Congo : la 2e édition du Sefco en préparation

La Chambre de commerce de Pointe-Noire servira de cadre du 28 juin au 5 juillet à la deuxième édition du Salon de l’entrepreneuriat féminin au Congo (Sefco).

 

La deuxième édition du Sefco se tiendra du 28 juin au 5 juillet 2025 à la Chambre de commerce de Pointe-Noire. C’est l’initiative des jeunes engagés, une plateforme de réflexion et d’action que préside Harris Malonga.

Selon les organisateurs, le « Sefco naît de la volonté de réunir des femmes entrepreneures à l’échelle nationale et internationale autour d’une plateforme de dialogue et de partage d’expérience ». Le thème retenu pour cette 2e édition est « Bâtir intelligemment et innover pour un Congo meilleur ».

L’évènement vise à apporter une solution idoine aux multiples problèmes que rencontrent les entrepreneurs de manière générale et les femmes en particulier, de leur donner une vue plus large sur les institutions de financement, de leur faire bénéficier d’un accompagnement financier, de les former sur de nombreux modules qui régissent le monde entrepreneurial, de partager avec elles l’expérience d’autres femmes inspirantes du monde entrepreneurial et de répondre à toutes leurs préoccupations.

Les femmes de réseaux et d’associations, des entrepreneures, des responsables des institutions de financement/ crédit, des participants et intervenants, des responsables de politiques publiques et universitaires sont attendus à cette 2e édition. Les entreprises auront l’opportunité de présenter leurs projets, leurs services et leurs besoins.

Congo-Université catholique : 121 étudiants pour la phase expérimental

L’inauguration de cet établissement par le chef de l’Etat est prévue au cours de cette année.

 

Pour sa phase expérimentale, l’université catholique du Congo a accueilli 121 étudiants cette année. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso accompagné de quelques membres du gouvernement ont visité l’institut en attendant l’inauguration prochaine par le chef de l’Etat.

Situé à Liambou, dans le département du Kouilou, l’université catholique du Congo a entre autres filières les géosciences, l’informatique, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie.  « Nous avons ici un vrai creuset de formation de l’élite congolaise dans des domaines de pointe qui concourent à la valorisation du capital humain », a indiqué Anatole Collinet Makosso.

L’université catholique du Congo est le fruit de la coopération entre l’Etat congolais, l’Eglise catholique et les sociétés pétrolières dont TotalEnergies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo réunies au sein du consortium pétrolier de l’exploitation Moho-Nord.

Hormis la visite, une réunion s’est tenue avec le comité de pilotage, la direction de l’université et les représentants des entreprises pétrolières. La rencontre a permis au gouvernement d’examiner quelques aspects du projet, notamment la problématique du transport des étudiants, la facilitation du passage au péage pour les membres de la communauté universitaire.

Congo : la BM finance le curage du quai du port public de Brazzaville

Lancée depuis deux semaines, cette opération censée durer deux mois et demi pour permettre aux bateaux d’accoster aisément.

 

Le curage des pieds du quai au port public de Brazzaville est conduit par les équipes du Groupement d’intérêt économique et du service commun d’entretien des voies navigables (GIE-SCEVN) de la République du Congo et de la République centrafricaine. C’est un financement de la Banque mondiale à travers le projet régional d’amélioration des corridors de transport routier et fluvial en Afrique centrale (Pracac).

L’intervention des équipes du GIE-SCEVN vise à pallier le phénomène d’ensablement des pieds de quai qui freine les chargements et déchargements des bateaux. Le projet va s’étendre sur l’ensemble du réseau fluvial, du fleuve Congo à l’Oubangui.

Le dragage va s’effectuer au site portuaire de Yoro, ainsi qu’aux quais de Mossaka, Impfondo, Liranga, Bétou, jusqu’à Bangui. Toujours dans le cadre de la mise en œuvre du Pracac, il est également prévu le volet balisage sur le fleuve Congo, les rivières Oubangui et Sangha.

Congo : les sénateurs adoptent loi sur la création des zones économiques spéciales

La chambre haute a approuvé mardi 8 avril, la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales, à la détermination de leur régime et de leur organisation.

 

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales a été initié par le ministre des zones économiques spéciales et de la diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya. Cette loi a été réaménagée à 70% des législations antérieures, en vue de la mise en œuvre des zones économiques spéciales plus compétitives aux pays étrangers, contribuant ainsi à la diversification de l’économie nationale.

« L’approbation, avec amendement par les membres de la chambre haute du parlement, de la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales à la détermination de leur régime et de leur organisation, vient abroger les lois précédentes y relatives notamment la loi n°24-2017 du 9 juin 2017 et loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la législation précédente  », a fait savoir le rapporteur de la commission Economie et finances du sénat, Venance Mania, lors de la plénière de cette institution parlementaire.

Les aménagements apportés à la loi s’inscrivent dans le cadre de la bonne gestion de ces espaces économiques situés à Pointe-Noire, Oyo, Ouesso, Igné et à Maloukou. Ladite loi va s’arrimer au cadre et règlementation des pays africains, offre au Congo l’opportunité de compétitivité avec les zones économiques spéciales (ZES) des autres pays.

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales va apporter des innovations telles que l’attraction des investisseurs directs étrangers, la diversification de l’économie et de l’industrialisation du Congo et aussi la création des emplois, l’éclosion des très petites, des petites et moyennes entreprises.

Transport : la Banque mondiale et le Congo renforcent leur collaboration

La directrice sectorielle Transport Afrique de l’Ouest et du centre pour la Banque mondiale, Anne Cécile Souhaid, a eu un échange mardi 8 avril à Brazzaville avec la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Consolider l’intégration sous-régionale et régionale en matière des transports et de renforcer la collaboration entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale dans les secteurs-clés comme les transports fluviaux, routiers, ferroviaires ainsi qu’aériens. C’est ce qui a réuni mardi 8 avril, Anne Cécile Souhaid et Ghislaine Ebouka-Babackas.

La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre stratégique porté sur le développement intégré du secteur de transports au Congo. Pendant la rencontre, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a présenté la vision globale du gouvernement congolais en matière de connectivité. Une vision qui a pour but améliorer les liaisons internes entre les grandes villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire, mais aussi à renforcer l’intégration sous-régionale et régionale.

La représentante de Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir les projets structurants en cours et à venir. Elle a souligné également l’importance d’une approche multisectorielle, favorisant l’impact économique et social des investissements dans les transports.

Autre niveau de jeu conscient : 1xBet mène un projet spécial sur le betting responsable

La société de paris mondialement reconnue 1xBet annonce le lancement d’un projet éducatif spécial « Betting responsable », qui enseignera aux joueurs les bases de la littératie financière et les aidera à contrôler efficacement leurs dépenses en jouant. La campagne durera trois mois et comprendra des formats en ligne ainsi que des activités interactives pour les utilisateurs du monde entier.

Dans le cadre du programme, les participants peuvent s’attendre à :

  • du matériel pédagogique sur la gestion du bankroll et la planification financière ;
  • des quiz et des défis interactifs qui vous aideront à tester vos capacités de maîtrise de soi ;
  • des activités spéciales avec les ambassadeurs et partenaires.

1xBet aide les joueurs à développer une approche consciente du betting, transformant le jeu en un divertissement passionnant sans risques financiers.

1xBalance –  votre guide du jeu responsable

Le programme éducatif 1xBalance est un projet spécial créé pour inculquer aux joueurs les principes de littératie financière. Les participants au programme « Betting responsable » apprendront à gérer leurs finances, à évaluer les risques et à prendre des décisions réfléchies.

1xBet change ainsi les règles du jeu, transformant les paris sportifs non seulement en divertissement, mais aussi en une activité de loisir responsable pour les joueurs ayant un niveau élevé de connaissances financières.

1xBet promeut une culture du jeu responsable grâce aux innovations

Personne ne veut lire de longs articles ennuyeux sur les principes de base de la budgétisation. C’est pourquoi 1xBet lance un projet spécial « Betting responsable » avec des activités interactives. Les participants au programme éducatif combineront l’utile à l’agréable : ils maîtriseront des informations importantes tout en s’amusant.

Principaux formats :

  • Jeux de quiz « Connaissez vos limites ». Chaque semaine, les joueurs passeront des tests interactifs sur la littératie financière et la maîtrise de soi. Les jeux de quiz aideront les parieurs à tester leur niveau de connaissances financières et à calculer les limites de paris individuelles.
  • Marathon « Pariez intelligemment ». Un défi de 4 semaines pour vous aider à mettre en pratique les principes clés du jeu responsable.
  • Podcasts, articles, webinaires. Des experts en paris sportifs et des ambassadeurs célèbres révéleront les secrets du jeu responsable réussi.

1xBalance est un projet de portée mondiale qui fournira de nombreux insights. Vous pouvez les retrouver en suivant le cours pédagogique, ainsi que sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #1xBalance.

Le projet spécial offrira des bonus exclusifs aux participants VIP. Les influenceurs et partenaires de 1xBet recevront des cadeaux de marque et des guides d’éducation financière.

Le programme éducatif comprendra une série d’événements fermés, dont une soirée de visionnage privée dédiée à la finale de la Ligue des champions, ainsi que des rencontres avec des experts et d’autres activités interactives.

1xBalance est un cours intensif saisissant pour améliorer la littératie financière

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Congo : les agents de la SOPECO totalisent 50 mois d’arriéré de salaires

Ils exigé à la direction générale le payement d’au moins deux mois de salaires et de prendre en compte leurs revendications.

 

Sur les 50 mois d’arriérés de salaires impayés qu’ils totalisent, les agents de la SOPECO exigent au moins deux avant le 15 avril courant. Ils se sont exprimés, par le biais de secrétaire général de la Fédération des syndicats des postes et télécommunications, Franck Siassia. Une sortie qui fait suite à assemblée générale extraordinaire que les argents de cette structure ont eu le 7 avril à Brazzaville.

Ils dénoncent les mauvaises conditions de travail, la mauvaise gestion de l’entreprise par la direction générale et exigé que la direction générale prenne en compte leurs revendications. « Nous dénonçons cette mauvaise gestion. Nous demandons à l’État, propriétaire de l’entreprise, de changer la direction générale ».

Au nombre des revendications, « Nous demandons le paiement sans condition de deux mois de salaires, au plus tard le 15 avril, la notification des arriérés de salaires de 2017 à 2024 et des avancements par la direction générale. Nous disons non au reclassement de certains agents privilégiés par la direction », a indiqué Jean-Jacques Mvila, secrétaire général par intérim des postiers.

Lors de l’assemblée générale extraordinaire de la SOPECO, a rappelé que « L’État a octroyé le timbre électronique à la Société des Postes et de l’Épargne du Congo. L’année dernière, par exemple, ils ont reçu 139 millions de francs CFA, répartis sur 11 millions par mois. À cela s’ajoutent les loyers de la Banque postale, qui s’élèvent à 13 millions, ainsi que les recettes des boîtes postales. Aujourd’hui, les gens paient pour les boîtes postales à tout moment. Il y a également les frais de terminaison que nous recevons des pays voisins, ainsi que des recouvrements effectués, dont les loyers, au-delà de ceux de la Banque postale. Il existe des moyens et des stratégies que la direction peut mettre en place pour assurer un flux de trésorerie, et garantir que les salaires soient payés chaque mois, ou au moins tous les deux mois ».

Congo : les partis politiques autorisés à mener des activités génératrices de revenus

Cette proposition de loi du premier secrétaire du bureau de l’Assemblée nationale, Fernand Sabaye a été adopté par le Sénat.

 

Le Senat accorde aux partis politiques la possibilité mener des activités génératrices de revenus pour financer leur plateforme.

« La proposition de loi que le Sénat vient d’examiner et d’adopter, vise à élargir le potentiel financier des partis politiques en modifiant et complétant quelques articles de la loi du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques », a expliqué Fernand Sabaye lors de la plénière du Sénat.

Selon Fernand Sabaye, le financement des partis politiques tel que prévu dans les modalités de la loi s’est avéré insuffisant : « Avec cette loi, les partis politiques peuvent désormais entreprendre des activités qui peuvent leur apporter des fonds pour réaliser des activités pour la marche de leur parti. Mais, la nature des activités à mener sera déterminée par voie réglementaire. Il faut éviter que les partis se lancent dans le blanchiment d’argent et de l’argent sale », a-t-il précisé.

Il a ajouté que « Le financement autorisé par la loi peut être scindé en deux grandes catégories. Il y a le financement public et le financement privé. Dans le financement privé, il y a les contributions des membres des partis, des dons et des lègues. Nous avons ajouté une dimension supplémentaire, c’est-à-dire les activités génératrices de revenus ».

Congo : restructuration des organes dirigeants au sein de l’USDKP

L’Union syndicale départementale du Kouilou et de Pointe-Noire (USDKP) a tenu du 4 au 5 avril, son 2e congrès ordinaire.

 

Plus d’une centaine de syndicalistes de l’USDKP se sont réunis du 4 au 5 avril dans la salle de réunion de la Bourse du travail. La séance de travail leurs a permis d’examiner et d’adopter après amendements les dossiers soumis au congrès par la coordination et le secrétariat. Les congressistes ont également voté quelques amendements de certaines dispositions statutaires adoptées par le premier congrès ordinaire de décembre 2012. C’est du moins ce que précise le communiqué final.

Les travaux du 2e congrès ordinaire de l’Union syndicale ont abouti à la restructuration des organes dirigeants, notamment la commission de contrôle, présidée par Donatien Nzahou, suivi de Pierre Nzahou, vice-président et Ernest Rufin, secrétaire. Le congrès a également élu un Conseil de 51 membres dirigés par Victor Yeta, qui succède à lui-même.

Ces organes ont pour missions entre autres, les préparatifs de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai; la poursuite de la restructuration des organes de base afin de préparer les élections professionnelles qui auront lieu en décembre ainsi que la célébration en différé des 60 ans de la CSC.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale congolaise (CSC), Daniel Mongo a invité le bureau exécutif de se mettre au travail afin de relever les défis des échéances à venir.

Groupe des ambassadeurs francophones : le Congo prend la présidence

L’ambassadeur de la République du Congo au Canada, Appolinaire Aya, a été élu au poste de président du Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) pour un mandat de quatre ans.

 

Le Congolais Appolinaire Aya prend la tête du GAP pour un mandat de quatre ans. Il a été élu à l’issue d’une élection générale qui a réuni une trentaine de chefs de mission diplomatique à Ottawa, à la mi-journée du 4 avril 2025. Il succède à ce poste à son homologue Patrick Van Gheel, ambassadeur du Royaume de Belgique au Canada.

Selon adiac-congo.com, le GAF rassemble les représentants et ambassadeurs des États membres et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie accrédités auprès d’un État ou d’une organisation internationale. La même source indique que cette organisation apporte son soutien aux initiatives de la Francophonie, dégage une réflexion sur les textes adoptés à chaque sommet francophone dans les instances internationales. Il est également chargé d’organiser des concertations des pays francophones à l’occasion des conférences qui se tiennent au Canada.