Crise en Libye : l’Union africaine tire la sonnette d’alarme face à la résurgence des violences

La situation sécuritaire en Libye continue de susciter une vive inquiétude au sein de l’Union africaine (UA). Une réunion virtuelle de haut niveau, convoquée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et présidée par l’Ouganda, a été consacrée ce 24 juillet à l’examen des récents développements dans ce pays d’Afrique du Nord, marqué par une instabilité chronique.

 

Parmi les participants de cette rencontre figurait le président congolais Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye. Il a réaffirmé l’engagement de l’organisation panafricaine à accompagner les Libyens sur le chemin de la paix.

Le président ougandais Yoweri Museveni, qui assurait la présidence tournante du Conseil, a ouvert les travaux en faisant part de sa « profonde inquiétude » face à la recrudescence des violences, notamment à Tripoli et dans sa périphérie. Des affrontements violents survenus en mai dernier entre la 44e brigade d’infanterie et les unités du dispositif de soutien à la stabilité ont fortement dégradé la situation sécuritaire, aggravant les conditions de vie des civils.

Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’UA, a lui aussi exprimé son désarroi face au comportement des factions rivales libyennes, qu’il accuse de compromettre les efforts de paix en cours. Selon lui, ces tensions menacent les avancées réalisées par l’UA en matière de réconciliation et de dialogue.

De son côté, Denis Sassou N’Guesso a rappelé l’importance cruciale de la prochaine signature, à Addis-Abeba, de la charte de réconciliation interlibyenne. « Nous avons placé nos espoirs dans cet accord, qui pourrait ouvrir la voie à une véritable réconciliation nationale et à la paix durable que souhaite tant le peuple libyen », a-t-il déclaré. Ce document constitue, selon lui, l’aboutissement de longs mois de négociations conduites par le Comité de haut niveau.

Enfin, le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El Menfi, a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour intensifier son soutien au processus de paix. Il a salué la constance de l’UA, qui œuvre depuis près de 14 ans pour une sortie de crise durable, et a encouragé l’organisation à poursuivre ses efforts en faveur d’un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes.

Alors que les tensions semblent loin de s’apaiser, l’Union africaine réaffirme son rôle central dans la médiation et plaide pour une mobilisation accrue afin de garantir à la Libye un avenir de stabilité et de cohésion nationale.

Congo-Médias : Bilili TV, une nouvelle chaîne généraliste au service du public

Lancé en mai dernier, Bilili TV fait une entrée remarquée dans le paysage médiatique congolais. Chaîne de télévision numérique généraliste, elle entend mettre son savoir-faire au service du public en valorisant la culture nationale, notamment à travers la diffusion de films congolais.

 

Pour Géraldin Andzouana N’Kaba, promoteur et manager général de la chaîne, l’objectif est clair : « faire la télévision autrement ». Doté d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de l’audiovisuel, ce cameraman et technicien engagé souhaite proposer des contenus originaux et de qualité, tout en redonnant ses lettres de noblesse au métier de cameraman.

Bilili TV se distingue par sa ligne éditoriale généraliste, couvrant des thématiques variées : santé, technologie, actualité, art traditionnel… Un projet ambitieux qui, selon son promoteur, nécessite un accompagnement adapté : « Le Congo ne dispose pas d’organes de soutien ou d’accompagnement des entreprises de presse. Le Conseil supérieur de la liberté de communication régule, certes, mais ne subventionne pas », déplore-t-il.

Refusant toute affiliation politique, Bilili TV reste toutefois ouverte à un soutien financier, à condition que cela n’empiète pas sur son indépendance éditoriale. « Nous sommes ouverts à tout soutien, mais dans le respect strict de notre ligne éditoriale », précise Andzouana N’Kaba.

Bilili TV place la promotion des talents locaux au cœur de sa stratégie. En diffusant principalement des productions congolaises, la chaîne espère contribuer à l’émergence d’une industrie culturelle solide. « Cette plateforme va offrir aux téléspectateurs des images de haute qualité et des contenus originaux, en mettant en valeur la culture congolaise et le professionnalisme local », affirme le promoteur.

Mais les défis restent nombreux : manque de subventions, scepticisme du public, absence de sponsors… autant d’obstacles que Géraldin Andzouana N’Kaba connaît bien. « Certains nous prennent pour des arnaqueurs ou pensent que nous roulons pour le pouvoir. Mais notre chaîne a été créée pour rivaliser avec les standards internationaux », insiste-t-il.

Déjà disponible sur plusieurs bouquets internationaux tels que Sepela, Ivoire Chanel, Bero SAT et TV chaînes, Bilili TV ne compte pas s’arrêter là. Son ambition : intégrer à court terme les plateformes Bleu Sat, Canal+ et Startimes pour toucher un public encore plus large.

« Que les Congolais nous fassent confiance. Bilili TV est là pour durer, et pour faire rayonner l’image du Congo bien au-delà de ses frontières », conclut Géraldin Andzouana N’Kaba.

Congo : lancement d’un projet italien pour soutenir 500 000 start-ups

Le Congo a été officiellement désigné pays pilote d’un projet d’envergure porté par l’Italie dans le cadre du plan Mattei pour l’Afrique, visant à accompagner jusqu’à 500 000 start-ups africaines. Une initiative stratégique pour booster l’innovation, l’emploi des jeunes et l’économie numérique sur le continent.

 

C’est à Brazzaville, lors d’une rencontre tenue le 22 juillet entre l’ambassadeur d’Italie Enrico Nunziata et le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, que l’annonce a été réaffirmée. Le diplomate italien a souligné l’engagement ferme de son pays à faire du Congo un modèle de réussite entrepreneuriale africaine.

Ce projet, décrit comme le plus ambitieux de la feuille de route italienne, place la jeunesse, la formation et la technologie au centre de son action. Il prévoit un appui massif à la création d’entreprises dans des domaines stratégiques : santé, logistique, agriculture de précision, tout en misant sur des partenariats techniques de haut niveau et des programmes de formation pour jeunes innovateurs.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité du mémorandum d’entente signé le 19 juin à Rome entre les deux gouvernements. Les secteurs ciblés – éducation, santé, agriculture, climat, gouvernance – croisent les priorités du plan Mattei, avec une orientation forte vers le numérique comme levier de développement durable.

Dans un contexte où les start-ups africaines rencontrent encore de grandes difficultés d’accès aux financements – avec plus de 80 % des investissements captés par l’Égypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya – cette initiative offre au Congo une opportunité stratégique unique. Elle pourrait permettre au pays de :

Créer des emplois qualifiés pour la jeunesse ; renforcer les compétences locales dans le domaine des nouvelles technologies ; s’imposer comme un acteur-clé de l’écosystème digital africain.

En misant sur cette coopération avec l’Italie, le Congo entend bâtir un tissu entrepreneurial solide, inclusif et résilient, capable de répondre aux défis économiques et sociaux du continent tout en faisant émerger une nouvelle génération de leaders de l’innovation.

Congo : vers une meilleure protection de l’environnement avec un nouveau décret sur les études d’impact environnemental

Le Conseil des ministres a adopté un nouveau décret visant à renforcer le cadre réglementaire encadrant les études d’impact environnemental et social. Cette initiative marque une étape importante dans la mise en œuvre de la loi sur la gestion durable de l’environnement.

 

Invitée à prendre la parole par le président de la République,  Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’attention des membres du Conseil des ministres un projet de décret portant sur la réalisation des études et notices d’impact environnemental et social.

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et les enjeux croissants de développement durable, la protection de l’environnement est devenue une priorité stratégique. C’est dans cette optique que la République du Congo s’est dotée, en novembre 2023, de la loi n°33-2023 sur la gestion durable de l’environnement. Cette législation impose désormais la réalisation obligatoire d’une étude d’impact environnemental et social pour tout projet de développement socioéconomique à l’échelle nationale.

Le texte présenté par la ministre vient remplacer le décret en vigueur depuis le 20 novembre 2009. Il propose un cadre réglementaire modernisé, mieux adapté aux ambitions actuelles du pays, axées sur la diversification économique et le développement durable.

Ce nouveau décret définit de manière précise les modalités de réalisation des études d’impact environnemental et social. Il met à la disposition des promoteurs de projets des lignes directrices claires, tout en fixant les obligations des bureaux d’études mandatés pour conduire ces évaluations.

Par ailleurs, le texte introduit des mécanismes de suivi et de contrôle renforcés, assurés par l’administration, afin de veiller au respect des normes environnementales et à la protection de la santé des populations vivant à proximité des projets.

À l’issue de l’examen et des échanges entre les membres du gouvernement, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret, marquant ainsi une avancée significative dans la régulation des impacts environnementaux des activités économiques au Congo.

Ce décret constitue un pas important vers un développement plus responsable et plus soucieux de l’environnement, au bénéfice des générations actuelles et futures.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 23 juillet 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 23 juillet 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Les affaires suivantes étaient inscrites à son ordre du jour :

  • -Un projet de décret au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;
  • -Un projet de décret au titre du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique ;

-Un descriptif de l’état d’exécution du budget de l’Etat, de la situation macroéconomique du Congo et ses perspectives ainsi qu’une présentation du cadre budgétaire à moyen terme 2026-2028, au titre du ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public ;

  • -Des communications aux titres respectifs du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande pour la première et du ministère de la Santé et de la Population pour la seconde ;
    -Des nominations au titre du ministère de la Communication et des Médias et du ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.

I/- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de décret fixant les conditions et les modalités de réalisation de l’étude et de la notice d’impact environnemental et social.

La protection de l’environnement est devenue une priorité mondiale absolue dans le contexte actuel d’urgence et de défis posés par le changement climatique. Un cadre législatif d‘encadrement des activités économiques sous l’angle de leur impact sur l’environnement, la santé et le cadre de vie de la population a été mis en place grâce à la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo. Ce texte rend obligatoire la réalisation d’une étude d’impact environnemental et social pour tout projet de développement socioéconomique à engager sur l’ensemble du territoire national.

Le projet en examen a pour objet de remplacer le décret du 20 novembre 2009 fixant le champ d’application, le contenu et les procédures de l’étude et de la notice d’impact environnemental et social. Il permettra de disposer d’un cadre réglementaire relatif à l’évaluation environnementale plus adapté au contexte actuel fondé sur une politique de diversification économique et de développement durable du pays.

Le texte fixe les modalités de réalisation de l’étude d’impact environnemental et social. Il fournit aux promoteurs de projets les lignes directrices de réalisation des études d’impact environnemental et social, ainsi que les orientations techniques données aux bureaux d’études chargés de conduire l’évaluation environnementale. Les mécanismes précisés dans le projet de décret en examen permettront d’assurer le suivi et le contrôle par l’administration, en vue de garantir l’intégrité environnementale des milieux ainsi que la santé de la population riveraine.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions et les modalités de réalisation de l’étude et de la notice d’impact environnemental et social.

II/- Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a présenté aux membres du Conseil un projet de décret portant codification postale en République du Congo.

La gestion et la distribution du courrier ont longtemps été effectuées manuellement. Ce processus s’est rapidement heurté à la difficulté de trouver les bonnes adresses de destination. La création d’un code postal attribué à une zone géographique spécifique permet d’assurer un tri et une livraison efficaces ainsi qu’un acheminement plus précis et plus rapide du courrier, y compris à l’intérieur du pays. La mise en place d’un système d’adressage et de codification postale de qualité aura pour heureuse conséquence de faciliter les activités socioéconomiques dans notre pays.

La réforme proposée permettra à notre pays de répondre aux standards internationaux, notamment portés par l’Union postale universelle, de développer le commerce électronique et les échanges intra-africains.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant codification postale en République du Congo.

III/- Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Prenant la parole après y avoir été invité par le président de la République, M. Christian Yoka, ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, a présenté aux membres du Conseil un rapport sur l’évolution du budget de l’Etat au 30 septembre et 31 décembre 2024 et au 31 mars 2025.

Il en ressort que les recettes budgétaires encaissées au 31 décembre 2024 s’élevaient à 2.323,8 milliards de frs CFA, représentant un taux de réalisation de 89,2%. Les recettes fiscales encaissées ont été de 946,6 milliards de frs CFA, soit un taux de réalisation de 101,2%. Les recettes se sont élevées à 1276,7 milliards de frs CFA (dont 1190 milliards de frs CFA issues des recettes pétrolières), pour une prévision globale de recettes de 1530,5 milliards de frs CFA, soit un taux de réalisation de 83,4% par rapport à l’objectif annuel. Les dépenses ont, quant à elles, atteint 2 000 milliards de frs CFA contre 1833,3 milliards de frs CFA en 2023, soit une augmentation de 9,1%.

Les charges financières de la dette ont été exécutées à 418,9 milliards de frs CFA, pour une prévision de 225 milliards de frs CFA, soit 186,2% des prévisions annuelles. Cette charge se répartit entre dette intérieure et dette extérieure. Ainsi, la dette intérieure a été payée à hauteur de 287,9 milliards de frs CFA. Les dépenses de biens et services ont été en augmentation de 8,7% par rapport à 2023. Les dépenses d’investissement, prévues à 461 milliards de frs CFA, ont été exécutées à 284,4 milliards de frs CFA, soit 57,3% des prévisions, soit une baisse de 11,4% par rapport à 2023.

Pour ce qui concerne le solde budgétaire global, il faut noter une détérioration de 37,8%, suite à une augmentation de 9,1% des dépenses budgétaires. Globalement, et à la fin de l’année 2024, la situation de financement et de trésorerie affiche un gap de 14,7 milliards de frs CFA.

Au 31 mars 2025, et pour le budget en cours d’exécution, le ministre Yoka, après avoir rappelé l’évolution des mêmes agrégats que pour la situation au 31 décembre 2024, a conclu que le solde global du budget s’établissait à 109,8 milliards de frs CFA, solde amélioré de 82,1 milliards de frs CFA par rapport au 31 mars 2024.

Le solde primaire de base s’est, quant à lui, établi à 179,2 milliards de frs CFA, soit 22% de l’objectif annuel. Ce solde a connu une hausse de 40,2% par rapport à mars 2024.

A fin mars 2025, la situation de financement et de trésorerie affichait un gap de financement négatif de 41 milliards de frs CFA. Ce déficit de financement et de trésorerie résulte du niveau élevé des charges de financement.

Poursuivant son propos, le ministre Yoka a présenté aux membres du Conseil le Cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) 2026-2028. Conformément à l’article 9 de la loi organique n°36-2017 du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances, l’élaboration par le gouvernement du cadre budgétaire à moyen terme s’inscrit dans le processus de préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2026. Ce document sera transmis au Parlement en vue de l’organisation du débat d’orientation budgétaire. Il a pour but de : fixer la contrainte financière, en indiquant le besoin et la capacité de financement sur la base des hypothèses économiques les plus réalistes, couvrant une période de 3 ans ; déterminer la trajectoire des recettes et des dépenses en fonction de l’orientation donnée à la politique budgétaire.

Le contexte dans lequel ce Cadre a été élaboré est, sur le plan international, marqué par de fortes tensions commerciales et géopolitiques. Sur le plan national, il convient de relever un niveau d’endettement élevé et des marges de manœuvres budgétaires limitées.

L’activité économique devrait ressortir en moyenne à 3,1% sur la période 2026- 2028. L’inflation projetée devrait connaître une moyenne annuelle de 3,06%, pour une norme communautaire de quasi même niveau. L’objectif prioritaire de l’action publique sera donc, sur ce moyen terme, de restaurer des marges de manœuvres, tout en poursuivant les efforts tendant à renforcer les perspectives de croissance à moyen terme, en tentant de réduire les risques à court terme.

Il s’agira d’assurer une croissance économique dynamique et le maintien des comptes publics en excédent, gage de la poursuite de la baisse tendancielle de la dette. L’objectif est d’assurer un raffermissement de l’excédent budgétaire global, prévu à 5% en 2025 contre 3,8% en 2024. Cette politique a permis une nette régression du ratio dette/PIB, passé de 100,3% en 2021 à 88,8% en 2025.

La stratégie d’ensemble pour la période 2026-2028 sera donc de conforter les grands équilibres, pour dynamiser la croissance et amplifier la baisse de l’endettement public. En ce qui concerne les recettes fiscales, une amélioration du recouvrement sera palpable, grâce à la digitalisation du processus de collecte et une réduction des exonérations.

La stabilité des dépenses est également un objectif majeur. Il s’agira de rationaliser encore davantage la dépense publique, ce qui permettra de financer les priorités des pouvoirs publics. Il conviendra également d’assurer une augmentation des dépenses en capital dans les secteurs porteurs de croissance, en veillant à poursuivre la politique de diversification économique. Une autre priorité sera d’augmenter les dépenses sociales essentielles au profit de la population vulnérable.

Un autre objectif majeur consistera à assurer le maintien d’un solde budgétaire positif, gage de maintien des grands équilibres, de poursuite du désendettement de l’Etat et de limitation des appels au marché. La réduction et l’optimisation de la dépense publique sera accélérée, grâce notamment à une affectation prioritaire des excédents primaires attendus des recettes pétrolières au remboursement de la dette extérieure et des arriérés intérieurs.

Pour la période 2026-2028, les recettes budgétaires devraient augmenter à un rythme annuel moyen de 5% ; elles devraient représenter en moyenne 45,3% des recettes sur la période. Elles s’établiraient à 2 479,4 milliards de frs CFA en 2026, 2 599 milliards en 2027 et 2 732 milliards en 2028. Les recettes pétrolières devraient, quant à elles, s’établir en moyenne à 1180,7 milliards de frs CFA, avec une production de 101,5 millions de barils en 2026, 106,6 millions en 2027 et 111,9 millions en 2028, sur la base d’un prix du brut congolais fixé à 61,3 dollars en 2026, 61,7 en 2027 et 63,7 dollars en 2028.

Le gouvernement table sur une progression sensible des recettes fiscales hors pétrole qui devraient augmenter à un rythme annuel moyen de 3,9%, s’établissant à 1111,2 milliards de frs CFA en 2026, 1154,2 milliards en 2027 et 1199 milliards en 2028.

La priorité sera donnée aux dépenses d’investissement de croissance et aux dépenses sociales. Après avoir décliné l’ensemble des grands agrégats budgétaires, le ministre Yoka a informé les membres du Conseil que les rumeurs d’une dégradation de la note souveraine du Congo par l’agence de notation Standard & Poor ‘s venaient d’être écartées, cette agence félicitant au contraire notre pays pour sa politique budgétaire prudente.

Prenant la parole, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, s’est déclaré satisfait des intentions contenues dans le document fixant le cadre budgétaire à moyen terme. Il a toutefois insisté, pour la pleine réussite d’une politique de croissance retrouvée, sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires, seul mécanisme permettant d’attirer et de fixer des investisseurs potentiels.

IV/- Communications

Le Conseil des ministres a ensuite suivi deux communications. La première était relative à l’audit du système national de supervision de la sécurité de l’aviation civile par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui aura lieu en octobre 2025 ; elle a été présentée par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka- Babackas, ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

Le Congo a signé la Convention de Chicago depuis 1962. Cette adhésion nous oblige donc à conformer notre pays aux normes et pratiques recommandées (Standards and Recommended Practises – SARPs édictées par l’OACI.

Ces exigences s’appliquent notamment à l’établissement et au maintien d’un système national de supervision de la sécurité de l’aviation civile conforme à ces obligations librement contractées. Dans ce contexte, l’OACI met en œuvre un Programme universel d’audit de supervision de la sécurité – Approche de surveillance continue (USOAP-CMA) qui consiste à évaluer périodiquement la conformité et l’efficacité des dispositifs nationaux de supervision de la sécurité aérienne dans chacun des Etats-membres. Un audit de l’OACI effectué sur cette base est programmé au Congo du 15 au 27 octobre prochain. Il comprendra notamment des visites techniques sur les aéroports internationaux de Maya-Maya à Brazzaville, Agostinho-Neto de Pointe-Noire et Denis-Sassou-N’Guesso d’Ollombo. La mission d’audit examinera particulièrement huit domaines critiques, notamment l’organisation de l’aviation civile, la navigabilité des aéronefs et leur exploitation technique, les services de navigation aérienne ou les aérodromes et aides au sol.

L’issue positive de cet audit, dont le précédent remonte à 2008, renforcera la crédibilité de notre pays auprès des instances internationales, la fiabilité de l’exploitation nationale, l’amélioration de l’attractivité et l’image de qualité de notre espace aérien ainsi que de nos infrastructures aéroportuaires auprès des compagnies étrangères desservant notre pays.

La préparation de cet audit, dont l’échec éventuel serait préjudiciable, amène le ministère en charge des Transports à mettre en œuvre un plan de mise à jour des infrastructures qui seront auditées, de renforcement des capacités de notre Agence nationale de l’aviation civile et de mise à jour du cadre réglementaire, notamment celui qui encadre le fonctionnement du Bureau des enquêtes et des accidents.

Les membres du Conseil ont pris bonne note des informations ainsi portées à leur connaissance et ont souhaité que la mise en œuvre de ce plan ambitieux bénéficie de la mise à disposition des ressources nécessaires et permette la pleine réussite du futur audit engagé par l’OACI.

La seconde communication, relative à des cas de diarrhée enregistrés dans les départements sanitaires de Brazzaville et du Congo-Oubangui, a été présentée par M. Jean Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la Population. Il ressort de celle-ci que, depuis le 23 juin 2025, plusieurs cas de diarrhée ont été enregistrés dans les districts sanitaires de l’ile Mbamou et de Mossaka-Loukoléla (village de Sossolo). Ces malades souffrent de diarrhées dont la présentation clinique n’est pas caractéristique mais s’inscrit dans un contexte épidémiologique régional marqué, selon l’OMS, par la recrudescence de cas de choléra dans les pays voisins, notamment la République démocratique du Congo (35 949 cas et 852 décès) ou l’Angola (27 496 cas et 766 décès).

Au 22 juillet 2025, 85 cas de diarrhée sont rapportés dans le district sanitaire de l’île Mbamou. Le district sanitaire de Mossaka-Loukoléla compte 101 cas. Le ministre de la Santé a informé les membres du Conseil de l’envoi de kits de prélèvement afin de réaliser les examens biologiques de confirmation.

La communication du ministre Ibara a permis au Conseil d’être édifié sur les risques liés aux échanges transfrontaliers et sur les actions menées, en collaboration avec l’OMS, afin de renforcer la surveillance épidémiologique et d’assurer la distribution des kits et des médicaments permettant la prise en charge des malades.

Ainsi édifié, le Conseil des ministres a prescrit le déblocage de la somme de 248 millions de frs CFA, afin que les autorités compétentes, en concertation avec l’OMS, puissent faire face au coût prévisionnel de ces interventions.

V/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.

Ministère de la Communication et des Médias

  • -Président du Conseil d’administration de l’Imprimerie nationale du Congo: M. Nestor Oyoukou, journaliste niveau III, catégorie I, échelle 1, 15e échelon ;
  • Directeur général de l’Imprimerie nationale du Congo: M. Guy-Roland Ntsimba Diakabana, juriste d’entreprise, droit des affaires.

Ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs

  • Président du Conseil d’administration de l’Office de promotion de l’industrie touristique : M. Antoinette Ashley Nguesso Ambendet, vice-présidente du Conseil municipal, adjointe au maire d’Oyo.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h45.

Fait à Brazzaville, le 23 juillet 2025

Pour le Conseil des ministres,
Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

          Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : sept personnes déférées pour tentative présumée de déstabilisation de l’État

Un avocat, un militaire, des agents de l’administration congolaise et deux anciens rebelles centrafricains ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Ils sont accusés d’avoir planifié une action insurrectionnelle visant à renverser les institutions de la République.

 

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala-Oko, a annoncé, le 22 juillet 2025, le déferrement de Me Bob Kaben Massouka et de six autres personnes à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Ces individus, dont deux ressortissants centrafricains, sont soupçonnés d’avoir élaboré un projet visant à déstabiliser les institutions congolaises.

Selon le magistrat, cette opération s’inscrit dans le cadre d’un projet baptisé « Appel à la mobilisation pour soutenir la libération du Congo le 10 juillet 2025 », publié sur la page Facebook de Castellin Cédric Balou, présenté comme le commanditaire résidant à l’étranger.

Pour exécuter ce plan, sept personnes – cinq Congolais et deux Centrafricains – auraient été recrutées et assignées à des rôles précis. Parmi elles figurent notamment Me Bob Kaben Massouka, avocat au barreau de Brazzaville ; un juriste nommé Roch Armel Mankouma ; un lieutenant des Forces armées congolaises ; un adjudant-chef de la sécurité civile ; ainsi qu’un agent de la direction départementale de l’Agriculture. Les deux Centrafricains seraient d’anciens membres de la rébellion Séléka.

D’après les investigations, plusieurs réunions clandestines auraient été tenues afin d’organiser une manifestation insurrectionnelle nocturne. Les autorités affirment que les suspects avaient déjà réuni un certain matériel, dont des talkies-walkies, des cartes SIM en provenance de la RDC, ainsi que des téléphones satellitaires de marque Thuraya. L’analyse de ces dispositifs aurait révélé l’imminence d’une livraison d’armes de type PMK.

Concernant l’interpellation de Me Bob Kaben Massouka, le procureur a précisé qu’elle s’est effectuée dans le cadre d’une procédure de flagrance, et qu’à ce titre, elle ne relevait pas des règles spécifiques prévues par la loi sur l’organisation de la profession d’avocat.

« L’arrestation de Me Bob Kaben Massouka ne saurait être qualifiée d’enlèvement », a insisté André Gakala-Oko. Il a ajouté que les faits reprochés aux personnes interpellées constituent des infractions graves de nature à mettre en péril la paix et la sécurité intérieure de l’État.

Par conséquent, toutes ont été placées sous mandat de dépôt et poursuivies pour association de malfaiteurs et tentative d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, conformément aux articles 2, 87, 88, 89, 265, 266 et 267 du Code pénal congolais, ainsi qu’à l’article 55 du Code de procédure pénale.

Congo : plus de 800 000 ménages seront électrifiés d’ici 2030

C’est l’objectif que vise le projet « Electricité pour tous » encore appelé « Pacte national de l’énergie ».

 

La capitale congolaise a servi de cadre mardi 22 juillet, à un atelier de validation du « Pacte national de l’énergie » encore appelé projet « Electricité pour tous ». La rencontre a réuni les secteurs du secteur de l’électricité. Le projet a pour objectif de de connecter plus de 800 000 ménages, à l’horizon 2030, dans toutes les localités de plus de 1000 habitants.

Le projet « Electricité pour tous » sera soumis à la Banque mondiale dans le cadre de la Mission 300, et signé à New York au mois de septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. A noter qu’il est mis en adéquation avec des partenaires techniques et financiers, dont le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Fonds monétaire international, la Fondation Rockefeller.

Il s’appuie sur le développement des énergies renouvelables (Solaire, hydroélectricité, hydrolienne, biomasse) ; l’extension du réseau électrique national ; la promotion de solutions hors-réseau innovantes ; et une politique tarifaire juste, équitable et durable réduisant les pertes commerciales. Sa mise en œuvre se fera à travers une approche progressive, participative et inclusive permettant de garantir l’accès universel à une électricité fiable, abordable et propre d’ici à 2035.

CHAN 2024 : la qualification du Congo confirmée par le TAS

Après des semaines de tensions et de rebondissements, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a validé la qualification du Congo pour la phase finale du Championnat d’Afrique des nations 2024. La plainte de la Fédération équato-guinéenne est définitivement rejetée, confirmant le droit des Diables rouges à participer à la compétition.

 

Le Congo participera bel et bien au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par la Fédération équato-guinéenne de football, a rendu sa décision ce 21 juillet 2025 en faveur des Diables rouges, mettant fin à une bataille juridique engagée depuis plusieurs semaines.

Dans son verdict, le TAS a confirmé la décision rendue le 16 juin 2025 par le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) et rejeté toutes les demandes de la Fédération équato-guinéenne. En plus de sa disqualification, cette dernière devra s’acquitter des frais de la procédure et verser 4000 francs suisses à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) au titre de compensation partielle des frais d’avocat.

La Guinée équatoriale contestait l’éligibilité de Japhet Mankou, joueur congolais ayant participé aux matches qualificatifs du CHAN, une compétition réservée aux joueurs évoluant exclusivement dans les championnats de leur pays. Les Équato-Guinéens estimaient que le joueur ne remplissait pas ces critères.

Sur le terrain, après un nul 0-0 à l’aller, le Congo s’était imposé 2-1 au retour, décrochant ainsi sa qualification. Mais sur le plan administratif, la Guinée équatoriale avait obtenu une disqualification temporaire du Congo, avant que la Fécofoot ne produise des preuves justifiant la régularité de la situation de Mankou.

Avec la décision du TAS, le Congo est définitivement qualifié pour la phase finale du CHAN 2024. Cette conclusion met fin à plusieurs semaines d’incertitude pour les joueurs, le staff et les supporters des Diables rouges. Elle renforce également la légitimité des instances congolaises qui ont su défendre efficacement leurs droits.

Le Congo peut désormais se concentrer pleinement sur la compétition et préparer sa campagne avec sérénité, loin des couloirs du tribunal.

Congo-Présidentielle 2026 : Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi entre en lice

L’ancien chef rebelle et leader du Conseil national des républicains (CNR) a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue en mars 2026, lors d’un meeting à Kinkala, dans le département du Pool.

 

C’est désormais officiel. Frédéric Bintsamou, plus connu sous le nom de Pasteur Ntumi, sera candidat à la prochaine élection présidentielle au Congo-Brazzaville. L’annonce a été faite le samedi dernier à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, à l’occasion du lancement de la campagne d’adhésion à son parti, le Conseil national des républicains (CNR).

Devant une foule conquise rassemblée sur l’esplanade de la gare routière de Kinkala, celui que l’on considère comme une figure emblématique – et controversée – de la scène politique congolaise a déclaré sans ambages : « Oui, effectivement. On ne crée pas un parti pour que vous soyez toujours derrière quelqu’un. S’il y a une élection dans ce pays, elle ne se fera plus sans le CNR ».

Dans un ton plus mobilisateur, il a appelé la jeunesse congolaise à se rallier à sa vision : « Jeunesse congolaise, l’heure est à l’engagement. Rejoins le CNR, porte la voix du changement, construis l’avenir avec fierté, dignité et courage. Le futur du Congo commence par toi. Le CNR, c’est l’espoir d’une génération. »

Personnalité clivante, Frédéric Bintsamou reste associé à une page sombre de l’histoire récente du Congo. À la suite de la réélection contestée du président Denis Sassou-Nguesso en mars 2016, ses anciens miliciens Ninjas avaient affronté les forces armées congolaises dans un conflit qui a duré une année. Ce conflit, selon plusieurs ONG, avait alors provoqué le déplacement de quelque 300 000 personnes dans le département du Pool.

Depuis la fin des hostilités en 2017, le pasteur Ntumi s’était fait discret. Mais en dépit de son retrait apparent, il continue de hanter le paysage politique congolais. Fort de plus de deux décennies de présence sur la scène nationale, il demeure l’un des rares acteurs capables de faire évoluer ou d’entraver un processus de paix fragile dans le pays.

Son retour au-devant de la scène et sa candidature à la présidentielle de 2026 promettent donc de rebattre les cartes d’un jeu politique dominé depuis des décennies par le président Denis Sassou-Nguesso. Au Congo, tout le monde en est conscient : avec Pasteur Ntumi dans la course, rien ne sera laissé au hasard.

Congo-Pool : la jeunesse réclame la création de Zones agricoles protégées

Dans un appel solennel au président de la République, la Coalition des associations unies pour la paix et le développement du Congo (Caupdc) demande l’implantation des Zones agricoles protégées (ZAP) dans le département du Pool.

 

Leur appel a pour objectif d’offrir aux jeunes des perspectives économiques et renforcer la cohésion sociale dans cette région marquée par les séquelles des conflits armés. Rassemblés au sein de la Coalition des associations unies pour la paix et le développement du Congo (Caupdc), plusieurs jeunes natifs du département du Pool ont exprimé leur souhait de voir leur territoire bénéficier des Zones agricoles protégées (ZAP), un programme lancé par le président Denis Sassou N’Guesso pour stimuler l’économie rurale. Par la voix de leur vice-président, Fiston Mathat, ils ont récemment appelé le chef de l’État à étendre ce dispositif à leur région.

« Depuis que le chef de l’État a lancé les Zones agricoles protégées, le département du Pool n’en a pas encore bénéficié. Au-delà de l’impatience qui nous anime, nous sollicitons très respectueusement son indulgence pour que ce grand projet agricole soit enfin implanté dans notre département », a déclaré Fiston Mathat.

Selon la Caupdc, les ZAP représentent une véritable opportunité de relance socio-économique pour les jeunes du Pool, longtemps confrontés à l’instabilité et au chômage. L’organisation souhaite voir les jeunes désœuvrés s’investir dans des activités agricoles et agropastorales afin de subvenir à leurs besoins et participer activement au développement local.

« Ces projets ont transformé la vie de milliers de jeunes ailleurs dans le pays. Nous espérons que notre tour viendra bientôt », a insisté le porte-parole.

Au-delà de cette revendication, la Caupdc a réaffirmé son soutien indéfectible au président Denis Sassou N’Guesso. Elle a même appelé le chef de l’État à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2026, promettant une large mobilisation de ses membres pour soutenir sa candidature.

« À l’occasion de la présidentielle de 2026, nous lui témoignerons notre reconnaissance par un soutien multiforme, comme lors du référendum constitutionnel de 2015 et des scrutins présidentiels de 2016 et 2021 », a rappelé Fiston Mathat.

Pour amplifier son action, la Caupdc entend travailler en synergie avec d’autres mouvements favorables à la politique du président de la République, notamment le réseau « Patriarche » dirigé par Digne Elvis Tsalissan Okombi.

La Coalition se présente ainsi comme un acteur déterminé à accompagner les politiques de développement, de paix et de réconciliation nationale, tout en œuvrant à l’autonomisation des jeunes du Pool.