Congo : hausse du prix de la bière, le ministre du Commerce met les brasseurs en garde

Le ministre d’État en charge du Commerce, Alphonse Claude N’Silou averti les sociétés brassicoles contre la nouvelle hausse du prix de la bière.

 

A Brazzaville, le prix de la bière locale est passé de 500 à 600 FCFA, dans certains débits de boisson. Une décision que le ministre d’Etat en charge du Commerce qualifie d’augmentation unilatérale décidés par les brasseurs.

Il s’est adressé lundi 04 mars aux dirigeants des brasseries, Brasco et Bralico, via une note. Le ministre Alphonse Claude N’Silou trouve ce comportement contraire à la loi n°6-94 du 1er juin 1994 qui réglemente les prix, les normes commerciales, la constatation et la répression des fraudes commerciales.

« Les prix doivent rester inchangés et demeurer tels que fixés par la dernière homologation. Les contrevenants seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur », a-t-il averti.

On se souvient qu’en juillet 2023, les brasseries avaient essayé d’augmenter les prix de la boisson prétextant la hausse de certaines obligations.

Le régulateur met en garde contre les fraudes aux appels manqués

En République du Congo, l’Agence de régulation des communications électroniques et des Postes (Arpce) a enregistré une recrudescence des fraudes aux appels manqués dans le pays.

« Depuis quelques mois, une forme de fraude téléphonique sévit au Congo, il s’agit des Wangiri encore appelés fraude avec les appels manqués ou Ping call. Wangiri est un terme japonais qui signifie « sonne et coupe ».

L’arnaque qui fait de nombreuses victimes dans le monde a plusieurs variantes. Dans certains cas, les victimes reçoivent un appel qui est interrompu après la première sonnerie. L’écran affiche un appel manqué avec un numéro de téléphone inconnu. En rappelant ce numéro, les victimes tombent sur un numéro payant et leur crédit téléphonique est débité. Une autre variante de l’escroquerie consiste à envoyer aux victimes un SMS leur demandant d’appeler. Ces derniers en le faisant, tombent sur un numéro surtaxé ou un interlocuteur qui essayera de faire durer l’appel le plus longtemps possible et les coûts peuvent être exorbitants », explique le régulateur congolais, qui ajoute que plusieurs cas sont de plus en plus observés au Congo, et les indicatifs des Seychelles ou de la Lettonie sont le plus souvent utilisés.

Pour s’en prémunir, l’Arpce conseille aux abonnés que s’ils ont reçu un appel en absence tellement rapide qu’ils n’ont pas eu le temps de décrocher et qu’ils ne connaissent pas le numéro qui a tenté de les joindre, ne surtout pas rappeler les appels manqués. « Si un interlocuteur cherche vraiment à vous joindre, il rappellera ou vous fera un message ! ». Dans la foulée, l’Arpce, invite les abonnés à dénoncer les appels qui leurs paraissent bizarres au service clientèle de leur opérateur en appelant gratuitement le 121 pour Airtel Congo Brazzaville et le 123 pour MTN Congo. Ils peuvent également contacter le Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE au 5050 un numéro gratuit pour tous les opérateurs.