Congo : les agents du CHU-B menacent d’entrer en grève dans une semaine

Un délai de sept jours ouvrables est accordé au gouvernement congolais depuis vendredi 31 juillet 2020, pour trouver une solution.

Faute de satisfaction de leurs droits avant ce délai, la grève suspendue sera réactivée et reconduite par les agents du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), selon la déclaration lue par le président de l’intersyndicale, Victor Bienvenu Kouama. Le masque qu’il portait n’a pas suffi à cacher ses traits tirés. De toute façon ses yeux à eux seuls suffisaient à traduire le degré de sa colère face à la léthargie du gouvernement Clément Mouamba.

Les revendications des agents du CHU-B portent entre autres, sur le paiement des trois mois de la covid-19 promis par le gouvernement par arrêté n°5799 du 27 mai 2020, la dotation en équipement de protection individuelle (EPI) contre la covid-19, les salaires des mois de juin et de juillet, l’application de la loi 022/2010 votée par l’Assemblée nationale et promulguée par le président de la République, portant sur le départ du CHU pour la retraite : la tenue de la CPASS avant le 30 juillet 2020 – La prime de la covid-19 doit être payée à tous les travailleurs du CHU réquisitionnés pour la riposte à la pandémie de Covid-19 – , et enfin, le versement de la prime de garde des mois de mai, juin et juillet 2020.

Mucodec : les activités reprennent progressivement

Une partie du personnel a entamé une grève depuis le 6 janvier, ils réclament une augmentation des salaires et des meilleures conditions de travail.

Les grévistes et les dirigeants sociaux devront entamer des négociations pour essayer de désamorcer la crise qui affecte le réseau des Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec). Difficile d’avoir un responsable des grévistes et quelques journalistes qui ont essayé d’aborder ces derniers ont été violemment repoussés ; ce qui traduit la tension persistante parmi les travailleurs de la microfinance.

Du côté de la direction générale des Mucodec, l’on tente de minimiser l’impact de la crise sociale. D’après le directeur commercial, Ghislain Arsène Mvouama, le mouvement ne concerne qu’une partie des travailleurs. « Nous avons fait face à une grève qui a duré deux jours organisée par une partie des travailleurs des Mucodec (… ) L’activité a repris normalement dans l’ensemble du réseau Mucodec, toutes les agences sont ouvertes et peuvent accueillir des sociétaires (clients) pour toutes les différentes opérations », a assuré Ghislain Arsène Mvouama.

La présence policière constatée au sein de l’agence centrale, a-t- il poursuivi, est préventive dans le but de sécuriser les locaux en cas d’abus et d’agitations. Puisqu’une autre partie des syndicalistes fustigent le non-respect de la procédure légale par les grévistes. Cette branche du personnel est favorable avec la direction générale.

Congo : les sénateurs demandent gouvernement de mettre fin aux problèmes sociaux

C’était au cours d’une rencontre entre la chambre haute du parlement et certains membres du gouvernement, qui a eu lieu à Brazzaville mercredi 24 avril 2019.

Mercredi 24 avril, les Sénateurs ont demandé à une délégation gouvernementale de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux que traverse le Congo. Au cours de la rencontre entre institutions, le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, qui étaient face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouamba, ont soulevé plusieurs problèmes. Notamment la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, les sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Hôpital général de Dolisie : les prestataires en grève

Les grévistes réclament plusieurs mois de salaires impayés et leur immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale.

Plusieurs mois de salaires et les sécurités sociales, sont entre autres ce que les prestataires de l’hôpital général de Dolisie. Depuis le 24 décembre, cet institut hospitalier dans le Niari, fonctionne au ralenti.

«Tous les prestataires observent une grève depuis le 24 décembre 2018. Nous sommes à vingt-quatre (24) mois de salaires impayés et pire, nous ne sommes pas immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale », a déclaré Jules Oboyo, représentant de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

Pour rappel, l’hôpital général de Dolisie emploie quatre cents (400) travailleurs dont cent (100) fonctionnaires et trois cents (300) prestataires.

Université Marien-Ngouabi : les enseignants mettent fin à leur grève

Cette décision vient après avoir obtenu de la part du gouvernement les garanties visant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

C’est depuis le 06 septembre dernier, que les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi, sont entrés en grève. Ces « donneurs du savoir » réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail.  Après trois mois de grève de leurs enseignants, les étudiants de cet établissement reprennent les cours ce vendredi 30 novembre 2018.

Ces enseignants ont décidé de lever leur grève en assemblée générale le jeudi 29 novembre, après avoir obtenu les garanties du gouvernement allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens. Le gouvernement s’est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.

A la suite de négociations entre enseignants et le gouvernement, ces pédagogues ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l’application des engagements du gouvernement.

C’est une satisfaction au sein de l’intersyndicale. « Pour nous, c’est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu’à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu’ils ont pris », a déclaré Gabriel Bissanga, secrétaire général de l’intersyndicale.

Université Marien Ngouabi : les enseignants durcissent la grève

L’université publique est paralysée depuis deux mois par une grève générale des enseignants.

Les étudiants de l’Université de Marien Ngouabi, ne savent plus quoi faire. Depuis septembre dernier, les enseignants de cette institution ont entamé une grève pour revendiquer six mois arriérés de salaire. Cette grève des enseignants perdure. Les autorités expliquent la non-résolution de la situation par la crise économique que subit le pays.

L’université publique est paralysée, dans des différentes facultés, les tables-bancs et les tableaux sont recouverts de poussière. L’herbe a envahi la cour de récréation.

Congo: menace d’une nouvelle grève au CHU de Brazzaville

La Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre, l’inquiétude se fait ressentir au sein de la population à l’approche de cette date.

L’inquiétude monte au sein de la population de Brazzaville. Au cours de son assemblée générale du 2 octobre dernier, la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre. À l’approche de cette date, l’inquiétude monte auprès des Brazzavillois et surtout des malades internés au CHU avec des pathologies lourdes.

Personne n’a jamais dressé le bilan humain de la dernière grève observée au CHU de Brazzaville. Il va s’en dire qu’en l’absence de tout service minimum avec une quasi fermeture de tous les services, ce fut une véritable hécatombe.

La FENASAS assure qu’une fois déclenchée, la grève serait illimitée et sans service minimum, ce jusqu’à la satisfaction de ses revendications qui tiennent entre autres, au départ de tous les directeurs généraux des hôpitaux, ainsi que le payement bloqué de 3 mois d’arriérés de salaires.

Même si les autres syndicats de la santé n’épousent pas l’option d’une « grève sauvage » comme la précédente, il va s’en dire qu’un arrêt de travail en milieu hospitalier, quelles qu’en soient les proportions, désorganise les prestations de soins vis à vis des malades. Et les conséquences s’en ressentent en un bilan macabre.

Alors qu’une grève est déjà observée en sourdine au niveau des établissements de collectes de sang, rendant rare ce produit si précieux, et ayant arrêtée nette une campagne volontaire de don de sang à laquelle souscrivaient pourtant les populations, la grève du CHU de Brazzaville risque de porter l’estocade à une population déjà meurtrie.

C’est désormais aux pouvoirs publics d’arrêter à temps, cette machine infernale de destruction massive qu’est la grève en milieu hospitalier, tel le CHU.

Rentrée scolaire : les enseignants menacent de grever

Lundi 01 octobre, jour de rentrée scolaire 2018-2019 au Congo, enseignants n’ont vraiment pas honoré à ce rendez-vous.

C’était une rentrée scolaire assez timide ce lundi 01 octobre au Congo. Les enseignants ne se sont pas pour la majorité présentée dans les établissements scolaires.  Ces donneurs du savoir menacent de grever, les salaires des fonctionnaires tardent à venir. Cette situation a eu des conséquences sur le début des cours en République Démocratique du Congo.

Un sexagénaire qui est allé déposer ses deux petits-fils, affirme n’avoir vu aucune l’ombre d’un enseignant.

« Jusque-là, nous attendons l’arrivée des enseignants et jusque-là, il n’y a rien encore. On attend et quand ils viendront on verra comment les enfants vont entrer en classe. L’une des raisons, c’est peut-être le fait que les enseignants ne sont pas encore payés. Pour enseigner, il faut qu’ils mangent. Il faut faire ceci, il faut faire cela avec l’argent. Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit ce parent d’élève.

Le ministre de l’Enseignement Anatole Collinet Mackosso a fait la ronde de quelques écoles de Brazzaville et a fait le constat suivant : « La rentrée a lieu, timidement mais assurément. »

Congo: le personnel de l’université Marien Ngouabi poursuit la grève

La grève a été déclenchée par l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi pour notamment des arriérés de salaire.

Depuis lundi 11 septembre 2018, la grève du personnel de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville est effective. Huit mois après avoir levé leur dernière grève, les enseignants de cet établissement  ont lancé un nouveau mouvement. Ceux-ci réclament notamment le paiement de six mois d’arriérés de salaires.

L’initiative de ce mouvement est de l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi. « Nous demandons le paiement des arriérés de salaires : au 31 août 2018, les travailleurs de l’université Marien Ngouabi totalisent six mois de salaires impayés. Nous demandons également le paiement des heures supplémentaires et complémentaires des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. A cela, il faut ajouter les heures d’encadrement des thèses et mémoires. Nous voulons aussi que le gouvernement s’engage à nous payer régulièrement les salaires. Si les fonctionnaires sont payés, nous également nous voulons être payés », a énuméré le professeur Gabriel Bissanga, président de ce syndicat.

Finances publiques : les agents des impôts menacent d’entrer en grève

Les travailleurs de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) ont lancé un préavis de grève de sept jours à compter du 21 février jusqu’au 1er mars 2018. L’oseille, encore elle, est essentiellement au cœur du problème.

Dans un document cosigné par les secrétaires généraux de la coordination du collège des syndicats de la DGID et de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), les travailleurs réclament le paiement des primes d’incitation, la fameuse oseille (neuf mois) et de rendement (2013, 2014 et 2015).

Les travailleurs soulignent la non-mise en place d’une commission de travail devant regrouper le cabinet du ministre des Finances, la direction générale du Trésor, la DGID et le collège des syndicats des impôts « pour faire le point des rétrocessions des pénalités 2016 et 2017 et la lumière sur les deux milliards 800 millions rétrocédés à la DGID ».

Par ailleurs, les agents des impôts déplorent le refus, par la tutelle et la DGID, de dialoguer avec leurs représentants syndicaux, de même que « la création d’un syndicat parallèle à la DGID pendant la période des négociations visant à affaiblir les efforts de la coordination ».

La moyenne mensuelle des recettes fiscales a tourné autour de cinquante-six milliards de francs CFA en 2017.

Les recettes fiscales occupent une place importante dans les ressources budgétaires de l’État, surtout au moment où le pays traverse une crise économique et financière délicate, due à la chute du prix de baril de pétrole sur le marché mondial.