Congo-université Marien-Ngouabi : levée de grève et reprise du travail

Cette décision fait suite à une rencontre qui a eu lieu mardi 21 septembre entre le Premier ministre et le collège intersyndical de l’université.

 

Fin de la grève à l’l’université de Marien-Ngouabi. Après une rencontre entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et le collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, le travail a immédiatement été repris conformément aux mécanismes syndicaux.

La séance de travail a porté sur les revendications syndicales contenues dans la déclaration du 15 septembre dernier. « Après un échange respectueux et fructueux, les deux parties ont tiré les conclusions suivantes: la mise à disposition immédiate d’une enveloppe couvrant quatre quotités sur les six attendues ; le paiement en cours du salaire du mois d’août 2021 ; la poursuite des négociations avec la ministre de tutelle en vue de la signature d’un nouveau protocole d’accord », peut-on lire dans le relevé de conclusions de la réception de la coordination élargie du Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi.

Les deux parties sont également tombées d’accord sur le paiement régulier des salaires au même rythme que les agents de la Fonction publique, conformément au protocole d’accord du 1er août 2019. Elles se sont, par ailleurs, engagées à respecter les termes du relevé de conclusions. « Nous pouvons dire qu’il y a une oreille attentive de la part du gouvernement et de notre côté, nous allons proposer ce qu’ils nous ont dit à notre base dès demain. Nous verrons ensuite à propos de la grève si nous devons la lever ou pas, mais nous tendons vers une situation d’apaisement et de paix sociale à l’université Marien-Ngouabi au regard de ce que le gouvernement nous a proposé », a déclaré le président du Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbelé, qui conduisait la délégation.

 

 

Congo : pas de grève des transporteurs en commun ce lundi

La décision a été prise vendredi 28 août à la primature au terme de deux jours de négociations entre le gouvernement et l’intersyndicale.

 

Les transporteurs en commun ne feront pas de grève ce lundi 30 août 2021 comme ils l’avaient annoncé. Cette annulation de grève a été prise vendredi 28 août 2021 à la primature après deux jours de négociations entre le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou et l’Intersyndicale représentée par son président, Patrick Milandou.

Sur les six revendications contenues dans leur cahier des charges, trois ont été prises en compte par les autorités. Il s’agit, entre autres, de la suspension immédiate des contrôles routiers en cours et la restitution des permis de conduire « rose » aux chauffeurs des transporteurs en commun.

Les discussions engagées lors de cette rencontre ont également abouti à un accord de principe sur la suspension des postes de pesage et de péage sur le tronçon dégradé de la route nationale N°2. Et aussi à un accorder entre les deux partes sur le respect des textes en vigueur relatifs aux prix des autorisations des transports en commun sur toute l’étendue du territoire national.

Les autres revendications de l’intersyndicale telles que la limitation des nombres de places dans les bus-coaster, les bus Hiace et les taxis, feront l’objet d’un examen particulier et par le gouvernement.

Congo : l’Intersyndicale des transporteurs en commun menace de faire une grève

L’Intersyndicale des transporteurs en commun du Congo menace une nouvelle fois d’entrer en grève le 30 août 2021.

 

Le motif de cette menace est le refus de prendre en compte les revendications des transporteurs par les autorités congolaises, notamment la révision de la mesure limitant le nombre de passagers dans les bus, minibus et taxis, l’annulation d’une taxe hebdomadaire instaurée par la Mairie centrale de Brazzaville aux arrêts de bus, le rabais des frais de transformation des permis de conduire, la suspension du poste de péage et pesage sur la RN2 et la recherche d’une solution pérenne à la pénurie de carburant qui perturbe les activités des transporteurs.

«Pour qu’une solution soit trouvée, nous demandons à tous les transporteurs, gros porteurs, les chauffeurs, autocars, Bus Coaster, Bus Hiace, taxi et Kavaki) d’observer un arrêt de travail de 2 jours à compter de ce lundi 30 août 2021 à 5H00 », souligne le communiqué du regroupement syndical.

Cette grève ne concerne pour l’instant que Brazzaville. L’éventualité d’étendre le mouvement à l’intérieur du pays n’est pas écartée, selon le Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo.

L’intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi menace de lancer un mouvement de grève illimitée

Jusqu’au 6 septembre prochain si les revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement, le collège intersyndical se réserve le droit de déclencher une grève générale et illimitée.

 

Dans une déclaration publiée le 6 août 2021 à Brazzaville, la coordination du collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi revendique entre autres, le paiement des salaires des mois de décembre 2019 et juillet 2021, le paiement au même rythme des salaires des agents de l’Université Marien-Ngouabi et de la Fonction publique, le versement d’une somme conséquente pour l’amélioration des conditions de travail et la réussite de la rentrée académique 2021-2022.

La coordination du collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi souhaite également que les indemnités de toutes les heures diverses au titre des années académiques allant de 2014 à 2020 soient payées.

En juin dernier, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville a déploré le non-respect des engagements pris par le gouvernement congolais en exigeant le paiement des salaires des mois d’avril et mai 2021, ainsi que les quotités de janvier, février, mars, avril et mai de la même année.

Congo-Hôpital général de Dolisie : grève suspendue

La suspension fait suite à la reprise des négociations entre le collectif des agents grévistes et le directoire de cet établissement sanitaire.

 

L’hôpital général de Dolisie, a repris le 28 juin, son fonctionnement normal avec la suspension, pour une durée d’un mois, à compter de ce 30 juin 2021. C’est la fin de la grève des prestataires entamée depuis plusieurs semaines.

Cette suspension de la grève fait suite à la reprise des négociations entre le collectif des agents grévistes et le directoire de cet établissement sanitaire.

« Nous avons accepté de reprendre le travail pendant un mois, en attendant que la direction générale examine notre cahier des charges afin de résoudre les points qui y sont inscrits dans la mesure du possible. Nous sommes conscients, plusieurs hôpitaux du pays vivent la même situation », a déclaré Jules Oboyo, représentant de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

S’agissant des négociations en cours, l’assemblée générale attend d’obtenir du ministère de la Santé des engagements fermes pour une sortie rapide de cette crise sociale.

Notons qu’après avoir perçu deux mois de salaire, cinq points sur dix feront l’objet des discussions entre le collectif et la tutelle. Il s’agit notamment de l’adoption et l’application de l’accord d’établissement et l’immatriculation du personnel à la CNSS ; le payement d’au moins six mois d’arriérés de salaire ; la fixation de l’échéancier d’apurement des douze mois d’arriérés ; la concomitance de payement des salaires avec les fonctionnaires et le plaidoyer à la Caisse congolaise d’amortissement pour le payement sans conditions des deux mois d’arriérés de salaire à une partie du personnel, les fonds seraient disponibles à la banque postale.

L’assemblée générale décide de la suspension du mouvement de grève pour un mois à compter du 30 juin, sous réserve de la reprendre en cas de non aboutissement des revendications.

 

 

Congo : vers la règlementation du droit de grève

C’est ce qui ressort du discours du Premier ministre Anatole Collinet Makosso devant l’Assemblée nationale.

 

Le gouvernement va soumettre un projet de loi au parlement afin d’éviter que les grèves dans les secteurs de la santé et de l’éducation n’empêchent d’assurer la continuité du secteur public, a indiqué le Premier ministre Anatole Collinet Makosso le 21 juin à Brazzaville, lors de la présentation du programme d’action du gouvernement devant l’assemblée nationale.

« La grève est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Cependant, le gouvernement réprouve les grèves qui ne respectent pas l’obligation d’assurer la continuité du service public surtout dans le domaine de la santé. L’exercice du droit de grève n’est pas tolérable lorsqu’il porte atteinte aux droits à la santé, à la vie, à l’éducation des citoyens », a-t-il déclaré.

Il y a quelques jours encore, l’atmosphère dans la capitale était rythmée par les concerts de casseroles : revendication d’intégration, réclamation d’arriérés de pensions, de salaires… Le calme est revenu mais les revendications sociales demeurent. Les agents du Centre hospitalier de Brazzaville qui étaient en grève l’ont suspendue le temps de prendre langue avec le ministre de la Santé et de la Population.

A Dolisie, l’hôpital général est en grève. Par ailleurs, les enseignants volontaires, finalistes des écoles professionnelles d’enseignement font valoir de temps en temps le droit de grève à cause des arriérés impayés.

Selon le Premier ministre, un projet de loi règlementant l’exercice du droit de grève dans les secteurs de la santé et de l’éducation sera soumis au parlement dans les prochains jours. Il faut attendre pour en découvrir les contours et la teneur.

Pour plusieurs syndicats, la seule manière pour le gouvernement de réguler les grèves est d’honorer ses engagements. Du pain sur la planche, pour l’exécutif qui fait face aux effets des crises financière, économique et sanitaire que connait le pays.

Congo : les médecins en grève à l’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba

Médecins, infirmiers et autres agents sont entrée dans une grève illimitée. Ils réclament au moins sept mois d’arriérés de salaires.

 

Vendredi 18 juin 2021, médecins, infirmiers et autres agents de l’hôpital Edith Lucie Bongo Ondimba d’Oyo dans le département de la Cuvette (nord), ont rangé leurs blouses dans les placards. Ils réclament au moins sept mois d’arriérés de salaires. Juste un service minimum est assuré.

Dans tous les services qui, d’ordinaire, comptent chacun au moins neuf employés, seuls deux agents se relaient en 24 heures.

Excédés par les mauvaises conditions de travail, ils exigent, dans leur préavis de grève, le paiement immédiat et sans conditions de trois mois d’arriérés de salaires sur sept. A cela il faut ajouter la signature d’un protocole d’accord déterminant l’échéancier d’apurement des arriérés de salaires restants.

Le problème d’arriérés de salaire est soulevé dans plusieurs autres en République du Congo. Avant l’hôpital Edith Lucie Bongo Ondimba d’Oyo, le CHU de Brazzaville, l’hôpital général de Dolisie et l’hôpital général de Loandjili à Pointe-Noire ont observé récemment des mouvements de grève pour les mêmes revendications ou presque.

Depuis la chute des cours du pétrole, le gouvernement a des difficultés à payer les salaires des fonctionnaires, les pensions des retraités et les bourses des étudiants.

RDC : les médecins rallongent leur grève de 10 jours

En cette période de la 3e vague de la covid-19 où les hôpitaux sont bondés des malades, les médecins ont  rallongé leur mouvement de débrayage.

 

Bien qu’ils aient  été reçus par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani qui leur a promis de prendre en compte leurs revendications, les professionnels de santé viennent de radicaliser leur grève. Ils ont  rallongé leur mouvement  de  débrayage de dix jours à compter du  12 juin.

Le  secrétaire  général  adjoint  du Syndicat  national  du  personnel technico-administratif  de la  santé (Synapetas) , Léonard  Kusimana, qui  confirme cette information, fait savoir que le  but  de  la grève,  est  de  réclamer  le paiement.  «  Par-là, nous  parlons de l’alignement et  de la réduction des  écarts  entre  les  plus  payés et  les  moins  payés  ».

Le syndicaliste n’est pas allé par le dos de la cuillère pour faire porter le chapeau à  l’ancien ministre de la Santé, le Dr Eteni Longondo, qui n’avait jamais pris en compte leurs desiderata préférant partager l’enveloppe allouée à la prime des risques entre  eux les médecins. «   Il  y  a eu un  budget  de rémunération. Dans  cette rémunération,  ce  n’est  pas  le salaire  de  base mais la prime de risque. Cette  enveloppe  a été dégagée par le directeur-chef de  service  de  paie  du  ministère du Budget en faveur des  agents du  ministère  de  la  Santé publique.  Mais  à  l’éclatement, l’administration  de  la  santé,  le ministre  lui-même,  ont  pris  tout l’argent  et  ont  versé uniquement  pour  le  compte  de médecins », explique-t-il. Et de poursuivre :   « Pourtant  cette  enveloppe  ne concerne  pas  spécialement  les médecins,  mais  plutôt  tout  le personnel de santé, à savoir  les médecins,  les  chirurgiens  les dentistes,  les  administratifs licenciés  et  maîtrises,  les médecins physiques,  les kinésithérapeutes, les nutritionnistes,  etc. Tout  le monde devrait  se  retrouver »

Ce syndicaliste soutient qu’il est normal que l’ancien  patron  de  la Santé  ne  favorise  que  les médecins  et  demande  aux autres  catégories  d’attendre parce  qu’il est  lui-même  médecin.  Le secrétaire  général  est  médecin et  le  directeur  du  cabinet  aussi, pour  qu’à  la  fin  de  leur mandature  qu’ils  se  retrouvent de  l’autre  côté.

Il est grand temps que des solutions soient trouvées au plus vite pour répondre aux revendications des professionnels de santé. En cette période de la 3e vague de la covid-19 où les hôpitaux sont bondés des malades, si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis. L’on pense que la rencontre qui a eu lieu récemment entre les syndicalistes et le ministre  de la Santé publique, le Dr Jean-Jacques Mbungani, ouvrira la voie à la réponse aux revendications des professionnels de santé.

Congo : les agents du CHU-B suspendent leur grève

L’intersyndicale de ce centre hospitalier a suspendu de la grève à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville.

 

La grève des agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHUB) a été suspendue momentanément. Celle qui avait été entamée le 10 mai dernier a été suspendue par l’intersyndicale, à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville. Cette suspension va durer quinze jours en attendant l’ouverture des négociations avec le ministère de la Santé et de la Population.

La résiliation inconditionnelle et sans délai du contrat avec l’Unité de santé internationale de Montréal au Canada, la signature du protocole d’accord fixant l’échéancier et les modalités d’apurement de la dette, la concomitance de paiement des salaires avec les fonctionnaires à compter du mois de mai 2021, l’amélioration des conditions de travail, la réintégration de Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndicale licencié en octobre 2020 font partie des grandes lignes du cahier des charges qui sera présenté au ministre de la Santé et de la Population.

« Les efforts du gouvernement ont permis de payer deux mois d’arriérés de salaire. Un échéancier d’apurement des trois restants est également en cours de conclusion », précise le communiqué de presse signé par le directeur général du CHUB, le Dr Denis Bernard Raiche.

Congo : les agents du CHU-B entrent en grève lundi

L’intersyndicale du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a appelé à la grève des agents le lundi 10 mai 2021.

 

Les agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) entament une grève lundi prochain. Cette décision a été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue ce vendredi 7 mai 2021, à Brazzaville.

Dans une lettre datée du 28 avril, cosignée par le directeur général, l’intersyndicale avertissait qu’elle mettrait sa décision à exécution au cas où certaines revendications, dont le paiement de deux mois d’arriérés de salaires, avant le 5 mai, ne trouveraient pas de solution.

Seul un mois a été payé, d’où le maintien de l’option de la grève ont indiqué les syndicats. Une situation qui va perturber encore l’offre des soins et les malades vont en payer le prix.

En 2017, l’irrégularité du paiement des salaires des travailleurs du CHU-B avait conduit à une grève générale aux conséquences très néfastes.

En 2020, en vue de trouver une solution idoine aux revendications des travailleurs, des négociations tripartites ont eu lieu entre la direction générale du CHU-B, l’intersyndical et le cabinet du vice-premier ministre, ministre du travail et de la fonction publique, malheureusement sans aboutir à un accord positif concret et efficace.

Congo-hôpital de Loandjili : les jeunes médecins stagiaires sommés de rester chez eux

La menace est consécutive à la grève qu’observent les anciens médecins de cet hôpital général de l’arrondissement 4 Loandjili à Pointe-Noire depuis une semaine.

 

Les jeunes médecins en stage à l‘hôpital de Loandjili ont reçu l’ordre d’arrêter le travail. Cet ordre vient des médecins dudit l’hôpital qui en ce moment observent une grève. Certains de ces hommes en blouses blanches comptent près de vingt mois d’arriérés de salaires. Une situation inconfortable pour les médecins et la population qui s’est étendue jusqu’aux jeunes médecins stagiaires à qui les anciens ont exigé de rester à la maison.

Selon des sources bien introduites, ces jeunes médecins stagiaires sont confrontés à des problèmes de loyer parce que l’hôpital ne paye pas les logements de ses jeunes médecins comme prévu. Il faut aussi souligner que les primes que devaient recevoir ces jeunes médecins ne leurs sont toujours pas versées.

Congo : les transporteurs entrent en grève dès jeudi

C’est dans un communiqué adressé au Premier ministre, que l’intersyndicale des transporteurs en commun au Congo a décrété une grève générale à compter du jeudi 22 octobre 2020.

A partir de jeudi prochain, les congolais pourront avoir du mal à se déplacer d’un quartier à un autre. Les transporteurs entendent commencer une grève générale à partir du 22 octobre 2020.

Le 09 octobre dernier, l’intersyndicale avait déposé un préavis dans les services du gouverneur, où ils avaient mentionné un certain nombre de revendications notamment la révision du nombre de places dans les véhicules de transports en commun;  le rabais des frais de transformation des permis de conduire de couleur rose en permis de conduire informatisé et sécurisé…

Congo : les conducteurs des transports en commun menacent d’entrer en grève

L’intersyndicale des transporteurs en commun entend lancer un mot de grève si le gouvernement ne revoit pas à la hausse le nombre de personnes autorisées dans les bus, minibus et taxis.

Les conducteurs des transports en commun entendent grever. Ils demandent au gouvernement de ré-autoriser l’augmentation du nombre de personnes à transporter dans les bus et les minibus. Cette décision d’entrer en grève, ressort de la réunion de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo, tenue la semaine dernière à Brazzaville, au cours de laquelle plusieurs autres doléances ont été formulées.

Comme autre doléances, le rabais des frais de transformation des permis de conduire de couleur rose en permis de conduire informatisé et sécurisé, de l’uniformité des prix d’autorisation des transports publics sur l’ensemble du territoire national, de la suspension des postes de péage et de pesage sur la route nationale N°2 jusqu’à son aménagement.

A cela, on ajoute la demande de l’annulation d’une taxe hebdomadaire instituée par la mairie de Brazzaville dans des arrêts de bus. « Au regard de ce qui précède, si nos revendications ne sont pas prises en compte, un avis de grève s’en suivra à compter du lundi 19 octobre », a lancé l’intersyndicale des transporteurs en commun.

Depuis la mise en place des mesures par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, se déplacer devient un véritable casse-tête pour la population. La segmentation des itinéraires oblige à payer doublement ou triplement le prix du transport.

Pour les transporteurs, il s’agit là des conséquences notamment des couvre-feux et de la réduction du nombre de personnes dans les moyens de transport en commun.

Congo : fin de la grève des agents de la poste

Après deux semaines de grève, les employés de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) ont repris du service ce mercredi 07 octobre 2020, en présence du ministre des Postes.

La Sopéco a ré-ouvert ses portes ce 7 octobre, après avoir été paralysée pendant deux semaines, à cause d’une grève de ses agents. La reprise de travail des agents de la poste s’est faite en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Ibombo. Celui-ci a profité de cette occasion pour faire une visite des lieux

Lancée depuis le 23 septembre dernier suite aux multiples revendications. Ces agents et cadres de la sopéco, réclamaient le non- paiement de vingt mois de salaires, une partie du personnel a repris avec les activités au sein de la structure.

Le ministre en charge des Postes, Léon juste Ibombo a invité tous les postiers à regagner leurs postes. « J’invite tous les postiers à l’aune de la célébration de notre journée mondiale de la poste, commémorée le 9 octobre de chaque année, à revenir au travail. Cela permettra à notre structure de continuer à exister et d’assurer son service universel », a lancé le ministre.

C’était une occasion pour le ministre Léon juste Ibombo d’annoncer que dans le cadre de l’opérationnalisation du timbre électronique, une cote part de 15% a été octroyée par le gouvernement au profit de la poste congolaise. Elle permettra à ladite structure d’assurer son fonctionnement.

« Nous allons redonner à la poste ces prérogatives qui sont les siennes. Aujourd’hui on peut dire  à l’aune de la célébration de la Journée mondiale de la poste, que nous avons pu avoir quelque chose qui va faire que notre outil postal puisse continuer à demeurer, à fonctionner et apporter sa valeur ajoutée afin que les agents de la poste trouvent leurs comptes. » a-t-il conclu

Congo : les habitants de Nkayi en grève du port de masque

Ils s’indignent contre le décès d’une femme survenue après avoir été interpellée puis bastonnée par la gendarmerie pour n’avoir pas porté son masque.

Nkayi, 4ème ville de la République du Congo, les habitants ont décidé de ne plus porter le masque. C’est leur manière d’exprimer leur colère depuis la mort de la dénommée Merveille Bazonzila. Cette jeune femme de 22 ans est décédé après avoir été interpellée puis bastonnée par la gendarmerie parce qu’elle n’avait pas porté de masque.

Son décès a plongé toute la population de Nkayi dans la tristesse, celle-ci a décidé de ne plus porter de masque. Les habitants de Nkagi demandent que les auteurs du crime soient punis.

Cette désobéissance civile a été à l’origine de manifestations au cours desquelles les populations en colère ont mis le feu à des dizaines de masques en présence même des forces de l’ordre.

Pour les autorités locales, il serait judicieux de laisser cette situation se tempérer avant d’insister auprès des populations sur l’importance de porter les masques en ces temps de coronavirus.

 

Congo : les agents du CHU-B menacent d’entrer en grève dans une semaine

Un délai de sept jours ouvrables est accordé au gouvernement congolais depuis vendredi 31 juillet 2020, pour trouver une solution.

Faute de satisfaction de leurs droits avant ce délai, la grève suspendue sera réactivée et reconduite par les agents du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), selon la déclaration lue par le président de l’intersyndicale, Victor Bienvenu Kouama. Le masque qu’il portait n’a pas suffi à cacher ses traits tirés. De toute façon ses yeux à eux seuls suffisaient à traduire le degré de sa colère face à la léthargie du gouvernement Clément Mouamba.

Les revendications des agents du CHU-B portent entre autres, sur le paiement des trois mois de la covid-19 promis par le gouvernement par arrêté n°5799 du 27 mai 2020, la dotation en équipement de protection individuelle (EPI) contre la covid-19, les salaires des mois de juin et de juillet, l’application de la loi 022/2010 votée par l’Assemblée nationale et promulguée par le président de la République, portant sur le départ du CHU pour la retraite : la tenue de la CPASS avant le 30 juillet 2020 – La prime de la covid-19 doit être payée à tous les travailleurs du CHU réquisitionnés pour la riposte à la pandémie de Covid-19 – , et enfin, le versement de la prime de garde des mois de mai, juin et juillet 2020.

Mucodec : les activités reprennent progressivement

Une partie du personnel a entamé une grève depuis le 6 janvier, ils réclament une augmentation des salaires et des meilleures conditions de travail.

Les grévistes et les dirigeants sociaux devront entamer des négociations pour essayer de désamorcer la crise qui affecte le réseau des Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec). Difficile d’avoir un responsable des grévistes et quelques journalistes qui ont essayé d’aborder ces derniers ont été violemment repoussés ; ce qui traduit la tension persistante parmi les travailleurs de la microfinance.

Du côté de la direction générale des Mucodec, l’on tente de minimiser l’impact de la crise sociale. D’après le directeur commercial, Ghislain Arsène Mvouama, le mouvement ne concerne qu’une partie des travailleurs. « Nous avons fait face à une grève qui a duré deux jours organisée par une partie des travailleurs des Mucodec (… ) L’activité a repris normalement dans l’ensemble du réseau Mucodec, toutes les agences sont ouvertes et peuvent accueillir des sociétaires (clients) pour toutes les différentes opérations », a assuré Ghislain Arsène Mvouama.

La présence policière constatée au sein de l’agence centrale, a-t- il poursuivi, est préventive dans le but de sécuriser les locaux en cas d’abus et d’agitations. Puisqu’une autre partie des syndicalistes fustigent le non-respect de la procédure légale par les grévistes. Cette branche du personnel est favorable avec la direction générale.

Congo : les sénateurs demandent gouvernement de mettre fin aux problèmes sociaux

C’était au cours d’une rencontre entre la chambre haute du parlement et certains membres du gouvernement, qui a eu lieu à Brazzaville mercredi 24 avril 2019.

Mercredi 24 avril, les Sénateurs ont demandé à une délégation gouvernementale de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux que traverse le Congo. Au cours de la rencontre entre institutions, le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, qui étaient face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouamba, ont soulevé plusieurs problèmes. Notamment la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, les sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Hôpital général de Dolisie : les prestataires en grève

Les grévistes réclament plusieurs mois de salaires impayés et leur immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale.

Plusieurs mois de salaires et les sécurités sociales, sont entre autres ce que les prestataires de l’hôpital général de Dolisie. Depuis le 24 décembre, cet institut hospitalier dans le Niari, fonctionne au ralenti.

«Tous les prestataires observent une grève depuis le 24 décembre 2018. Nous sommes à vingt-quatre (24) mois de salaires impayés et pire, nous ne sommes pas immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale », a déclaré Jules Oboyo, représentant de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

Pour rappel, l’hôpital général de Dolisie emploie quatre cents (400) travailleurs dont cent (100) fonctionnaires et trois cents (300) prestataires.

Université Marien-Ngouabi : les enseignants mettent fin à leur grève

Cette décision vient après avoir obtenu de la part du gouvernement les garanties visant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

C’est depuis le 06 septembre dernier, que les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi, sont entrés en grève. Ces « donneurs du savoir » réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail.  Après trois mois de grève de leurs enseignants, les étudiants de cet établissement reprennent les cours ce vendredi 30 novembre 2018.

Ces enseignants ont décidé de lever leur grève en assemblée générale le jeudi 29 novembre, après avoir obtenu les garanties du gouvernement allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens. Le gouvernement s’est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.

A la suite de négociations entre enseignants et le gouvernement, ces pédagogues ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l’application des engagements du gouvernement.

C’est une satisfaction au sein de l’intersyndicale. « Pour nous, c’est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu’à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu’ils ont pris », a déclaré Gabriel Bissanga, secrétaire général de l’intersyndicale.

Université Marien Ngouabi : les enseignants durcissent la grève

L’université publique est paralysée depuis deux mois par une grève générale des enseignants.

Les étudiants de l’Université de Marien Ngouabi, ne savent plus quoi faire. Depuis septembre dernier, les enseignants de cette institution ont entamé une grève pour revendiquer six mois arriérés de salaire. Cette grève des enseignants perdure. Les autorités expliquent la non-résolution de la situation par la crise économique que subit le pays.

L’université publique est paralysée, dans des différentes facultés, les tables-bancs et les tableaux sont recouverts de poussière. L’herbe a envahi la cour de récréation.

Congo: menace d’une nouvelle grève au CHU de Brazzaville

La Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre, l’inquiétude se fait ressentir au sein de la population à l’approche de cette date.

L’inquiétude monte au sein de la population de Brazzaville. Au cours de son assemblée générale du 2 octobre dernier, la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre. À l’approche de cette date, l’inquiétude monte auprès des Brazzavillois et surtout des malades internés au CHU avec des pathologies lourdes.

Personne n’a jamais dressé le bilan humain de la dernière grève observée au CHU de Brazzaville. Il va s’en dire qu’en l’absence de tout service minimum avec une quasi fermeture de tous les services, ce fut une véritable hécatombe.

La FENASAS assure qu’une fois déclenchée, la grève serait illimitée et sans service minimum, ce jusqu’à la satisfaction de ses revendications qui tiennent entre autres, au départ de tous les directeurs généraux des hôpitaux, ainsi que le payement bloqué de 3 mois d’arriérés de salaires.

Même si les autres syndicats de la santé n’épousent pas l’option d’une « grève sauvage » comme la précédente, il va s’en dire qu’un arrêt de travail en milieu hospitalier, quelles qu’en soient les proportions, désorganise les prestations de soins vis à vis des malades. Et les conséquences s’en ressentent en un bilan macabre.

Alors qu’une grève est déjà observée en sourdine au niveau des établissements de collectes de sang, rendant rare ce produit si précieux, et ayant arrêtée nette une campagne volontaire de don de sang à laquelle souscrivaient pourtant les populations, la grève du CHU de Brazzaville risque de porter l’estocade à une population déjà meurtrie.

C’est désormais aux pouvoirs publics d’arrêter à temps, cette machine infernale de destruction massive qu’est la grève en milieu hospitalier, tel le CHU.

Rentrée scolaire : les enseignants menacent de grever

Lundi 01 octobre, jour de rentrée scolaire 2018-2019 au Congo, enseignants n’ont vraiment pas honoré à ce rendez-vous.

C’était une rentrée scolaire assez timide ce lundi 01 octobre au Congo. Les enseignants ne se sont pas pour la majorité présentée dans les établissements scolaires.  Ces donneurs du savoir menacent de grever, les salaires des fonctionnaires tardent à venir. Cette situation a eu des conséquences sur le début des cours en République Démocratique du Congo.

Un sexagénaire qui est allé déposer ses deux petits-fils, affirme n’avoir vu aucune l’ombre d’un enseignant.

« Jusque-là, nous attendons l’arrivée des enseignants et jusque-là, il n’y a rien encore. On attend et quand ils viendront on verra comment les enfants vont entrer en classe. L’une des raisons, c’est peut-être le fait que les enseignants ne sont pas encore payés. Pour enseigner, il faut qu’ils mangent. Il faut faire ceci, il faut faire cela avec l’argent. Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit ce parent d’élève.

Le ministre de l’Enseignement Anatole Collinet Mackosso a fait la ronde de quelques écoles de Brazzaville et a fait le constat suivant : « La rentrée a lieu, timidement mais assurément. »

Congo: le personnel de l’université Marien Ngouabi poursuit la grève

La grève a été déclenchée par l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi pour notamment des arriérés de salaire.

Depuis lundi 11 septembre 2018, la grève du personnel de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville est effective. Huit mois après avoir levé leur dernière grève, les enseignants de cet établissement  ont lancé un nouveau mouvement. Ceux-ci réclament notamment le paiement de six mois d’arriérés de salaires.

L’initiative de ce mouvement est de l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi. « Nous demandons le paiement des arriérés de salaires : au 31 août 2018, les travailleurs de l’université Marien Ngouabi totalisent six mois de salaires impayés. Nous demandons également le paiement des heures supplémentaires et complémentaires des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. A cela, il faut ajouter les heures d’encadrement des thèses et mémoires. Nous voulons aussi que le gouvernement s’engage à nous payer régulièrement les salaires. Si les fonctionnaires sont payés, nous également nous voulons être payés », a énuméré le professeur Gabriel Bissanga, président de ce syndicat.

Finances publiques : les agents des impôts menacent d’entrer en grève

Les travailleurs de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) ont lancé un préavis de grève de sept jours à compter du 21 février jusqu’au 1er mars 2018. L’oseille, encore elle, est essentiellement au cœur du problème.

Dans un document cosigné par les secrétaires généraux de la coordination du collège des syndicats de la DGID et de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), les travailleurs réclament le paiement des primes d’incitation, la fameuse oseille (neuf mois) et de rendement (2013, 2014 et 2015).

Les travailleurs soulignent la non-mise en place d’une commission de travail devant regrouper le cabinet du ministre des Finances, la direction générale du Trésor, la DGID et le collège des syndicats des impôts « pour faire le point des rétrocessions des pénalités 2016 et 2017 et la lumière sur les deux milliards 800 millions rétrocédés à la DGID ».

Par ailleurs, les agents des impôts déplorent le refus, par la tutelle et la DGID, de dialoguer avec leurs représentants syndicaux, de même que « la création d’un syndicat parallèle à la DGID pendant la période des négociations visant à affaiblir les efforts de la coordination ».

La moyenne mensuelle des recettes fiscales a tourné autour de cinquante-six milliards de francs CFA en 2017.

Les recettes fiscales occupent une place importante dans les ressources budgétaires de l’État, surtout au moment où le pays traverse une crise économique et financière délicate, due à la chute du prix de baril de pétrole sur le marché mondial.