Congo : Brazzaville accueille les 44e championnats d’Afrique des clubs champions de handball

Plus de 400 athlètes venus de sept pays d’Afrique prennent part aux 44emes championnats des clubs champions lancés jeudi 28 septembre 2023, dans la capitale congolaise.

 

Les équipes de handball de sept pays d’Afrique sont en République du Congo. Ils prennent part aux 44èmes championnats d’Afrique des clubs champions, lancés le 28 septembre au gymnase Nicole-Oba à Brazzaville.

Les premières rencontres se sont disputées avant le match opposant la DGSP à Bandama de la Côte d’Ivoire en seniors dames, BMC, le représentant congolais, a dominé chez les hommes JSK de la RDC 28-26. Al Ahly a battu FAP du Cameroun dans la même version 33-18 puis Petro d’Angola en seniors dames a eu raison du FAP du Cameroun 43-22.

Cemac-chantiers d’interconnexion : le point des travaux trois ans après

Les travaux des chantiers d’interconnexion entre le Congo, le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale se poursuivent.

 

Trois ans après le lancement de onze projets destinés à l’interconnexion des capitales des six pays membres de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac), les pays font le point. Les représentants de ces différents pays se sont retrouvés lundi 25 septembre à Brazzaville pour faire les états.

Dans un extrait tiré d’RFI « 80% de ces projets ont effectivement démarré. Il ne s’agit pas de théorie. Les chiffres sont là. L’interconnexion entre quatre pays de la sous-région est effective et ça marche », a affirmé le professeur Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du Programme économique et financier de la Cemac (PREF-Cemac).

Rappelons que le tout dernier de ces onze projets, dont les travaux ont démarré en mai dernier, concerne la construction du treizième corridor qui part de la région de Sangha au Nord-Congo à la frontière centrafricaine.

Congo : rareté du gaz butane, la colère de la population monte

Depuis quelques semaines, les brazzavillois font face à la pénurie de gaz butane.

 

À bout de bras, dans des brouettes, les pousses-pousses, sur les motos ou encore dans les taxis, les consommateurs transportent leurs bombonnes de gaz et font le tour de la cité à la recherche du gaz butane. Le seul endroit où ils peuvent s’approvisionner, c’est l’entrepôt de la société de distribution dénommée Faaki. Mais ils y parviennent avec beaucoup de peine.

Plusieurs points de vente de gaz butane sont fermés dans la capitale et la colère de la population monte. La rareté serait due à un problème d’approvisionnement.

Pour pallier cette pénurie, les utilisateurs ont recours au bois de chauffe et au charbon de bois pour la cuisson. Mais « même le prix du charbon a augmenté. Le sac qui était à 5000F est maintenant à 6500 F voire 7000 F », relève Juste.

Selon une source au ministère des Hydrocarbures, la pénurie est due au problème de maintenance des installations du gisement de Nkossa, qui est la principale source d’approvisionnement.

Congo : le festival « Now Congo is cooking » se tient ce week-end à Brazzaville

Initié par Coca-cola en collaboration avec Brasco, le festival culinaire se tiendra ce dimanche 17 septembre à l’esplanade du stade Alphonse-Massamba-Débat.

 

Les brazzavillois auront de quoi titiller leurs papilles gustatives. Ce sera à l’occasion du festival culinaire dénommé « Now Congo is cooking » qui se tiendra ce 17 septembre, l’esplanade du stade Alphonse-Massamba-Débat à Brazzaville.

Pour parler de l’évènement, une conférence de presse s’est tenue jeudi 14 septembre, à Brazzaville, c’était en présence du chef cuisinier Mandzou et de l’artiste musicien Roga-Roga.

Ce rendez-vous permettra aux restaurateurs locaux et internationaux d’établir des partenariats ; des expériences interactives. Notons aussi que les participants pourront prendre part à des expériences culinaires locales et internationales.

Outre la gastronomie, des spectacles de musique sont prévus. L’artiste Roga-Roga sera sur le podium. D’autres artistes locaux aussi se produiront, notamment Roseline Layo, Paterne Maestro, Relfe Kazama, DJ Mesgo, DJ Corbillard, Moustique 2 Dol, Freud Vinces.

Après la ville de Brazzaville, ce sera au tour de Pointe-Noire d’accueillir le festival « Now Congo is cooking », le 30 septembre 2023, au Canal Olympia.

Congo-Sénat : l’élection du bureau marquera la session inaugurale

La session inaugurale de la quatrième législature du Sénat s’ouvre, ce 13 septembre 2023, à Brazzaville.

 

Qui succèdera à Pierre Ngolo ? la réponse sera donnée pendant la session inaugurale de la quatrième législature du Sénat. Celle-ci s’ouvre mercredi 13 septembre 2023, dans la capitale congolaise. Ladite session sera marquée par l’élection de tout le bureau du la chambre haute du Parlement. Tous les anciens membres du bureau de cette institution remettront leurs postes en jeu.

Autres actions qui marqueront la session inaugurale sont entre autres la dotation du Sénat d’un nouveau cadre juridique et la mise en place des commissions permanentes. Notons que les 72 nouveaux sénateurs étaient à l’hémicycle, ce 11 septembre, pour effectuer les formalités préalables à la tenue de la session inaugurale du 13 septembre prochain.

Congo : coup d’envoi du début des travaux du nouveau backbone national

Les travaux ont été lancés jeudi 07 septembre à Matombi, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a donné le coup d’envoi des travaux du nouveau réseau national de transport de données backbone2. La nouvelle dorsale à fibre optique va renforcer la résilience de l’internet, en offrant de la redondance au backbone actuel et permettra la transmission de données entre Pointe-Noire et Brazzaville à très haut débit avec une capacité de 10 gigas.Il va aussi s’assurer du transport des données à la fois du câble WACS et du câble 2 Africa de Pointe-Noire vers Brazzaville et l’inverse.

Les travaux de construction et de maintenance du bockbone ont été confiées à une entreprise de droit congolais Congo câbles. Le projet est mis en œuvre grâce à l’implication de l’ARPCE dont le datacenter à Pointe-Noire jouera un rôle majeur dans cet écosystème, et aux financements des opérateurs Telecoms dont Congo câbles, Airtel Congo, Congo Télécom et Silicone Connect.

« Le câble 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Long de 45 000 kilomètres, il s’agit de l’un des plus longs câbles sous-marins, interconnectant 19 pays en Afrique, 9 au Moyen-Orient et 5 en Europe. Il fournira une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s, 10 fois la capacité du Wacs, en améliorant la connectivité pour 3 milliards de personnes soit 36% de la population mondiale », a expliqué le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Congo-championnat nationaux de basket : la 39e édition se tient à Brazzaville

La ville de Brazzaville accueille ce mardi 05 septembre, la 39e édition du championnat nationaux de basket.

 

La compétition mettra aux prises sept équipes chez les seniors hommes, notamment le Club athlétique renaissance aiglons (Cara), Avenir du rail, Interclub, l’Etoile du Congo, BBS, Black Lion et AS Cheminots. Chez les seniors dames, Anges noirs Basketball club a pris le meilleur sur Brazza Basketball 53-28.

Chez les dames, cinq équipes disputent le titre, notamment ANBC, Brazza basket, Interclub 1, ECB et BBS. Onze clubs sont engagés chez les juniors. Il s’agit d’AVR, de l’AS Otohô, Patronage, Etoile du Congo, BBS Black Lion, CPGOS, Olympique de Pokola, Sonocc, Interclub et Sibiti Basket.

Du côté des cadets, AS Otohô, AVR, Interclub de Brazzaville, Etoile du Congo Black Lion, BBS, CPGOS, les Lions de Kouilou, Prince d’art de Ouesso, Unterclub de Nkayi, les Jeunes Fauves et Sibiti basket seront en compétition.

Sommet des trois bassins : près de 2000 représentants des communautés attendus

La ville de Brazzaville en République du Congo, va abriter du 26 au 28 octobre prochain, le sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales.

 

Plus de 1500 participants sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, à l’occasion du Sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales. A moins de deux mois de la tenue de l’évènement la sensibilisation des parties prenantes se poursuit.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, le 2 septembre dernier, pour situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et le niveau de préparation.

Dans un extrait d’une publication de nos confrères d’adiac-congo.com, Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins ».

Comme enjeux de cette rencontre, la ministre a évoqué la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ».

On note entre autres les objectifs à atteindre par les pays du sud, la signature d’un accord de coopération, la mise en place des plans d’actions conjoints avec objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Festim Afrique : la 1ere édition se tiendra du 08 au 14 septembre

La capitale congolaise va abriter la première édition du festival des images d’Afrique (Festim Afrique), du 08 au 14 septembre 2023.

 

Les préparatifs de ce Festim Afrique se poursuivent sereinement à Brazzaville. L’évènement va regrouper plusieurs experts africains dans les domaines diplomatiques, culturels et touristiques.

Dans le cadre des préparatifs de cette première édition, la République du Congo vient de soutenir la candidature de Festim Afrique auprès du gouvernement de la RDC. Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo assume dorénavant la responsabilité du premier parrain international de cet événement regroupant les deux Congo. Ceci permettra d’organiser la deuxième phase de la première édition à Kinshasa du 29 septembre au 5 octobre, au Musée national de la RDC.

Congo : 105 stands ouverts au Salon des métiers du bois

La troisième édition du Salon des métiers du bois (Sameb) a été lancée, le 16 août, dans la capitale congolaise, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Brazzaville accueille la 3e édition du Sameb. Lancé le 16 août 2023, l’évènement est co-organisé par le ministère des Petites et moyennes entreprises (PME), de l’Artisanat et celui de l’Économie forestière. Ce sont au total 105 stands qui sont animés par des artisans congolais, béninois, camerounais, congolais de Kinshasa, malgaches et sénégalais…

Pendant deux semaines, ces professionnels vont exposer vont éblouir les visiteurs par leur génie créateur, à travers des expositions et ventes. Plus de dix filières sont présentes à cette édition du Sameb, dont la décoration, la menuiserie, la bijouterie en bois, la vannerie, le garnissage, l’ameublement, les dénutries, la sculpture en bois et l’art floral.

Organisé pour la première fois en 2017, le Sameb vise à valoriser le bois, ses métiers et ses produits ; à revivifier la filière bois en vue de son inscription dans le processus de diversification de l’économie nationale.

Congo-lutte antitabac : les acteurs du secteur en concertation

La rencontre vise à renforcer les capacités des acteurs dans la maîtrise des domaines clés qu’offre ce protocole dont le Congo a ratifié.

 

Les acteurs de lutte antitabac se sont réunis mardi 08 août 2023, Brazzaville. La rencontre visait à renforcer les capacités des acteurs dans la maîtrise des domaines clés qu’offre ce protocole dont le Congo a ratifié. Il s’est aussi agi de d’identifier les points forts du dispositif législatif ainsi que réglementaire.

La concertation a permis de mettre en place des stratégies afin d’endiguer les contrebandes, la contrefaçon, des pertes fiscales, la fabrication illégale ainsi que la vente du tabac sans paiement des taxes et droits exigés.

Il en ressort de cette concertation que des rencontres bilatérales seront effectuées par les membres de la délégation du protocole d’élimination du commerce illicite des produits du tabac dans les départements ministériels afin de mieux comprendre le contexte national et d’évaluer les besoins du Congo pour mettre en œuvre ce protocole.

Ont pris part à cette rencontre l’Organisation mondiale de la santé, les délégués de l’Etat et ceux des organisations de la société civile œuvrant dans la lutte contre le tabac.

Congo : 130000 personnes vivent avec le VIH

Une enquête comportementale couplée à la sérologique a été lancée vendredi 04 août 2023, dans la ville de Brazzaville.

 

L’objectif est de contribuer à la réduction de nouvelles infections chez les populations les plus exposées au risque d’infection à VIH. L’enquête est réalisée par le Conseil national de lutte contre le sida, les maladies sexuellement transmissibles et les épidémies, avec l’appui technique et financier du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Cette opération concerne les villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola. Le choix porté sur ces localités s’explique par le taux élevé des populations clés et les minorités du genre.

Selon les estimations de l’Onusida, 130000 personnes vivent avec le VIH pour un taux de prévalence de 3,8% chez les populations de 15 à 49 ans. Une situation épidémiologique du sida que déplore Henri Germain Monabeka, le directeur général des soins.

Notons que l’étude permettra d’examiner le volet biologique et comportemental du VIH dans ces départements. Elle cible les personnes clés parmi lesquelles les homosexuels, les professionnelles de sexe, les usagers de la drogue injectable et des personnes carcérales. Cette campagne va faire une analyse statistique pour avoir les statistiques sur le VIH, l’hépatite B ou C, la syphilis ainsi que le volet comportemental et qualitatif attrait à l’usage ou non du préservatif.

Congo : les « Soft Power Days » mettent en exergue l’importance du sport

La 3e édition des Soft Power Days se tiendra du 11 au 12 août à Brazzaville sur le thème « Economie et diplomatie du sport ».

 

Brazzaville va abriter la 3e édition des Soft Power Days du 11 au 12 août prochain. Le thème arrêté est « Economie et diplomatie du sport ». Le comité d’organisation souhaite à travers cet évènement rassembler les différents acteurs pour échanger sur les maux qui minent ce secteur qui peut être une vitrine pour le Congo.

« Le sport est une manière d’afficher les talents individuels mais aussi la culture de la réussite ou de l’excellence d’un pays. C’est une arme de Soft power par excellence », a indiqué Marien Fauney Ngombe, président du comité d’organisation.  Et de poursuivre : « Notre cheval de bataille est le rayonnement du Congo, son Soft Power. Nous pouvons constater que notre récit national raconte de belles réussites dans le domaine du sport. Je pense ici à Yaoundé 72 mais aussi plus près de nous dans le temps à des athlètes comme Franck Elemba, lanceur de poids. Un des meilleurs dans sa discipline en Afrique. Pour les plus célèbres, nous pouvons nous targuer d’avoir des noms comme Serge Ibaka dans le basket », extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Il va s’agir au cours des Soft Power Day de mettre en place une stratégie pour faire briller le Congo à l’échelle internationale à travers le sport. Il sera aussi question de présenter les opportunités économiques et entrepreneuriales qu’offre ledit secteur. C’est du moins ce qu’a expliqué le comité d’organisation.

Rappelons que les Soft Power Days sont des échanges au cours d’une conférence mais aussi des kermesses avec la mise en avant des entrepreneurs made in Congo ou encore des concerts d’artistes prometteurs de notre pays. A chaque édition, le but principal des Soft Power Days est de donner la parole aux acteurs de la société civile qui agissent, faire un état des lieux des maux qui minent notre société et enfin des propositions pour y remédier.

Congo : Brazzaville accueille la 12 édition du FIED

Plusieurs dizaines d’animatrices de petites et moyennes entreprises, venues d’une vingtaine de pays du continent, débattent des obstacles de l’émancipation et l’autonomisation des femmes.

 

La 12e édition du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED) se tient dans la capitale congolaise, Brazzaville. Ce sont plusieurs dizaines d’animatrices des petites et moyennes entreprises venues d’une vingtaine de pays de la l’Afrique, qui se sont réunis. Elles débattent sur les obstacles liés l’émancipation et l’autonomisation de la femme et des voies à suivre pour les lever.

Pauline Effa, coordonnatrice de l’ONG Partenariat France-Afrique pour le co-développement énumère les obstacles qui freinent l’émancipation de la femme entrepreneure africaine.

« Depuis qu’on a commencé les ateliers, il se dit, et c’est une réalité, toutes les barrières auxquelles les femmes sont encore confrontées. Il s’agit de l’accès aux financements, les questions d’organisation et les questions de changement d’échelle de leurs activités. On se rend compte qu’il y a encore beaucoup à faire pour tendre vers leur autonomisation complète », précise-t-elle.

Pour la Sénégalaise Koumba Talla, venue exposer ses vêtements, la recherche des financements est une épreuve compliquée. « Il y a des femmes qui ne savent pas comment chercher, où trouver les financements. C’est ça le problème », dit-elle.

De l’avis de Pauline Effa, il existe bien des pistes pour lever ces obstacles : « Le premier défi c’est l’accompagnement. Il faut accompagner ces femmes. Et, le deuxième défi, c’est de les faire converger vers un travail en réseau », estime-t-elle.

Selon les femmes entrepreneures, ce travail en réseau passe notamment par la création de coopératives afin de favoriser les rencontres et les échanges entre professionnelles.

 

Congo : les prix des produits pétroliers en discussion à Brazzaville

Le gouvernement et les compagnies des pétrolières sont en réunion de fixation des prix du pétrole dans la capitale congolaise.

 

La réunion de fixation des prix des produits pétroliers s’est ouverte mercredi 12 juillet, à Brazzaville.  Celle-ci regroupe les représentants du gouvernement congolais et des compagnies pétrolières. Il est question au cours de ces rencontres de trouver comment stabiliser des prix de pétrole.

Cette rencontre devrait également permettre aux participants d’évoquer la valorisation de la production nationale et la poursuite des réformes engagées dans le secteur pétrolier et gazier.

L’option de stabiliser les prix est un engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le Congo, membre de l’OPEP, suit cette mesure qui s’étendra jusqu’à fin 2024. C’est du moins ce que rappellent des observateurs locaux.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Macaire Batchi, la décision de l’OPEP vise à maintenir la stabilité du marché pétrolier international et à lutter contre la volatilité des prix.

« Notre objectif principal est de sécuriser nos routes d’exportation de pétrole brut et de mettre en valeur nos précieuses ressources minérales grâce à des investissements soutenus et stratégiques dans les secteurs pétrolier et gazier », a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Avec une production de 350.000 barils par jour, la République du Congo est le troisième producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola.

Congo : des petits acteurs socio-économiques reçoivent des dons

Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres.

 

Les petits acteurs socio-économiques exerçant dans différents secteurs d’activités ont reçu le 4 juillet, à Brazzaville, un don de matériel professionnel afin de leur permettre de passer de l’informel au formel. Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres. Il fait suite à l’accord signé en avril 2021 entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les bénéficiaires ont été notamment les acteurs des départements de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Peu avant la remise du matériel, la lettre d’engagement signée entre les deux parties a été présentée. Elle interpelle les acteurs de l’économie informelle à faire bon usage de ce matériel.

« Il est strictement interdit de faire louer, prêter ou vendre ce matériel car en cas de non-respect de l’engagement, le groupement est dans l’obligation de rembourser au gouvernement la valeur du matériel reçu », ont indiqué les organisateurs.

La cérémonie de la remise du matériel professionnel aux acteurs de l’économie informelle a été marquée, entre autres, par l’allocution prononcée par l’administrateur maire de l’arrondissement 3, Poto-Poto, Jacques Elion.  Il a indiqué que la deuxième édition de remise du matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel 2021, initié à l’appui du relèvement des acteurs de l’économie informelle. Elle prouve à suffisance la détermination du ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle de faire de ce sous-secteur un pilier indispensable qui contribue à la croissance nationale.

Pour le représentant résident adjoint du Pnud au Congo, Henri René Diouf, ce don contribuera au relèvement des acteurs de l’économie informelle. Au Congo, l’informel emploie plus de 73 000 personnes dans 42 000 unités de production. Le secteur représente une source de revenus pour des personnes avec très peu d’options.

« Le secteur informel joue un rôle important dans l’économie mondiale et dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Son action contribue à deux objectifs de développement durable (ODD) définis dans l’agenda 2030 des Nations unies que sont l’ODD relatif à l’éradication de la pauvreté et l’ODD relatif à la réduction des inégalités », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, Ines Bertille Nefer Ingani, a encouragé les femmes à se formaliser ainsi qu’à dénoncer toutes les formes de violences faites à leur égard.

Congo : ouverture du centre d’enrôlement du NIU

Doté d’équipements informatisés, ce nouveau centre dispose d’une capacité d’enrôlement de mille usagers par jour.

 

Le centre d’enrôlement des usagers pour la production du Numéro d’identification unique (NIU), de Brazzaville vient d’ouvrir ses portes. L’ouverture de ce centre en plus des onze autres sites existants, intervient dix jours avant l’entrée en vigueur effective de la réforme, soit le 30 juin prochain. Le NIU constitue, en effet, un référentiel aux systèmes d’identification du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que d’autres administrations comme les Douanes, les Impôts, la Justice pour le casier judiciaire, l’Intérieur pour la carte nationale d’identité.

La carte biométrique permet de disposer d’un fichier « fiable » des acteurs économiques du pays. Cet outil contribuera à améliorer la collecte des recettes de l’État ainsi qu’à sécuriser les ressources publiques, dans un contexte de la rareté des ressources et de l’engagement du gouvernement envers des partenaires au développement. C’est du moins ce qu’a assuré le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye

Le projet de carte NIU a été l’une des priorités du gouvernement depuis son initiative en 2004, puis son lancement en août 2020.  L’obtention du NIU est désormais obligatoire pour tout acteur économique et toute personne physique pour des transactions économiques et administratives. Il est attribué aux nationaux et ressortissants étrangers vivant en République du Congo

Le centre d’enrôlement du numéro d’identification unique a été inauguré mardi 20 juin, par le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye.

Congo : reprise de service de la ligne ferroviaire Brazzaville-Pointe-Noire

Après six années d’interruption, le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) reprend du service.

 

Le trafic sur la ligne ferroviaire reliant Brazzaville à Pointe-Noire reprend après six ans d’interruption. Il avait été interrompu en 2016 à cause du sabotage de ponts et d’autres ouvrages d’art sur cette voie. La région du Pool était la plus toujours à cause des s’affrontaient l’armée congolaise et les ex-combattants ninjas.

Notons que cette ligne du train ne semble pas répondre aux normes mais le gouvernement promet de faire le nécessaire.

Rappelons que le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) est un hhéritage de la colonisation française. Ladite voie ferrée a longtemps été présentée comme l’épine dorsale de l’économie congolaise.

Congo-Sommet des trois bassins : les partenaires s’accordent

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a eu un échange avec le secrétaire général adjoint de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), Ekkaphab Phanthavong.

 

L’échange du lundi 05 juin 2023, par visio-conférence entre Arlette Soudan-Nonault et Ekkaphab Phanthavong portait sur la participation des pays membres de cette structure au sommet des trois grands bassins forestiers de la planète qui se tiendra à Brazzaville. Il s’est aussi agi parler du rôle important des pays de l’Asean dans la préservation de l’environnement.

Les membres de l’Asean, qui font partie de l’un des plus grands bassins forestiers, celui du Bornéo Mékong, ont confirmé leur engagement à travailler pour la réussite du sommet des trois bassins de la planète que sont le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bornéo Mékong.

Ekkaphab Phanthavong a confirmé la participation des pays de l’Asean à ce grand rendez-vous dont la supervision sera assurée par l’Organisation des Nations unies. Il a, en outre, signifié la nécessité de travailler étroitement avec tous les partenaires pour le bien de cette rencontre des acteurs de la lutte contre le changement climatique.

Cet échange fait suite au séjour de la coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine afin de préparer le sommet des trois grands bassins forestiers de la planète et la décennie de l’environnement, prévu à Brazzaville, dans les prochains jours.

Congo : vers une stratégie de lutte contre le trafic transfrontalier illicite

Les douaniers africains sont en conclave à Brazzaville où ils doivent définir une stratégie de lutte contre le trafic illicite des produits et armes chimiques.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis mardi 23 mai 2023, la conférence régionale sur le contrôle du commerce des produits chimiques en Afrique. Les travaux ont été lancés par le ministre congolais du Budget, Ludovic Ngatsé. Venus de plusieurs pays africains, les participants veulent définir une stratégie commune de lutte contre le trafic illicite des produits et armes chimiques sur le continent.

La conférence régionale sur le contrôle du commerce des produits chimique est une initiative de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et la direction générale des douanes et des droits indirects, avec le soutien de l’Union européenne et des experts américains. Au cours des travaux, l’accent est mis sur le rôle du cordon douanier en matière de sécurité transfrontalière.

Il est en effet question de mettre fin à la recrudescence des actes de piraterie maritime et l’insécurité transfrontalière grandissante sur le continent, notamment dans le golfe de Guinée. Les travaux prennent fin jeudi 25 mai 2023.

Coopération transfrontalière : le Congo et le Gabon finalise l’accord-cadre

Les experts des deux pays et les représentants des partenaires sont à Brazzaville jusqu’au 19 mai pour finaliser l’accord-cadre de la coopération transfrontalière.

 

Depuis le 15 mai dernier, le Congo et le Gabon ont entamé la finalisation de l’accord-cadre de la coopération frontalière qui les unit. Les représentants des deux pays et leurs partenaires ont jusqu’à vendredi 19 prochain, à Brazzaville, pour que tout soit fin prêt.

Pour le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Intérieur Séraphin Ondélé, les pays africains ont besoin de s’unir pour se développer. D’où la nécessité de transformer les barrières internes en espaces de sécurité et de progrès.

Notons tout de même que les questions liées à la délimitation des frontières sont souvent à l’origine des malentendus voire des conflits entre des pays de la même région.

Congo : les activités de la Pophac sont suspendues

L’arrêt des activités de la Pophac jusqu’à nouvel ordre a été prononcé à l’issue de la réunion dirigée par le secrétaire exécutif permanent, Jean de Dieu Goma.

 

Le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap a suspendu, le 2 mai, à Brazzaville, la Plateforme des organisations des personnes handicapées du Congo (Pophac). L’arrêt des activités de la Pophac jusqu’à nouvel ordre a été prononcé à l’issue de la réunion dirigée par le secrétaire exécutif permanent, Jean de Dieu Goma, après plus de trois heures de discussion. La décision fait suite à la diffamation, à la dénonciation calomnieuse, à l’injure et la désinformation au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap.

Le conseil demande au ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local la dissolution pure et simple de la Pophac. Pour lui, cette plateforme a commis une usurpation de fonction. Elle est devenue une association en 2020 et ne renferme nulle part les objectifs qui lui sont reconnus dans son récépissé de déclaration, telle que la gestion des quotas d’intégration à la Fonction publique de cette catégorie de personnes.

Le membre du collège des présidents de la plateforme des organisations des personnes handicapées du Congo, Jean Claude Nzaba, s’est dit très touché de la suspension de leur plateforme car un conseil ne peut dissoudre une association.

Congo : l’Ocla sensibilise contre l’apatridie

L’Observatoire congolais de lutte contre l’apatridie (Ocla), a lancé, le 26 avril, la deuxième phase de la campagne de sensibilisation à l’enregistrement des naissances.

 

L’Ocla a lancé le 26 avril dernier la deuxième phase de la campagne de sensibilisation des enregistrements des naissances et la prévention de l’apatridie dans le département de Brazzaville.

La campagne s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement de la République du Congo en matière de lutte contre l’apatridie sur l’ensemble de son territoire.

L’initiative de cette organisation vise la prévention de l’apatridie. Cette deuxième phase concerne tous les arrondissements de Brazzaville y compris l’île Mbamou. Ainsi, cette phase qui se déroulera du 25 avril au 31 décembre couvrira environ 100 000 ménages dont les habitants sont de différentes nationalités et sera couplée à l’identification des personnes à risque d’apatridie.

Les volontaires formés par les experts du Haut-Commissariat pour les réfugiés, du ministère de la Justice et ceux du ministère de la Décentralisation en 2022 seront déployés dans les arrondissements de Brazzaville. Les données récoltées à l’issue de cette campagne feront l’objet d’un diagnostic et d’un plaidoyer auprès du gouvernement pour des solutions appropriées.

Rappelons que la première phase pilote, conduite en 2022, s’était limitée à la commune de Kintélé, au Nord-Est de la commune de Brazzaville où 10 000 ménages avaient été sensibilisés à travers les équipes des volontaires communautaires.

Congo : Osiane 2023 ouvre ses portes mardi 15 avril à Brazzaville

La septième édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale, (Osiane), s’ouvre le 25 avril, au Palais de congrès, à Brazzaville.

 

Le thème retenu cette année est « Innovons pour progresser ». La 7ème édition de Osiane réunira les agences de développement de l’économie numérique de l’Afrique centrale, les régulateurs de la sous-région, les opérateurs internet et des télécoms, acteurs de la Poste, de l’économie Fintech Bassin du Congo, les décideurs, les startups et porteurs de projets, principaux usagers de la tech et de l’innovation.

Baptisé Kumisa, l’objectif de l’édition de 2023 est de promouvoir toutes les initiatives technologiques. Ce sera une plateforme de rencontres entre les fournisseurs de services et produits numériques et les acteurs économiques de plusieurs domaines.

Du 25 au 29 avril, ce sont 130 exposants représentant plusieurs ministres et dirigeants venus de sept pays du Bassin du Congo, sur des thématiques alliant innovation digitale et progrès. Au Programme des conférences aux ateliers de formation, masters class, tours de table des talks et des challenges récompensant les meilleures innovations du Bassin du Congo. Un ensemble d’activités reparti en cinq villages dont : Village Start-up Osiane (VISO), Village Fintech Osiane (VIFO), Village E-gov Osiane (VIGO), Village Tech Osiane (VITO), Village Industrie Créatives et Culturelles Osiane (VICO).

Osiane est organisé par l’ONG Pratic que dirige Luc Missidimbazi avec le soutien de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce). Les organisateurs entendent recevoir plus de 15000 visiteurs pendant les cinq jours de l’évènement.

Congo : environ 600 retraités réclament une prise en charge

Ces ex-agents de la municipalité de la ville de Brazzaville allés en retraite entre 2015 et 2022, n’ont toujours pas droits à une pension.

 

Au moins 600 ex-agents de la municipalité de Brazzaville qui ont fait valoir leurs droits à la retraite entre 2015 et 2022 ne peuvent toujours pas prétendre à leurs pensions.

La raison évoquée pour justifier cette était des choses est que leurs dossiers n’ont pas encore été pris en charge par la sécurité sociale. Ces ex-agents ont décidé de montrer leur mécontentement en organisant des sit-in hebdomadaires devant le siège de la mairie.

Les 600 retraités ont prévu des sit-in chaque mardi et vendredi jusqu’à ce qu’ils soient entendus.

Congo : Brazzaville accueille un atelier régional sur la santé animal et humaine

Ouvert mardi 11 avril, la rencontre a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires.

 

La capitale congolaise abrite depuis hier mardi 11 avril, un atelier régional sur le système de gestion de la qualité et la cartographie des laboratoires utilisant l’approche « Une seule santé ». Les professionnels de la santé animale et humaine des Etats membres de l’Afrique centrale vont se réunir jusqu’au 14 avril 2023.

Ladite atelier a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires, conformément à l’approche « Une seule santé » pendant la pandémie de la covid-19. Il s’agit de fournir aux laboratoires des Etats membres une approche systématique axée sur les processus pour atteindre les objectifs de qualité, élaborer, mettre en œuvre et maintenir des politiques, des processus et des procédures pertinents pour chaque système de quotas essentiels. Les discussions porteront sur la gestion des processus, l’évaluation externe de la qualité, la gestion et l’événement non conforme ainsi que les travaux de groupe.

Congo : exposition du savoir-faire des artisans du cuir

À la deuxième édition du Marché de l’artisanat que Brazzaville vient d’abriter, les artisans qui façonnent le cuir sont venus exposer leur savoir-faire.

 

Ceux qui utilisent le cuir pour fabriquer des chaussures made in Congo se sont distingués au cours de ce rendez-vous, désormais présenté comme une vitrine pour les artisans qui, eux, appellent les autorités à leur bâtir un marché permanent.

C’est dans un espace exigu en plein centre-ville de la capitale que le Marché de l’artisanat s’est tenu. Il a regroupé une centaine d’artisans venus du Congo, de cinq autres pays du continent et même de l’Inde. Les visiteurs ont notamment découvert Gladis Koumou, un artisan congolais qui arbore souvent des tenues impeccables. Son travail au quotidien : fabriquer des chaussures en cuir.

Où trouve-t-il de la matière première ? Gladis Koumou répond : « C’est un patchwork (un ensemble) de tout : les peaux de bœufs, appelées cuir ordinaire, reviennent d’Italie. Les peaux d’Alligator, nous les achetons en Amérique ; celles de crocodile du Nil, nous les prenons au Vietnam. Les teintures pour faire les couleurs, nous les achetons en France », explique-t-il à RFI.

Des chaussures « made in Congo »

Il nous présente les différentes étapes de fabrication des chaussures en cuir, très prisées par les Congolais. « Les chaussures sont d’abord montées dans un premier temps à Taiwan et en Chine par les artisans qui sont là-bas. Après, ça nous revient ici en mode semi-finie. Et, mes artisans présents ici font de la finition, comme ce que vous êtes en train de voir. Là, on est en train de finir pour enfin livrer à un client », indique l’artisan.

Pour Gladis Koumou, il s’agit bel et bien des marques de chaussures made in Congo. « Parce que c’est dessiner au Congo. Tout est fait selon notre cahier de charges et selon nos normes. Voilà pourquoi je l’appelle la marque African spirit. En plus, ce sont des chaussures faites sur mesure dans un délai de deux semaines, parce que l’Africain n’aime pas attendre », se réjouit-il.

Obtenir l’appui du gouvernement pour mettre en lumière cet artisanat

Désormais, pour mieux exprimer leur talent, exposer et vendre, les artisans congolais demandent au gouvernement de leur construire un marché permanent. Pascaline Makoundo est artiste peintre. « Si on peut créer ce marché, il faudrait penser y installer une galerie pour les peintres, parce que les peintres ne peuvent pas exposer en plein air. Ce n’est pas bon pour eux », indique Madame Makoundo.

Ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo a une réponse aux réclamations des artisans. « On échange souvent avec les artisans. Je ne veux pas faire de scoop. On échange. Les artisans et les artisanes auront un lieu permanent et le Premier ministre se chargera de l’annoncer », assure-t-elle.

L’ambition affichée par les autorités est de faire de l’artisanat un secteur privé dynamique. Il participe déjà à hauteur de 20 % au Produit intérieur brut (PIB).

 

Congo-Tennis : Brazzaville va abriter quatre tournois internationaux

La Fédération congolaise de tennis (Fécoten) a animé, le 25 mars, une conférence de presse au cours de laquelle elle a confirmé l’organisation de ces tournois.

 

La capitale congolaise abritera, du 5 au 17 juin, deux Opens juniors « J30 » qui se disputeront au Pôle de tennis, à proximité du stade Alphonse-Massamba-Débat. Ce sont des tournois individuels qui se dérouleront en simple et en double dans les deux versions qui permettront aux vainqueurs de gagner trente points dans le classement, a expliqué Hugues Henri Ngouélondélé, directeur des compétitions.

La Fécoten a également annoncé la tenue, du 17 au 29 juillet, de deux autres tournois seniors « M25 » qui auront cette fois-ci lieu au complexe sportif la Concorde, à Kintélé. Ces tournois professionnels concernent uniquement les hommes et permettront aux vainqueurs de gagner 25 millions de dollars.  Emmener la compétition au Congo, a précisé l’expert, s’inscrit dans le but de donner la possibilité à plus de Congolais d’y participer à moindre coût. Cela coûte cher, dix personnes dans une compétition internationale.

« Les M25 sont les compétitions professionnelles qui font suite à la participation congolaise à la Coupe Davis. Les mêmes joueurs qui ont représenté le Congo à cette compétition auront la possibilité de jouer les tournois professionnels pour qu’ils aient l’opportunité de gagner des points au classement et de pouvoir être en mesure de mieux se positionner lorsqu’on fait les tirages au sort », a précisé Thierry Ntwali, l’expert de la Fédération internationale de tennis.

Selon lui, cet événement va aider la Fécoten à pouvoir susciter un meilleur engouement en vue d’avoir plus de partenaires pour lui permettre d’obtenir les moyens susceptibles de faire voyager plus de joueurs. « Pour que les joueurs congolais puissent avoir un meilleur classement, ils doivent jouer au moins douze semaines de compétitions par an à l’extérieur du pays. A partir de cette compétition, nous allons lever les fonds pour réinvestir dans le programme de développement qui pourra permettre aux athlètes congolais de voyager plus », a-t-il précisé.

Les compétitions sont aussi une façon de mettre en valeur les infrastructures de qualité dont dispose le Congo. « La Fécoten est l’une des rares fédérations en Afrique qui a des infrastructures. Le pôle tennis a huit courts, il y en a très peu dans la région dont j’ai en charge. Il y a aussi Kintélé… », a reconnu Thierry Ntwali.

Ces compétitions, a précisé le président de la Fécoten, seront organisées grâce à l’appui du ministère des Sports et de plusieurs sponsors qui se sont déjà annoncés. Il a exhorté d’autres à les rejoindre dans ces événements propices au développement de la discipline.

Congo : Landry Mberé prend la tête du basketball à Brazzaville

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville.

 

Le nouveau président du basketball du département de Brazzaville se lance les défis. Notamment promouvoir la pratique du basketball à Brazzaville et offrir aux athlètes une formation digne de ce nom.

Landry Claude Bernard Mberé Boya a été élu président de la ligue départementale de Brazzaville au cours de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 25 mars à Brazzaville. Il remplace à ce poste Fabrice Makaya Mateve qui a dirigé la structure pendant quinze ans.

Le  nouveau président s’engage à s’attaquer aux problèmes les plus sensibles comme relancer les compétitions inter-villes entre Kinshasa et Brazzaville une fois par mois pendant les jours de week-ends. Il a fait de la compétition inter-arrondissement l’une de ses priorités en associant les administrations, les mairies, les chefs d’établissement et autres autorités communales. Il a également annoncé la création d’une nouvelle forme de compétition à l’instar de la NBA en y introduisant l’émulation tant matérielle que financière et la mise en place des récompenses pour les récipiendaires.

Landry Claude Bernard Mberé Boya s’est engagé à rechercher les sponsors nationaux et internationaux afin de redonner un nouveau souffle à la ligue. La mise en œuvre du projet avec la ligue provinciale de basketball de Kinshasa est l’un des défis à relever ainsi que la signature d’un protocole d’accord avec la ligue de basketball de France et celle de Pointe-Noire.

Congo : le Fitaas se tiendra à Brazzaville et Pointe-Noire

Le lancement de la 6ème édition du Festival international de théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) est prévu le 27 mars 2023, à Brazzaville.

 

La 6e édition du Fitaas sera lancée, le 27 mars, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi de Brazzaville à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre. Le Fitaas est une initiation du Centre Congo Brazzaville de l’Institut international de théâtre (IIT).

L’ouverture de cet évènement sera meublée par plusieurs activités. Notamment la conférence-débat sur le thème « Panorama du théâtre congolais » animée par Pierre Tsemou, Alphonse Mafoua, Harvey Massamba, Fortuné Bateza sous la modération d’Yvon Wilfrid Lewa-Let Mandah, président national de l’Institut international de théâtre et directeur dudit festival.

Une soirée artistique va clôturer cette première journée avec les prestations scéniques et réprésentations théâtrales de la compagnie Racine d’Afrique, les T.E. théâtre des S/S CBE Makelékelé et Ngamaba. Après Brazzaville, le Fitass va se poursuivre à Pointe-Noire où des activités similaires vont être organisées du 29 mars au 1er avril.