Pèlerinage à la Mecque : 440 congolais sont attendus

Le Comité national du pèlerinage du Congo a invité, le 23 juin, les fidèles à se faire enregistrer pour le pèlerinage du mois d’août, en Arabie saoudite.

L’appel a été lancé lors de la réunion d’évaluation des activités trimestrielles organisée à Brazzaville, sous la conduite du coordonnateur général du comité, Bernard Soumana Yoka, intronisé le 31 mars dernier par le président du Conseil supérieur islamique, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.

Le calendrier de ce comité prévoit que la date limite pour les enrôlements est fixée à la fin de ce mois (juin). Les pèlerins quitteront le Congo le 30 juillet et reviendront le 27 août 2019.

Pour ce qui concerne le volet des activités réalisées, le comité national a souligné que les résultats sont significatifs, notamment l’obtention pour la première fois dans l’histoire de l’organisation du pèlerinage, d’un quota de quatre cent quarante pèlerins pour le Congo.

Parmi ceux-ci, figurent également l’harmonisation des relations avec l’administration publique congolaise, le plaidoyer du Congo pour les mesures exceptionnelles auprès du ministre de l’Oumra et du pèlerinage du royaume d’Arabie saoudite ainsi que l’acquisition de l’équipement technique et opérationnel pour l’octroi des visas d’accomplissement de ce déplacement à la Mecque.

Trois cent cinquante musulmans congolais s’envoleront pour la Mecque

L’annonce a été faite ce 7 mai par à Brazzaville, par le vice-président du Conseil supérieur islamique du Congo (CSIC) et directeur national de la presse islamique, El Hadj Youssouf Ngolo.

Ils seront Trois cent cinquante, les musulmans congolais qui prendront part cette année au pèlerinage à la Mecque, l’information a été confirmé par le CSIC. Le quota a été arrêté par le comité national de pèlerinage mis en place par le CSIC qui a statué sur les contributions. Pour cette édition, il faudra débourser 2 700 000 francs CFA pour le grand pèlerinage et à 1 600 000 francs CFA le petit pèlerinage.

Ces montants fixés par le comité sont justifiés par les prestations comme le transport, la nutrition, l’hébergement, l’eau, l’électricité et le carburant. « Nous essayons de tout mettre en œuvre pour que toutes les formalités soient remplies au bénéfice des pèlerins. L’ambassade de l’Arabie saoudite qui est au Gabon a juridiction sur quatre ou cinq pays africains dont le Congo. Nous allons parfois prendre nos visas au Gabon. En prélude à ce grand rassemblement, le comité national de pèlerinage mis en place par le Conseil supérieur islamique du Congo avait statué sur les prix », a indiqué El Hadj Youssouf Ngolo.

Pour rappel, le pèlerinage à la Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam, obligatoire à tout musulman, au moins une fois dans sa vie, s’il dispose des moyens financiers.