Congo : Anatole Collinet Makosso présente à ses collaborateurs les attentes de 2025

Le Premier ministre s’est entretenu lundi 06 janvier 2025, à la Primature avec l’ensemble de son personnel.

 

La solidarité, le travail, la rigueur, la discipline et la vigilance sont les cinq piliers sur lesquels devrait s’appuyer le personnel de la primature pour travailler en cette nouvelle année 2025. Ces piliers ont été dévoilé lundi 6 janvier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Dans sa communication à son personnel, le chef du gouvernement a rappelé les orientations du président de la République, tout en insistant sur l’importance du travail acharné et de la préservation de la paix. Il a également souligné des principes essentiels tels que la protection des documents administratifs, la ponctualité et l’implication totale de chaque collaborateur dans le traitement des dossiers.

Le Premier ministre a exhorté ses collaborateurs à travailler en bonne intelligence et en parfaite harmonie avec les différents ministères. Il a attiré l’attention de ses collaborateurs dont certains ne seraient pas exemptés de ces mauvaises pratiques. Selon lui, cette responsabilité est souvent imputée au secrétariat central, aux plantons et aux agents de course.

Congo : des soins gratuits pour les personnes du troisième âge

Le Centre médicosocial le Jaune a lancé une campagne de dépistage gratuit de l’hypertension artérielle, le diabète, le paludisme, l’albumine et la glycémie, pour une durée de trois mois, des personnes du 3e âge et des retraités.

 

Jusqu’au 31 mars prochain, les personnes du 3e âges et des retraités ont vont recevoir gratuitement des soins médicaux. Le Centre médicosocial le Jaune en partenariat avec l’Assistance au développement social (ADS) et la Caricav ont lancé une campagne de dépistage gratuit du paludisme, l’albumine, l’hypertension artérielle, le diabète et la glycémie. Cette prise en charge

« La population souffre, en occurrence les personnes du troisième âge. C’est pourquoi nous avons proposé une promotion des soins pour la visibilité de ce centre afin que la population de Brazzaville sache qu’il y a un centre des retraités et des personnes du troisième âge où toute la population peut être reçue et traitée. De même, nous avons pensé qu’il n’y a plus d’argent, les moyens sont devenus difficiles, alors il faut aider la population en réduisant les coûts des soins, pour que toute personne trouve la bonne santé en se guérissant de la maladie qu’elle souffre », a expliqué le coordonnateur du centre, Jean François Milongo.

Pour le président de l’ADS, Delys Ibara, il est question pour eux à travers cette campagne d’emmener les populations à un niveau de vie meilleure, à travers la mise à disposition des œuvres sociales et à œuvrer pour le bien-être des populations démunies dans les domaines de santé, de l’éducation, de la lutte contre la famine et la pauvreté.

Congo : plus 1500 vendeuses bénéficient d’un financement

C’était en faveur d’une campagne de financement des activités lancé mardi 31 décembre dernier par la Génération auto-entrepreneuriat (GAE).

 

Ce sont 1500 femmes qui vendent dans les marchés domaniaux de Brazzaville qui ont reçu des financements de la GAE. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Matissa affaires », « Booste ton business ».

Digne Elvis Tsalissan Okombi qui est le coordonnateur général de cette association, a remis des chèques de 100 000 FCFA à un échantillon de deux cents vendeuses issues des neuf arrondissements de Brazzaville.

Pour Digne Elvis Tsalissan Okombi, le montant de 100 000 FCFA octroyé à chacune de ces femmes à la veille de la fête du nouvel an va aider ces femmes à développer les petits commerces. Il a également invité les autres bienfaiteurs soutenir les activités génératrices de revenus des vendeuses

Congo : BDEAC accorde de nouveaux financements à hauteur de 125 milliards FCFA

C’est une décision prise au cours de la dernière session du Conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).

 

Le Conseil d’administration de la BDEAC a récemment tenu sa dernière session de l’année écoulée. Organisée en visioconférence, la réunion était présidée par Hamid Tahir Nguilin, ministre d’Etat, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan de la République du Tchad, et président en exercice du Conseil d’administration.

Pendant cette réunion, de nouveaux financements ont été approuvés. Ceux-ci sont destinés aux secteurs de l’agro-industrie, du tourisme et de la finance pour un montant de 125 milliards FCFA. Outre les nouveaux financements, les administrateurs de la BDEAC, ont également adopté le budget exercice 2025 de ladite Banque.

Il a aussi été question pour eux d’échangé sur le programme d’émission des titres de créances négociables d’un montant de 200 milliards FCFA, pour la période 2025-2027 du Plan stratégique Azobé. La nomination de nouveaux administrateurs a aussi été approuvé.

Congo : le message du président Denis Sassou N’Guesso à la Nation du 31 décembre 2024

Comme de tradition, le chef de l’Etat congolais, s’est adressé à ses compatriotes à l’occasion de la fin d’année 2024 et du nouvel an 2025. Voici l’intégralité de son adresse.

 

Mes chers compatriotes ;

Dans quelques heures, l’année 2024 tirera sa révérence et retentiront les cloches du Nouvel An 2025.

Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024.

De même, j’invite à s’armer de courage tous ceux qui, en proie à des situations personnelles déprimantes terminent l’année en s’interrogeant sur les éventualités du lendemain.

J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas.

Mes chers compatriotes ;

Dans peu de temps, 2024 deviendra le passé et 2025, notre présent.

Le passé éclaire le présent et préfigure le futur.

En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.

L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse.

En toute chose, notons que ce sont les fondations et les piliers qui tiennent la voûte de l’ouvrage en construction. Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année.

Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité.

Pour consolider les initiatives amorcées en 2024 et les acquis enclenchés au bénéfice des jeunes, il est nécessaire d’inscrire dans le temps et d’amplifier, en 2025, notre action au profit de cette frange importante de la population.

Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance.

D’ores et déjà, 2024 va s’éteindre en laissant, bien allumés et bien brillants, les voyants d’une amélioration, en 2025, de la situation économique et financière de notre pays.

Nos sacrifices ne seront pas vains et nous poursuivrons nos efforts avec plus d’ardeur et d’acharnement, toujours dans la responsabilité, la sécurité et la paix.

 Mes chers compatriotes ;

Au moment où l’année 2025 prend son envol, nous notons le climat de paix qui règne dans notre pays.

Il s’agit, pour nous tous, de privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble.

Cependant, la situation de paix observée au Congo ne peut nous priver d’évoquer la persistance, à travers le monde, des tensions qui placent l’humanité dans l’angoisse d’une amplification de conflits aux conséquences désastreuses.

Les peuples aspirent à la paix et à la sécurité, leur rêve primordial étant le développement censé améliorer leurs conditions de vie.

Nous espérons que 2025 permettra l’accélération des processus de paix entamés sur tous les continents, afin que se matérialisent les résolutions adoptées et les actions y afférentes.

2025 devrait être l’année du retour de la paix dans le monde. C’est notre vœu le plus ardent.

A l’endroit de notre peuple, je formule mes vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année 2025.

Bonne et heureuse année 2025 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso annonce la poursuite des objectifs fixés en 2024

Dans son discours adressé à la Nation le 31 décembre 2024, le chef de l’Etat a déclaré qu’il s’agira en 2025, de fortifier les avancées enregistrées en 2024.

 

C’est par une pensée pour les Congolais décédés en 2024 que le président Denis Sassou N’Guesso a entamé son discours de fin d’année. « Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024. »

Le chef de l’Etat invite ses compatriotes à s’armé de courage, de dignité face aux difficultés quotidiennes de la vie. « J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas. »

La grande déclaration de Denis Sassou N’Guesso est la poursuite les initiatives engagées en 2024, avec plus de détermination et d’intensité.

« En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté. L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse. (…) Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année. Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité (…) Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance. »

Denis Sassou N’Guesso demande aux Congolais de « privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble. »

Congo : à Noël les employés de AGL et ses filiales offrent des vivres et jouets aux orphelins

Le 24 décembre 2024, les collaborateurs d’AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo (TBC) ont offert 210 Kg de jouets, vêtements et vivres non périssables à 39 pensionnaires de l’orphelinat “La Bonne Semence” situé au quartier Kinsoundi de Brazzaville. Les dons ont été collectés à Pointe-Noire et Brazzaville lors d’une campagne vide grenier organisée par le département communication et développement durable.

“Habituellement ce sont les entreprises de la place qui répondent aux cris de cœur des orphelins. Je suis à la fois surprise et très heureuse de voir des collaborateurs des entreprises s’impliquer aussi grandement. Merci et encore merci pour tout” a déclaré la Sœur Marie Lourdes, Responsable de l’orphelinat La Bonne Semence.

“Ces dons ont été apportés volontairement par les employés de AGL et ses filiales en signe de soutien aux enfants orphelins afin de leur donner un sourire pendant ces fêtes de fin d’année. Chez AGL la solidarité est une valeur cultivée par chaque collaborateur ” précise Patricia EKEY-MISSE, Responsable régionale communication et développement durable Congo/RDC/Angola.

L’orphelinat La Bonne Semence a été créé le 13 aout 1993 à l’issue des troubles socio-politiques qu’a connu le Congo. Le centre héberge 39 filles et garçons scolarisés dont l’âge varie entre 1 et 17 ans.

Congo : le gouvernement veut accélérer le projet de distribution de l’électricité

Le sujet a été discuté au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni lundi 30 décembre 2024, au Palais du peuple à Brazzaville.

 

La République du Congo a désigné l’entreprise soumissionnaire à la distribution-commercialisation » de son électricité. Pendant le Conseil des ministres qui s’est tenu le 30 décembre, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a présenté la communication sur les diligences pour l’aboutissement du déclencheur 9 de l’appui des politiques de développement entre la République du Congo et la Banque mondiale.

Il était question d’informer les membres du Conseil des dernières évolutions du segment « distribution-commercialisation » de l‘électricité en République du Congo. Selon le ministre, une procédure d’appels d’offres concurrentielle qui s’est étendue sur deux années a permis d’identifier et de désigner une entreprise soumissionnaire candidate à une délégation de gestion du service public de distribution et de commercialisation de l’électricité en République du Congo.

Le Conseil des tout en autorisant la poursuite des négociations avec l’entreprise soumissionnaire arrivée en tête, recommandent que les discussions à mener avec celle-ci portent sur une définition claire du périmètre et du contenu de la convention d’affermage à conclure dans les délais les meilleurs.

Congo : les ministres adoptent la loi sur la lutte contre le trafic illicite de migrants

Ce projet de loi faisait partie des cinq affaires inscrites à l’ordre du jour du Conseil des ministres qui s’est réuni lundi 30 décembre 2024 au Palais du peuple.

 

Le projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants a été soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres. Invité par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui présidait la rencontre, Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local a expliqué l’importance de la mise en œuvre de cette loi.

Notons que le projet présenté a deux objectifs : le premier est de se conformer aux standards internationaux en matière de prévention et de lutte contre la criminalité transfrontière et particulièrement la migration irrégulière ; le second est de répondre au contexte international actuel, caractérisé par le développement d’une criminalité transfrontière. Ce phénomène a généré l’explosion d’une véritable économie criminelle fondée notamment sur le blanchiment des capitaux, le travail clandestin, le proxénétisme, le financement du terrorisme, les trafics d’armes et de stupéfiants.

Selon Raymond Zéphirin Mboulou, ces infractions fragilisent et affaiblissent des secteurs entiers de l’économie. Face à ces fléaux, les Etats se mobilisent et ont adopté divers instruments, dont le protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, venant en complément de la convention des Nations unies contre la criminalité organisée.

Il tient de rappeler que le Congo, membre de l’Organisation internationale pour les migrations, avait signé ce protocole le 14 décembre 2000 et a adhéré à la convention de Kampala du 23 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique.

Le projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants qui a été approuvé en Conseil des ministres sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du lundi 30 décembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce lundi 30 décembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Cinq affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

-Un projet de loi au titre du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local ;

– Un projet de loi au titre du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones ;

– Un projet de décret au titre du ministère de la Défense nationale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation ;

– Une communication au titre du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.

 I/- Ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants. 

Le projet présenté a deux objectifs : le premier est de se conformer aux standards internationaux en matière de prévention et de lutte contre la criminalité transfrontière et particulièrement la migration irrégulière ; le second est de répondre au contexte international actuel, caractérisé par le développement d’une criminalité transfrontière. Ce phénomène a généré l’explosion d’une véritable économie criminelle fondée notamment sur le blanchiment des capitaux, le travail clandestin, le proxénétisme, le financement du terrorisme, les trafics d’armes et de stupéfiants.

Ces infractions fragilisent et affaiblissent des secteurs entiers de l’économie. Face à ces fléaux, les Etats se mobilisent et ont adopté divers instruments, dont le protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, venant en complément de la convention des Nations unies contre la criminalité organisée.

Le Congo, par ailleurs membre de l’Organisation internationale pour les migrations, a signé ce protocole le 14 décembre 2000 et a adhéré à la convention de Kampala du 23 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant lutte contre le trafic illicite de migrants. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

  II/- Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Il faut noter que le projet examiné s’inspire, pour l’essentiel, du statut des magistrats de l’ordre judiciaire, notamment en ce qui concerne ses principes généraux.

En tenant compte des missions particulières de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, le texte prévoit des dispositions particulières qui définissent un régime juridique spécifique aux magistrats de la Cour des comptes. Le texte édicte notamment une plus grande exigence à l’égard de ces magistrats dans l’exercice de leurs fonctions.

Le projet de loi précise l’importance de la compétence et de la spécialité en matière de comptes et de finances des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire en fixant des conditions strictes d’accès à la fonction. Ils sont nommés par décret du président de la République, en Conseil supérieur de la magistrature, parmi les magistrats de l’ordre unique des juridictions du Congo et les fonctionnaires de l’Etat compétents en matière de comptes ou de finances.

Il édicte également des mesures de motivation des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire grâce à une évaluation individuelle, un avancement et des droits spécifiques. Ensuite, le projet de loi fixe des règles déontologiques claires devant guider le comportement du magistrat dans l’exercice de ses fonctions et en dehors de celles-ci ; enfin, il prescrit des incompatibilités et obligations auxquelles sont soumis ces magistrats dans l’exercice d’autres activités.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

  III/- Ministère de la Défense nationale

Invité par le chef de l’Etat à prendre la parole, M. Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale, a soumis à la sagacité des membres du Conseil un projet de décret portant approbation des statuts de l’institut des hautes études maritimes et fluviales.  

Les impératifs de sûreté, de sécurité et de gestion durable de ses espaces liquides ont amené notre pays à mettre en œuvre une stratégie d’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. Il s’agit de prendre en compte la configuration géographique particulière de notre pays, qui dispose d’une façade maritime et d’une frange fluviale interconnectées, caractérisant une continuité stratégique dénommée « Congo océan ».  La création, sous forme d’établissement public à caractère administratif, d’un institut d’études spécialisées à vocation sous-régionale, entérinée par la loi n°222023 du 18 juillet 2023, se justifie par la nécessité de disposer de ressources humaines formées au management des questions sécuritaires, économiques et environnementales en lien avec la mer et les eaux continentales partagées.

Placé sous la tutelle administrative du ministère en charge de la Défense nationale et sous la tutelle pédagogique du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, l’institut dispose de personnels enseignants et administratifs ; il a deux missions : en premier lieu, la formation supérieure continue de personnels civils de la force publique en matière de lutte contre les phénomènes d’insécurité maritime et fluviale, de risques sécuritaires, de problématiques environnementales dans ces espaces et de sûreté maritime et fluviale ; en second lieu, la recherche et la promotion des travaux de recherche dans les domaines maritime et fluvial.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut des hautes études maritimes et fluviales.

IV/- Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation  

Invité par la Président de la République à prendre la parole, M. Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, a soumis à l’examen du Conseil, conjointement avec le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. La loi n°16-2019 du 21 mai 2019, fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’alphabétisation, définit les modalités de leur exercice par le département et la commune, texte adossé à la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert de compétences aux collectivités locales, prévoit la création de comités de gestion des établissements scolaires publics.

Renforcé par la mise en œuvre de l’objectif de développement durable 4 en matière de gestion d’école, il s’agit d’assurer à tous l’accès à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Les comités de gestion en objet sont à distinguer des organes de gestion consacrés par le décret du 15 octobre 2020 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, primaire et secondaire général et de l’alphabétisation ; il s’agit ici d’organes de planification et de proposition en matière de gestion administrative et financière des établissements scolaires publics dont la vocation est de mobiliser les communautés dans la gestion de l’école, de mettre en œuvre des projets de développement et de veiller à la bonne gestion des ressources financières.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation

 V/- Communication 

Le Conseil des ministres a, ensuite, suivi une communication sur les diligences pour l’aboutissement du déclencheur 9 de l’appui des politiques de développement entre la République du Congo et la Banque mondiale ; cette communication a été présentée par M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Il s’agissait d’informer les membres du Conseil des dernières évolutions du segment « distribution-commercialisation » de l‘électricité en République du Congo.  Au terme d’un long processus qui a démarré il y a bientôt deux années, une procédure d’appels d’offres concurrentielle a permis l’identification et la désignation d’une entreprise soumissionnaire candidate à une délégation de gestion du service public de distribution et de commercialisation de l’électricité en République du Congo.

Le Conseil des ministres a pris bonne note des informations précises qui lui ont été délivrées. Cependant, et compte tenu du caractère stratégique de ce segment, les membres du Conseil, tout en autorisant la poursuite des négociations avec l’entreprise soumissionnaire arrivée en tête, recommandent que les discussions à mener avec celle-ci portent sur une définition claire du périmètre et du contenu de la convention d’affermage à conclure dans les délais les meilleurs.

Prenant la parole avant que l’ordre du jour ne soit épuisé, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, a rappelé que l’année 2024 qui s’achève a vu l’action des pouvoirs publics rendue délicate par un contexte économique et social difficile. A cet égard, le chef de l’Etat a, de nouveau, félicité le peuple congolais pour sa résilience et pour avoir tenu le choc face aux nombreux défis rencontrés durant l’année qui s’achève dans quelques heures.

Le président de la République a constaté que l’année 2025 qui va naître est l’avant dernière année de mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026. Il a exhorté les Membres du gouvernement à davantage de présence sur le terrain durant l’année nouvelle, pour affronter au mieux les défis économiques financiers et sociaux de l’heure.

Enfin, le chef de l’Etat, tout en présentant ses vœux de bonheur, santé et réussite aux membres du gouvernement, leur a rappelé que 2025 devait placer l’obligation de résultats au centre de l’attention des pouvoirs publics ; il a souhaité que soient mises en avant des actions fondées sur la recherche de solutions concrètes pour répondre aux différents défis de l’année nouvelle.

Répondant, au nom des membres du gouvernement, aux propos du président de la République, M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement, a rendu un hommage appuyé au chef de l’Etat, dont l’expérience, la sérénité et les orientations ont permis à notre pays de traverser les quelques vents mauvais qui ont fait de 2024, malgré des avancées significatives, une des années les plus complexes sur les plans économique et social.

Il a confirmé à son excellence monsieur le président de la République, au nom de tous et de chacun, la pleine mobilisation des membres du gouvernement afin de relever, sous sa très haute autorité, les nombreux défis que l’année 2025 ne manquera pas de dresser sous leurs pas.

Enfin, il a présenté les vœux des membres du gouvernement au président de la République, à son épouse ainsi qu’aux membres de sa famille, leur souhaitant santé, bonheur et longévité.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h30.

Fait à Brazzaville, le 30 décembre 2024

Le ministre de la Communication et des Média, porte-parole du gouvernement

  Thierry Lézin Moungalla