Congo: Brazzaville accueille un nouvel hôtel 5 étoiles du groupe Kempinski

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a inauguré, le 2 décembre, le tout nouvel établissement du groupe hôtelier Kempinski, désormais implanté sur les berges du fleuve Congo.

 

Érigé en plein cœur de la ville et offrant une vue panoramique sur le fleuve, l’imposant complexe hôtelier symbolise l’ambition d’un Congo tourné vers l’avenir. « Brazzaville est une terre d’accueil qui garantit le développement des affaires et l’investissement privé », a rappelé le maire de la capitale, Dieudonné Bantsimba, saluant l’arrivée d’un acteur hôtelier de renommée internationale.

La ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a souligné l’impact attendu de ce nouvel hôtel de luxe sur l’économie locale. Elle y voit « un vecteur d’employabilité et d’émergence du secteur touristique », à même de dynamiser plusieurs filières connexes, de la restauration aux services culturels.

Avec cette ouverture, le Congo affiche clairement sa volonté d’attirer davantage d’investisseurs et de voyageurs internationaux. L’établissement, qui conforte la place de Brazzaville dans le réseau mondial de Kempinski, vient enrichir l’offre d’hébergement haut de gamme du pays et renforcer son attractivité dans la sous-région.

L’inauguration s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification de l’économie nationale, misant sur le tourisme comme moteur de croissance.

Congo : la ville de Ewo reliée au réseau électrique national et à Boundji

Ce mardi 25 novembre, le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé à la mise en service officielle du poste de desserte électrique d’Ewo.

 

Longtemps considérée comme l’un des départements les plus enclavés du pays, la Cuvette-Ouest récolte ainsi les fruits du programme de municipalisation accélérée lancé en 2011. Cette dynamique a permis, au fil des années, l’édification d’infrastructures essentielles : voiries urbaines, modernisation des bâtiments administratifs et aujourd’hui, la desserte électrique ainsi que la route, deux défis majeurs pour les pouvoirs publics.

Les travaux de la route Boundji–Ewo, initialement confiés à la société Andrade Gutierrez, avaient connu un arrêt en 2017 après 60 kilomètres réalisés, faute de financement. Ce n’est qu’en 2022, à la suite de la résiliation du contrat initial et d’un nouvel appel d’offres, que la société Stecol Corporation a repris le chantier pour achever les 16 kilomètres restants, livrés ce jour.

Pour les populations locales, ces réalisations représentent une véritable bouffée d’oxygène. Le préfet de la Cuvette-Ouest, Baron Frédéric Bozock, a rappelé les difficultés majeures auxquelles étaient confrontés les habitants il y a encore quelques années, notamment pour la circulation des personnes et des biens. Il a exprimé la satisfaction générale née de l’ouverture de la route et de l’accès à l’électricité, tout en appelant à la poursuite du désenclavement et à l’extension du réseau électrique dans l’ensemble du département.

De son côté, le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, s’est félicité de l’aboutissement de ces projets inscrits dans la logique gouvernementale de doter le pays d’infrastructures structurantes. « Nos réseaux routier et électrique sont en construction continue », a-t-il déclaré, saluant la concrétisation de la route Boundji–Ewo et de la connexion électrique. Il a également insisté sur la nécessité d’entretenir ces ouvrages pour éviter de revenir, selon lui, à un « éternel recommencement ».

Comme dans les autres départements récemment inaugurés, la cérémonie a débuté par un rituel traditionnel conduit par les sages et notabilités de la Cuvette-Ouest, marquant l’adhésion symbolique des communautés locales à cette nouvelle étape de développement.

Congo : Ouesso inaugure son hôpital général moderne

Après Sibiti, Pointe-Noire et Brazzaville, Ouesso devient ainsi le quatrième chef-lieu de département à accueillir une structure de ce type.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé lundi 24 novembre à l’inauguration de l’hôpital général de Ouesso. Après Sibiti, Pointe-Noire et Brazzaville, c’est au tour de Ouesso qui devient ainsi le quatrième chef-lieu de département à accueillir une structure de ce type, conformément au programme gouvernemental visant à doter chaque département d’un hôpital général.

Doté de 235 lits, l’hôpital général de Ouesso comprend sept zones opérationnelles et propose une prise en charge complète allant de la médecine générale à plusieurs spécialités médicales et chirurgicales. Une montée en gamme qui permettra de répondre de manière plus efficace aux besoins croissants de la population.

Pour le ministre de la Santé et de la Population, Jean Rosaire Ibara, que la création et la rénovation des infrastructures sanitaires déjà réalisées ou en cours contribuent directement à l’amélioration des conditions de vie des populations, tout en rapprochant les services de santé des usagers.

La cérémonie a été marquée par un rituel exécuté par les notables de la Sangha, mettant à l’honneur des gestes ancestraux destinés à sanctuariser le site. À l’issue de ces rites traditionnels, le président Denis Sassou N’Guesso a procédé à la coupure du ruban, marquant l’ouverture officielle de l’établissement.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso à Ouesso pour inaugurer l’hôpital général

Le Chef de l’État a été accueilli par les autorités locales, les corps constitués ainsi qu’une population venue nombreuse saluer sa présence.

 

Le Président Denis Sassou N’Guesso, est arrivé le dimanche 23 novembre 2025, à Ouesso pour un séjour de travail placé sous le signe du renforcement des infrastructures sanitaires nationales.

Au cœur de ce déplacement figure l’inauguration officielle de l’hôpital général de Ouesso, un établissement moderne dont la mise en service marque une avancée majeure pour le département de la Sangha. Cette nouvelle structure sanitaire, dotée d’équipements de dernière génération, contribuera à améliorer l’offre de soins, à renforcer la prise en charge des patients et à rapprocher davantage les services de santé des communautés locales.

La cérémonie d’ouverture, prévue dans les prochaines heures, symbolise la volonté du gouvernement de poursuivre la modernisation du système de santé et de réduire les inégalités d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire national.

Avec cette nouvelle infrastructure, la Sangha renforce son rôle stratégique dans la dynamique de développement régional. Les autorités locales saluent d’ores et déjà un projet porteur d’espoir pour les populations, qui y voient l’opportunité d’une meilleure qualité de vie et d’un accès amélioré aux soins spécialisés.

Le séjour présidentiel se poursuivra avec d’autres activités inscrites à l’agenda, traduisant l’importance accordée par le Chef de l’État à l’amélioration continue des services publics essentiels.

Congo : un musée pour faire rayonner la mémoire africaine

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé, mardi 18 novembre, au lancement officiel des travaux de cet infrastructure.

 

C’est sur l’ancien port d’embarquement des esclaves, à la baie de Loango que les travaux de construction du futur musée ont été lancés. Prévu pour s’achever fin 2026, l’édifice s’étendra sur plus de 3 000 m² et représente un investissement de près de 23 milliards FCFA. Selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, le projet confié au groupement GCC-SCTB, avec un contrôle assuré par Géo-Consult, reposera sur une surface totale bâtie de 3 300 m².

Le musée comprendra quatre zones principales notamment un espace d’exposition dédié aux artistes ; un parcours permanent retraçant l’histoire du mémorial ; une cinémathèque ; une zone commerciale. À cela s’ajouteront un bloc administratif, des espaces paysagers et un amphithéâtre, offrant au site une ampleur culturelle et touristique sans précédent.

« Ce musée sera un espace de mémoire, de savoir, de conscience et de prise de conscience collective ; un lieu d’éducation, de recherche et de dialogue. Il racontera à l’éternité l’histoire, mais aussi la culture, la résistance et la dignité », a souligné Jean-Jacques Bouya.

« Aujourd’hui, en posant la première pierre du Mémorial de la Baie de Loango, vous transformez ce seuil en promesse. Vous faites de ce lieu de fracture un lieu de réconciliation. Vous rendez à ces âmes leur voix, à ce rivage sa dignité, et à notre mémoire sa verticalité. (…) C’est un acte de vision. » a exprimé au chef de l’Etat, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs

Un devoir d’histoire

À partir du XVIIᵉ siècle, la baie de Loango fut l’un des points d’embarquement majeurs du commerce négrier. Des millions d’hommes, de femmes et d’enfants y furent déportés vers les Amériques, victimes d’un système de déshumanisation dont les séquelles marquent encore le monde contemporain.

Le Congo se dote d’un institut de pointe pour renforcer sa sécurité sanitaire

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a inauguré lundi 17 novembre, l’Institut national de biologie et de veille sanitaire (INBVS), dans le 1er arrondissement Emery Patrice Lumumba.

 

L’INBVS vient répondre à trois besoins essentiels à savoir le diagnostic biologique avancé, la recherche et l’innovation, ainsi que la surveillance épidémiologique et la veille sanitaire. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre de la Santé et de la Population, Jean Rosaire Ibara, lors de la cérémonie d’inauguration.

L’Institut s’appuie sur une architecture moderne, composée de cinq grands laboratoires complémentaires, interconnectés et spécialisés. Ils couvrent les domaines de la biologie moléculaire et de la génomique fonctionnelle, la microbiologie, la biochimie, l’immunologie et l’hématologie, la bromatologie et la toxicologie, sans oublier la biologie d’urgence. Un dispositif qui, selon le ministre, fait de l’INBVS un futur « pivot national de la recherche biomédicale appliquée ».

Au-delà de sa mission sanitaire, l’établissement prévoit de développer des partenariats avec les universités publiques et privées afin de renforcer la formation, l’innovation et la production scientifique au Congo.

Pour le gouvernement congolais, l’ambition est claire, faire de l’INBVS un modèle africain en matière de sécurité sanitaire, doté d’une veille biologique permanente et capable de déployer une réponse rapide en cas d’épidémie.

Le ministre de la Santé souhaite que l’Institut devienne « un phare de science, de souveraineté et de responsabilité au service du Congo et de l’Afrique tout entière ».

Congo : Denis Sassou N’Guesso inaugure une usine gazière

Le président de la République a procédé, lundi 17 novembre 2025, à l’inauguration de l’usine de valorisation du gaz associé du champ Banga-Kayo, à Tchamba Nzassi.

 

Le complexe gazier inauguré comprend un système complet : unités de traitement, de séparation, de compression, de liquéfaction, stockage, logistique et toutes les infrastructures nécessaires à la transformation du gaz associé en produits énergétiques et industriels. L’infrastructure a été réalisée par la société chinoise Wing Wah Exploration & Production (E&P) en partenariat avec la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC)

Selon Wing Wah, l’usine prévoit la production de gaz sec, de propane, de butane et d’un volume important de GNL destiné à la fois au marché national et à l’exportation.

Le vice-président de Wing Wah E&P, Li Jin Qiang, a souligné que cette mise en service découle directement de la vision du chef de l’État.

« À pleine capacité, nous traiterons 5 millions de mètres cubes de gaz associé par jour, produisant plus de 219 000 tonnes de propane, 151 000 tonnes de butane, 88 000 tonnes et 250 000 tonnes de GNL, ainsi qu’un volume important de gaz sec. C’est un changement d’échelle majeur pour la République du Congo », a-t-il déclaré.

Ce programme industriel progressif, déployé en trois phases entre 2024 et 2026, augmentera à chaque étape les capacités de traitement et les bénéfices économiques pour le pays.

Filiale du groupe chinois Southernpec, Wing Wah ambitionne d’atteindre 500 000 barils équivalent pétrole par jour d’ici 2030. Li Jin Qiang s’est félicité du climat de confiance instauré par les réformes du gouvernement depuis 2021.

« Grâce à cette impulsion, notre production est passée en un temps record de 8 000 barils en 2021 à 58 000 barils aujourd’hui », a-t-il rappelé.

L’inauguration de l’usine s’inscrit dans un vaste projet intégré dont le déploiement complet est prévu pour décembre 2025. Ce programme reliera plusieurs permis pétroliers au moyen d’un réseau d’oléoducs, de gazoducs, d’infrastructures routières, de centres de traitement et de transfert.

À terme, il devrait permettre la production additionnelle d’environ 200 000 barils équivalent pétrole, ainsi que la création de plus de 7 000 emplois directs et indirects, une véritable opportunité pour les jeunes et les entreprises locales.

Le vice-président de Wing Wah a également salué le rôle crucial de la SNPC.

« La SNPC est un partenaire essentiel. Son implication constante a été déterminante dans chaque étape du projet », a-t-il insisté.

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a souligné l’importance stratégique de ces investissements : réduction du torchage, montée en compétence, consolidation du tissu industriel et renforcement de la chaîne de valeur gazière.

Le projet global de Wing Wah prévoit à long terme 1 400 forages sur 20 ans, pour un investissement estimé à 23 milliards de dollars, en plus des 4 milliards déjà engagés dans le programme initial.

« Au total, ce sont près de 27 milliards de dollars qui seront investis dans notre pays », a rappelé le ministre.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en visite de travail à Pointe-Noire et dans le Kouilou

Le chef de l’État a entamé dimanche 16 novembre, une visite de travail de deux jours à Pointe-Noire et dans le Kouilou, consacrée à plusieurs inaugurations d’infrastructures industrielles, sanitaires, éducatives et mémorielles.

 

Arrivé en fin d’après-midi à l’aéroport Antonio Agostinho Neto, le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, a entamé dimanche une visite de travail de deux jours à Pointe-Noire et dans le département du Kouilou. Accueilli par les autorités locales réunies pour les honneurs officiels, le président a été chaleureusement salué par une foule nombreuse massée le long de l’avenue menant de l’aéroport à sa résidence en bordure de mer. Une partie du trajet a été effectuée à bord d’un véhicule décapotable, permettant au cortège présidentiel de communier avec les Ponténégrins.

Ce lundi 17 novembre 2025, le programme du chef de l’État est marqué par deux inaugurations majeures. Il procédera d’abord à l’ouverture officielle de l’usine de valorisation du gaz associé de la société Wing Wah Exploration and Production Pétrolière SAU, un projet stratégique pour la réduction du torchage et la valorisation énergétique des ressources nationales. Dans la foulée, Denis Sassou N’Guesso inaugurera l’Institut national de biologie et de veille sanitaire, une infrastructure essentielle pour le renforcement du système de surveillance épidémiologique du pays.

La deuxième journée de la visite, prévue le mardi 18 novembre, sera consacrée à plusieurs activités dans le Kouilou. Le président inaugurera l’Université catholique, avant d’effectuer une visite technique à l’huilerie Africa Oil. La tournée s’achèvera à Loango avec la pose de la première pierre du futur musée de l’esclavage, un projet mémoriel majeur destiné à mettre en lumière un pan important de l’histoire du Congo et de la sous-région.

Tony Elumelu plaide pour l’investissement dans l’énergie, les infrastructures et l’entrepreneuriat au Congo Brazzaville

Dans le cadre de sa tournée africaine en cours, le Président du Groupe United Bank for Africa (UBA) Plc, Tony Elumelu, a effectué une visite de courtoisie au Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou-Nguesso, réaffirmant l’engagement fort de la banque envers le pays et l’ensemble de la région d’Afrique centrale.

Au cours de l’audience, Elumelu a exprimé sa profonde gratitude au Président pour l’accueil chaleureux réservé à lui et à son équipe, qualifiant cette rencontre d’opportunité privilégiée pour échanger avec les membres du conseil d’administration de UBA, le personnel et les clients de valeur de Congo Brazzaville. Il a salué leur engagement ainsi que le rôle essentiel qu’ils jouent dans la croissance de la banque et son impact à travers l’Afrique.

Il a également félicité le Président pour les progrès remarquables réalisés dans les domaines des infrastructures et des réformes économiques, décrivant la République du Congo comme « une nation d’un immense potentiel et riche en opportunités ».

Pour sa part, le Président Sassou-Nguesso a salué le partenariat constant de UBA et les contributions de la banque au développement national. Il a appelé à poursuivre les échanges dans des secteurs clés, notamment la banque transactionnelle, la mobilisation des recettes et l’efficacité institutionnelle.

Le Président a également exprimé le souhait de voir UBA construire un nouveau siège à Brazzaville, promettant d’allouer un terrain adéquat pour ce projet.

En évoquant les priorités nationales, le Chef de l’État a encouragé la poursuite du soutien de la banque au secteur pétrolier et gazier, et particulièrement au développement de l’accès à l’énergie pour les populations congolaises. Il a mentionné un protocole d’accord récemment signé à Dar es Salaam sur les infrastructures énergétiques régionales et a invité le Président du Groupe UBA à mettre à profit son expérience pour contribuer à relever le défi énergétique en République du Congo.

Tony Elumelu a assuré le Président de l’appui total de UBA, promettant la construction d’un nouveau siège qui servira de quartier général régional pour l’Afrique centrale. Il a réaffirmé la volonté de la banque de déployer ses plateformes innovantes, ses solutions et son expertise locale pour renforcer l’inclusion financière, la mobilisation des revenus et le développement des infrastructures.

Il a également mis en avant l’impact de la Tony Elumelu Foundation, qui a déjà accompagné plus de 100 jeunes entrepreneurs congolais à travers un programme de formation de 12 semaines et une dotation en capital initial non remboursable de 5 000 dollars US chacun, contribuant ainsi à l’émergence d’une nouvelle génération de leaders économiques africains engagés dans une transformation durable.

Tony Elumelu était accompagné de plusieurs cadres dirigeants de UBA, notamment : Hilarion Bounsana, Président du Conseil d’administration de UBA Congo Brazzaville ; Sarata Koné, Directrice Exécutive/CEO UBA Africa ; Bili Odum, Secrétaire Général/Conseiller Juridique du Groupe ; Mariam Yago Toure, Directrice Générale/CEO UBA Congo Brazzaville ; Emmanuel Lamptey, Directeur des Opérations du Groupe ; et Samuel Ocheho, Directeur Exécutif, Financial Services Group.

Cette visite a non seulement réaffirmé le rôle stratégique de UBA à Brazzaville, mais a également souligné l’ambition de la banque de renforcer sa présence en Afrique centrale. Avec UBA Congo Brazzaville comme pôle majeur, la banque entend étendre son soutien aux priorités du pays dans les secteurs de l’énergie, du pétrole & gaz et des infrastructures, afin de promouvoir une prospérité partagée et une croissance durable pour tous.

Congo-Souanké : le Centre des métiers des mines effectue sa première rentrée

Cinquante apprenants, tous internes, composent cette première cohorte qui marque le démarrage de cette formation professionnelle.

 

À quelques jours de son inauguration officielle par le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, prévue le 18 novembre, le Centre des métiers des mines de Souanké (CEFA), dans le département de la Sangha, a lancé le 11 novembre sa première rentrée académique.

Le CEFA de Souanké a pour vocation de former des mineurs-foreurs et des soudeurs, deux métiers très demandés dans l’industrie extractive. Interdit aux moins de 16 ans, l’établissement dispensera d’abord les enseignements théoriques dans ses locaux avant de les compléter par une formation pratique en milieu minier.

« Les programmes sont déjà disponibles et les conditions administratives et pédagogiques sont remplies. Il ne nous reste qu’à exhorter la jeunesse congolaise, en général, et celle de Souanké en particulier, à saisir cette opportunité unique », a déclaré le directeur général de l’enseignement professionnel, Christophe Lia, venu superviser la cérémonie de rentrée. Selon lui, ce centre permettra aux apprenants de transformer leurs expériences en compétences formalisées et diplômantes, favorisant ainsi leur employabilité.

Alors que l’inauguration par le président Denis Sassou N’Guesso approche, l’ensemble de la sous-préfecture vit au rythme des préparatifs. Autorités traditionnelles, politiques, administratives et religieuses multiplient les réunions pour garantir un accueil à la hauteur de l’événement.

« Les habitants de Souanké s’apprêtent à réserver un accueil chaleureux au chef de l’État. Ils ne rateront pas cette occasion. Le moment venu, ils sortiront de toute part pour venir saluer son arrivée », a assuré le sous-préfet, Georges Nzengué.

Du côté des sages, l’enthousiasme est tout aussi palpable. « C’est une joie. Quand le papa vient voir les enfants, ils sont contents. Nous sommes très contents que le président vienne nous voir », a confié le président des sages de Souanké, Jean-Paul Biteké.

Dans les rues de Souanké, l’annonce de la visite présidentielle suscite une ferveur généralisée. Commerçants, élèves, habitants… Tous préparent ce moment attendu.

« Depuis que l’on sait que le président arrive, chaque jour nous recevons beaucoup de clients », témoigne un commerçant ouest-africain. Une élève en uniforme confie : « Je n’ai jamais entendu dire que le président Sassou N’Guesso était déjà venu à Souanké. Je vais chercher à le voir. »

Les responsables religieux, eux, se mobilisent sur le plan spirituel et social. « Nous prions pour que tout se déroule sous la protection du Seigneur, et nous sensibilisons la population à bien se préparer pour accueillir le président et sa délégation », explique un homme d’Église.

Chine-Congo : un partenariat tourné vers la modernisation et le développement partagé

La Chine et la République du Congo entendent poursuivre leur marche commune vers un développement durable, inclusif et de haute qualité.

 

De retour d’une visite à Oyo, ville natale du président Denis Sassou N’Guesso, l’ambassadeur de Chine au Congo, An Qing, a salué le dynamisme et la vitalité qui caractérisent cette localité et, plus largement, l’ensemble du pays. Elle a rappelé que, tout comme le peuple chinois œuvre sans relâche pour tracer la voie de la modernisation, le Congo s’inscrit lui aussi dans cette dynamique de progrès et de renouveau.

« Nous devons saisir la tendance historique pour ouvrir de belles perspectives au développement dans les cinq ans à venir », a déclaré la diplomate.

« Aujourd’hui, la Chine voit son commerce mondial se hisser aux premiers rangs : premier pour les marchandises, deuxième pour les services. Sa croissance moyenne atteint 5,5 %, et sa contribution à l’économie mondiale avoisine 30 %. Elle dispose désormais des systèmes d’éducation, de sécurité sociale et de santé publique les plus vastes au monde. »

Saluant les progrès remarquables de la Chine, le président Denis Sassou N’Guesso a souligné l’exemplarité de ce modèle de développement. Selon l’ambassadeur, la Chine a su, par ses efforts constants, se transformer d’un pays pauvre et faible en la plus grande nation en développement du monde.

Cette réussite, estime-t-elle, constitue une source d’inspiration pour le Congo et d’autres pays émergents, appelés à suivre une voie de modernisation adaptée à leurs réalités nationales.

« Personne ne peut retourner à l’isolement sous le même ciel, et un simple trait d’union ne suffit pas à relier le grand village planétaire », a-t-elle cité, reprenant un proverbe chinois.

Pour l’ambassadeur An Qing, la modernisation doit profiter à chaque foyer : garantir une éducation de qualité, créer des emplois décents, assurer une répartition équitable des revenus et un accès égal aux services publics.

Ces actions, souligne-t-elle, permettront de renforcer le sentiment de bonheur collectif et de répondre à l’aspiration croissante des peuples à une vie meilleure.

Abordant les défis mondiaux actuels, la diplomate a mis en garde contre la montée de l’unilatéralisme, du protectionnisme et des actes hégémoniques.

« Face au contre-courant de notre époque, la Chine se tient fermement du côté de l’équité, de la justice et de l’impartialité », a-t-elle affirmé.

Coprésidents du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), la Chine et le Congo entendent consolider leurs acquis et construire ensemble une communauté d’avenir partagé de haut niveau.

Denis Sassou N’Guesso à Luanda pour les 50 ans de l’indépendance de l’Angola

Le chef de l’État congolais assistera, ce mardi 11 novembre 2025, aux cérémonies marquant le cinquantenaire de l’indépendance de la République d’Angola.

 

Après avoir pris part à la Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) à Belém, au Brésil, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a poursuivi son agenda diplomatique. Il est arrivé lundi 10 novembre à Luanda, où il prendra part ce mardi aux activités marquant les 50 ans de l’indépendance de l’Angola, un moment historique célébré avec faste par la nation angolaise.

Le chef de l’Etat congolais a été reçu, ce 10 novembre, au palais présidentiel, par son homologue angolais, João Lourenço. Les deux chefs d’État ont eu des entretiens en tête-à-tête centrés sur la coopération bilatérale entre leurs pays.

La présence du président Sassou N’Guesso à ces festivités illustre l’excellence des relations de coopération, d’amitié et de bon voisinage qui unissent depuis plusieurs décennies Brazzaville et Luanda. Les deux pays partagent en effet une longue histoire de solidarité et de concertation dans les domaines politique, économique et sécuritaire.

Cette participation du dirigeant congolais à la commémoration du jubilé d’or angolais s’inscrit également dans la continuité des efforts déployés par les deux gouvernements pour renforcer l’intégration régionale et promouvoir les valeurs de paix, de stabilité et d’assistance mutuelle en Afrique centrale.

COP30 : Sassou N’Guesso déplore l’impuissance du monde face au dérèglement climatique

Le chef de l’État congolais a regretté « la quasi impuissance du monde entier face au dérèglement climatique », tout en rappelant les efforts constants de son pays en matière de préservation des forêts et de développement durable.

 

Devant les dirigeants du monde réunis à la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30), le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a livré, mercredi 5 novembre, un plaidoyer pour une action climatique plus concrète et solidaire.

Revenant sur plus de trente années de conférences et de résolutions restées sans effets notables, Denis Sassou N’Guesso a regretté que les mêmes préoccupations se répètent « en boucle », tandis que les engagements pris par les parties « ne sont pas suivis d’effet ».

« Le fossé se creuse davantage entre les ambitions proclamées et la grande insuffisance des efforts réalisés », a-t-il dénoncé, appelant les décideurs à un sursaut collectif.

Fier des acquis de son pays, le président congolais a mis en avant le modèle du Congo en matière de gestion durable des ressources forestières.

« Depuis plus de quatre décennies, mon pays porte en toute responsabilité sa contribution à la dynamique globale de lutte contre les changements climatiques », a-t-il rappelé, soulignant que le Congo dispose de plus de 4 millions d’hectares d’aires protégées, soit 13,5 % du territoire national.

À cela s’ajoute plus de 9 millions d’hectares de forêts aménagées, dont la moitié est déjà certifiée selon les normes internationales.

Instituée dès 1984, la Journée nationale de l’arbre, célébrée chaque 6 novembre, symbolise cette politique durable. Elle s’inscrit dans un ensemble cohérent d’initiatives, parmi lesquelles figurent le Programme national d’afforestation et de reboisement, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et la certification des forêts hors zones tropicales humides.

Denis Sassou N’Guesso a salué l’adoption, en avril dernier, par l’Assemblée générale des Nations unies, de la Décennie des Nations unies pour le boisement et le reboisement (2027-2036), un projet initié et porté par le Congo.

Cet aboutissement, a-t-il souligné, « couronne les efforts soutenus d’un pays qui n’a cessé de croire en la force de la reforestation pour l’avenir de la planète ».

Le chef de l’État s’est également félicité de la création, par le Brésil, pays hôte de la COP30, d’un fonds pour la préservation des forêts tropicales, une initiative qu’il a qualifiée de « complémentaire » à celle de la Commission climat du Bassin du Congo et de son instrument financier, le Fonds bleu.

« Cette initiative est d’autant plus louable qu’elle se met aussi au service des peuples autochtones et des communautés locales, premiers gardiens des écosystèmes les plus riches en biodiversité du monde », a-t-il souligné.

S’adressant aux nations les plus riches, Denis Sassou N’Guesso a insisté sur la nécessité d’un appui concret aux pays vulnérables.

Il a plaidé pour que les engagements financiers « maintes fois annoncés » soient enfin tenus afin d’accompagner les pays en développement dans leurs actions d’atténuation, d’adaptation et de prévention, tout en prenant en compte la compensation des pertes et dommages.

Le président congolais a également porté la voix des peuples autochtones des trois bassins tropicaux – Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong – en invitant la COP30 à intégrer la Déclaration de Brazzaville, issue du premier congrès mondial organisé en début d’année dans la capitale congolaise.

Malgré le constat de lenteur et les promesses non tenues, Denis Sassou N’Guesso a tenu à rappeler sa foi en l’action collective :

« Je tiens à réaffirmer l’engagement solennel de mon pays en faveur d’une gouvernance forestière fondée sur les principes de durabilité, de souveraineté écologique et de solidarité intergénérationnelle. »

COP30 : Sassou N’Guesso à Belém pour défendre la voix des forêts et des peuples autochtones

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est arrivé le 5 novembre à Belém, au Brésil, pour participer à la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30).

 

Ce rendez-vous mondial réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, avec pour objectif principal de renforcer les efforts visant à limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C.

Durant deux semaines, chefs d’État, experts, représentants de la société civile et acteurs économiques débattront des stratégies à adopter pour accélérer la transition écologique et honorer les engagements pris lors des précédentes conférences. La COP30 devrait notamment permettre de présenter de nouveaux plans d’action nationaux et d’évaluer les progrès réalisés en matière de financements climatiques, un enjeu majeur pour les pays du Sud.

À la tribune de cette grande rencontre onusienne, Denis Sassou N’Guesso devrait, une fois de plus, plaider pour la préservation des écosystèmes tropicaux, considérés comme les “poumons verts” de la planète. Le chef de l’État congolais entend rappeler la nécessité d’un équilibre entre développement durable et justice climatique, tout en exhortant les pays industrialisés principaux émetteurs de gaz à effet de serre à tenir leurs promesses de financement en faveur des États forestiers.

Depuis plusieurs années, le Congo s’impose comme un acteur clé de la diplomatie climatique internationale à travers notamment l’initiative du Fonds bleu pour le bassin du Congo, un mécanisme destiné à soutenir les projets écologiques et communautaires dans la région.

La participation du président congolais à Belém s’inscrit également dans la continuité du premier Congrès des peuples autochtones et des communautés locales des forêts de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong, tenu à Brazzaville en mai dernier.

À cette occasion, les représentants de ces peuples avaient appelé Denis Sassou N’Guesso à porter leur voix à la COP30, soulignant leur rôle essentiel dans la gestion durable de la biodiversité et la préservation des forêts tropicales.

En défendant cette cause à Belém, le président congolais entend rappeler que la lutte contre le changement climatique ne peut être gagnée sans une reconnaissance pleine et entière des droits et savoirs traditionnels des communautés autochtones.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du lundi 03 novembre 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce lundi 03 novembre 2025 au Palais du peuple, sous l’autorité de Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Les affaires suivantes étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Un projet de loi au titre du ministère des Industries minières et de la Géologie ;
  • Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande ;
  • Une communication au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;
  • Des nominations au titre des ministères suivants : ministère de la Santé et de la Population ; ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé ; ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

      I/- Ministère des Industries minières et de la Géologie   

Invité par le président de la République à prendre la parole, Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi portant code minier en République du Congo.

Le ministre d’Etat Pierre Oba a rappelé que la République du Congo, notre pays, dispose de ressources minières en abondance. A cet égard, le code minier a pour objet de régir les activités d’exploration, de détention, d’exploitation, de transformation, de commercialisation, d’importation et d’exportation de ces ressources.

Le code minier en vigueur, promulgué en 2005, avait pour principal objectif d’attirer les investisseurs grâce à un régime fiscal et douanier adapté ; il apparaît aujourd’hui dépassé. Le projet soumis ce jour à l’examen des membres du Conseil s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision minière africaine et de la Politique minière commune de la zone Cémac. Il s’agit de concilier les intérêts de l’Etat et ceux des partenaires privés, tout en privilégiant la sécurisation des investissements.

Le projet de code minier reprend les principales innovations contenues dans le futur code minier de la Cémac en cours d’adoption, ce qui en fait un instrument d’avant-garde dans le secteur minier.

Le projet soumis à l’examen des membres du Conseil a fait l’objet de travaux et de débats, notamment interministériels, qui se sont déroulés entre 2022 et 2023.

Les principales innovations attendues du projet de code minier sont les suivantes : la consécration du régime de partage de production ; l’ouverture obligatoire de 10% du capital de chaque société de droit congolais détentrice d’un titre ; l’ouverture d’un compte séquestre auprès de la banque centrale regroupant 30% des fonds destinés au  développement des projets miniers ; la mise en place d’un cadastre minier, afin de mieux gérer les demandes de titres miniers et de déterminer le quadrillage des zones d’exploration et d’exploitation minières ; la possibilité de recourir à des appels d’offres dans des cas spécifiques ; le renforcement du centre de recherches géologiques et minières ; la création de permis pour l’exploitation des mines à petite échelle ; la mise en valeur du contenu local ; la promotion de la transformation locale par la réduction des exportations, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant code minier en République du Congo. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

      II/- Ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande   

Invitée à son tour par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, a présenté aux membres du Conseil deux textes. Le premier est un projet de loi portant création de l’Autorité nationale des enquêtes et d’analyse pour la prévention des accidents et incidents de l’aviation civile (ANEA). 

En 2010, notre pays a créé un bureau chargé des enquêtes dénommé « bureau des enquêtes et des accidents d’aviation ». Une réforme majeure découle, en 2024, dans le secteur aérien, de l’entrée en vigueur du Règlement n°05/23-UEAC-066CM-40 portant adoption du code de l’aviation civile des Etats membres de la Cémac.

Les dispositions communautaires prévoient que chaque « Etat membre doit créer un service chargé des enquêtes, fonctionnellement indépendant, notamment de l’autorité (nationale) de l’aviation civile et de toute autre partie dont les intérêts pourraient entre en conflit avec ses missions ». 

Ainsi, il s’agit de concilier le lien organique de la structure avec le ministère en charge de l’Aviation civile avec le principe d’indépendance dans l’exercice de ses missions.

Sur la base de ce double principe, le « bureau des enquêtes et des accidents d’aviation » existant présente des faiblesses structurelles majeures, notamment l’absence d’indépendance fonctionnelle au sens de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI); l’insuffisance des dotations financières, et des moyens matériels et humains pour mener des enquêtes rigoureuses ;  l’absence d’un mandat clair en matière de prévention et de gestion des données de sécurité ; l’absence de missions claires relatives à l’assistance aux victimes d’accidents d’aviation et à leurs familles ; des pouvoirs techniques et opérationnels insuffisamment définis, etc.

Ces insuffisances ont pour conséquence principale de maintenir le taux de conformité de notre pays aux normes internationales en matière d’enquêtes et d’accidents d’aviation en dessous de la moyenne internationale.

La création de l’ANEA sous forme d’établissement public à caractère administratif a pour but de pallier les insuffisances épinglées, d’assurer un équilibre entre les exigences du service public et la nécessaire autonomie et indépendance fonctionnelle et ce en conformité avec les standards internationaux.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi portant création de l’ANEA. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, la ministre Ebouka-Babackas a soumis aux membres du Conseil un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac). Créée en 1978 et réorganisée en 2012, l’Anac est un établissement public à caractère industriel et commercial. Il apparaît cependant que les attributions et l’organisation de l’Anac ne sont pas conformes aux dispositions des articles 1.2.9, 1.2.10 et suivants du Règlement n°05/23-UEAC-066 CM-40 du 18 juin 2024 portant adoption du code de l’aviation civile des Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).

Cette réforme s’inscrit dans le sillage de l’audit de sécurité réalisé dans notre pays par l’OACI du 15 au 17 octobre dernier, examen qui a donné des résultats très positifs ; le présent projet de décret prévoit l’institution, entre autres mises aux normes, d’un conseil d’administration et d’une direction générale aux attributions conformes, notamment aux dispositions de la loi du 14 mars 1981 instituant la charte des entreprises d’Etat complétées par la loi du 6 juillet 1983 et le décret n°2002-369 du 30 novembre 2002 fixant les attributions et la composition des organes de gestion et de tutelle des entreprises et établissements publics.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Anac.

      III/- Communication

Poursuivant ses travaux, le Conseil des ministres a suivi une communication relative à la participation de la République du Congo au 2e sommet africain sur le climat, à Addis-Abeba (Ethiopie), du 6 au 10 septembre 2025.

La délégation congolaise y était conduite par Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. Notre pays y a réaffirmé sa position comme acteur de solution face aux effets du changement climatique. Le Congo a notamment plaidé pour un financement équitable pour l’adaptation et le besoin d’investissements importants dans les énergies renouvelables ; la délégation congolaise a fortement soutenu le principe de la coopération intra-africaine et la reconnaissance de l’Afrique comme force essentielle dans l’atteinte des objectifs climatiques mondiaux.

D’autre part, notre pays a obtenu une importante victoire diplomatique. En effet, le 3e sommet africain sur le climat se tiendra à Brazzaville en 2028.

Le Conseil des ministres a pris bonne note de ces nouvelles positives. Il a félicité et rendu hommage au président de la République, président de la Commission climat du bassin du Congo pour son leadership, à l’origine de ces avancées diplomatiques notables.

      V/- Nominations  

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.

1/- Ministère de la Santé et de la Population

  • Inspecteur général de la santé : M. Edouard Ndinga, médecin, spécialiste en santé publique.
  • Directeur général de la population : M. Clotaire Itoua, professeur titulaire de gynécologie obstétrique.
  • Directeur général de l’hôpital Adolphe-Sicé : M. Lézin Didier Cyriaque Goubakouly, colonel des Forces armées congolaises, diplômé en comptabilité.
  • Directeur général de l’hôpital de Loandjili: M. Casimir Ondonda, administrateur de santé.
  • Directeur général de l’hôpital spécialisé Mère et enfant de Blanche Gomes: Mme Philestine Clausine Rochelvie Mikolele Bilombo née Ahoui Apendi, médecin, hépato-gastro-entérologue.

2/- Ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé 

  • Secrétaire permanent du Comité national de concertation et du dialogue économique entre le secteur privé et les administrations publiques (CNCDE-SPAP) : M. Jean Ignace Tendelet, docteur en sciences économiques, enseignant à l’Université Marien-Ngouabi.
  • Secrétaire permanent adjoint du Comité national de concertation et du dialogue économique entre le secteur privé et les administrations publiques (CNCDE-SPAP) : Mme Gouadi-Bouzimbou Koussiama, master en droit de la propriété intellectuelle.

3/- Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

  • Directeur général de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle : M. Rémy Alain Blaise Boumba, professeur certifié des lycées de 13e échelon.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h00.

Fait à Brazzaville, le 3 novembre 2025

Pour le Conseil des ministres,

Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement,

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : 1000 arbres plantés à Oyo

En séjour de travail à Oyo, le président de la République,Denis Sassou N’Guesso a présidé dimanche 2 novembre, la cérémonie anticipée de la trente-neuvième édition de la Journée nationale de l’arbre, placée sous le thème : « Un arbre, une forêt, une plantation pour un Congo florissant ».

 

En prélude à la célébration de la 39e édition de la Journée nationale de l’arbre, 1 000 plants ont été mis en terre à Oyo, répartis selon un espacement de 5 m x 5 m sur un site de 2,5 hectares au sein du Lycée d’excellence d’Oyo. Cette action initiée par le Programme national d’afforestation et de reboisement (ProNAR), vise à enrichir le patrimoine forestier du Congo et à sensibiliser la jeunesse aux valeurs écologiques.

Selon François Mankessi, coordonnateur par intérim du ProNAR, ce jardin d’ornement de 2,25 hectares, est composé de 900 Terminalia mantaly, une espèce choisie pour son ombrage et son esthétique apaisante. L’espace sera dédié au repos, à la lecture et à la réflexion des élèves.

Un verger pédagogique de 0,25 hectare, réunissant une centaine de plants fruitiers (safoutiers, manguiers, orangers, citronniers, avocatiers) destinés à l’apprentissage et à l’expérimentation des techniques horticoles.

Les plantations ont été réalisées dans des trous enrichis en fertilisant organique, à base de Tithonia diversifolia et Echinochloa pyramidalis, pour améliorer la croissance des plants. Les interlignes seront exploités pour la culture du maïs, dans une logique d’agroforesterie intégrée, associant production vivrière, boisement et protection des sols.

Instituée depuis 1984 et célébrée chaque 6 novembre, cette journée symbolique rappelle à chaque Congolais le devoir de planter un arbre, où qu’il se trouve, pour contribuer à la préservation de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique. L’édition 2025 coïncide avec la décennie des Nations unies pour l’afforestation et le reboisement.

Congo-BAD : l’énergie et l’agriculture au cœur d’un partenariat

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu en audience mardi 28 octobre à sa résidence du Plateau, la vice-présidente de la Banque africaine de développement (BAD), Marie-Laure Akin Olougbade, en mission de travail à Brazzaville.

 

L’entretien a porté sur les relations de coopération entre le Congo et la BAD, particulièrement dans les domaines du développement des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture et de l’intégration régionale.

Au sortir de l’audience, Akin Olougbade a salué « l’excellente collaboration » entre l’institution panafricaine et le gouvernement congolais, soulignant que cette coopération s’inscrit dans la droite ligne de la vision de développement portée par le chef de l’État.

« Nos échanges ont permis de passer en revue l’état d’avancement de plusieurs projets essentiels dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture, qui constituent des leviers prioritaires pour la transformation économique du Congo », a-t-elle déclaré.

Dans le domaine de l’énergie, la vice-présidente de la BAD a annoncé le financement prochain d’études de faisabilité en vue d’accroître la capacité de production électrique nationale. L’objectif est d’améliorer l’accès à l’électricité pour les ménages et de soutenir la croissance industrielle.

Sur le plan agricole, la BAD s’est engagée à soutenir le gouvernement congolais à hauteur de 80 milliards de dollars, afin de dynamiser un secteur considéré comme stratégique par le président Denis Sassou N’Guesso. Ce financement vise à renforcer la sécurité alimentaire, stimuler la production locale et créer de nouveaux emplois en milieu rural.

Les discussions ont également porté sur les projets d’intégration régionale inscrits dans le cadre du développement du libre-échange continental. Ces initiatives, soutenues par la BAD, devraient favoriser la connectivité entre les pays d’Afrique centrale, tout en stimulant les échanges commerciaux et la croissance inclusive.

« Ces projets sont particulièrement importants pour le président de la République, car ils constituent un pilier du développement durable et de la coopération régionale », a ajouté Akin Olougbade.

En poste depuis octobre 2024, Marie-Laure Akin Olougbade cumule 34 années d’expérience au sein de la BAD, dans des domaines aussi variés que la trésorerie, la gestion de la dette et le développement régional. Avant d’accéder à la vice-présidence, elle pilotait la stratégie de développement régional de l’institution.

Elle était également porteuse d’un message verbal du nouveau président de la BAD, Sidi Ould Tah, à l’endroit du chef de l’État congolais. Entré en fonction en mai 2025, ce dernier a réaffirmé la volonté de la Banque de poursuivre sa mission d’appui au développement durable et à la lutte contre la pauvreté dans les pays membres.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité au sommet de la CIRGL à Kinshasa

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a reçu, jeudi 23 octobre à Brazzaville, une invitation officielle de son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour prendre part au prochain sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), prévu le 15 novembre à Kinshasa.

 

C’est le ministre RDcongo de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, qui a remis en main propre cette invitation au chef de l’État congolais.

« Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu à ce que cette invitation soit transmise officiellement à son homologue et obtenir ses engagements et suggestions par rapport à l’avenir de cette organisation, dans un contexte régional complexe qui demande sa redynamisation pour ramener la paix dans la région des Grands Lacs », a déclaré le ministre Anzuluni à l’issue de l’audience.

Selon lui, la RDC demeure résolument engagée dans les efforts visant à instaurer une paix durable, notamment dans la partie orientale de son territoire en proie à des violences récurrentes.

« Nous pouvons renforcer cette dynamique ; nous restons optimistes quant à un meilleur aboutissement de tous ces processus », a-t-il ajouté, réaffirmant la volonté de Kinshasa de collaborer étroitement avec les pays voisins dans la recherche de solutions concertées.

Le sommet de Kinshasa s’inscrit dans la continuité des initiatives diplomatiques entreprises au sein de la CIRGL, une organisation régionale regroupant douze États africains, dont l’objectif principal est de promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs.

La participation du président Denis Sassou N’Guesso, connu pour son rôle de médiateur et d’artisan de paix sur la scène régionale, est attendue comme un signe fort de la volonté des États membres de renforcer la coopération et la stabilité dans cet espace stratégique du continent.

Denis Sassou N’Guesso et Mahamadou Issoufou échangent sur la sécurité au Sahel

Le président de la République du Congo, a reçu, mardi 21 octobre à Brazzaville, l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, pour une séance de travail axée sur le renforcement des relations bilatérales et les enjeux majeurs du continent africain.

 

Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont revisité les liens historiques et amicaux qui unissent le Congo et le Niger, tout en réaffirmant leur engagement à œuvrer pour une Afrique plus intégrée et plus solidaire.

Parmi les sujets abordés figurait notamment l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un instrument clé pour stimuler le commerce intra-africain et favoriser le développement économique du continent.

La rencontre a également porté sur la sécurité au Sahel, une région confrontée à de multiples défis liés au terrorisme et à l’instabilité. À ce sujet, il convient de rappeler que Mahamadou Issoufou a été désigné par le secrétaire général des Nations unies pour diriger une équipe spéciale chargée de réfléchir sur la sécurité et le développement dans cette partie du continent.

Cette visite à Brazzaville s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre dirigeants africains, soucieux de mutualiser leurs efforts pour la paix, la stabilité et la prospérité du continent.

Congo-hommage de la Nation à Joseph Mbossa : un dernier adieu à un serviteur de l’État

La République du Congo a rendu, lundi 20 octobre au Palais des congrès de Brazzaville, un vibrant hommage à Joseph Mbossa, président de la Commission plan, aménagement du territoire, infrastructures et développement local de l’Assemblée nationale, décédé le 28 septembre à Paris à l’âge de 70 ans.

 

Le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, les hautes autorités du pays, les corps constitués nationaux et de nombreux anonymes ont saluer une dernière fois la mémoire de cet homme d’État. Le président de la République a, en effet, déposé une gerbe de fleurs au pied du catafalque érigé dans le hall du Palais des congrès avant de se recueillir, marquant ainsi la reconnaissance de la République à l’un de ses fils les plus constants dans l’effort collectif de développement.

Né le 28 mars 1955 à Ebongo, dans le district d’Abala, département de la Nkeni-Alima, Joseph Mbossa s’était distingué très tôt par son engagement et ses compétences techniques. Titulaire d’un master en ingénierie et gestion de ressources hydroélectriques et docteur ingénieur diplômé de l’Université de Tianjin en République populaire de Chine, il a consacré une large part de sa carrière à la Société nationale d’électricité (SNE).

De 1983 à 1998, il y a exercé plusieurs fonctions clés : adjoint au chef du projet barrage d’Imboulou, conseiller chargé de l’électrification rurale, directeur régional du Centre Nord-Congo et chef du département des études. Ces années d’expérience ont forgé un technicien aguerri, au service de l’énergie et du développement rural.

Un homme politique et administrateur engagé

À partir de la fin des années 1990, Joseph Mbossa met ses compétences au service de l’État. Il occupe successivement les fonctions de conseiller politique du ministre de l’Intérieur, directeur de cabinet du Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, puis coordonnateur du programme national de démobilisation, désarmement et réinsertion (2006-2008).

Toujours attaché à la promotion du développement, il a également dirigé l’unité de coordination des projets d’appui à la diversification de l’économie entre 2013 et 2018, avant de s’engager pleinement dans la vie parlementaire.

Élu député de la circonscription unique d’Abala en 2017, Joseph Mbossa a marqué la 13ᵉ législature par sa rigueur et sa maîtrise des dossiers. De 2018 à 2022, il fut premier vice-président de la Commission défense et sécurité, avant de prendre la tête de la Commission plan, aménagement du territoire, infrastructures et développement local, où il a œuvré jusqu’à son décès.

Son inhumation est prévue ce 21 octobre à Abala, sa terre natale, où reposera désormais.

Congo-Guinée-Bissau : vers une coopération renfoncée

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 14 octobre, à Brazzaville son homologue de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans le cadre d’une visite officielle marquée par une volonté commune de dynamiser les relations bilatérales entre les deux pays.

 

Au cœur de cette rencontre, un tête-à-tête entre les deux chefs d’État qui a permis de passer en revue les acquis de la coopération existante et d’envisager de nouvelles perspectives dans des secteurs stratégiques. À l’issue de leurs échanges, les deux dirigeants ont convenu de la mise en place de groupes de travail mixtes chargés de réfléchir aux modalités d’élargissement de la collaboration sur des sujets d’intérêt commun.

Les discussions ont notamment porté sur les accords déjà en vigueur, à commencer par l’accord-cadre signé le 11 janvier 2022 à Bissau, portant suppression de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Ce texte, considéré comme un jalon important dans la facilitation des échanges officiels, est accompagné d’un mémorandum d’entente sur les consultations politiques entre les deux gouvernements.

Fort de ces bases solides, Denis Sassou N’Guesso et Umaro Sissoco Embaló souhaitent désormais hisser la coopération à un niveau supérieur.

Un partenariat multisectoriel en construction

Plusieurs domaines ont été identifiés comme prioritaires dans cette nouvelle dynamique de collaboration. Il s’agit entre autres du commerce, de l’économie, des mines, du pétrole, de l’industrie, de l’agriculture et des services. Les deux présidents ont exprimé leur volonté commune de voir leurs pays respectifs tirer profit de leurs complémentarités économiques, à travers des projets concrets portés par les groupes de travail à venir.

Congo : Serge Mombouli élevé au rang de commandeur à titre posthume

L’ex-ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux Etats-Unis d’Amérique a été inhumé le 29 septembre au cimetière du centre-ville de Brazzaville.

 

Le Palais des congrès a servi lundi 29 septembre de cadre aux derniers hommages de nation à Serge Mombouli, ex l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux Etats-Unis d’Amérique. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a décerné à sa dépouille à titre posthume le grade de commandeur dans l’ordre national de la paix. Une reconnaissance de la nation au défunt pour loyaux services.

« M. Serge Mombouli, au nom de la République, nous vous faisons commandeur dans l’ordre national de la paix », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso, avant de déposer la gerbe de fleurs au pied de la chapelle ardente érigée pour la circonstance.

Fils d’un diplomate, Serge Mombouli est né en 1959 à Pointe-Noire. Titulaire d’un diplôme en droit des affaires, obtenu au Conservatoire national des arts et métiers de Paris, il était un expert en négociation commerciale. Il a démarré sa carrière professionnelle dans la compagnie aérienne panafricaine Air Afrique avant de s’installer aux Etats-Unis à la fin des années 1990 et de devenir un businessman.

Avant sa nomination officielle, il a œuvré de 1997 à 2001 au renforcement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et le Congo, jouant un rôle central dans la promotion de la coopération en matière de gouvernance, de développement international et d’investissement étranger. Il fut pendant cette période vice-président du groupe AWE à Houston, et vice-président des opérations internationales et de développement de projets au sein de Transworld consortium corporation à Houston, au Texas.

Serge Mombouli est décédé le 5 septembre dernier aux Etats-Unis à l’âge de 66 ans.

Paris et Brazzaville envisagent un partenariat renforcé autour de l’écologie et de la jeunesse

La perspective d’un jumelage entre Paris et Brazzaville a été évoquée lors d’une rencontre entre la maire de la capitale française, Anne Hidalgo, et le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

 

Ce projet de partenariat vise à structurer la coopération entre les deux capitales autour de plusieurs domaines prioritaires, notamment l’écologie urbaine, la jeunesse et le sport. Anne Hidalgo a souligné que Paris entend partager son expérience, particulièrement après l’organisation réussie des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

« Je pense que ce renforcement passe d’abord par des échanges et des coopérations très concrètes. Brazzaville est déjà très impliquée, notamment à travers l’Association internationale des maires francophones (AIMF), et son gouverneur joue un rôle actif dans notre réseau », a déclaré la maire de Paris, rappelant les initiatives déjà engagées par la capitale congolaise dans la transformation urbaine et écologique.

L’écologie urbaine figure au premier plan de cette coopération. Elle pourrait inclure des actions de végétalisation, d’agriculture urbaine et de gestion des déchets. Anne Hidalgo a par ailleurs salué l’implication du président Denis Sassou N’Guesso dans la défense des forêts équatoriales et son rôle lors des négociations climatiques internationales, notamment l’Accord de Paris en 2015.

Au-delà de l’environnement, la jeunesse représente un autre pilier de ce rapprochement. Des projets conjoints dans les domaines du sport, de l’éducation et de la culture sont envisagés. Pour Anne Hidalgo, il s’agit d’« initier des projets communs qui donneront des perspectives aux jeunes, au sein d’un cadre bilatéral mais aussi multilatéral, grâce au soutien de l’AIMF ».

La rencontre a également permis d’évoquer les mutations actuelles du monde et la nécessité de renforcer les liens entre pays développés et pays en développement. Les deux responsables ont insisté sur l’importance d’un dialogue fondé sur la solidarité, la complémentarité et l’engagement commun face aux défis globaux, en particulier la crise climatique.

80e Assemblée générale de l’ONU : Denis Sassou N’Guesso porte la voix du Congo

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a pris part ce lundi à la semaine de la 80e Assemblée générale des Nations unies, au cours de laquelle il a réaffirmé l’engagement du Congo à contribuer à la recherche de solutions aux défis mondiaux.

 

Absent de ce rendez-vous depuis 2023, le chef de l’État congolais a choisi cette session anniversaire pour faire entendre une nouvelle fois la voix de son pays. L’Assemblée générale, qui a ouvert ses travaux le 23 septembre, se poursuivra jusqu’au 27 avant de s’achever le 29 septembre. Elle s’inscrit dans une séquence symbolique : l’ONU célèbre cette année ses 80 ans d’existence, une étape charnière pour repenser l’esprit de coopération et de solidarité entre nations.

Le débat général, point fort de la session, met en lumière les grands enjeux contemporains : conflits armés, persistance de la pauvreté, lutte contre le changement climatique, inclusion sociale et respect des droits humains. Autant de sujets auxquels le Congo entend apporter sa contribution, notamment en tant qu’acteur régional impliqué dans la prévention et la résolution des crises en Afrique centrale.

La journée d’ouverture a été particulièrement dense, marquée par un sommet sur la reconnaissance de l’État de Palestine, des discussions consacrées à l’urgence climatique et un échange sur les implications de l’intelligence artificielle dans la circulation et la fiabilité de l’information.

Chaque année, l’Assemblée générale de l’ONU réunit les représentants des 193 États membres et constitue l’espace multilatéral le plus universel pour débattre des grands défis planétaires. Pour le Congo, la présence de Denis Sassou N’Guesso illustre la volonté de s’inscrire activement dans ces débats mondiaux, à l’heure où les équilibres géopolitiques et économiques connaissent de profondes recompositions.

Congo-Présidentielle 2026 : l’opposition dénonce le processus électoral en cours

Elle menace d’organiser une manifestation si les conditions d’une élection présidentielle libre, transparente, honnête et crédible ne sont pas respectées.

 

Des figures de l’opposition dont Mathias Dzon de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Clément Mierassa du Rassemblement des forces du changement (RFC) et Jean Pierre Agnangoye du Parti du peuple ont co-animé une conférence de presse samedi 20 septembre à Brazzaville. Au cours de celle-ci, les membres de l’opposition ont dénoncé le processus électoral en cours en République du Congo.

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, ces opposants au régime en place disent être contre la candidature de Denis Sassou N’Guesso à la prochaine présidentielle de mars 2026. Pour eux, le simple fait d’avoir annoncé les dates du 1er tour (17 mars pour le vote de la force publique et le 22 mars pour les civils), le candidat du pouvoir va se déclarer vainqueur.

Ils soutiennent qu’il s’agit « d’un passage en force et d’un nouvel hold-up électoral comme en 2016 et 2021 ». « Nous demandons au pouvoir d’annuler, dès maintenant, tout ce qu’il a fait jusqu’ici de façon unilatérale et illégale dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle de 2026 et de convoquer, dans l’immédiat, un vrai dialogue politique national inclusif, pour reformer en profondeur, d’accord-parties et de façon consensuelle, le système électoral à l’œuvre depuis 2002 ».

Ces leaders de l’opposition mettre la population dans la rue au cas où les conditions permissives d’une élection présidentielle libre, transparente, honnête et crédible ne seraient pas réunies au préalable, ils ont invité le pouvoir à revenir à la raison et à mettre fin à ce qu’ils qualifient de « désordre électoral créé et entretenu actuellement ».

New-York : Denis Sassou-N’Guesso à la 80e Assemblée générale des Nations Unies

Le président de la République a quitté Brazzaville vendredi 19 septembre, à destination de New-York, aux États-Unis, pour prendre part à la 80e Assemblée générale des Nations Unies.

 

Placée sous le thème « Mieux ensemble, 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains », cette session réunit les dirigeants du monde à un moment crucial, marqué par un appel pressant au renforcement du multilatéralisme, de la solidarité et de l’action commune au service des populations et de la planète. La question de la reconnaissance de l’État palestinien y figure également parmi les points saillants des discussions qui se sont ouvert ce 22 septembre 2025.

Durant cette semaine diplomatique intense, les chefs d’État et de gouvernement seront appelés à réaffirmer leur volonté de concrétiser les Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 et à donner une nouvelle impulsion à la coopération internationale.

L’Afrique, pour sa part, entend réitérer son exigence d’une représentation permanente au Conseil de sécurité de l’ONU, une revendication ancienne mais jusqu’ici restée lettre morte.

La participation de Denis Sassou-N’Guesso à cette 80e Assemblée générale illustre l’engagement du Congo à défendre la voix du continent et à plaider pour un système multilatéral plus inclusif, capable de répondre aux défis contemporains. Les discussions vont s’achever mardi 23 septembre 2025.

Le Congo adopte le Pacte national énergétique pour l’accès universel à l’électricité

Invité par le président de la République à prendre la parole, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouesso, a présenté en Conseil des ministres le projet de décret portant approbation du Pacte national énergétique de la République du Congo. Le texte a été adopté à l’issue des discussions.

 

Ce pacte s’inscrit dans la dynamique du Sommet africain pour l’énergie, tenu en janvier 2025 à Dar es Salam sous le thème « Accélérer l’avenir énergétique en Afrique ». À l’initiative de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de leurs partenaires, ce cadre vise à donner accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030, sur les 690 millions encore privés de ce service essentiel.

En adhérant pleinement à la Convention de Dar es Salam, le président Denis Sassou N’Guesso a marqué la volonté du Congo de contribuer à cet objectif continental. Le pays ambitionne ainsi d’assurer, à l’horizon 2030, l’accès à l’électricité pour près de six millions de Congolais.

Fruit de consultations avec les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la société civile, le Pacte national énergétique poursuit plusieurs objectifs : réhabiliter et développer les infrastructures énergétiques à des coûts compétitifs ; renforcer l’intégration régionale ; progresser vers l’accès universel à l’énergie, notamment dans les zones rurales ; accélérer l’adoption de solutions de cuisson propres ; encourager les investissements privés ; assurer la viabilité financière des sociétés publiques d’électricité.

Par cette adoption, le gouvernement réaffirme sa volonté d’assurer la sécurité énergétique, de moderniser le secteur et d’offrir des services fiables et abordables aux populations.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 17 septembre 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Neuf affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir trois projets de décrets, au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement ; un projet de décret, au titre du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique ; cinq communications, au titre du ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale.

 I/- Ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le parlement, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres trois projets de décret.

Le premier texte présenté est le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat, constituée d’une emprise du domaine public maritime, située au lieu-dit « Hollmoni », district de Loango, département du Kouilou, par la société Luyuan des mines Congo.

La société Luyuan des mines Congo est attributaire du permis minier dit « Mboukoumassi », pour l’exploitation des sels potassiques au lieu-dit « Hollmoni », district de Loango, département du Kouilou.

L’exploitation de la potasse constitue une composante essentielle de la stratégie nationale de valorisation des ressources minières, dans une perspective de transformation locale, de création de valeur ajoutée et de développement d’industries connexes. Ce projet de décret a pour objet de conférer à une personne morale de droit privé, l’occupation d’une emprise du domaine public de cinq-cents soixante-dix-sept hectares quatre-vingt-quatre ares vingt-six centiares, pour une durée de vingt ans.

Cette attribution foncière est justifiée par la nécessité d’implanter une infrastructure portuaire moderne destinée à l’exploitation des granulés de potasse. Ce projet dont les crédits sont exécutés à plus de deux-cents millions de dollars est porteur d’un grand potentiel d’emplois, tant dans les phases de construction que d’exploitation, notamment :

  • Environ 1500 emplois directs en phase de construction;
  • Plus de 800 emplois permanents en phase d’exploitation industrielle;
  • D’autres milliers d’emplois indirects générés dans les services de soutien, de la logistique, du commerce et des transports.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat constituée d’une emprise du domaine public maritime, située au lieu-dit « Hollmoni » district de Loango, département du Kouilou, par la société Luyuan des mines Congo.

Deux autres projets de décrets ont été présentés au titre du ministère des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement.

Il s’agit : du projet de décret portant déclassement de la propriété bâtie du domaine public de l’Etat cadastrée section, bloc/parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niariet du projet de décret portant cessation à titre gracieux de la propriété bâtie du domaine privé de l’Etat cadastrée section, bloc/, parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niari.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a décidé d’implanter une agence bancaire dans la ville de Dolisie, chef-lieu du département du Niari. L’ouverture de cette agence s’inscrit dans le cadre du renforcement de la présence institutionnelle de la BEAC au niveau national et sous régional, et vise à mieux desservir la population et les institutions financières locales.

Afin de réaliser ce projet, une réserve foncière de l’Etat, d’une superficie de trois hectares trente-neuf ares quatre-vingt-dix-huit centiares, a été identifiée au centre-ville de Dolisie.  La BEAC en sollicite l’acquisition à titre gracieux, conformément aux usages en matière d’accueil d’institutions communautaires d’intérêt stratégique.

L’implantation de cette agence présente des retombées positives, tant pour l’Etat congolais que pour la population locale, à savoir  une meilleure couverture bancaire dans la partie Sud du pays ; la création d’emplois directs et indirects ; et la redynamisation du tissu économique local, par une plus grande circulation monétaire.

De même par ce projet, la BEAC va construire un édifice imposant, d’architecture futuriste, qui apportera une valeur ajoutée esthétique et fonctionnelle au paysage urbain de Dolisie.  Elle contribuera à rehausser l’image de la ville de Dolisie, comme pôle économique et administratif d’avenir. La cession gratuite d’un fonds de terres domaniales au profit de la BEAC pour la construction de son agence de Dolisie se justifie par l’intérêt général du projet qui concilie la politique d’aménagement du territoire au développement économique local et à l’intégration sous régionale.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les projets de décrets portant respectivement déclassement de la propriété bâtie du domaine public de l’Etat cadastrée section, bloc/parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niari et  cessation à titre gracieux de la propriété bâtie du domaine privé de l’Etat cadastrée section, bloc/parcelles 52, 53, 54, 54 bis, 55, 56, 58 et 59, arrondissement n° 2 Youlou Poungui, centre-ville, commune de Dolisie, département du Niari.

II/- Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Emile Ouesso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, a présenté le projet de décret portant approbation du Pacte national énergétique de la République du Congo.

Le Sommet africain pour l’énergie tenu à Dar es Salam, les 27 et 28 janvier 2025, sur le thème « Accélérer l’avenir énergétique en Afrique», a posé les bases d’une nouvelle ère de la politique énergétique sur l’ensemble du continent africain.

Cette ère introduite par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et leurs partenaires, vise à fournir, à l’horizon 2030, de l’électricité à 300 millions d’Africains, sur les 690 millions recensés, n’y ayant pas accès.

L’adhésion pleine et entière à ce projet par son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, témoigne la volonté de la République du Congo pour l’accès à l’électricité à près de six millions de Congolais à l’horizon 2030.

C’est dans cette perspective que la République du Congo a signé la Convention de Dar Es Salam de janvier 2025, en vue, entre autres, d’établir des alliances de partenariat stratégique autour des objectifs et des actions visant à projeter le futur commun de l’accès universel à l’électricité.

Pour arrimer le Congo à la Mission 300, le gouvernement s’est engagé à élaboré le Pacte national énergétique de la République du Congo à l’issue des discussions et consultations avec diverses parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers au développement, le secteur privé et la société civile.

Ce pacte vise comme objectifs à réhabiliter et développer les infrastructures énergétiques à des coûts compétitifs ; tirer parti des avantages d’une intégration régionale accrue ; progresser vers l’accès universel à l’énergie, en mettant l’accent sur les zones rurales et mal desservies, et accélérer l’adoption de solutions de cuisson propres ; encourager la participation du secteur privé pour débloquer des ressources supplémentaires ; assurer la viabilité financière des sociétés du service public d’électricité afin d’assurer la sécurité énergétique et de fournir des services fiables et abordable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation du Pacte national énergétique de la République du Congo.

 III/- Communications

Ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale, a présenté aux membres du Conseil des ministres cinq communications.

La première communication porte sur la transition vers le système de comptabilité nationale 2008 pour la production des comptes nationaux du Congo. 

La République du Congo continue de produire ses comptes selon le Système de comptabilité nationale de 1993. Ce système comptable ne prend pas en compte plusieurs composantes essentielles de l’économie actuelle, comme le secteur informel, les services numériques ou le capital naturel.

L’avantage de la transition au Système de comptabilité nationale 2008 peut se traduire par :

  • l’opportunité stratégique pour le Congo de moderniser son appareil statistique et de renforcer sa position sur la scène internationale ;
  • la prise en compte optimale des secteurs économiques, tels que l’économie informelle, les services numériques et la valorisation du capital naturel et son intégration au produit intérieur brut ;
  • la revalorisation du produit intérieur brut avec des retombées positives sur des indicateurs clés qui en découlent ;
  • le renforcement des mécanismes de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et l’augmentation des recettes publiques ;
  • le renforcement de la crédibilité du Congo auprès des institutions financières internationales, des investisseurs et des partenaires au développement.

La deuxième communication est relative à la participation de la délégation congolaise à la 60e assemblée annuelle 2025 des conseils des gouverneurs du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et à la 61e assemblée annuelle du fonds africain de développement (FAD), du 26 au 30 mai 2025, à Abidjan, République de Côte d’Ivoire.

Monsieur le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale a donné des informations portant sur la participation de la République du Congo à ces assemblées annuelles de 2025 du Groupe de la BAD, tenues sur le thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement ».

Au cours de ces assemblées annuelles, cinq séances des Conseils des gouvernements ont eu lieu à huis clos.  Ces séances ont porté principalement sur l’examen et l’approbation du rapport du Comité directeur mixte, du rapport du Comité directeur du Conseil des gouverneurs sur l’élection du nouveau président, du rapport de la réunion du Comité permanent du Conseil des gouverneurs et sur les conditions de service du personnel; l’élection des administrateurs ; l’audition des cinq candidats au poste de président du Groupe de la BAD.

Les assemblées annuelles ont également été marquées par l’élection de M. Sidi Ould Tah, de nationalité mauritanienne, au poste de président de la BAD, à l’issue du troisième tour du scrutin ; l’accession de la République du Congo à la présidence du Conseil des gouverneurs.

A cet effet, M. Ludovic Ngatsé, ministre chargé du Plan, gouverneur de la BAD pour la République du Congo, a officiellement reçu le témoin de la Côte d’Ivoire, pour assumer désormais la présidence du Conseil des gouverneurs pour un mandat d’un an.

  • l’organisation des prochaines assemblées annuelles du groupe de la BAD à Brazzaville du 26 au 30 mai 2026 ; la réunion annuelle des gouverneurs de la circonscription Afrique centrale.

La troisième communication est relative à la participation de la délégation congolaise à l’installation du nouveau président élu de la BAD.

Le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale a informé les membres du Conseil des ministres sur la participation de la délégation congolaise, qu’il a conduite, à l’installation du 9e président du Groupe de la BAD, le 1er septembre 20025.

La cérémonie d’installation du nouveau président de la BAD s’est déroulée en présence et sous la très haute autorité de son excellence M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, accompagné de son excellence M. Mohamed Ould Ghazouani, président de la République Islamique de Mauritanie.

Les dernières communications ont respectivement concerné la 7session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique dentrale (CEEAC) et la 16e Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), tenues à Bangui (République Centrafricaine) le 10 septembre 2025.

S’agissant de la 7e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, tenue le 7 septembre 2025 à Sipopo, en République de Guinée équatoriale, sous la présidence de son excellence Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, M. Ludovic Ngatsé, ministre en charge de l’Economie? a informé les Membres du Conseil des ministres de la participation de la République du Congo à ladite Conférence.

Le président de la République, chef de l’Etat, son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, était représenté à cette Conférence par M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement.

Cette session a été précédée par une réunion du Conseil des ministres de la CEEAC, présidée par le ministre chargé de l’Intégration régionale de la République de Guinée équatoriale, assisté des ministres chargés de l’Intégration régionale de Sao-Tomé et Principe, en qualité de vice-président et de la République démocratique du Congo, en qualité de rapporteur.

La Conférence a suivi la lecture et a pris acte du rapport du Conseil des ministres, en formulant à cet effet des directives et des orientations appropriées.

Elle a également entériné la recommandation du Conseil des ministres de poursuivre le processus de sélection des membres de l’exécutif de la nouvelle Commission.

La Conférence des chefs d’Etat a procédé à la nomination de M. Ezéchiel Nibigira, de nationalité burundaise, au poste de président de la Commission de la CEEAC pour un mandat de cinq ans non renouvelable et a décidé de son installation immédiate. La Conférence a également pris note de la candidature de monsieur l’ambassadeur Firmin Edouard Matoko, de nationalité congolaise, au poste de directeur général de l’Unesco.

Enfin, la Conférence a suivi un rapport sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.

La 16e Conférence des chefs d’Etat de la Cémac s’est tenue le 10 septembre 2025 à Bangui, en République centrafricaine, sous la présidence de son excellence le Pr Faustin Archange Tuadéra, président sortant de ladite Conférence.

La délégation de la République du Congo a été conduite par son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

  1. Ludovic Ngatsé, ministre en charge de l’Economie, a informé les membres du Conseil des ministres qu’au cours des travaux à huis clos, la Conférence a suivi la communication spéciale de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de président dédié du Programme des réformes économiques et financières de la Cémac.

A cet effet, son excellence monsieur le président de la République du Congo a présenté l’état d’avancement de la deuxième génération du programme et a mis en évidence les progrès accomplis, notamment en matière de discipline budgétaire, de relance de la croissance et de consolidation des finances publiques.

La Conférence a salué la qualité et la clarté de cette présentation, puis a recommandé d’engager rapidement la troisième phase du préfinancement de la Cémac, orientée vers l’industrialisation, la diversification économique et le renforcement du cadre macroéconomique.

Par ailleurs, la Conférence a confié à son excellence M. Denis Sassou N’Guesso la mission de conduire une réflexion sur la réforme du cadre de coopération monétaire entre la Cémac et la France. La Conférence a ensuite suivi la communication du président de la République de Guinée équatoriale, consacrée au Programme d’amélioration du fonctionnement des institutions, qui vise à renforcer la gouvernance, à promouvoir l’équité dans la rotation des responsabilités, à améliorer le financement de l’intégration et à accroître l’efficacité des organismes communautaires. La Conférence a, en outre, pris acte de la communication du président de la République du Cameroun, son excellence Paul Biya, ainsi que les rapports présentés par le président de la Commission, le gouverneur de la BEAC et le président de la BDEAC.

Enfin, la Conférence des chefs d’Etat a transmis à son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, la présidence de la Conférence des chefs d’Etat de la Cémac.

IV/- Nominations

Enfin, le Conseil des ministres a procédé à des nominations.

  • Au titre du ministère des Affaires foncières et du Ddomaine public, chargé des relations avec le Parlement :

Directeur général du domaine de l’Etat : M. Ngouedy Makota Jean Noël.

  • Au titre du ministère des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat : 

Inspecteur général des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat : M. Diambou Bounkita Dimitri Presley.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h 15.

 

Fait à Brazzaville, le 17 septembre 2025

Pour le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones,

Aimé Ange Wilfrid Bininga

Denis Sassou-Nguesso prend les rênes de la CEMAC

Le président congolais succède à son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, à la tête de l’organisation sous-régionale.

 

Les six chefs d’État venus du Tchad, du Cameroun, de Centrafrique, du Congo, du Gabon et de la Guinée Équatoriale, ont tenu du 9 au 10 septembre, leur session extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) à Bangui. Une session marquée par le passage de témoin entre Faustin-Archange Touadéra et Denis Sassou-Nguesso. Le président congolais succède ainsi à son homologue centrafricain à la présidence tournante de l’institution sous-régionale.

Dans son discours de clôture, Faustin-Archange Touadéra a rappelé le potentiel immense dont dispose la sous-région.

« Notre sous-région Cémac est une terre d’opportunité qui peut aider le monde à renouer avec la croissance », a-t-il affirmé, avant d’insister sur la nécessité de mobiliser les ressources naturelles et minières pour répondre aux défis du chômage, de la pauvreté, du déficit budgétaire, de l’endettement et du changement climatique.

Pour sa part, Denis Sassou-Nguesso a placé son mandat sous le signe du panafricanisme, du développement et de la fraternité sous-régionale. Il a annoncé la mise en place d’un mécanisme concret pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens, pierre angulaire d’une intégration régionale encore fragile.

« Je peux vous assurer que nous nous sommes engagés en politique sur le thème du panafricanisme, de la libération de l’Afrique, du développement tout court », a lancé le nouveau président de la Cémac.

Créée en 1994, la Cémac – qui regroupe le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine, le Congo-Brazzaville, le Gabon et la Guinée équatoriale – traverse une conjoncture difficile. Faible croissance, endettement élevé, instabilité sécuritaire, déficit d’intégration régionale et gouvernance perfectible constituent autant de défis que les États membres disent vouloir surmonter ensemble.

Congo-semi-marathon de Brazzaville : plus de 5 900 athlètes attendus

La capitale congolaise va accueillir le 14 août prochain, la 20e édition du semi-marathon.

 

La 20ème édition du Semi-Marathon International de Brazzaville (SMIB), va se dérouler le 14 août 2025. 5971 athlètes parmi lesquels 158 internationaux venant de 23 pays africains se sont inscrits à cette compétition. C’est du moins une précision faite par précisé Raymond Ebata, président du comité de direction du Smib.

Le top départ sera donné comme chaque édition par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, en prélude aux festivités marquant le 65ème anniversaire de l’indépendance du pays.

Les organisateurs ont pour ambition d’accueillir plus de 10.000 participants lors des prochaines éditions.