Pekin : Sassou Nguesso s’incline devant la mémoire des héros chinois

En marge du sommet Chine-Afrique qui se tien à Pekin, le président du Congo Brazzaville s’est incliné au pied de la stèle érigée en l’honneur des héros chinois.

Denis Sassou Nguesso, séjourne en Chine depuis le dimanche 2 septembre, il participe comme ses pairs du continent au sommet Sino-Afrique. Le chef de l’Etat congolais a entamé son séjour de travail à Pékin, par le dépôt d’une gerbe de fleurs à la place Tien’anmen en la mémoire des héros chinois de la révolution.

Accompagné par les éléments de l’armée chinoise, la gerbe de fleur décorée aux couleurs du Congo Brazzaville et porté par deux soldats a été déposé aux pieds de la stèle par Sassou Nguesso. Après s’être recueilli, le chef de l’Etat a assisté à l’exécution de l’hymne nationale chinoise. La place Tien’anmen est le lieu mythique de la révolution chinoise.

Rappelons que le 7e Forum sur la coopération sino-africaine s’ouvre effectivement ce lundi 3 septembre, sur fond de crise de la dette. Pendant deux jours, les dirigeants de 53 pays africains tenteront, entre autres, de renégocier les conditions de financement de leurs projets.

 

Coopération Sino-africaine : Denis Sassou Nguesso quitte Brazzaville pour Beijing

Le président du Congo Brazzaville s’est envolé ce jeudi 30 août pour la Chine afin de prendre part aux travaux du forum sur la coopération Chine-Afrique.

Comme annoncé depuis plusieurs semaines, Denis Sassou Nguesso a quitté la capitale Brazzaville pour la Chine. Il prendra part tout comme ses autres paires du continent la semaine prochaine au sommet Chine -Afrique qui se tiendra dans la ville de Beijing. Outre ce forum, le chef de l’Etat congolais entamera dans la foulée une visite d’Etat le même pays.

A en croire les sources dignes de foi, ce second axe de son agenda portera exclusivement sur les questions économiques. Il faut dire que le Congo et la Chine entretiennent des rapports de coopération liés au développement et aux projets de construction d’infrastructures. Sassou Nguesso rencontrera spécialement Xi-Jinping pour un entretien.

Les deux hommes d’Etats épilogueront notamment sur la dette congolaise vis-à-vis de la Chine. Il sera surtout question de trouver les mesures d’assouplissement pour le remboursement. L’objectif étant d’encourager la Chine à appuyer le dossier du Congo Brazzaville qui stagne depuis longtemps dans les bureaux du FMI. Rappelons que le pays que dirige Sassou Nguesso traverse une crise économique. L’accord avec le FMI est devenu une nécessité.

Forum Chine-Afrique : L’ambassadeur de Chine au Congo rend visite à Sassou Nguesso

Ma Fulin a rendu visite au président Denis Sassou Nguesso ce samedi 25 août à Oyo.

Le chef de la diplomatie chinoise à brazzaville a rendu visite au président du Congo Brazzaville à Oyo dans sa localité d’origine. Au menu des échanges, la préparation du sommet Chine-Afrique qui se tiendra en septembre prochain. Il faut dire qu’en mai dernier, Sassou Nguesso avait officiellement reçu une invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, pour participer à la rencontre sur la coopération sino-africaine.

L’ambassadeur de la Chine a profité de cet entretien pour rappeler le bon état des relations entre les deux états malgré la crise économique que traverse le Congo. Le président congolais rencontrera d’ailleurs son homologue Xi Jinping pour parler de la situation du Congo avec le FMI. L’équation à résoudre sera de rassurer la chine dont la créance constitue un véritable goulot d’étranglement. Il faudra impérativement trouver des solutions pour l’assouplissement des conditions de remboursement de la dette congolaise vis-à-vis de la Chine.

Rappelons que le dernier forum sur la coopération sino-africaine s’était tenu du 4 au 5 décembre 2015 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Il avait permis aux deux parties de faire l’évaluation de leur coopération et de projeter l’avenir à travers un partenariat gagnant-gagnant.

Congo : Clément Mouamba en Chine pour le Forum populaire Chine-Afrique

Le Premier ministre du Congo Brazzaville a pris part ce 23 juillet aux travaux de la 5 la cinquième édition du Forum populaire Chine-Afrique.

Clément Mouamba a assisté ce 23 juillet à la cérémonie d’ouverture du Forum Populaire Chine-Afrique qui se tient à Chengdu (sud-ouest).  Au total, 30 délégations africaines étaient présentes pour ce forum qui vient préparer le grand sommet Chine-Afrique, qui se tiendra en septembre prochain à Beijing. S’exprimant lors de ce Forum, le premier ministre du Congo a salué les bons rapports de coopération entre le Congo et la Chine.

 » La Chine continuera à maintenir la politique de sincérité, d’affinité et de bonne foi, à défendre la justice et à poursuivre les intérêts partagés, afin de propulser les relations sino-africaines vers un niveau plus élevé, a déclaré le vice-président chinois Wang Qishan lors de son discours d’ouverture.

Reçu en mage du Forum par le vice président chinois, Clément Mouamba a déclaré que le Forum de coopération Chine-Afrique et d’autres réunions concernées avaient dévoilé les caractéristiques de la coopération entre l’Afrique et la Chine, à savoir la sincérité, l’unité, le pragmatisme et les résultats gagnant-gagnant. Il a surtout appelé le gouvernement chinois à appuyer la demande d’aide du Congo au FMI.

M. Wang a quant-a lui annoncé que la Chine soutenait les efforts de la République du Congo pour atteindre la prospérité et espérait que les deux parties pourraient déployer des efforts conjoints pour promouvoir la coopération populaire entre les deux pays ainsi qu’entre la Chine et l’Afrique.

 

 

Partenariat : 12 artisans congolais en route pour un stage en Chine

Les heureux bénéficiaires viennent de quitter Brazzaville pour le pays du soleil levant pour un stage de perfectionnement de 3 mois.

Sélectionnés par le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’artisanat et du secteur informel,12 artisans Congolais se sont envolés pour la Chine. En effet, ces techniciens effectueront un stage de perfectionnement de 3 mois au sein des grandes enseignes chinoise de mode artisanale.

Ils seront spécifiquement formés sur les techniques de la haute broderie avec pour objectif maîtriser les rouages et les petits secrets de cette discipline qualifiée le plus souvent de complexe. Avant leur départ, les 12 artisans ont reçu les conseils de leur ministre de tutelle afin de mieux conduire leur mission.

Pour la ministre Yvone Adélaide Mougany, il est question pour ces « ambassadeurs » du Congo Brazzaville de faire preuve dévouement, d’assiduité tout au long de ce stage. Le but c’est surtout de ramener ce savoir-faire et le mettre au service du Congo.

Pour rappel, cette initiative entre dans le cadre du partenariat entre la Chine et le Congo Brazzaville. Le partenariat sino-congolais s’est intensifié depuis 2007, année où les investissements chinois ont dépassé les 200 millions d’euros. En échange, la Chine bénéficie de plus en plus de l’exploitation des ressources en matières premières du Congo.

Denis Sassou N’Guesso prendra part au forum Chine-Afrique en septembre prochain

Denis Sassou N’Guesso a reçu ce 22 mai à Brazzaville, une invitation pour le forum de son homologue chinois, Xi Jinping.

Ma Fulin, l’ambassadeur de la Chine a remis en mains propres l’invitation au président Congolais au Cours d’une audience au palais du peuple. Denis Sassou Nguesso s’envolera donc en septembre prochain pour le pays du soleil levant afin de participer au forum Chine-Afrique.

Il sera notamment question pour Congo et à la Chine, de consolider davantage leurs relations de coopération et de partenariat, ainsi que les mécanismes de dialogue et de coordination des projets. Justement, concernant ces relations, Ma Fulin a souligné qu’elles constituent un modèle de réussite de la coopération sino-africaine. Même si la  crise économique frappe le Congo, la coopération reste pragmatique et intense, mutuellement bénéfique.

On se souvient que lors du dernier forum tenu du 4 au 5 décembre 2015 à Johannesburg, le chef de l’État chinois, Xi Jinping, avait annoncé une aide à l’Afrique d’un montant de soixante milliards de dollars américains destinés, entre autres, à l’industrialisation, à la mécanisation de l’agriculture. La rencontre avait surtout permis au Congo et à la Chine de faire l’évaluation de leur coopération et de projeter l’avenir à travers un partenariat gagnant-gagnant.

Le Centre de recherches géologiques et minières paraphe deux accords de partenariat

Les deux accords de partenariat ont été conclus avec la société chinoise Master Holding Group et l’Office national des hydrocarbures et des mines(Onhym) du Maroc.

Le Centre de recherches géologiques et minières vient de renforcer son institution grâce à des nouveaux accords signés à Brazzaville. Si on s’en tient aux clauses du premier partenariat signé avec la Master Holding Group, l’apport de la société chinoise sera exclusivement financier et logistique.

Toutefois, toute sollicitation financière du Centre de recherches géologiques et minières (CRGM) devra faire l’objet d’une étude préalable de la firme chinoise avant financement.

En retour, le CRGM s’engage à œuvrer pour permettre à l’entreprise chinoise de prendre part aux sociétés minières déjà installées, conformément au code minier. La convention entre les deux institutions va durer 2 ans.

Concernant le second partenariat avec les mines(Onhym) du Maroc signé le 30 avril, l’objectif premier est renforcé les échanges d’expériences ainsi que les capacités techniques d’intervention dans les domaines de la formation et la participation éventuelle de l’Onhym dans les projets miniers au Congo.

Précisons que l’une des missions entre autres du CRGM est de réaliser des études conduisant à la connaissance géologique du sol et du sous-sol congolais pour la valorisation du patrimoine minier.

Brazzaville : le siège de la Banque sino-congolaise a coûté 35 milliards FCFA

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso a marqué de sa présence à la cérémonie inaugurale du siège de cette banque, mardi 10 avril 2018.

La Banque sino-congolaise pour l’Afrique a désormais son siège à Brazzaville au Congo. La cérémonie d’inauguration a eu lieu mardi le 10 avril 2018, en présence du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.

Le projet lancé depuis 2016, est le dernier-né du paysage bancaire locale, qui a démarré ses activités à la mi-2015. C’est un symbole des relations étroites entre l’Empire du Milieu et le Congo. La Banque agricole de Chine (ABC) détient à 50% de cet l’établissement qui ambitionne de faire du Congo la base de son rayonnement en Afrique.

« Cet immeuble est conforme à la stratégie de développement à long terme de la BSCA Bank. En effet, aujourd’hui, ce bâtiment abrite le siège de la Banque pour le Congo, demain, il abritera le siège de la Banque pour la zone CEMAC, et après-demain pour toute l’Afrique », a indiqué Rigobert Roger Andely, le président du conseil d’administration.

Il est important de dire qu’en deux années d’exercice, la BSCA se félicite d’un résultat net bénéficiaire de 1,7 milliard FCFA fin 2017, soit 2,7 millions d’euros, alors que le business sur plan prévoyait « les premiers bénéfices pour 2018 ».

Mais pour renforcer ses capacités, le capital de 50 milliards FCFA, soit 76,2 millions d’euros, va connaître une hausse de 20 milliards FCFA (30,5 millions d’euros) d’ici la fin de l’année selon Roger Andely.

Présente à Brazzaville et Pointe Noire, la BSCA qui se veut « une banque commerciale de proximité » entend par ailleurs accélérer son maillage du territoire national. Outre la Banque chinoise ABC, le capital est reparti entre l’Etat congolais, 12%, la SNPC (société nationale des pétroles du Congo), 15%, un collectif d’actionnaires privés congolais et français, 21,5%, et la société Magminerals Potasse, 1,5%.

Banques et finances : inauguration officielle de la BSCA à Brazzaville

La Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank), dont le siège social a été entièrement construit par la Chine, a été inaugurée ce 10 avril à Brazzaville par le président Denis Sassou N’Guesso.

 

Partenaire stratégique pour le développement du Congo, la Chine a installé cette banque pour mener des actions économiques dans le pays, mais aussi sur l’ensemble du continent. La BSCA-Bank a été inaugurée le 10 avril par le Chef de l’Etat, en présence de la vice-présidente de la Banque agricole de Chine, Guo Ningning. La structure bancaire dispose alors d’un capital de plus de 50 milliards de francs CFA. Selon la loi congolaise, 10 milliards seront consacrés à l’ouverture d’un établissement du même genre.

Considérée comme le couronnement de la coopération stratégique entre le Congo et la Chine, la BSCA-Bank naît d’un protocole d’accords signé en juin 2014 à Beijing, lors de la visite d’Etat du président congolais en Chine. Cette banque chinoise qui ouvre aujourd’hui ses portes au Congo, est le fruit de la volonté commune des deux Etats et revêt ainsi une vocation nationale à travers 80% des effectifs constitués de Congolais. Une proportion appelée à progresser dans le temps, selon une source proche de la banque.

Aussi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de son siège le 16 février 2016, le ministre congolais de l’économie, Gilbert Ondongo déclarait que la BSCA-Bank « n’est pas une banque de trop au Congo». Car, les besoins de financement de l’économie pour l’émergence du Congo se chiffraient, en moyenne, à 5 000 milliards de FCFA, expliquait-il alors : « la configuration du système bancaire congolais ne couvrait que 1/5 du marché». Il y a donc de la place pour d’autres banques, avait-il renchéri.

Banque commerciale, à capitaux mixtes, elle voudrait assurer sa compétitivité sur le marché très concurrentiel, en introduisant des produits bancaires innovants au Congo, notamment en matière du financement des investissements structurants, de soutien aux Etats, du commerce international, des opérations en monnaie chinoise. Aussi, en dehors des produits classiques qu’offrent les banques en général, la BSCA Bank propose à sa clientèle par exemple des Guichets Automatiques de Billets, pouvant permettre d’effectuer des retraits mais aussi des dépôts sans avoir à passer par les caisses et subir les longues files d’attentes. De nombreux points de vente et guichets automatiques supplémentaires vont ainsi être construits dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire, pour une meilleure couverture sur le territoire national.

La BSCA-Bank compte s’étendre progressivement dans la zone CEMAC et sur le reste du continent africain.

 

Diplomatie: le chef de l’Etat reçoit les lettres de créance de deux nouveaux ambassadeurs

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu les représentants diplomatiques de la Chine, Ma Fulin, et de la Guinée équatoriale, Samuel Ateba Owono Iyanga, le 9 avril à Brazzaville au cours d’une cérémonie solennelle au Palais du peuple.

Marié et père d’une fille, le nouvel ambassadeur de Chine est détenteur d’une maîtrise en économie. Il est âgé de 55 ans et a assumé plusieurs fonctions au sein du ministère chinois des Affaires étrangères. En 2014, Ma Fulin a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Chine en République Centrafricaine.

Peu avant, de 2009 à 2012, il a servi comme directeur général adjoint de China national offshore oil corporation (CNOOC)-CNOOC international limited, département des affaires internationales.

« C’est un grand honneur et une immense fierté pour moi d’être en poste en qualité de représentant de la République populaire de Chine dans ce pays qui est un grand ami de la Chine. Il s’agira pour moi, avec le concours de tous mes collaborateurs de l’ambassade et de toute la collaboration de la partie congolaise, de consolider et d’approfondir encore davantage le partenariat de coopération stratégique globale entre nos deux pays. Vive l’amitié sino-congolaise ! », a-t-il écrit dans le livre d’or du Palais du peuple.

Le Congo et la Chine ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Depuis 2016, les deux pays amis sont liés par un partenariat stratégique global touchant presque tous les secteurs d’activités.

De son côté, le diplomate équato-guinéen a fait savoir que c’était un grand honneur pour lui de représenter son pays au Congo. Pendant son mandat, il entend œuvrer pour renforcer les relations de coopération entre les deux pays.

Détenteur d’un diplôme d’ingénierie en génie civil, Samuel Ateba Owono Iyanga, 59 ans, est un homme riche d’expériences administrative et politique. Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques de son pays dont celle de la médaille de Grand-Croix de l’indépendance.

À l’instar d’autres Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le Congo et la Guinée équatoriale ont supprimé les visas pour les séjours de courte durée de leurs ressortissants respectifs.

 

Le FMI au chevet du Congo, pour conjurer la menace de crise de la dette

La crise de la dette est-elle en train de ressurgir en Afrique? Parmi les pays concernés figure le Congo Brazzaville où une délégation du FMI est arrivée mardi 3 avril. Avant de soutenir la relance de l’économie le fonds exige des réformes et la restructuration de la dette nationale.

Lors de leur dernier passage à Brazza, les experts du FMI ont commencé à mettre le nez dans les comptes du pays pour connaître la réalité de sa détresse financière, assez édulcorée dans la comptabilité publique. Ils estiment que la dette congolaise se monte à 9 milliards de dollars. Cela représente 110% du PIB. Ereinté par la chute des cours du brut à partir de 2014, ce petit Etat pétrolier d’Afrique centrale n’a plus les moyens de rembourser. Il est urgent de négocier avec les créanciers pour réduire le poids de cette dette devenue insoutenable.

Le Congo est loin d’être le seul pays africain en difficulté

En Afrique subsaharienne le nombre de pays à risque a doublé en quatre ans. Huit sont aujourd’hui en zone rouge, où l’imminence d’une crise est forte selon les rapports FMI-Banque mondiale. Le niveau de l’endettement moyen est passé de 20% du PIB à 50% en cinq ans constatent les économistes du fonds. Un niveau bien trop élevé pour des Etats qui ont encore de faibles capacités à faire rentrer l’impôt. Les bailleurs sont d’autant plus inquiets que l’architecture de la dette a beaucoup changé : elle est très émiettée, détenue par des Etats, des entreprises, des banques, locales ou étrangères, ou encore des fonds, alléchés par les rendements que procurent les dettes africaines. Cet éclatement rend la restructuration particulièrement compliquée.

Le Congo réunit plusieurs caractéristiques qu’on retrouve dans d’autres Etats très endettés

D’abord en tant que producteur de pétrole, il fait partie des pays trop exposés aux matières premières. Il fait aussi partie des tricheurs, comme le Mozambique, il a maquillé ses comptes a révélé l’audit du FMI. Le Congo a aussi péché pour sa mauvaise gouvernance. Les Etats africains ont hélas souvent levé de la dette pour boucler leur budget plutôt que pour investir dans des projets créateurs de richesse. Enfin le Congo fait aussi partie des nouveaux obligés de Pékin, car la Chine serait devenu le premier créancier de l’Afrique. (C’est vrai au Cameroun, en Ethiopie, en Angola, à Djibouti ou encore au Kenya).

La Chine est-elle coupable de ce surendettement comme l’affirment les Américains?

Une accusation en partie justifiée. La Chine a évidemment prêté par intérêt, pour assurer ses besoins en matières premières. Mais si elle a volontiers assumé ce rôle de créancier c’est aussi parce qu’elle est devenue un partenaire commercial de premier plan sur le continent, les échanges entre la Chine et l’Afrique ont été multiplié par 20 en 15 ans. C’est vrai aussi que les Chinois ont prêté en fermant les yeux sur l’usage des fonds. Ils ont ainsi rempli le vide laissé par les bailleurs refusant de prêter sans conditionnalité. Aujourd’hui les Chinois ont du mal à se faire rembourser, on le voit au Cameroun, et ils deviennent prudents. Pékin se rapproche discrètement du Club de Paris pour apprendre à résoudre une crise de la dette. Mais ce club gérant la dette souveraine n’a pas encore le mode d’emploi pour ces nouvelles dettes africaines.

Pour réussir sa restructuration le Congo se fait aider par la banque Lazard

Cette assistance rassure les bailleurs et elle est bien utile pour faire plier des créanciers. La banque française a commencé à discuter avec les négociants Glencore et Trafigura qui détiennent une créance totale de un milliard de dollars sur le Congo. Beaucoup d’autres acteurs sont en embuscade, attirés par les rendements futurs de cette dette qu’ils sont prêts à racheter avec une grosse décote dans l’espoir de gagner de l’argent au moment de la restructuration. Des fonds à l’affût, et des acteurs plus inattendus: d’après nos informations, la banque russe VTB alliée au pétrolier Rosneft seraient prêts à racheter la dette privée du Congo.

L’ambassadeur de Chine fait ses adieux au président Sassou Nguesso

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat. »Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement » a t-il lancé.

Le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu jeudi en audience, l’ambassadeur de la République de Chine au Congo-Brazzaville, Xia Huang, venu faire ses adieux au chef de l’Etat.

Au cours de leur entretien, Denis Sassou Nguesso et le diplomate chinois ont échangé essentiellement sur les points de coopération bilatérale entre Pékin et Brazzaville.

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat.

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Il a soutenu aussi garder un bon souvenir du Congo-Brazzaville.

«Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage. Les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples », a déclaré Xia Huang.

Zone économique de Pointe-Noire : le Congo et la Chine examinent le plan conceptuel

Les deux parties se sont retrouvées le 29 janvier, à Brazzaville, pour peaufiner la dernière version du document.

La délégation congolaise a été conduite par le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES), Gilbert Mokoki, et celle de la Chine par le président du conseil d’administration de la société China overseas infrastructure development and investment corporation limited (COIDIC) et vice-président du Fonds de développement Chine-Afrique, Zhou Chao.

« Trois rapports ont été faits dans le cadre des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire. Aujourd’hui, nous recevons une forte délégation pour faire le point des études », a lancé le ministre Mokoki.

Il a informé la partie chinoise de l’adoption par les deux chambres du parlement de la loi portant création de la ZES de Pointe-Noire, de l’examen en cours au niveau du gouvernement du projet des statuts de l’agence de planification des ZES, ainsi que du renouvellement de la commission chargée des expropriations.

« Nous renouvelons notre engagement de réaliser ce projet dans le cadre du partenariat stratégique entre le Congo et la Chine », a déclaré Gilbert Mokoki.

Réagissant sur les expropriations, le chef de la délégation chinoise a souligné qu’il serait difficile, sans celles concernant la première phase de 8,1km, pour développer le projet. Zhou Chao a signifié que la société COIDIC prenait à bras le corps la seconde phase des études de la ZES de Pointe-Noire, annonçant la sélection des sociétés chargées de réaliser les études techniques et économiques de ce projet.

Pendant son séjour à Pointe-Noire, le président du conseil d’administration de COIDIC a lancé les études du quai multifonctions et de la voie d’accès à la ZES, d’une longueur de 15km.

Le Congo et la Chine seront amenés à créer une société qui assurera le fonctionnement et la gestion de la ZES de Pointe-Noire. Actuellement, les documents relatifs à la mise sur pied de ladite société sont en cours d’élaboration.

Rappelons qu’en 2016, un accord a été conclu à Beijing, en Chine, entre les deux parties pour la réalisation des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire par la société COIDIC.

Coopération sino-africaine : le prochain forum prévu en septembre

L’information a été donnée récemment à Brazzaville par l’ambassadeur de Chine en République du Congo, Xia Huang.

Les dirigeants chinois et africains se réuniront une nouvelle fois à Beijing pour discuter de la politique sur leur coopération amicale et élaborer les programmes dans la nouvelle ère. Ce qui contribuera, d’après les deux parties, non seulement à approfondir le partenariat sino-africain de coopération stratégique et globale et à apporter plus de bénéfices au bien-être de près de 2,5 milliards de personnes en Chine et en Afrique, mais également à apporter une énergie positive à la préservation de la paix et de la stabilité ainsi qu’au développement dans le monde.

« Je suis sûr que ce sera une occasion pour nous, la Chine et les pays africains, d’envisager un avenir plus ambitieux pour notre coopération. Compte tenu de la qualité de la confiance politique entre nos deux pays, c’est une occasion pour la Chine et le Congo, d’envisager un plan plus ambitieux pour leur coopération.  Je suis sûr que devant nous, c’est un avenir prometteur », a indiqué le diplomate chinois, lors de la remise des kits scolaires à l’école de l’amitié Congo-Chine.

Selon le site du ministère chinois des Affaires étrangères, la Chine et l’Afrique font toujours une communauté de destin. « Réaliser la coopération gagnant-gagnant et le développement partagé avec les pays africains est l’engagement initial pris par la Chine dans le développement de ses relations avec l’Afrique. Promouvoir le développement de l’Afrique par le développement de la Chine est un devoir qui nous incombe dans les relations sino-africaines », indique-t-on.

En effet, l’organisation de ce sommet a été confirmée au début de cette année par les présidents chinois, Xi Jinping, et sud-africain, Jacob Zuma. « Quel que soit le niveau de développement qu’elle aura atteint et quoi qu’il advienne dans la situation internationale, la Chine se tiendra toujours au côté des pays en développement dont les pays africains et restera à jamais amie fidèle et partenaire digne de confiance de l’Afrique », soutient la partie chinoise.

 » De nouvelles opportunités procurées pour le développement de l’Afrique »

Le président chinois avait partagé cette idée avec ses pairs africains à Beijing, à l’issue du XIXe congrès national du Parti communiste chinois (PCC). Ainsi, le nouveau sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) ouvrira une nouvelle ère pour la coopération solidaire entre la Chine et l’Afrique. Car un nouveau programme pour le développement de la Chine a été élaboré pendant le dernier congrès national du PCC. « L’édification intégrale d’une société de moyenne aisance en Chine et la construction sur tous les plans d’un pays socialiste moderne et puissant offriront des opportunités historiques extraordinaires à tous les pays du monde, et tout particulièrement aux pays africains », poursuit le site du ministère.

Le FCSA de septembre prochain se tiendra après celui de 2015 de Johannesburg, en Afrique du sud. À cette occasion, le président chinois, Xi Jinping, annonçait dix programmes afin d’élever les relations au niveau du partenariat de la coopération stratégique globale. Pour la concrétisation de cette décision, un soutien financier de soixante milliards de dollars pour les dix programmes de coopération a été annoncé. « Les dix grands programmes pour la coopération sino-africaine nous ont procuré de nouvelles opportunités pour le développement de l’Afrique, et en vue de bien associer avec ces derniers, de nombreux pays ont élaboré de nouveaux programmes pour leur propre développement », déclarait récemment le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.

Des kits scolaires pour l’école primaire de l’amitié Congo-Chine

Le don a été remis le 24 janvier à Brazzaville au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, par l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo, Xia Huang.

L’aide apportée par le diplomate chinois est composée, entre autres, des ordinateurs de bureau, des imprimantes, des tableaux blancs ainsi que des kits scolaires pour élèves. Pour faciliter la pratique des activités sportives au sein de l’école de l’amitié Congo-Chine, l’ambassade de Chine l’a dotée également des ballons de football et basketball et des cordes à sauter. Mis en service en octobre 2009, cet établissement, situé dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri, est un don du gouvernement chinois. Il compte actuellement 2009 élèves dont 812 filles pour 30 enseignants parmi lesquels 16 bénévoles.

Ce don vient tant soit peu soulager certaines difficultés auxquelles l’administration faisait face surtout en cette période de crise financière et économique. « Le quartier qui l’abrite porte aujourd’hui le même nom de Congo-Chine. Grâce à cette école, tous les élèves de ce quartier sont scolarisés », a expliqué la directrice de la vague A, Reine Olga Solange Mougnaléa.

Remettant un échantillon du don au ministre, l’ambassadeur de Chine au Congo a salué l’excellence des relations entre les deux pays. Selon Xia Huang, l’éducation est l’une des composantes importantes de la coopération qui lie son pays au Congo depuis plus de cinquante ans. « J’ai tout fait pendant mon séjour au Congo pour que ce secteur soit retenu comme domaine prioritaire. Je pense que ce choix rejoint les grandes orientations de la politique chinoise en matière de coopération avec l’Afrique et je suis sûr que le gouvernement chinois et l’ambassade de Chine à Brazzaville feront toujours davantage pour que ce secteur soit mieux pris en compte dans notre coopération ultérieure », a-t-il laissé entendre, ajoutant que la construction de cette école dans cette partie de la ville a permis à ce quartier de Brazzaville de trouver plus de dynamisme et de vigueur.

Faire le bilan des dix ans d’existence de cette école en 2019

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a salué la collaboration et la coopération agissante et stratégique entre le Congo et la Chine, surtout dans le domaine de l’éducation. D’après Anatole Collinet Makosso, l’école de l’amitié Congo-Chine a facilité la scolarisation de tous les enfants de cette zone à l’époque très reculée, éloignée du savoir. Revenant sur les effectifs communiqués par les responsables de l’école, il a indiqué qu’il s’agissait d’une population scolaire importante allant même au-delà des normes applicables à l’école. « Pour une école primaire, cela doit être quelque chose d’important qui permet de recueillir autant d’élèves d’abord par la qualité des infrastructures. Vous pouvez donc imaginer l’importance de l’acte que vous avez posé en 2009 », a-t-il souligné, suggérant de faire le bilan des dix ans d’existence de cette structure scolaire depuis 2009 afin d’évaluer son impact dans le développement du système éducatif congolais. Après la réception du don, Anatole Collinet Makosso l’a transmis aux ayant-droits.

Lancement des activités du corps des volontaires et bénévoles chinois

Profitant de cette occasion, l’ambassadeur de Chine au Congo a lancé les activités du corps des volontaires et bénévoles chinois, composés surtout des jeunes travaillant dans des entreprises chinoises basées au Congo. D’après Xia Huang, il s’agit d’une action concertée de l’Etat et de tous les acteurs de la société chinoise. « Soyez rassurés que tous ces acteurs publics et privés travailleront dans le même sens, notamment le renforcement sans discontinuer des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays. Soyez également rassurés de notre disponibilité et de notre bonne volonté dans cette direction», a conclu le diplomate chinois.