Bordeaux : l’avion présidentiel vendu aux enchères à 7,1 millions d’euros

Le Falcon 7X du président de la République, Denis Sassou Nguesso, a été adjugé mercredi 03 octobre, aux enchères 7,1 millions d’euros au Grand Hôtel de Bordeaux.

 

Le Falcon 7X du président Denis Sassou Nguesso a été adjugé aux enchères, mardi 7,1 millions d’euros. L’avion avait été saisi en juin 2020 à l’aéroport de Bordeaux dans le cadre d’un contentieux entre l’homme d’affaires libanais Mohsen Hojeij et l’Etat du Congo

Cette saisie par huissier, lors de travaux de maintenance, fait partie d’une longue série de procédures judiciaires engagées depuis longtemps par le patron de la société Commisimpex. Selon lemonde.fr, La vente aux enchères de cet appareil produit par Dassault Aviation a été ordonnée par le tribunal judiciaire de Bordeaux en décembre 2022 puis confirmée en juin 2023 par la cour d’appel, avec une mise à prix initiale fixée à 7 millions d’euros. Elle a été conduite par le commissaire-priseur Vincent Pestel-Debord et s’est conclue en quelques secondes avec le premier et unique enchérisseur. Resté anonyme, celui-ci a trois jours pour régler le solde de son achat et devra retirer la livrée de l’aéronef, actuellement aux couleurs du Congo, a indiqué M. Pestel-Debord.

La même source révèle que Cette vente doit permettre d’indemniser Commisimpex pour des travaux publics non payés. Le patron de cette société, Mohsen Hojeij, un ancien proche du président Sassou Nguesso, avait décroché plusieurs contrats entre 1983 et 1986, notamment pour la construction d’un pont ou d’un village. Mais en 1986, après l’effondrement des cours du pétrole, la situation économique du Congo s’était détériorée et seule une partie des travaux avait été réglée.

En 2000 puis en 2013, la Cour internationale d’arbitrage de Paris a condamné à deux reprises le Congo à indemniser la société de M. Hojeij. Au cours des années, la somme réclamée par l’homme d’affaires a gonflé, passant d’environ 100 millions d’euros lorsque le litige a commencé, en 1992, à environ 1,7 milliard d’euros aujourd’hui.

Les autorités congolaises ont réagi à la vente du Falcon 7X par la voix du porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, auprès de Radio France internationale (RFI) : « Un avion présidentiel, qui est floqué du drapeau congolais, qui porte les armoiries du pays et qui est à l’usage exclusif du président de la République, devrait bénéficier de l’immunité, comme tout bien qui relève de la souveraineté de chaque Etat. Nous avons suivi le déroulement de la vente aux enchères, qui nous est apparue assez curieuse, avec un seul enchérisseur. Cet avion, en cinq minutes, était vendu à un prix très en deçà de sa valeur. L’Etat congolais exercera les voies de recours pour que le droit soit dit. »

Congo : 1200 jeunes seront formés à Brazzaville

Ce sera dans le cadre du programme « Yekola Mosala Tour », lancé officiellement mardi 03 octobre 2023, dans le 4e arrondissement de Brazzaville.

 

Ce sont quelques 1200 jeunes qui bénéficieront d’une formation qualifiante à Brazzaville. Ils seront retenus dans le cadre du programme dénommé « Yekola Mosala Tour ». Le lancement officiel de se programme s’est fait mardi 03 octobre par le haut-commissaire à la Justice restaurative, au Traitement et à la Prévention de la délinquance juvénile, Adolphe Mbou-Maba.

L’objectif du programme est la prévention et la conversion au moyen des formations qualifiantes et certifiantes et éradiquer la délinquance juvénile. En effet, après la formation, les apprenants seront présentés au Fonea où ils bénéficieront du programme d’insertion dans l’environnement professionnel. C’est une initiative du Haut-Commissariat à la Justice restaurative, au Traitement et à la Prévention de la délinquance juvénile avec le soutien des mairies, et exécuté par l’Association des artisans de Loutasi.

Après les arrondissements de Brazzaville, les jeunes de onze autres départements de la République du Congo bénéficieront dudit programme.

Congo : un plaidoyer de la BM pour le respect du calendrier de l’appui budgétaire

Une séance de travail a réuni mardi 03 octobre 2023, à Brazzaville, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et une délégation de la Banque mondiale.

 

La séance de travail entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et une délégation de cette institution de Bretton Woods, conduite par sa représentante nationale, Louise Pierrette Mvono, avait pour objectif de « faire un plaidoyer afin que l’Assemblée nationale diligente la revue de ces textes juridiques de manière à ce que nous respections le calendrier de l’appui budgétaire sur lequel nous nous sommes entendus. Le but est de faciliter le travail des équipes techniques des ministères sectoriels commises à la tâche », a expliqué Louise Pierrette Mvono à la presse.

Il a aussi été question pour les deux parties de parler de l’évolution du portefeuille de la BM dans le cadre du partenariat qui lie cette institution à la République du Congo. « La BM est une banque qui finance les projets de développement, mais également une banque des connaissances qui se nourrit d’une vaste expérience que nous avons de par le monde entier et des évidences que l’institution a pu développer sur ce qui marche et ce qui marche le moins bien pour réduire la pauvreté », a-t-elle poursuivi.

Notons que l’appui de la BM au Congo s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

Congo : quatre ONG suggère une transition consensuelle et apaisée

Réunis mardi 03 octobre 2023, ils proposent une transition consensuelle pour éviter un possible coup d’Etat en République du Congo.

 

Quatre ONG congolaises se sont regroupées en consortium pour proposer l’instauration d’une transition consensuelle et apaisée. C’était mardi 03 octobre à Brazzaville au cours d’une manifestation. L’objectif de cette proposition est d’éviter que les derniers coups de force et putschs survenus sur le continent ne gagnent aussi le Congo.

Ce consortium est constitué de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), le Mouvement citoyen Ras-le-bol, le Forum pour la gouvernance et les droits de l’Homme (FGDH) que dirige Maixent Agnimbat Emeka.

Les ONG ne proposent pas de chronogramme pour cette transition : « C’est justement le président Denis Sassou Nguesso que nous interpellons en tant que père de la Nation, afin d’enclencher un processus qui va permettre de remettre le Congo sur les rails, explique Maixent Agnimbat Emeka. On ne peut pas fixer de délais, mais idéalement il faut le faire avant les élections prochaines. »

Rappelons que la prochaine présidentielle est prévue en 2026.

Congo : Brazzaville accueille les 44e championnats d’Afrique des clubs champions de handball

Plus de 400 athlètes venus de sept pays d’Afrique prennent part aux 44emes championnats des clubs champions lancés jeudi 28 septembre 2023, dans la capitale congolaise.

 

Les équipes de handball de sept pays d’Afrique sont en République du Congo. Ils prennent part aux 44èmes championnats d’Afrique des clubs champions, lancés le 28 septembre au gymnase Nicole-Oba à Brazzaville.

Les premières rencontres se sont disputées avant le match opposant la DGSP à Bandama de la Côte d’Ivoire en seniors dames, BMC, le représentant congolais, a dominé chez les hommes JSK de la RDC 28-26. Al Ahly a battu FAP du Cameroun dans la même version 33-18 puis Petro d’Angola en seniors dames a eu raison du FAP du Cameroun 43-22.

Congo : Guy César N’Guesso fait son entré dans les commissions parlementaires

Le Sénat a mise en place mercredi 27 septembre, les différentes commissions permanentes, des unions interparlementaires et des groupes d’amitié.

 

En République du Congo, les sept commissions permanentes du Sénat ont été mises en place mercredi 27 septembre 2023. On note que la majorités des présidents des commissions ont gardé leur poste à quelques exceptions près.

Il faut également noter l’arrivée de Wilfrid Guy César N’Guesso à la septième et nouvelle Commission Plan, Aménagement du territoire, Tourisme, Environnement, Développement durable, Sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Outre les Commissions, il a également été mis en place les groupes d’unions interparlementaires notamment l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Afrique Caraïbe Pacifique-Union européenne, l’Union parlementaire africaine et l’Union interparlementaire, ainsi que les groupes d’amitié Sénat-Chine, Sénat-RDC Sénat-France et Sénat-Russie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit les lettres de créance de deux ambassadrices

Claire Bodonyi et Li Yan ont présenté mercredi 27 septembre, à Brazzaville, leurs lettres de créances au président Denis Sassou N’Guesso.

 

Les ambassadrices de France, Claire Bodonyi et de la République populaire de Chine Li Yan ont été reçu en audience par le chef de l’Etat, mercredi 27 septembre 2023.

Au terme de l’audience avec le président de la République, la diplomate française, Claire Bodonyi, a exprimé sa satisfaction sur le livre d’or. Li Yan qui s’est dite « disposée à travailler de concert avec les autorités congolaises pour faire progresser les relations sino-congolaises ».

Notons que la République du Congo et les deux pays entretiennent d’excellentes relations dans plusieurs domaines. Claire Bodonyi et Li Yan remplacent respectivement, François Barateau et Ma Fulin.

Congo : Li Yan entend promouvoir la coopération

La nouvelle ambassadrice de Chine en République du Congo a faite cette promesse à son arrivée à Brazzaville lundi 24 septembre 2023.

 

La République du Congo reçoit une nouvelle ambassadrice de Chine. La diplomate est arrivée dans la capitale congolaise lundi. Sa première promesse forte est de faire rayonner l’amitié traditionnelle sino-congolaise et à promouvoir activement la coopération entre les deux pays.

« La coopération pragmatique entre nos deux pays donne des résultats fructueux, et joue un rôle important dans l’amélioration des paysages économique et social et du bien-être de la population locale », a déclaré la diplomate chinoise lors d’une réception organisée en son honneur à l’aéroport de Brazzaville par le secrétaire général au ministère des Affaires étrangères André Poh.

L’ambassadrice dit avoir beaucoup d’attentes pour promouvoir les relations bilatérales sino-congolaises dans le cadre du partenariat de coopération stratégique global Chine-Congo.

Li Yan s’est également engagée à intensifier les échanges et les communications avec les autorités compétentes congolaises, à promouvoir la coopération pragmatique sur tous les plans et à donner un nouvel élan à la transformation et à l’amélioration de la coopération économique et commerciale entre la République du Congo et la Chine.

Congo-Italie : vers une revitalisation de la coopération

Le sujet était au centre ce 21 septembre à Brazzaville de l’échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata.

 

Un mois après la présentation de ses lettres de créance, Enrico Nunziata est allé échanger avec Isidore Mvouba sur des sujets de la coopération bilatérale entre le Congo et l’Italie, mais également ceux liés à la diplomatie parlementaire. « Nous avons abordé les sujets de la coopération bilatérale, de la diplomatie parlementaire et souligné la nécessité de revitaliser les contacts entre les groupes d’amitié du Parlement italien et de la chambre basse du Parlement congolais », a expliqué le diplomate italien en poste à Brazzaville.

Selon lui, les deux personnalités ont également évoqué l’importance d’apporter une compréhension meilleure sur des sujets se présentant comme des défis communs à travers des échanges. Elles ont, par ailleurs, parlé des prochains échanges et des visites de haut niveau entre les autorités des deux pays. « Après la présentation de mes lettres de créance il y a un mois, je suis déjà très actif au point où il y a beaucoup d’acquis à consolider et des relations à améliorer à divers niveaux. Nous avons parlé des échanges entre les commissions permanentes et d’autres questions portant sur les changements climatiques, la transition énergétique, mais aussi l’agriculture, la formation et la recherche. Il s’agit des sujets d’intérêt commun, nous devons échanger nos expériences », a conclu Enrico Nunziata.

La problématique a été évoquée le 21 septembre à Brazzaville lors d’un échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata

Congo-UE : renouvellement de l’Accord partenariat volontaire

Des cadres nationaux examinent depuis le 19 septembre, à Brazzaville, le nouveau plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’Accord de partenariat volontaire (APV).

 

Au cours des trois jours de concertation, les participants vont tenter de formuler des propositions pour un cadre de suivi-évaluation et un plan de travail budgétisé 2024 associés au plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’APV au Congo. Il s’agit d’un processus participatif impliquant toutes les parties prenantes à l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (APV-FLEGT), un mécanisme institué par l’UE pour lutter contre l’exploitation illégale du bois.

Cet atelier de concertation vise, en effet, à valider de manière participative et informée la version finale de la théorie du changement associée à un plan d’action quinquennal pour la mise en œuvre de l’APV-FLEGT sur la période 2024-2028, ainsi qu’à élaborer un plan annuel de travail budgétisé 2024 et permettre aux parties de s’accorder sur les éléments essentiels du cadre de suivi-évaluation.

Selon les deux parties, il s’agit de partager avec les participants le résultat du diagnostic de l’analyse et de l’évaluation du cadre de suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal 2018-2022 et la capitalisation des expériences apprises ; de définir de façon participative le cadre de suivi-évaluation essentiel pour le suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal ; et de proposer à la validation par les participants un mécanisme opérationnel, efficace et efficient de suivi-évaluation du nouveau plan.

Signé en 2010, l’APV est entré en vigueur depuis mars 2013. Près d’une décennie de mise en œuvre, les experts ont noté des avancées concernant la révision du cadre légal et normatif sectoriel, le développement d’un système informatique de vérification de la légalité, la mise en place d’un audit indépendant du système et l’organisation d’une observation indépendante mandatée et non mandatée.

Congo : le problème des nuisances sonores sur la table du conseil municipale de Brazzaville

C’est l’un des sujets sur lesquels va statuer le Conseil départemental et municipal de Brazzaville au cours de sa 3e session ordinaire administrative.

 

La troisième session ordinaire administrative du Conseil départemental et municipal de Brazzaville s’est ouverte mardi 19 septembre 2023. Plusieurs affaires seront débattues par les conseillers notamment l’application des pénalités sur les nuisances sonores dans la capitale.

Ce sont au total dix projets de délibération à caractère socio-économique et culturel sont en examen au cours de la session dirigée par le président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba.

Il sera aussi question au cours de ladite session qui va s’achever le 29 septembre prochain, d’examiner la possibilité d’autoriser la signature d’une convention-cadre de coopération entre la mairie de Brazzaville et l’Université Marien-Ngouabi. Cette convention-cadre vise, entre autres, « à créer des conditions d’une action concertée permettant d’assurer un meilleur encadrement » des étudiants de l’alma mater, en mettant un accent particulier sur l’employabilité des jeunes.

Les élus locaux vont aussi statuer sur les projets de délibération portant gestion des marchés domaniaux et réglementation de l’utilisation des instruments de musique, et aussi de statuer sur le projet de délibération autorisant la signature du protocole relatif à la construction et la gestion du bâtiment annexe du centre culturel de Poto-Poto.

Congo : les acteurs en chantier pour la reprise des compétitions internationales

C’est une annonce faite par le président de la Fédération congolaise de basketball au terme de la 39e édition du championnat national.

 

Les équipes de basketball de la République du Congo pourront reprendre les compétitions internationales d’ici l’année prochaine. On se souvient que le Congo avait été suspendu après son refus d’organiser l’Afro basket en 2017. En attendant la levée de la sanction, les acteurs de cette discipline se préparent pour les prochaines compétitions.

« L’année prochaine ce sera le début de la compétition internationale après la levée de la sanction.  On y travaille sérieusement.  Mais il ne faut pas attendre qu’elle soit levée pour se préparer. Il faut le faire maintenant », a commenté Bruno Jean Richard Itoua.

Le directeur technique national entend se déployer sur toute l’étendue du territoire national pour sélectionner les athlètes qui vont composer les équipes nationales, qui devraient disputer les matches amicaux au niveau national et international.

Championnats du monde de pétanque : le Congo rentre avec le bronze

La 50e édition des championnats du monde de pétanque s’est tenue du 10 au 17 septembre 2023, à Cotonou, au Bénin.

 

Le Congo a participé à la 50éme édition des championnats du monde de pétanque du 10 au 17 septembre à Cotonou, au Bénin. Le pays rentre avec une médaille en bronze glané aux tirs de précision. Fretas Evrard Mabondou s’est classé troisième meilleur tireur du monde.

Sur sept catégories, le Congo a placé les boulistes dans quatre. Les joueurs congolais ont atteint les huitièmes de finale, sauf dans les tirs de précision où ils sont allés jusqu’en demi-finales.

En individuel, Claudelon Hermann Banzouzi a été éliminé à cette étape par François Ndiaye du Sénégal (11-13). En doublette, Fretas Evrard Maboundou et Claudelon Hermann Banzouzi ont été éliminés en huitièmes de finale par la Thailande (02-13).

En triplette, Claudelon Hermann Banzouzi, Talance  Nsouary Mafoumba, Japhet Kevan Bakela et Fretas Evard Maboundou  ont respectivement perdu contre la Mauritanie et la Thailande avant d’enchaîner trois victoires face à l’Algérie,  les Comores et le Djibouti. Mais en huitièmes de finale, les Diables rouges se sont inclinés (10-13) devant le Burkina Faso.

Congo : 250 étudiants reçoivent des bourses pour la Russie

Ils ont reçu des consignes lundi 18 septembre, de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel.

 

Ce sont quelques deux-cent-cinquante étudiants qui ont reçu des bourses pour aller étudiants en Russie. Ils ont reçu des consignes de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et de l’ambassadeur, Guéorguy Tchépik, le 18 septembre à Brazzaville.

« Vous partez étudier en Russie pour revenir contribuer au développement du pays dans vos domaines respectifs d’études, car sans capital humain bien formé, il n’y a pas de développement. Ne perdez donc pas de vue l’objectif », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel,

Ces boursiers qui vont quitter le Congo pour la Russie dans quelques jours au titre de l’année académique 2023-2024. La première année, ces étudiants vont apprendre la langue russe avant de commencer un cycle de quatre ans d’études dans différentes spécialités dont l’agriculture.

Congo Brazzaville : le gouvernement dément la rumeur d’un coup d’Etat

Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, parle de « Fake News » et rassure la population du pays.

 

La nouvelle s’est répandue à travers la toile dans la journée du dimanche 17 septembre 2023. Jusqu’en soirée, elle a mis dans l’oreille d’une partie de l’opinion que le général de brigade Serge Oboa a renversé par un coup d’Etat, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, 80 ans dont 39 au pouvoir. Pourtant, dans la même journée, le chef de l’Etat a quitté Brazzaville en direction de New-York, pour prendre part à la 78è session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. D’où la sortie du gouvernement pour faire taire la rumeur et rassurer l’opinion.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazzaville. Le gouvernement dément ces fake news. Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs occupations », a publié le ministre de la Communication, des médias, Porte-parole du gouvernement, dans un post sur X, anciennement Twitter. Cette communication rompt le silence gouvernemental et remet l’ordre et le calme au sein des réseaux sociaux où les déclarations allaient dans tous les sens.

La propagation de la fausse nouvelle annonçant un coup d’Etat en République du Congo arrive dans un contexte de la multiplication des coups d’Etat en Afrique. La sous-régions Afrique de l’Ouest en a connu au moins quatre ces dernières années, alors que l’Afrique centrale en a enregistré un il y a quelques semaines. Le général Brice Oligui Nguema et ses hommes ont renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier. Depuis ce jour-là, beaucoup d’observateurs ont les yeux rivés sur le Cameroun ou encore le Congo. Au regard de leur durée au pouvoir, certains pensent que les présidents congolais Denis Sassou-Nguesso et camerounais Paul Biya risqueraient le même sort. Or à chaque pays, son histoire et ses réalités.

Congo : les sénateurs appelés à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale

C’est l’une des recommandations du nouveau président du Sénat, Pierre Ngolo, ouvrant la session inaugurale marquant le lancement de la quatrième législature le 13 septembre 2023.

 

« Dans notre pays, la démocratie est désormais un acquis. C’est une réalité vivante qui suit quoi qu’on en dise son bonhomme de chemin. Les sénatoriales qui viennent de se dérouler à l’instar de diverses élections antérieures témoignent bien de la vitalité de notre démocratie », a déclaré le président du Sénat, avant d’ajouter : « Ce qui reste à faire et qui est à faire à tout prix, c’est l’amélioration progressive du système électoral, processus dans lequel l’implication de tous est requise. Ensemble, gestionnaires d’institutions, opérateurs politiques, acteurs de la société civile, citoyens œuvrant tous à rendre plus performant notre dispositif électoral ».

Pierre Ngolo a ensuite appelé les sénateurs à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale tout en rappelant que la rétrospective de la mandature précédente a mis en évidence les succès engrangés.

Fortifier les avancées du passé afin que le Sénat pèse de plus en plus lourd sur l’arène nationale relève aussi de la responsabilité de la chambre haute, a-t-il souligné.

« Notre responsabilité totalement engagée nous impose de nous mettre véritablement à la tâche. Par l’action et par l’exemple, réunissons les conditions de l’élévation de participation de l’institution Sénat à l’effort national visant à faire du Congo un Etat de droit, souverain, unitaire et indivisible, décentralisé, laïc et démocratique que proclame l’article premier de la Constitution », a poursuivi le président de la chambre haute.

Il a, en outre, rappelé que dans la nouvelle marche de la quatrième législature, il faut compter sur la jeunesse qui demeure incontournable pourvu qu’elle se définisse un idéal pour lequel elle se bat.

Enfin le président du Sénat n’a pas oublié d’évoquer la question de la paix et de la concorde nationale, des collectivités territoriales auxquelles il faut au cours de cette quatrième législature débutant accorder une attention soutenue pour le bien-être des citoyens.

Congo : Pierre Ngolo entame un nouveau mandat à la tête du Sénat

Le président sortant, Pierre Ngolo, a été réélu mercredi 13 septembre 2023, pour un nouveau mandat de six ans à la tête de la quatrième législature.

 

La session inaugurale de la quatrième législature s’ouvert mercredi 13 septembre 2023. La nouvelle configuration du bureau de la chambre haute du Parlement a été dévoilée. Pierre Ngolo, a été réélu pour un nouveau mandat de six ans et quatre nouveaux visages ont fait leur entrée.

Sur les sept membres du bureau, trois anciens ont été reconduits, notamment Pierre Ngolo à la présidence, Gabriel Ondongo à la deuxième vice-présidence et Julien Epola au premier secrétariat du Sénat. Quatre nouveaux ont fait leur entrée. Il s’agit, entre autres, de Ralcoh Donatien Mouanda Kitsinga du Parti congolais du travail (PCT) qui remplace à la première vice-présidence Michel Mahinga du même parti. Elisabeth Mapaha de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a été élue deuxième secrétaire du bureau du Sénat en remplacement de son collègue du parti, Joseph Yédikissa Dhadié, battu aux élections du 20 août dernier.

Élue à Brazzaville sous le label d’indépendant, Andréa Carole Sassou N’Guesso intègre le bureau du Sénat en qualité de première questeure. Elle prend la place d’Edouard Roger Okoula du PCT.  Le dernier entrant est Pierre Justin Makosso du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social qui succède à Jeanne Emilie Ngoto (PCT).

Congo-Sommet des trois bassins forestiers : la FAO apporte son expertise à l’organisation

La République du Congo va abriter du 26 at 28 octobre 2023, le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

 

« Nous sommes venus pour annoncer déjà la disposition totale de la FAO pour accompagner l’organisation du sommet des trois bassins, faire part de notre apport sur l’intelligence scientifique et l’expertise technique », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, les 12 et 13 septembre, à Brazzaville avec Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et l’ambassadeur du Congo en Italie, Henri Okemba. Le sujet au centre de l’échange, le prochain sommet des trois grands bassins tropicaux du monde.

A travers le monde, la FAO est l’une des organisations qui a un mandat particulier pour la restauration des paysages forestiers et globalement de l’environnement.

« Dans le cadre des préparatifs du sommet des bassins, nous sommes porteurs d’un certain nombre d’éléments portés par la FAO, le Fonds international de développement agricole et le Programme alimentaire mondial. Je suis venu avec un courrier du directeur général de la FAO, car ce dernier tient à recevoir personnellement, à New York, la ministre de l’Environnement », a expliqué le diplomate Henri Okemba, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Congo : un atelier d’imprégnation du PDDR se tient dans le Pool

 L’objectif est de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes.

 

Un atelier d’imprégnation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (PDDR) des ex-combattants se tient à Kinkala au profit des communautés du Pool. Il s’inscrit dans le cadre des activités du plan semestriel conjoint élaboré par le Haut-Commissariat à la réinsertion des ex-combattants en prélude au lancement officiel du PDDR.

Ouvert mercredi 13 septembre, l’atelier va se poursuivre jusqu’au vendredi 15 septembre prochain. Il est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Prennent part à ces travaux, les différentes parties prenantes au programme DDR, notamment les partenaires étatiques et non étatiques ainsi que les bénéficiaires cibles.

Le séminaire a pour objectifs de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes, former les participants sur les standards du programme et leur présenter le contenu de ce programme en vue de son bon déroulement.

Rappelons que Le PDDR vise 7500 ex-combattants, 2500 dépendants, 10000 membres de la communauté du Pool. Il est conçu pour une durée de quatre ans avec un budget de 16,4 millions de dollars.

Congo : U-Report donne la parole aux jeunes

C’est une initiative du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et la fondation MTN.

 

Les deux parties ont signé mardi 12 septembre 2023, à Brazzaville, un accord de partenariat. Cet accord a pour objectif de donner la possibilité à la couche juvénile de s’exprimer librement à travers la plateforme « U-Report ».

Il va s’agir pour les jeunes de prendre la parole et d’accéder à des informations importantes dans les domaines de la santé, l’éducation, l’environnement et de la protection à travers des messages gratuits. Aussi, ces jeunes, participeront à la gestion de la communauté.

Le document a été signé entre le représentant adjoint de l’Unicef, le Dr Soliou Badarou, et le directeur de la Fondation MTN, Patrick Itsoua. C’est un projet qui aura une durée de trois ans avec possibilité de prolongation de deux ans. C’est du moins ce qu’a expliqué Jean Junior Niyonkuru lors de sa présentation.

Notons que l’accessibilité de la plateforme U-Report nécessite l’envoi du mot Congo par message au numéro 2024 ou à U-report Congo sur Facebook.

Le Congo va basculer en budget-programme avec l’aide du FMI

Le sujet était au centre d’un échange lundi 11 septembre entre le directeur d’Afritac Centre FMI, Philippe Egoumé et le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.

 

L’échange entre le ministre Ludovic Ngatsé et Philippe Egoumé a porté sur les modalités de la mise en place d’un cadre de travail conjoint entre les deux institutions. Le directeur d’Afritac Centre FMI, Philippe Egoumé, a annoncé, le 11 septembre à Brazzaville, à l’issue de cette séance de travail que son institution reste engagée à accompagner le Congo à basculer dans le budget-programme.

Au micro d’adic-congo.com, il a dit « Je suis venu discuter avec le ministre du Budget sur la mise sur pied d’un plan de travail commun afin d’offrir au Congo une assistance budgétaire et technique nécessaires, qui lui permettra de basculer dans le budget en mode programme avec plus d’assurance. C’est une réforme importante qui aura des effets bénéfiques en matière de gestion des finances publiques ».

Afritac va notamment aider le Congo à préparer la documentation mais aussi les procédures de mise en œuvre de réformes afin que celle-ci s’exécute dans de bonnes conditions. Le responsable d’Afritac Centre FMI a, par ailleurs, fait savoir que les réformes engagées dans cette perspective avancent très bien. Le suivi se fait de concert avec les techniciens congolais dans des domaines variés touchant aussi celui des changements climatiques.

Éliminatoires CAN : la Gambie élimine le Congo

Les Diables rouges n’ont pas obtenu leur ticket qualificatif pour la Coupe d’Afrique des Nations 2024, qui se jouera en Côte d’Ivoire.

 

La République du Congo ne prendra pas part à la prochaine CAN 2024, en Côte d’Ivoire. Les poulains de Paul Put ont été renversés ce dimanche 10 septembre, au Maroc par les Scorpions de la Gambie. La rencontre comptait pour 6ème journée des éliminatoires de la prochaine CAN.

La première mi-temps a fleuré bon l’exploit pour des Diables rouges largement dominateurs, au stade de Marrakech. La deuxième mi-temps par contre a été moins productive pour eux. La rencontre est sanctionnée par un score de 2-2, ce qui permet à la Gambie de se qualifier. La Gambie termine donc à la deuxième place du groupe G, synonyme de qualification, avec 10 points et trois d’avance sur les Diables rouges.

Congo : deux présumés trafiquants de peau de panthère arrêtés à Pointe-Noire

Ils ont été interpellés par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe-Noire et agents de la direction départementale de l’Economie forestière.

 

Les deux présumés délinquants fauniques appartiendraient à un réseau bien organisé. L’un des deux aurait ramené cette peau de panthère au village Bokania dans le district de Makoua, département de la Cuvette. La peau de panthère aurait été transporté par cet individu de ce village jusqu’à Pointe-Noire pour être revendue.

Les deux présumés trafiquants seront auditionnés par les autres services habilités car la panthère fait partie des espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo. Ils ont été interpellés par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe-Noire et agents de la direction départementale de l’Economie forestière en collaboration avec ceux du Projet d’appui à l’application de la loi sur la Faune sauvage pour délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère. 

Ces présumés délinquants sont poursuivis pour détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère.

Les deux présumés trafiquants fauniques et leurs acolytes, une fois rattrapés par les services habilités, risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à cinq millions de francs CFA chacun conformément à la loi.

Eliminatoires CAN 2024 : dernière chance du Congo pour se qualifier

Les Diables rouges seront face aux scorpions de la Gambie ce dimanche 10 septembre 2023, à Marrakech au Maroc.

 

L’équipe nationale de football de la République du Congo a une dernière chance pour obtenir son ticket des qualifications. Les Diables rouges vont croiser le fer avec les scorpions de la Gambie dimanche 10 septembre prochaoin. Le match va compter pour la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024)

Les Congolais doivent s’imposant face aux Gambiens et se qualifier pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations qu’ils n’ont plus disputée depuis 2015. Lors du match aller qui marquait la deuxième journée des éliminatoires, le Congo avait battu la Gambie sur un score de 1-0, au stade Alphonse-Massamba-Débat.

Depuis le 6 septembre dernier, le sélectionneur Paul Put et ses poulains sont à Marrakech.  Gabriel Charpentier (le dernier buteur congolais face au Sud Soudan), Bryan Passi, et William Hondermarck blessés ont été remplacés par Yann Ngatsé, Mavis Tchibota et Francis Nzaba.

Congo-RGPH-5 : l’enquête post-censitaire se déroulera pendant 01 mois

Les équipes mobilisées par la coordination du RGPH-5 seront déployées à partir de ce dimanche 10 septembre jusqu’au 9 octobre dans les zones concernées.

 

Trois mois après la fin des opérations du dénombrement principal du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), les enquêteurs vont repartir sur le terrain pour évaluer la qualité et la fiabilité des données recueillies.

Les équipes mobilisées par la coordination du RGPH-5 seront déployées à partir de ce dimanche 10 septembre jusqu’au 9 octobre dans les zones concernées. Cette nouvelle phase du recensement général s’exécute normalement dans les trois mois qui suivent le dénombrement principal et va permettre à la coordination du RGPH-5 de prendre toutes les précautions nécessaires pour avoir des résultats de qualité, lors du traitement et de la publication des résultats de la grande enquête statistique.

Pour ce recensement, l’État avait mobilisé au moins 33 coordonnateurs départementaux, 284 superviseurs, 1 400 contrôleurs et 6 700 agents recenseurs pour l’enquête démographique.  Au total, 9000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs ont été mis à la disposition de l’équipe de coordination du RGPH-5, y compris un dispositif d’assurance qualité et des outils de surveillance avec le soutien du Fonds des Nations unies pour la population.

Rappelons que l’opération de dénombrement, a été bouclé le 5 juin dernier, sur l’ensemble du pays avec une période de rallonge. Initialement prévue du 25 avril au 24 mai, cette phase cruciale a bénéficié d’une rallonge de douze jours supplémentaires à cause de certaines difficultés rencontrées sur le terrain.

Congo : coup d’envoi du début des travaux du nouveau backbone national

Les travaux ont été lancés jeudi 07 septembre à Matombi, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a donné le coup d’envoi des travaux du nouveau réseau national de transport de données backbone2. La nouvelle dorsale à fibre optique va renforcer la résilience de l’internet, en offrant de la redondance au backbone actuel et permettra la transmission de données entre Pointe-Noire et Brazzaville à très haut débit avec une capacité de 10 gigas.Il va aussi s’assurer du transport des données à la fois du câble WACS et du câble 2 Africa de Pointe-Noire vers Brazzaville et l’inverse.

Les travaux de construction et de maintenance du bockbone ont été confiées à une entreprise de droit congolais Congo câbles. Le projet est mis en œuvre grâce à l’implication de l’ARPCE dont le datacenter à Pointe-Noire jouera un rôle majeur dans cet écosystème, et aux financements des opérateurs Telecoms dont Congo câbles, Airtel Congo, Congo Télécom et Silicone Connect.

« Le câble 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Long de 45 000 kilomètres, il s’agit de l’un des plus longs câbles sous-marins, interconnectant 19 pays en Afrique, 9 au Moyen-Orient et 5 en Europe. Il fournira une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s, 10 fois la capacité du Wacs, en améliorant la connectivité pour 3 milliards de personnes soit 36% de la population mondiale », a expliqué le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Congo : sept ans de travaux forcés pour Morgan

L’ex-commandant du Groupement de répression du banditisme a été condamné pour association des malfaiteurs, arrestations arbitraires, extorsion, recèle et abus de fonctions.

 

Le capitaine de police Manounou Romuald, « alias Morgan », et l’ancien chef de bureau GRB Gampo-Ollilou, l’adjudant de police Séverin Brice Eyaba, dit « Patou Casis », ont été condamnés à 7 ans de travaux forcés. Ils étaient poursuivis pour, entre autres, association des malfaiteurs, arrestations arbitraires, extorsion, recèle et abus de fonctions.

Le procès qui se déroulait depuis le 31 août au palais de Justice de Brazzaville, dans le cadre de la session criminelle, s’est achevé dans les premières heures de la matinée du 5 septembre 2023. Morgan et Patou Casis ont écopé de sept ans d’emprisonnement ferme. Leurs coaccusés (trois policiers) ayant pris la fuite, à savoir l’ancien chef de bureau GRB Pierre-Ntsiété, le brigadier-chef Hermelon Stève Ngolelé (Choupet », le brigadier-chef Master Landaho et le brigadier Kanga sont, quant à eux, condamnés à 15 ans de travaux forcés.

Les cinq policiers ont été reconnus coupables des faits qui leur sont imputés. Notons que le parquet général avait, dans ses plaidoiries, requis 20 ans de travaux forcés pour les inculpés. Les amendes vont de cinq à vingt millions FCFA à titre de dommages et intérêts alloués aux victimes. Pour l’adjudant de police Séverin Brice Eyaba « Patou Casis », un autre dossier l’attend ce 6 septembre devant la barre dans le cadre de l’affaire « Mère Alice ».

Congo-Sommet des trois bassins : huit ateliers vont meublés l’évènement

Le programme du sommet des trois bassins a été présenté le 1er septembre dernier à Brazzaville par le ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.

 

La République du Congo va abriter le Sommet des trois rivières du 26 au 28 octobre 2023, au Centre international de conférence de Kintélé à Brazzaville. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a eu une rencontre avec le corps diplomatique résidant en République au Congo, les partenaires et ONG. Il s’est agi de présenter le plan du sommet des trois bassins forestiers tropicaux et de la biodiversité.

Ces assises se dérouleront autour de huit ateliers, cinq panels ainsi que des pavillons prévus pour les partenaires. Le ministre a dégagé quelques axes prioritaires qui seront mis en place parmi lesquels le programme de travail de financement pour la restauration des écosystèmes, le mécanisme financier et le marché carbone souverain.  Un cadre de travail a été défini, structuré et planifié sur les plans institutionnel, technique, communication, politique, logistique, mobilisation financière, contenu.

Ce sont près de 2000 participants qui sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre, à l’occasion du sommet des trois bassins (l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le Congo).

Congo : Aya Nakamura en concert le 09 septembre à Brazzaville

La chanteuse afro pop la plus aimé au monde est attendue en Afrique pour une série de cinq concerts.

 

C’est un moment très attendu, Aya Nakamura en concert en Afrique pendant ce mois de septembre 2023. La chanteuse afro pop sera en Afrique où elle enchaînement une série de cinq concerts en RDC, au Mali, en Côte d’Ivoire et en République du Congo.

Aya Nakamura se rendra tout d’abord à Kinshasa, en République démocratique du Congo, les 7 et 8 septembre. Ensuite, ce sera le tour de Brazzaville, rive droite du fleuve Congo, d’accueillir la chanteuse dès le lendemain 9 septembre. Plus tard, elle se produira à Bamako, au Mali, le 23 décembre avant de clore par une prestation, le 29 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

L’auteure-compositrice-interprète franco-malienne, née le 10 mai 1995 à Bamako, de son vrai nom Aya Coco Danioko, résidente à Aulnay-sous-Bois, dans la région parisienne, détentrice de records de « streams », actuellement artiste française la plus écoutée dans le monde.

L’interprète du single « Djadja » avait lancé sa carrière par un premier album timidement titré « Journal intime » en 2017 avant d’exploser sur Internet, sur les platines et dans les oreilles des mélomanes. Son dernier album à la sonorité zouk sorti en janvier dernier, d’après les statistiques, se dresse avec plus de 2,7 millions de streams sur Spotify en 24 heures, ainsi que 7 542 ventes sur l’ensemble des supports (81% en streaming, 17% en physique et 2% en téléchargement).

Sommet des trois bassins : près de 2000 représentants des communautés attendus

La ville de Brazzaville en République du Congo, va abriter du 26 au 28 octobre prochain, le sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales.

 

Plus de 1500 participants sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, à l’occasion du Sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales. A moins de deux mois de la tenue de l’évènement la sensibilisation des parties prenantes se poursuit.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, le 2 septembre dernier, pour situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et le niveau de préparation.

Dans un extrait d’une publication de nos confrères d’adiac-congo.com, Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins ».

Comme enjeux de cette rencontre, la ministre a évoqué la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ».

On note entre autres les objectifs à atteindre par les pays du sud, la signature d’un accord de coopération, la mise en place des plans d’actions conjoints avec objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.