Congo-Lutte contre l’apatridie : l’OCLA suggère l’enregistrement mobile des naissances

C’était à l’occasion de la commémoration de la journée internationale des peuples autochtones (JIPA), le 09 août 2023.

 

La République du Congo, de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée internationale des peuples autochtones. A cette occasion, l’Observatoire congolais de lutte contre l’apatridie (OCLA), dans une déclaration, a interpelé les autorités à accélérer le programme d’enregistrement mobile des naissances des enfants autochtones.

Pour l’instant, affirme cette organisation, le nombre des jeunes autochtones non déclarés à l’état civil est très important surtout dans les départements de la Likouala, la Sangha, les Plateaux et la Lekoumou où elle mène quelques activités.

Sur le plan national, le recrutement à la fonction publique devrait réserver un quota raisonnable pour cette frange de la population encore faiblement représentée par rapport aux statistiques actuelles. Et, au niveau local, les populations autochtones ne devraient plus être vues comme de simples bénéficiaires de projets, mais plutôt comme des partenaires à part entière, en vue d’un développement communautaire durable.

Par ailleurs, cette organisation de la société civile reconnait que le gouvernement a fourni des efforts considérables pour améliorer la situation des autochtones avec notamment la prise d’une série de textes réglementaires et d’initiatives salutaires, mais que dans la pratique les besoins non couverts restent encore multiples.

Congo : l’Ocla sensibilise contre l’apatridie

L’Observatoire congolais de lutte contre l’apatridie (Ocla), a lancé, le 26 avril, la deuxième phase de la campagne de sensibilisation à l’enregistrement des naissances.

 

L’Ocla a lancé le 26 avril dernier la deuxième phase de la campagne de sensibilisation des enregistrements des naissances et la prévention de l’apatridie dans le département de Brazzaville.

La campagne s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement de la République du Congo en matière de lutte contre l’apatridie sur l’ensemble de son territoire.

L’initiative de cette organisation vise la prévention de l’apatridie. Cette deuxième phase concerne tous les arrondissements de Brazzaville y compris l’île Mbamou. Ainsi, cette phase qui se déroulera du 25 avril au 31 décembre couvrira environ 100 000 ménages dont les habitants sont de différentes nationalités et sera couplée à l’identification des personnes à risque d’apatridie.

Les volontaires formés par les experts du Haut-Commissariat pour les réfugiés, du ministère de la Justice et ceux du ministère de la Décentralisation en 2022 seront déployés dans les arrondissements de Brazzaville. Les données récoltées à l’issue de cette campagne feront l’objet d’un diagnostic et d’un plaidoyer auprès du gouvernement pour des solutions appropriées.

Rappelons que la première phase pilote, conduite en 2022, s’était limitée à la commune de Kintélé, au Nord-Est de la commune de Brazzaville où 10 000 ménages avaient été sensibilisés à travers les équipes des volontaires communautaires.