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Le film de la première comparution de jean Michel Moukoko devant les juges

Comme annoncé, Jean Michel Moukoko est passé à la barre ce lundi 7 mai. Sans véritable surprise, ses avocats sont…

Comme annoncé, Jean Michel Moukoko est passé à la barre ce lundi 7 mai. Sans véritable surprise, ses avocats sont restés figés sur la stratégie définie par l’ancien candidat à la présidentielle, le silence !

C’est en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats. L’ex chef d’Etat Major s’est vu notifier son acte d’accusation : « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ». Sans surprise, Michel Mokoko a opté pour le silence, il n’a pris la parole qu’à de très rares moments, le plus souvent pour expliquer sa stratégie du silence.

« Si vous ne parlez pas, cela veut dire que vous acceptez toutes les charges retenues contre vous », avance le président de la Cour Christian Oba. « C’est votre interprétation, ce n’est pas la mienne », réplique le général. Cela s’apparente à un « outrage » reprend le juge. Et au général de demander si « cela sera un chef d’inculpation de plus », déclenchant ainsi des rires au sein de l’assistance.

Gérard Devillers, avocat de l’Etat congolais n’est pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée aux Avocats de Jean Michel Mokoko. Il a d’abord demandé s’il s’agissait d’un « aveu » avant de dire qu’il « pensait » que l’accusé aurait « une part de vérité à défendre ». Comme on pouvait s’y attendre, il a essuyé le silence des avocats de la défense qui n’avait d’ailleurs pas leurs dossiers.

Au final, le juge a simplement décidé que le détail des charges et les pièces du dossier seront tout de même examinés à partir de ce mardi. Le procès n’est pas retransmis en direct à la télévision, contrairement à ce qu’avait espéré le général.

Interdite de salle d’audience au début du procès, la presse a finalement été autorisée à rentrer. A en croire les autorités qui ont été interrogé par RFI, l’interdit initial aurait constitué « un excès de zèle » des forces de sécurité présentes sur place.

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