ont été arrêtés par la police alors qu’ils venaient de faire une victime.

 

A Bacongo dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, la police a interpellé 5 « Bébés noirs ». Rudel Mbama, Djhon Samba, Exaucé Mamba, Enock Nsana et Guy Junior Mbomba, bien connus dans le quartier venaient de faire de Christ Nkounka, une de leurs nombreuses victimes.

Le climat d’insécurité qui gangrène la capitale congolaise n’échappe à aucune couche sociale malgré le gonflement des effectifs enregistrés dans les forces nationales de l’ordre et de la défense. Ces bandits pillent, violent, tuent et, faute d’être sérieusement inquiétés, semblent s’y adonner à cœur joie.

En 2017, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko avait appelé les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les « Bébés noirs », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

Cette annonce fortement médiatisée a semblé sonner chez les bandits comme un défi.

Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l’encontre des lois et règlements de la République.

Congo : 2700 hectares de plantations pour alimenter Brazzaville

C’est un projet qui devrait coûter sept millions de dollars et environ quatre milliards francs CFA financés par l’Initiative la forêt de l’Afrique centrale (Cafi).

 

Les plantations agroforestières vont être mises en place dans les départements du Pool et des Plateaux au cours des cinq prochaines années. La réalisation devrait coûter sept millions de dollars, environ quatre milliards francs CFA financés par l’Initiative la forêt de l’Afrique centrale (Cafi).

Le protocole d’accord du Projet de renforcement du potentiel en bois-énergie durable en République du Congo (Prorep Bois-énergie) a été signé, le 7 février à Brazzaville, par la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et la représentante résidente du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Yannick Ariane Rasoarimanana. Il s’agit de faire face aux besoins croissants en bois-énergie dans la capitale congolaise et ses périphéries.

Le Prorep Bois-énergie vise à atténuer la pression exercée sur les forêts autour de Brazzaville, en réduisant la déforestation et la dégradation des sols. Il permettra d’assurer un meilleur approvisionnement des principales villes en bois-énergie, de préserver et enrichir la diversité biologique, de lutter contre la sécheresse, les érosions et la dégradation des sols ; de créer une plus grande capacité nationale de séquestration du carbone dans le contexte de l’atténuation des effets du changement climatique, de favoriser l’émergence de l’économie verte et de lutter contre la pauvreté.

En tant que partenaire fiduciaire dans la mise en œuvre du Prorep bois-énergie, la FAO a insisté sur une forte implication des organisations de la société civile et des communautés. La représentante résidente de l’agence onusienne, Yannick Ariane Rasoarimanana, a renouvelé la disponibilité de la FAO à soutenir le gouvernement congolais dans la gestion durable des ressources naturelles, la lutte contre les changements climatiques et l’amélioration des conditions de vie de la population.

« Ce projet confirme, une fois de plus, l’engagement du Congo dans l’effort mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre et contribuera à l’atteinte des Objectifs du développement durable (13, 14, 15 et 17) pour lesquels ont été élaborés les nouveaux cadres stratégiques de la FAO 2022-2031, qui prônent la meilleure production, la meilleure nutrition, le meilleur environnement et les meilleures conditions de vie », a signifié Yannick Ariane Rasoarimanana.

De son côté, le gouvernement congolais s’est félicité des avantages que va générer la réalisation du Prorep, pour plus de cinq cents bénéficiaires, de nombreux emplois pour les jeunes. « Le Prorep Bois-énergie fait partie de la volonté politique affichée de maintenir le couvert forestier national et la capacité de séquestration de carbone à travers les forêts plantées. Ses résultats devraient constituer une partie de la réponse aux besoins croissants en bois-énergie et à la nécessité d’optimiser les rendements de productions agricoles avec des systèmes de production climato-intelligents », a estimé Rosalie Matondo.

Pour mémoire, le Congo a ratifié l’accord de Paris sur les changements climatiques à la suite de la soumission de sa contribution prévue déterminée nationale 2015, qui prévoit une réduction de ses émissions nationales de 48% en 2025 et de 55% en 2035, ainsi que la mise en œuvre de nombreux projets de séquestration de carbone.

Congo : Simon Massamouna réélu à la tête de la ligue de volleyball de Brazzaville

Simon Massamouna a repris la présidence de la ligue de volleyball de Brazzaville, avec 100% des suffrages exprimés.

 

Le choix de Simon Massamouna à la tête de la ligue phare du volleyball est synonyme de l’élection de tous ceux qu’il avait proposé comme membre du bureau. En effet, selon les nouvelles dispositions départementales, il ne sera plus questions d’élire tous les membres du bureau mais de voter juste le président et valider aussitôt la liste de ceux qui composent son bureau.

Après sa réélection, Simon Massamouna a invité les acteurs du volleyball de Brazzaville à la cohésion. Il a aussi profité de l’occasion pour signifier que son mandat sera consacré au développement du volleyball puis à la renaissance du beach-volley.

En attendant le Conseil departemental où les autres membres du bureau seront complétés, Simon Massamouna travaillera avec Raspail Mangandza comme premier vice-président et Tsono Oboura Ocko en qualité de deuxième vice-président. Si Nsayi M’pary Oumba a été réélu comme secrétaire général, Pamela Dibantsa et Oboura Obongo Moussa occuperont respectivement les postes de trésorière générale et trésorier général adjoint. Judicael Moussa assumera le poste de directeur technique.

Congo : des morts dans un déraillement du train à Mfilou

L’accident de train s’est produit très tôt le matin en cette journée de mardi 25 janvier 2022 dans le 7ème arrondissement Mfilou à Brazzaville.

 

Des témoignages sur place font état de morts mais jusqu’ici rien n’est encore officiel. Un train marchandise en provenance de Pointe-Noire a déraillé au niveau de Ngamoukassa dans le 7ème arrondissement Mfilou. C’est cet incident qui s’est produit vers 1h du matin qui a réveillé la population de ce côté de la République du Congo.

Plus de détails dans les prochaines heures.

Congo-CEEAC : les chefs d’Etat réunis à Brazzaville

Ils se pencheront sur la situation globale dans la sous-région CEEAC dans le cadre de la 20è session de son organisation. 

 

La capitale congolaise accueille ce mercredi 19 janvier 2022, un sommet sur la paix et la sécurité. Cet évènement va réunir les présidents des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Le programme de cette réunion prévoit les allocutions respectives de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique Centrale ; Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine; Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l’allocution d’ouverture du président sortant Dénis Sassou-N’gusesso.

Ces chefs d’Etat de la CEEAC se pencheront sur la situation globale dans la sous-région dans le cadre de la 20è session de l’organisation.

Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.

Congo : Brazzaville s’engage à valoriser la rumba

C’est une promesse faite par le maire de la capitale congolaise, Dieudonné Bantsimba lors de sa rencontre avec le comité scientifique de la rumba le 11 janvier 2022.

 

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, a reçu le 11 janvier dernier, le comité scientifique de la rumba. Au cours de cette rencontre, le maire de la ville de Brazzaville a traduit la détermination de son entité administrative à promouvoir cette richesse inscrite désormais au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

« L’inscription d’un élément sur la liste représentative de l’Unesco est à la fois un honneur mais aussi et surtout une responsabilité en ce qui concerne la conservation et la valorisation de celui-ci. Pour sa part, la ville de Brazzaville s’engage à jouer pleinement sa partition aux côtés du gouvernement de la République pour la conservation et la valorisation de la rumba congolaise », a déclaré le maire Dieudonné Bantsimba.

Dans le cadre de son engagement au sein du réseau des villes créatives de l’Unesco, la commune de Brazzaville entend ériger des espaces de diffusion de la musique. C’est dans cette optique qu’il sera construit le cercle culturel de Poto-Poto ainsi que les plateformes de diffusion artistique de Mfilou et Talangaï.

Rappelons que c’est le 14 décembre 2021 que l’Unesco a validé l’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. La rumba est promue à la fois par la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

Congo : une femme tue son compagnon

Le drame s’est déroulé jeudi 06 janvier 2022 à Brazzaville, lors d’une altercation entre la dénommée Chantal Ndouali et son compagnon Alexandre Kalounguiniko.

 

Chantal Ndouali est accusée d’avoir tué son concubin à coup de pilon. Le drame s’est produit le 06 janvier lors d’une altercation entre le couple. Alexandre Kalounguiniko âgé de 62 ans, agent de la mairie de Makélékélé, a reçu un coup de pilon dans un moment de colère de Chantal Ndouali, sa concubine.

Conduit à l’hôpital dans un piteux état, les médecins ont découvert qu’il a fait une hémorragie cérébrale sévère et de nombreuses fractures sur la boîte crânienne complètement cabossée. Deux jours après avoir reçu les coups de pilon sur la tête, l’agent de mairie a succombé à ses blessures.

Chantal Ndouali a été interpellée et devrait être poursuivie pour ces faits. Le procureur décidera de la qualification de crime, selon les éléments de l’enquête.

Congo : Averda reprend du service

La société en charge de la gestion des ordures a annoncé avoir mobilisé, le 27 décembre, ses véhicules et agents pour la reprise des activités.

 

Averda entend reprendre du le ramassage des ordures ménagères. La société a mobilisé une vingtaine de véhicules pour faire face à la recrudescence des déchets. C’est du moins ce qu’a expliqué Sirine Chehaidi, la directrice de développement des Affaires.

« Averda ayant alerté les autorités se trouve aujourd’hui devant ce défi qui est hors de son contrôle. Toutefois, les équipes de la société voudront réassurer les Brazzavillois et Ponténégrins que des mesures correctives ont été prises pour rétablir les services dans les plus brefs délais. Elles travaillent en étroite collaboration avec les autorités en charge de ce dossier pour trouver une solution à ce défi et pour éviter que le problème ne se répète », a indiqué Sirine Chehaidi.

Le débordement des poubelles a été observé notamment dans la ville de Brazzaville et de Pointe-Noire. Les déchets s’accumulent partout et inondent les rues. Une situation incommode qui porte préjudice non seulement à l’image des deux grandes agglomérations du pays mais aussi à l’environnement urbain et à la santé de la population exposée à des odeurs répugnantes.

Dans certaines artères et d’autres places publiques de Brazzaville, notamment sur l’avenue de l’Intendance, l’avenue de la Paix, l’avenue Marien-Ngouabi, l’avenue Trois martyrs, au marché Poto-Poto…, les bacs sont pleins à craquer d’ordures ménagères. Les résidus étalés sur la chaussée occasionnent ainsi un rétrécissement de la voie, ce qui provoque parfois des embouteillages qui mettent à mal la circulation.

En effet, la prolifération de ces tas d’immondices s’entassent sur plusieurs mètres. Du côté de la décharge transitoire de Mpila, située derrière les locaux de la Société des transports publics urbains, le constat est pire avec un débordement et une accumulation des ordures non évacuées vers les décharges de Lifoula.

L’arrêt du travail des 2 200 agents de la société a entraîné, depuis des jours, une accumulation des immondices polluant les artères de Brazzaville et Pointe-Noire.

Congo : une route relie désormais Yaoundé et Brazzaville

Yaoundé n’est plus qu’à 7 heures de route de la frontière congolaise, alors qu’il fallait parfois 4 jours pour effectuer le même trajet.

 

Les capitales du Cameroun (Yaoundé) et du Congo (Brazzaville) sont désormais reliées par une route. Cette nouvelle route va stimuler les échanges entre les deux pays et permettre aux régions frontalières désenclavées d’écouler leurs productions agricoles.

Depuis le 22 décembre, le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a inauguré les chaînons manquants, côté Cameroun, de la route Sangmelima-Ouesso, ouvrant au Congo.

Les financements ont été mobilisés par divers bailleurs de fonds tels que la Badea, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweïtien et les deux États concernés par le projet.

Congo : Honoré Sayi revient sur les causes de la pénurie d’eau à Brazzaville

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique évoque que les causes endogène et exogènes sont à l’origine du manque d’eau dans la capitale congolaise.

 

Interpellé récemment par les députés au cours de la séance de questions orales au gouvernement avec débat, sur les difficultés rencontrées actuellement dans la fourniture en eau potable dans la ville capitale, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Honoré Sayi, a évoqué des causes endogènes et exogènes.

Sur le plan interne, le ministre a épinglé le Projet d’extension en zones périphériques et de renforcement du service public d’eau potable à Brazzaville (PEPS) comme étant l’une des causes principales de perturbations de la desserte d’eau dans la ville. Il a aussi évoqué la vétusté du réseau de distribution existant dans les vieux quartiers de la ville datant de 67 ans avec des canalisations en acier galvanisé et en fontes grises, à l’origine de la dégradation de la qualité de l’eau distribuée, bien qu’elle soit sortie potable de l’usine. Les difficultés d’approvisionnement en pièces dans le cadre des équipements de production et de distribution ; la mauvaise situation financière de la société opératrice sont autant des problèmes que rencontre La Congolaise des eaux (LCDE).

« En effet, la structure financière de la LCDE est déficitaire pour faire face aux différentes contraintes d’exploitation.  Cette situation est liée à plusieurs facteurs dont les tarifs et le non-paiement par l’Etat de ses factures », a expliqué Honoré Sayi.

S’agissant des causes exogènes, il a cité une alimentation en électricité très intermittente. « Nous savons tous que pour faire un pompage d’eau, il faut environ 7 h continues de distribution d’électricité sur les usines. Quand il n’y en a pas, en raison de la multitude des ruptures que nous avons constatées, il ne peut y avoir de l’eau », a-t-il répondu.

Les autres causes étant le ravinement érosif dans les quartiers périphériques qui met les canalisations à nu et les expose à des destructions surtout lors des passages des véhicules lourds ou par des actes inciviques de certains citoyens ; le défi majeur environnemental constitué actuellement par l’engorgement des prises d’eau des usines par les dépôts de sable  et autres déchets solides chargés  par les cours d’eau au Djoué et à Djiri. A cela, s’ajoute la forte dégradation de la qualité de l’eau brut suite aux pluies diluviennes occasionnant ainsi des arrêts techniques de production.

Concernant les solutions envisagées, le ministre a annoncé que la ville de Brazzaville bénéficie actuellement, dans le cadre du projet PEPS, de la pose, du renouvellement, de la densification et de l’intensification de plus de 500 km de canalisation dans les quartiers périphériques. Les zones impactées sont Mayanga, Madibou, Mfilou, Sadelmi, Moukondo, Nkombo, Massengo, Académie…Le gouvernement compte aussi sur la réhabilitation en cours de l’ancienne usine de Djoué qui date de 1954.

« Plus de 20 000 nouveaux branchements sont déjà installés chez les usagers dans la ville et la LCDE n’attend plus que le passage des bénéficiaires de ce projet auprès de ses agences pour les souscriptions des abonnements. Par ailleurs, le schéma directeur de l’eau préconise la construction pour le captage d’eau en amont des rivières Djoué et Loua dans la partie sud de Brazzaville », a conclu Honoré Sayi.

Congo-COP 13 : Brazzaville abrite la session d’experts

La cérémonie qui s’est ouverte le 13 décembre a été présidée par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonaul.

 

La treizième conférence des Parties de la Convention d’Abidjan s’est ouverte, le 13 décembre, par la réunion des experts. C’est la ville de Brazzaville qui a accueilli l’évènement et la cérémonie a été présidée par la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle est la présidente du bureau de la COP13.

Co-organisée par la République du Congo, le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Secrétariat exécutif de la Convention, la conférence se tient par visioconférence sur le thème « Gouvernance des océans : défis et perspectives pour un développement durable de l’Afrique ».

Dans son discours d’ouverture, Arlette Soudan-Nonault a relevé certains problèmes notamment les réserves halieutiques mondiales qui sont surexploitées. Les océans absorbent environ 30% du dioxyde de carbone produit par les humains, mais l’acidification des océans s’est accrue depuis le début de la révolution industrielle. La pollution marine, dont une écrasante majorité provient de sources terrestres, atteint des niveaux inquiétants avec les rejets massifs de déchets plastiques.

Selon elle, si ces problèmes ne sont pas traités en urgence, ils risquent fort de produire un cycle destructif à l’issue duquel l’océan ne pourra plus apporter à l’humanité les nombreux avantages et bénéfices multiples que celle-ci en retire actuellement.

Notons que la cérémonie a été marquée par les déclarations du représentant de l’ONU Environnement ; du représentant du gouvernement de la Côte d’Ivoire (président du bureau de la COP12).

La première journée a été marquée également par la tenue de l’atelier portant sur le thème de la COP 13, notamment « Gouvernance des océans : enjeux et perspectives pour un développement durable de l’Afrique », par Robert Wabunoha, du bureau Afrique de l’ONU Environnement en visioconférence. Ensuite, il y a eu le rapport de la direction exécutive de l’ONU Environnement sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions de la COP12 par Abou Bamba, secrétaire exécutif de la convention. Puis le rapport de la présidence du comité ad hoc sur la science et la technologie, avant que les parties n’examinent des projets de décisions de la COP13.

La journée du 14 décembre a été consacrée aux discussions et à la finalisation de la déclaration d’Abidjan et l’adoption du rapport et des recommandations émanant du segment des experts. Notons qu’après deux jours des travaux, le segment ministériel a pris le relais ce 15 décembre.

Congo : un poste de police pour la sécurité des élèves

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, Jean Luc Mouthou, a remis officiellement les clés de la structure au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, le 13 décembre à Brazzaville.

 

Pour prévenir les violences répétitives au complexe A.A Neto qui abrite deux lycées, un collège et une école primaire, un poste de police y a été érigé. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a remis officiellement les clés de la structure au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, le 13 décembre à Brazzaville.

« Ayant pris la mesure des situations d’insécurité qui ont prévalu, les mois passés, au complexe A.A Neto, nous avons décidé de construire ce poste de police pour y améliorer les conditions de sécurité et d’apprentissage », a expliqué le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

A l’école, lieu où l’on construit la conscience humaine, en donnant des compétences aux apprenants, la sécurité et l’ordre doivent régner en tout temps et en toute circonstance, a-t-il renchéri.

A dire vrai, les violences aux lycées A.A Neto avaient pris des proportions inquiétantes ces derniers temps. La coupure du ruban symbolique , a souligné l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Ndéké, dans son mot de circonstance.

Selon lui, l’érection de ce poste de police est un soulagement tant pour les autorités locales, les parents d’élèves, les équipes pédagogiques que pour les élèves eux-mêmes.

Pour le ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, l’installation des postes de police ne concernera pas uniquement le complexe A.A Neto. L’initiative sera élargie à d’autres établissements de sorte que les élèves apprennent dans les meilleures conditions et anticipent les violences en milieu scolaire.

Coopération énergétique : un accord entre Brazzaville et Kinshasa

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

 

Les villes de Brazzaville et de Kinshasa rencontrent de sérieux problèmes d’approvisionnement en électricité. C’est pour tenter d’y remédier que ces deux capitales ont signé lundi 06 décembre 2021, un accord de coopération énergétique.

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

« Une première phase consistera à renforcer les capacités de transport des lignes entre la Centrale électrique du Congo de Pointe-Noire et la Centrale hydroélectrique d’Inga en RDC via Brazzaville », précise l’accord.

Un de ses signataires, Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des hydrocarbures du Congo-Brazzaville, définit son importance : « La boucle de l’amitié énergétique, au cœur d’une nouvelle architecture énergétique intégrée en Afrique centrale, alimentera plusieurs lignes à haute et très haute tension destinées à fournir de l’énergie notamment aux industrie minières en République démocratique du Congo ».

Malgré les investissements et l’augmentation de la puissance installée qui est passée de 89 à plus de 800 mégawatts ces vingt dernières années, les populations de Brazzaville et Pointe-Noire sont victimes de coupures et autres délestages. Même constat en RDC.

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et devra faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Mais aucune indication n’a été donnée sur le coût ou le financement du projet.

Dans une déclaration conjointe, les présidents Denis Sassou-Nguesso et Félix Tshisekedi ont invité les autres pays de la sous-région à se joindre à ce « projet intégrateur ».

Congo : coupures intempestives et des délestages à Brazzaville et Pointe-Noire

Les habitants des deux villes principales du Congo, subissent de coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités.

 

Quand ils n’ont pas dormi dans le noir, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée : les habitants de Brazzaville et Pointe-Noire, les deux villes principales du Congo, subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités. La compagnie qui fournit l’électricité affirme que le secteur connaît de sérieux problèmes.

Près de la place dite « papa Gaz’ », dans le célèbre quartier Batignolles, Grace tient depuis trois ans un salon de coiffure. Cet après-midi, elle dort à même le sol dans son établissement où la chaleur domine. Faute d’électricité son ventilateur et tous les appareils qu’elle utilise sont à l’arrêt.

« On peut passer toute la journée sans courant et c’est le soir qu’il arrive. Sans courant rien ne peut fonctionner. Là même, si une cliente arrive pour se faire tresser ou se faire juste nettoyer sa tête, on ne peut pas la satisfaire. On est pénalisés, parce qu’on n’a pas de courant », se lamente la coiffeuse.

Difficultés pour les commerces

Grace n’a pas les moyens d’avoir un générateur et son commerce tourne à vide. « C’est un manque à gagner parce que nous payons le loyer et même le courant aussi. Souvent on n’a pas assez de recettes. On est obligés de mettre la main encore dans notre propre poche », affirme-t-elle.

À Brazzaville comme à Pointe-Noire, aucune zone n’est épargnée par les coupures. Selon la direction commerciale de la Société énergie électrique du Congo (E2C), elles sont causées, entre autres, par la surcharge des transformateurs. « Le secteur électrique connaît de sérieux problèmes. Il faudrait des milliards de CFA pour y remédier », indique cette direction. Mais pour l’heure, aucun plan d’investissement n’est posé sur la table.

 

Congo : une conférence sur la transformation industrielle se tient à Brazzaville

Les hauts fonctionnaires et experts du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale seront en conclave, du 6 au 10 décembre dans la capitale congolaise.

 

La 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale, s’ouvre ce lundi 06 décembre 2021. L’évènement est organisé par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies. Il va tout d’abord s’agir de passer en revue l’engagement des pays dans la transformation industrielle, d’identifier les lacunes. Il sera aussi question de formuler les recommandations à l’endroit des gouvernements et instances communautaires sur les moyens pratiques de renforcer la compréhension et d’accélérer la diversification des économies dans la sous-région.

Dépendantes des matières premières (pétrole et mines), les économies de l’Afrique centrale sont moins résilientes face au choc extérieur. Toutes les économies de la sous-région battent de l’aile devant la double crise de la baisse des prix du baril du pétrole et de la pandémie de covid-19, en dépit des progrès qu’elles ont enregistrés durant ces dernières années.

Congo : un marché de noël pour booster l’esprit managérial des femmes

La capitale congolaise, Brazzaville abrite depuis jeudi 02 décembre 2021, le premier marché de noël. C’est une cinquantaine d’artisans qui expose.

 

La première édition du marché de Noël s’est ouverte à Brazzaville jeudi 02 décembre 2021. C’est une initiative de l’ambassade des Etats-Unis en République du Congo, en partenariat avec le ministère des Petites, moyennes entreprises et de l’artisanat (PMEA).

Situé dans le parking de l’ambassade américaine, le marché de Noël est ouvert du 2 au 5 décembre 2021. Cet évènement est une occasion pour cette représentation diplomatique de favoriser l’éclosion de l’artisanat féminin, de soutenir les actions des femmes entrepreneures et de booster leur esprit managérial.

« Ce marché de Noël entre dans le cadre des objectifs de l’ambassade des Etats-Unis de soutenir la diversification de l’économie au Congo. Il a aussi la particularité d’avoir au centre les femmes entrepreneures », a indiqué le chargé d’Affaires à l’ambassade, Daniel Travis. « Ce marché de Noël est une activité supplémentaire sur la longue liste des initiatives qui marquent la bonne santé de la coopération entre le Congo et les Etats-Unis », a-t-il poursuivi.

Les femmes entrepreneures qui prennent part à cet évènement sont venues des deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire. Elles proposent des produits cosmétiques, vestimentaires, agro-alimentaires ainsi que des accessoires (colliers, bracelets, boucles d’oreilles, sacs, sandales…) made in Congo. Abordée, Babingui, responsable Blessing international group, a confié : « Ce marché représente une opportunité pour nous, entrepreneures congolaises, de faire connaître les produits du terroir à l’extérieur. Je propose des huiles essentielles et des infusions produites à base du gingimbre, du moringa, du bulukutu ainsi que du beurre fait à base du cacao de Ouesso. Merci à l’ambassade des Etats-Unis pour l’initiative. »

Mireille, entrepreneure, venue de Pointe-Noire, fabrique quant à elle de la confiture en se servant des fruits saisonniers locaux. Cette dernière a invité les Congolais à consommer les produits locaux avant de solliciter l’appui constant des autorités compétentes en vue de promouvoir l’artisanat dans le pays.

Congo-harcèlement en milieu scolaire : les élèves sensibilisés sur le sujet

Le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme (CCF) a organisé un atelier d’écoute pour les collégiennes et lycéennes de Brazzaville.

 

A Brazzaville, les ateliers d’écoute organisés en faveur des collégiennes et lycéennes ont été lancés le 28 novembre 2021. C’est une initiative du secrétariat exécutif permanent du conseil consultatif de la femme. Il est question d’entretenir ces jeunes élèves sur le harcèlement en milieu scolaire.

Placée sous le thème « Harcèlement sexuel en milieu scolaire », la série de rencontres qui se poursuivront les 4 et 11 décembre prochains, vise, entre autres, à stopper toutes les violences à l’égard des femmes.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Et aussi des seize jours d’activisme contre les violences liées au genre dont le but est de sensibiliser le public à cette question et de lutter contre ce type de violences.

La première secrétaire du CCF, Coralie Steeven Ikia-Dimi, a exhorté les jeunes filles à ne pas hésiter à relever, si possible, les us et coutumes qui impacteraient négativement la vie des femmes dans le pays.

Selon elle, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également, a poursuivi Coralie Steeven Ikia-Dimi, l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui peuvent l’entourer.

« Cette violence à l’égard des femmes englobe toutes les formes physiques, sexuelles et psychologiques, dirigées contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances », a-t-elle commenté.

Parlant des violences physiques, la première secrétaire du CCF a cité les coups, les mutilations génitales, sévices ou châtiments corporels. Quant aux violences sexuelles, il s’agit du viol, des abus et actes sexuels forcés. Sur la liste des violences morales, on compte le harcèlement moral, le cyber harcèlement (sur les réseaux sociaux notamment), les avances sexuelles non désirées et persistantes, le harcèlement sexuel (avec parfois du chantage, phénomène dit des notes sexuellement transmissibles).

 

Congo : Brazzaville va accueillir le forum sur l’ « Energie et business »

Une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC prendra part à ce forum sur l’Energie et business prévu dans la capitale congolaise.

 

La capitale congolaise, Brazzaville, va abriter du 29 au 30 novembre prochain, le premier forum sur l’ « Energie et business en zone CEMAC » (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). L’information a été donnée mercredi 24 novembre 2021 d’une source proche du ministère des Hydrocarbures.

Ce forum sera organisé par le Congo et la Guinée équatoriale. Il connaîtra la participation d’une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC. Le thème de cet évènement porte sur la transition énergétique et la coopération Sud-Sud en Afrique.

« Nous serons plus forts au sein de la CEMAC et nous avons une politique commune », a souligné le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, au cours d’un point de presse.

Congo-Projet Lisungi : 290 millions FCFA distribués à plus de 4000 ménages

Ces familles des agglomérations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont reçu cet argent dans le cadre du projet Lisungi-système.

 

Ce sont 4131 ménages qui ont reçu le paiement des allocations familiales. C’est un financement de l’Agence française de développement (AFD), arrêté à plus de 292 millions de F CFA. C’est dans le cadre du dernier trimestre 2021 du Projet Lisungi-système que ces familles de Brazzaville et Pointe-Noire ont bénéficié de cet argent.

A Brazzaville, trois arrondissements ont été retenus. Il s’agit de: Mfilou avec 1553 ménages pauvres ; Madibou avec 1299 foyers démunis; Djiri qui compte 382 ménages précaires. A Pointe-Noire, par contre, seul Loandjili est concerné avec 897 ménages.

Les paiements se font simultanément dans les agences de la Banque postale du Congo (BPC). Les montants à payer aux ménages vont de 30 000 à plus de 150 000 F CFA, en fonction de leurs tailles.

« Les montants alloués à chaque ménage sont calculés en fonction du nombre d’enfants, disons de la taille du foyer. Le paiement qui s’effectue est de l’AFD. Il devrait se faire en 2020, mais n’a pu l’être à cause de la pandémie à coronavirus », a précisé Paul Nganongo, responsable de la communication au Projet Lisungi.

Congo : Jean-Luc Mouthou lance « Terre d’école »

Le projet vise à associer aux programmes scolaires académiques, la réappropriation des savoirs ancestraux et la connaissance des cultures vivrières locales.

 

Le ministre de l’Enseignement pré-scolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, a lancé mardi à Brazzaville le projet « Terre d’école ». Le projet « Terre d’école » est destiné aux élèves du primaire à la terminale.

Ce programme a pour objectif est d’associer aux programmes scolaires académiques, la réappropriation des savoirs ancestraux et la connaissance des cultures vivrières locales; avec le sport comme vecteur de cohésion et d’hygiène de vie. Le projet Terre d’école qui lie la théorie et la pratique, est engagé dans la feuille de route de l’Agenda 2030 de l’ONU.

Le premier Campus Terre d’école, a été érigé à Kintélé, la banlieue nord de Brazzaville. La cérémonie de son lancement officiel a eu lieu en présence du président Denis Sassou N’Guesso.

Congo-coronavirus : les judokas luttent contre la maladie en prenant leur vaccin

Plus d’une cinquantaine des dirigeants des clubs de judo, athlètes et sympathisants de la ville de Brazzaville se sont fait vacciner.

 

Le gouvernement congolais intensifie sa lutte contre le Coronavirus. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé, le 18 octobre à Brazzaville, l’opération « Coup de poing ». C’est dans cette optique que les judokas de la cité capitale ont décidé de se faire vacciner. Elle se tient en prélude au lancement du tournoi de judo qui aura leu du 11 au 14 novembre, au Complexe sportif de Kintelé.

Conduits par le président de la ligue de judo de Brazzaville, Aya Caloger, les judokas ont massivement adhéré à la campagne de lutte contre la covid-19.

Selon Me Aya Caloger qui était accompagné du président de la Fédération, Me Francis Ata, cette initiative est une réponse aux appels lancés par le gouvernement puis le bureau exécutif fédéral.

« Cette activité répond à l’appel lancé par le gouvernement et la fédération concernant la lutte contre le coronavirus. Nous devrons nous protéger et protéger les autres. Il est aussi important de faire comprendre aux naïfs l’importance de la vaccination contre la covid-19 », a expliqué Me Aya Caloger.

Avant la phase de vaccination, les judokas ont bénéficié d’une séance de sensibilisation et d’explications sur les différents vaccins, leur importance et quelques détails sur ce qu’il faut faire après avoir pris le vaccin.

Il faut notons que cette campagne de vaccination des judokas se déroulera simultanément sur toute l’étendue du territoire national. A Brazzaville, elle a lieu du 19 octobre au 11 novembre, au camp des sapeurs-pompiers.

Congo : Brazzaville abritera la 2eme édition du forum jeunesses, paix et développement

L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse par le coordonnateur national du Regroupement des jeunes élitistes congolais (RJEC), Audin Ndongo.

 

La capitale congolaise va accueillir la deuxième édition du forum jeunesse, paix et développement. L’évènement se tiendra le 16 octobre 2021 au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. L’information a été donnée par le coordonnateur national du RJEC, Audin Ndongo, au cours d’une conférence de presse samedi 18 septembre 2021.

Pour les organisateurs, le forum jeunesse, paix et développement constitue, un incubateur d’idées pour dégager les pistes à suivre dans l’attente des objectifs fixés. Il s’appuiera, en effet, sur trois axes de travail, notamment les principaux freins à l’entrepreneuriat juvénile (formation et financement) ; l’apport de l’Etat en matière de développement entrepreneurial ; les secteurs propices à l’entrepreneuriat juvénile.

« Cette édition aura une portée nationale et internationale avec la participation des jeunes venant de tous les départements du Congo et de la diaspora via visio-conférence. Elle entend mettre les jeunes congolais au cœur des enjeux du développement de notre pays comme dit d’ailleurs le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, qu’il ne peut pas avoir un avenir prospère pour le Congo sans une bonne politique ambitieuse d’encadrement de la jeunesse », a indiqué Audin Ndongo.

Selon lui, face à la crise économique et sanitaire que traverse le Congo, il est plus que nécessaire pour les jeunes, principales victimes, de développer leur résilience et d’accompagner les pouvoirs publics à sortir du marasme économique. Ainsi, plusieurs sous-thèmes seront développés au cours de ces assises par des panelistes issus, entre autres, du monde universitaire, des administrations et du gouvernement. Le but étant de voir les jeunes s’impliquer dans le processus du développement du Congo ; contribuer au changement de leurs mentalités vers la culture entrepreneuriale, renforcer l’unité, le dialogue et le partage entre eux.

Dans le but de susciter la participation de nombreux jeunes à cette deuxième édition, Audin Ndongo a annoncé la descente, dès cette semaine, dans les départements de Pointe-Noire, du Niari et des Plateaux, précisément à Lékana.

Congo : retour du carburant à Brazzaville et à Pointe-Noire

Depuis le 10 août 2021, les populations de ces deux grandes métropoles ont souffert d’une pénurie de carburant.

 

Les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire sont soulagées du retour du carburant dans les pompes. Les automobilistes de Brazzaville et Pointe-Noire soufflent depuis le retour du carburant à la pompe. Ils étaient à la diète depuis le 10 août dernier, date à laquelle les premières files d’attente se sont formées devant les stations-service qui du reste étaient transformées en stations de gardiennage pour automobiles.

Plusieurs automobilistes laissaient les véhicules et s’armaient des bidons ou jerricans, pour envahir les rares stations-services où ils pouvaient encore trouver quelques gouttes du précieux liquide.

« Une crise passagère », selon Maixent Raoul Ominga, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), contraint de présenter ses excuses à ses compatriotes.

Faute de mieux, les Brazzavillois et les ponténégrins ont eu recours aux « kadhafi », ces vendeurs clandestins de carburant qui négociaient le litre de super à plus de 800 F CFA, alors qu’il affiche 595 F CFA à la pompe.

Sur les raisons de cette rareté, les autorités congolaises se montrent peu disertes.

Mais l’incapacité de l’unique raffinerie du pays à satisfaire une demande croissante, ajoutée aux contraintes de la crise sanitaire, rend l’autonomie bien précaire.

Brazzaville ou Pointe-Noire ne passe jamais une année sans connaître de pénurie. Des conducteurs jugent la situation paradoxale parce que le pays fait partie des quatre premiers producteurs de l’or noir au sud du Sahara.

La raffinerie nationale ne couvre en réalité que 50% des besoins estimés à 1,2 million de tonnes par an.

Congo-Brazzaville : le maire entend débarrasser la ville des épaves des voitures

Le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba lance une opération qui consiste à enlever des véhicules abandonnés sur la voie publique.

 

Débarrasser la capitale congolaise des épaves des véhicules abandonnées sur la voie publique. C’est le nouveau et énième challenge que se lance Dieudonné Bantsimba, le maire de cette ville. Le maire l’a annoncé mardi 14 septembre 2021, lors d’un échange avec les responsables des services de police, les administrateurs maires d’arrondissements et les animateurs des services techniques municipaux sur l’occupation illégale du domaine public urbain.

L’opération ne se limitera pas seulement à nettoyer la ville des vieilles voitures abandonnées mais aussi au déguerpissement des marchés anarchiques, l’occupation anarchique du domaine communal et à mettre fin au désordre à Brazzaville. Il veut des rues propres et belles sur l’ensemble des arrondissements de la capitale congolaise.

L’opération de déguerpissement concernera aussi les marchés domaniaux de la ville où les étals sont érigés dans les ruelles obstruant ainsi le passage, les occupants illégaux du cimetière de la Tsiémé à Talangaï.

Congo-coronavirus : vaccination annoncée dans les marchés de Brazzaville

L’annonce a été faite mercredi 15 septembre 2021, par le maire de la capitale congolaise, Deudonné Bantsimba.

 

Une campagne de vaccination contre le coronavirus est programmée dans les prochains jours. Dieudonné Bantsimba, le maire de Brazzaville, l’a annoncé mercredi 15 septembre 2021. Cette campagne de vaccination contre le coronavirus concerne les marchés domaniaux. Une opération qui sera lancée par la mairie de Brazzaville en partenariat avec les ministères en charge de la Santé et de la Femme.

« Nous allons lancer avec les ministères de la Santé et de la Femme, une campagne de sensibilisation et d’adhésion à la vaccination contre la COVID-19 à l’endroit des vendeuses et vendeurs dans les marchés domaniaux de Brazzaville », a-t-il déclaré.

S’exprimant à l’ouverture de la 9e session ordinaire du conseil départemental et municipal de Brazzaville, il a invité « les vendeurs à adhérer massivement à cette campagne et à se faire vacciner afin de se protéger contre la pandémie de COVID-19 ».

Dieudonné Bantsimba Il invite les habitants de Brazzaville à continuer à respecter les gestes barrières et à adhérer à la campagne de vaccination en cours contre la COVID-19 afin de permettre d’atteindre l’immunité collective.

Rappelons qu’à la fin du mois d’août, le Congo a administré un total de 286.959 doses de vaccins, selon le ministère de la Santé. Ces doses sont constituées de 234.130 doses de Sinopharm, 22.379 doses de Spoutnik V, 29.557 doses de Spoutnik Light (dose unique) et 893 doses de Johnson & Johnson.

Congo : la Riac s’est ouvert ce 3 septembre

La neuvième édition de Rencontre internationale d’art contemporain de Brazzaville (Riac) commence ce 3 septembre à Brazzaville, sur le thème « Habiter la terre ».

 

Organisé par les ateliers Sahm en partenariat avec l’Institut français du Congo (IFC), l’évènement réunira en biennale des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique, du 3 au 25 septembre, dans la capitale congolaise. La Riac se poursuivra en itinérance avec les artistes nationaux jusqu’en décembre prochain, dans les différents quartiers de Brazzaville et différentes localités du pays à l’instar de NKayi, Dolisie, Owando, Oyo et Pointe-Noire.

La rencontre sera ponctuée par les workshops, les débats d’idées, les performances dans les rues de Brazzaville, les concerts, les spectacles de théâtre et de danse, les expositions d’œuvres d’art, des projections cinématographiques.

A travers son thème inspiré de l’ouvrage Nous habitons la terre de Christiane Taubira, l’ex-ministre française et Garde des sceaux, cette neuvième édition rappelle aux uns et autres que malgré les appartenances culturelles, raciales, religieuses et politiques, tout le monde partage les réalités de cette planète, de manière quasi instantanée, à quelques fuseaux horaires près.

Initiée par Bill Kouelany, artiste, écrivaine et scénographe congolaise, la Riac est une plateforme qui a pour objectif de promouvoir l’art et le partage des savoirs. Elle offre plus de visibilité à la création artistique congolaise sur la scène internationale et promeut les différents domaines culturels du Congo en particulier et africain en général.