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La Commission nationale anticorruption aux trousses du ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya

Le nom du ministre des hydrocarbures est revenu deux fois dans un rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption,…

Le nom du ministre des hydrocarbures est revenu deux fois dans un rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.

Le rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude publié ce mardi 31 juillet épingle le ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya. A en croire le contenu du rapport, les faits à lui reproché remontent de 2015 à 2017 dans deux affaires bien distinctes.

La première affaire concerne un fonds sorti du Trésor public destiné à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs du pétrole (APO). Selon la commission qui lutte contre la corruption, sur les 1,032 milliard F CFA décaissés entre mars 2015 et juin 2017 par le gouvernement à titre de contribution de l’Etat, moins de trois cents millions F CFA ont été utilisés.

Quant-à la seconde affaire, elle est liée au fonds alloué à la formation du personnel en 2017. Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé estime que la somme de 1,7 milliard FCFA versée par les sociétés pétrolières n’a pas servie au renforcement des capacités des cadres, mais plutôt pour le fonctionnement du ministère et la charge du personnel.

Le ministre des Hydrocarbures est le « donneur d’ordre ». « Dans les deux cas, il s’agit de détournement de fonds publics. L’ancien directeur de cabinet du ministre a déjà reconnu les faits. Par contre, le ministre estime qu’il est trahi par ses collaborateurs », a déclaré Lamyr Nguelé avant de préciser le rôle de son institution qui est celle de lutter contre la corruption et d’améliorer la gouvernance.

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