Congo-pénurie de carburant : les « Kadhafi » tirent profit

La nouvelle pénurie de carburant en République du Congo profite aux vendeurs informels dénommés Kadhafi qui proposent le litre de carburant à 1300 Fcfa contre 775 Fcfa à la station-service.

 

Le Congo vit au rythme de la rareté de carburant à la pompe depuis le début de cette année 2024. Après la pénurie du mois de mai, une nouvelle rareté de carburant est annoncée depuis septembre dernier. Une situation qui profite aux vendeurs vendeurs informels appelés « Kadhafi ». Ils vendent à 1300 Fcfa le litre contre 775 Fcfa que propose la station-service. Il y a tout de même lieu de se poser des questions sur la qualité du carburant vendu par les Kadhafi.

Certaines sources révèlent que le carburant vendu par les vendeurs informel serait de la contrebande en partie importé de Kinshasa. « Ces produits de contrebande seraient de moins bonne qualité que ceux vendus dans les stations-service. Ces commerçants s’approvisionnent en RD Congo, dans des circuits non maîtrisés, avant de venir les mettre sur le marché local », précise la même adiac-congo dans un article publié le 12 novembre.

Pour le média en ligne Ecomatin, le choix porté vers ce marché noir est dû aux longues files d’attente que doivent faire face certains chauffeurs de transport en commun devant les stations-service.

L’agence d’information Congolaise adiac-congo révèle que le trafic illicite de carburant se déroule souvent les soirs sous la complicité des pompistes véreux. Ces derniers livrent aux chauffeurs en échange de 2000 à 3000 Fcfa sur chaque bidon de 25 litres vendus.

La nouvelle pénurie de carburant à la pompe serait la conséquence de l’arrêt du trafic du Chemin de fer Congo-Océan (Cfco), entreprise parapublique des chemins de fer qui assure l’approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire, la capitale économique du pays. En effet, depuis fin septembre dernier, les cheminots de ce chemin de fer sont en grève. Ils réclament plus de quarante mois d’arriérés de salaires.

Congo : 1 300 milliards de FCFA pour la construction d’un barrage

Le coup d’envoi des travaux de construction du barrage de Sounda sera donné en janvier 2025.

 

C’est dans la région de Kouilou que sera construit le barrage de Sounda. Les travaux qui seront lancés en janvier 2025, s’étaleront sur cinq ans et seront réalisés par l’entreprise chinoise China Overseas Company Limited. La réalisation de cet ouvrage permettra à la République du Congo d’accroitre sa production en électricité.

Le coût total des travaux est estimé élevé qui peut tourner autour à 1 300 milliards de FCFA. La production attendue est comprise entre 600 et 800 mégawatts.  « C’est un barrage un grand ouvrage de travaux publics. Il a un coût élevé qui peut tourner autour de 1 300 milliards de FCFA. Les mécanismes de financement sont huilés avec les grands partenaires que sont nos amis chinois », a indiqué Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Pour l’analyste économique Alphonse Ndongo, « Par ces temps d’assèchement financier au Congo, je ne vois pas où est-ce que le gouvernement peut trouver des fonds pour financer la construction de cet important barrage. C’est un préfinancement chinois et je pense qu’il doit s’asseoir sur le modèle qu’on appelle build-operate-transfer, qui veut simplement dire que vous construisez, vous exploitez et cela vous permet de vous faire rembourser selon une période de concession que l’État va certainement trouver entre lui et l’opérateur chinois ». C’est du moins ce qu’il a dit au micro de RFI.

Selon les spécialistes, le Congo produit déjà 720 mégawatts, mais une bonne partie se perd dans le réseau de distribution, mal entretenu.

Congo : Rodrigue Malanda-Samba est le nouveau chef du département politique du président

La cérémonie de passation de service entre le conseiller, chef du département politique du président de la République sortant, Juste Désiré Mondelé et l’entrant Rodrigue Malanda-Samba s’est déroulée mardi 12 novembre au Palais du peuple.

 

Rodrigue Malanda-Samba a officiellement pris fonction mardi 12 novembre. Après avoir passé sept (07) années comme conseiller au cabinet du chef de l’Etat, il s’occupera désormais du département politique. Il succède à ce poste à l’actuel ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui y a passé huit ans.

Juste Désiré Mondelé a Présenté à son successeur les dossiers traités et en cours de traitement, ainsi que la situation du personnel et le matériel. Juste Désiré Mondelé a félicité Rodrigue Malanda-Samba avec qui il a travaillé ensemble. « Je suis plutôt un homme très heureux ce matin, parce que je connais personnellement le conseiller, chef du département politique, nous avons eu l’habitude de travailler parce qu’en réalité il traitait déjà les dossiers de ce département. C’est un témoin qui vient simplement d’être transmis à un athlète de haut niveau et qui saura donc continuer la course », a reconnu le désormais ancien conseiller du président de la République, chef du département politique.

Congo : l’UPADS institue des « journées Pascal Lissouba »

Les 15 et 16 novembre de chaque année, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), va rendre hommage au président fondateur dudit parti.

 

L’UPADS vient d’instaurer en son sein les « Journées Pascal Lissouba », en hommage au Président fondateur du parti. L’information a été donné dans un communiqué de cette plateforme de l’opposition.

Pascal Lissouba, président fondateur de l’UPADS sera célébré les 15 et 16 novembre de chaque année. Le communiqué précise que cet hommage peut se faire en différé, selon le calendrier propre à chaque Coordination du parti.

Les activités prévues pour cet hommage sont entre autres l’évocation politique, le culte d’action de grâce et toutes autres activités œuvrant à l’éveil de la conscience politique des militants, c’est du moins ce que précise le communiqué.

Pascal Lissouba a été Premier ministre de 1963 à 1966 sous la présidence d’Alphonse Massamba Débat. Après avoir pris une part active à la conférence nationale en 1991, Pascal Lissouba fonde un parti fédérateur, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads). Pascal Lissouba s’était installé en France depuis 2004 après un exil à Londres.

Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le district de Mayoko (sud), Pascal Lissouba est décédé à Perpignan en France, à 88 ans.

Congo-Agoa : les entreprises améliorent leur compétitivité internationale

Brazzaville abrite un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

 

Une cinquantaine d’acteurs des secteurs privé et public prennent part depuis ce mardi 12 novembre, à un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

Organisé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) à travers le projet Ceerc en partenariat avec le ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, ainsi que l’ambassade des Etats-Unis, l’atelier de deux jours a pour objectif de doter les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises des connaissances nécessaires pour tirer profit de cette loi et les accompagner dans la conformité aux exigences du marché américain.

Il sera question pour ces acteurs des secteurs privé et public de faire le point sur les mesures à mettre en œuvre pour accompagner les entreprises. Il devrait, entre autres, contribuer à la diversification économique du Congo, à la création d’emplois et à l’amélioration de la compétitivité internationale ainsi qu’à stimuler la croissance économique et l’intégration des entreprises congolaises dans le marché américain.

Adoptée en 2000 par le gouvernement américain, l’Agoa vise à accroître les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne.  Les travaux qui ont été par la ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo s’achèvent demain mercredi 13 novembre 2024.

Défis sécuritaires : le Congo et la RDC consolident leur confiance mutuelle

La 10ᵉ session de la Commission spéciale Défense et Sécurité entre la République démocratique du Congo et la République du Congo s’est ouverte hier, lundi 11 novembre, à Kinshasa.

 

Les discussions ont pour objectif de consolider la confiance mutuelle et d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations communes entre les deux pays voisins. La République du Congo et la RDC ont les mêmes défis sécuritaires. Parmi ceux-ci, le conflit intercommunautaire dans le Maï-Ndombe, en RDC, qui oppose, depuis juin 2022, les communautés Teke et Yaka, avec des centaines de morts et des milliers de déplacés, dont certains trouvent refuge au Congo-Brazzaville.

Les relations entre la RDC et la République du Congo ont récemment été marquées par des tensions liées à la politique de Brazzaville envers le Rwanda. En mai dernier, des informations ont fait état d’une cession de terres agricoles du Congo-Brazzaville au Rwanda, suscitant des interrogations à Kinshasa quant aux motivations de cette initiative.

La 10e session de la Commission spéciale Défense et Sécurité entre la République démocratique du Congo et la République du Congo va permettre aux pays de renforcer leur coopération en instaurant des échanges réguliers pour consolider leurs liens.

 

Amendement de Kigali 2024-2030 : le Congo redéfinit sa stratégie d’application

Un atelier de validation de la stratégie de mise en œuvre de l’amendement de Kigali 2024-2030, s’est tenu jeudi 7 novembre à Brazzaville.

 

L’atelier organisé pour la période 2024-2030 vise à renforcer les engagements du Congo dans le cadre de cet amendement, en définissant une stratégie nationale de mise en œuvre. Les experts ont mis l’accent sur l’importance de la transition vers des technologies alternatives, moins polluantes et accessibles, ainsi que sur le besoin d’appui technique et financier pour accompagner les industries locales dans cette transition.

La stratégie validée prévoit des mesures concrètes pour réduire l’utilisation des HFC et favoriser l’adoption de technologies propres, tout en assurant une formation adéquate des professionnels du secteur pour garantir un impact positif durable.

L’atelier qui s’est tenu le 7 novembre dans la capitale congolaise a été présidé par La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et l’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper.

L’amendement de Kigali, en vigueur depuis 2019, élargit le champ d’application du protocole de Montréal en incluant la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre puissants utilisés notamment dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.

La République du Congo avait signé la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, le 15 septembre 1988, et l’a ratifiée le 16 novembre 1994, en même temps que le protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, ainsi que les amendements y afférents, à savoir Londres, Copenhague, Montréal, Beijing et tout récemment Kigali.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du 8 novembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 8 novembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Quinze affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale ;

– Un projet de loi au titre du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs ;

– Deux projets de loi au titre du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones ;

– Un projet de loi au titre du ministère des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique ;

– Cinq projets de décret au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;

– Trois communications aux titres respectifs du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, du ministère de la Coopération internationale et de la Promotion des partenariats public-privé et, enfin, du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public ;

– Des nominations.

I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis deux textes à l’examen des membres du Conseil des ministres.

Le premier est un projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Le projet présenté a pour objectif, comme pour les agents publics, de fixer l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il s’agit de permettre à nos compatriotes, recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite. La réforme, validée par la Commission nationale consultative du travail lors de sa session ordinaire du 18 juillet 2024, permettra aux entreprises du secteur privé de profiter plus longtemps des cadres expérimentés.

Le texte, qui abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail, fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs, ainsi qu’il suit :

– 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

– 63 ans pour les agents de maîtrise ;

– 65 ans pour les cadres ;

– 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Le projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée se présente ainsi qu’il suit :

– 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

– 60 ans pour les agents de maîtrise ;

– 63 ans pour les cadres ;

– 65 ans pour les cadres hors catégorie.

D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Ayessa a présenté au Conseil un projet de décret fixant le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Fruit d’un processus de négociations et discussions engagé par les partenaires sociaux et le gouvernement depuis une dizaine d’années et fondé sur la nécessité de relever le montant du salaire minimum, le projet de décret abroge le décret du 21 décembre 2008 qui fixait le Smig à 50 400 frs CFA par mois.

Le Smig est désormais fixé à 70 400 frs CFA par mois à compter du 1er janvier 2025. Le texte oblige également à mettre à jour les dispositions des conventions collectives et des statuts particuliers des organismes publics qui prévoient des salaires inférieurs à 70 400 frs CFA par mois.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant le montant du Smig).

II/- Ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Jean Rosaire Ibara, ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de loi relatif aux inspections effectuées par l’administration publique auprès des établissements publics et organismes publics et privés. Il faut noter que la réalisation de ces inspections doit s’aligner sur le nouveau cadre orienté performance de l’action publique. Il s‘agit de s’assurer de la régularité juridique desdites inspections. Le texte, qui fixe les principes fondamentaux du processus d’inspection, a pour objet de fixer les modalités de mise en œuvre et les compétences dévolues aux organes d’inspection dans les structures concernées.

Le projet fixe, entre autres, les droits et devoirs des administrations chargées des inspections ; définit les outils, les procédures et la méthodologie à suivre ; énonce les éléments constitutifs des infractions ; prévoit la périodicité des missions d’inspection, etc.

Enfin, il est prévu la mise à jour du décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2022-1855 du 12 octobre 2022 fixant la liste des inspections légales et autorisées, ainsi que les organes responsables auprès des entreprises privées.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif aux inspections effectuées par l’administration publique auprès des établissements publics et organismes publics et privés. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

III/- Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Invité par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, a soumis à la sagacité des membres du Conseil deux projets de loi.

Le premier texte est un projet de loi fixant les modalités de cessation de fonctions des magistrats placés hors convention.

Au terme des alinéas 3 et 4 de l’article 171 de la Constitution, le Premier président de la Cour suprême, le procureur général, le vice-président et le premier avocat général sont placés magistrats hors convention.

L’alinéa 3 dispose que la loi fixe les modalités de cessation des fonctions des magistrats hors convention. Le projet de loi fixe l’âge d’admission à la retraite des magistrats hors convention à 70 ans. Cependant, en cas de nécessité, le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, peut d’office, ou sur le rapport du ministre de la Justice, proroger l’âge de départ à la retraite d’un magistrat hors convention.

Le projet prévoit également les autres modalités de cessation de fonctions des magistrats hors convention, notamment la démission, le départ volontaire à la retraite, les maladies invalidantes et les cas de sanctions disciplinaires.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant les modalités de cessation de fonctions des magistrats placés hors convention. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le ministre Bininga a soumis à l’examen du Conseil un projet de loi modifiant l’article 45 de la loi n°15-33 du 15 avril 1999 modifiant certaines dispositions de la loi n°023-92 du 20 août 1992 portant statut de la magistrature. La loi du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique a relevé l’âge d’admission à la retraite des agents civils de l’Etat de 65 à 70 ans pour les cadres placés hors catégorie, de 60 à 65 ans pour les fonctionnaires de la catégorie II et de 57 à 60 ans pour les fonctionnaires de la catégorie III.

Dans ce cadre, le projet soumis ce jour à l’examen du Conseil a pour objet d’harmoniser les règles d’admission à la retraite des magistrats avec les nouvelles dispositions édictées par le statut général de la fonction publique. Le projet fixe l’âge d’admission à la retraite des magistrats de 2e grade, 2e groupe et de 1er grade, 2e groupe, à 68 ans et, pour les magistrats de la catégorie hors hiérarchie à 69 ans.

Ces nouvelles dispositions auront l’avantage d’apporter une solution au problème récurrent du déficit des magistrats dans certaines juridictions, pour cause de départ à la retraite et faire bénéficier aux membres des cours et tribunaux de l’expérience professionnelle des magistrats plus anciens.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant l’article 45 de la loi n°15-33 du 15 avril 1999 modifiant certaines dispositions de la loi n°023-92 du 20 août 1992 portant statut de la magistrature. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

IV/- Ministère des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique

Invité par la président de la République à prendre la parole, M. Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, a soumis à l’examen du Conseil un projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Organisé par la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, texte suivi par la loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la loi précitée, le cadre juridique régissant les zones économiques spéciales a fait l’objet d’une évaluation ; cette évaluation a permis de constater l’inadéquation des textes au regard des pratiques en usage dans d’autres pays africains.

Cette évaluation a permis de dégager quelques recettes pour diversifier notre économie, dépendant en grande partie de ressources naturelles et fixer les objectifs suivants : attirer les investissements directs étrangers, créer de la valeur ajoutée par la transformation totale des matières premières dans notre pays ; d’innover dans les technologies de pointe ; de favoriser l’éclosion des très petites, petites et moyennes entreprises locales ; d’améliorer la balance des importations ; etc. Ces grandes lignes et ces objectifs ont donc été repris dans le projet de loi soumis à la réflexion du Conseil.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

V/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Amené à prendre la parole à l’invitation du président de la République, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, a soumis cinq textes à l’examen du Conseil des ministres.

Les deux premières séries de projets de décret concernent la société civile immobilière Moka. Elle sollicite le déclassement et la cession de la propriété immobilière bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section R, bloc 20, parcelle 9, centre- ville, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville, située au lieu- dit hôtel Cosmos, avec pour volonté de maintenir la vocation des lieux et d’y bâtir un hôtel de haut standing.

Les deux autres projets de décret concernant la SCI Cosmos portent déclassement et cession à titre onéreux de la propriété immobilière bâtie du domaine privé de l’Etat, cadastrée section R, bloc 16, parcelle 1, 1 ter et 2 et bloc 26 et 27, parcelles 1, 3, 4 et 5, centre-ville, arrondissement n°3 Poto-Poto, commune de Brazzaville, au lieu-dit « Port autonome de Brazzaville ». Cette propriété devra abriter un grand centre d’affaires moderne, des appartements de haut standing et des installations pour le tourisme de masse.

Ces deux projets, dont le coût prévisionnel sera affiné dans des cahiers des charges à venir et évalué à 200 milliards de frs CFA, devraient générer, pour l’un, 200 emplois directs et, pour l’autre, 950 emplois directs.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Mabiala a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat situé au lieu-dit « Village Nkouo », district d’Ignié, département du Pool. La société de droit congolais Sedoma Congo sollicite l’attribution en jouissance, par le biais d’un bail emphytéotique d’une durée de 49 ans, de cette dépendance d’une superficie de 6000 hectares, deux ares vingt-huit centiares en vue d’y développer un projet agroindustriel.

Ayant déjà commencé d’y réaliser quelques travaux de préparation (forage d’eau notamment), la société demanderesse envisage d’investir 34 milliards de frs CFA dans la mise en place d’une ferme en vue notamment de la production de poulets de chair et d’œufs, production qui va générer la création de plusieurs centaines d’emplois.

Enfin, le ministre d’Etat Mabiala a soumis à l’examen du Conseil deux projets de décret portant déclassement et cession à titre onéreux de la dépendance du domaine public de l’Etat, cadastrée section U, bloc 104, parcelle 2 bis, Mpila, arrondissement n°6 Talangai, commune de Brazzaville, au profit de la société Super Jade.

La société demanderesse envisage d’y implanter, moyennant un investissement de 8 milliards de frs CFA, une chambre froide de haut standing, une galerie marchande et un centre commercial, le tout devant générer la création de 200 emplois directs.

Après discussion, le Conseil des ministres a adopté l’ensemble des projets de décret soumis à son examen par le ministère des Affaires foncières, du Domaine public et des relations avec le Parlement.

VI/- Communications

Le Conseil des ministres a ensuite suivi trois communications. La première communication était relative au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement restreint aux dix pays membres de la troika et du bureau en exercice du Conseil des ministres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, tenu le 23 septembre 2024 à New-York (Etats-Unis), a été présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

La délégation congolaise, à laquelle participait la ministre Ebouka-Babackas, a été conduite par M. Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, représentant le président de la République.

Le sommet a évoqué la situation financière difficile de l’organisation, qui accuse un déficit de plus de 13 millions d’euros. Cette situation a amené les chefs d’Etat à entériner une série de mesures, dont la réduction du train de vie de l’organisation.

D’autre part, le principe d’une réforme institutionnelle a été adopté, des propositions devant être soumises lors du 11e sommet qui devrait se tenir en janvier 2025 à Kinshasa (RDC)

Des questions aussi diverses que les relations de l’organisation avec l’Union européenne et la situation sécuritaire en Haïti ont été au menu des travaux.

La deuxième communication, relative à la participation de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, au sommet des BRICS à Kazan, en Russie, a été présentée par M. Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Du 22 au 24 octobre 2024, le président de la République, accompagné des ministres Jean-Claude Gakosso en charge des Affaires étrangères et Denis Christel Sassou Nguesso, en charge de la Coopération, a pris part au 16e sommet des BRICS, organisé par le président Vladimir Poutine. Deux séances plénières ont eu lieu, le président de la République y ayant pris la parole ; à cette occasion, il a notamment souligné l’importance d’un multilatéralisme constructif et la nécessité, pour le Sud global, d’unir ses efforts en vue de créer des mécanismes financiers alternatifs fondés sur plus de justice.

Le sommet a également rendu publique une Déclaration de Kazan qui s’articule autour de 134 résolutions. Outre l’annonce de nouveaux Etats membres pressentis, le sommet a, en outre, institué un groupe d’Etats partenaires qui pourront accompagner les BRICS.

Les membres du Conseil ont rendu hommage déférent au président de la République pour son intervention remarquée lors du sommet ; ils sont convaincus que, sous l’autorité du chef de l’Etat, notre pays a tout à gagner à s’inscrire dans le cheminement de cette organisation d’ores et déjà dynamique ; le Congo prendra sa part des bons fruits inscrits dans les promesses d’évolution des BRICS.

La troisième communication, relative à la signature de la convention multilatérale d’assistance administrative mutuelle en matière fiscale avec le forum mondial de l’OCDE sur l’échange de renseignements à des fins fiscales, a été présentée par M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public.

Depuis 2022, notre pays est membre du cadre inclusif de l’OCDE/G20, adhésion entérinée par Mme Maria-José Garde, présidente du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales. Ce cadre a notamment pour but de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

Dans ce cadre, et pour perpétuer les relations de notre pays avec des institutions telles que la Banque mondiale, le Congo doit procéder à la signature d’une convention de l’OCDE pour ce qui concerne l’assistance administrative mutuelle en la matière. Le ministre Ngatsé a donc porté à la connaissance des membres du Conseil les mécanismes qui permettront d’aboutir à ladite signature.

VII/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.

– Ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.

* Directeur général de l’Institut national de la statistique : M. Stève Bertrand Mboko Ibara, agent INS, docteur en sciences économiques, diplômé d’études supérieures spécialisées en démographie, enseignant à la Faculté des sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi

– Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo.

* Inspecteur général de l’Environnement : M. Lucien Bock, ingénieur des travaux des eaux et forêts de 3e échelon.

Ministère de la Santé et de la Population

* Hôpital général de Djiri:

* Président du comité de direction : Pr Donatien Moukassa

* Directeur général : Dr Michel Valentin Gbala Sapoulou

* Hôpital général de Ngoyo:

* Président du comité de direction : Dre Française Andely, épouse Ndinga

* Directeur général : Dr Alain Serge Bikindou

– Ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

* Directeur général de l’Evaluation des réformes : M. Séverin Aimé Ouadika, docteur ingénieur statisticien et économiste

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h00.

 

Fait à Brazzaville, le 8 novembre 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement

                                                                                      Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : Stève Bertrand Mboko Ibara est le nouveau Dg de l’INS

Ce docteur en sciences économiques a été nommé vendredi 08 novembre à Brazzaville, lors du Conseil des ministres.

 

Stève Bertrand Mboko Ibara prend la tête de l’Institut national de la statistique (INS). Ce Dr en Sciences Economiques et ancien diplômé de l’IFORD est Enseignant-Chercheur (Maître-Assistant CAMES) à la Faculté des Sciences Economiques de l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville. Au moment de sa nomination, Il occupe le poste de Directeur des Enquêtes et des Recensements (DER) à l’Institut National de la Statistique (INS).

Autres nominations procédées par le Conseil des ministres. Au ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Lucien Bock, ingénieur des travaux des eaux et forêts de 3e échelon est désormais Inspecteur général de l’Environnement.

Du côté du ministère de la Santé et de la Population, Pr Donatien Moukassa prend la Présidenc du comité de direction de l’hôpital général de Djiri et Dr Michel Valentin Gbala Sapoulou est nommé à la direction générale du même établissement sanitaire.

Dre Française Andely, épouse Ndinga et Dr Alain Serge Bikindou sont respectivement Président du comité de direction et Directeur général de l’hôpital général de Ngoyo

Au ministère en charge de la Réforme de l’Etat, le docteur ingénieur statisticien et économiste, Séverin Aimé Ouadika a été nommé directeur général de l’Evaluation des réformes.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : les travaux pourront démarrer dans un an

C’est ce qui ressort de l’échange qui a eu lieu jeudi 07 novembre à Brazzaville, entre le président Denis Sassou N’Guesso et le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et des Travaux publics de la RDC, Alexis Gisaro.

 

« Nous avons instruit les deux structures et donné des instructions pour qu’à partir du mois de janvier, un chronogramme très clair soit déployé, et nous allons assurer véritablement le suivi. Les études avaient été déjà faites et toutes les négociations qui vont avec, de manière à ce que dans une perspective d’une année, que l’on procède à la pose de la première pierre », a déclaré le ministre d’Etat de la RDC, Alexis Gisaro aux sortir de l’audience.

Le membre du gouvernement de la RDC qui était en séjour de travail dans la capitale congolaise, Brazzaville a été reçu par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes ont évoqué plusieurs projets d’intérêt commun à leur pays respectif. Parmi ces projets, construction du pont route-rail sur le fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa.

Le projet du pont route-rail entre les villes de Kinshasa et de Brazzaville s’inscrit dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique. Il vise le renforcement du processus d’intégration régionale et l’amélioration du cadre de vie de la population.

Il en ressort du rapport qui a été fait au président Denis Sassou N’Guesso, que les obstacles à la réalisation de ce projet ont été levés et dans une année, les travaux pourront démarrer.

Création des zones économiques spéciales : les ministres approuvent le projet de loi

Le sujet était compté parmi les quinze affaires inscrites à l’ordre du jour du Conseil des ministres, qui s’est réuni vendredi 8 novembre 2024 au Palais du peuple.

 

Le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Invité à prendre la parole, Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, a soumis à l’examen du Conseil ce projet de loi.

Organisé par la loi n°24-2017 du 9 juin 2017, texte suivi par la loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la loi précitée, le cadre juridique régissant les zones économiques spéciales a fait l’objet d’une évaluation. Cette évaluation a permis de constater l’inadéquation des textes au regard des pratiques en usage dans d’autres pays africains.

Selon le ministre Jean-Marc Thystère Tchicaya, l’évaluation a également permis de dégager quelques recettes pour diversifier l’économie de la République du Congo, qui dépend en grande partie de ressources naturelles et aussi de fixer des objectifs. Au nombre de ces objectifs, on note la nécessité d’attirer les investissements directs étrangers, de créer de la valeur ajoutée par la transformation totale des matières premières dans le pays ; d’innover dans les technologies de pointe ; de favoriser l’éclosion des très petites, petites et moyennes entreprises locales ; d’améliorer la balance des importations ; etc. Ces grandes lignes et ces objectifs ont donc été repris dans le projet de loi soumis à la réflexion du Conseil.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi relatif à la création des zones économiques spéciales, à leur régime fiscal et douanier et à leur organisation. Le projet de loi sera ensuite transmis au Parlement pour examen et adoption.

Congo : le Smig désormais fixé à 70 400 FCFA

Le Conseil des ministres a adopté vendredi 8 novembre, le projet de décret fixant le montant du Smig à 70 400 FCFA après examen et discussion.

 

A compter du 1er janvier 2025, le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) passe de 50 400 à 70 400 FCFA en République du Congo. L’adoption de cette nouvelle mesure par le Conseil des ministres est le Fruit d’un processus de négociations et discussions engagé par les partenaires sociaux et le gouvernement depuis une dizaine d’années. Des discussions fondées sur la nécessité de relever le montant du salaire minimum. Le projet de décret vient abroger le décret du 21 décembre 2008 qui fixait le Smig à 50 400 FCFA par mois.

Autre texte soumis par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa à l’examen des membres du Conseil des ministres, le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Le texte abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs. Notamment à 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ; 63 ans pour les agents de maîtrise ; les cadres eux iront à 65 ans et 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Notons que ledit projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée est de 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ; 60 ans pour les agents de maîtrise. Cette possibilité est fixée à 63 ans pour les cadres et à 65 ans pour les cadres hors catégorie. D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Pour le membre du gouvernement, ces reformes permettront aux Congolais recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite.

Congo : les habitants de la Likouala de nouveau confrontés aux inondations

Après les inondations qui ont touchées 9 départements sur 12 en début d’année, la Likouala qui avait été plus touchée que les autres fait de nouveau face à une montée des eaux.

 

Selon le sous-préfet du district de Dongou, Omert Liénart Sosso, tous les villages en amont et en aval du village de Bétou sont touchés par les inondations. Cet administrateur n’a pas donné de précisions sur le nombre de sinistrés ou sur les dégâts matériels pour le moment, car les déplacements sont compliqués. L’évaluation sur le terrain est donc perturbée, tout comme l’accès aux champs et l’accès aux soins.

Les nappes phréatiques sont saturées à cause des inondations précédentes, mais le pire pourrait encore être à venir : selon les prévisions régionales en Afrique centrale et les observations des semaines passées, les pluies seront encore supérieures à la normale cette saison.

Congo-Semaine mondiale de l’entrepreneuriat : Pointe-Noire va accueillir la 10e édition

Entrepreneurs, investisseurs et autres acteurs de l’entrepreneuriat se retrouveront du Semaine mondiale de l’entrepreneuriat prochain dans la ville océane.

 

Plus de 20 mille personnes sont attendues du 18 au 24 novembre à Pointe-Noire. Ils seront là dans le cadre de la 10e édition de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat. C’est un festival d’idées, de savoir-faire et d’innovation qui va réunir les esprits créatifs. Ces acteurs se mobilisent pour créer un environnement favorable à l’innovation et à la croissance.

Ce rendez-vous a plusieurs objectifs notamment initier les entrepreneurs et les entreprises en leur montrant que l’entrepreneuriat est une alternative à l’emploi et un projet d’avenir ; mettre en réseau les jeunes entrepreneurs, professionnels et étudiants pour leur faire découvrir de nouvelles idées à la croissance des cultures et des spécialités ; intégrer les entrepreneurs actifs et inspirants à travers le pays pour conseiller les générations futures afin de leur permettre de réaliser leur rêve ; montrer aux leaders politiques que l’entrepreneuriat et son développement sont essentiels pour l’économie d’une nation.

La 10e édition de cette rencontre se tiendra sur le thème « Entrepreneuriat : fiction ou facteur de développement humain, numérique, macroéconomique ». Conférences débats, tables rondes, partage d’expériences, panels de discussions, échange et témoignages, expositions sont entre autres les activités qui meubleront cet évènement.

Dans un extrait tire d’une publication d’adiac-congo.com, Julie Messembo, membre du comité d’organisation indique que « La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, global entrepreneurship week, est un événement d’envergure internationale pour faire rayonner la diversité des talents et des initiatives entrepreneuriales. Ce sont des conférences, des ateliers pour inspirer les Congolais et les accompagner pour donner vie à leurs idées. Catalyseur de l’écosystème entrepreneurial congolais, l’événement connecte les entrepreneurs en devenir ou confirmés, entreprises et financeurs, tout en engageant les décideurs politiques pour accélérer la capacité d’innovation du secteur. Célébrer les entrepreneurs tout en contribuant à faire évoluer les mentalités et les décisions sur l’entrepreneuriat au Congo ».

La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat est organisée dans plus de cent soixante-dix pays. A Pointe-Noire elle est assurée par l’association Jokkolabs.

Congo : 500 jeunes obtiennent des attestations d’ouverture d’une entreprise

La Génération auto-entrepreneur (GAE) a lancé lundi 4 novembre, à Brazzaville le processus de formalisation de 500 artisans.

 

Formaliser 500 000 autoentrepreneurs, c’est le défit que se lance la GAE. L’initiative lancé lundi 4 novembre à Brazzaville, s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations du Dialogue intergénérationnel décentralisé organisé il y a quelques mois par la dynamique « Pona Ekolo ». C’est du moins ce qu’on fait savoir les initiateurs du projet.

Pendant la cérémonie de lancement 500 jeunes ont reçu des cartes professionnelles et des attestations d’ouverture d’une entreprise. Ces jeunes travaillent tous dans le secteur informel dans les domaines tels que la coiffure, la couture, la boulangerie, la peinture, la maçonnerie et bien d’autres.

Le coordonnateur général de la GAE, Digne Elvis Okombi Tsalissan, a invité les bénéficiaires à faire preuve de l’innovation et de faire de grandes choses. « Vous êtes l’avenir, vous êtes le rêve de tout un pays car, pour certains, vous avez déjà emboîté le pas de l’entrepreneuriat et de la création des richesses. Quoi que l’on dise, le Congo est un pays d’opportunités capables de créer des millionnaires, un pays où avec un talent on peut avoir le monopole d’activités. L’acte de ce matin est pour vous, artisans, le début d’une nouvelle aventure pleine de promesses et de défis qui exigent la rigueur, l’enthousiasme, la volonté et de l’abnégation », a-t-il rappelé.

Lancé à Brazzaville, le projet va se poursuivre à Pointe-Noire puis dans d’autres départements grâce à la collaboration de la GAE et ses partenaires.

Le Congo prend la présidence de l’APPO

Bruno Jean Richard Itoua, va assurer en 2025 la présidence tournante de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).

 

La 46ème session ordinaire du conseil des ministres de l’APPO s’est tenue vendredi 1er novembre dernier à Yaoundé au Cameroun. Au cours de cette rencontre, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a été élu à la présidence de la plateforme pour l’année 2025. La vice-présidence sera assurée par le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie de Côte d’Ivoire, Mamadou Sangafowa Coulibaly.

L’information a été donnée dans un communiqué de l’APPO publié sur la page facebook du ministre Itoua. L’APPO qui compte 16 pays membres, tiendra sa prochaine session ordinaire du Conseil des ministres au cours du dernier trimestre de 2025, en République du Congo.

Congo : préavis de grève lancé à la mairie de Brazzaville

C’est une décision prise par l’intersyndical de la mairie de Brazzaville pendant une assemblée générale qui s’est tenue 30 octobre dernier.

 

L’intersyndical de la mairie de Brazzaville a lancé un préavis de grève de 72 heures. Les agents municipaux réclament le non-paiement des salaires des mois d’août, septembre et octobre de cette année. Ils voudraient savoir pourquoi 250 dossiers de leurs collègues potentiels retraités ont été rejetés par la Caisse nationale de sécurité sociale.

Outre le non-paiement des salaires des agents municipaux actifs depuis trois mois, les agents municipaux exigent la continuation du paiement du différentiel des salaires de l’année 2016 ; le départ immédiat des délégataires commis aux recouvrements des recettes de la mairie ; le paiement des divers mandats des potentiels retraités et actifs agents municipaux par la recette municipale ; le départ immédiat de tous les tâcherons des pompes funèbres municipales.

L’intersyndical demande aux agents municipaux actifs et potentiels retraités au calme en attendant l’aboutissement de leurs revendications.

Congo-Camu : élaboration d’une feuille de route de prise en charges des assurés

L’atelier de cadrage de la gouvernance de la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu), s’est clôturé jeudi 31 octobre à Brazzaville.

 

Lancé mercredi 30 octobre, par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, l’atelier visait à promouvoir une gouvernance saine et efficiente de la Camu au bénéfice de ses assurés sociaux.

Pendant deux jours, les parties prenantes à cet atelier ont parlé des dispositions statutaires et réglementaires guidant la gouvernance de la Camu ; le point global sur le plan de déploiement de la caisse, ainsi que la présentation du processus de digitalisation de la Camu). Il s’est également agi de de faire un point sur le niveau de préparation des formations sanitaires, dans la perspective de la prise en charge effective prochaine des assurés sociaux ; d’évaluer le niveau et le mécanisme de la mobilisation des ressources financières au profit de la Camu.

Les travaux ont permis l’élaboration d’une feuille de route relevant l’engagement des parties prenantes. Ladite feuille de route servira de fil conducteur des activités qui seront déployées jusqu’au démarrage effectif de la prise en charge des assurés de la Camu prévues en 2025.

Congo : reprise de la grève au CHU de Brazzaville

L’intersyndical de cette formation médicale a appelé ce mardi 29 octobre, à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques.

 

La grève reprend ce mardi 29 octobre, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de l’intersyndical de cette formation hospitalière, qui appelait à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques, médico-techniques et administratifs, à partir de 7h00.

Selon la même source, les travailleurs sont appelés à la discipline et à la responsabilité en vue de sauvegarder l’outil de travail.

L’intersyndical du CHU de Brazzaville exige le paiement successif des salaires des mois d’août, septembre et octobre 2024, la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, la signature d’un protocole d’accord en vue de l’apurement des arriérés de salaires des mois de novembre, décembre 2019 et décembre 2020.

Le communiqué précise que l’intersyndical met en garde contre toute éventuelle manœuvre de récupération politique de ce mouvement de grève dont le fondement et la finalité sont uniquement relatifs aux salaires.

Congo : le plaidoyer du gouvernement pour une lutte efficacement contre le Mpox

Le gouvernement a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers en vue de la mobilisation des ressources dans la lutte contre l’épidémie de Mpox.

 

« J’appelle les partenaires techniques et financiers à prêter attention au plan que nous avons élaboré, à nous aider à le mettre en œuvre concernant notamment la surveillance épidémiologique et les aspects liés au laboratoire », a fait savoir le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. Il s’est exprimé au cours d’une réunion de plaidoyer pour la mobilisation des ressources, organisée le 25 octobre à Brazzaville.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui accompagnent déjà le Congo dans cette lutte, ont réitéré leur disponibilité à poursuivre l’œuvre de la lutte contre l’épidémie de Mpox.

Notons que la présence de l’épidémie de Mpox a officiellement été déclarée le 23 octobre dernier, et le pays a enregistré 22 cas confirmés depuis lors. C’est pour lutter efficacement contre cette maladie que le gouvernement congolais appelle à plus de ressources surtout quand on sait que certains pays limitrophes demeurent des foyers de cette épidémie.

Congo : une formation sur la gestion de la faune ouverte à Brazzaville

Une trentaine d’acteurs fauniques participent à une session de formation qui va durer trois jours dans la capitale politique.

 

Des experts, acteurs fauniques et conservateurs de la biodiversité au Congo ont entamé, le 28 octobre, à Brazzaville une formation de trois jours sur la faune. Organisée dans le cadre du projet CAAPP-Faune, il sera question pour les participants pendant les trois jours de formation de réactualiser leurs connaissances techniques dans la gestion de la faune sauvage et la conservation des écosystèmes forestiers.

Ils bénéficieront également des pratiques plus efficientes et adaptées en matière de conservation de la faune et de la protection des écosystèmes forestiers. Et aussi des méthodes d’inventaires et de suivi de la faune sauvage adaptées au contexte des concessions forestières.

Des thématiques qui seront développées porteront entre autres sur la Technique transect distance sampling ; Technique ARTS ; Technique pièges photographiques ; Technique capteurs acoustiques ; Technique ADN environnement et Outils FauneFac et AurèCam.

Sanction contre le Congo : la Fécofoot demande une extension de délai à la FIFA

C’est dans un communiqué que le président du Comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), Jean Guy Blaise Mayolas a exprimé sa volonté de négocier auprès de la FIFA.

 

La décision intervient après l’audition du président de la Fécofoot par la Commission éducation, culture, science et technologie, en charge aussi des questions sportives de l’Assemblée nationale. L’audition a permis à Jean Guy Blaise Mayolas a permis de relater la crise que traverse la fédération congolaise de football ; ainsi que la menace de la sanction de la FIFA contre le Congo si le siège de la Fécofoot et le centre technique d’Igné ne sont pas remis au comité exécutif dirigé par lui.

Les membres de la commission éducation, en charge également des questions sportives ont appelé le président de la Fécofoot à négocier une rallonge afin qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais entre les différents protagonistes de cette crise.

La Fécofoot espère en une prise en conscience des membres de la Commission ad-hoc qui occupent actuellement le siège de cette fédération ainsi que son centre technique d’Igné.

Congo : 3 milliards FCFA pour financer le PPTD 2023-2026

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a dévoilé ce montant le 24 octobre à Brazzaville à l’ouverture de l’atelier d’orientation et de lancement du processus d’élaboration du profil national de sécurité et santé au travail.

 

Le gouvernement congolais a signé il y a un an, le mémorandum d’accord concernant le Programme pour la promotion du travail décent (PPTD) 2023-2026. Le montant de la mise en œuvre dudit programme est évalué à trois milliards FCFA de financement propre, au terme des trois années de sa durée. Ce montant a été dévoilé jeudi 24 octobre à Brazzaville à l’ouverture de l’atelier d’orientation et de lancement du processus d’élaboration du profil national de sécurité et santé au travail.

Le PPTD est structuré autour de trois priorités à savoir : le soutien à la diversification de l’économie et à la création d’emplois décents ; l’amélioration de la protection sociale et la sécurité et la santé au travail ; la promotion du dialogue social et application des normes internationales du travail.

L’atelier qui se clôture ce vendredi 25 octobre, est organisé en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT).

Congo-Décès de Jean Jacques Ndomba : Infantino adresse les condoléances de la Fifa

Le président de Fédération internationale de football association (Fifa) a adressé mercredi 23 octobre, une lettre de condoléances à Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fécofoot.

 

Jean-Jacques Ndomba est décédé le 15 octobre à Troyes en France à l’âge de 70 ans. Sa dépouille sera rapatriée à Brazzaville, le mardi 29 octobre, selon le programme communiqué. Suite à ce décès, le président de la Fédération internationale de football association (Fifa). Gianni Infantino a adressé le 23 octobre une lettre de condoléances à Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

« Cher président, c’est avec émotion que j’ai appris le décès de l’ancien joueur international, Jean Jacques N’Domba. Les mots semblent insuffisants pour exprimer la tristesse que nous ressentons pour ce deuil », a déclaré le président de la Fifa dans sa lettre.

Sélectionné à 35 reprises en équipe nationale, Jean Jacques N’Domba a participé notamment à trois Coupes d’Afrique des nations de la CAF. Formé à l’Etoile du Congo, c’est en France qu’il se fera un nom, lorsqu’il a défendu les couleurs de l’Olympique de Marseille et de l’Olympique Lyonnais.

« Légende du football congolais, son héritage et ses réalisations sur et en dehors du terrain ne seront pas oubliés et il nous manquera beaucoup. Au nom de la communauté internationale du football, je tiens à exprimer notre plus profonde sympathie à la Fédération congolaise de football, ainsi qu’à la famille, aux amis et aux proches de Jean Jacques N’Domba. Nos pensées sont avec vous tous », a indiqué Gianni Infantino.

Hydrocarbures : la Congo et la Russie veulent concrétiser leurs projets

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a eu un entretien mardi 22 octobre, avec l’ambassadeur russe, Illias Iskandarov.

 

Le Congo et la Russie veulent accélérer la réalisation de leurs projets communs. C’était le point principal de l’entrevue entre les deux personnalités mardi dernier dans la capitale congolaise. Au nombre de ces projets, on note la construction de l’oléoduc Pointe-Noire-Brazzaville-Oyo. L’infrastructure est censée relier Pointe-Noire, une ville portuaire, et une plateforme de l’industrie pétrolière de la capitale Brazzaville avant d’atteindre Oyo, dans le département de la Cuvette.

Rappelons que le conseil des ministres a approuvé le démarrage des chantiers qui devraient être assurés à 90% par le constructeur russe de pipelines ZNGS Prometey et à 10% par la Société nationale des pétroles du Congo.

L’accord de concession devrait préciser les aspects techniques et financiers pour la construction, l’exploitation et le transfert de l’infrastructure. L’oléoduc Pointe-Noire-Brazzaville-Oyo permettrait d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire quand on sait que les Congolais font régulièrement face aux pénuries de carburant à la pompe.

Congo : le marché postal enregistre une croissance de 49% au deuxième trimestre

C’est ce qui ressort du rapport statistique de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

 

Les treize opérateurs postaux privés autorisés ont généré un chiffre d’affaires total de 533 387 403 FCFA dans le segment du courrier et colis express. DHL a dominé le marché avec 74,97% de part, tandis que M-A-SERVICE EXPRESS occupe la dernière position avec 0,15% du chiffre d’affaires total.

Pour ce qui est du trafic international, il représentant 81,66% du chiffre d’affaires total avec 435 646 250 FCFA. Alors que le trafic national, bien qu’il soit dominant en volume avec 91% des envois (49 185), ne génère que 18,34% des revenus soit 97 841 153 FCFA.

La croissance du secteur montre des disparités significatives entre les opérateurs. IGS EXPRESS (ARAMEX) se distingue avec une progression de 80%, suivi par DHL INTERNATIONAL (45%) et AFRICA GLOBAL LOGISTICS (35%). En revanche, IBS SERVICES accuse un recul de 12%.

Notons que sur le plan de la qualité de service, les performances varient selon les zones géographiques.

Congo : vers la fermeture de 28 pharmacies

A Brazzaville et à Pointe-Noire des mesures conservatoires de fermeture seront prisent à l’encontre de vingt-huit officines pharmaceutiques.

 

Vingt-huit pharmacies frappées par des mesures conservatoires de fermeture. Une décision conforme aux mesures prises par le Ministère de la santé et de la population, relatives à l’assainissement du secteur de la pharmacie au Congo. Les praticiens de ces pharmacies ne respectent pas la législation en vigueur, dans la gestion de leurs officines de pharmacie.

Pour l’inspecteur général de la santé, le prof Richard Urbain Bileckot, « c’est inédit » en République du Congo. Il explique que depuis 2018, l’Inspection générale de la santé qui bénéficie de l’appui de l’Ordre national des pharmaciens, mène des contrôles sur le terrain pour vérifier la légalité des officines de pharmacie. Un travail fait conjointement avec l’ordre et le syndicat des pharmaciens.

De cette mission conjointe, il en ressort qu’il y a des officines de pharmacie en désaccord avec la réglementation qui prévoit que « lorsqu’un pharmacien est décédé, il y a une période d’observation qui va de deux à six ans, pour qu’il y ait des ayants-droits pharmaciens ou mineurs en études de pharmacie ».

Par ailleurs, on ne peut être inscrit qu’à un seul ordre. Donc, on ne peut pas avoir une pharmacie à l’étranger et une autre au Congo.

« Ces fermetures font l’objet d’une procédure consensuelle commencée depuis le 30 avril 2024, avec tous les acteurs qui interviennent dans le secteur, notamment l’Ordre national des pharmaciens, le Ministère du commerce, l’Agence congolaise de la création des emplois, le Ministère du travail et de la fonction publique », a-t-il fait savoir. Il a été tout de même décidé une mise en demeure d’au moins trois mois soit accorder à ces pharmacies.

Congo : la CNTR valide son plan stratégique

C’est le résultat de trois jours de travaux de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR).

 

La CNTR a organisé un atelier du 17 au 19 octobre, une rencontre en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Au cours de cette rencontre, il a fallu trois jours pour permettre aux participants d’adopter les différents documents du plan stratégique 2025-2029.

L’atelier a permis la présentation des résultats préliminaires du rapport 2024 de la CNTR sur l’application du code de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, ainsi que les principales leçons du diagnostic stratégique de cette institution. Il s’est également agi pour les participants de s’approprier la méthodologie de notation PEFA ; la vision de la CNTR ; la théorie de changement ; du cadre de mesure des performances et des résultats des administrations publiques dans l’application du code de transparence ; du cadre de gestion intégrée des risques et les défis de la mise en œuvre du plan d’actions triennal (2024-2026) de la CNTR.

L’application méthodique du Plan stratégique 2025-2029 devrait faire de la CNTR une institution de référence et d’excellence à terme. C’est du moins ce que pense le président du CNTR, Joseph Mana Fouafoua.

Le Congo sous la menace d’une suspension de la FIFA

Le comité ad hoc de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a huit jours pour libérer le siège de l’association au profit comité exécutif reconnu.

 

La Fédération internationale de football association (Fifa) menace de suspendre la République du Congo. L’instance a donné huit jours à la Fécofoot pour libérer les installations du football au profit comité exécutif reconnu par elle et la Confédération africaine de football.

Dans une lettre signé mercredi 16 octobre par Jean Marie Kenny, directeur de la division Associations membres de la Fifa, on peut lire « Dès lors,  à défaut de recevoir sous  huitaine une confirmation du  secrétaire général de la Fécofoot que les directives ci-dessus ont été mises en œuvre , nous serons dans l’obligation de soumettre le présent cas au Conseil de la Fifa pour considération et prise de décisions idoines y compris une possible suspension de la Fécofoot conformément à l’article 16 des statuts de la Fifa ».

Notons que la Fifa a rétablit le comité exécutif « révoqué » dans ses droits.  Elle invite les acteurs du football membres « du Collectif des membres de l’assemblée générale » et la commission ad hoc, nommée le 25 septembre, à se conformer sans délai à ses directives.

La FIFA recommande à la Fécofoot de « Rendre la possession du siège, du Centre technique d’Ignié et des installations de la Fécofoot dirigée par Jean Guy Blaise Mayolas et son administration. Abandonner toute démarche tendant à changer les signataires des comptes bancaires de la Fécofoot et/ou remettre les comptes sous le contrôle total des signataires reconnus par la Fifa et la CAF. Il est précisé que l’utilisation des fonds mis à disposition par la Fifa et la CAF est strictement encadrée. Collaborer librement pour permettre qu’en tant qu’association membre de la Fifa et de la CAF, la Fécofoot – qui y est obligée puisse gérer ses affaires de façon sans influence indue de tiers ».

La FIFA et la CAF considèrent que les résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire du 25 septembre, notamment celles relatives à la révocation du comité exécutif de la Fécofoot et la mise en place d’un comité ad hoc sont irrégulières et « ne peuvent être valables ».

Congo : les retraités réclament 39 mois d’arriérés de pensions

Les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville vont tenir une assemblée générale extraordinaire mardi 29 octobre 2024.

 

Les retraités envisagent un sitting pour réclamer 39 mois d’arriérés de pensions. C’est ce qui a été décidé mardi 15 octobre à Brazzaville, par la Coordination nationale des associations des fonctionnaires assimilés et affiliés à la caisse des retraités fonctionnaires (CNAFARA / CRF) et l’Union pour la défense des intérêts des retraités (UDIR).

Les plateformes syndicales des retraités dans une déclaration ont savoir qu’elles continuent de plaider pour le paiement des arriérés de pensions. Elles envisagent aussi un sitting pour ce faire entendre.

Les responsables des Organisations des retraités ont invité tous les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville à prendre part à l’assemblée générale extraordinaire, qui aura lieu le mardi 29 octobre 2024, dans la salle polyvalente de la mairie de Ouenzé. Il sera question d’organiser le sitting envisagé.

Ladite manifestation fait suite aux promesses non tenues par le Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, relatives au paiement régulier des pensions de l’année en cours.