Eliminatoires CAN 2024 : dernière chance du Congo pour se qualifier

Les Diables rouges seront face aux scorpions de la Gambie ce dimanche 10 septembre 2023, à Marrakech au Maroc.

 

L’équipe nationale de football de la République du Congo a une dernière chance pour obtenir son ticket des qualifications. Les Diables rouges vont croiser le fer avec les scorpions de la Gambie dimanche 10 septembre prochaoin. Le match va compter pour la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024)

Les Congolais doivent s’imposant face aux Gambiens et se qualifier pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations qu’ils n’ont plus disputée depuis 2015. Lors du match aller qui marquait la deuxième journée des éliminatoires, le Congo avait battu la Gambie sur un score de 1-0, au stade Alphonse-Massamba-Débat.

Depuis le 6 septembre dernier, le sélectionneur Paul Put et ses poulains sont à Marrakech.  Gabriel Charpentier (le dernier buteur congolais face au Sud Soudan), Bryan Passi, et William Hondermarck blessés ont été remplacés par Yann Ngatsé, Mavis Tchibota et Francis Nzaba.

Congo-RGPH-5 : l’enquête post-censitaire se déroulera pendant 01 mois

Les équipes mobilisées par la coordination du RGPH-5 seront déployées à partir de ce dimanche 10 septembre jusqu’au 9 octobre dans les zones concernées.

 

Trois mois après la fin des opérations du dénombrement principal du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), les enquêteurs vont repartir sur le terrain pour évaluer la qualité et la fiabilité des données recueillies.

Les équipes mobilisées par la coordination du RGPH-5 seront déployées à partir de ce dimanche 10 septembre jusqu’au 9 octobre dans les zones concernées. Cette nouvelle phase du recensement général s’exécute normalement dans les trois mois qui suivent le dénombrement principal et va permettre à la coordination du RGPH-5 de prendre toutes les précautions nécessaires pour avoir des résultats de qualité, lors du traitement et de la publication des résultats de la grande enquête statistique.

Pour ce recensement, l’État avait mobilisé au moins 33 coordonnateurs départementaux, 284 superviseurs, 1 400 contrôleurs et 6 700 agents recenseurs pour l’enquête démographique.  Au total, 9000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs ont été mis à la disposition de l’équipe de coordination du RGPH-5, y compris un dispositif d’assurance qualité et des outils de surveillance avec le soutien du Fonds des Nations unies pour la population.

Rappelons que l’opération de dénombrement, a été bouclé le 5 juin dernier, sur l’ensemble du pays avec une période de rallonge. Initialement prévue du 25 avril au 24 mai, cette phase cruciale a bénéficié d’une rallonge de douze jours supplémentaires à cause de certaines difficultés rencontrées sur le terrain.

Congo : coup d’envoi du début des travaux du nouveau backbone national

Les travaux ont été lancés jeudi 07 septembre à Matombi, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a donné le coup d’envoi des travaux du nouveau réseau national de transport de données backbone2. La nouvelle dorsale à fibre optique va renforcer la résilience de l’internet, en offrant de la redondance au backbone actuel et permettra la transmission de données entre Pointe-Noire et Brazzaville à très haut débit avec une capacité de 10 gigas.Il va aussi s’assurer du transport des données à la fois du câble WACS et du câble 2 Africa de Pointe-Noire vers Brazzaville et l’inverse.

Les travaux de construction et de maintenance du bockbone ont été confiées à une entreprise de droit congolais Congo câbles. Le projet est mis en œuvre grâce à l’implication de l’ARPCE dont le datacenter à Pointe-Noire jouera un rôle majeur dans cet écosystème, et aux financements des opérateurs Telecoms dont Congo câbles, Airtel Congo, Congo Télécom et Silicone Connect.

« Le câble 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Long de 45 000 kilomètres, il s’agit de l’un des plus longs câbles sous-marins, interconnectant 19 pays en Afrique, 9 au Moyen-Orient et 5 en Europe. Il fournira une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s, 10 fois la capacité du Wacs, en améliorant la connectivité pour 3 milliards de personnes soit 36% de la population mondiale », a expliqué le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Congo : sept ans de travaux forcés pour Morgan

L’ex-commandant du Groupement de répression du banditisme a été condamné pour association des malfaiteurs, arrestations arbitraires, extorsion, recèle et abus de fonctions.

 

Le capitaine de police Manounou Romuald, « alias Morgan », et l’ancien chef de bureau GRB Gampo-Ollilou, l’adjudant de police Séverin Brice Eyaba, dit « Patou Casis », ont été condamnés à 7 ans de travaux forcés. Ils étaient poursuivis pour, entre autres, association des malfaiteurs, arrestations arbitraires, extorsion, recèle et abus de fonctions.

Le procès qui se déroulait depuis le 31 août au palais de Justice de Brazzaville, dans le cadre de la session criminelle, s’est achevé dans les premières heures de la matinée du 5 septembre 2023. Morgan et Patou Casis ont écopé de sept ans d’emprisonnement ferme. Leurs coaccusés (trois policiers) ayant pris la fuite, à savoir l’ancien chef de bureau GRB Pierre-Ntsiété, le brigadier-chef Hermelon Stève Ngolelé (Choupet », le brigadier-chef Master Landaho et le brigadier Kanga sont, quant à eux, condamnés à 15 ans de travaux forcés.

Les cinq policiers ont été reconnus coupables des faits qui leur sont imputés. Notons que le parquet général avait, dans ses plaidoiries, requis 20 ans de travaux forcés pour les inculpés. Les amendes vont de cinq à vingt millions FCFA à titre de dommages et intérêts alloués aux victimes. Pour l’adjudant de police Séverin Brice Eyaba « Patou Casis », un autre dossier l’attend ce 6 septembre devant la barre dans le cadre de l’affaire « Mère Alice ».

Congo-Sommet des trois bassins : huit ateliers vont meublés l’évènement

Le programme du sommet des trois bassins a été présenté le 1er septembre dernier à Brazzaville par le ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.

 

La République du Congo va abriter le Sommet des trois rivières du 26 au 28 octobre 2023, au Centre international de conférence de Kintélé à Brazzaville. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a eu une rencontre avec le corps diplomatique résidant en République au Congo, les partenaires et ONG. Il s’est agi de présenter le plan du sommet des trois bassins forestiers tropicaux et de la biodiversité.

Ces assises se dérouleront autour de huit ateliers, cinq panels ainsi que des pavillons prévus pour les partenaires. Le ministre a dégagé quelques axes prioritaires qui seront mis en place parmi lesquels le programme de travail de financement pour la restauration des écosystèmes, le mécanisme financier et le marché carbone souverain.  Un cadre de travail a été défini, structuré et planifié sur les plans institutionnel, technique, communication, politique, logistique, mobilisation financière, contenu.

Ce sont près de 2000 participants qui sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre, à l’occasion du sommet des trois bassins (l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo).

Congo : Aya Nakamura en concert le 09 septembre à Brazzaville

La chanteuse afro pop la plus aimé au monde est attendue en Afrique pour une série de cinq concerts.

 

C’est un moment très attendu, Aya Nakamura en concert en Afrique pendant ce mois de septembre 2023. La chanteuse afro pop sera en Afrique où elle enchaînement une série de cinq concerts en RDC, au Mali, en Côte d’Ivoire et en République du Congo.

Aya Nakamura se rendra tout d’abord à Kinshasa, en République démocratique du Congo, les 7 et 8 septembre. Ensuite, ce sera le tour de Brazzaville, rive droite du fleuve Congo, d’accueillir la chanteuse dès le lendemain 9 septembre. Plus tard, elle se produira à Bamako, au Mali, le 23 décembre avant de clore par une prestation, le 29 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

L’auteure-compositrice-interprète franco-malienne, née le 10 mai 1995 à Bamako, de son vrai nom Aya Coco Danioko, résidente à Aulnay-sous-Bois, dans la région parisienne, détentrice de records de « streams », actuellement artiste française la plus écoutée dans le monde.

L’interprète du single « Djadja » avait lancé sa carrière par un premier album timidement titré « Journal intime » en 2017 avant d’exploser sur Internet, sur les platines et dans les oreilles des mélomanes. Son dernier album à la sonorité zouk sorti en janvier dernier, d’après les statistiques, se dresse avec plus de 2,7 millions de streams sur Spotify en 24 heures, ainsi que 7 542 ventes sur l’ensemble des supports (81% en streaming, 17% en physique et 2% en téléchargement).

Sommet des trois bassins : près de 2000 représentants des communautés attendus

La ville de Brazzaville en République du Congo, va abriter du 26 au 28 octobre prochain, le sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales.

 

Plus de 1500 participants sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, à l’occasion du Sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales. A moins de deux mois de la tenue de l’évènement la sensibilisation des parties prenantes se poursuit.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, le 2 septembre dernier, pour situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et le niveau de préparation.

Dans un extrait d’une publication de nos confrères d’adiac-congo.com, Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins ».

Comme enjeux de cette rencontre, la ministre a évoqué la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ».

On note entre autres les objectifs à atteindre par les pays du sud, la signature d’un accord de coopération, la mise en place des plans d’actions conjoints avec objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Congo-téléphonie mobile : des manquements dans le processus d’identification

L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), l’a déploré mercredi 30 août, au cours d’une réunion avec les principaux opérateurs.

 

L’ARPCE a effectué un contrôle d’identification des abonnés dans la période allant du 4 juillet au 4 août 2023 dans plus de 16 localités à travers le pays. Il ressort de ce travail un constat mitigé car les résultats attendus par le régulateur ne sont toujours pas atteints malgré plusieurs réunions d’observation sur la réglementation en vigueur en matière d’identification des abonnés.

Les données statistiques de ce rapport, présenté par Benjamin Mouandza, directeur des réseaux et services de communications électroniques, étalent une faiblesse générale dans le processus d’identification, et démontrent que l’interdiction de la vente des cartes Sim pré-activées édictées par la loi n’est pas respectée par les opérateurs.

A la lumière de cette enquête, la société Airtel Congo a identifié en moyenne 40% des cartes Sim dans les règles en 2023 contre 19% en 2022, tandis que MTN conserve le même taux d’identification de 48% de 2022 en 2023.  Quelques localités seulement présentent des données acceptables à l’instar de Kinkala, dans le Pool, où les deux opérateurs sont égaux à 100% d’identification réussie des abonnés. Même son de cloche pour Airtel à Ngo et MTN à Gamboma avec 100% d’opérations réalisées dans les normes.

Ces quelques exemples ne représentent malheureusement qu’une goutte d’eau dans la mer, parce que dans la plupart des grandes villes le résultat est alarmant. A Pointe-Noire, Dolisie et Nkayi, les deux opérateurs affichent 0% d’une opération d’identification réalisée dans les règles, et à Brazzaville Airtel se dessèche à 7% et 22% pour MTN. D’autres données comme celles récoltées à Boundji, dans la Cuvette (0% pour Airtel et 37% pour MTN) montrent à suffisance une faiblesse dans l’identification des abonnés. En 2023, Airtel et MTN n’auront donc pas atteint 50% dans cette opération primordiale, stagnant respectivement à 40% et 48%, pas loin des chiffres de 2022 avec les mêmes résultats dans les grandes villes du pays.

Congo : des kenyans vont investir dans le projet du village aéroportuaire

Des hommes d’affaires kenyans ont été reçu en audience mercredi 30 août par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu des échanges, le 30 août, avec un groupe d’hommes d’affaires Kenyans. Ces hommes d’affaires vont investir au Congo dans le projet du village aéroportuaire autour de l’aéroport Maya-Maya dans le cadre du tourisme médical en partenariat avec la réserve naturelle des gorilles de Lesio Louna, à 100 km de Brazzaville.

« Nous avons discuté avec le président de la République concernant trois secteurs : les infrastructures, les télécommunications, les médias et les nouvelles technologies. Nous avons parlé de plusieurs sujets en matière d’infrastructures. Notamment, le projet du village aéroportuaire qui consiste en la construction d’une ville médicale, d’un hopital autour de l’aéroport, d’un hotel et d’un centre commercial, et aussi d’habitations personnelles », a déclaré Julius Mwale, fondateur de Mwalé Medical and Technology City au sortir de l’audience.

Rappelons que l’investisseur kényan, Julius Mwalé, avait été reçu le 1er juillet par la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, auprès de laquelle il avait présenté les deux projets.

Congo : le FSC apporte des innovations sur le concept Clip

Le directeur général de la promotion des peuples autochtones, Justin Assomoyi, a lancé, le 30 août, à Brazzaville le projet mis en œuvre du Consentement libre informé et préalable (Clip).

 

Le lancement du projet Clip a pour objectif de sensibiliser les parties prenantes aux solutions Forest Stewardship Council (FSC) relatif à la gestion écologique, sociale et économique des forêts. Le Clip est un ensemble de concept que le Congo a intégré dans la loi afin de protéger les forêts et favoriser le développement économique du pays.

Dans le cadre de la mise en œuvre des concepts Clip, le FSC a apporté plusieurs innovations techniques en rapport avec les enjeux écologiques et environnementaux. L’ONG Forest Stewardship Council (FSC) sensibilise les parties prenantes à la nécessité de respecter le droit de la communauté de donner ou de refuser son consentement à des projets proposés susceptibles d’avoir une incidence sur les terres qu’elle possède, occupe ou utilise traditionnellement.

Congo-Sénatoriales 2023 : atelier de restitution des rapports du CSLC

Les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), se sont réunis hier mercredi 30 août, en atelier pour faire une restitution de leurs rapports sur la régulation de la couverture médiatique des sénatoriales.

 

Le CSLC fait le point de ces missions pendant les sénatoriales du 20 août 2023. Au cours de la séance de restitution, un groupe de travail supervisé par le secrétaire général du conseil a été mis en place. Le but étant de procéder à la rédaction du rapport final qui sera transmis à qui de droit.

La République du Congo a tenu ses élections sénatoriales le 20 août 2023. A cette occasion, le CSLC a déployé des délégués dans onze des douze départements du pays pour s’assurer de la régulation de la couverture médiatique des élections sénatoriales.

Cette institution a entre autres pour missions en période électorale de de participer à l’établissement de la liste des formations et groupements politiques habilités à utiliser les antennes du service public de radiodiffusion et de télévision pour les émissions de propagande électorale ; fixer les règles pour la durée de la campagne électorale qui s’impose à tous les exploitants de services de communication audiovisuelle autorisés.

Autres missions du CSLC, arrêter la liste des médias autorisés à couvrir la campagne électorale ; répartir le temps d’antenne et le temps de parole entre les différents candidats ; déterminer les règles et les conditions de diffusion des activités des candidats, des partis et groupements politiques dans les médias retenus ; suivre et contrôler le respect scrupuleux du principe d’égalité de traitement aussi bien dans le cadre de la campagne électorale officielle que celui de l’information largement diffusée par les chaînes de communication audiovisuelle.

Congo-PND 2022-202 : 343 projets à financer

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) va accompagner le gouvernement à mobiliser les fonds.

 

Pas moins de 343 projets doivent être financer à hauteur de 8 862 milliards FCFA. Ce sera dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026. Une équipe d’experts du Pnud a entamé, mardi 29 août, des discussions avec les représentants du secteur privé national. Ces consultations devront déboucher sur l’élaboration d’un cadre de financement intégré du PND 2022-2026.

L’agence onusienne Pnud a mis à disposition de l’État congolais une équipe de trois experts, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’évaluation du financement du développement et de l’élaboration de la stratégie nationale de financement intégrée. En effet, la recherche des ressources pour le financement des 343 projets reste le principal défi des autorités. Le coût du programme quinquennal du gouvernement est estimé à plus de 8 862 milliards FCFA.

Congo : arrêt des activités de la Croix-Rouge française

Présente en République du Congo depuis vingt-neuf ans, l’institution humanitaires fermes ses portes pour contrainte financières.

 

C’est au cours d’un atelier sur le projet de renforcement de la résilience des populations et des institutions locales face aux risques de catastrophes, que l’annonce a été faite. La Croix-Rouge française arrête ses activités au Congo. Cela est due aux contraintes financières, c’est du moins ce qu’a affirmé lundi 28 août, David Boisson, le chef de la délégation de la Croix-Rouge française dans les deux Congo.

La CRF qui accompagnait la Croix-Rouge congolaise, est intervenue dans le domaine de la santé, la gestion des risques de catastrophes et la réponse aux urgences. La CRF a contribué pendant vingt ans à la lutte contre le VIH-sida et la tuberculose à travers la mise en place des centres de traitement ambulatoire de Brazzaville, et Pointe-Noire en 1994 et 1998, dont la mission a été d’accueillir les patients référés par les unités de prises en charge des personnes vivant avec le VIH-sida.

Autres faits d’armes à son actif, la CRF a contribué à l’amélioration de l’offre de santé et l’accès à l’éducation des jeunes filles, l’accès à l’eau et à l’assainissement dans des écoles et centres de santé des départements ainsi que des formations en matière de secours et bien d’autres.

Congo-Pointe-Noire : le patronat demande l’opérationnalisation du scanner du port autonome

Une délégation du Congrès des chefs d’entreprises s’est entretenue, le 28 août, à Brazzaville avec le secrétaire permanent du Comité national de concertation, Guy Gervais Bouanga.

 

Il s’est agit pour ces chefs d’entreprises de faire un plaidoyer sur l’opérationnalisation full scanning du Port autonome de Pointe-Noire. Il avait été installé après une convention signée entre le ministère de l’Economie et des Finances et une société privée. Le projet vise à contrôler systématiquement tous les conteneurs en provenance de l’étranger mais également leur contenu afin de permettre aux services de collectes des recettes publiques de taxer à juste titre.

Le Comité national de concertation a promis soumettre le problème à qui de droit afin qu’une solution idoine soit vite trouvée.

Congo : les financements pour la nature doivent être multipliés par deux d’ici à 2025

Le rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions précise que pour limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C, il faut mettre un terme à la perte de biodiversité, atteindre la neutralité en matière de dégradation des sols et les objectifs de développement durable. Il est également urgent de prendre des mesures radicales en matière de réduction des émissions, de conservation de la nature et de consommation et de production durables. Pour cela, précise le rapport, il faut multiplier les flux financiers par deux et les orienter vers des solutions fondées sur la nature d’ici à 2025 pour faire face aux changements climatiques.

Les objectifs en matière de climat, de protection de la biodiversité et de dégradation des sols seront hors de portée si les investissements dans les solutions fondées sur la nature ne s’intensifient pas rapidement pour atteindre 384 milliards de dollars par an d’ici à 2025, soit plus du double des 154 milliards de dollars par an alloués actuellement. Les flux financiers néfastes à la nature provenant de sources publiques, qui sont 3 à 7 fois plus importants que les investissements dans des solutions fondées sur la nature, doivent être progressivement supprimés, réaffectés ou réformés. Les capitaux privés représentent seulement 17 % du total des investissements dans les solutions fondées sur la nature. Ce pourcentage devra augmenter de plusieurs ordres de grandeur dans les années à venir pour pouvoir commencer à exploiter la capacité de la nature à réduire et éliminer les émissions, à restaurer les terres et les paysages marins dégradés et à inverser la tendance à la perte de biodiversité. Les acteurs du secteur privé devront combiner « zéro émission nette » et « nature positive ».

Alors que le monde est confronté à des multiples crises, ce rapport fournit des éclaircissements et montre qu’en augmentant de manière significative les investissements publics et privés dans les solutions fondées sur la nature, il est possible de s’attaquer aux changements climatiques, à la perte de biodiversité et à la dégradation des sols, et de tirer en même temps de nombreux avantages sociétaux et économiques.

Les solutions aux défis sociétaux doivent se concentrer sur la transition de l’activité économique vers des pratiques qui s’attaquent aux principaux moteurs de la perte de biodiversité, de la dégradation des terres et de la dégradation du climat. Si la protection de 30 % des terres et des océans d’ici à 2030, promise par les pays du G7, est un objectif important, pour lequel le déficit de financement est estimé à 17-22 milliards de dollars par an d’ici à 2030, ce rapport montre que davantage de fonds doivent être consacrés à la restauration de la végétation naturelle et au boisement. Les flux nuisibles provenant de sources publiques doivent être réaffectés et l’impératif d’une « nature positive » doit être placé au cœur des politiques économiques, des entreprises et des décisions d’investissement. Les subventions néfastes sont les plus élevées dans le secteur de l’énergie, estimées entre 340 et 530 milliards de dollars par an, et dans le secteur de l’agriculture, estimé à environ 500 milliards de dollars par an.

La science n’a jamais été aussi claire. A l’heure où les effets des changements climatiques se manifestent sous la forme d’incendies, des sécheresses et des inondations sans précédent, les solutions fondées sur la nature contribuent à atténuer ces effets et à réduire le coût de la riposte à ces catastrophes d’origine climatique. Investir dans la nature est l’investissement le plus judicieux pour renforcer la résilience économique et le bien-être humain. C’est un signal d’alarme pour multiplier les financements pour la nature par deux d’ici à 2025.

Congo : impact du covid-19 sur les malades du VIH, le Renapc publie les résultats

Le réseau national des positifs du Congo (Renapc) a rendu public, le 23 août, les résultats de son enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les personnes vulnérables au VIH.

 

Les résultats issus de l’étude relèvent que sur un échantillon de 500 personnes, soit 70,46% de femmes et 29,54% d’hommes, 455 étaient consentantes.  Le cadre de l’étude est Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola dans la période allant de mars 2020 à octobre 2022.

L’enquête avait pour buts de faire une évaluation des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur la disponibilité et l’accessibilité des services de prévention de traitement, déterminer l’influence de la pandémie sur l’offre et la demande de soins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) y compris les populations de manière générale en ce qui concerne leur accès aux soins de santé.

La méthodologie utilisée était celle des choix raisonnés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Les données ont été collectées via les tablettes et téléphones grâce à l’application Kobocollect.

Congo : la liste des sénateurs élus le 20 août 2023

Voici la liste des sénateurs repartis par département en République du Congo.

 

Département de la Likouala

Georges Moungbendé ballay (PCT) ; Jena roger Ekoundzla (PCT) ; Jacqueline Solange Moundzalo (PCT) ; Paul Soni Benga (PCT) ; Venance Mania (PCT) ; Guillaume Bompekou (PCT)

Département de la Sangha

Georges Métoul (PCT) ; Marie Thérèse Bouvet (PCT) ; Daniel Abibi (PCT) ; Marie Rosine Ndongo (PCT) ; Norbert Mbou (PCT); Julienne Berthe Doukoro Beguel (PCT)

Département de la Cuvette Ouest

Julien Epola (PCT) ; Jem Ayoulove (PCT) ; Pascaline Gilberte Kibila née Ngakoli (PCT) ; Maurice Mbela (PCT) ; Christine Ngomoka Ndzokivouka (PCT) ; Serge Michel Odzoki (PCT)

Département de la Cuvette

Boniface Bouka (PCT) ; Pascaline Assassa (PCT) ; Edouard Roger Okoula (PCT) ; Justin Aya (PCT) ; Catherine Ebondza née Lipiti (PCT) ; Gaston Eyabo (PCT)

Département des Plateaux

Pauline Ikourou Yoka  (PCT) ; Charlotte Olondowé (PCT) ; Gabriel Oba-Apounou (PCT) ; Paul Stanislas Nguié (PCT) ; Aristide Ngakosso Ngama (PCT) ; Ferdinand Andoyelé (PCT)

Département de Brazzaville

Pierre Ngolo (PCT) ; Gabriel Ondongo (PCT) ; Théophile Adoua (PCT) ; Jean de Dieu Kourissa Loufoua (PCT) ; Andréa Carole Sassou N’Guesso (indépendante) Jeanne Françoise Leckomba née Loumeto Pombo (PCT) ;

Département du Pool

André Massamba (PCT) ; Guillaumette Kiakouama (PCT) ; Chara Rebecca Moundelé-Ngollo née Loubienga (PRL) Benoît Inkari (PCT) ; Théodorine Kolelas Miakongo (MCDDI) ; Adéodat Jackson Matoumby (RC)

Congo : l’OCDH dénonce le pillage des richesses de la Sangha

L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), a faite cette dénonciation dans un rapport publié lundi 21 août 2023.

 

L’OCDH qui, dans un rapport publié lundi 21 août, a fait état d’un pillage à huis clos de ces richesses par des sociétés chinoises et ouest-africaines. Ledit rapport est le résultat d’une enquête de terrain, une situation qu’elle juge « préoccupante ».

L’ONG met en cause une faille de gouvernance flagrante au sein de l’État congolais. « Ce qui se passe dans la Sangha, c’est simplement un pillage à huis clos au mépris des droits humains et de l’environnement. Des ressources minières sont pillées sans que le gouvernement n’intervienne, et sans que cela ne profite aux populations locales de la Sangha », relève Franck Chardin Aubin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH.

L’exploitation des mines et de la forêt est l’œuvre de sociétés chinoises et ouest-africaines qui ne payent aucune taxe et n’obéissent à aucune réglementation, affirme l’OCDH. « Nous n’avons pas le nombre exact des sociétés minières, tout simplement parce qu’il y a celles qui se font enregistrer, mais d’autres passent sans que les autorités locales n’en soient informées. Ce n’est pas facile de faire la cartographie de ces sociétés parce que les mines sont gérées de façon opaque dans cette zone », précise Franck Chardin Aubin Tchibinda.

Des sources officielles contactées n’ont pas souhaité réagir à ce rapport de l’OCDH et assurent ne pas en avoir reçu copie. L’organisation a promis de leur envoyer le document ce mardi.

Dans son rapport, résultat d’une enquête de terrain, l’OCDH juge « préoccupante » cette situation. Deuxième région du Congo en termes de superficie, située au nord du pays, la Sangha a un sous-sol riche en or. Elle dispose aussi des ressources forestières inestimables, selon l’Observatoire congolais des droits de l’homme

 

Congo : un atelier de vulgarisation des protocoles thérapeutiques des soins

Organisé mardi 22 août 2023, par l’Unité de coordination du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

 

Un atelier de consensus sur les conduites thérapeutiques standard dans les soins a été organisé, le 22 août, à Brazzaville. Ladite rencontre a été organisée par l’Unité de coordination du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

Cet atelier vise à vulgariser les protocoles thérapeutiques standard dans les soins, à présenter la prise en charge des pathologies majeures du panier de soins retenus par la Caisse d’assurance maladie universelle, à amender les protocoles en les contextualisant en fonction du feedback des participants.

Un atelier de consensus sur les conduites thérapeutiques standard dans les soins a été organisé, le 22 août, à Brazzaville. Ladite rencontre a été organisée par l’Unité de coordination du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

Cet atelier vise à vulgariser les protocoles thérapeutiques standard dans les soins, à présenter la prise en charge des pathologies majeures du panier de soins retenus par la Caisse d’assurance maladie universelle, à amender les protocoles en les contextualisant en fonction du feedback des participants.

Congo-budget-programme : l’élaboration des plans stratégiques au cours d’un atelier

Des experts venus des ministères sectoriels participent à l’atelier dont les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Le ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public a ouvert, le 16 août, à Kintélé, un atelier interministériel. Cet atelier est consacré à l’élaboration des plans stratégiques et outils de programmation budgétaire des ministères.

Des experts venus des ministères sectoriels prennent part à l’atelier dont les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Ils ont jusqu’au 18 août prochain, pour élaborer les plans stratégiques et les outils de programmation budgétaire de six ministères pilotes devant implémenter ; dès le 1er janvier 2024, le budget en mode programme. Il s’agit notamment des ministères des Enseignements général et technique, de la Santé et de la Population, du Budget et du Portefeuille public, de l’Economie et des Finances, du Plan et de la Statistique.

Ladite réforme économique a pour but d’améliorer la gestion des finances publiques, conformément à la loi organique n°36-2017, relative aux lois de finances.

Scolarisation des enfants autochtones : Espace Opoko sollicite l’aide de la société civile

 L’appel de l’ONG a été lancé pendant une conférence de presse à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des peuples autochtones.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la Journée internationale des peuples autochtones le 09 août dernier. A cette occasion l’ONG Espace Opoko a tenu une conférence de presse autour du thème de la journée, à savoir « Les jeunes autochtones comme agents de changement pour une libre autodétermination ».

Pour les membres d’Espace Opoko, ledit thème entre en droite ligne avec les actions menées par l’ONG sur le terrain. C’était l’occasion de lancer un appel à tous les Congolais afin qu’ils soutiennent les enfants autochtones qui ont eux aussi droit à l’éducation.

Espace Opoko a enregistré plus de 500 enfants autochtones dans l’ensemble du territoire.

Congo : « un seul traité de paix, dit-on, est supérieur à d’innombrables triomphes », Sassou N’Guesso

Message à la nation de Son Excellence Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance le 15 août 2023.

 

Mes chers compatriotes ;

Dans notre pays, le 15 août de chaque année nous offre l’opportunité de toujours sublimer la clairvoyance des pères de l’indépendance qui rayonnent à jamais dans l’éternité de la reconnaissance infinie de la nation.

C’est aussi l’occasion de magnifier le sacrifice, l’espérance et le dévouement de tous ceux qui ont accompagné la République du Congo dans son parcours.

Le plus grand mérite, que je salue, est celui du peuple qui a bravé les difficultés, les écueils pour conduire aujourd’hui notre indépendance à ses 63 ans.

Je renouvelle mes congratulations à notre peuple pour sa foi en l’avenir, sa détermination et sa persévérance dans le vent des succès et des échecs, des joies et des malheurs, de l’incertitude, du doute et de l’optimisme.

Mes chers compatriotes ;

Au moment où nous célébrons cet anniversaire, l’urgence climatique continue d’être un défi pour lequel des réponses adaptées doivent être efficacement mises en œuvre.

A ce propos, la solution aujourd’hui se fonde sur la restauration et la préservation des écosystèmes de biodiversité, principalement la forêt, une ressource essentielle pour le nocif carbone qu’elle séquestre et l’oxygène vital qu’elle libère.

Dès lors, nous sommes au cœur de la solution avec tous les autres Etats du bassin du Congo, pour ce qui est du poumon écologique africain. Nous devons tirer le meilleur profit de notre position.

Ma récente participation, au Brésil, au sommet régional pour le renouvellement de l’Organisation du Traité de coopération amazonienne procède de cette démarche salvatrice.

A cette occasion, j’ai annoncé la tenue, à Brazzaville en octobre 2023, du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, Amazonie – Bornéo-Mékong – Congo.

J’invite le peuple à se mobiliser pour accompagner et soutenir l’organisation et la tenue réussies de cet événement particulièrement important.

Mes chers compatriotes ;

Il nous faut raviver la flamme du panafricanisme, au moment où la place du continent dans les relations internationales devient, plus que jamais, un enjeu stratégique primordial.

Au regard de toutes ses potentialités naturelles   et   de   ses   deux   milliards d’habitants attendus   d’ici   à   2050, majoritairement jeunes, l’Afrique devra exiger une plus grande reconnaissance dans le concert des nations et un rôle plus important dans la décision sur les questions et préoccupations mondiales.

Mes chers compatriotes ;

 La situation générale de crise économique et financière dans le monde s’était ponctuée, dans la majorité des pays dont le nôtre, par la récession survenue à partir de 2014 du fait, entre autres, de la forte baisse des cours de matières premières, notamment le pétrole.

Alors que se desserrait progressivement l’étau de cette conjoncture, le Congo a dû affronter, sans répit, la pandémie de Covid-19 qui a ébranlé les économies même les plus puissantes du monde.

Ainsi, sans accompagnement extérieur significatif face à la pandémie de Covid-19, notre pays, grâce à un faisceau de mesures adéquates de prévention et de prise en charge, a réussi à endiguer, avec efficacité, ce péril sanitaire.

A toutes ces conséquences, viennent s’ajouter les perturbations générées par le conflit russo-ukrainien qui aggravent, de façon sensible, la situation déjà difficile.

Face   à   la   nécessité   de   rétablir   les équilibres macro-économiques, notre pays a engagé des réformes majeures qui augurent des perspectives encourageantes en vue du redressement de l’économie nationale.

A l’instar des dispositions prises dans le cadre de la riposte à la pandémie de Covid-19   ainsi   que   de   la   relance économique, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour amortir les chocs et préserver le peuple des fragilités dues   aux mesures d’ajustement en application.

Devant la difficulté, nous avons toujours su nous organiser et trouver les leviers nécessaires pour impulser un sursaut bénéfique, à l’origine de performances exemplaires.

L’épreuve est souvent le fondement de la réussite, l’essentiel étant de maintenir le cap de l’espoir, le cap de la paix. En dehors de la paix, point de salut !

La paix est la meilleure des choses qui fut donnée aux hommes de connaitre, car un seul traité de paix, dit-on, est supérieur à d’innombrables triomphes.

En parlant de paix, nous réitérons notre appel à l’arrêt des hostilités entre la Russie et l’Ukraine.

La priorité doit être donnée aux vertus du dialogue afin que se taisent les armes.

Notre engagement toujours renouvelé en faveur de la paix et du dialogue justifie la place de notre pays au sein de la médiation africaine qui ne saurait être ni sous-estimée, ni méprisée.

Mes chers compatriotes ;

L’épreuve et la difficulté sont le plus souvent des signes annonciateurs de la félicité, lorsqu’elles sont positivées.

Aussi, l’espoir devrait-il retentir, dans les profondeurs de notre conscience collective, tel un appel patriotique à l’optimisme.

Au nom de la patrie, l’heure est à la consolidation de ce qui nous unit et fonde notre indépendance, la souveraineté de notre pays, la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Sous notre drapeau tricolore VERT – JAUNE – ROUGE, ensemble poursuivons la marche vers le développement, guidée par la boussole de notre belle et noble devise UNITE – TRAVAIL – PROGRES.

Bonne Fête de l’indépendance à tous !

Vive la République !

Vive le Congo ! Je vous remercie.

Congo : le procès du capitaine Romuald Manounou s’ouvre samedi

L’ancien commandant du Groupe de répression du banditisme, le capitaine Romuald Manounou dit Morgan, est poursuivi pour association des malfaiteurs et abus de pouvoir.

 

Le procès du capitaine de police Romuald Manounou « Morgan » s’ouvre ce 19 août devant la Cour criminelle de Brazzaville, alors que celui de l’adjudant-chef Alain Kanga alias Alino, de l’adjudant Severin Brice Eyaba alias Patou Casis, et autres interviendra le 26 août prochain. Les deux affaires sont inscrites à l’ordre du jour de la session criminelle ouverte le 7 août dernier.

Ecroué à la Maison d’arrêt, depuis le 9 septembre 2022, par le 11e cabinet d’instruction près le tribunal de Grande instance de Brazzaville, l’ancien commandant du Groupe de répression du banditisme, le capitaine Romuald Manounou dit Morgan, va devoir répondre des charges qui pèsent sur lui. Il est, en effet, poursuivi par le ministère public ainsi que Jodel Podal Ontsou et autres pour association des malfaiteurs et abus de pouvoir.

Cité dans les vidéos circulant sur les réseaux sociaux dans le cadre de l’enquête lancée par la police suite au braquage sanglant de « Mère Alice », le capitaine Morgan avait été suspendu de ses fonctions le 25 août 2022. Entendu par la commission d’enquête, il avait été innocenté le 1er septembre de la même année, avant d’être inculpé par la justice après la nouvelle interpellation de la Centrale d’intelligence et de documentation, ex-Direction générale de la surveillance du territoire. Sur les quatre griefs qui pesaient sur lui, deux semblent être abandonnés si l’on tient compte de la liste affichée au tableau de la salle d’audience de la Cour d’appel de Brazzaville, notamment ceux de l’arrestation arbitraire et de l’extorsion de fonds.

Face aux juges le 26 août, l’adjudant-chef Mesmin Alain Kanga, Romaric Gracia Akouba Bassoba et autres vont répondre pour association des malfaiteurs, vol qualifié, complicité de coups et blessures volontaires, détention illégale d’armes et munitions de guerre. Cela en rapport avec le braquage perpétré dans la nuit du 8 au 9 août 2022, au n°79 de la rue Djoué, à Moungali, quatrième arrondissement de Brazzaville. Connu sous l’affaire « Mère Alice », ce braquage avait alimenté les débats dans presque tous les milieux jusqu’à remettre en cause le travail de certains agents de la force publique. Au total, huit individus avaient été interpellés en qualité de co-auteurs et complices, notamment Junior Prince Mangalala, l’adjudant-chef de police Alain Kanga, l’adjudant de police Severin Brice Eyaba alias Patou Casis, Romaric Bassoba Akouba, Didier Ekondi, Mistral Konga Ibombo, Didier Ehoudé, et Jordan Judes Mbemba. Ils sont poursuivis par le ministère public et Alice Michelle Ogode, épouse Soutelle, Nina Carine Ganaëlle Sayite et Stecia Audenarde Mpoutou Miabekouamio.

Congo-PND 2022-2026 : mobilisation des banques locales pour rattraper le retard

Le gouvernement congolais a réussi à mobiliser les principales banques du pays, pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le protocole d’accord relatif à la mise en place d’un nouveau cadre de coordination pour le financement des projets d’investissements publics liés au PND 2022-2026 a été signé, le 8 août, à Brazzaville, entre le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, et les dirigeants des banques. Cet engagement des deux parties permet également le suivi et le contrôle de la mise en œuvre des projets prioritaires.

Pendant la session inaugurale du comité de pilotage du cadre institutionnel de suivi et évaluation, le 1er août dernier, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a admis un retard dans la réalisation des projets de développement et invité les ministères sectoriels à accélérer la mobilisation des partenaires financiers.

Le gouvernement congolais a réussi à mobiliser les principales banques du pays, pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026. Ce nouveau mécanisme de financement des projets permettra de corriger les faiblesses de la pratique actuelle de la conduite des projets publics, a estimé Zacharie Mokemo, le directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier. Celui-ci cite les difficultés de planification des paiements au niveau du Trésor public, qui gère une masse importante des dépenses.

L’accord de financement signé entre le gouvernement et le secteur bancaire fait suite à l’offensive lancée auprès des bailleurs de fonds. En contrepartie, l’État devrait poursuivre les réformes de l’environnement des affaires, en raison de la mobilisation du secteur privé. Des efforts supplémentaires sont également attendus en matière de la mobilisation des recettes intérieures fiscales ainsi que les réformes pour améliorer la qualité de la dépense publique qui doit correspondre aux priorités de développement économique et social.

Congo : des entreprises subventionnées à hauteur de 16 milliards F

Au total, 1134 groupements et entreprises individuelles ont bénéficié des subventions de près de 16 milliards FCFA du Pdac au cours des dernières années.

 

Le premier bilan de la mise en œuvre du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) a été rendu public. Le document révèle que 1134 groupements et entreprises individuelles ont bénéficié des subventions de près de 16 milliards FCFA du Pdac au cours des dernières années.

Les travaux de la dixième session du comité de pilotage du Pdac, tenus le 9 août à Brazzaville, ont permis de dresser un premier bilan du projet qui va achever ses activités en décembre prochain. Cette rencontre semestrielle a mobilisé les parties prenantes au développement du monde rural, à savoir le ministère de tutelle, les structures publiques spécialisées, les universitaires et l’unité nationale de coordination du projet.

L’appui des producteurs s’est effectué sur l’ensemble du pays dans les domaines agropastoraux et halieutiques. Le projet conjoint gouvernement congolais et Banque mondiale entend consolider ses résultats dans ce volet plan d’affaires. Une enveloppe d’environ un milliard sera débloquée pour encourager les groupements agricoles bénéficiaires qui continuent à ce jour d’exceller dans la production, selon le coordonnateur national du Pdac, Isidore Ondoki.

Ces coopératives et producteurs sont considérés par le projet comme des « champions », des modèles à promouvoir en milieu rural. « Il y a certaines personnes qui ont excellé. Ce sont celles-là que nous allons accorder des primes pour leur permettre d’accroître leurs activités. Il faut encore que la Banque mondiale aussi valide cette proposition. Mais c’est quelque chose qui peut se faire très vite. Nous allons surtout appuyer les éleveurs, car l’un des problèmes les plus cruciaux au niveau de l’élevage demeure l’accès à l’aliment de bétail », a estimé Isidore Ondoki.

Il faut rappeler que les membres du comité de pilotage du Pdac ont approuvé le Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2023 réajusté, en tenant compte du PTBA de l’année précédente. Le budget pour les cinq mois restants s’élève à 11,5 milliards FCFA contre l’enveloppe de 10,6 milliards FCFA adoptée en décembre 2022, soit une augmentation de 8%.

Le comité de pilotage a également examiné le rapport d’activité du projet depuis le début de l’année, indiquant un taux d’exécution du PTBA de moins de 50%, en raison du retard accumulé dans le décaissement de financement des plans d’affaires de résilience. Ce retard est aussi lié à certaines activités telles que l’installation des acteurs agropastoraux au centre agropastoral Tandou Binzénze, les travaux de mise en place d’une banque de gênes à l’Institut national de recherche agronomique et d’un Centre national d’insémination artificielle au ministère de l’Agriculture.

Présidant les travaux du comité de pilotage du Pdac, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Pascal Robin Ondoka, a invité l’unité de coordination du Pdac à vulgariser les acquis du projet. Il l’a exhorté à accélérer l’exécution des activités prévues avant la fin de l’année dans le but de consolider les résultats jugés « positifs ».

 

 

Congo : 27 femmes candidates aux sénatoriales

Les candidats aux élections sénatoriales multiplient les actions au près des élus locaux dans le but d’être élu pendant les sénatoriales qui se tiendront dimanche 20 août 2023.

 

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a validé au total 113 candidatures aux prochaines élections sénatoriales du 20août. Parmi les 113 candidats, les femmes sont au nombre de 27 qui vont représenter les partis politiques ou sont indépendantes.

Parmi les formations politiques ayant positionné plus de femmes, il y a le Parti congolais du travail qui en a dix-sept sur les 55 candidats présentés, soit 31%. Au deuxième rang, on trouve les indépendantes qui sont au nombre de cinq, suivies de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale avec deux candidates.  Le Parti républicain et libéral, le Mouvement action et renouveau, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral ont chacun présenté une candidate.

Rappelons que la législature finissante compte treize sénatrices. La campagne électorale qui a été lancée le 4 août dernier s’achève le 18 août 2023.

Congo-lutte antitabac : les acteurs du secteur en concertation

La rencontre vise à renforcer les capacités des acteurs dans la maîtrise des domaines clés qu’offre ce protocole dont le Congo a ratifié.

 

Les acteurs de lutte antitabac se sont réunis mardi 08 août 2023, Brazzaville. La rencontre visait à renforcer les capacités des acteurs dans la maîtrise des domaines clés qu’offre ce protocole dont le Congo a ratifié. Il s’est aussi agi de d’identifier les points forts du dispositif législatif ainsi que réglementaire.

La concertation a permis de mettre en place des stratégies afin d’endiguer les contrebandes, la contrefaçon, des pertes fiscales, la fabrication illégale ainsi que la vente du tabac sans paiement des taxes et droits exigés.

Il en ressort de cette concertation que des rencontres bilatérales seront effectuées par les membres de la délégation du protocole d’élimination du commerce illicite des produits du tabac dans les départements ministériels afin de mieux comprendre le contexte national et d’évaluer les besoins du Congo pour mettre en œuvre ce protocole.

Ont pris part à cette rencontre l’Organisation mondiale de la santé, les délégués de l’Etat et ceux des organisations de la société civile œuvrant dans la lutte contre le tabac.

Congo : deux présumés trafiquants d’ivoire devant la justice

Ils ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire représentant deux éléphants massacrés.

 

Deux présumés trafiquants d’ivoire ont été déféré le 06 août 2023, au tribunal de grande instance de Brazzaville. Ils sont accusés de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire représentant deux éléphants massacrés.

Les ivoires saisis auraient été achetés dans le département des Plateaux et transportés jusqu’à Brazzaville pour la commercialisation. Ces malfrats ont été interpellés par les éléments de la Région de gendarmerie de Brazzaville et ceux de la Direction départementale de l’Economie forestière avec le concours technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la Faune sauvage (Palf).

En République du Congo, l’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à loi.

Congo : 130000 personnes vivent avec le VIH

Une enquête comportementale couplée à la sérologique a été lancée vendredi 04 août 2023, dans la ville de Brazzaville.

 

L’objectif est de contribuer à la réduction de nouvelles infections chez les populations les plus exposées au risque d’infection à VIH. L’enquête est réalisée par le Conseil national de lutte contre le sida, les maladies sexuellement transmissibles et les épidémies, avec l’appui technique et financier du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Cette opération concerne les villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola. Le choix porté sur ces localités s’explique par le taux élevé des populations clés et les minorités du genre.

Selon les estimations de l’Onusida, 130000 personnes vivent avec le VIH pour un taux de prévalence de 3,8% chez les populations de 15 à 49 ans. Une situation épidémiologique du sida que déplore Henri Germain Monabeka, le directeur général des soins.

Notons que l’étude permettra d’examiner le volet biologique et comportemental du VIH dans ces départements. Elle cible les personnes clés parmi lesquelles les homosexuels, les professionnelles de sexe, les usagers de la drogue injectable et des personnes carcérales. Cette campagne va faire une analyse statistique pour avoir les statistiques sur le VIH, l’hépatite B ou C, la syphilis ainsi que le volet comportemental et qualitatif attrait à l’usage ou non du préservatif.

Congo-sénatoriales 2023 : plus de 100 candidats en lice

Le coup d’envoi de la compagne des élections sénatoriales a démarré vendredi 4 août 2023, sur l’ensemble du territoire national.

 

Ils sont plus de cent candidats de toutes obédiences politiques confondues ainsi que les indépendants à se présenter aux sénatoriales.  C’est un scrutin aux suffrages universels indirects dont l’enjeu est de renouveler le mandat des sénateurs. Le coup d’envoi de la campagne électorale a été donné vendredi dernière. Pendant deux semaines, les postulants seront sur le terrain pour tenter de convaincre les élus locaux.

Parmi la vingtaine de formations politiques qui participe à ce scrutin, le Parti congolais du travail (PCT) vient en tête avec cinquante-cinq candidats sur soixante-douze sièges à pourvoir. Disposant de 650 conseillers locaux sur les 1154, soit 56,32%.

L’Union des démocrates humanistes (UDH- Yuki), formation politique de l’opposition, qui dispose de sept élus à l’Assemblée nationale a positionné six candidats aux présentes sénatoriales dont deux à Brazzaville et quatre dans le département du Pool.

Le Parti républicain et libéral (PRL) a, pour sa part, investi quatre candidats. Le Mouvement action et renouveau (MAR), le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS), le Parti pour l’unité et la République (Club-2002 PUR) sont aussi dans la course avec deux candidats chacun.

D’autres partis politiques ont positionné également des candidats. Il s’agit du Parti pour l’unité la liberté et le progrès (PULP) ; le Rassemblement citoyen (RC) ; la Dynamique républicaine pour le développement (DRD) ; l’Union pour la République (UR) ; l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda) et le Parti pour la concorde et l’action politique (PCAP).

S’agissant des candidats indépendants, ils sont une trentaine dans la course.