Coup dur, nouveau décès dans le clan du général Jean Michel Mokoko

Jean Michel Mokoko qui comparait ce 9 mai pour la troisième audience de son procès a reçu une mauvaise nouvelle. L’un de ses avocats a perdu sa maman.

Maître Eric Yvon Ibouanga, avocat de Jean Michel MOKOKO ne s’est pas rendu au tribunal ce matin pour la défense de son client. L’avocat de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a perdu ce 9 mai sa maman à pointe Noire.

Un nouveau décès en moins d’une semaine qui vient frapper le clan du candidat malheureux à la dernière présidentielle accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Précisons qu’il y a déjà 5 jours, Mokoko en personne perdait sa sœur Marie Madeleine MOKOKO. Son porte parole avait d’ailleurs déploré le refus de la justice de laisser le général se rendre à ce triste événement familial.

Pour l’instant, le procès suit son cours malgré la volonté de Jean Michel Mokoko d’adopter sa position de mutisme. La troisième audience vient de débuter, Guy Blanchard OKOÏ, le chef d’État-major de l’armée sera notamment entendu.

 

Denis Sassou N’Guesso en séjour de travail à Oyo, futur remaniement ministériel ?

Denis Sassou N’Guesso, le président du Congo Brazzaville a officiellement quitté Brazzaville ce mardi 8 mai pour un séjour de travail à Oyo. Un déplacement qui suscite les interrogations…

Depuis le départ de Denis Sassou N’guesso ce mardi 8 mai à Oyo pour un séjour de travail, les rumeurs vont bon train au Congo Brazzaville. Selon les Ehos du Congo, l’hypothèse d’un futur remaniement ministériel circule au sein des rédactions et même dans les couloirs des ministères.

A en croire le média qui affirme puiser les infos de bonnes sources, Clément Mouamba, le premier ministre qui ralliera Oyo en fin de semaine planchera à l’évidence avec le Président de la République sur la mouture de la prochaine équipe qui composera le futur gouvernement.

Aussi, si on s’en tient à certaines indiscrétions lâchées dans le sérail, l’architecture du futur gouvernement est déjà prédéfinie, la diaspora y aura sa place. Là également, des noms circulent déjà. Même si Denis Sassou Nguesso ne laisse pour l’instant rien transparaître sur son agenda secret, son retour risque de réserver beaucoup de surprises.

Procès de Jean Mokoko, le témoin clé toujours absent dans la salle d’audience !

Présenté depuis le début de l’affaire comme la principale pièce du puzzle dans le procès du général Mokoko, maître Tony Gilbert Moudilou ne s’est toujours pas présenté dans la salle d’audience. Il fait désormais l’objet de toutes les attentions.

Aux dernières nouvelles, maître Tony Gilbert Moudilou est toujours à Paris, il est pourtant attendu à Brazzaville afin d’être entendu. Il faut dire que l’avocat a été cité comme coaccusé, dans la lettre de renvoi, à l’ouverture du procès de l’ex chef d’Etat Major Jean Michel Mokoko.

Le rôle réel de Tony Moudilou dans le « coup d’Etat  » attribué au général Mokoko parait les plus troubles. Surtout qu’il serait au cœur de l’enregistrement vidéo présenté ce 8 mai par la cour lors de la deuxième audience de comparution de l’ex candidat à la présidentielle. Sa présence dans le procès est plus que capitale !  Jean Michel Mokoko avait d’ailleurs souligné à la cour la gravité de cette grosse absence ainsi que des 6 autres accusés appelés à comparaître avant de se fondre dans un mutisme total.

Personnage sulfureux de la diaspora congolaise, Tony Moudilou s’était autoproclamé en 2009 « premier ministre du gouvernement congolais en exil », publiant par la suite une équipe gouvernementale avec des attributions bien définies. A en croire les soutiens de Mokoko, ces événements troubles menés par Moudilou en 2009 coïncide avec l’enregistrement de la vidéo du coup d’Etat dont le général « piégé » est accusé.

Précisons que cette vidéo est la principale pièce à conviction de la tentative de renversement des institutions, « décidées » par le général Mokoko, avec l’appui des mercenaires étrangers dont Tony Gilbert Moudilou serait le principal intermédiaire.

 

Trois cent cinquante musulmans congolais s’envoleront pour la Mecque

L’annonce a été faite ce 7 mai par à Brazzaville, par le vice-président du Conseil supérieur islamique du Congo (CSIC) et directeur national de la presse islamique, El Hadj Youssouf Ngolo.

Ils seront Trois cent cinquante, les musulmans congolais qui prendront part cette année au pèlerinage à la Mecque, l’information a été confirmé par le CSIC. Le quota a été arrêté par le comité national de pèlerinage mis en place par le CSIC qui a statué sur les contributions. Pour cette édition, il faudra débourser 2 700 000 francs CFA pour le grand pèlerinage et à 1 600 000 francs CFA le petit pèlerinage.

Ces montants fixés par le comité sont justifiés par les prestations comme le transport, la nutrition, l’hébergement, l’eau, l’électricité et le carburant. « Nous essayons de tout mettre en œuvre pour que toutes les formalités soient remplies au bénéfice des pèlerins. L’ambassade de l’Arabie saoudite qui est au Gabon a juridiction sur quatre ou cinq pays africains dont le Congo. Nous allons parfois prendre nos visas au Gabon. En prélude à ce grand rassemblement, le comité national de pèlerinage mis en place par le Conseil supérieur islamique du Congo avait statué sur les prix », a indiqué El Hadj Youssouf Ngolo.

Pour rappel, le pèlerinage à la Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam, obligatoire à tout musulman, au moins une fois dans sa vie, s’il dispose des moyens financiers.

Deuxième audience de Jean Michel Mokoko, la vidéo du « coup d’Etat » diffusée

Pour la deuxième fois de la semaine, Jean Michel Mokoko était face à la justice du Congo Brazzaville. Malgré son choix d’invoquer le silence, les magistrats ont poursuivi le procès en diffusant la vidéo du coup d’Etat dont-il est principalement accusé.

C’était une nouvelle fois jour de procès majeur à Brazzaville, Jean Michel Mokoko passait pour la seconde fois de la semaine devant les juges. Comme lors de la première audience, L’ex chef d’Etat Major a refusé formellement de parler. Il a invoqué une fois de plus sa position de dignitaire de la république.

Cette attitude n’a pas empêché la cour de poursuivre le procès. A en croire Brazza News, les magistrats ont décidé de projeter la vidéo du fameux « coup d’état » qui a permis l’établissement des chefs d’accusation « d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ».

Une vidéo que les avocats de l’ancien candidat malheureux de la dernière présidentielle ont qualifiée « d’imaginaire ». Le procès ne fait que commencer, les audiences devraient s’étaler sur dix jours !

 

Les employés de la Société nationale des pétroles du Congo décorés

Ils ont reçu leurs distinctions  ce 7 mai, à Brazzaville du colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des ordres nationaux.

Ils sont une centaine, ces agents de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) ayant reçu des distinctions honorifiques pour travail rendu. La cérémonie de remise de ces distinctions a été patronnée par le colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des ordres nationaux.

Les médailles remises à ces employés concernent essentiellement l’Ordre du mérite congolais, l’Ordre du dévouement congolais et l’Ordre de la médaille d’honneur. Élevé dans l’Ordre du mérite congolais au grade de commandeur, Maixent Raoul, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) s’est dit honoré par cette décoration, qui est une marque de reconnaissance pour les services rendus à la Nation par lui et ses prédécesseurs.

Le pavillon présidentiel de l’aéroport Ngot-Nzoungou cambriolé !

Les malfaiteurs ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Des objets de valeurs emportés !

Un écran plasma original de « 62 pouce », un décodeur, un carton contenant 18 pièces couverts de luxe, voila le butin emporté ! Dans la nuit du 7 mai, les malfrats non identifiés ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Saisi, la police judiciaire a ouvert une enquête.

Pour rappel, l’aéroport Ngot- Nzoungou rénové a été inauguré en avril 2009 par le président congolais, Denis Sassou Nguesso dans la cadre de la « municipalisation accélérée ». La piste d’atterrissage aménagée en 1953 était encore en terre. Elle a ainsi été bitumée, allongée de 400 m et équipée de balisages pour les arrivées nocturnes. L’aérogare présente un bon niveau de confort.

 

Procès, Jean Michel Mokoko a refusé de porter sa tenue de prisonnier !

Apparu dans la salle d’audience en tenue civile et très décontracté, Jean Michel Mokoko a refusé de porter comme d’autres prisonniers sa tenue de droit commun.

Le procès de Jean Michel Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a effectivement démarré ce lundi 7 mai. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours ! On sait d’ores et déjà que le général a décidé d’adopter une position de mutisme.

L’autre fait marquant qui a captivé l’attention des hommes de médias au début de ce procès est la ténue qu’a arboré le candidat malheureux à la dernière présidentielle pour comparaître. Au lieu l’uniforme de droit commun pour les prisonniers, c’est plutôt en en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats.

Une situation qui a causé un retard au début du procès, rapporte Les Echos du Congo. Si on se réfère à la décision du ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala en mai 2017,  le costume des prisonniers doit être une combinaison rouge, à manches courtes avec ourlet jaune aux manches et aux pieds, sans poches et à col rond borné de jaune. Un écusson du drapeau national borné de blanc est placé à la partie gauche de la poitrine.

 

Le film de la première comparution de jean Michel Moukoko devant les juges

Comme annoncé, Jean Michel Moukoko est passé à la barre ce lundi 7 mai. Sans véritable surprise, ses avocats sont restés figés sur la stratégie définie par l’ancien candidat à la présidentielle, le silence !

C’est en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats. L’ex chef d’Etat Major s’est vu notifier son acte d’accusation : « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ». Sans surprise, Michel Mokoko a opté pour le silence, il n’a pris la parole qu’à de très rares moments, le plus souvent pour expliquer sa stratégie du silence.

« Si vous ne parlez pas, cela veut dire que vous acceptez toutes les charges retenues contre vous », avance le président de la Cour Christian Oba. « C’est votre interprétation, ce n’est pas la mienne », réplique le général. Cela s’apparente à un « outrage » reprend le juge. Et au général de demander si « cela sera un chef d’inculpation de plus », déclenchant ainsi des rires au sein de l’assistance.

Gérard Devillers, avocat de l’Etat congolais n’est pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée aux Avocats de Jean Michel Mokoko. Il a d’abord demandé s’il s’agissait d’un « aveu » avant de dire qu’il « pensait » que l’accusé aurait « une part de vérité à défendre ». Comme on pouvait s’y attendre, il a essuyé le silence des avocats de la défense qui n’avait d’ailleurs pas leurs dossiers.

Au final, le juge a simplement décidé que le détail des charges et les pièces du dossier seront tout de même examinés à partir de ce mardi. Le procès n’est pas retransmis en direct à la télévision, contrairement à ce qu’avait espéré le général.

Interdite de salle d’audience au début du procès, la presse a finalement été autorisée à rentrer. A en croire les autorités qui ont été interrogé par RFI, l’interdit initial aurait constitué « un excès de zèle » des forces de sécurité présentes sur place.

Visite officielle de Mohammed VI : le Roi était au Congo avec ses toilettes ?

Mohamed VI, le roi du Maroc a bouclé le 30 avril dernier une visite de travail et d’amitié en République du Congo. Au delà d’importants accords signés entre les deux Etats amis, c’est aussi l’équipage à bord de l’avion royale qui fait parler.

Comme Kim Jong-un le dirigeant de la Corée du Nord, le roi du Maroc serait très pointilleux sur sa sécurité sanitaire lors de chaque déplacement. C’est en tout cas ce que semble indiquer certaines confidences au sein de l’appareil sécuritaire qui a coordonné la garde du roi durant sa visite de 2 jours au Congo Brazzaville.

A en croire une source bien introduite qui a préféré rester anonyme, « le roi du Maroc se déplace avec tout ! On n’avait jamais vu cela depuis que les chefs d’Etats viennent au Congo. »  plus précisément, notre source révèle que Mohamed VI était au Congo avec : nourriture, eau à boire, plats, verres, toilettes  !

Une attitude qui pourrait être compréhensible au regard de la fragilité de son état de santé. Le roi a été très malade ces derniers mois au point de susciter des interrogations dans les journaux. Ses photos en convalescence ont d’ailleurs circulé pendant cette période délicate sur les réseaux sociaux.

Aussi surprenant que peut paraître cette information, on a au moins une certitude, il n’est pas le seul chef d’Etats au monde à adopter cette attitude. En dehors de Kim Jong-Un, le Figaro nous renseigne que lorsque le président des Etats-Unis voyage, c’est toute la maison blanche qui se déplace ! « Le président américain voyage avec toute une batterie de médecins et de cuisiniers, qui emportent avec eux leurs cuisines et leurs aliments. Le président des États-Unis doit pouvoir vivre en totale autonomie. Même l’eau qu’il boira pendant ses sept jours de voyage vient de Washington. » Précise le Figaro.

 

Des policiers congolais interpellés pour falsification des billets de Banque

Ces agents « véreux » ont été arrêtés par les éléments de la police de Dolisie dans le Niari, au sud du Congo Brazzaville.

C’est l’aboutissement d’une longue enquête menée en interne par les éléments de la police de Dolisie, la troisième ville de la République du Congo. Des agents du sous groupement mobile de la police (GMP) sont placés aux arrêts. Ils sont accusés de falsification des billets de banque. Une pratique qui tue à petit feu le tissu économique de cette région du Congo.

A en croire une source proche du dossier, il s’agit du Brigadier-chef Tanguy Samba-Bakala, le Brigadier-chef Ismaël Moura-Ngobeka et le Brigadier Eugène Louamba. Des arrestations qui viennent confirmer la gangrène du trafic de la fausse monnaie qui a visiblement fait son lit dans le département du Niari.

 

 

7 grumiers de la société Taman-Industrie pris en otage dans un village du Congo

Les habitants de Mbandi, village situé à 80 km de la sous-préfecture de Kibangou (sud), ont saisi sept 7 grumiers chargés de billes de bois. Ils accusent ces véhicules d’avoir détruit un pont important dans la localité.

Les populations du village de Mbandi au Congo Brazzaville sont remonté contre les entreprises qui exploitent le bois dans leur localité. Ils ont pris en otage sept (07) véhicules de type grumiers chargés des grumes et un véhicule de type Ben appartenant à la société Taman-Industrie. L’information a été rendue publique par le site Les Echos du Congo.

Concrètement, ils accusent ces transporteurs d’avoir détruit un pont sur la rivière Ngongo. Infrastructure assez importante pour le déplacement des populations de ce village. Ils réclament la réparation… Ce n’est pas la première fois au Congo Brazzaville que les  habitants des zones forestières subissent ce genre de désagrément.

Le transport du bois a parfois un prix élevé pour les villages traversés par les camions de grumes. Les accidents causant les pertes en vie humaines sont souvent déplorés. Les ponts et les chaussés ne sont pas épargnés par la grosse activité de ces entreprises forestière.

Une pétition lancée pour la libération des prisonniers politiques au Congo

L’initiative vient de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme. La pétition qui est en ligne depuis ce 6 mai compte déjà plus de 1000 signataires.

L’observatoire Congolais des Droits de l’homme vient d’engager un nouveau combat pour la libération des « prisonniers politique » au Congo Brazzaville. L’institution a lancé ce 6 avril une pétition sur les réseaux sociaux afin de mobiliser le plus de signature pour cette cause.

Si on se réfère au déroulé de la campagne de sensibilisation et de mobilisation «#OnNeVousOubliePas » lancée pour cette initiative, la pétition sera remise le 8 mai au gouvernement Congolais. L’observatoire Congolais des Droits de l’Homme précise avoir déjà pu obtenir la libération de certains prisonniers politique grâce à ce type d’initiative.

A en croire cette institution qui milite pour la justice, la République du Congo comptait en 2014 une dizaine des prisonniers politiques. l’OCDH martèle « qu’a l’heure actuelle, il est difficile d’avoir le nombre exact des prisonniers mais des sources concordantes évoquent une centaine de prisonniers politiques. Parmi eux, deux candidats à l’élection présidentielle, le Général Jean Marie Michel Mokoko et le député André Okombi Salissa, qui croupissent actuellement dans les geôles du pouvoir congolais. »

Cette actualité se déroule alors que s’ouvre ce 7 mai le procès de Jean Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso. Plus de 1000 personnes ont déjà apposé leurs signatures au bas de la pétition.

 

Le Communiqué musclé des avocats de Jean Marie Michel Mokoko

Dans un communiqué publié ce week-end, les avocats de l’ancien candidat à la présidentielle ont donné le ton du procès de leur client qui s’ouvre ce 7 mai.

Jean Mokoko passe à la barre ce 7 mai, il est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Notifiés le 3 mai de la date du procès, les avocats de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso ont annoncé les couleurs du procès dans un communiqué qu’ils ont rendu public sur les réseaux sociaux.

« Les avocats du Général Jean Marie Michel MOKOKO ont découvert avec stupéfaction hier, alors que l’arrêt de la cour suprême du 30 avril 2018 renvoyant ce dernier devant la cour criminelle ne leur a même pas été communiqué, que le procès de leur client était prévu pour le lundi 7 mai 2018.» Pouvait-on lire d’entrée…

« Comme cela a été le cas à de nombreuses reprises dans cette procédure, aucune convocation ne leur avait été adressée et ce n’est qu’au détour de la consultation du rôle de l’audience qu’ils ont eu connaissance de cette date. Le mépris des droits de la défense aura donc été total, jusqu’au dernier acte de la parodie de procédure judiciaire initiée contre l’ancien candidat à la présidentielle de 2016.»

Comme on pouvait s’y attendre, les avocats se sont montrés ferme dans l’attitude à adopter pendant le procès : « conformément à la décision du Général Jean Marie Michel MOKOKO de ne pas donner crédit à un règlement de compte politique maquillé en procédure judiciaire, ses conseils du Barreau de Brazzaville ne prendront pas la parole à l’audience et ceux du Barreau de Paris ne s’y rendront pas.»

Ils précisent enfin attendre sereinement les décisions des instances internationales qui ont été saisies.

 

La Nation rend hommage à André Obami Itou

Denis Sassou N’Guesso, ainsi que les corps constitués ont salué  la mémoire de l’ancien président du Sénat pendant ses obsèques à Brazzaville.

La nation congolaise a rendu ce 3 mai un dernier hommage à André Obami, l’ancien président du Sénat décédé le 23 avril dernier. Denis Sassou N’Guesso et les corps constitués ont pris part aux obsèques du dignitaire à Brazzaville.

Musique funèbre, dépôt de gerbes de fleurs ont réconforté la famille du défunt durement éprouvée. L’oraison funèbre lue pour la circonstance par le président de la Commission défense et sécurité du Sénat retrace le brillant parcours d’un patriote qui a consacré sa vie au service de la nation.

La vie d’André Obami Itou « a été caractérisée par un parcours administratif, politique, parlementaire, sportif et associatifIl a été une des grandes figures politiques que notre pays a connues », a déclaré Gabriel Zambila.

Né en 1940 à Eponé, district de Gamboma, dans le département des Plateaux, André Obami Itou a brièvement exercé le métier d’enseignant avant de s’engager dans l’administration.

Le général Dabira devant la barre le 15 mai

Le chronogramme des audiences publié par la cour d’appel de Brazzaville siégeant actuellement en session criminelle indique que le général comparaîtra le 15 mai.

Tout comme Jean Michel Mokoko, le général Norbert Dabira est désormais fixé sur la date de son procès, il a été formellement notifié. A en croire le tableau des audiences publié par la cour d’appel de Brazzaville qui siège en ce moment en session criminelle, il passera à la barre le 15 mai.

Incarcéré à la Maison d’arrêt de Brazzaville, le général Norbert Dabira est poursuivi pour  »atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Si on s’en tien aux dernières déclarations président Christian Oba, cette annonce n’est pas vraiment une surprise.

Le président de la cour d’appel avait notamment prévenu qu’a l’ouverture de l’actuelle session criminelle de la cour d’appel de Brazzaville, des affaires non inscrites au rôle pouvaient bien y être portées, selon qu’en édictait l’instruction.

Jean Marie Michel Mokoko informé de la date de son procès

Le candidat malheureux à la dernière présidentielle s’est présenté devant le juge ce 3 mai accompagné de ses deux avocats. Il comparaîtra le le 7 mai !

C’est désormais un secret de polichinelle, la date effective du procès du  général Jean Marie Michel Mokoko est officielle. En compagnie de ses deux avocats, l’ancien candidat à la présidentielle qui s’est présenté ce 3 mai devant le juge a formellement été notifié.

Il leur a été signifié l’ordonnance de clôture qui constate l’achèvement de la procédure d’instruction et renvoie l’affaire devant la cour d’appel siégeant actuellement en sa session criminelle, afin qu’elle soit jugée.

Jean Mokoko qui comparaîtra le 7 mai a aussi été notifié des charges qui pèsent contre lui. Notamment atteinte à la sûreté intérieure de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre.

 

Le Centre de recherches géologiques et minières paraphe deux accords de partenariat

Les deux accords de partenariat ont été conclus avec la société chinoise Master Holding Group et l’Office national des hydrocarbures et des mines(Onhym) du Maroc.

Le Centre de recherches géologiques et minières vient de renforcer son institution grâce à des nouveaux accords signés à Brazzaville. Si on s’en tient aux clauses du premier partenariat signé avec la Master Holding Group, l’apport de la société chinoise sera exclusivement financier et logistique.

Toutefois, toute sollicitation financière du Centre de recherches géologiques et minières (CRGM) devra faire l’objet d’une étude préalable de la firme chinoise avant financement.

En retour, le CRGM s’engage à œuvrer pour permettre à l’entreprise chinoise de prendre part aux sociétés minières déjà installées, conformément au code minier. La convention entre les deux institutions va durer 2 ans.

Concernant le second partenariat avec les mines(Onhym) du Maroc signé le 30 avril, l’objectif premier est renforcé les échanges d’expériences ainsi que les capacités techniques d’intervention dans les domaines de la formation et la participation éventuelle de l’Onhym dans les projets miniers au Congo.

Précisons que l’une des missions entre autres du CRGM est de réaliser des études conduisant à la connaissance géologique du sol et du sous-sol congolais pour la valorisation du patrimoine minier.

Six Congolais intègrent le programme américain Yali 2018

Ils ont été présentés ce 2 mai à Brazzaville par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell a présenté ce mercredi 2 mai à Brazzaville les heureux bénéficiaires du programme Yali 2018. Ces 6 Congolais sélectionnés pour participer au programme initié par l’ancien président Barack Obama séjourneront aux Etats-Unis pour une série d’échanges dans divers domaines cadrant avec leurs projets respectifs.

Pendant six semaines, ils participeront en compagnie d’autres jeunes leaders du continent africain aux cours universitaires et à des formations en leadership axées sur les problématiques propres au développement de l’Afrique.

« J’ai remarqué que la jeunesse cesse de rêver de grandes réalisations. Elle ne pense plus qu’à aujourd’hui et moins à ce que sera demain. Je déplore cette attitude et je veux la briser. J’aimerais, non seulement, rappeler aux jeunes qu’ils ont le droit de rêver car, par ces rêves ils transformeront en bien la vie de beaucoup de gens à travers le monde, mais aussi leur donner les moyens d’y parvenir, en mettant en place une structure de formation en chaîne qui va se perpétuer de génération en génération », a déclaré le Dr Chelsea Jane Bango, une des bénéficiaires du programme.

Depuis son lancement officiel en 2014 en Afrique du Sud, le Yali a formé prés de 1000 africains ! L’objectif pour tous étant de mettre leurs compétences en pratique pour renforcer les institutions de leurs pays distinctifs.

Pour rappel, le premier programme Yali a eu lieu en 2010 avec la participation de cent quinze jeunes africains qui ont pris part à un séminaire de trois jours aux Etats-Unis.

Kinkala reçoit le programme de santé communautaire

L’annonce a été faite par Denis Christel Sassou N’guesso au cours d’une conférence participative tenue à Brazzaville ce mercredi 2 mai.

Denis Christel Sassou Nguesso vient de l’annoncer, le programme de santé communautaire pose en juin ses valises à Kinkala. Les populations du Pool vont bénéficier d’une couverture médicale et sanitaire, à travers ce programme   gratuit destiné à un peu plus de 10 000 personnes.

Le programme initié par le député d’Oyo prendra ses quartiers à l’hôpital de base de Kinkala. Pour accéder aux soins, la seule condition est d’être malade et de se présenter à l’hôpital.

Le programme prend en charge les pathologies suivantes : la chirurgie pédiatrique, la chirurgie générale, la chirurgie de l’adulte, la chirurgie ORL, la chirurgie ophtalmologique, la chirurgie bucco-maxillo-faciale.

Précisons qu’il fonctionne en rotation, il a déjà été exécuté dans d’autres régions du Congo Brazzaville.

Jean-Marie Michel Mokoko passe à la barre, le lundi 7 mai

On en sait enfin un peu plus sur la date de comparution du général Jean Michel Mokoko. Son procès s’ouvrira le lundi 7 mai à Brazzaville.

Après une longue attente, Jean-Marie Mokoko semble désormais fixé sur la date effective de son procès au Congo Brazzaville. A en croire le journal les Ehos du Congo Brazzaville qui a vendu la mèche, le général passera à la barre ce 7 mai. Le média dit détenir cette information d’une source interne sûre.

On se souvient encore qu’à l’ouverture de l’actuelle session criminelle, le président de la cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba avait relevé que des affaires non inscrites à l’ordre du jour des assises, concernant notamment Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa pourraient toutefois être à l’ordre du jour.

Pour rappel, le général Jean-Marie Michel Mokoko est notamment accusé d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle avait fait un pourvoi en cassation à la Cour suprême. Le débat de procédures étant épuisé, il doit désormais se présenter à la barre.

 

 

Société : la vie reprend progressivement son cours dans la ville de Kinkala

S’il existe encore des zones inaccessibles à Kinkala deux ans après les attaques des miliciens du pasteur Ntoumi, la vie a tout de même repris son cours. Le comportement des populations témoigne de cette réalité.

Comme on pouvait s’y attendre, le trafic routier est de nouveau opérationnel dans la ville de Kinkala le chef-lieu du département du Pool. Grâce aux forces de l’ordre placées dans les endroits sensibles, les populations et les marchandises circulent désormais sans difficultés. Les personnes ayant emprunté ce trajet pendant la crise confirment du retour progressif de la paix.

On se souvient encore qu’en 2016, les miliciens avaient réussi à bloquer la route nationale N°1, reliant Brazzaville à Kinkala. Ce triste cliché est désormais en arrière.

Depuis la grande avenue bitumée, l’on peut apercevoir des familles vaquer à leurs occupations. Les vendeurs de bois de chauffe, du vin de palme et autres produits du terroir sont également visibles dans certains villages où des habitants ont  regagné leurs domiciles.

A Soumouna, l’ancien quartier générale du pasteur Ntoumi, flotte le  drapeau du Congo Brazzaville. Preuve que les forces de l’ordre contrôlent désormais ce territoire. Plus remarquable, à l’entrée de Kinkala, souffle un nouveau vent.

Restaurants,  hôtels, boutiques tenues parfois par des étrangers, bars et autres lieux sont ouverts au public depuis 2017. « Le marché de Kinkala est ouvert au public depuis que les armes se sont tues », raconte une jeune femme vendeuse de poisson fumé qui s’est confié à l’Agence d’Information d’Afrique Centrale.

La visite de la première dame Antoinette Sassou N’Guesso le 30 mars dernier a rassuré les derniers sceptiques. La vie reprend peu à peu…

 

Denis Christel Sassou Nguesso n’exclut pas d’être un jour candidat à la présidentielle

Il n’a pas échappé à la question ! Denis Christel Sassou Nguesso, le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) a profité  de la présentation et la dédicace de son opuscule intitulé « Ce que je crois » pour répondre à son auditoire. Il n’a pas caché la possibilité que lui offre la constitution en tant que congolais de briguer un jour la magistrature suprême de son pays. 

Denis Christel Sassou N’Guesso, le fils du président congolais présentait ce 2 mai au congolais, son opuscule intitulé « Ce que je crois ». Un livre qui donne clairement sa vision pour le Congo, son projet de société.

Il s’agit notamment de son regard sur le droit à l’éducation et à la formation ; du droit à la santé ; du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole ; de la citoyenneté et de la solidarité ; des perspectives d’avenir, un dessein partagé.

Ainsi, en marge de cet événement, le député élu de la première circonscription électorale d’Oyo, dans le département de la Cuvette, n’est pas allé par quatre chemins pour répondre à la question concernant sa candidature à la prochaine présidentielle.

« Je suis un Congolais au même titre que les autres. Cela veut dire que j’ai les mêmes devoirs et obligations mais surtout avec les mêmes droits. Donc, s’il y a des hommes politiques qui nourrissent l’ambition un jour d’être candidats, rien ne me l’interdit parce qu’il n’est pas écrit, sauf si j’ai mal lu la Constitution du Congo, que lorsqu’on est fils d’un chef d’Etat, on ne peut pas faire acte de candidature », a-t-il affirmé.

Pour conclure, le président de la fondation perspectives d’avenir (FPA) est revenu sur son oeuvre sociale. Notamment celle qu’il mène dans le cadre de son ONG, la FPA, et le groupement des associations Bana Congo dont il est le président d’honneur, avec un accent particulier sur le programme de santé communautaire.

Les députés congolais approuvent le projet de loi portant répartition des sièges

C’est fait ! Les députés congolais ont approuvé le projet de loi portant répartition des sièges. une avancée significative dans la dynamique électorale.

Parce qu’il fallait le faire dans les délais, les députés congolais ont adopté ce 30 avril en plénière le projet de loi portant répartition des sièges. Il faut dire que selon le calendrier électoral, la promulgation de cette loi est censée intervenir avant le 8 mai.

L’examen du texte a suivi le processus normal. Après les premières délibérations, les députés l’ont envoyé pour toilettage à la commission politique, administrative et juridique (PAJ). Le texte a ainsi été amendé, au terme d’un examen approfondi en commission sous la supervision du président de la chambre basse, Aubin Minaku.

Soumis au vote, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale a recueilli une majorité de 339 voix exprimées par les députés nationaux sur les 341 présents dans la salle.

Cependant, il est à noter que certaines inégalités constatées sur la répartition des sièges trouveront leur réponse dans la loi de 2008 sur les entités territoriales décentralisées qui les répartit en territoire, secteur, chefferie et groupement.

Cette étape franchie constitue une avancée importante pour la dynamique du processus électoral. Car désormais, la Céni dispose d’un support juridique pour la tenue des scrutins en décembre prochain.

Concernant l’épineuse question du vote de la diaspora aux élections du 23 décembre, le député Henri Thomas Lokondo craint que leur enrôlement puisse retarder les élections. Le texte voté a été envoyé au sénat pour une seconde lecture avant la promulgation du chef de l’Etat.

Serge Nkepseu

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI lancent les travaux d’aménagement du port de Yoro

Au lendemain du sommet des chefs d’Etats sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Sassou N’Guesso et son homologue Mohamed VI ont donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du port de Yoro, à Brazzaville.

Le Congo Brazzaville veut se doter d’un point de débarquement aménagé des pêcheurs, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï. A en croire le gouvernement, ce projet est estimé à trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA !

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI ont lancé officiellement ce 30 avril les travaux de ce projet entièrement financé par le Maroc à travers son agence de coopération internationale.

L’ouvrage en question comprendra plus de cent cinquante magasins des pêcheurs, un local des équipements de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparation de pirogues. Un colossal chantier basé sur une superficie d’un hectare sept cents mètres dont les travaux sont censés durer vingt-quatre mois.

L’une des grandes caractéristiques de ce projet porte sur sa mission socio-économique. Concrètement, il devra participer à terme, au redressement du secteur de la pêche artisanale au Congo à travers l’organisation et l’encadrement de la profession. Il participera aussi à l’amélioration des conditions de vie et de travail des pêcheurs locaux.

Précisons que le port de Yoro est l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville, surtout des produits de pêche. Quelque cinq cents marins pêcheurs, six cents mareyeuses-grossistes et trois mille  mareyeuses détaillantes attendent désormais la fin de ces travaux.

Serge Nkepseu

 

 

 

 

Revendications sociales : les enseignants congolais exigent au gouvernement le respect des engagements !

La grogne monte au sein du corps des enseignants congolais regroupés en syndicat (METPFQE-MEPSA). Le panel des syndicalistes appelle le gouvernement à respecter dans les brefs délais, les promesses qu’il a faite lors des assises du Comité national du dialogue social, le 17 avril dernier. Faute de quoi la fin d’année scolaire sera menacée…

L’euphorie de la célébration de la fête du travail n’a pas apaisé la ténacité des enseignants congolais à poursuivre la revendication de leurs droits  ! Tout au contraire, les  syndicalistes du mouvement général des enseignants du Congo et ceux du Syndicat des enseignants ex-bénévoles ont haussé le ton.

En toute fermeté, ils ont convié le gouvernement à traduire dans les faits les six recommandations adoptées lors de la dernière session du Comité national du dialogue social. Ils exigent le traitement rapide des dossiers des enseignants nouvellement intégrés dans la fonction publique, suspendu suite à la non-conformité de leurs premiers textes d’intégration.

Les enseignants réclament entre autres la suspension des circulaires conjointes des ministres chargés de la fonction publique et des finances au sujet des révisions des situations administratives des agents de l’Etat ; la nécessité du recrutement à la fonction publique dans les secteurs sociaux ; l’actualisation et la relance du statut particulier des enseignants dans le circuit d’approbation.

Enfin, ils insistent sur l’harmonisation de leurs textes d’intégration dans la fonction publique, ainsi que le traitement, dans les délais raisonnables des rappels de solde d’activités et des émoluments dus aux enseignants.

Les syndicalistes précisent surtout que l’effectivité de la mise en place de ces mesures  est nécessaire pour maintenir le climat de paix dans le pays et garantir une bonne fin de l’année scolaire.

Serge Nkepseu

 

 

 

Sommet Fonds bleu : les chefs d’Etats s’engagent !

Brazzaville, la capitale congolaise, a abrité ce dernier week-end d’avril un sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le bassin du Congo. Les chefs d’Etats présents se sont engagés à « œuvrer » pour la transformation structurelle des économies de la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de quinze pays d’Afrique étaient réunis du 27 au 29 avril à Brazzaville pour le sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le bassin du Congo. Invité d’honneur du sommet, le roi Mohammed VI du Maroc a fait également le déplacement.

Au menu des résolutions, sept promesses importantes contenues dans la déclaration finale ayant sanctionné cette rencontre de deux jours organisée sous l’égide de Denis Sassou Nguesso. Tout d’abord, les chefs d’Etats se sont engagé à « éradiquer la pauvreté et améliorer le bien-être des populations en activant tous les leviers humains, financiers, techniques et technologiques ainsi que les opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue ».

Ils se sont engagés également à « initier et encourager » les plans d’investissement climat des Etats de la commission climat du bassin du Congo, les projets et programmes de toutes les parties prenantes pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique inclusif et durable.

Mais surtout à « mutualiser » leurs efforts en vue de doter leurs Etats de politiques, stratégies et plans d’action climat. Sans toutefois oublier de « doter » la commission climat du bassin du Congo d’un « budget lui permettant d’accomplir ses missions ».

Enfin, les chefs d’Etats ont exhorté l’ensemble des bailleurs de fonds et des investisseurs privés à apporter leur soutien à la commission climat du bassin du Congo pour financer les plans d’investissement climat, les initiatives nationales et sous-régionales.

Parmi les pays représentés à ce sommet, on cite l’Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, République démocratique du Congo, le Gabon,la Guinée Equatoriale, le Kenya, le Rwanda,  Sao Tomé et Principe, le Tchad, la Zambie, le Niger, la Guinée, le Sénégal, ainsi que le Président de la Commission de l’Union Africaine.

Serge Nkepseu

Littérature : Ketsia Béatrice Safou auteure de l’ouvrage « Demain j’aurai 25 ans »

Paru en 2017 aux éditions Edilivre, l’ouvrage est un récit autobiographique de la jeune femme, dans lequel elle parle de son séjour en France de 14 à 25 ans.

« Demain j’aurai 25 ans » est une œuvre de quatre-vingt-deux pages, divisée en trois parties. Ketsia Béatrice Safou évoque, dans la première partie, un enfant heureux au milieu d’autres enfants jusqu’à ce que ses parents biologiques, immigrés en France, décident de procéder à un regroupement familial. Elle raconte comment, dans la folie de son adolescence, elle s’est débattue avec le consulat de France à Pointe-Noire, avec son passeport puis son visa qu’elle était obligée de cacher dans sa culotte afin de ne pas se le faire voler.

Dès son arrivée en France, elle va de l’étonnement à l’engagement et se considère parfois comme une « nouvelle », parce qu’elle va devoir s’adapter à certaines habitudes. Elle s’est retrouvée en classe de quatrième et ce sont des jeunes filles, de race noire comme elle, qui lui rendront la vie difficile.  Après l’obtention du baccalauréat, Ketsia décide de prendre sa vie en main.

La deuxième partie du récit est consacrée à l’amour pour un homme âgé, puis pour un autre, Ludovic, moins âgé que le premier. Les deux hommes font partie de ses expériences mais la première, avec cette personne âgée, semble l’avoir marquée puisqu’elle y revient sans cesse.

« C’est mon passé qui a bâti celle que je suis désormais : une jeune femme forte, fidèle à des principes de vie, attentive à l’avenir et pétrie de tolérance et d’attention envers les autres. On dit que le pêcheur ne nourrit plus le poisson après l’avoir péché. Cette citation, bien que drôle, est une pertinence malheureusement évidente », signifie-t-elle.

Enfin, dans la troisième partie, l’auteure parle de ses autres publications, notamment son livre intitulé « La France, une justice sans justesse est nulle et sans effet », qui évoque l’affaire des biens mal acquis.

Née au Congo Brazzaville, Ketsia Béatrice Bouanga Safou est auteure de « L’ennemi du noir, c’est le noir »,  « Cahier d’une Africaine désenchantée », « La petite Yombe de France » où il est question de ses vacances au village de Kakamoeka, à l’âge de 5 ans. Elle y  aborde les valeurs de l’éducation qui lui ont été apprises par sa grand-mère, Mariane Kambissi. Pour elle, tout ce qu’elle sait aujourd’hui, c’est en Afrique qu’elle l’a appris.

Appel à la libération des prisonniers politiques au Congo Brazzaville

Le Collectif des partis de l’opposition congolaise a fait sa rentrée politique samedi 3 mars, au cours de laquelle il a demandé au président Denis Sassou Nguesso de libérer tous les prisonniers politiques, dont deux candidats malheureux à la présidentielle de 2016, afin de décrisper l’atmosphère politique dans le pays.

Dans son message de fin 2017 sur l’état de la nation, le président Denis Sassou Nguesso avait souhaité que des hommes en détention préventive prolongée soient jugés courant premier trimestre 2018.

Le ministère de la Justice vient d’annoncer la tenue des sessions criminelles pendant ce mois de mars. Mais le Collectif des partis de l’opposition congolaise qui faisait sa rentrée politique samedi 3 mars a appelé plutôt Denis Sassou Nguesso à libérer ces prisonniers sans délai et sans conditions en usant de son pouvoir discrétionnaire.

« Dans le contexte congolais très tendu d’aujourd’hui, le peuple a besoin d’apaisement et de réconciliation et non de tension supplémentaire. Le Collectif des partis de l’opposition congolaise invite le président de la République à bien vouloir user de son pouvoir discrétionnaire, pour libérer sans délai et sans conditions tous les prisonniers politiques, ce, dans le dessein de décrisper le climat d’extrême tension qui prévaut dans le pays », a déclaré devant la presse Christophe Moukouéké, porte-parole du Collectif des partis de l’opposition.

Au nombre de ces prisonniers figurent deux candidats malheureux à la dernière présidentielle de mars 2016. Leurs avocats contactés n’ont pas souhaité faire de commentaire sur l’avancement de leurs dossiers.

Au Congo-Brazzaville, les déplacés du Pool veulent vivre en paix pour de bon

A l’entrée du Pool, province voisine de Brazzaville détruite par les violences armées, un échantillon de mille ménages de déplacés a reçu une importante assistance apportée par l’agence américaine USAID. Au cours de la distribution, ces personnes ont surtout manifesté le désir de retourner dans leur région d’origine après l’accord de paix conclu le 23 décembre dernier.

Assis sur des chaises en plastique à l’ombre d’un arbre dans la grande cour d’une paroisse catholique de Nganga Lingolo, à l’entrée du Pool, les déplacés ont reçu l’aide de l’USAID distribuée par deux agences dont Caritas Congo, dont Alain Robert Moukouri est secrétaire général : « C’est essentiel, parce que ces ménages que nous avons ciblés n’ont pas encore bénéficié de non-vivres. Pour l’instant, ça va couvrir mille ménages. Pour l’instant, nous nous contentons de cette situation », dit M. Moukouri.

Les bénéficiaires ont apprécié l’aide ; mais ils ont surtout manifesté le désir de regagner le Pool après l’accord de paix : « C’est un accord qui est le bienvenu, a dit l’un d’eux. Mais il faut qu’il n’y ait plus la nécessité de signer ce genre d’accord. C’est-à-dire qu’il faut que la haine disparaisse ; que les coups de feu ne soient donnés que pour arrêter des bandits ou pour des entraînements militaires, et non pour pointer quelqu’un. »

Todd Haskell, l’ambassadeur américain au Congo, a plaidé pour le retour d’une paix durable, tout comme l’archevêque de Brazzaville, Anatole Milandou : « Ce que nous devons enseigner aux élèves, c’est le cahier, le stylo et comment aller à l’école. Le fusil ne nous apportera rien. »