Congo : « Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire…si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso ? » Anatole Collinet Makosso

Voilà 100 jours que le nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, est aux affaires. Et voilà une semaine qu’il est à Paris, pour réchauffer les relations entre le Congo et la France. Le général Mokoko toujours en prison, le président Sassou qui cumule 37 ans de pouvoir… Sur tous les sujets qui fâchent, Anatole Collinet Makosso répond aux questions.

Votre pays a besoin de liquidités, mais le Fonds monétaire international (FMI) refuse toujours de débloquer la deuxième tranche de financement qui avait été prévue il y a deux ans, parce que vous êtes trop lourdement endetté auprès de la Chine et des traders pétroliers. Que peut faire la France ?

La France s’engage à accompagner le plaidoyer du Congo et à faire percevoir, parce que, comme vous le savez, la France est administrateur du Fonds monétaire international. Avec les traders, les négociations se poursuivent et la France a promis de justement nous accompagner dans la suite de ces négociations. On a déjà obtenu quelques résultats avec deux d’entre eux. Il en reste un, les négociations se poursuivent.

La France vous accompagne dans la négociation avec ces trois traders, c’est ça ?

En tenant compte du fait qu’il s’agit de partenaires privés, la difficulté y est. Mais au moins, nous avons un langage commun que nous n’avions pas il y a quelques temps. Hier, on nous laissait aller négocier tout seul, sachant que c’était difficile. Aujourd’hui, on peut dire : oui, nous allons intensifier le plaidoyer avec vous, avec Trafigura, avec Oriol, avec Glencore. Mais au-delà, nous avons un plan de relance qui peut permettre le décollage de notre économie.

Parmi les personnes pointées par l’ONG Global Witness pour d’éventuels détournements d’argent public, il y a Denis  Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’État. Or, cet ancien haut cadre pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) vient de devenir ministre. Il est même en ce moment avec vous en délégation à Paris. Est-ce que cette nomination ne risque pas de compliquer vos relations avec les bailleurs de fonds et avec vos partenaires ?

Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements et les petits esprits des personnes. Cela dit, en dehors de la surenchère médiatique, nous n’avons connaissance d’aucune procédure judiciaire engagée contre notre patriote, Denis Christel Sassou-Nguesso. Aucune. Lorsque nous serons saisis des procédures de ce genre, vous verrez comment l’État assistera notre compatriote au cas où des procédures auraient été engagées contre lui. Mais pour le moment, nous n’avons aucune procédure engagée contre lui, et sans doute, les gens savent bien que tout ce qui se fait n’est que de la surenchère politicienne.

Si les relations ne sont pas toujours bonnes depuis quelques années entre le Congo et la France, c’est notamment depuis l’arrestation il y a cinq ans de deux figures de l’opposition, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Depuis deux ans, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian vous demande de faire un geste à leur égard. Qu’avez-vous répondu sur ce point cette semaine aux autorités françaises ?

Les autorités françaises ne nous ont pas posé ce problème, sans doute parce que c’est un problème qui n’a plus aucun intérêt, parce que, comme en France, il y a des hommes politiques qui font l’objet de poursuites, il y a des candidats à la présidentielle qui font l’objet de poursuites, qui sont jugés, qui sont condamnés. Et cela n’a jamais été pris pour des procès politiques. Bien entendu, nos compatriotes ont été poursuivis, condamnés. Bien entendu, le rêve de tout le monde est de voir ces compatriotes en liberté parce que la liberté c’est la règle, la détention c’est l‘exception. Bien entendu, on arrivera certainement un jour à ce que nos compatriotes recouvrent leur liberté. Mais pensez-vous que c’est à coup de chants de sirènes, d’agitations internationales ? Non. Le Congo a une expérience de compatriotes qui ont été jugés, condamnés et qui ont bénéficié des dispositions bienveillantes de l’amnistie du peuple. Nous pensons que ceux-là aussi, à défaut de les laisser purger leur peine jusqu’au bout, le moment venu, lorsque le peuple au nom duquel est rendu la décision de justice, lorsque le peuple trouvera que le temps est arrivé, bénéficieront des dispositions bienveillantes de l’amnistie. Le peuple agira en conséquence.

Une amnistie sans condition, sans poser de conditions aux deux prisonniers actuels, ce serait possible ?

Mais lorsque le peuple accorde l’amnistie, c’est lui qui détermine les modalités, le temps et le moyen. Il n’est pas question d’exiger des conditions…

Non, je vous pose la question parce que vous disiez il y a quelques jours sur TV5 Monde que, avant une éventuelle amnistie, il faudrait que Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa fassent un acte de contrition. Vous savez que tous deux estiment qu’ils n’ont rien à se reprocher et qu’ils ne sont en prison que pour raisons politiques…

Vous savez ce qu’est un acte de contrition, c’est le repentir, c’est la reconnaissance morale, intérieure du mal qu’on a fait, et la volonté qu’on a à regretter ne serait-ce que ce mal. Or, vous dites, certainement à raison, que monsieur Mokoko et monsieur Okombi reconnaissent n’avoir fait aucun mal. Faut-il encore qu’ils reconnaissent demain que le peuple leur accorde le droit d’amnistie et qu’ils puissent y accéder, parce qu’ils diront « nous n’avons pas besoin d’être amnistiés puisque nous n’avons fait aucun mal ». A quoi va servir l’amnistie ? Il faut craindre qu’on arrive aussi devant cette situation.

Donc, une solution peut être envisagée avec leurs avocats…

C’est à eux de regarder. Nous, nous ne voyons pas ce que nous avons encore à dire. Je vous ai dit que les grands esprits discutent des idées.

L’une des causes du malentendu de ces dernières années entre Brazzaville et Paris, c’est le fait que le président Denis Sassou-Nguesso cumule à présent 37 ans de pouvoir. Souvent pour justifier une telle longévité, le président invoque l’exemple de la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais, après 16 ans de pouvoir, il se trouve qu’elle s’en va. Est-ce qu’il n’est pas temps aussi pour le président Denis Sassou-Nguesso de penser lui aussi à sa retraite et de dire, ‘ce quatrième mandat sera mon dernier mandat’ ?

Si le peuple voulait que Denis Sassou-Nguesso parte, le peuple n’aurait pas voté pour lui. Deuxièmement, vous avez parlé d’Angela Merkel, mais on avait dépassé cet exemple. Je vous prends l’exemple du président Franklin Delano Roosevelt. Vous savez dans les années 40, l’Occident qui était habitué à l’unique mandat aux États-Unis a été un peu surpris de voir Roosevelt multiplier les mandats, un deuxième, un troisième, un quatrième. Et la conception démocratique de la France est incompatible à cette approche. Et c’est bien après, quand on a vu les crises auxquelles devait faire face Roosevelt, qu’on a fini par se rendre compte que c’était nécessaire. Heureusement qu’on l’avait encore à ce moment. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Congo. Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire qui a sévi un peu partout si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso pour la gestion de cette crise, ce qui fait que le Congo n’est pas aussi frappé que les autres pays ? Que serions-nous devenus alors que ça bouge en Centrafrique, ça bouge au Tchad, en RDC si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso qui, par sa sagesse, par sa volonté de dialogue, réussit à contenir les crises ?

En 2026, le président aura cumulé 42 ans de pouvoir. Est-ce qu’il ne sera pas temps de passer la main ?

Nous savons simplement qu’il y a autour de nous des présidents qui auront passé autant de temps, sinon presque le même temps. Mais, ils ne font pas l’objet d’autant de surenchères démagogiques.

Au Cameroun, beaucoup de gens dissertent sur la longévité exceptionnelle de Paul Biya et disent qu’il serait temps qu’il passe la main lui aussi…

C’est justement pour cette raison que notre peuple se dit « nous l’avons pour faire face aux crises que nous connaissons actuellement ». Ils ne veulent pas d’un saut dans l’inconnu.

Est-ce qu’en 2026, Denis Christel Sassou-Nguesso pourrait être un bon candidat ?

Comme tous les autres Congolais. Denis Christel Sassou-Nguesso n’est pas seul. La Constitution de notre pays donne le droit à tous les citoyens congolais d’accéder à la présidence de la République.

Au risque que l’on parle de succession dynastique ?

Je ne sais pas s’il y a une succession dynastique par le biais des élections. Et encore, il faudrait bien que vous sachiez que la question n’est même pas encore à l’ordre du jour. Le mandat de Denis Sassou-Nguesso vient de commencer. Je suis à trois mois de mon exercice en tant que Premier ministre, chef du gouvernement. Comment pouvez-vous déjà nous parler de la succession de 2026 ?

Congo : bientôt les passeports et les CNI seront disponibles

C’est du moins ce qu’avait annoncé le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, mardi devant le parlement.

 

Les demandeurs des passeports et cartes nationales d’identité (CNI) rencontrent depuis quelque temps d’énormes difficultés dans l’obtention des passeports et des cartes nationales d’identités. Bientôt ces documents précieux seront disponibles. Une déclaration faite par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso. C’était au cours d’une séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Le chef du gouvernement, qui conduisait une délégation devant les bureaux des deux chambres du Parlement, relevé le problème lié au respect des engagements pris vis-à-vis du fournisseur. Il s’agit notamment d’une société de droit privé allemand à qui le pays devait beaucoup d’argent.

Pour tenir à ses engagements, le gouvernement congolais a versé une somme de deux milliards de FCFA à son partenaire. Ladite société s’est remise au travail.

Congo : Anatole Collinet Makosso attendu en France

Le Premier ministre effectuera du 24 au 27 août sa toute première mission à l’étranger depuis sa nomination le 12 mai dernier.

 

Selon le programme de cette visite officielle diffusé par l’ambassade du Congo en France, Collinet Makosso sera à la tête d’une délégation de six ministres, parmi lesquels ceux de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, de la Coopération internationale et du Partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Nicéphore Antoine Thomas Fylla de Saint-Eudes.

Au cours de son séjour, le Premier ministre prendra part aux universités d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), l’occasion d’après certaines sources de relancer la coopération entre les hommes d’affaires français et la République du Congo, en quête d’investisseurs étrangers pour diversifier son économie fortement dépendante du pétrole.

Il devrait également s’entretenir tour à tour avec son homologue français Jean Castex ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement français.

Au plan économique, la France appuie la demande du Congo adressée en mai 2020 auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour une aide d’urgence face à la COVID-19.

Congo : vers des pistes de paiement des pensions de retraite

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et trois syndicats de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, s’est entretenu le 26 juillet avec trois syndicats de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF). Il s’est agi de trouver les stratégies à adopter pour amorcer l’apurement des 34 mois de pensions impayées.

« Nous sommes venus présenter au Premier ministre la situation réelle qui prévaut au sein de la CRF, afin qu’ensemble nous trouvons une solution idoine », a souligné le président de la Fédération des retraités du Congo, Henri Bossenga.

Anatole Collinet Makosso et ses interlocuteurs ont, avant tout, exploré des pistes de solution les plus plausibles pour que les pensions de retraite soient désormais payées régulièrement, au même titre que les salaires des fonctionnaires actifs. Ils ont aussi débattu des méthodes et stratégies à adopter pour amorcer le processus d’apurement des 34 mois d’arriérés de pensions que l’Etat doit à ce jour.

Bien que la situation demeure préoccupante, les deux parties ont, malgré tout, décidé de mener des démarches ensemble, mais en privilégiant le dialogue, l’entente et la compréhension des uns et des autres afin de garantir un bon climat social dans le pays.

Il faut rappeler que le Premier ministre, chef du gouvernement, était assisté du ministre d’État, de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa et de son homologue en charge du Budget, Ludovic Ngatsé.

Congo : une mission du FMI séjourne à Brazzaville

Arrivée en République le 03 juillet dernier, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) est en visite de travail jusqu’au 08 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Brazzaville. Celle-ci est conduite par son administrateur désigné pour le Congo. Au cours de son séjour dans la capitale congolaise, elle devra avoir une rencontre avec le Premier ministre le 8 juillet. Elle va aussi avoir des échanges avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire.

La dernière revue du FMI au Congo date du 21 février 2021 à l’issue de laquelle l’agence financière onusienne avait constaté que des progrès significatifs ont été accomplis dans les discussions avec les autorités congolaises sur les politiques économiques et financières qui pourraient faciliter la conclusion de la première revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit.

Rappelons que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, au cours de la présentation le 21 juin de son programme gouvernemental, avait relevé la nécessité pour le Congo de relancer les discussions avec le FMI dans le but de négocier le rétablissement des équilibres macroéconomiques.

Congo : la dette publique s’élève à 98% du PIB

C’est ce qui ressort du discours de politique du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, présenté devant l’Assemblée nationale.

 

Anatole Collinet Makosso était face aux députés lundi 21 juin 2021. Le Premier ministre du Congo entré en fonction le 12 mai dernier a présenté son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale à Brazzaville. Un discours qui détaille les 12 grandes batailles que compte mener son gouvernement. D’abord, la santé, avec la crise sanitaire liée au coronavirus toujours en cours, le redressement des finances publiques et une meilleure gestion de la dette, et enfin, un effort sur la lutte contre la corruption. Un des objectifs du gouvernement est de montrer au FMI qu’il fait des efforts de gestion pour enfin débloquer les prêts toujours gelés par l’institution financière.

Il a notamment reconnu l’ampleur des difficultés financières du pays. « Nos difficultés financières, aggravées par la crise sanitaire, ont alourdi notre dette et réduit nos capacités à en assurer le service. Il nous faut tout mettre en œuvre pour rendre la dette publique soutenable. Elle s’élève actuellement à 98% du PIB. Notre objectif est de la ramener à en dessous de la norme communautaire de la Cémac, fixée à 70% du PIB. »

Il prévient déjà les Congolais qu’il faudra de la patience et de la résilience. Et pour Clément Miérassa, président de la fédération de l’opposition congolaise si ce discours va dans le bon sens, il faut encore le concrétiser.

« Il ne s’agit pas de faire des déclarations d’intention. Il s’agit de prouver qu’ils reviennent à l’orthodoxie financière et qu’on s’occupe sérieusement de ceux qui ont détourné l’argent dans ce pays. Parce qu’ils sont extrêmement nombreux et ils ne sont nullement inquiétés. Le Congo est dans le top 10 des pays les plus corrompus. Depuis 2009 on fait des discours et rien n’avance. Donc nous, nous sommes très sceptiques. »

De son côté, le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla assure que le gouvernement saura prouver aux partenaires internationaux, dont le FMI, toute sa volonté d’améliorer la gestion des finances et de la dette d’ici quelques semaines.

Congo : Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction

La cérémonie de passation de consignes s’est déroulée le 18 mai en présence du secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakani.

 

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction. La cérémonie de passation de consignes entre les Premiers ministres sortant, Clément Mouamba, et entrant Anatole Collinet Makosso, s’est déroulée le 18 mai à Brazzaville.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui vient officiellement de prendre ses nouvelles fonctions entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur, Clément Mouamba. « Succéder à Clément Mouamba et poursuivre ce qu’il a fait, c’est une lourde responsabilité. Je suis rassuré que vous serez avec nous pour poursuivre le coaching, sous la clairvoyance direction et leadership de son Excellence monsieur le président de la République. Avec la franche collaboration de tous les cadres qui ont inauguré la Primature, nous ferons l’effort de faire aboutir le travail que vous avez amorcé », a déclaré le nouveau Premier ministre.

En effet, Anatole Collinet Makosso s’est également engagé à capitaliser sur les grandes victoires remportées sous Clément Mouamba dans le domaine de l’enseignement ainsi que les grandes réformes dans les régies financières et la gestion des ressources forestières et minières. « Merci pour avoir travaillé avec vous pendant les cinq ans de la mise en œuvre de la marche vers le développement, un projet de société que vous avez porté personnellement, subissant les attaques, les coups y compris pour les choses qui ne dépendaient pas de vous, mais dans la sagesse qui vous caractérise, vous avez su prendre cela sur vous et tenter d’apporter de solutions », a poursuivi le nouveau chef du gouvernement.

Arrivé à la tête du gouvernement le 23 mars 2016, Clément Mouamba y a passé cinq ans. Il se dit fier d’avoir assumer ces fonctions et reste citoyen congolais, militant et député à l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a toujours une vie après une mission. « De mon point de vue, ma mission se termine très bien. Retirer de la primature mais nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche… Premier ministre sortant, Clément Mouamba est dans les rangs où nous allons réellement poursuivre la marche. Quelle que soit la position, on marchera pour soutenir le président parce que je crois en l’homme, je crois aux projets, je crois aux enjeux qui sont définis dans ce programme. En même temps je mesure l’ampleur des sujets cruciaux qui concernent l’avenir de notre pays et pour cela on doit se serrer les coudes pour continuer à soutenir le chef de l’Etat », a indiqué Clément Mouamba.

Congo : Onze personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement

Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’Etat, il hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour cette occasion.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a formé son équipe gouvernementale. Un gouvernement qui est arrivé trois jours après sa nomination. On remarque l’entrée de onze personnalités dans cette équipe notamment celle Denis Christel Sassou-Nguesso. Fils du chef de l’Etat. Celui-ci, celui-ci est le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, un portefeuille créé pour l’occasion. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC.

Une autre entrée remarquable c’est bien celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire d’opposition de l’UPADS à l’Assemblée nationale. Enseignant en philosophie, il présidait le groupe parlementaire de l’UPADS, le premier parti d’opposition au Congo. Il est nommé ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Rigobert Roger Andély hérite du ministère des Finances et du Budget.  Ce cadre de banque  avait déjà occupé ces fonctions, entre 2002 et 2005.

Notons que sept personnalités ont été remerciées ; au nombre desquelles Henri Djombo qui a été ministre sans discontinuer depuis 1997.

La composition complète du gouvernement Makosso

Le minsitre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la république a rendu public Samedi 15 Mai 2021, la liste du premier gouvernement dirigé par Anatole Collinet Makosso.

Ci-dessous, l’intégralité des membres dudit gouvernement :

Ministres d’Etat

  1. -ministre d’Etat de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale : M. Firmin Ayessa
  2. -Ministre d’Etat du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Claude Alphonse Nsilou
  3. -Ministre d’Etat des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba
  4. -Ministre d’Etat des Affaires foncières et du Domaine public : M. Pierre Mabiala

Ministres

  1. -Ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier : M. Jean-Jacques Bouya
  2. -Ministre de la Défense nationale : M. Charles Richard Mondjo
  3. -Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public :  M. Raymond Zéphirin Mboulou
  4. -Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso
  5. -Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo
  6. -Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : M. Roger Rigobert Andely
  7. -Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua
  8. -Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement : M. Thierry Lézin Moungalla
  9. -Ministre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique : M. Emile Ouosso
  10. -Ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande  : M. Jean Marc Thystère Tchikaya
  11. -Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid Bininga
  12. -Ministre de l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale  : Mme Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas
  13. -Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local : M. Guy Georges Mbaka
  14. -Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue Ngouonimba
  15. -Ministre de l’Environnement du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette Soudan-Nonault
  16. -Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie Matondo
  17. -Ministre de la Santé et de la Population : M. Gilbert Mokoki
  18. -Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé : M. Denis Christel Sassou Nguesso
  19. -Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Honoré Ntsayi
  20. -Ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi : M. Hugues Ngouélondélé
  21. -Ministre du développement Industriel et de la promotion du secteur privé : M. Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes
  22. -Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel : Mme Jacqueline Lydia Mikolo
  23. -Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique:  Mme Edith Delphine Emmanuelle née Adouki
  24. -Ministre de l’Enseignement pré-scolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean luc Moutou
  25. -Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi: M. Ghislain Thierry Manguessa Ebome
  26. -Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique : M. Léon Juste Ibombo
  27. -Ministre du Tourisme et des loisirs : Mme Destinée Ermella Doukaga
  28. -Ministre de la Culture et des Arts : M. Dieudonné Moyongo
  29. -Ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire: Mme Irène Mboukou 
  30. -Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement : Mme Ines Nefert Ingani

Ministres délégués

  1. -Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la réforme de l’Etat : M. Luc Okio 
  2. -Ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, chargé du Budget : M. Ludovic Ngatsé

Congo : Anatole Collinet Makosso forme son équipe gouvernementale

Le nouveau gouvernement compte 36 membres dont quatre ministres d’Etat. On y trouve huit femmes.

-Ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale

Firmin Ayessa

-Ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation

Claude Alphonse Nsilou

-Ministre des Industries minières et de la Géologie

Pierre Oba

-Ministre des Affaires foncières et du Domaine public

Pierre Mabiala

Ministres

-Ministre de l’Aménagement du territoire des infrastructures et de l’entretien routier

Jean-Jacques Bouya

-Ministre de la Défense nationale

Charles Richard Mondjo

-Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public

Raymond Zéphirin Mboulou

-Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger

Jean-Claude Gakosso

-Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche

Paul Valentin Ngobo

-Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Roger Rigobert Andely

-Ministre des Hydrocarbures

Bruno Jean Richard Itoua

-Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

-Ministre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique

Emile Ouosso

-Ministre des transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande

Jean Marc Thystère Tchikaya

-Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Aimé Ange Wilfrid Bininga

-Ministre de l’Économie, du plan de la statistique et de l’intégration régionale

Ghislaine Ingrid Olga Ebouka-Babackas

-Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local

Guy Georges Mbaka

-Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat

Josué Rodrigue Ngouonimba

-Ministre de l’Environnement du Développement durable et du Bassin du Congo

Arlette Soudan-Nonault

-Ministre de l’Économie forestière

Rosalie Matondo

-Ministre de la Santé et de la Population

Gilbert Mokoki

-Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé

Denis Christel Sassou Nguesso

-Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique

Honoré Ntsayi

-Ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique de la formation qualifiante et de l’emploi

Hugues Ngouélondélé

-Ministre du développement Industriel et de la promotion du secteur privé

Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes

-Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel

Jacqueline Lydia Mikolo

-Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique

Edith Delphine Emmanuelle née Adouki

-Ministre de l’Enseignement pré-scolaire primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

Jean luc Moutou

-Ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Ghislain Thierry Manguessa Ebome

-Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique

Léon Juste Ibombo

-Ministre du Tourisme et des loisirs

Destinée Ermella Doukaga

-Ministre de la Culture et des Arts

Dieudonné Moyongo

-Ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire

Irène Mboukou

-Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement

Ines Nefert Ingani Le Congo-Brazzaville se dote d’un nouveau gouvernement

Ministres délégués

-Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la réforme de l’Etat

Luc Okio

-Ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, chargé du Budget

Ludovic Ngatsé

Congo : Anatole Collinet Makosso est le nouveau Premier ministre

Il a été nommé mercredi 12 mai 2021 par un décret du président de la république Denis Sassou N’Guesso. Il remplace à ce poste de Clément Mouamba.

 

C’est officiel, Anatole Collinet Makosso est le nouveau chef du gouvernement congolais. Le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso l’a nommé mercredi 12 mai au soir, lui qui était ministre de l’Enseignement dans le gouvernement sortant. Il remplace Clément Mouamba, qui occupait ce poste depuis 2016 et a donné sa démission le 5 mai suite à la prestation de serment le 16 avril du président Sassou Nguesso.

Qui est Anatole Collinet Makosso ?

Né en 1965 dans la capitale économique Pointe-Noire (sud), Anatole Collinet Makosso a débuté sa carrière politique dès 1990. Il a été tour à tour conseiller et directeur de cabinet du préfet du Kouilou, région de Pointe-Noire. Cet enseignant de formation, écrivain également, est devenu conseiller du président Sassou Nguesso à partir de 1998, puis directeur de cabinet d’Antoinette Sassou Nguesso, la première dame.

Le nouveau Premier ministre fait son entrée au gouvernement comme ministre de la Jeunesse et de l’Instruction civile en 2011. Depuis 2016, il occupait le poste de ministre de l’Enseignement primaire et secondaire en charge de l’alphabétisation. Anatole Collinet Makosso a été directeur de campagne adjoint du candidat Sassou Nguesso lors de la dernière présidentielle.

Anatole Collinet Makosso doit d’ici peu former son gouvernement.

Congo : la rentrée scolaire 2020-2021 fixée au 1er février

C’est ce qui en ressort de la réunion de la Coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus qui s’est tenue vendredi 04 septembre 2020.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie a eu sa neuvième réunion vendredi à Brazzaville. Plusieurs sujets ont été abordés notamment celui de la rentrée académique 2020-2021. Il en ressort que les établissements d’enseignement supérieur seront les premiers à ouvrir les portes aux étudiants dès le lundi 21 septembre en mode présentiel ou à distance.

Le communiqué final précise que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 1er février 2021. Mais dès le 21 du mois en cours, les étudiants des établissements de l’enseignement supérieur publics et privés reprendront les cours pour terminer l’année bouleversée pendant la période de confinement lié à la crise sanitaire. Par ailleurs, la rentrée scolaire, pour les élèves des enseignements général, technique et professionnel, est fixée au lundi 12 octobre.

Pour les enseignements qui nécessitent la présence des élèves en classe dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire, tout se fera en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire qui sera élaboré par le ministère en charge de la Santé après consultation du ministère de l’Enseignement supérieur et des directions des établissements concernés.

Par ailleurs, il est autorisé à réaliser les enseignements à distance, à tous les niveaux de l’école primaire, du collège et du lycée, dans les grandes villes du pays, notamment à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Le ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué qu’avant le 12 octobre, date retenue pour la rentrée scolaire 2020-2021, les élèves en classe de passage n’ayant pas suivi des enseignements du troisième trimestre, vont bénéficier des cahiers d’activités. Ils auront au plus quatre semaines pour revisiter les cours prévus pour le troisième trimestre. Selon le ministre, les élèves qui ont réalisé une moyenne comprise entre 9 et 9,99 pour le secondaire, 4 et 4,99 pour le primaire feront une évaluation qui permettra de déterminer s’ils passent en classe supérieure ou pas.

Congo : la rentrée scolaire au centre d’une réunion entre le gouvernement et ses partenaires

C’est ce qui justifie la rencontre entre la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa et ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles fait partie des axes qui bénéficieront d’un financement du Partenariat mondial pour l’éducation, a expliqué la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa, après avoir présenté au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le programme d’appui y afférent.

La requête relative au financement accéléré de la riposte à la Covid-19, visant à soutenir le secteur de l’éducation au Congo, vient d’être approuvée par le Partenariat mondial pour l’éducation, pour un montant de 7 millions de dollars.

« La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles, les mesures d’accompagnement socio-sanitaires et de protection de l’enfance, la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles sont les domaines d’intervention concernés », a expliqué la représentante de l’Unicef, le 27 juillet à Brazzaville, en présence de sa collègue de l’Unesco et du représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés, impliqués dans le projet.

Pour la diplomate onusienne, malgré le contexte difficile lié à la pandémie de Covid-19, il faut tout faire pour que l’éducation qui est un droit fondamental pour les enfants soit toujours assurée. C’est d’ailleurs dans l’objectif d’assurer la continuité pédagogique et éviter le décrochage scolaire que le gouvernement avait mis en place la politique de « l’école à domicile » pendant le confinement.

Le 2 juin, exceptionnellement, les élèves en classe d’examen avaient repris le chemin de l’école. Après environ six semaines de cours, les examens d’Etat, session 2020, ont débuté. 83 489 candidats ont présenté le baccalauréat général et 12 284 pour le Certificat d’études primaires et élémentaires. Le Brevet d’études du premier cycle est, quant à lui, prévu le 4 août.

En septembre prochain, les élèves n’ayant pas totalisé la moyenne de passage sur les deux trimestres feront une session de rattrapage pour des raisons d’équité. Ce qui, selon le ministre Anatole Collinet Makosso, lui permettra de connaître, de façon définitive, les statistiques d’admission en classes supérieures ou de reprises, avant la prochaine rentrée scolaire, à laquelle le gouvernement et ses partenaires pensent déjà.

Congo : les classes d’examens reprennent les cours le 1er juin

Cette décision est l’une des annonces fortes du plan de déconfinement qui a été présenté aux congolais ce week-end.

Les élèves concernés devront compter au moins six semaines après le début des cours prévu le 1er juin prochain pour commencer les examens. C’est une estimation du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Pendant qu’il annonçait le déconfinement progressif et les mesures garantissant son succès, le Premier ministre, Clément Mouamba, a indiqué ce week-end que dans le secteur de l’éducation les élèves des classes d’examen, notamment CM2, 3ème et terminale, vont renouer avec le chemin de l’école à partir du 1er juin dans le strict respect des mesures barrières contre le coronavirus (Covid-19) : distanciation sociale, port obligatoire de masque, lavage régulier des mains.

Pour le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, les examens d’Etat se tiendront en mi-juillet. « Le CEPE peut avoir lieu entre le 7 et le 14 juillet, le baccalauréat entre le 14 et 21 juillet et le BEPC entre fin juillet début août », a-t-il supposé précisant qu’il revient au gouvernement de fixer de façon précise le calendrier définitif des examens d’Etat.

Anatole Collinet Makosso a, par ailleurs, expliqué que les cours qui reprendront le 1er juin permettront de compléter le volume horaire requis, selon la norme pédagogique d’une année scolaire régulière, avant que les élèves ne fassent les examens.

En effet, les cours ont été arrêtés le 18 mars dernier sur l’ensemble du territoire à cause de la pandémie du coronavirus. Le troisième trimestre qui devrait commencer le 6 avril dans l’objectif de totaliser les six semaines pour boucler la totalité de l’année scolaire n’a plus eu lieu. « Ce sont les six semaines restantes que nous reprendrons à partir du 1er juin », a précisé le ministre Anatole Collinet Makosso.

En attendant la reprise des cours, les acteurs du secteur de l’éducation font les derniers réglages de sorte que les mesures barrières soient respectées à la lettre dans les salles de classe.

La France entend aider le Congo à moderniser son système de formation

C’est l’un des sujets abordés lors de la visite de travail à Paris du Président Sassou N’Guessou qui était accompagné d’une délégation du 2 au 5 septembre dernier.

Du 02 au 05 septembre 2019, le Président Denis Sassou N’Guesso a effectué un voyage pour Paris. Le chef de l’Eta était accompagné d’une forte délégation à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

A l’agenda du ministre, une rencontre avec son homologue français Jean-Michel Blanquer et avec plusieurs présidents d’universités françaises, afin de renforcer les liens entre les systèmes éducatifs des deux pays. Des accords ont d’ailleurs été signés entre le Congo et la France dans le domaine de l’éducation. Des accords qui portaient sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. Selon Anatole Collinet Makosso, « La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation. »

Congo : début des épreuves du baccalauréat général

Ils sont 74 216 candidats de différentes séries, répartis dans près de 200 centres, a avoir démarré, mardi, les épreuves du baccalauréat sur l’ensemble du territoire congolais.

Presque tous dans leur uniforme, ils sont assis et c’est le silence dans les salles de classes. On sent tout de suite la différence avec les jours ordinaires de classe. La concentration est au rendez-vous, ils disent avoir pris toutes les dispositions pour décrocher leur examen et faire leur entrée à l’université à la prochaine rentrée.

Il y en a pour qui ce n’est pas la première fois. Malgré la saveur désagréable de l’échec déjà goûté, ceux-ci restent confiants. « C’est comme si ma première année j’étais vraiment nul en matière scientifique. La seconde année, pareil. Cette année je me suis bien préparé en matières scientifiques et littéraires », explique l’un des candidats.

C’est le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, qui a lancé les épreuves. Au cours de sa tournée, il a mis en garde les élèves qui se feraient remarquer par la fraude, avant de les appeler tous à plus de responsabilité et d’honnêteté. « C’est le plus grand examen. On est fier quand on l’a mérité, pas quand on l’a obtenu frauduleusement », a-t-il souligné.

Baccalauréat 2019 : 74 216 candidats affronteront les épreuves dès mardi

Ils seront répartis dans cent quatre-vingt-dix-sept (197) centres d’examens sur toute l’étendue du territoire national.

Mardi 18 juin 2019, dès 7 heures, 74 216 candidats seront face aux premières épreuves du baccalauréat.  Au total, cent quatre- vingt-dix-sept (197) centres sont retenus sur l’étendue du territoire national, pour le déroulement des épreuves. L’information a été donnée par le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Le ministre Anatole Collinet Makosso met en garde le personnel éducatif. «Il y a des chefs de centre qui monnaient les postes de candidats à la surveillance en recrutant leurs propres surveillants qui ne sont pas connus de la hiérarchie. Peut-être pour se partager le butin en favorisant la fraude. Nous devons donc faire preuve d’une rigueur sans faille pour que ces agissements inciviques ne se reproduisent plus », a déclaré le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Anatole Collinet Makosso a aussi insisté sur le fait que les cas de fraudes identifiés doivent être consignés dans les procès-verbaux et portés à l’attention de l’administration.

Education : l’Italie entend apporter son soutien au Congo

C’est ce qui explique la rencontre entre l’ambassadeur italien à Brazzaville, Stefano De Leo et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Vendredi 05 avril, Collinet Makosso et Stefano De Leo ont eu un échange où le diplomate italien, a réaffirmé l’engagement de son pays d’accompagner les autorités congolaises dans le secteur éducatif

L’entretien entre les deux personnalités a, en effet, tourné autour des domaines clés de la mission du diplomate italien en République du Congo. Il s’est agi au cours de cette rencontre pour les deux personnalités de parler du renforcement des capacités avec un accent particulier sur l’éducation de base.

« Pour l’Italie, l’éducation est un moyen très important. Nous avons partagé notre vision avec Monsieur le ministre de continuer à travailler, d’avoir la capacité d’offrir l’éducation non seulement à l’élite congolaise mais aussi à l’éducation de base avec tous les moyens que l’Italie peut mettre en place », a expliqué Stefano De Leo à sa sortie d’audience.

« Nous avons aussi parlé de la culture de la langue italienne. Dans ce domaine, j’ai pris mon engagement de collaborer avec le ministre et son cabinet pour soutenir des initiatives prioritaires en cours, favorables aux nouvelles générations. Nous avons décidé de nous rencontrer très bientôt pour définir ces initiatives ensemble. Je suis très content parce que Monsieur le ministre m’a donné beaucoup d’idées et une particulière indication pour ma mission que nous devons utiliser pour le futur du pays et les générations qui dirigeront le pays », a conclu le diplomate.

Lutte contre l’insalubrité: la communauté éducative interpelée

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé l’appel le 2 mars à Brazzaville, à l’issue de l’opération de salubrité, organisée au lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

Conformément à la circulaire du 3 novembre 2018 prise par le Premier ministre, Clément Mouamba, le premier samedi du mois de mars a été consacré à l’assainissement dans plusieurs administrations et milieux publics de Brazzaville.

En effet, le chef du gouvernement demande, au travers de cette note, aux ministres, responsables des institutions constitutionnelles, préfets, sous-préfets, maires, administrateurs maires et chefs de village de prendre en main la gestion de la salubrité publique.

Le but étant de favoriser la prise de conscience collective de l’urgence environnementale et de faire participer la population congolaise à l’effort visant à améliorer le cadre de vie.

Selon Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre a bien vu, en conviant les Congolais à cet élan de solidarité et de concorde nationale, visant à bâtir les murailles des grandes villes du pays.

Au lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza, le ministre, les membres de son cabinet, élèves et enseignants ont retroussé leurs manches. « Au travers de cet acte, le Premier ministre appelle l’ensemble de ses compatriotes à s’engager dans une action d’assainissement intégral : assainissement du lieu d’habitation et de travail ainsi que des méthodes de travail, assainissement de l’homme dans tout son environnement. J’invite l’ensemble de la communauté éducative à consacrer régulièrement une partie de son temps à ce travail d’assainissement intérieur et extérieur », a exhorté le ministre, en présence du Premier ministre, qui faisait la ronde de quelques sites dans la ville capitale.

Dénommée « Villes, villages et habitations propres », cette opération de salubrité publique doit associer autour des autorités nationales, le personnel des administrations publiques déconcentrées et décentralisées, des entreprises et établissements publics et privés, ainsi que les responsables des quartiers et villes.

Accompagnant les autorités dans ce combat de lutte contre l’insalubrité, l’ambassadeur du Rwanda au Congo, Jean Baptiste Habyalimana, a souligné la nécessité de voir les Congolais ensemble en travaillant pour l’intérêt commun et la cohésion sociale. « Il faut comprendre que le Congo sera développé par les mains et les bras de ses propres enfants. On doit travailler pour le pays et pour la communauté dans laquelle on vit. L’unité et le progrès que nous allons chercher ailleurs doivent commencer par chez nous-mêmes. Le travail communautaire est vraiment capital pour notre progrès, pour notre unité mais aussi pour nos meilleures conditions de vie au quotidien », a-t-il conseillé, se félicitant de l’initiative du Premier ministre.

Partenariat mondial pour l’éducation : l’UE réaffirme son soutien au Congo

L’ambassadeur européen au Congo, Raul Mateus Paula, a renouvelé l’engagement de l’Union européenne à soutenir le Congo dans le cadre du partenariat mondial pour l’éducation.

Le sujet a été au centre de la rencontre entre l’ambassadeur européen au Congo, Raul Mateus Paula et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 21 février à Brazzaville.

Le Congo avait été admis en 2015, comme membre du Partenariat mondial pour l’éducation. Le pays de Sassou Nguesso, est toujours en pourparlers avec l’UE. En effet, le pays a réussi, grâce à l’appui de ses partenaires, à avoir l’éligibilité de dix millions de dollars (plus de cinq milliards FCFA) pour le programme à venir. Raul Mateus Paula, a indiqué que le Congo peut compter sur l’appui de l’Union européenne (UE) même si elle n’intervient pas directement dans le secteur de l’éducation.

« L’Union européenne est un acteur majeur, nous avons des instruments dont j’ai eu le grand plaisir d’échanger avec monsieur le ministre. Par exemple, les Etats membres financent à concurrence plus de 60% le Partenariat mondial pour l’éducation. J’ai pu constater que, bien que le Congo est membre du Partenariat mondial pour l’éducation depuis 2015, le dialogue se poursuit pour voir comment faire en sorte que le pays puisse bénéficier d’une allocation de ce partenariat », a rappelé le diplomate européen.

Selon adiac-congo.com, le ministre Anatole Collinet Makosso et son hôte se sont accordés pour regarder avec les agences du système des Nations unies, notamment l’Unesco et l’Unicef, comment contribuer à stimuler le dialogue afin que le Congo puisse bénéficier de cette allocation du Partenariat mondial pour l’éducation. En outre, les deux personnalités ont échangé sur la possibilité d’améliorer ou de revisiter la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025. Le dernier sujet évoqué a porté sur l’amélioration des statistiques en partenariat avec les autres acteurs impliqués comme la Banque mondiale, l’Unicef et l’Unesco qui jouent aussi un rôle très important.

« J’ai eu le privilège d’avoir ces échanges, il y a des enjeux majeurs, c’est très important et je voudrai traduire à monsieur le ministre le soutien de l’Union européenne », a conclu Raul Mateus Paula.

Préparatifs du BEPC 2018 : retard dans l’exécution des programmes

C’est un constat du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 16 avril, lors de sa descente sur le terrain.

 

 

L’évaluation à mi-parcours du niveau d’exécution des programmes des classes de 3e révèle des lacunes à combler dans certains établissements publics et privés de Brazzaville. Ce premier bilan encore insatisfaisant, a amené Anatole Collinet Makosso, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire à poursuivre des séances de travail et d’évaluation sur le terrain. Suite, à une évaluation menée par l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) sur les Collèges d’Enseignement Général (CEG) et les écoles publiques, il en ressort que le suivi du programme des classes de 3est abordable.

« Nous pouvons dire que les résultats de l’état d’avancement des programmes dans tous les départements du pays sont quand même acceptables, parce que cette enquête a été menée à la fin du mois de février qui marque le début des évaluations dans les écoles. Aujourd’hui, les résultats présentés, les réactions des équipes de maîtrise par rapport à ces données ont été bonnes car ils se sont exprimés, en rnous appelant leurs données réalisées au début du 3e trimestre » a expliqué Lucie Flore Loemba, chef de service d’évaluation pédagogique à l’INRAP.

Toutefois, des efforts considérables restent à fournir par les enseignants qui accusent tantôt des retardsdes absences et autres. Des engagements fermes ont été pris par les responsables des écoles interpellées, en dépit du temps qui leur est désormais imparti, pour achever les programmes dans les délais prescrits et tenir les enfants prêts pour cet examen d’Etat.

Anatole Collinet Makosso même si optimiste, exhorte les enseignants : « Si nous devons former des têtes bien faites, il nous faut prendre beaucoup de temps pour faire passer des enseignements, des notions aux enfants. Je sais que cela demande beaucoup de temps et beaucoup de patience ».