Défilé du 15 août : un cameraman de Télé Congo blessé

Le technicien en plein cadrage sur la place du défilé a été renversé par un mur d’ écran plasma.

Un cameraman dépêché par la télévision nationale Congolaise pour couvrir le défilé militaire et civil a connu une fin de journée plutôt agitée. Alors que le défilé tendait à sa fin, la puissance du vent dégagé par les hélicoptères qui effectuaient une dernière parade a bousculé sur le cameraman qui filmait en contre-champ de la tribune officielle un mur d’écran plasma.

Le technicien a rapidement été pris en charge par les secours et conduit au centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Il s’en sort avec diverses commotions, mais rien de vraiment grave pouvant mettre en péril sa vie. Toutefois, son outil de travail, une caméra de type HF-HD, de nouvelle génération, adaptée aux retransmissions en direct, car reliée à la régie sans fil, dernière acquisition de la télévision congolaise a légèrement été endommagé.

Congo : Pascal Tsaty Mabiala, « le discours de Sassou Nguesso c’est du déjà vu »

Le chef de l’opposition du Congo Brazzaville a réagi de façon mitigée face au discours du président Sassou Nguesso délivré à l’occasion de la fête nationale.

Le peuple congolais célébrait ce 15 août la traditionnelle fête nationale dont le défilé est présidé par Denis Sassou Nguesso en sa qualité de chef d’Etat. Le président congolais a délivré comme à l’accoutumée un message sur l’état de la nation a tous ses concitoyens. Il est notamment revenu sur les pères fondateurs de l’Etat congolais qui ont lutté pour l’indépendance.

Denis Sassou Nguesso a loué le courage de ces vaillants patriotes qui ont légué aux jeunes générations une nation affranchie avec un socle fort. Mais, le premier citoyen congolais s’est surtout réjouis des efforts qui ont conduit à la paix dans le Pool. Une situation qui ne peut que contribuer à la mise sur pied des facteurs pouvant relancer le développement économique du pays. Déjà que le Congo est suspendu à l’attente d’un accord avec le Fonds monétaire International.

Commentant ce discours, le chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, affirme ne pas être surpris par ce message du président Sassou Nguesso. « Le discours de Sassou Nguesso s’est du déjà vu ! Nous attendons à présent l’accord avec le FMI pour sauver notre économie. C’est là que nous verrons les mesures qui seront prises par le gouvernement pour changer la vie des congolais » a-t-il indiqué dans une interview accordée à la télévision nationale.

Economie : la mise en production du puits pétrolier Tilapia 103 prévue pour le 15 août

L’annonce a été faite par James Berwick, administrateur général de la société Petro Kouilou.

James Berwick était ce 11 août au village Holl Moni la cérémonie du rituel prélude au lancement de la campagne de forage en vue de la mise en production du puits. Il a notamment livré les informations concernant l’exploitation du puits pétrolier Tilapia 103 qui selon lui a une importance majeure.

« Le début  du forage du puits pétrolier Tilapia 103 débutera le 15 août et durera soixante-huit jours. Nous allons forer jusqu’à une profondeur de 2 700 mètres en vue de tester le réservoir de Ndjéno. La mise en production de ce puits est le résultat du travail de la société Petro Kouilou et l’ensemble de ses partenaires basés  au Congo et en Angleterre», a-t-il déclaré.

Le permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides dit « Tilapia » est situé à cheval sur la ligne de côte, au nord de Pointe-Noire. Le gisement a été découvert en 1990 dans le permis d’exploitation Marine III par la société Elf Congo qui l’a rendu à l’Etat congolais en 1993. Le début effectif de la production créera surtout des emplois pour les habitants de cette localité.

Congo : Denis Sassou Nguesso en route pour Luanda

Le chef de l’Etat congolais participera ce mardi 14 août au sommet de Luanda en Angola.

Comme annoncé, le président congolais Denis Sassou Nguesso s’est envolé ce mardi 14 août pour Luanda la capitale de l’Angola. En sa qualité de chef d’Etat, il participera aux travaux du sommet axé  principalement  sur la sécurité dans la sous région. La poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres sujets meubleront l’agenda des chefs d’Etat présents.

Sont attendus à ce sommet, le président gabonais Ali Bongo, ougandais Yoweri Museveni, rwandais Paul Kagame, zambien Edgar Lungu et congolais Joseph Kabila (RDC) et Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville). Le chef de l’Etat regagnera Brazzaville dans la foulée pour participer avec ses concitoyens à la fête nationale qui se tiendra ce 15 août.

 

Décès de 13 jeunes : deux écrivains congolais interpellent Sassou Nguesso

Via une tribune signée dans le journal français le Monde,  les écrivains Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji interpellent le président Denis Sassou-Nguesso. Ils exigent la vérité sur l’affaire des 13 jeunes décédés dans un commissariat au Congo Brazzaville.

Tribune. Monsieur le Président,

Nous n’avons pas l’habitude de l’invective. L’accusation gratuite et le plaisir de la polémique ne sont pas dans notre cœur. Aussi permettez-nous de vous interpeller solennellement au sujet de ce drame, survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet, qui a profondément endeuillé la nation congolaise.

Au cours de cette nuit, treize jeunes incarcérés la veille dans les cellules disciplinaires du commissariat de police Chacona, dans le sixième arrondissement de Brazzaville – donc sous protection policière –, ont mystérieusement trouvé la mort. Les familles, dans leur malheur, ainsi que le peuple congolais tout entier, ignorent à ce jour les circonstances exactes de l’arrestation de ces jeunes et les raisons qui ont causé ces décès.

Que dit du Congo ce drame qui se produit dans l’enceinte même du commissariat d’un pays souverain censé être un Etat de droit ? Une si terrible situation ne peut laisser indifférent aucun être qui se reconnaît homme. Et c’est avant tout en notre qualité de citoyens congolais que nous vous interpellons au sujet de la mort de ces enfants, nos fils.

Un silence dangereux

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous dire que depuis quelques semaines déjà nous sommes dans l’attente légitime d’un acte de votre part, une adresse à la nation sur ce sujet, qui dirait la part de vérité attendue au niveau de la présidence de la République sur ce qui s’est réellement passé. Existe-t-il un procès-verbal de ces arrestations ? Y a-t-il eu tortures et actes de barbarie dans l’enceinte de ce commissariat ? Des commissions d’enquête ont-elles été diligentées en toute indépendance ? A quel niveau ? Pour quelles conclusions ?

Le Congo est terre des hommes et, comme vous le savez, la jeunesse est notre matière première la plus précieuse. Par conséquent, votre silence face à ce drame soulève l’interrogation ; il devient dangereux pour la nation. Regardez donc et entendez-les, écoutez ces jeunes et leurs familles désarmées face au silence assourdissant de leur Etat !

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous demander respectueusement que dans votre allocution à l’occasion de la Fête nationale du 15 août, mardi, soit abordée, enfin, la question de ce drame. Que ne soit éludé aucun point significatif quant aux facteurs qui ont causé la mort de ces jeunes, les mesures mises en place par l’Etat pour accompagner leurs familles dans le processus de deuil, le niveau des responsabilités repérées et, subséquemment, les sanctions envisagées. Si tel n’est pas le cas, cela équivaudrait à forfaire à l’une de vos fonctions, celle de rassurer et de conforter la nation lorsque celle-ci traverse des épreuves.

Monsieur le Président, nous faisons appel à votre sens de la nation. Le peuple a tout simplement soif de vérité sur ce drame innommable.

 

Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji

Congo : le Show Ibaka Games fait des bléssés à Brazzaville

Le bilan dressé par le Comité exécutif de la ligue départementale de basketball de Brazzaville fait mention d’une vingtaine de blessés.

Comme les années précédentes, les congolais ont répondues massivement présents au rendez-vous du célèbre basketteur de la NBA Serge Ibaka. Toutefois, l’ambiance a été de courte durée ce 11 août au gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé où étaient prévues des rencontres de Basketball entre nationaux, internationaux et jeunes amateurs.

Il faut dire que juste  au moment où Serge Ibaka a amorcé le tour du gymnase pour saluer le public venu nombreux, la pression de la foule a fait céder la barrière de protection des gradins, entraînant la chute d’une partie du public.  Selon les sources concordantes, l’ouvrage au niveau des barrières de protection présentait des défaillances : les bouts de barres métallique n’ont pas été suffisamment enfoncés, il n’existe pas, à en croire les mêmes sources, des pattes pour mieux fixer le métal dans le mur de soutènement.

A en croire le premier bilan,  vingt-sept spectateurs ont été conduits au Centre hospitalier universitaire. Dix-neuf ont eu de petites lésions (sans être hopitalisés) et les huit autres ont été plâtrés. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines.

Congo : neuf entreprises en lice pour les travaux de réaménagement du réseau routier

Le dépouillement des offres s’est tenu ce 9 août au siège du ministère des Travaux publics et de l’entretien routier en présence du ministre de tutelle.

Le ministre Emile Ouosso a supervisé ce 9 août dans les locaux de son ministère les travaux de l’étude des offres pour le réaménagement du réseau routier au Congo. A en croire une source digne de foi, neuf entreprises ont soumissionné à cette offre.

Il s’agit de la SNGC, Sotrane, Alphonso 1er, Confiance IV, Nocotec, SPI, IATPC, Groupe Congo Action et Guang Fa. Le montant de l’offre relatif au premier lot varie de 39,5 à 49,5 millions de FCFA ; pour le deuxième lot de 60,2 à 124,2 millions de FCFA ; le troisième lot de 48,6 à 119,4 millions de FCFA ; le quatrième lot de 73,4 à 74,9 millions de FCFA ; le cinquième lot 148,6 millions de FCFA et le sixième lot 98,1 millions de FCFA.

Rappelons que les travaux concernent six tronçons, notamment la route Pointe-Noire Madingou-Kayes-Tandou-Youmbi (département du Kouilou) ; Bouansa-Mouyondzi ( Bouenza) ; Owando-Makoua-Mambili-Ouesso ( Cuvette et Sangha) ;  Makoua- Etoumbi ( Cuvette et Cuvette ouest) ;  Owando-Ngoko-Kenvouomo (Cuvette et Cuvette ouest) ;  Dongou-Bouey-Bouey (Likouala).

 

Fête nationale du Congo : vers l’amnistie des prisonniers politiques

Selon les sources bien introduites à la présidence Congolaise, Denis Sassou Nguesso amnistiera les prisonniers politiques ce 15 août à l’occasion de la fête nationale.

Cette année 2018, la fête nationale du Congo Brazzaville qui sera célébrée comme à l’accoutumée le 15 août s’annonce pleines de surprises. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait aussi libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

A en croire un membre du Parti congolais du travail interrogé à ce sujet, « cette amnistie démontrera une fois de plus la grandeur d’esprit du président de la République, il va surtout permettre à ces prisonniers, d’exercer leurs droits politiques et donner vie à la démocratie dans le pays. »

Cette décision que prendra Sassou Nguesso entre aussi en droite ligne avec l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, dans le Pool, entre les représentants du pasteur Ntumi et le gouvernement.  Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Congo : André Okombi, toujours en détention

La rumeur était finalement fausse, André Okombi n’a toujours pas été libéré comme l’annonçaient les réseaux sociaux.

Les militants de la CADD étaient nombreux ce jeudi 9 août au  palais de justice de Brazzaville pour soutenir leur  leader. Il faut dire que l’opposant André Okambi devait être entendu par le juge d’instruction une deuxième fois de suite. Une aubaine selon ses avocats qui martèlent depuis toujours que le dossier de leur client est vide. Selon eux le juge n’avait pas d’autres options que de le libérer simplement.

A en croire les avocats,  cette audition se présentait comme celle de la constatation de la nullité des charges, avec à la clé une liberté provisoire, au pire des cas. Malheureusement, les choses ne sont passées comme prévu par la défense de l’opposant. André Okombi Salissa est ressorti du tribunal de la même façon qu’il est arrivé. C’est-à-dire encadré et escorté par les force de l’ordre pour reprendre la direction de la DGST où il est détenu.

La fête et les artifices de célébration qui étaient apprêtés à son domicile par ses proches n’ont finalement servi à grande chose. L’opposant reste pour l’instant toujours en détention.

Congo : Sassou Nguesso nomme des secrétaires permanents

Le chef de l’Etat Congolais a nommé ce 9 août plusieurs personnalités au secrétariat des institutions.

Le président de la République du Congo a procédé ce jeudi 9 août à une série de décrets à des postes stratégiques. Ainsi, via le décret  n° 2018-306, Sassou Nguesso nomme au poste de secrétaire permanent du conseil national du dialogue Martin Mberi, ancien ministre d’Etat sous Pascal Lissouba et ministre aussi sous Denis Sassou Nguesso.

Dans le même registre, Jean Marie Ewengué a été nommé par décret n° 2018-305 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles. Enfin Germain Céphas Ewangui a été nommé par décret n° 2018-307 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales.

Décès de 13 jeunes : le commissaire de police de Ouenzé parle enfin

Le commissaire central du poste de police de Ouenzé s’est expliqué devant une délégation de la Commission défense et sécurité du Sénat conduite par son président, Gabriel Zambila.

La Commission défense et sécurité du Sénat, conduite par son président Gabriel Zambila a rendu visite au commissaire Evariste Alouomo. Il s’agit pour les membres du sénat de comprendre les circonstances du drame des 13 jeunes décédés au commissariat de Chacona.

Répondant à la question de savoir pourquoi les 13 jeunes pourquoi ces jeunes avaient-ils été transférés au poste de police de Chacona alors qu’ils étaient au commissariat central de Ouenzé. Pour Evariste Alouomo c’était suite à une pléthore constatée dans les geôles qu’un certain nombre de prisonniers avaient été répartis dans certains postes, notamment ceux de Chacona et Massa. « En les répartissant de la sorte, l’idée n’était pas de les envoyer au mouroir », s’est-il justifié.

Le commissaire Evariste Alouomo est d’ailleurs revenu à la genèse de l’affaire afin d’expliquer son contexte. Selon lui, c’est l’assassinat à coups de couteau du sieur Kaounga par des gangs que la police avait été amenée à une opération de stabilisation de la ville, laquelle a conduit à l’arrestation de ces jeunes, le 21 juillet dernier. Pour lui, cette incarcération n’était pas par intention de faire mourir ces jeunes.

 

 

Eau potable : les robinets à sec à Mossendjo

Le non-accès à l’eau potable des robinets oblige les populations à se rabattre vers les puits pour le ravitaillement.

Les robinets des habitants de la villes de Mossendjo sont depuis plusieurs semaines à sec, impossible d’avoir accès à l’eau potable. A en croire les autorités locales, cette situation est due aux difficultés de la société nationale de distribution d’eau, de satisfaire les besoins de la population en cette saison sèche. Surtout que le groupe électrogène est en panne.

Face aux plaintes répétées des populations, le maire de la ville a appelé ses concitoyen au calme. « les machines ont leurs caprices », a-t-il souligné avant de les rassurer qu’il travaille personnellement pour trouver une solution efficace. Rappelons que la ville de Mossendjo compte environ 22 000 habitants, la carence en eau potable pourrait les exposer aux maladies telles que le choléra et bien d’autres.

Crise économique : le FMI joue un nouveau tour au Congo

Prévue normalement pour être examinée le 3 août, la situation économique du Congo vient à nouveau d’être reportée par le Fonds monétaire international. Un coup dur…

Le gouvernement congolais devrait une nouvelle fois attendre, le FMI a décidé de reporter son examen sur la crise économique que traverse le pays. Il faut dire que le soutient de l’institution est très attendu au Congo, dont la dette s’élève à 9,5 milliards de dollars et que le pays peine à mobiliser les recettes publiques prévues par son budget 2018. Cela fait maintenant 5 fois que le FMI renvoie cet examen.

Dans un premier temps, le FMI prévoyait de liquider cette question le le 6 juillet, puis le 11, elle avait ensuite complètement disparu de l’agenda du conseil d’administration. Réapparue le 30 juillet, puis déplacée au 3 août, la question aune été retirée des tablettes de l’institution.

Un report qui tombe dans un contexte où les parlementaires tout comme les populations s’impatientent face à la grave crise que traverse le pays. Le premier ministre justifiait d’ailleurs le temps que prend ce processus devant les députés lors des questions orales aux membres du gouvernement.  « Depuis deux mois, le président de la République s’est investi personnellement avec les grands financiers internationaux pour notre situation économique. Avec le Fonds monétaire international, le processus traîne parce qu’il s’agit d’un programme délicat, concernant de gros sous. Nous devons le faire avec responsabilité. Je tiens à vous informer que dans le cadre de ce programme, le gouvernement vient de signer la lettre d’intention » indiquait t-il.

Rappelons que la dernière mission du FMI au Congo en avril exigeait au gouvernement « des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance ». Des prescriptions qui seront notamment examinées par l’institution avant sa prise de décision.

 

Congo : la commission anticorruption s’attaque à la Douanes et au BCDA

Lors d’un nouveau contrôle, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude a détecté plusieurs cas de fraudes dans le secteur de la douane et au BCDA.

Le président de la commission nationale de lutte contre la corruption a mené une nouvelle mission d’enquête à la Douane et Bureau congolais des droits d’auteurs. A en croire les premiers rapports, les résultats sont plutôt catastrophiques. D’abord au BCDA, sur un milliard quatre-vingt-dix-huit millions de francs CFA, issus des recouvrements et la subvention de l’Etat, la commission note que la clé de répartition n’a pas été respectée.

Selon le rapport de la commission, les artistes n’ont par exemple reçu que 128 millions de francs CFA. Les 178 millions de Francs Cfa affectés à lutte contre la piraterie ont simplement été détournés. Outre ces greffes, la commission note surtout que même les cotisations de pension à la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) ne sont pas reversées.

Pour le président de la commission nationale de lutte contre la corruption, la BCDA doit désormais «faire élaborer un manuel de procédures administratives et financières au profit du BCDA, en tant qu’établissement public doté d’une personnalité morale et de l’autonomie financière dans le décaissement et la gestion des subventions accordées par l’Etat ; réaliser les opérations de recouvrement forcées de la redevance des droits d’auteur par l’équipe des précepteurs du BCDA, avec l’implication de l’union des musiciens congolais «UMC», du syndicat des transporteurs et de la police.»

Dans le secteur de la Douane, l’enquête de la commission a permis d’établir deux problèmes majeurs à savoir : la récurrence de l’infraction de fausses déclarations et la mal gouvernance. Plus précisément, la commission a épinglé quelques facteurs qui favorisent les fausses déclarations.  Il est désormais question pour Lamyr Nguelé, président de la commission de transmettre toutes ces infractions aux procureurs de la république pour les poursuites judiciaires.

Congo : GRC lance officiellement son application Pro-école

L’entreprise GRC, jeune pousse congolaise  des TIC a présenté au Congo sa nouvelle application conçue pour les parents d’enfant, les encadreurs et les institutions qui œuvrent dans le milieu éducatif.

C’est le nouveau bébé du système éducatif au Congo, GRC vient de présenter au public Pro-école, une application qui donnera un coup de main aux parents. A en croire l’entreprise conceptrice qui s’est exprimée devant le public de Pointe Noire, cette application mobile est au service du monde de l’ école. Pro-école offre une visibilité sur la scolarité des enfants( emplois du temps, devoirs, cours)  et le paiement des frais d’écolage.

Concrètement, l’application permettra non seulement aux parents de contrôler le comportement de l’enfant à l’école, mais aussi contribuera à l’amélioration de ces résultats.  Pour rappel, l’entreprise GRC  n’est pas à son premier coup; elle est à l’origine de l’application mobile de la chambre consulaire de Pointe-Noire. Cette nouvelle application dans un contexte encore plus favorable, car l’ensemble des familles congolaises préparent la prochaine rentrée scolaire.

 

 

Société : ce que Denis Christel Sassou Nguesso a promis aux populations de Dolisie

Le président de la fondation perspective d’avenir était à Dolisie dans le cadre de la quatrième conférence participative de son projet « le Congo que nous voulons ».

La grande salle de conférence de Dolisie à pratiquement fait le plein d’œuf à l’occasion de la visite de l’initiative  » le Congo que nous voulons » de Perspectives d’avenir. Denis Christel Sassou Nguesso accompagné d’une forte délégation en a profité pour présenter aux populations de Dolisie sa vision du Congo de demain.

Durant environ 3 heures de débats, le fils du chef de l’Etat a tout d’abord présenté les actions de sa fondations en l’endroit des couches faibles. Il est notamment revenu sur la caravane du programme communautaire qui était récemment à Kinkala afin de soigner les malades.  » Ce programme a été mis sur pied pour aider les congolais qui n’ont pas les moyens de se rendre à l’hôpital. Il est gratuit et fera le tour du pays  »  a-t-il précisé.

Le député de Oyo a ensuite loué le fort potentiel des richesses du Congo en général et de Dolisie en particulier. Ainsi, il a annoncé aux populations que sa fondation commandera un audit agricole des terres du Congo afin de savoir la culture qu’il convient exactement de planter dans chaque région du Congo. Il a aussi promis de faire de Dolisie une ville touristique capable d’attirer les étrangers et créer les emplois dans le secteur. Pour Denis Christel, le Congo de demain se fera avec tous les congolais.

Toutefois, de nombreux observateurs de la scène politique voient en cette initiative une pré-campagne présidentielle qu’est savamment entrain d’orchestrer le fils de Denis Sassou Nguesso. Lui-même n’a jamais exclut cette éventualité. « Avant d’être fils du président, je suis un citoyen congolais », affirmait-il à Jeune Afrique il y a quatre ans.

 

Christian Okemba visite les travaux d’aménagement de la route Thomas Sankara

Le maire de Brazzaville s’est rendu sur le site du chantier qu’il a lancé en début juillet afin de constater l’avancée des travaux.

Christian Roger Okemba était ce jeudi 2 août au marché de Brazzaville accompagné d’une forte délégation pour toucher du bout des doigts l’avancée des travaux. Il faut dire que le maire de Brazzaville avait lancé officiellement le mardi 3 juillet les travaux d’aménagement de la route Thomas Sankara. Un mois après, il vient en personne prendre connaissance du niveau d’exécution du projet.

 » Nous sommes très satisfaits de l’avancée de ces travaux, c’est un défi que nous nous étions lancés afin d’améliorer les conditions des commerçants de Brazzaville. Nous allons construire les boutiques de telles enceintes que la routes soit dégagées et que chacun soit bien installé. »

Pour rappel les travaux d’aménagement de la route Thomas Sankara ont été lancé dans un contexte particulier. Les commerçants vendaient le long la route dans l’insalubrité.  la détérioration de cette voie importante de Brazzaville  avait entraîné un désordre et une paralysie de l’activité commercial au marché. Sur cette route marécageuse, les commerçants vendaient les produits alimentaires de première nécessité à même le sol. Exposant ainsi les clients à toutes sortes de maladies telles que le choléra, la typhoïde et bien d’autres.

 

Congo : un bébé abandonné dans un sachet au bord des rails à Dolisie

Le bébé de sexe féminin a été retrouvé abandonné par sa maman par les passants ce jeudi 2 août au bord des rails à Dolisie dans le Niari (sud).

Les populations de Dolisie se sont réveillés ce jeudi 2 août dans la stupéfaction, un nouveau né de sexe féminin a été découvert dans un sachet au bord des rails. Le bébé encore vivant et bien portant a été déposé à l’hôpital général de Dolisie par les services de police pour une prise en charge complète.

Il est question pour l’hôpital général de prendre soin du nourrisson avant de le confier plus tard aux services sociaux. Toutefois, une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour tenter d’élucider cette affaire qui porte gravement préjudices à la dignité humaine.

Notons que c’est le énième cas d’abandon d’enfant à Dolisie, les jeunes filles qui contractent les grossesse précoces se déchargent ainsi de la responsabilité après la fuite du père. On évoque aussi comme cause la promiscuité dans les quelles vivent ses jeunes mamans.

Congo : Un nouveau logiciel de solde militaire pour lutter contre la fraude

Le commissaire en chef  de première classe, Alain Eugène Aignan Mpara,  a annoncé à la presse,  le 2 août à Brazzaville la mise en place de ce nouveau logiciel pour définitivement régler les cas de fraudes dans l’armée.

Fini les fraudes dans le fichier solde de l’armée congolaise, la direction générale de l’administration et des finances du ministère de la Défense a trouvé la solution. L’institution qui a récemment acquis le Centre autonome de décompte de la solde (CADS) dispose de ce nouveau logiciel pour résoudre la problématique de la fraude.

Concrètement, le logiciel qui aura pour principale mission de calculer la solde aura aussi la capacité de  de recherche des informations pour déceler les éventuels voleurs de primes. « En effet, c’est suite aux cas de fraudes à répétition décelées, entre autres, sur les soldes des militaires et des gendarmes, et aux résultats de la revue des personnels de la défense nationale effectuée en 2012, ayant abouti à la déclinaison par le président de la République, à l’intention des autorités militaires, de ses instructions et orientations, qu’a pris corps le projet du CADS », a indiqué Alain Eugène Aignan Mpara, commissaire en chef de première classe.

Précisons aussi que le logiciel à surtout une fonction d’anticipation, il permet de simuler diverses projections budgétaires sur les soldes par exemple l’incidence financière suite aux différentes promotions aux grades.

Boxe des pharaons : le Congo en route pour sa première compétition continentale

Les boxeurs congolais participeront pour la première fois au championnat d’Afrique centrale de Boxe pharaon qui se tiendra au mois de septembre en République démocratique du Congo.

Les athlètes congolais de Boxe Pharaons prendront part en septembre au championnat d’Afrique centrale qui se tiendra en RDC. Pour cette compétition continentale,  Quatre pays sont attendus dans la capitale de la RDC, notamment le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo et le pays hôte.

« L’équipe est mise en place et au sortir de cette activité, nous ferons une communication pour que les athlètes qualifiés se mettent en chantier bien qu’ils travaillent déjà dans leurs clubs », a-t-il fait savoir Armel Ghislain Matanzala avant de relever que le niveau des athlètes est appréciable. « Pour un premier temps, nous avions privilégié la partie combat et à la prochaine édition, nous reviendrons sur la partie kumu (karaté) question de sauvegarder l’originalité de la boxe des pharaons », a assuré, directeur technique national.

Rappelons que la boxe des pharaons est pratiquée dans six départements, à savoir  Brazzaville avec douze clubs, Pointe-Noire où l’on compte quinze clubs,  la Lékoumou et le Pool avec deux clubs chacun, la Bouenza et le Niari un club. La Boxe des pharaons est une discipline pratiquée par les anciens égyptiens 3000 ans avant Jésus Christ. C’est à la fois un sport de contact et de réalisation spirituelle.

 

 

 

Assemblée nationale : le gouvernement face aux députés ce vendredi 3 août

Les membres du gouvernement congolais répondront aux questions des parlementaires à l’assemblée nationale ce vendredi 3 août. Un exercice régalien prévu par la constitution.

Le parlement congolais recevra ce vendredi 3 août dans son enceinte l’ensemble des ministres du gouvernement congolais pour séance de questions orales. Il faut dire que l’un des principaux rôles des députés consiste au contrôle de l’action gouvernementale. Cette prérogative leur est accordée par la constitution congolaise.

Les membres du gouvernement seront notamment interrogés sur les grands chantiers de la vie publique dont ils en ont respectivement la charge. Ils rendront aussi compte face aux parlementaires sur la gestion de leurs différents ministères et sur l’orientation des projets en cours de réalisations. Rappelons qu’un ministre à qui une question est adressée peut refuser d’y répondre, notamment s’il juge la question contraire à l’intérêt public.

La Commission nationale anticorruption aux trousses du ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya

Le nom du ministre des hydrocarbures est revenu deux fois dans un rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.

Le rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude publié ce mardi 31 juillet épingle le ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya. A en croire le contenu du rapport, les faits à lui reproché remontent de 2015 à 2017 dans deux affaires bien distinctes.

La première affaire concerne un fonds sorti du Trésor public destiné à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs du pétrole (APO). Selon la commission qui lutte contre la corruption, sur les 1,032 milliard F CFA décaissés entre mars 2015 et juin 2017 par le gouvernement à titre de contribution de l’Etat, moins de trois cents millions F CFA ont été utilisés.

Quant-à la seconde affaire, elle est liée au fonds alloué à la formation du personnel en 2017. Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé estime que la somme de 1,7 milliard FCFA versée par les sociétés pétrolières n’a pas servie au renforcement des capacités des cadres, mais plutôt pour le fonctionnement du ministère et la charge du personnel.

Le ministre des Hydrocarbures est le « donneur d’ordre ». « Dans les deux cas, il s’agit de détournement de fonds publics. L’ancien directeur de cabinet du ministre a déjà reconnu les faits. Par contre, le ministre estime qu’il est trahi par ses collaborateurs », a déclaré Lamyr Nguelé avant de préciser le rôle de son institution qui est celle de lutter contre la corruption et d’améliorer la gouvernance.

Congo : 21.442 candidats déclarés admis au Baccalauréat général 2018

Sur les 76.677 candidats présentés sur toute l’étendue du territoire national, 21.442 seulement ont décroché leurs diplômes.

La direction des examens et concours du Congo Brazzaville a enfin délivré les résultats du baccalauréat Général de l’enseignement secondaire. 21.442 congolais ont été déclaré admis pour cette session 2018 sur les 76.677 candidats présentés. Un nombre en nette augmentation au regard de la dernière session dont le taux de pourcentage de réussite était de 27,73 %.

M’boungou Helder Précieux du lycée Inter Ouesso (département de la Sangha) est le major national du baccalauréat  de la session 2018, il a obtenu une moyenne de 16,01. La deuxième place est revenue à Iliho Manz Alain Thierry du lycée Chaminade de Brazzaville qui a obtenu 15,40.

Le département de la Cuvette a réalisé le plus grand pourcentage des admis, avec 49,72%. Il est secondé par le département de la Lékoumou qui a pu obtenir 46,51%. Le département de la Cuvette Ouest vient en troisième position avec 43,22%. La dernière place cette année revient au département de la Likouala qui n’a obtenu que 16, 62% de taux de réussite.

Football : Mavis Tchibota dépose ses valises pour 3 ans au Bnei Yehuda

Le jeune congolais de 22 ans s’est engagé ce lundi 30 juillet pour 3 ans avec le club israélien.

C’est un nouveau challenge qui s’offre au joueur congolais Mavis Tchibota, l’ailier de 22 ans a été transféré ce lundi pour 3 ans au Bnei Yehuda. Un club de la capitale israélienne. Il faut dire l’ancien joueur du Maccabi tel Aviv a fait une saison pleine l’année dernière alors qu’il était en prêt.

Lors de la saison 2017-2018, Mavis Tchibota a joué 42 matchs toutes compétitions confondues pour 9 buts et 5 passes décisives. Des statistiques plutôt encourageantes pour un jeune de son âge qui est nette progression. Le congolais s’inscrit donc la durée avec le Bnei Yehuda.

Sa progression pourra être un atout de poids pour Diables Rouges du Congo qui ont fait de la qualification à la coupe d’Afrique des Nations 2019 une priorité.

Ce qu’il faut retenir du sommet conjoint CEEAC-CEDEAO

Les rideaux se sont fermés ce lundi soir 30 juillet sur le sommet conjoint CEEAC-CEDEAO tenu a Lomé. Un communiqué final a été publié à l’issu des travaux.

Une vingtaine de chef d’Etats africains ont participé ce lundi 30 juillet au Togo à ce sommet conjoint CEEAC-CEDEAO sur la présidence de Faure Gnassingbé et Ali Bongo. Une rencontre qui a permis aux représentants de pays africains d’adopter  une déclaration dite ‘’Déclaration de Lomé’’ sur « la paix, la stabilité, la sécurité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent » en Afrique.

A en croire le ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, le but de ce sommet était de créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun des deux régions. Durant le sommet, les Chefs d’Etat ont examiné la situation sécuritaire générale de l’Afrique de l’Ouest et Centrale et relevé les risques induits par la montée du terrorisme, de l’extrémisme, des trafics d’arme, d’être humain, de drogue ainsi que le blanchiment d’argent et la cybercriminalité.

Il a aussi été question de mettre en lumière les acquis de la coopération entre les deux organisations dans les domaines de sécurité et de sûreté maritimes dans le cadre du Centre Interrégional de Coordination des décisions du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC du 25 juin 2013 tenu à Yaoundé au Cameroun.

L’ensemble des chef d’Etat a prôné une une coopération de prévention des conflits et appelé les deux régions à faire la promotion de la paix et la stabilité à travers le renforcement des relations au niveau régional par la mise en place d’un mécanisme d’alerte précoce et de réponse rapide aux crises en impliquant la société civile. Ils ont également décidé d’initier un accord de coopération en matière de « police criminelle » entre les deux communautés. Un accord qui devrait intervenir avant la fin de l’année 2018, souligne le communiqué.

Enfin, les Chefs d’Etat et de gouvernements des deux regroupements ont convenu de se réunir chaque année en marge du sommet ordinaire de l’Union Africaine et tous les deux (2) ans de manière alternative dans l’une ou l’autre des communautés pour faire le point de la mise en œuvre du contenu de la déclaration de Lomé. Le prochain sommet CEDEAO-CEEAC aura lieu en 2020 à N’djamena au Tchad, indique le communiqué final.

Politique : affaire des 14 prisonniers décédés, l’UPADS frappe du point sur la table au parlement

La polémique est loin de se dissiper concernant l’affaire des 14 jeunes prisonniers décédés, l’UPADS exige la démission du ministre de la communication et du procureur de la république.

Le ton monte au sein des formations politiques et les acteurs de la société civile depuis le tragique décès de 14 prisonniers au commissariat de Chacona. Le flou dans les explications fournies par les autorités embarrassant surtout la première force d’opposition, l’UPADC  qui a décidé d’hausser le ton au parlement.

Pour le parti que dirige Pascal Tsaty Mabiala, la séance de la question d’actualité à l’Assemblée nationale du 26 juillet n’a pas permis aux Congolais d’en savoir plus sur les circonstances de ce drame. L’UPADC constate notamment les contradictions dans les déclarations du gouvernement et du procureur de la République au prés près du tribunal de grande instance de Brazzaville.

Le parti exige le départ du gouvernement du ministre Thierry Lézin Moungalla et la démission du procureur de la République, André Gakala Oko. Outre, L’UPADS a demandé la prise des mesures sévères à l’encontre des auteurs de cette tragédie ainsi que la mise en place d’une commission d’enquête indépendante composée des parlementaires, des représentants de la société civile et des hauts fonctionnaires de l’Etat.

Pour rappel,  le 23 juillet dernier, le procureur de la République présentait présentait les faits tels que, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018, « deux groupes de bandits appelés « bébés noirs », appartenant aux écuries Américaines et Arabes, se sont affrontés avec toutes sortes d’armes. Cet affrontement a entraîné mort d’hommes ».

Pour Thierry Moungala, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, «il ne s’est pas passé quelque chose au commissariat. Mais d’abord en amont il y a eu, dans la nuit du 22 au 23 juillet, un incident grave dans un quartier situé dans l’arrondissement 9, Djiri: une rixe absolument épouvantable entre deux bandes rivales. Deux bandes communément appelées, pour ce qui concerne ces voyous, des ‘bébés noirs’, qui se sont affrontées de manière très violente sur la voie publique avec toutes sortes d’armes ; blanches, comme au moins une arme à feu qui a été retrouvée. Et cet affrontement a entraîné la mort de plusieurs hommes, hélas. Voilà les faits.

 

 

Congo : le mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi et ses proches levé

Selon des sources dignes de foi, la décision a été formalisée samedi, et la nouvelle lui a été annoncée ce dimanche 29 juillet. Une étape décisive dans le processus de paix engagé en décembre dernier après la signature d’un cessez-le-feu entre les autorités et la rébellion du pasteur.

C’est RFI qui a annoncé la nouvelle, la justice congolaise a levé ce samedi 28 juillet le mandat d’arrêts contre le pasteur Ntumi et ses proches. A en croire le site d’informations, le pasteur aurait d’ailleurs déjà reçu en personne le courrier annonçant la levée de cette décision de justice. Une nouvelle que les autorités congolaises tardent encore à confirmer officiellement.

Il faut dire que même si cette épineuse question ne figurait pas explicitement dans l’accord de cessez-le-feu de décembre dernier, la condition de la levée du mandat d’arrêt avait tout de même été acté au cours des négociations qui l’ont précédé. Malgré la libération fin juin de 80 proches de Ntumi qui avait été perçu comme un signe d’apaisement, les ex combattants avaient fait de cette condition un préalable.

L’annonce officielle de cette décision pourrait donc être un grand pas en avant. Toutefois, la réinsertion sociale de ces ex combattants, la réhabilitation du parti du pasteur Ntumi (CNR ) restent des défis majeurs pour l’Etat congolais.

Sport : Coupe de la Caf : Cara Brazzaville domine Djoliba (1-0)

Les représentants du Congo Brazzaville en coupe africaine se sont imposés devant le Djoliba AC sur le plus petit des scores ce 29 juillet 1-0.

Le Club athlétique renaissance aiglons (Cara ) a sauvé sa peau dimanche en s’imposant ce 29 juillet au stade Alphonse-Massamba-Débat 1-0. Souvent décevant à l’extérieur (aucune victoire en cinq sorties depuis le début de la campagne africaine), le Cara a gagné sans trop convaincre, il a pris trois précieux points devant le Djoliba. Racine Louamba a inscrit le seul but de la rencontre en exploitant à bon escient le centre de Dicha Bomaniayae Liema à la 13e mn.

«  Pour la suite, rien n’est fait d’avance.  Le football est très taquin. Il peut vous surprendre. C’est pour cela qu’il faut éviter l’euphorie. Pour nous, ce match est fini.  Nous voyons déjà le prochain match, parce que généralement  la fin d’une rencontre est le début de la prochaine. Nous avons gagné, c’est bien beau et nous regardons devant. Et le prochain match contre Williamsville Athlétic club   on  le  jouera par rapport à cette équipe aussi» , a commenté Jacques Ontsira, le nouvel entraîneur de Cara.

Le Cara remonte ainsi à la deuxième place du classement tandis que le Djoliba qui n’a pas joué à son meilleur niveau retrouve la dernière place avec quatre points.

 

 

Congo : Denis Sassou Nguesso quitte Brazzaville pour le Togo

Le chef de l’Etat Congolais s’est envolé pour Lomé. Il participera avec ses homologues du continent à 3 sommets importants.

Comme une quinzaine de ses pairs, Denis Sassou Nguesso se trouve depuis ce dimanche 29 juillet à Lomé, il a été accueilli par Faure Gnassingbé Eyadema. Il faut dire que Lomé accueille lundi et mardi trois rencontres importantes. Il s’agit du sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC puis de la très attendue rencontre des Chefs d’Etat de la CEDEAO.

Cette initiative conjointe à la quelle participera plus d’une vingtaine de chefs d’Etat, sera sanctionnée par la Déclaration de Lomé des Etats membres des deux organisations sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Rappelons que cette rencontre a été précédée de la réunion préparatoire qui a enregistré la présence des ministres en charge des affaires étrangères, de la défense et/ou de la sécurité des deux espaces communautaires, le samedi 28 juillet 2018, dans la capitale togolaise. A l’occasion, les ministres de la CEDEAO et de la CEEAC ont affirmé la nécessité de mettre en place une approche globale et pragmatique de lutte contre le terrorisme, en accordant une attention particulière à la sécurité humaine, aux problèmes liés aux trafics en tous genres, à la gestion et à l’exploitation des ressources naturelles, à la transhumance.

Société : les populations de Mayoko en colère contre la société Sapro

Dans le Niari, les habitants de Mayoko fatigués de la politique d’emploi « discriminatoire » de la société Sapro ont énergiquement dénoncé le gèle d’embauches pour les populations locales.

Ce n’est pas la grande entente ces derniers jours entre le top management de la société Sapro et les autochtones de Mayoko. Les populations de cette localité dans le Niari sont indignées par la politique d’emploi de la société en charge de l’exploitation des mines de fer du Congo Brazzaville.

Concrètement, ils reprochent à l’entreprise de ne plus embaucher les fils de la localité, mais plus tôt d’importer la main d’œuvre bon marché venant des autres villes. Une situation qui a créé un mouvement d’humeur devant les locaux de Sapro. Les populations menacent d’ailleurs de reproduire le mouvement d’humeur si rien ne change.

L’intensification de ce mouvement d’humeur pourrait avoir des conséquences telles que l’altération de la production du minerai de fer et la baisse de la production pourraient paralyser l’entreprise.