Baccalauréat 2025 : plus de 94 000 candidats en lice sur l’ensemble du territoire

Du 17 au 20 juin 2025, 94 958 élèves sont appelés à composer les épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement général dans 264 centres d’examen, répartis sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les centres de Luanda et Cabinda en Angola.

 

À l’occasion d’une conférence de presse organisée à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a exprimé ses vœux de réussite à tous les candidats :

Le calendrier prévoit, pour le mardi 17 juin, l’épreuve de mathématiques pour toutes les séries, aussi bien littéraires que scientifiques. Le 18 juin, les candidats des séries A composeront en français et anglais, tandis que ceux des séries C et D plancheront sur les sciences physiques et l’anglais.

Le 19 juin verra les séries A traiter les épreuves d’histoire, de géographie et de deuxième langue vivante, pendant que les séries scientifiques (C et D) composeront en sciences de la vie et de la terre, ainsi qu’en histoire ou géographie. La session s’achèvera le 20 juin avec la philosophie et l’éducation physique pour les séries littéraires, et le français ou la philosophie pour les séries scientifiques.

Avec 94 958 candidats, le nombre d’inscrits enregistre une hausse de 5,44 % par rapport à l’année précédente. Dans le détail, on compte 55 740 candidats en série D, 35 856 en série A, et 3 362 en série C.

Toutefois, tout le monde ne pourra pas tenter sa chance cette année. Selon la direction des examens et concours, plus de 270 élèves ont été exclus pour s’être frauduleusement inscrits en terminale. Par ailleurs, 258 cas de double inscription au baccalauréat général et technique ont été détectés, et plus de 500 dossiers ont été rejetés pour cause de faux diplômes.

Le ministre a réaffirmé son engagement pour un examen intègre, en rappelant le mot d’ordre « Bac erreur zéro ». Il a appelé les candidats, les surveillants, les correcteurs et tous les acteurs impliqués à faire preuve de rigueur et de responsabilité, afin que la session de juin 2025 se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Congo : le gouvernement lance une aide humanitaire d’urgence après les inondations meurtrières

À la suite des fortes pluies qui ont frappé Brazzaville dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, causant d’importants dégâts humains et matériels, le gouvernement congolais a déclenché une opération d’assistance humanitaire d’urgence, en particulier dans le sixième arrondissement, Talangaï, l’un des plus touchés.

 

Selon un bilan provisoire communiqué par le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, sept personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées. De nombreuses familles se retrouvent sans abri, leurs habitations ayant été englouties sous le sable ou envahies par les eaux.

À la tête de la cellule de crise mise en place pour faire face à cette catastrophe, la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbsatsa s’est rendue sur les lieux en compagnie des autorités municipales pour évaluer l’ampleur des dégâts. Le dimanche 15 juin, elle a lancé la distribution de kits alimentaires et de literie aux familles sinistrées, marquant ainsi le début de la prise en charge humanitaire.

« Cette remise constitue le point de départ de l’assistance. D’autres actions viendront, notamment pour évaluer plus en détail les pertes et répondre aux besoins à moyen terme », a déclaré la ministre.

Dans les quartiers sinistrés comme Mikalou, les habitants, encore sous le choc, saluent la réactivité des autorités. « Depuis des années, jamais une telle pluie ne s’était abattue en pleine saison sèche. Nous remercions le gouvernement pour cette aide rapide », a témoigné Xavier Sonimba, qui a perdu plusieurs biens, dont des documents officiels.

De son côté, l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndeke, a précisé que seuls cinq des douze quartiers touchés avaient pour l’instant fait l’objet d’un recensement. Le bilan pourrait donc s’alourdir. « L’assistance sociale est en cours. Une réflexion sera engagée ultérieurement sur les modalités de relogement des familles qui ont perdu leur toit », a-t-il indiqué.

Face à cette situation d’urgence, les services sociaux et municipaux poursuivent leur mobilisation pour venir en aide aux sinistrés et évaluer les besoins sur le terrain.

Entrée aux États-Unis : Washington précise les nouvelles restrictions visant les Congolais

L’Ambassade des États-Unis en République du Congo, Eugene S. Young a publié des précisions importantes concernant les récentes restrictions d’entrée sur le territoire américain.

 

Entrée en vigueur le 9 juin 2025, cette mesure concerne douze pays, dont le Congo-Brazzaville, et suscite de nombreuses interrogations chez les ressortissants congolais.

Dans un communiqué diffusé à Brazzaville, la représentation diplomatique américaine a expliqué que l’interdiction ne vise que les ressortissants de ces pays qui ne disposent pas d’un visa valide au 9 juin 2025 et qui se trouvent hors des États-Unis à cette date. En clair, toute personne concernée par la mesure et n’ayant pas de visa valide à cette échéance se verra refuser l’entrée sur le sol américain.

En revanche, les Congolais détenteurs d’un visa américain valide et délivré avant le 9 juin 2025 ne sont pas concernés par cette interdiction, quel que soit leur lieu de résidence. L’Ambassade précise également qu’aucun visa déjà délivré ne sera annulé ou révoqué à la suite de cette décision.

Ces restrictions s’inscrivent dans une politique de renforcement des contrôles migratoires décidée par l’administration américaine. Outre le Congo-Brazzaville, les autres pays concernés sont : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

L’Ambassade des États-Unis invite les ressortissants congolais à bien prendre connaissance des nouvelles règles afin de préparer leurs démarches administratives dans les meilleures conditions. Ces précisions visent à dissiper les incertitudes et à éviter les malentendus concernant l’accès au territoire américain.

Brazzaville frappée par de violentes pluies : deux morts et des centaines de sans-abri

Une pluie torrentielle, s’est abattue sur la capitale congolaise dans la nuit du 13 au 14 juin, provoquant d’importants dégâts matériels et humains dans plusieurs quartiers de la ville.

 

Le sinistre a causé la mort de deux personnes, dont une retrouvée ensevelie sous le sable après l’effondrement de sa maison. Plusieurs autres habitants ont été blessés, notamment dans le 6ᵉ arrondissement. Les recherches se poursuivent toujours pour retrouver d’éventuelles victimes.

Les images qui circulent ce matin témoignent de l’ampleur des dégâts : maisons éventrées, toitures arrachées, murs écroulés, et des quartiers entiers transformés en véritables zones sinistrées. Des centaines de ménages se retrouvent aujourd’hui sans abri, ayant tout perdu du jour au lendemain. En détresse, les sinistrés appellent à une mobilisation rapide des autorités et des organisations humanitaires pour une aide d’urgence.

Au-delà du drame humain, cette catastrophe met une fois de plus en lumière les défaillances structurelles de la capitale congolaise. Brazzaville, première agglomération du pays, souffre d’un manque criant d’infrastructures adaptées à la gestion des eaux pluviales. L’absence de canalisations efficaces, combinée à la montée du niveau de la nappe phréatique — aggravée par les effets du réchauffement climatique — réduit drastiquement la capacité du sol à absorber les précipitations.

Face à ces inondations de plus en plus fréquentes et dévastatrices, les appels à des solutions durables se multiplient. De nombreux habitants expriment leur frustration et leur inquiétude. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre dans la peur à chaque saison des pluies. Il faut que le gouvernement agisse », confie un riverain du quartier Makélékélé.

Alors que les autorités locales tardent à dresser un bilan officiel, l’urgence humanitaire est déjà palpable. Le drame de cette nuit réveille les consciences sur l’impérieuse nécessité d’adapter Brazzaville aux réalités climatiques actuelles, et de faire de la résilience urbaine une priorité nationale.

Le Congo prépare les journées francophones de l’innovation environnementale

C’est dans la capitale congolaise que se tiendra en juin 2026, les journées francophones de l’innovation environnementale.

 

Du 10 au 12 juin 2026, dans la capitale congolaise Brazzaville, se tiendront Les journées francophones de l’innovation environnementale. Dans le but de garantir la réussite de l’évènement, une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie pour l’Afrique centrale et le responsable du projet « Kosala » ont échangé, le 12 juin, avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Conduite par le spécialiste de programme de l’OIT Afrique centrale, Romaric Ségla, la mission avait entre autres objectifs l’identification et de mobilisation des parties prenantes institutionnelles, techniques et communautaires pertinentes. Il fallait également définir, de concert avec les autorités nationales, des formats nécessaires à la bonne organisation de l’évènement mais aussi d’évaluer les besoins en accompagnement logistique, technique et financier afin de garantir sa réussite.

Les journées francophones de l’innovation environnementale sont organisées par l’OIT pour l’Afrique centrale, dans le cadre de son projet intitulé : « Soutien aux initiatives environnementales dans le pays du bassin du Congo ». Il sera question de la mise en œuvre des innovations environnementales à fort impact local sera organisé avec l’appui du projet « Kosala », un incubateur tenu par un jeune congolais qui œuvre dans l’accompagnement des startups dans des projets d’innovation environnementale.

Congo : le contrat avec la Senelec suspendu, le PM évoque une « précipitation »

Signé en février dernier, le contrat de dix ans avec la filiale sénégalaise Socelec prévoyait de confier à la Senelec la gestion des services électriques au Congo.

 

En déplacement à Dakar, le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso est revenu sur la suspension du contrat d’affermage liant l’État congolais à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), chargé de la gestion de la distribution de l’électricité à Brazzaville. Une décision motivée, selon lui, par un défaut de communication et des zones d’ombre dans l’accord qui ont provoqué la colère de l’opinion publique et des syndicats.

Signé le 13 février 2025, ce contrat de dix ans avec la filiale sénégalaise Socelec prévoyait de confier à la Senelec la gestion des services électriques au Congo. Quelques mois après sa signature, l’accord a été suspendu, dans un contexte de fortes contestations sociales et syndicales.

« Nous avons confondu vitesse et précipitation », a reconnu Anatole Collinet Makosso lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko.

« Il fallait préparer davantage l’opinion à cette réforme. Le contrat comportait des zones d’ombre et le travail de pédagogie n’a pas été suffisant. »

Le Conseil des ministres congolais a officiellement justifié cette suspension par les critiques relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Plusieurs griefs ont été formulés contre la Socelec, notamment par les syndicats de l’Énergie électrique du Congo (E2C), qui dénoncent entre autres le lancement des activités avant l’achèvement du processus légal de mise en œuvre ; une gouvernance déséquilibrée, avec un seul administrateur congolais dans un conseil dominé par des représentants sénégalais ; l’absence de capital de démarrage ; et un « train de vie princier » attribué aux responsables sénégalais.

Le Premier ministre congolais a tenu à souligner que cette suspension n’est pas une rupture définitive avec la Senelec.

« Nous allons nous asseoir avec nos partenaires sénégalais pour discuter des conditions de mise en œuvre du contrat », a-t-il affirmé. « Il existe 41 mesures d’affermage à satisfaire. C’est ce travail préparatoire que nous devons accomplir pour apaiser les tensions et rétablir la confiance. »

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a également rappelé que le Sénégal avait traversé une situation similaire en 1998, lorsque la gestion de son secteur électrique avait été confiée à un acteur étranger. Il a souligné la nécessité de tirer les leçons de ces expériences pour mieux conduire les réformes sensibles impliquant des services publics essentiels.

Congo-Sénégal : vers un renforcement stratégique de la coopération bilatérale

La République du Congo et le Sénégal entament une nouvelle phase de leur partenariat bilatéral. Réunis à Dakar ce jeudi 12 juin 2025, les Premiers ministres Ousmane Sonko et Anatole Collinet Makosso ont exprimé leur volonté de redynamiser les relations entre leurs deux pays, à travers des actions concrètes dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture ou encore la sécurité.

 

Lors de cette rencontre officielle, les deux chefs de gouvernement ont déploré le faible niveau actuel des échanges entre les États africains, y compris entre le Sénégal et le Congo, pourtant liés par des accords de coopération depuis les années 1970. « Le Sénégal et le Congo illustrent trop bien le faible niveau des échanges entre États africains », a regretté Ousmane Sonko, appelant à une intégration continentale plus poussée.

Pour remédier à cette situation, les deux parties ont convenu de mettre en place un comité ad hoc chargé d’élaborer des projets concrets dans les domaines jugés prioritaires : l’énergie, l’agriculture, la sécurité et la gestion durable des ressources forestières. Autre mesure annoncée : la réactivation de la Commission mixte paritaire, en sommeil depuis 2018, pour servir de cadre institutionnel à cette relance.

Des accords supplémentaires sont en cours de discussion, tandis que certains ont déjà été signés dans les domaines de la défense, de l’éducation, de la culture et du transport. Une dynamique nouvelle que les deux gouvernements souhaitent inscrire dans le cadre plus large de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), afin de faire de cette coopération un modèle de partenariat sud-sud sur le continent.

« Cette rencontre marque un tournant pour nos économies respectives et ouvre la voie à un partenariat exemplaire », a souligné Ousmane Sonko, insistant sur la nécessité de traduire les engagements politiques en résultats concrets pour les peuples.

Au-delà des discours, Dakar et Brazzaville affichent ainsi leur ambition commune de construire une coopération pragmatique, solidaire et durable, fidèle aux aspirations d’une Afrique plus intégrée et souveraine.

Festival N’Sangu Ndji-Ndji : une célébration vibrante des cultures africaines à Pointe-Noire

Du 11 au 15 juin, la ville de Pointe-Noire accueille la 21e édition du festival N’Sangu Ndji-Ndji, un rendez-vous culturel incontournable qui met à l’honneur la diversité artistique africaine.

 

Événement pluridisciplinaire et accessible, ce festival se veut un espace de rencontre, de dialogue et de valorisation des différences, favorisant l’ouverture d’esprit et le rapprochement entre les peuples.

Initié à la musique par son frère aîné, le griot Youss Banda, Brice Mizingou fonde Africa Folk en 1997. Depuis, il se produit sur les scènes nationales et internationales, notamment en RDC et au Tchad. À travers ses compositions mêlant instruments traditionnels et objets de récupération, il transmet les émotions profondes du quotidien, entre joies et douleurs.

Au programme : concerts, showcases, ateliers, conférences-débats, tables rondes, échanges professionnels et discussions enrichissantes. La scène artistique vibre aux rythmes venus du Congo, du Gabon, du Maroc et d’ailleurs, avec des prestations de groupes et artistes tels que Mixton, Med Kenfaoui, Mbanah, K-Musica, Les Bons Bergers, Étoile Musica, Handi Musica ou encore Mbandja Théâtre.

Parmi les têtes d’affiche, le public retrouve avec enthousiasme le griot congolais Brice Mizingou et son groupe Africa Folk. Ce dernier propose un répertoire mêlant chansons éducatives et messages moralisateurs, notamment tirés de ses albums Malari et École du Caméléon. À travers sa guitare maîtrisée et sa voix envoûtante, Mizingou chante la paix, la tolérance et l’espoir, tout en apportant des innovations notables à son orchestration.

Le festival N’Sangu Ndji-Ndji dépasse les clivages culturels, sociaux et géographiques. Il célèbre la richesse des expressions africaines à travers la musique, la danse et le théâtre, tout en œuvrant à la formation de jeunes artistes et de professionnels du secteur culturel. Il encourage la pérennité des projets artistiques et offre une tribune précieuse à la créativité locale et continentale.

Plus qu’un simple événement, le festival est un moteur d’unité, un vecteur de rêve et un catalyseur de cohésion sociale. En créant des ponts entre les peuples, il propose une vision de l’Afrique ouverte, dynamique et profondément humaine.

 

Baccalauréat technique et professionnel : 16 066 candidats passent l’examen

Les épreuves écrites du baccalauréat technique et professionnel, session de juin 2025, ont démarré le 11 juin sur l’ensemble du territoire national.

 

L’examen se déroule du 11 au 16 juin dans quatre-vingt-huit centres répartis à travers tout le pays dont trente-quatre centres à Brazzaville, trente à Pointe-Noire et vingt autres dans le reste localités. Au total, 16 066 postulants dont 8 188 hommes contre 7 878 femmes sont en compétition. Parmi eux, 12 293 candidats officiels et 3 773 candidats libres.

A Brazzaville, les épreuves ont été lancées au lycée commercial 5-Février par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, en compagnie de son collègue de l’Enseignement général, Jean Luc Mouthou.

Les deux ministres ont visité trois centres pour se rendre compte du bon déroulement de l’examen. Le constat fait du centre de lancement des épreuves, en passant par le lycée technique industriel 1er-mai et le centre du lycée Savorgnan-de-Brazza; a révélé la présence sur le terrain des équipes pédagogiques, de la sécurité civile et des candidats dans les salles d’examen.

Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a annoncé après la ronde des centres qu’il regardera, à compter de l’année prochaine avec son collègue de l’Enseignement général, les possibilités d’organiser les deux baccalauréats, technique et général, à la même date pour contraindre les candidats à un seul examen. « Les deux ministres de l’Enseignement regarderont la possibilité d’organiser les deux examens le même jour, à la même date et dans les mêmes centres pour éviter le papillonnement des jeunes afin de les concentrer au mieux sur l’acquisition des compétences attendues, recherchées par eux-mêmes, pour que demain on soit des jeunes préparés à avoir des formations universitaires dans leurs domaines… », a dit le ministre.

En rappel, dans son message livré la veille, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé avait rappelé aux candidats que le baccalauréat est une évaluation classique dont la réussite leur ouvre les portes des grandes écoles et des universités.  Il avait également attiré l’attention des candidats sur la fraude, car le dispositif de lutte contre elle et de toutes pratiques répréhensibles en milieu scolaire a été renforcé.

Môle Est : Congo Terminal annonce la fin des travaux de remblai

Le 12 juin 2025, Congo Terminal annonce la fin des travaux de remblai de la nouvelle plateforme portuaire au Môle Est du Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN).

 

Près de 1 200 000 m³ de sable ont servi à cette œuvre dont la moitié est issue du piège à sable situé à droitede la digue et permettant ainsi de minimiser le dragage d’entretien par le PAPN.

L’entreprise est satisfaite de l’état d’avancement des travaux et assure que cette étape garantit le respect des délais d’exécution du projet qui devrait être opérationnel au 1er trimestre 2027.

« Nous avons réalisé la 1ère phase du dragage de la zone située entre la digue intérieure et le futur quai Môle Est pour augmenter dès à présent le tirant d’eau à -9m (qui sera porté ensuite à -17m) et réunir le complément de sable nécessaire au remblai de la nouvelle plateforme portuaire. A ce jour ces travaux sont terminés. Nous venons d’engager la phase suivante qui est la construction du nouveau quai de 750 m de long » explique Pierre Louis Sapin, Directeur du Projet.

Ce projet d’extension est mené par les antennes locales des entreprises internationales. Elles y emploient actuellement 300 personnes qui mettent à profit leurs expertises pointues dans le génie civil. La complexité des travaux en milieu portuaire leur permet d’acquérir en sus des compétences nouvelles.

Opérateur exclusif du terminal à conteneurs de Pointe-Noire, Congo Terminal s’est engagé à investir plus de 400 millions d’euros dans la construction de cette nouvelle plateforme au Môle Est pour soutenir la croissance économique du pays et de la sous-région. Cette extension va créer 900 emplois permanents supplémentaires au profit de la jeunesse congolaise outre les emplois liés aux travaux de construction.