Congo : Amy Holman attendue à Brazzaville

La sous-secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis pour les Affaires de l’Afrique centrale sera  reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Amy Holman est attendue à Brazzaville où elle sera reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Les deux personnalités échangeront sur des questions liées à la politique américaine en Afrique centrale, au partenariat entre les deux Etats dans la lutte contre le changement climatique et les questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

La sous-secrétaire d’Etat adjointe donnera l’appréciation des Etats-Unis sur leadership du président congolais dans la préservation de la faune et de la flore en Afrique centrale et la protection des forêts du bassin du Congo.

Congo : un dernier hommage à Clément Mouamba

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021).

 

En présence des corps constitués nationaux et diplomatiques, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021) qui sera inhumé ce 26 janvier à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou.

« Un esprit consensuel et apaisant, chantre de la non-violence, un sens du compromis qui lui fait détester les conflits et les rivalités, Clément Mouamba a servi la République jusqu’au dernier jour de sa vie », a déclaré le secrétaire permanent de la Task force des politiques économiques et sociales, Rigobert Maboundou, donnant lecture de l’oraison funèbre d’une voix chargée d’émotion. Celui-ci fut, en effet, un des étudiants de l’illustre disparu dont il a par ailleurs été directeur de cabinet à la Primature.

L’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, avait rendu l’âme le 29 octobre 2021 à Paris, en France, victime de la covid-19. La pandémie qu’il s’était pourtant engagé à combattre, quand il exerçait les fonctions de chef du gouvernement, a finalement eu raison de lui à l’âge de 78 ans. Le 25 janvier, en début de matinée, avant que la nation ne lui rende un dernier hommage, le Parti congolais du travail (PCT) lui a témoigné sa gratitude pour les services rendus à la nation dans une cérémonie solennelle présidée par le secrétaire général de ce parti, Pierre Moussa, en présence de nombreux responsables des formations politiques alliées, membres de la majorité présidentielle.

Parcours

La densité intellectuelle de l’illustre disparu a commencé à se constituer à l’école catholique de Moussounda où il a fait ses études primaires et secondaires, avant d’accéder au lycée technique 1er mai à Brazzaville. Clément Mouamba a ensuite obtenu une bourse pour la France où il a décroché un doctorat en sciences économiques. La Banque des Etats de l’Afrique centrale est l’institution au sein de laquelle il a passé nombre d’années de sa vie professionnelle.

De 1975-1979, il est conseiller économique du Premier ministre Henri Lopes ; de 1979-1983 Clément Mouamba a assumé les mêmes fonctions auprès du Premier ministre Louis Sylvain Ngoma. 1983-1992, il est conseiller économique et financier du président Denis Sassou N’Guesso. De septembre 1992 à juin 1993, Clément Mouamba a assumé les fonctions de ministre des Finances.

Sa longue carrière politique, faite de marxisme puis de social-démocratie, l’a conduit au PCT, sous le monopartisme, puis à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale. Il est par la suite retourné au PCT, où il a été membre du bureau politique jusqu’à sa mort.  Le 23 avril 2016, Clément Mouamba est nommé Premier ministre, chef du gouvernement. Le tout premier de la nouvelle République après le référendum constitutionnel de 2015.

Son inhumation à Sibiti, où il est né le 13 novembre 1943, est un choix testamentaire pour son repos éternel sur la terre de ses ancêtres

Congo : le président Sassou N’Guesso entend construire un chemin de fer pour relier le sud et le nord

Le président de la République du Congo a proposé ce projet au du conseil des ministres qui s’est tenu le 17 janvier 2022.

 

Denis Sassou N’Guesso propose le 17 janvier, la construction d’un chemin de fer d’une longueur d’environ 1000 Km. Ce chemin devra unir le département de la Sangha (nord) et celui de Pointe-Noire (sud).

Le chef de l’Etat juge à la fois utile et stratégique pour accélérer le développement du pays, grâce à un effet de levier sur des projets, miniers situés dans d’autres départements du Congo ou ceux notamment liés au développement de la production de gaz liquéfié dans d’autres zones du Congo.

La construction d’une voie de chemin de fer entre le département de la Sangha et celui de Pointe-Noire et la mise à disposition des productions ainsi transportées au port minéralier en devenir de Pointe-Noire; projets intégrateurs et régionaux, dans la mesure où ils impliquent le pays voisin et frère du Cameroun.

Ces infrastructures impliqueront la création de centaines d’emplois et le développement des localités concernées dans le département de la Sangha. L’ambition du pays est, grâce à ces gisements et si leurs promesses sont tenues, de devenir un des trois plus grands producteurs de fer au monde.

Le consortium formé par la société Sangha Development Mining et ses partenaires entend débuter le développement de ces mines durant cette année et compte investir plus de 10 milliards de dollars, soit environ 5 400 milliards de frs CFA, pour une perspective de production annuelle de 10 millions de tonnes de fer à partir de l’année 2023, le secteur des mines apportant alors une valeur ajoutée inestimable à notre économie nationale et contribuer au développement.

Le numéro un congolais a ajouté que l’enjeu d’une mise en production diversifiée et significative dans ce secteur économique vital doit s’accompagner d’une action résolue du gouvernement, afin que soient mises à la disposition du secteur minier les infrastructures qui permettront de le rendre économiquement rentable.

Mais le gouvernement congolais se garde bien de donner une date pour la mise en service totale de ce chemin de fer, dont le coût total n’a pas été précisé.

Le calendrier est très lié aux questions de logistique et d’approvisionnement du ballast, des rails et des traverses béton dans des zones parfois difficiles d’accès.

Congo : le président Sassou N’Guesso reçoit les vœux les membres du corps diplomatique

Ils étaient conduits par l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République démocratique du Congo, Christophe Muzungu.

 

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a reçu les vœux des membres du corps diplomatique. Ceux-ci étaient conduits par leur doyen, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République démocratique du Congo, Christophe Muzungu. Les diplomates ont échangé les vœux mardi 04 janvier 2021, avec le président et son épouse, Antoinette Sassou N’Guesso, à l’occasion de la nouvelle année.

Prenant la parole le premier, le diplomate Rd-congolais, a salué l’hospitalité dont ils sont l’objet dans leur pays d’accueil et souhaité que les échéances électorales à venir, en particulier les élections législatives et locales de cette année, se déroulent dans les conditions optimales de paix et de consensus.

Le chef de l’Etat a dépeint un contexte international marqué par de nombreuses crises : la crise sanitaire de covid-19, la crise économique, la crise migratoire, le terrorisme, le changement climatique et plaidé pour plus de solidarité entre les nations. Sur les difficultés auxquelles le Congo fait face au plan économique, Denis Sassou N’Guesso a déclaré être optimiste pour l’avenir. Le président congolais a, par ailleurs, réitéré son engagement à poursuivre sa mission à la tête du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, afin, a-t-il insisté, que « ce pays frère retrouve la paix et la stabilité ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso dénonce la corruption dans le système judiciaire

Le président de la République du Congo, a dénoncé mardi 28 décembre, à Brazzaville la corruption au sein du système judiciaire du pays.

 

« Le gain facile et déshonorant du trafic d’influence, de la corruption, de la concussion (…) défie le professionnalisme de ceux qui sont chargés, au nom du peuple congolais, de dire le droit », a-t-il déploré dans son message sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès.

« Nul ne peut tolérer ces atteintes nocives qui affectent notre système judiciaire et asphyxient la noblesse du droit et l’impartialité de la justice dans notre pays », a-t-il prévenu.

Il a instruit le gouvernement de mener « à bon port » la réforme du système judiciaire, à travers la numérisation de la justice, la réforme des procédures pénales et civiles, le sens et l’efficacité des peines et l’organisation territoriale des juridictions.

Concernant la détermination de limiter les importations alimentaires onéreuses pour le pays, un autre point important dans le message, le président a appelé ses compatriotes à engager une croisade en faveur du développement de l’élevage.

« En rapport avec cette question cruciale et récurrente des importations alimentaires, il sied d’engager une véritable croisade en faveur du développement de l’élevage bovin, porcin, caprin et de volaille, ainsi qu’une pisciculture à grande échelle », a-t-il noté.

« Le coût des denrées alimentaires importées par notre pays et essentiellement composées de viande, de volaille et de produits halieutiques, varie entre 500 et 700 milliards de FCFA par an », a-t-il dit, annonçant la création de quatre zones agricoles protégées dans le pays pour l’élevage de petits ruminants et la production des denrées de base, tels le manioc, l’arachide, le maïs et le soja.

La République du Congo qui compte moins de 6 millions d’habitants, dispose d’énormes potentialités agro-pastorales, notamment de près de 10 millions d’hectares de terres arables, mais à peine un tiers est exploité de façon manuelle.

Congo : Denis Sassou-Nguesso fait son bilan devant le Congrès

Dans un discours, le chef de l’État de la République du Congo s’est félicité mardi 28 décembre 2021, de la politique menée dans son pays.

 

Costume bleu nuit, cravate rouge : Denis Sassou-Nguesso, 78 ans a d’abord évoqué l’impact du Covid-19 et a rappelé que le vaccin est l’unique solution. Il a donc exhorté la population à faire attention pour les fêtes de fin d’année : « La couverture vaccinale espérée pour la fin de cette année, au moins de 30% de la population totale du Congo, ne pourra pas être atteinte », a-t-il concédé.

Dans un appel très clair aux bailleurs, le chef de l’État congolais a indiqué que tout était en place pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. « Le gain facile de la corruption défie le professionnalisme de ceux qui sont chargés de dire le droit », estime-t-il.

Signe que le marché des hydrocarbures n’est pas stable, c’est une priorité pour 2022, Denis Sassou-Nguesso souhaite que l’agriculture devienne un pilier de l’économie. « Pour l’élevage de petits ruminants et la production de denrées de base telles le manioc, l’arachide, le maïs, le soja », a-t-il précisé.

En vue des législatives, Denis Sassou-Nguesso, qui estime que la présidentielle s’est déroulée dans la sérénité, s’est adressé à la classe politique et a invité « l’ensemble de ces acteurs intéressés par les prochaines élections législatives à privilégier la paix ». « Vive le Congo, je vous remercie », a-t-il conclu.

Denis Sassou-Nguesso a également fait des promesses d’ordre social, dans un contexte de grogne : « Je veillerai à ce que le gouvernement, qui consent de plus en plus d’efforts face à la demande sociale, assure le règlement effectif des charges et autres droits attenant aux obligations pendantes, telles les bourses des étudiants, les pensions de retraite et diverses indemnités dues aux sinistrés et expropriés. Ces différentes créances sur l’État restent exigibles et seront couvertes au fur et à mesure de la disponibilité des ressources nécessaires. »

Claudine Munari, présidente de la plateforme de l’opposition Frocad, juge toutes les thématiques abordées loin des préoccupations premières des Congolais. « Tous les discours du président Sassou-Nguesso se ressemblent. C’est un copier-coller d’autosatisfaction surtout », estime-t-elle.

Congo : Denis Sassou N’Guesso de retour dans son pays

Le président congolais est revenu dans son pays ce dimanche 14 novembre 2021 après un séjour de travail à Paris en France.

 

Le chef de l’Etat du Congo, Denis Sassou N’Guesso est de retour à Brazzaville après voir a séjourné à France.  Il a pris part au forum de Paris sur la paix et à la conférence internationale pour la Libye.

Cette rencontre avait pour objectif de d’apporter un soutien international à la Libye pour la poursuite de la transition politique engagée. Il s’est aussi agi de trouver des solutions pour la tenue des élections selon le calendrier prévu. La conférence visait également à soutenir la Libye dans sa demande de retrait des forces étrangères et des mercenaires.

Ce forum a permis de mettre en œuvre une répartition équitable et transparente des richesses du pays. Il a également permis de réaffirmer l’engagement collectif à renforcer le soutien de la communauté internationale pour répondre aux besoins urgents et lutter contre les trafics d’êtres humains.

COP 26 : Denis Sassou N’Guesso fait un plaidoyer du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo

Le président Denis Sassou N’Guesso est monté à la tribune de la Cop-26 le lundi 1er novembre, pour livrer le message du Congo.

 

L’intégral du discours du président Denis Sassou N’Guesso.

« Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernements,

Distingués Délégués,

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi, avant tout propos, d’exprimer mes sincères remerciements à Sa Majesté la Reine Elisabeth II, au Gouvernement et au Peuple du Royaume-Uni, pour l’hospitalité et l’accueil chaleureux qui ont été réservés à ma délégation et à moi-même.

Permettez-moi aussi, en ma qualité de Président de la Commission Climat du Bassin du Congo regroupant 16 États d’Afrique Centrale et de l’Est, ainsi que le Royaume du Maroc, de dire toute l’importance que nous accordons à cette COP 26, particulièrement cruciale pour l’avenir de l’Humanité.

Mon pays, la République du Congo, se situe au sein du Bassin du Congo, cet immense massif de forêts et de tourbières qui est aujourd’hui le premier capteur de carbone net de la planète après la déforestation de l’Amazonie.

À elles seules, les tourbières de la Cuvette Centrale séquestrent 31 milliards de tonnes de carbone, soit trois années d’émissions mondiales. La place qu’occupe le Bassin du Congo dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris est donc absolument incontournable.

Vous l’avez clairement compris : le Bassin du Congo rend au Monde des services écosystémiques inestimables. Mais, que reçoit-il en échange ? Hélas, très peu.

En effet, les pays industrialisés, à qui incombe la responsabilité historique du dérèglement climatique, se montrent réticents à mobiliser les financements nécessaires à la concrétisation de leurs engagements. Les grandes difficultés auxquelles se heurte l’application de l’Article 6 de l’Accord de Paris, qui engage les pays riches à soutenir les efforts d’atténuation et surtout d’adaptation des pays en développement, en sont la preuve évidente.

La République du Congo, en ce qui la concerne, a déjà soumis au Secrétariat de la Convention sa Contribution Déterminée au niveau national révisée. Nos ambitions, qui prennent en compte l’ensemble des secteurs d’émission des gaz à effet de serre, ont été rehaussées et la République du Congo fait figure d’élève modèle au palmarès de l’écologie mondiale.

Je ne cesse de le répéter sur toutes les tribunes, depuis le Sommet de Rio en 1992, la détermination des pays du Bassin du Congo en général, et celle de la République du Congo en particulier à préserver ce vaste ensemble est totale. Toutefois, cet engagement va de pair avec la volonté, tout aussi inexorable, de poursuivre notre développement économique et social, pour le bien-être de nos populations. Ces deux objectifs ne s’excluent pas, ils se complètent.

Exiger de nous un ralentissement de notre développement pour que la Planète respire mieux, serait en effet profondément, injuste et même immoral.

C’est pourquoi vous me permettrez de faire ici, une fois de plus, le plaidoyer du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, initiative commune des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo auxquels s’est joint le Royaume du Maroc, et qui n’attend plus qu’à être abondé avec l’engagement de tous nos partenaires.

En prenant la décision de protéger et de conserver le Bassin du Congo pour le bien de l’humanité, nous avons su prendre nos responsabilités.

A chacun désormais d’assumer les siennes.

Je vous remercie. »

Congo : lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie »

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso va procéder au lancement du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie », mardi 19 octobre 2021.

 

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.

Le premier campus Terre d’Ecole sera bâti à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université Denis Sassou N’Guesso, sur un terrain de 15 hectares dont 10 recouverts de forêt. Les bâtiments seront donc entourés de champs que les enfants cultiveront dans le respect de l’environnement, des connaissances et des traditions de leurs parents et grands-parents.

Face à la mondialisation et à la disparition de la culture et des coutumes locales qui font la richesse et l’équilibre de ce continent, les élèves suivront un cursus scolaire traditionnel, tout en apprenant à cultiver leurs terres dans une démarche de développement durable: « cultiver en se cultivant », selon le projet TERRE d’ECOLE officiellement lancé en juin 2012 lors du congrès de la Terre Rio+20.

Ce premier campus TERRE d’ECOLE portera le nom de l’ancien PDG du Groupe Total, Christophe de Margerie, décédé tragiquement en 2014 au moment du décollage du Dassault Falcon 50 immatriculé F-GLSA et exploité par Unijet sur l’aéroport international de Vnoukovo, à Moscou (Russie). L’accident met en cause un engin de déneigement.

Ce projet sensibilisera et aidera les enfants à acquérir les bonnes habitudes pour protéger leur environnement et contribuer à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones qui leur enseignera les bases scientifiques.

Le programme scolaire favorise le développement durable en plaçant les coutumes et les connaissances ancestrales au cœur de l’enseignement dispensé, les méthodes occidentales ne servant qu’à donner du sens à la pratique.

Congo : Denis Sassou N’Guesso cité dans l’enquête des « Pandora Papers »

Le chef de l’Etat fait partie des 43 hommes politiques soupçonné de dissimuler des sociétés dans les juridictions secrètes.

 

Le consortium international des journalistes d’investigation vient de révéler que 43 hommes politiques africains auraient dissimulé des sociétés dans des pays riches. Ce sont des politiciens du Nigéria, Maroc, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Tchad, le Gabon, le République du Congo, le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.

Les chefs d’Etats africains dont les noms sont directement évoqués, sont ceux du Gabon et du Congo-Brazzaville et le Kenya. Il faut dire que les détails en ce qui les concernent n’ont pas encore été donnés. La publication révèle aussi que les États-Unis en particulier, sont apparus sur l’ensemble des dossiers consultés, comme étant une destination de plus en plus attractive pour la dissimulation des fortunes par des hommes politiques. Une information qui contraste avec l’habitude prise par les dirigeants de ce pays de fustiger la corruption et les détournements dans les pays pauvres.

Les « Pandora Papers » sont le nom donné à 11,9 millions de documents dans lesquels se retrouvent les noms de plus de 336 hommes politiques à travers le monde, qui auraient utilisé des entités dans des juridictions secrètes, pour acheter des biens immobiliers, détenir de l’argent en fiducie, posséder d’autres sociétés et d’autres actifs, parfois de manière anonyme. L’enquête menée par les journalistes qui collaborent au projet, révèle aussi comment les banques et les cabinets d’avocats travaillent en étroite collaboration avec les prestataires de services offshore pour concevoir des structures d’entreprise complexes.

Cette révélation survient alors que le débat sur une fiscalité plus juste progresse dans le monde, notamment avec la Covid 19 qui a mis au grand jour les difficultés pour les pays faibles, à mobiliser des ressources financières pour soutenir leurs économies, ou même mener des campagnes de vaccination, présentées comme vitales pour faire face à la pandémie qui continue de secouer le monde.

Les travaux du panel de haut niveau sur les flux financiers illicites présidé par Thabo Mbeki, l’ancien président d’Afrique du Sud, ont présenté l’évasion fiscale comme une des sources de flux financiers illicites à partir de l’Afrique. Le premier rapport sur l’Etat de la justice fiscale dans le monde publié par Tax Justice Network en novembre 2020 a estimé, sur la base de ses recherches, que cela représentait en moyenne chaque année un peu plus de 27 milliards $ de pertes de ressources potentielles pour les budgets des pays africains.

Congo : Félix Tshisekedi en mission d’Etat à Oyo

Le président de la République démocratique du Congo est arrivé à Oyo à plus de 400 km de Brazzaville au où il séjourne depuis samedi 02 octobre 2021.

 

Félix Antoine Tshisekedi est arrivé à Oyo, en République du Congo samedi 02 octobre 2021. Il faut noter qu’aucun détail n’a été donné sur le voyage du chef de l’Etat de la RDC. Il pourrait avoir un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso.

L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi à Oyo intervient deux jours seulement après son retour de New York, via Bruxelles, où il a participé à la 76ème Assemblée générale des Nations Unies.

La ville d’Oyo, en République du Congo, est située dans le département de la Cuvette, chef-lieu du même nom, à plus de 400 km de Brazzaville, la capitale.

Congo : Denis Sassou-Nguesso et Mahamat Idriss Déby Itno appellent au dialogue

C’est ce qui ressort d’un tête entre le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso et son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a reçu ce week-end son homologue du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno. Ils ont lancé dimanche un appel à un dialogue multilatéral constructif dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Les deux chefs d’Etat se sont exprimés dans le communiqué final ayant sanctionné la visite de travail et d’amitié effectuée les 25 et 26 septembre à Brazzaville par le président du Conseil militaire de transition du Tchad.

« S’agissant de la prochaine conférence de Glasgow sur les changements climatiques (COP 26), les deux chefs d’Etat ont appelé à un dialogue multilatéral constructif et à l’établissement d’une réelle communauté d’actions pour maîtriser les effets néfastes du changement climatique », ont-ils lancé.

Le sujet sur le coronavirus faisait parte des sujets abordés par les deux personnalités. Les présidents congolais et tchadien ont souligné la prise de conscience au plan international de la nécessité d’un accès de tous les pays aux vaccins, tout en appelant à la matérialisation des engagements pris par la communauté internationale.

En matière de sécurité, les deux présidents se sont dits préoccupés de la situation économique, politique et sécuritaire prévalant en Afrique centrale, déplorant la présence de mercenaires étrangers en Libye.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Ramtane Lamamra

Le président de a République congolaise a eu un échange avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail de deux jours en République du Congo. Ramtane Lamamra a été reçu en audience par Denis Sassou Nguesso. Il était porteur d’un message cordial d’amitié de la part de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est du moins ce qu’a précisé le diplomate.

« Les discussions ont permis de mettre en exergue la détermination qui anime les deux chefs d’Etat d’insuffler une nouvelle dynamique aux liens de fraternité, de coopération et de solidarité qui unissent les deux pays, et leur volonté commune d’œuvrer dans le prolongement de leur engagement panafricaniste en faveur des causes justes et de l’unité du continent », souligne Ramtane Lamamra.

L’audience a été l’occasion d’aborder la situation qui prévaut en Libye. Le ministre a informé le président Sassou Nguessou, qui assure la présidence du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, des principales conclusions de la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue récemment à Alger et des perspectives d’une action conjointe des deux pays pour faire aboutir le processus de sortie de crise et de réconciliation nationale.

Les deux personnalités ont également abordées les questions de paix et de sécurité en Afrique, en particulier la situation prévalant dans l’espace sahélo-saharien.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le ministre a eu également une séance de travail avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Congo-indépendance : le chef de l’Etat entend gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire

C’est ce qui en ressort du discours du président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.

 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a invité, dans son discours à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, son peuple à s’engager dans la voie d’une véritable révolution agricole pour gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire.

Sassou N’Guesso qui s’adressait samedi soir à ses compatriotes, a estimé que les efforts déployés pour parvenir à un secteur agricole au diapason des objectifs visés ont été souvent entravé par le peu d’intérêt des populations vis-vis de l’agriculture.

« Au Congo, sous l’ère coloniale ou même après l’indépendance, l’agriculture était toujours reléguée en arrière-plan. Les travaux agricoles n’attiraient guère les jeunes qui se passionnaient plutôt pour les emplois de bureau, de préférence dans les rangs de la fonction publique, au point de contribuer, de manière continue, à l’amplification de la dépendance alimentaire de notre pays », a-t-il rappelé.

Il a appelé à un changement de mentalités en vue de la mobilisation de la population, particulièrement la jeunesse, au service du développement économique et social du pays.

« Au regard des atouts de notre pays, tels que la grande disponibilité en terres arables, la pluviométrie abondante, la densité et la régularité du réseau hydrographique, la main-d’œuvre jeune et suffisante, l’agriculture au sens large devrait emporter la conviction de notre peuple, comme vecteur structurant de la diversification de l’économie nationale », a déclaré le chef de l’Etat.

Le Congo dispose d’une superficie de 342.000 kilomètres carrés pour un nombre d’habitants estimé à 5 millions d’âmes. Cette situation a conduit les autorités du pays à lancer, par le passé, plusieurs initiatives qui se sont révélées infructueuses, en dépit des engagements pris au plus haut niveau de l’Etat, rappellent des observateurs locaux.

À travers le pays, les petits exploitants pratiquent essentiellement une agriculture d’autoconsommation. Les autorités veulent désormais imprimer un rythme d’intensification de l’agriculture en vue de diversifier l’économie du pays et de réduire sa dépendance aux revenus du pétrole.

« Le Plan national de développement 2022-2026 concentrera les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique. Il s’agit prioritairement, entre autres, de l’agriculture », a précisé M. Sassou N’Guesso.

Congo-UA : Mohamed Younis el-Menfi chez Denis Sassou N’Guesso

L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

 

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a reçu lundi 26 juillet à Brazzaville le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younis el-Menfi. C’est en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne que le chef de l’Etat congolais a eu cet entretien. L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

La visite de Mohamed Younis el-Menfi fait suite à celle effectuée le 20 juin dernier, à Brazzaville, par le Tunisien Cheikh Farhat Jaabiri, le leader spirituel des ibadites, un homme qui avait pris part aux pourparlers sur la sortie de la crise libyenne tenus en 2015

Mohamed Younis el-Menfi, qui arrive ce lundi 26 juillet en milieu d’après-midi, doit, selon le programme officiel, avoir des entretiens en tête-à-tête avec le chef de l’État congolais. Denis Sassou-Nguesso devrait quant à lui, et selon des sources diplomatiques, indiquer à son interlocuteur la démarche que l’UA entend mettre en œuvre pour que la Libye puisse régler son conflit armé, et comment elle entend accompagner les autorités libyennes jusqu’à l’organisation d’élections, dont les conditions et la date restent à déterminer.

Cette démarche passe notamment, selon les mêmes sources, par l’envoi par l’Union africaine de conseillers et autres émissaires auprès des autorités libyennes. Car la situation en Libye inquiète la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Lors d’un sommet tenu début juin à Brazzaville, les dirigeants de cet ensemble ont évoqué les conséquences de cette crise libyenne dans la sous-région, notamment au Tchad, qui subit parfois des incursions des bandes armées.

Ils ont également affirmé que la solution à la situation qui prévaut en Libye viendrait incontestablement de l’Afrique. De ce fait, l’UA ne peut être mise à l’écart par les puissances occidentales.

RDC : Denis Sassou N’Guesso aux obsèques du cardinal Laurent Monsengwo

Le président congolais est arrivé, mardi, à Kinshasa, pour prendre part aux funérailles du cardinal qui s’est déroulé ce 21 juillet 2021.

 

Le cardinal Laurent Monsengwo qui est décédé à Paris, le 11 juillet, a été inhumé ce mercredi 21 juillet 2021.

Le président de la République du Congo est arrivé, mardi, à Kinshasa, en RDC, pour les funérailles du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya qui ont eu lieu ce jour. Denis Sassou N’Guesso a été accueilli à sa descente d’hélicoptère dans les jardins du Palais de la nation de la capitale Rd-congolaise par son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les deux chefs d’Etat se sont rendus au Palais du peuple où été exposée la dépouille du cardinal et ont procédé ensemble au rituel du dépôt de la gerbe de fleurs, avant de suivre l’éloge funéraire dit par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part cérémonie funèbre.

Congo : un émissaire angolais chez Sassou N’Guesso

Antonio Tete, ministre angolais des Relations extérieures a été reçu par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso le 6 juillet 2021 à Brazzaville.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 6 juillet à Brazzaville le ministre angolais des Relations extérieures, Antonio Tete. Celui-ci état porteur d’un message du président angolais João Lourenço.

Ce message témoigne l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux Etats et ravive les liens d’amitié entre les deux dirigeants qui jouent un rôle important dans la sous-région.

« Dans nos esprits, nous ne pouvons pas dissocier les deux pays, encore moins leurs chefs d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et João Lourenço, qui dirige actuellement la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) », a indiqué Antonio Tete.

Notons que le ministre angolais des relations extérieures a souligné que les deux présidents restent préoccupés par la situation sociopolitique qui prévaut en République centrafricaine.

Congo : Brazzaville demande à la Chine une restructuration de sa dette

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a eu un entretien téléphonique lundi 21 juin 2021, avec son homologue chinois Xi Xiping.

 

L’échange entre les deux hommes d’État a duré une demi-heure. Le président congolais a demandé de restructurer la colossale dette de son pays, jugée insoutenable, qui empêche de reprendre langue avec le Fonds monétaire international (FMI). Ils ont passé en revue la coopération entre Brazzaville et Pékin. Trois membres du gouvernement ont assisté le président Denis Sassou-Nguesso, dont celui des Finances Rigobert Roger Andély.

« Les deux présidents ont évidemment évoqué la question de la dette qui est un obstacle à l’heure actuelle à la conclusion et à la poursuite des bonnes relations avec le FMI. Notre président a posé à son pair la question et en lui faisant une proposition. Depuis 2019, a-t-il dit, le Covid-19, la crise s’est accentuée de notre côté et la dette est devenue encore plus insoutenable. Est-ce qu’il n’est pas temps de faire une deuxième restructuration pour permettre au pays d’avoir un peu plus de ressources pour faire face à ses besoins internes, puis de lever cet obstacle aux bonnes relations avec le FMI ».

Le président chinois a apporté une réponse favorable à la demande de son homologue, selon le ministre Rigobert Roger Andély : « Les deux présidents sont convenus de renvoyer la question du deuxième tour de la restructuration de la dette aux experts chinois et congolais pour pouvoir en fixer les modalités et les conditions », a-t-il affirmé.

En 2019, la Chine avait déjà restructuré la dette du Congo qui lui doit actuellement 1300 milliards de francs CFA sur une dette globale de plus 6000 milliards de francs CFA.

Congo-conflit libyen : Denis Sassou N’Guesso reçoit le soutien de la communauté Ibadite

Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, multiplie des initiatives entre les parties libyennes.

 

Cheikh Farhat Jaabiri, l’une des références de la communauté Ibadite, est venu ce dimanche 20 juin 2021, traduire au Président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso le soutien de la communauté Ibadite, dans son action dans le conflit libyen.

Le chef d’Etat congolais qui pilote le dossier de cette crise libyenne, depuis plusieurs années, n’a pas hésité de dégainer depuis longtemps : cette crise « reste et demeure, avant toute autre considération, un problème africain, n’en déplaise à ceux qui pensent autrement ou auraient souhaité ne pas voir le continent engager des initiatives pour contribuer à sa résolution ».

Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, Denis Sassou N’Guesso en bon « panafricaniste convaincu », a multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

Le caractère complexe de ce conflit qui préoccupe au plus haut point la communauté internationale explique pourquoi toutes les initiatives pour y mettre un terme doivent être mises en commun et les acteurs concernés associés à toutes les concertations.

En novembre 2017, les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes avaient salué à Brazzaville, les efforts fournis par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso pour le retour de la paix dans leur pays pris en otage par des gangs à la solde de certaines puissances étrangères depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Congo-Chine : vers un renforcement de la coopération

Deux mois après son investiture, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso s’entretiendra au téléphone avec son homologue chinois, Xi Jinping lundi prochain à 10 heures.

 

Selon le site en ligne lesechos-congobrazza.com, le président Denis Sassou Nguesso aura un entretien téléphonique avec son homologue Chinois, Xi Jinping lundi 21 juin 2021. Cet entretien téléphonique servira notamment à affirmer les liens entre les deux pays malgré la dette de Congo vis-à-vis de son partenaire la Chine.

L’endettement vis-à-vis de la Chine qui prête à tout-va ces dernières années au Congo est estimé à deux milliards de dollars.

En avril dernier, la Chine, le plus gros créancier de Brazzaville, a annoncé le rééchelonnement des quelque 3,15 milliards dollars de dette congolaise détenus par Pékin (35 % de l’endettement total de Brazzaville, évalué par le FMI à 9 milliards de dollars, soit 90,2 % du PIB du pays). Une bouée certes pour un pays riche en pétrole, mais asphyxié depuis 2014 par la chute du prix du pétrole. Une chute non anticipée et très brutale liée au même moment au ralentissement chinois.

Aux yeux du FMI, la dette est restée lourde et insoutenable atteignant 110 % du PIB, d’où la nécessité pour Pékin et Brazzaville d’aboutir très vite à un accord afin de sortir le pays du bourbier du désespoir.

En 2014, le Congo et la Chine ont célébré le cinquantenaire de leur coopération. C’est pour la renforcer davantage que le président chinois Xi Jinping avait effectué une visite de travail à Brazzaville. Il s’agit de la première visite d’un haut responsable chinois au Congo, un pays où Pékin a beaucoup investi ces dernières années dans les secteurs tels que les routes, les barrages ou encore les hôpitaux.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs. Au nombre des importants accords conclus entre les deux pays ces dix dernières années, figure l’accord-cadre de partenariat stratégique, assorti d’une enveloppe d’un milliard de dollars. C’est grâce à cet accord que le Congo a réalisé sa première route entre Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique. Le premier tronçon de cette route, long de 160 kilomètres, qui a coûté 512 millions d’euros, est opérationnel depuis fin 2011.

En 2012, Brazzaville et Pékin ont paraphé une série d’accords d’un montant global de 975 millions d’euros. Une partie du financement a été utilisée pour la reconstruction du quartier de Mpila, détruit par les explosions de mars 2012.

Depuis mai 2011 le Congo a inauguré son plus grand barrage, d’une capacité de 120 mégawatts. La Chine a apporté 85 % de son financement, estimé à 370 millions de dollars.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité à la biennale de Luanda

Le chef de l’Etat congolais a reçu son invitation de la ministre d’Etat en charge des Affaires sociales de Luanda, Carolina Cerqueira.

 

Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a échangé, le 8 juin, avec  la ministre d’Etat en charge des Affaires sociales de Luanda, Carolina Cerqueira, porteuse d’une invitation du président angolais Joao Lourenço, adressée à son homologue Congolais.

L’invitation concerne la tenue de la biennale de Luanda, deuxième édition du forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence en Afrique et de la diaspora africaine prévue du 4 au 8 octobre prochain à Luanda, en Angola.

La biennale de Luanda est organisée autour de trois axes principaux : le Forum des partenaires alliance pour l’Afrique ; le Forum d’idée des jeunes et des femmes ; et le festival des cultures pour la promotion de la diversité culturelle des pays africains et de leurs diasporas, ainsi que de leur capacité de résilience aux conflits et violences.

Cette année 2021, la deuxième édition de la « Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix », qui est réalisée conjointement par l’Unesco, l’Union africaine (UA) et le gouvernement de la République d’Angola, se tiendra dans un format hybride en direct de Luanda. La rencontre sera diffusée au monde entier, fusionnant les événements numériques et physiques.

La deuxième édition du forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence s’inscrit dans le cadre du plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique adopté à Luanda (Angola) lors du Forum panafricain de 2013. Elle fait suite à la décision adoptée en 2015, lors de la 24e session de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, demandant à la Commission de l’Union africaine d’œuvrer à son organisation, en consultation avec l’Unesco et le gouvernement de la République d’Angola.

L’initiative renforce la mise en œuvre des Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies, plus particulièrement les objectifs 16 et 17, et des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en particulier: « l’Agenda pour la Paix » et le Projet phare « Faire taire les armes à l’horizon 2020 ».

Le forum participe, par ailleurs, à la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle de l’Unesco pour la priorité Afrique (2014-2021) visant à apporter des réponses africaines aux transformations qui affectent les économies et les sociétés africaines.

Congo : saisie du jet privé de Sassou N’Guesso en France

La cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 3 juin 2021, la saisie d’un avion appartenant au président Denis Sassou-Nguesso.

 

La justice française a saisi un jet privé du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. La saisit de cet avion s’inscrit dans le cadre d’une affaire liant le Congo à la Commissimpex, qui réclame un peu plus d’un milliard d’euros à l’Etat congolais. Le jet privé, un Falcon 7X, avait été immobilisé en juin dernier à la demande de l’entreprise de l’homme d’affaires libanais, Mohsen Hojeij

L’aéronef estampillé « République du Congo » avait été arraisonné alors qu’il venait d’atterrir à l’aéroport de Bordeaux. Une saisie, dont la justice française vient de confirmer la légalité. Les avocats de l’Etat congolais avaient pourtant multiplié les procédures pour tenter de reconnaître qu’il s’agit d’un atout diplomatique et donc protégé comme tel au nom de la Convention de Vienne. Dans leur plaidoirie, ils ont indiqué que l’engin est un appareil d’Etat et, en tant que tel, ne saurait être saisi.

Des arguments rejetés par la cour d’appel. Dans sa décision finale, la justice française a indiqué que la Convention de Vienne ne concerne que les biens liés à la représentation diplomatique d’un Etat, en l’occurrence l’ambassade du Congo à Paris. Le tribunal a, en outre, condamné l’Etat congolais à verser à Commissimpex, 50 000 euros d’indemnités. Notons que le Congo annonce qu’il fera appel de cette décision devant la Cour de cassation.

Congo : Sassou N’Guesso appelle à une transition apaisée au Tchad

Le président Sassou N’Guesso l’a indiqué ce 4 juin à Kintélé, à l’occasion d’une conférence extraordinaire de la CEEAC.

 

La ville de Kintélé dans le nord du Congo abrite un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Trois chefs d’Etat ont en effet fait le déplacement de Brazzaville. Il s’agit de Joao Lurenço de l’Angola, Faustin-Archange Touadera de la RCA et Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC. Ils discutent actuellement à huis clos de la situation de ce pays.

Réunis dans la salle de conférence internationale de Kintélé, pour discuter de la situation politique et sécuritaire de la République du Tchad. Ce pays est au centre des préoccupations régionales et de la communauté internationale depuis la mort du président Idriss Deby dans des affrontements contre des rebelles.

Le chef de l’Etat congolais a tenu préciser que la responsabilité à l’égard de la sous-région les invitait à un engagement « encore plus fort » au service d’une transition apaisée au Tchad.

« Dans la phase délicate que traverse ce pays frère, nous devrions prendre toute la mesure des enjeux politiques, diplomatiques et sécuritaires pour notre communauté et avoir à l’esprit leur importance géostratégique pour l’avenir de toute notre sous-région », s’est adressé Sassou N’Guesso à ses homologues.

« Votre présence ici témoigne de toute votre compassion pour le peuple frère du Tchad. Elle traduit votre fidélité à la mémoire du président Idriss Déby Itno et participe de la solidarité agissante entre nos peuples », a déclaré le chef de l’Etat congolais

Congo : entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Claudio Descalzi

Le président de la République du Congo et le Président directeur général d’Eni se sont entretenus samedi 29 mai 2021.

 

La rencontre entre les deux personnalités portait sur le développement de l’agriculture au Congo et la transition écologique, à travers la production des produits alternatifs au pétrole tel que le biocarburant, ont constitué la toile de fond de leur échange.

ll faut le dire, le développement de l’agriculture au sens large est le premier des défis à relever le long du quinquennat qui vient de commencer. Il s’agira, entre autres, de sa mécanisation à travers une usine de montage de tracteurs et d’équipements agricoles en cours d’installation à Maloukou au nord de Brazzaville, la mise en place d’une filière agricole qui repose sur une production renforcée par l’irrigation, l’utilisation intelligente des engrais et des semences et la commercialisation des produits agricoles tant à usage domestique qu’à celui de l’exportation.

France : Denis Sassou N’Guesso prend part au Sommet sur le financement des économies africaines

Le Chef de l’Etat congolais est arrivé dans la capitale française, Paris le 17 mai 2021, où il a été à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle par l’ambassadeur du Congo à France, Rodolphe Adada.

 

Le Président est à Paris où il prendra part ce 18 mai 2021, au Sommet sur le financement des économies africaines. Il sera présent en tant que le Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les échanges porteront sur les mécanismes à mettre en œuvre pour financer les économies africaines frappées par la chute du coût des matières premières et la crise sanitaire liée au coronavirus.

Il va aussi s’agir au cours de ce Sommet de définir de stratégies de traitement de la dette des pays africains vis-à-vis des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ; d’engager des réformes nécessaires au renforcement du secteur privé africain en vue de son implication dans les relances des économies en Afrique et promouvoir de nouvelles sources de financement la croissance sur le continent. Séance plénière au Palais de L’Élysée.

Notons que Denis Sassou N’GuessoIl a été reçu le 17 mai 2021 au palais de l’Élysée par le couple présidentiel français pour un dîner entre Chefs d’État.

Congo : Denis Sassou N’Guesso regagne Brazzaville ce mercredi

Après un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette. Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement.

 

Le Président Denis Sassou N’Guesso retourne à Brazzaville ce mercredi 12 mai 2021. Le chef de l’Etat a passé quelques jours à Oyo dans le département de la Cuvette (nord). Il sera accueilli à l’aéroport international de Maya-Maya par les membres du gouvernement sortant qui seront conduits par le Premier ministre démissionnaire, Clément Mouamba.

Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Oyo le 21 avril dernier. Le chef de l’Etat a rendu hommage, le 10 mai, comme il le fait chaque année, à « maman Emilienne Mouébara », celle qu’il affectionnait et envers qui il reste fermement attaché depuis son décès le 10 mai 1982 à Paris en France.

Depuis son arrivée au bord de l’Alima, Denis Sassou N’Guesso a déployé une intense activité diplomatique. Il a ainsi reçu, tour à tour le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat ; le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedadé Verissimo ; le directeur adjoint du cabinet civil du président du Conseil militaire de la transition (CMT) du Tchad, Abdelkerim Idriss Deby, personnalités avec lesquelles, les entretiens se sont focalisées sur la situation politico-sécuritaire au Tchad, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina qui a assuré au Congo du soutien de son institution pour les cinq prochaines années dans les domaines des infrastructures, énergie, agriculture, transports et la gouvernance.

UA-CEEAC : le Tchad au centre de l’entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Moussa Faki Mahamat

La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile.

 

La situation politique au Tchad, était au menu de l’entretien entre le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat  à Oyo (Cuvette), le 1er mai.

D’après l’émissaire de l’organisation panafricaine, la mission qui incombe aux institutions de la sous-région d’Afrique centrale et du continent est d’accompagner les autorités de transition : « il y a une transition qui se met en place et il est tout à fait naturel qu’une concertation entre la CEEAC et l’Union africaine se tienne. Donc nous avons examiné les voies et moyens pour appuyer la transition démocratique dans le pays », a commenté Moussa Faki Mahamat à la presse, à l’issue de l’entretien.

Pour le moment l’UA ne parle pas de l’envoi de troupes dans le pays : « Il ne s’agit pas de contingents militaires, il s’agit d’un accompagnement. Il y a une situation politique donnée, l’Union africaine a envoyé sur place une commission d’évaluation et d’enquête pour voir qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que le Conseil de paix et de sécurité prenne ses décisions. Dans pareille circonstance, la communauté économique régionale et l’organisation continentale se concertent et mettent en place un dispositif d’accompagnement pour que progressivement le pays renoue avec la légalité constitutionnelle », a conclu le président de la Commission de l’Union africaine.

La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile, alors que les combats se poursuivent entre les forces régulières et les rebelles du FACT.

L’Union africaine qui souhaite une sortie pacifique de la crise tente de mobiliser les acteurs tchadiens mais aussi les pays d’Afrique centrale à travers la CEEAC pour conduire cette mission primordiale à son terme pour le retour de la quiétude au Tchad.

Congo-Obsèques d’Idriss Deby Itno : Denis Sassou N’Guesso signe le livre de condoléances

Le chef de l’Etat congolais a signé le 23 avril au siège de l’ambassade du Tchad à Brazzaville le livre de condoléances en mémoire à son homologue tchadien.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a signé le livre de condoléances en mémoire du président tchadien, Idriss Deby Itno, décédé le 16 avril à N’Djamena. C’était ce vendredi 23 avril au siège de l’ambassade du Tchad à Brazzaville.

« Le vendredi 16 avril, le président Idriss Deby Itno était encore ici, à Brazzaville, en compagnie de sa chère épouse, pour prendre part à la cérémonie de mon investiture. Initialement, par une lettre datée du 15 avril 2021, il devait être représenté à cet événement par son ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale et son directeur de cabinet civil adjoint, pour des raisons internes à son pays.

Mais, comme un aimant, notre solide proximité, assise sur une longue et vieille amitié, une profonde fraternité, l’ont irrésistiblement attiré à Brazzaville. Moins d’une semaine après cette ultime rencontre, le président Idriss Deby Itno nous quitte en héros. L’héroïsme vrai consiste à savoir courir de grands dangers pour réaliser de grands desseins.

Douloureuse est cette épreuve, et vive est mon émotion. Je gémis tout en espérant, pour la République du Tchad, la paix. Si les paroles les plus belles sont les voix même du silence, en cette pénible circonstance, le silence est la voix de mon cœur meurtri. Que le peuple tchadien frère et la famille endeuillée trouvent ici l’expression de ma profonde compassion et l’assurance de toute ma solidarité ainsi que celle du peuple congolais, en ces moments combien difficiles ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso au mini-sommet de la CIRGL

Le chef de l’Etat congolais est arrivé à Luanda, capitale angolaise mardi 20 avril pour prendre part au mini-sommet de la CIRGL.

 

Denis Sassou N’Guesso séjourne en Angola où il prendra part à un mini-sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). La réunion a été convoquée par le chef d’État angolais, João Lourenço, en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Il va s’agir de parler de la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine.

Le mini-sommet réunira à Luanda les présidents de la République centrafricaine, Faustin Touaderá, du Rwanda, Paul Kagame, du Congo, Dennis Sassou N’Guesso, et le président du Conseil souverain de transition de la République du Soudan, Abdul Fatah al-Burhan. Des délégations de haut niveau représentant le Tchad, le Cameroun et la République démocratique du Congo y participeront également.

Rappelons que le 28 janvier dernier, il s’est tenu à Luanda un premier mini-sommet qui portait toujours sur la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine. Au cours de celle-ci, les chefs d’État et de gouvernement du CIRGL avaient demandé aux groupes rebelles en RCA d’observer un cessez-le-feu unilatéral et immédiat. Une demande qui visiblement pas fait un grand écho puisqu’ils se retrouvent cette semaine pour le même sujet.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : une vingtaine de Chefs d’Etats africains à Brazzaville

Ils ont répondus présent ce vendredi 16 avril 2021, à l’invitation de leur homologue Dénis Sassou N’Guessou élu, le 21 mars, pour un nouveau quinquennat avec 88,40% des voix.

 

Arrivés dans la capitale congolaise, mercredi, les présidents bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo et sénégalais, Macky Sall, ont été rejoints jeudi et vendredi par leurs homologues Idriss Deby Itno (Tchad), Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), Nana Akufo-Addo (Ghana) Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) Faustin Archange Touadera (Centrafrique), Joao Lourenço (Angola), George Weah (Liberia), Mohamed Bazoum (Niger), Mohamed Ould El-Ghazaouani (Mauritanie), Hage Geingob (Namibie), Sahle-Work Zewde (Ethiopie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Bah N’Daw (Mali).

Il faut ajouter à la liste, de nombreux chefs de délégation de pays amis. Son discours solennel du président nouvellement élu portera sur ses priorités au cours de ce quinquennat.