Congo-session de juin : 17 affaires à examiner à l’AN et 11 au Sénat

Elles ont été arrêtées au cours de la sixième conférence des présidents qui s’est tenue lundi 26 mai 2025, à Brazzaville.

 

Le parlement se réunira du 2 juin au 13 août pour le compte de la session de juin. Dans les 11 affaires inscrites au Senat pour le compte de la session de juin, on compte 7 nouvelles. Il s’agit, entre autres, de deux projets de lois portant autorisation de ratification d’une convention d’investissement, d’une part, et d’un contrat de financement, d’autre part, avec la Banque européenne d’investissement dans le cadre du projet d’accélération de la transformation numérique. Les sénateurs vont également amender l’article 79 de son règlement intérieur ; apurer ses comptes de l’exercice 2024. Il y aura éventuellement les séances de questions orales au gouvernement avec débat ainsi que des questions d’actualité.

A la chambre basse, sur les 17 affaires, on compte neuf anciennes qui avaient été renvoyées à la prochaine session. Il y a également quatre propositions de lois dont celle relative à la santé de la reproduction en République du Congo ; celle portant révision du règlement intérieur du Parlement réuni en congrès ; ainsi que la proposition de règlement intérieur de la Commission mixte paritaire de l’Assemblée nationale et du Sénat. L’autre proposition de loi est relative à la commémoration des victimes de la traite négrière transatlantique et pour le retour de leurs descendants des Amériques et des Caraïbes.

Congo : Brazzaville accueille le Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers

La capitale congolaise, Brazzaville, va accueillir à partir du 27 mai le premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers.

 

Ce congrès est précédé d’un précongrès des femmes leaders de ces communautés, qui se sont réunies pour définir une feuille de route visant à améliorer leur autonomie financière et leur capacité à mobiliser les financements auprès des partenaires au développement.

Le précongrès des femmes leaders, initié par le mouvement des femmes du Gatc et le Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repaleac), vise à consolider le processus de coordination des actions entre les personnes vulnérables des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est et méso-Amérique. Les femmes leaders ont imploré la communauté internationale à porter un regard sur leur situation et ont appelé à l’affermissement des liens entre femmes dirigeantes, donateurs et alliés pour faciliter le soutien financier et technique.

Les discussions du précongrès visent à proposer un document contenant des programmes d’activité coordonnés par les femmes autochtones elles-mêmes. La nouvelle feuille de route devra aborder les opportunités et les défis liés aux ressources dans les bassins forestiers mondiaux, en promouvant les actions des femmes autochtones et locales sur le terrain. La représentante du Repaleac, Maïmouna Umaro, a souligné que cette vision vise à favoriser le développement durable autour du modèle écologique des autochtones.

La ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a exhorté les participantes à poursuivre la lutte pour l’autonomisation des femmes. Elle a également souligné que la République du Congo a élaboré et mis en œuvre un corpus juridique et règlementaire cohérent, garantissant la protection des droits des peuples autochtones. Le Congo est déterminé à préserver les écosystèmes forestiers de la planète et les traditions autochtones.

Congo : les bébés noirs agressent sauvagement une femme à Mikalou

Le drame est survenu mardi 13 mai dernier, entre 4h et 5h du matin, lorsque la victime accompagnait sa fille qui était sur le point d’accoucher à l’hôpital de Talangaï.

 

Moussimima Tommy Kelly alias Mobile money (30 ans) et Essié Asnel alias Maréchal Bobo (18 ans), Onka Persévérance (18 ans) appartiennent à un groupe de malfrats connu sous le nom des « Américains ». Ils sont présumés auteurs de l’agression d’une maman qui accompagnait sa fille accoucher à à l’hôpital de Talangaï, entre 4h et 5h du matin mardi 13 mai 2025. Ils ont sauvagement attaqué la victime et lui ont dérobé 600. 000 FCFA et de deux téléphones-portables dont un a été retrouvé. C’est du moins ce que révèle le journal d’investigation Le Troubadour de Brazzaville.

La même source indique, Moussimima Tommy Kelly alias Mobile money, chef de la bande, a été interpellé à Bambou, un petit village situé après Ignié, à plus de 45 km au nord de Brazzaville. Selon les explications du Lieutenant-Colonel Magloire Anicet Mayoumi Koumba, les suspects ont avoué les faits qui leur sont reprochés. « Les investigations menées à la suite de l’enquête qui a été ouverte ont permis aux services de police d’interpeller trois individus qui avaient participé à cette agression. Au cours de leur interrogatoire d’enfermement, deux d’entre eux ont avoué sans ambages les faits », a expliqué le Lieutenant-Colonel Magloire Anicet Mayoumi Koumba.

Les trois suspects seront poursuivis pour vol qualifié, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs. Une procédure est en cours de rédaction pour que ces trois individus soient présentés au procureur de la République, afin que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur, selon les précisions du Lieutenant.

Les enquêteurs recherchent encore deux autres présumés criminels qui demeurent introuvables.

1xBalance : Point sur l’avancement du projet

Dans un monde où les paris font désormais partie du divertissement quotidien de millions de personnes, la question devient de plus en plus pertinente : comment jouer et ne pas se perdre ?

 

 

La réponse à cette question est apportée par 1xBalance, une initiative de la marque 1xBet, qui se développe activement dans plus de 20 pays africains. Il ne s’agit pas simplement d’une campagne promotionnelle. Il s’agit d’une culture du jeu responsable qui place le joueur, ses choix et sa sécurité en premier lieu.

1xBalance a été créé pour changer l’approche du jeu. Le projet éducatif nous le rappelle : le jeu est une question d’équilibre, de responsabilité et de plaisir.

Il s’agit d’une initiative dans laquelle le rôle principal n’est pas dans les règles, mais dans les personnes. Grâce à la communication en direct, aux histoires, aux mèmes, aux guides et aux diffusions en direct, la marque 1xBet aide les joueurs non seulement à surveiller leurs paris, mais également leur propre état émotionnel, leur budget et leurs limites.

Un projet qui met le joueur au centre de l’attention

L’objectif de 1xBalance de 1xBet est une conversation ouverte avec la communauté, construite sur trois valeurs simples :

  1. Un joueur a le droit de connaître ses limites.
  2. Les paris sont une question d’expérience, pas de profit
  3. Une marque doit être responsable envers son utilisateur1xBalance est uneinitiative honnête qui n’impose ni n’enseigne. Il invite au dialogue, aide à réfléchir et fournit des outils simples et compréhensibles.

Ce qui est important ici n’est pas le jeu en lui-même, mais comment, quand et pourquoi vous jouez.

Les nombres qui représentent les personnes vivantes

En mars-avril 2025, 1xBet – 1xBalance a démontré un engagement à grande échelle :

  • plus de 10 millions de personnes sur les réseaux sociaux
  • +300–500 nouveaux abonnés dans chaque région active
  • Plus de 4 000 participants aux concours et défis
  • 201 codes promo ont été tirés au sort parmi les abonnés actifs
  • des milliers de réactions, commentaires, sauvegardes, stories et messages directs

Ces résultats ne sont pas que des chiffres. C’est la confirmation que le public écoute, répond, pose des questions et participe à des initiatives socio-éducatives aussi importantes.

La marque 1xBet appelle tous ceux qui s’intéressent au sujet à :

  • participer à des activités futures
  • partager vos pensées
  • apprendre les principes du jeu responsable avec 1xBet

Des prix qui motivent — non pas à jouer plus, mais à mieux réfléchir

L’une des caractéristiques de cette initiative était une nouvelle attitude envers les activités promotionnelles.

Les participants de différents pays ont reçu des codes promotionnels, des gadgets (smartphones, écouteurs, powerbanks), des articles de marque et des accessoires, non pas pour leur activité de jeu, mais en guise de remerciement pour leur participation au dialogue.

Les concours ont toujours été simples :

« laissez un commentaire », « partagez dans une story », « faites part de votre propre expérience », « soyez un participant actif ».

Aucune pression. Aucune règle compliquée. Juste une invitation honnête à réfléchir et à partager.

Quand les joueurs parlent, il faut les écouter

L’un des points forts du projet est le feedback. Sous chaque publication, story, émission, des dizaines de commentaires :

  • « Comment se contrôler après une perte ? »
  • « Que faire quand on veut se rattraper ? »
  • « Comment jouer pour soi-même et non pour le profit ? »

Et ce sont les joueurs qui ont formulé les règles les plus précises :

« Ne pas rattraper »

« Jouez selon votre budget »

« Un pari n’a pas pour but de gagner de l’argent. C’est un moment d’émotion, et il doit être sûr. »

La responsabilité sociale ne se résume pas à des mots, mais à des actes. La prochaine étape ?

1xBalance fait partie de la politique sociale plus large de la société 1xBet. Là où il y a 1xBalance, il y a du soutien, pas de la pression. Le respect, pas l’imposition. Un dialogue, pas un monologue.

Le projet continue de se développer. Dans les mois à venir, on verra :

  • élargir la gamme des collaborations locales
  • poursuivre des activités dans des agences de paris : interactives, brochures, posters, stands

1xBalance ne se résume pas à combien jouer. Il s’agit de savoir comment jouer.

C’est une initiative qui prouve que la responsabilité peut être simple, compréhensible et proche de tous.

La marque 1xBet construit autour d’elle une communauté de joueurs conscients – ceux qui choisissent le contrôle, le respect de soi et le jeu sain comme nouvelle norme.

Rejoignez-nous aujourd’hui :

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Et faites partie des activités #1xBalance

Votre jeu est votre choix. Votre responsabilité est votre force !

Hapag-Lloyd décerne le prix d’Excellence à Congo Terminal

A l’occasion de la cérémonie de reconnaissance des partenaires et fournisseurs organisée par Hapag-Lloyd à Dubaï, Congo Terminal s’est vu attribuer le prix d’excellence Bronze pour ses performances dans le traitement des navires. Le client note avec satisfaction la qualité de travail délivrée et le professionnalisme des équipes.

 

« Ce prix reflète le rôle essentiel que joue Congo Terminal dans la promotion de l’excellence, de l’innovation et de la durabilité dans notre chaîne d’approvisionnement » a précisé Ranusha Gayan, RME Procurement chez Hapag-Lloyd.

« Cette reconnaissance met en lumière notre excellence opérationnelle qui se traduit par la croissance continue de nos performances et l’engagement de nos équipes. Elle démontre combien nous sommes prêts, avec la mise en exploitation prochaine du Môle Est, à recevoir les plus gros porte-conteneurs du marché et à offrir de la place à chaque armateur qui souhaite venir à Pointe-Noire » soutient Anthony Samzun, Directeur Général Congo Terminal.

Opérateur exclusif du terminal à conteneurs de Pointe-Noire, Congo Terminal a transformé la plateforme portuaire. Les volumes traités sont passés de 200 000 EVP au début de la concession en 2009 à plus de 1.000.000 EVP depuis 2023. L’entreprise emploie près de 900 collaborateurs en CDI. En 2024, elle a démarré les travaux de construction d’un nouveau terminal sur le Môle Est. Celui-ci va créer 900 emplois supplémentaires pour le pays et permettre au port de Pointe-Noire de traiter plus 2 300 000 EVP par an afin de soutenir la croissance économique de la sous-région.

La montée en puissance de l’infrastructure en République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo, souvent appelée RDC ou simplement « le Congo » (à ne pas confondre avec son voisin, la République du Congo), est une nation d’Afrique subsaharienne qui s’efforce depuis plusieurs années de surmonter de nombreux défis logistiques liés à son infrastructure.

 

Avec l’aide de divers gouvernements à travers le monde et d’organisations panafricaines, le pays s’est lancé dans la lourde tâche d’améliorer ses infrastructures, dans l’espoir de passer du statut de « pays en développement » à celui de « pays développé ». Examinons l’histoire des infrastructures de la RDC, leur état actuel et les mesures prévues pour améliorer la situation globale du pays.

Infrastructures passées et état actuel de la RDC

Une grande partie des infrastructures du pays a été détruite pendant les première et deuxième guerres du Congo, qui ont pris fin il y a près de 20 ans, et beaucoup restent encore à restaurer. Des dégâts supplémentaires ont été causés début 2025 lorsque le Rwanda voisin a envahi une partie du territoire congolais, laissant des destructions derrière lui. À ce jour, seulement 2 % des routes du pays sont asphaltées, le reste étant constitué de pistes en terre ou en gravier.

La RDC abrite 60 % de la forêt équatoriale du Congo, ce qui rend la logistique extrêmement difficile. Cela représente environ 107 millions d’hectares (1,07 million de kilomètres carrés), soit près de la moitié du territoire national. C’est pourquoi la plupart des livraisons, en particulier celles de l’aide humanitaire, sont effectuées par hélicoptère ou par voie fluviale, via le vaste réseau de cours d’eau du pays.

Comme l’a expliqué l’économiste Vivien Foster dans un rapport pour la Banque mondiale :

« La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à ce qui est probablement le plus grand défi infrastructurel du continent africain. En raison des conflits, les réseaux ont été gravement endommagés ou ont été laissés à l’abandon. Aujourd’hui, environ la moitié des infrastructures existantes nécessitent une réhabilitation. Même avant les conflits, l’absence d’infrastructures de base rendait difficile la liaison entre les centres économiques et de population du pays. La vaste géographie du pays, sa faible densité de population, ses forêts étendues et ses rivières entrecroisées compliquent encore davantage le développement des réseaux d’infrastructure. »

L’intérêt principal des pays étrangers pour la RDC réside dans ses ressources naturelles. Le pays dispose notamment de gisements importants de cobalt et de cuivre, deux minerais de plus en plus prisés à l’échelle mondiale en raison de leur rôle crucial dans l’industrie de l’énergie verte.

La réhabilitation des infrastructures permettrait d’augmenter les exportations de ces minerais, ce qui représenterait un formidable coup de pouce pour l’économie congolaise – notamment pour les États-Unis, qui cherchent à réduire leur dépendance envers la Chine pour ces ressources. Une concurrence accrue sur le marché mondial de ces minerais pourrait également entraîner une baisse des prix tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

La Chine joue un rôle moteur dans l’amélioration des infrastructures congolaises, dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les deux nations. Comme l’a déclaré Alexis Gisaro Muvuni, ministre congolais des Infrastructures et Travaux publics, lors d’une interview en 2023 :

« Le Palais du Peuple est le lieu où se tiennent les grands événements politiques, tandis que le Stade des Martyrs, qui peut accueillir 80 000 personnes, accueille régulièrement divers événements majeurs. Ces projets témoignent de la vitalité de la coopération sino-congolaise en matière d’infrastructures. »

Améliorations récentes des infrastructures

Ces dernières années, de nombreux progrès ont été réalisés. La ligne de chemin de fer entre Kinshasa et la ville portuaire de Matadi, sur le fleuve Congo, a été remise en service après plusieurs années d’inactivité. Cette connexion est essentielle pour les exportations, Matadi étant le principal port du pays.

Cela s’inscrit dans un contexte où les États-Unis ont annoncé un accord minier d’un milliard de dollars avec la RDC, à la suite de pourparlers de paix qu’ils ont facilités pour apaiser le conflit entre la RDC et le Rwanda. Il est donc crucial de renforcer les infrastructures pour garantir l’exportation sécurisée des minerais dans le cadre de cet accord.

La RDC profitera également des travaux d’infrastructure entrepris dans les pays voisins. En 2023, un consortium chinois a annoncé la construction d’une route à péage à double voie entre Lusaka (capitale de la Zambie) et Ndola (sa troisième plus grande ville), située à quelques kilomètres seulement de la frontière avec la RDC. Ce projet devrait dynamiser le commerce entre les deux pays.

Dans son discours sur l’état de la nation de décembre 2024, le président Félix Tshisekedi a présenté un plan ambitieux qui s’étendra sur toute l’année 2025 pour reconstruire les infrastructures nationales.

« Ces travaux seront accompagnés du déploiement de brigades routières dans chaque province afin d’assurer un entretien régulier, » a-t-il déclaré.

Il a ajouté que

« Le développement des routes d’accès agricoles jouera un rôle clé dans la transformation du secteur agricole, l’amélioration des revenus des ménages ruraux et le bien-être de la population. »
Certains projets ont pu être retardés en raison du différend avec le Rwanda, mais le plan devrait reprendre son cours, notamment grâce aux investissements miniers américains attendus dans les mois à venir.

Outre les routes et voies navigables, le plan comprend aussi la construction de lieux de rassemblement communautaires en zones rurales, des systèmes d’adduction d’eau potable, des entrepôts à Matadi, des marchés et d’autres éléments d’infrastructure essentiels pour moderniser le pays et lui permettre d’intégrer le marché mondial.

Projets prévus et perspectives futures

Malgré ces avancées, de nombreux défis subsistent. La Banque africaine de développement a récemment désigné la RDC comme le pays africain ayant les besoins les plus urgents en matière d’infrastructures. De nombreuses lignes ferroviaires sont délabrées, en particulier celles qui ne sortent pas du territoire national.

« Le réseau routier doit être étendu et asphalté, car des milliers de kilomètres sont encore en terre ou en gravier, » explique Philippe Heilmann, consultant en développement d’infrastructure auprès des gouvernements africains.
« C’est pourquoi le fleuve Congo est considéré comme la principale ‘route’, car il n’existe aucune ligne ferroviaire continue traversant le pays. »

Cependant, des routes et voies ferrées doivent être construites à certains endroits stratégiques du fleuve, car certaines portions sont impraticables en bateau à cause des rapides et des chutes d’eau. Les retombées économiques sur les importations et les exportations seraient considérables, sachant que le fleuve Congo est le deuxième plus long du continent africain, après le Nil.

L’un des enjeux les plus critiques reste toutefois l’accès à l’électricité. Seuls 21,5 % des 85 millions d’habitants de la RDC y ont accès. Selon le World Population Review, la RDC se classait au 7e rang mondial des pays ayant le plus faible accès à l’électricité en 2022, aux côtés d’autres pays africains.

Ce chiffre a augmenté de quelques points chaque année au cours de la dernière décennie, mais une augmentation beaucoup plus importante est nécessaire pour que la RDC puisse pleinement s’industrialiser et entrer dans le XXIe siècle. L’accès à l’électricité est également une condition préalable à de nombreuses infrastructures potentielles, comme les lignes ferroviaires à grande vitesse.

Depuis la fin de la deuxième guerre du Congo, il y a plus de 20 ans, la RDC s’efforce de se relever, tant sur le plan humain qu’infrastructurel. Malheureusement, cette tâche est compliquée par le manque de financement, la géographie naturelle du pays et la rareté des ressources.

Des pays comme la Chine et les États-Unis ont investi dans les infrastructures congolaises ces dernières années, mais des efforts supplémentaires seront nécessaires pour permettre à la RDC de se moderniser, de s’industrialiser et de devenir une nation pleinement développée, capable de commercer à l’échelle mondiale.

UBA et l’histoire africaine – Un héritage d’impact

L’Afrique d’aujourd’hui est un « Géant » en pleine mutation. Les différentes politiques Economiques et Sociales mises en œuvre à travers le Continent témoignent de cette volonté, des différents pays de s’orienter vers une intégration Economique Inclusive et portée principalement par les Africains pour les Africains.

 

La dynamique est lancée vers un continent plus intégré, plus résilient et plus ambitieux. Des projets concrets, des collaborations régionales comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) ou le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) qui permettent aux pays africains de renforcer leurs échanges, d’aligner leurs politiques industrielles et de bâtir des chaînes de valeur régionales sont des parfaits exemples.

Le Groupe UBA, depuis sa création incarne cet idéal, ce rêve. Celui ou l’Afrique s’appuie sur le potentiel Africain pour se développer pour les Africains.

Aujourd’hui présent dans plus de 20 pays en Afrique, le groupe Bancaire panafricain accompagne ces mutations économiques du continent, soutient les États dans leurs stratégies de développement durable et facilite le commerce intra-africain.

UBA n’est pas qu’un simple groupe Bancaire ; c’est une institution qui reflète les aspirations de plus de 1,6 milliards d’Africains.

À travers son réseau et sa fondation (Tony Elumelu Foundation), le groupe UBA a déjà soutenu plus de 15 000 entrepreneurs africains dans 54 pays à travers l’Afrique, facilité les investissements transfrontaliers au financement par syndication et renforcé la stabilité financière dans plusieurs régions.

UBA Congo : un acteur clé de l’économie congolaise

Au Congo Brazzaville, UBA s’impose comme un partenaire incontournable de l’économie nationale. Grâce à ses services bancaires adaptés aux besoins locaux, sa politique d’inclusion financière et son accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises et industries, la banque contribue activement à la croissance et à la diversification de l’économie du pays.  Elle facilite l’accès au crédit, soutient les initiatives entrepreneuriales, et promeut la bancarisation des populations à travers la digitalisation et ses canaux numériques. UBA Congo est également un acteur responsable, engagé dans des actions citoyennes, éducatives et sociales à travers la Fondation UBA. Par son ancrage local et sa vision panafricaine, la banque participe à l’intégration de l’économie congolaise dans les dynamiques régionales. Elle joue un rôle essentiel dans le financement des projets publics et privés, et constitue un pont entre le Congo et le reste du continent.

L’Afrique n’est plus qu’un simple continent attentiste et en marge du développement. Elle est en perpétuelle mutation, portée par ses peuples, ses ressources et sa jeunesse. L’intégration économique, l’inclusion sociale, l’innovation entrepreneuriale et la solidarité régionale sont les piliers d’une renaissance panafricaine. Les institutions comme l’Union africaine, les banques panafricaines comme UBA, et les acteurs du secteur privé, chacun à leur échelle, doivent continuer à construire cette Afrique nouvelle. L’heure est venue de faire de l’unité africaine une réalité économique, de financer notre avenir avec nos ressources, et de raconter nous-mêmes notre histoire. Une histoire de progrès, d’ambition et de fierté partagée.

Congo : 21 tonnes de produits avariés détruits à Ignié

Une action qui s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre les produits périmés et impropres à la consommation humaine.

 

Le Directeur départemental de la Concurrence et de la répression des fraudes (DDCRF), Blaise Mayama Kouenda a supervisé l’opération de destruction de 21 tonnes de produits cosmétiques alimentaires. Ces produits identifiés qui ont été jugés impropres à la consommation et à tout autre usage. Ils ont été mis hors du circuit commercial et détruits le weekend dernier à Ignié dans le département de Djoué-Léfini.

Selon Blaise Mayama Kouenda, « Ces produits ont été saisis par des gendarmes commerciaux dans les chambres froides et magasins de Brazzaville ». Il précise également qu’une partie des avaries a été signalée par des commerçants et consommateurs consciencieux, tandis que d’autres ont été détectés par les services de contrôle.

Ces avaries sont dues à de mauvaises conditions de conservation et à la faible attention accordée aux dates d’expiration. Le DDCRF entend poursuivre la lutte contre les commerçants malhonnêtes qui mettent en danger la vie des populations à travers la vente des produits avariés.

Congo : le personnel de la Cité Scientifique de Brazzaville en grève

Les employés de l’ex ORSTOM exigent le paiement de trente mois d’arriérés de salaire.

 

La grève du personnel de la Cité Scientifique de Brazzaville (ex ORSTOM) a été déclenchée jeudi 22 mai 2025. Ils exigent le paiement de trente mois d’arriérés de salaire. Cette grève serait l’expression d’un ras-le-bol, c’est du moins ce qu’a expliqué un gréviste sous couvert de l’anonymat aux confrères lesechos-congobrazza.com : « Nos salaires sont irréguliers, nous passons 30 mois sans salaire. Donc cette fois-ci, nous avons décidé de nous rendre en grève générale illimitée jusqu’à ce que les plus hautes autorités du pays arrivent à nous proposer un salaire régulier ».

Abandonnés à leur triste sort depuis trente mois, les agents de la Cité Scientifique de Brazzaville condamnent surtout le silence de la direction générale.

Aucun signe ne semble annoncer une issue favorable, les employés de l’ex ORSTOM, qui n’ont plus jamais perçu leur salaire depuis trente (30) mois consécutifs, espèrent toutefois qu’une solution sera trouvée.

Tête à tête entre Denis Sassou-Nguesso et Emmanuel Macron

Le président de la République du Congo est en visite de travail de deux jours à Paris, où il sera reçu par son homologue français.

 

Dans l’agenda de cette  journée du vendredi 23 mai, le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso aura un échange avec le président Emmanuel Macron. Selon RFI, cette rencontre entre les deux présidents est présentée par autorités congolaises comme une « opportunité majeure pour redynamiser les partenariats ».

La même source révèle que l’ambassade du Congo à Paris a rappelé que la France est le premier bailleur de fonds bilatéral du Congo et que près de 200 entreprises présentes dans le pays sont des filiales de sociétés françaises ou des entreprises avec un management et/ou des actionnaires français. Du côté de l’Élysée, c’est l’occasion de signer plusieurs lettres d’intention et conventions pour la suite de la rénovation de la corniche de Brazzaville, la mise en place d’une académie de lutte contre la criminalité environnementale, ou encore d’une structure pour la gestion des aires protégées.
Sur le plan régional, la rencontre entre Emmanuel Macron et Denis Sassou-Nguesso tournera principalement autour de la crise dans la région des Grands Lacs. Biens mal acquis

Dans cette visite du président congolais en France, l’ambassade du Congo à Paris veut voir aussi l’occasion de « réaffirmer des liens d’amitié historique » entre les deux pays. « L’État congolais n’a pas de problèmes avec le gouvernement français », avait ainsi déclaré au mois d’avril le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso à l’issue d’une rencontre avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, ajoutant toutefois au passage : « Nous déplorons […] simplement ces questions judiciaires qui portent préjudice aux relations entre nos deux pays ».