Yekolab for kids : le programme s’ouvre le 26 octobre

Le programme d’apprentissage à la programmation, la robotique et autres métiers liés au digital, destiné aux enfants congolais, débute officiellement ce 26 octobre au siège de l’incubateur  Yekolab, à Brazzaville.

Ouvert aux enfants dont l’âge varie entre  7 et 17 ans, c’est-à-dire les élèves du primaire, collège et lycée, Yekolab for kids est un programme de formation unique qui vise l’enseignement  de la programmation à des enfants et adolescents à travers des cursus bien précis. Selon Elwin Gomo, responsable de la communication à Yekolab, un cursus pédagogique peut durer dix ans, autrement dit le parcours que passe un élève de l’école primaire au lycée. Les cours ne se tiendront que les week-ends et seront appuyés par des livrets, une manière de développer la créativité chez les enfants.

« Depuis plusieurs années, nous formons des grandes personnes. Etant donné que les métiers dans lesquels nous formons les gens sont  nouveaux, nous avons décidé d’initier les enfants, pour qu’ils grandissent dans la pratique des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette formation permettra aux enfants de développer des automatismes et aussi d’avoir une base sur le numérique.  A travers ces formations, les enfants pourront trouver  des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien », a-t-il indiqué.

Apres cette formation, Yekolab mettra en place un système de suivi en organisant, selon un calendrier donné, des foires numériques au cours desqualles les enfants présenteront les produits de leur inventivité.

Les formateurs de ce programme sont tous des anciens élèves de Yekolab qui avaient suivi des cours sur la technologie embarquée,  notamment  sur  les objets connectés, la robotique, la domotique ainsi que l’intelligence artificielle. Pour bien dispenser les cours aux enfants, ces différents formateurs ont bénéficié des stages de pédagogie.

Un partenariat conclu avec l’école Algora

Dans le but d’apporter une touche exceptionnelle à ce programme, Yekolab travaillera en partenariat avec l’école Algora, une des meilleures de programmation pour enfant en France. Algora apportera  son expertise et son appui technique dans le déroulement de ces formations afin de garantir aux « kids codeurs »(les apprenants inscrits à Yekolab for kids) une formation de qualité et de renommée internationale.

« Nous ne sommes pas là pour faire de ces enfants des grands informaticiens  mais nous voulons leur donner une vision du futur, en les incitant à réfléchir sur les problèmes qui minent la société. Les jeunes, particulièrement les enfants, sont indubitablement ceux qui vont assumer l’avenir numérique de ce pays. Voilà pourquoi nous avons décidé de les former dès le bas âge afin d’éviter de vivre, dans cinq ans, avec  des grandes personnes qui ne maitrisent même pas le clavier d’un ordinateur », a notifié Ricken Bazolo, responsable de la formation technique à Yekolab.

Pendant le déroulement  du programme, les enfants seront catégorisés par cycle. Ceux de 7 à 10 ans participeront au cycle primaire. Ceux dont l’âge varie entre 11 et 13 ans seront au collège tandis que ceux âgés de 14 à 17 ans seront inscrits au cycle lycée.  Cette catégorisation permettra d’instaurer un esprit de collaboration entre eux.

Pour ne pas perturber la vie scolaire des apprenants, le programme Yekolab for kids se place comme un cours complémentaire puisque les enseignements ne seront dispensés que les week-end.

Les inscriptions pour ce programme se font  en ligne sur leur site internet ou  aux sièges de  Yekolab de Brazzaville et Pointe-Noire. Pour le cursus primaire, le mois est facturé à 15 000 F CFA tandis que les élèves du collège et lycée paieront 20 000 F CFA par mois.

Créé en 2014 par JCertif international sous l’impulsion de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, Yekolab est un organisme à but non lucratif implanté à Brazzaville et Pointe-Noire. Plus qu’un incubateur, il consiste en un centre d’excellence et de formation aux nouvelles technologies et métiers émergents, un incubateur de start-up innovantes et un centre de recherche et développement.

Conférence de consensus : Wake Up Mind veut ouvrir un cadre de réflexion aux jeunes

Il va s’agir d’identifier les problèmes de cette jeunesse et l’amener à proposer elle-même des solutions pour son épanouissement.

« Formation, orientation et insertion professionnelle des jeunes : Défis et perspectives », c’est le thème retenu pour une rencontre qui rassemble les jeunes le 12 octobre prochain à Lomé. Il s’agira d’un forum africain dénommé : « Conférence de consensus ».

L’association « Wake Up Mind », basée à Brazzaville (Congo), organisatrice du Forum, veut offrir un cadre de réflexion aux jeunes à travers des échanges qui pourront éveiller leur conscience sur le retard accumulé en matière de développement. Aussi, il s’agira d’identifier les problèmes de cette jeunesse et l’amener à proposer elle-même des solutions pour son épanouissement.

« Nous organisons cette conférence dans l’optique de diagnostiquer les enjeux qui concernent la jeunesse africaine, en particulier la jeunesse togolaise. Les enjeux éducatifs : le système éducatif, la formation, l’orientation et l’insertion professionnelle. Nous invitons la jeunesse à venir prendre la parole pour que nous pussions diagnostiquer nos réels problèmes, proposer nous-mêmes des solutions et ensuite anticiper la manière dont nous voulons que les choses soient faites », a confié Prince Bertrand Bahamboula, Président Wake Up Mind.

Cette rencontre, notent les organisateurs, permettra non seulement de faire le point sur les forces et les faiblesses du système éducatif au Togo et en Afrique en général, mais aussi de proposer aux décideurs des pistes de solutions pouvant améliorer la formation pour une meilleure insertion professionnelle. Ceci, dans le but de donner le pouvoir à la jeunesse d’être l’acteur principal de développement du continent.

« Notre vision, c’est de faire en sorte que la jeunesse ne puisse plus s’inscrire dans la passivité, ni subir des décisions. Mais plutôt qu’elle puisse participer aux programmes et décisions surtout, ce qui touche l’action publique et le développement. Les choses changent et on ne peut continuellement pas enseigner à la jeunesse, les choses du passé », a précisé M. Bahamboula.

A cette effet, des experts du monde éducatif, de la formation et d’orientation issus de la société civile à l’instar du Président de l’Université de Lomé, Prof Dodzi Kokoroko, sont attendus à cette rencontre qui se tiendra à l’hôtel Eda Oba à partir de 14 Heures GMT.

Les jeunes formés aux les techniques de communication de masse

Du 09 au 13 août dernier, une vingtaine de jeunes, ont assisté à cet atelier de formation qui a duré deux jours à Brazzaville.

C’est une initiative du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), antenne du Congo et de l’Unesco. La formation portait sur la présentation générale du Réseau et le bilan de sa communication actuelle et aussi sur les techniques et stratégies de la communication de masse.

A la fin de la formation, les participants ont notamment pu s’enquérir de quelques techniques de communication sur l’importance du community management, la présentation des réseaux sociaux Facebook et les techniques d’optimisation de leurs contenus, la présentation des étapes de création d’un projet de communication en amont et en aval.

« Une fois formés, ces jeunes devront sensibiliser à la culture de la paix dans des zones sensibles et non-sensibles telles que dans des écoles et des villes post-conflits armés », a précisé Florentine Tasumbu Washema Okoni, formatrice et membre du secteur culture Unesco.

Au cours de cet atelier, les participants ont été soumis à des travaux de groupe pour tenter d’apporter des résolutions au défi de communication du Payncop.

Louvakou : des jeunes dénoncent le taux élevé de chômage

Ils ont occupé les artères de la ville et ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC.

Plusieurs jeunes de Louvakou dans le département de Niari (sud), premiers victimes des difficultés financières que traverse le pays, sont descendus récemment dans la rue pour hurler leur colère aux dirigeants. Par dizaines ou par centaines, ils ont occupé les artères de la ville. Ils ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC, chargée de la construction de la route nationale N°3 de Dolisie jusqu’à Ngongo à la frontière avec le Gabon, empêchant la sortie et l’entrée des engins.

«Nous voulons des hommes politiques qui se préoccupent de nos vies et non pas de leurs propres intérêts politiques et des seuls intérêts économiques», résume le porte-parole de ces jeunes chômeurs.

Des propos qui se retrouvent dans la bouche de tous les manifestants.

«Nous sommes las du chômage. C’est toujours pareil. Je suis sans travail et je ne vois pas comment je vais en avoir un bientôt. Il faut qu’ils sachent comment nous nous sentons, ce sont toujours les mêmes qui gagnent», confie Jordi Mabiala, un chômeur de 25 ans.

«Je ne sais pas si tout cela servira à quelque chose, mais il faut au moins que les politiciens sachent que nous ne sommes pas idiots», assure Gervais NGoma, 31 ans.

«Que les coupables paient pour la crise», peut-on d’ailleurs lire sur les slogans et pancartes qui envahissent les rues.

«Nos partis politiques sont une illusion, ils promettent et ne font rien », affirme Romain, 28 ans.

Pour désamorcer la bombe, le préfet du département du Niari, le Colonel de Police Baron Frédéric Bouzok a reçu dans son cabinet de travail, les responsables de la société chinoise CRBC, chargée de la construction de la route Dolisie-Ngongo suite aux barricades érigées par des jeunes en colère de la ville de Louvakou en quête d’emploi.

Le Mouvement du réveil encourage l’entrepreneurial des jeunes

Cette organisation non gouvernementale que coordonne Mac Nsondet a organisé, le 23 février à Brazzaville, un symposium des entrepreneurs pour amener les jeunes à s’autonomiser.

Au cours de cette rencontre, il s’est agi pour certains entrepreneurs de partager leurs expériences avec les jeunes qui voudraient s’engager dans l’entrepreneuriat. La thématique développée portait sur « Les difficultés du parcours : une vraie graine du succès ».

Les participants ont eu droits à des cours sur les techniques de gestion et d’organisation d’une entreprise. Ils ont été exhorté à se référer aux initiatives centrées sur les modèles économiques; à se constituer en groupe et tirer profit des technologies de l’information et de la communication.

Pour Mac Nsondet, l’initiateur du symposium, les jeunes n’ont plus de raison d’attendre les concours de la Fonction publique ou les entreprises privés pour avoir du travail. Ils doivent s’engager et s’orienter en créant des entreprises, en saisissant les nombreuses opportunités que ce siècle leur offre.

« Avec 30 000 ou 50 000 francs CFA, réfléchissez déjà et commencez à faire quelque chose. Les patrons d’aujourd’hui ont passé les mêmes moments hier. Les jeunes représentent 60% de la population, donc il faut qu’ils s’engagent en évitant la peur et en profitant du témoignage », a indiqué Mac Nsondet.

Ces futurs entrepreneurs ont été édifiés sur l’accession aux financements alternatifs réalistes pour les très petites entreprises africaines ainsi que le lobbying et le plaidoyer des entrepreneurs.

Africa Code Week : 10.000 Jeunes formés au langage numérique

Le but visé, c’est d’accompagner et sensibiliser les jeunes africains au langage du numérique et programmation en informatique.

Cette formation est une initiative de la fondation Bantu Hub en collaboration avec l’UNESCO. Ce sont 10.000 jeunes qui se forment au numérique et à la programmation en informatique. Cette année, le programme national de formation Africa Code Week vise à toucher les jeunes Congolais du primaire, du collège, du lycée de Brazzaville et de l’intérieur du pays.

Cette formation a commencé depuis le 22 octobre 2018, et à la fin, ces apprenants devront être en mesure de franchir l’étape de consommateurs des TIC aux concepteurs. Notons qu’ils sont formés pour être en même temps acteur et vecteur du numérique.

« Nous formons les jeunes congolais depuis 3 ans, nous avons formé beaucoup d’enseignants et des enfants, cette année », a souligné Verone  Mankou, président de  la fondation Bantu Hub.

Pour le chef de la délégation de Africa Code week Congo, Jean Julia la transformation numérique induit un nouvel univers de formation, pour les plus jeunes, il est nécessaire de déclencher tôt la sensibilisation aux outils et à la programmation informatique.

Jcertif 2018 : des centaines de jeunes y prennent part

La huitième édition de cette conférence annuelle fondée sur le développement des TIC, rassemble, depuis le 27 septembre à Brazzaville, une communauté de développeurs, concepteurs de logiciels et d’entrepreneurs congolais et étrangers autour de nouvelles possibilités qu’offre le numérique.

Ouverte par le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, JCertif 2018 poursuit sa vocation de promouvoir et de vulgariser l’économie numérique à travers la formation et l’instauration d’un cadre professionnel d’échange. Après Pointe-Noire, l’année dernière, la communauté Jcertif internationale, en collaboration avec Oracle Corporation et Google, s’associe à l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) ainsi qu’Airtel Congo pour tenir ce nouveau pari sur le thème « Vers les nouvelles possibilités du numérique ».

Une thématique inspirée par l’entrée, depuis plus de deux ans, de nouvelles technologies comme celles concernant l’intelligence artificielle et la réalité augmentée. Les deux concepts, selon Max Bombhel, président de Jcertif internationale, vont faire l’objet de démonstration et de développement d’application pendant les trois jours de la conférence.

« Nous sommes passés des applications dans le téléphone, à celles dans les nuages. En huit ans, nous avons accompagné des milliers de développeurs et inspiré toute une génération », a-t-il soutenu, lors de l’ouverture de la conférence.

Des centaines de jeunes congolais, entrepreneurs, étudiants et professionnels prennent part aux ateliers thématiques, à travers Jcertif conférence et Jcertif university, sur des thèmes variés comme l’intelligence artificielle, le data marketing automation, la transformation digitale, les interfaces naturelles, la machine Learning et bien d’autres. Des formations qui ont lieu grâce aux experts nationaux et ceux venus du Canada, du Cameroun, des Etats-Unis, de la France et de la Côte-d’ivoire.

Pour le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, Jcertif constitue un cadre idéal pour permettre aux décideurs publics et privés, aux professionnels ainsi qu’au public d’échanger et de partager les expériences dans le domaine du numérique. La conférence, a-t-il souligné, offrira, à n’en point douter, aux entreprises et aux start-up la possibilité de se faire connaître et à assurer leur promotion.

« La promotion et la vulgarisation du numérique ne peuvent en aucun cas être l’apanage du gouvernement. Elles impliquent la participation de tous les acteurs pour accompagner le développement tant souhaité. Cette 8e édition de JCertif vient donc à point nommé », a appuyé le ministre.

Jcertif 2018 se tient grâce à la collaboration de plusieurs acteurs, en l’occurrence la société Airtel Congo. Il y a un an, en effet, cette société signait un partenariat avec l’association Yekolab – qui participe à l’organisation des Jcertif – une formation axée sur le développement des applications mobiles, d’entreprise, du web design et les technologies des objets connectés. En collaboration avec l’Arpce, plus de deux mille jeunes ont été formés et obtenu, l’année dernière, des certifications de participation. C’est dans le cadre de ce partenariat qu’Airtel est sponsor des Jcertif internationales avec l’ambition d’aider la jeunesse à se former dans le domaine des nouvelles technologies.

« Dans le cadre de notre politique de soutien à la formation, à l’intégration professionnelle et la valorisation des métiers dans les domaines porteurs comme les télécoms, notre société entend contribuer au renforcement des capacités des jeunes non qualifiés, à travers ces activités qui encouragent l’entrepreneuriat », a rappelé Benoit Janin, directeur général de la société.

Enrôlement des jeunes à Pointe-Noire : le gouvernement et la BM satisfaits de l’évolution

Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et Korotoumou Ouattara l’ont exprimé leur satisfaction lors de leur visite dans les différents centres de collecte des candidatures.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et la Banque mondiale par sa représentante résidente pour la République du Congo, Korotoumou Ouattara, ont effectué une visite dans les différents centres de collecte des candidatures pour les formations.

Ces formations gratuites sont une initiative du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

« A ce jour, nous avons reçu au niveau de Pointe-Noire, 4 915 jeunes et de Brazzaville 9 400, ce qui nous donne un total avoisinant les 13 000 jeunes. Pour nous, c’est un indicateur important de la demande de la formation au niveau de la jeunesse. Nous sommes d’autant plus heureux que les deux responsables soient là afin d’ouvrir les autres possibilités ou solutions de formation qu’attendent les jeunes », a déclaré l’un des initiateurs du projet, Auxence Léonard Okombi.

Après deux semaines d’enrôlement, Korotoumou Ouattara a indiqué : « Nous savons que la formation est une priorité du gouvernement du Congo. La Banque mondiale a appuyé le gouvernement dans son plan de développement dans lequel il est question de mettre l’accent sur le développement du capital humain et donc l’éducation et l’apprentissage des jeunes, surtout pour réduire le chômage au niveau des jeunes, des femmes et des couches défavorisées ».

« En dehors de ce projet, nous allons développer aussi le projet de compétitivité qui aide les jeunes à développer des entreprises, le projet agricole qui va prendre aussi en compte la formation des jeunes, surtout que le gouvernement veut mettre l’accent sur la diversification de l’économie en priorisant le domaine agricole. Toutes les activités iront de pair pour qu’on puisse avoir l’impact au niveau de nos appuis et du gouvernement », a ajouté le fonctionnaire de la Banque mondiale.

Les inscriptions à Pointe-Noire pour les formations qu’offre le PDCE prend fin le 22 juillet.

Talangaï : les jeunes exhortés au civisme

La ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Hermella Destinée Doukaga, a fait l’invite, le 4 juillet, lors d’un échange avec les jeunes du sixième arrondissement de Brazzaville.

Hermella Destinée Doukaga a demandé aux jeunes de prendre en main leur vie. « Vous devez vous préoccuper d’abord de votre avenir au lieu de courir derrière la vie sexuelle. À vous les jeunes de ne pas avoir les grossesses avant l’âge de 18 ans. Soyez les modèles et cherchez à vous faire un nom dans la société », a-t-elle indiqué.

Abordant la question du phénomène « bébés noirs », elle a expliqué que le gouvernement a besoin des élites de demain et non d’une jeunesse en perdition. « L’État se bat pour vous afin que vous soyez les hommes demain. Il crée des infrastructures de formation pour que vous soyez tous dans les bonnes conditions, vous ayez des emplois en apprenant des métiers », avant d’ajouter :« Il n’est jamais trop tard pour abandonner, laissez les mauvais comportements en prenant les drogues qui ont des conséquences très graves », a-t-elle conseillé.

La ministre a, en outre, invité les jeunes à se constituer en groupe pour proposer des projets en cette période de vacances afin de bénéficier de l’appui des autorités administratives et du ministère.

À leur tour, les jeunes ont assuré la ministre qu’ils vont s’impliquer dans la lutte contre le phénomène « bébés noirs ». Pour ce faire, ils ont indiqué : « Les jeunes de Talangaï ont la joie immense de recevoir aujourd’hui la ministre pour échanger sur les questions d’incivisme. Cela prouve que le gouvernement a le souci de la couche juvénile, parce que le vrai problème des jeunes est celui de leur avenir et non le banditisme ».

Cette rencontre citoyenne a été marquée par des communications sur les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces, le VIH/sida, la consommation des drogues et leurs conséquences données par les jeunes des associations. Les orateurs ont expliqué aux jeunes les modes de contamination des maladies sexuelles et leurs conséquences.

En ce qui concerne la consommation des drogues, ils ont indiqué que les jeunes les utilisent dans des boissons ou sous forme d’injection sous prétexte d’augmenter les pressions. La consommation des drogues a des conséquences multiples dont le manque de contrôle, la léthargie, l’échec scolaire, les actes de vandalisme, des accidents et bien d’autres, ont-ils expliqué.

L’autre temps fort de cette rencontre a été celui de la présentation de la pièce de théâtre sur « Les comportements déviants », présentée par le groupe Foyer Manthéas.

Notons que le secrétaire général de la mairie de Talangaï, Jean Amboua, a salué l’initiative de la ministre, avant de rappeler que l’administrateur maire de Talangaï avait rassemblé les jeunes de ce quartier pour les ramener à l’ordre au sujet des comportements déviants dans son mot de circonstance.

Insertion sociale : les jeunes incités au leadership entrepreneurial

Le consultant et conférencier sur le potentiel humain, Juan Boungou,  a animé, ce 30 mai à Brazzaville, une conférence thématique « Youth champion initiative », autrement dit « initiative des jeunes champions ».

L’objectif visé par l’initiative c’est inspirer et développer une nouvelle génération de jeunes congolais à s’engager dans leur choix, à être créatifs et réalistes pour se prendre en charge.

Subventionnée par l’Institut américain d’éducation internationale et la Fondation Ebina, l’initiative des jeunes champions est placée sous le programme Nunga, en langue nationale kituba, c’est à dire conquérant en français.

« Cette nouvelle génération des jeunes, nous la qualifions de spontanée. Dans une société où l’on n’a plus de modèle, il faut croire à l’énergie créative car un champion est un homme libre qui croit en lui-même. Il n’est que limité par le ciel. Il faut sortir le génie, l’énergie créative », a déclaré Juan Boungou, fondateur du programme Nunga.

Ce programme s’intéresse aux jeunes lycéens de la ville de Brazzaville âgés entre 16 et 20 ans. Ainsi donc, cette rencontre a rassemblé quatorze filles et dix garçons pour se former et s’informer sur le leadership, l’entrepreneuriat et les relations inter-ethniques au Congo.

« Je considère que vous incarnez votre avenir et celui de ce pays où on a besoin de beaucoup de jeunes et de personnes qui sont engagés. Nous précisons que vous avez des responsabilités en tant que personne pour réussir dans ce que vous allez faire. Il est normal qu’en arrivant dans une société, vous améliorez ce que vous y avez trouvé », a indiqué Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina.

Rappelons qu’en novembre 2016, ce même consultant, Juan Boungou, avait animé un séminaire sur le développement personnel et l’autonomisation des jeunes, dans le cadre du programme américain Fulbright. A cette occasion, il invitait les jeunes à être capables de forger leur destin au lieu de continuer à espérer toujours de l’Etat.

Le Meeec disposée à former les jeunes du quartier Jacques-Opangault

Le Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), entend former des jeunes de l’arrondissement de Djiri.

Le président du Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), Rodrigue Koumou, a annoncé, le 12 avril à Brazzaville, au cours d’un point de presse, qu’une trentaine de jeunes habitant le 9e arrondissement Djiri bénéficieront d’une formation en entrepreneuriat.

La formation concerne aussi bien les jeunes filles que les garçons. Le président du Meeec a expliqué à la presse que « ce projet aura pour but de soutenir les jeunes les plus vulnérables du quartier Jacques-Opangault et se concentrera sur des formations dans les domaines de la couture, la coiffure et la soudure, avec la présence permanente des formateurs natifs de ce quartier. L’objectif est de soutenir la vision du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, dans son programme (La marche vers le Développement) ».

Pour Rodrigue Koumou, cette initiative sera placée sous le signe des journées d’action sociale. L’un des jeunes bénéficiaires, Jean Likibi, a exprimé sa satisfaction. « Merci beaucoup pour cet acte de charité manifesté par le Meeec à travers son président, Rodrigue Koumou, à notre égard. Il viendra par ce geste nous procurer la joie. Dieu va lui rendre au centuple », a-t-il confié.