Congo : compte rendu Conseil des ministres du mercredi 4 juin 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 4 juin 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son Eexcellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Sept affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Cinq projets de décret au titre du ministère la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’enseignement technique et professionnel ;

– Un projet de décret au titrer du ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de décret.

Ces textes ont été élaborés dans le cadre de la mise en place des institutions et procédures prévues par la loi n°68-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique. Ils sont la première vague de décrets d’application qui permettront, à l’issue de l’adoption à venir d’un total de 53 textes réglementaires, de rendre totalement opérationnel le statut général de la fonction publique précité.

Le premier texte est un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Le projet en examen fixe les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Entre autres attributions, le Conseil de santé émet des avis : sur les dossiers des évacuations sanitaires ; les demandes de congé longue maladie ; les demandes d’indemnités de suivi des malades ; l’incapacité définitive et absolue d’exercer les fonctions, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Ayessa a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables. Conformément aux dispositions de l’article 93 du statut général de la fonction publique, le congé est défini comme une autorisation accordée à un fonctionnaire nommé à un emploi de suspendre, pendant un temps déterminé, l’exécution de ses missions. Voici les congés couverts par le texte en examen : le congé annuel ; le congé de maternité ; le congé de paternité ; le congé d’adoption ; le congé de maladie ; le congé de longue maladie ; le congé pour formation professionnelle ; le congé de formation syndicale.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables.

Le troisième texte présenté par le ministre d’Etat est un projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires. La mise à disposition est la position dans laquelle le fonctionnaire effectue ses services dans une administration autre que la sienne, tout en demeurant dans son corps ou son cadre d’emploi d’origine. Le texte en examen indique les structures dans lesquelles un fonctionnaire peut être mis à disposition, ainsi que les modalités de celle-ci.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires.

Le texte suivant est un projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires. Il définit l’évaluation comme une appréciation des performances de l’agent, en vue de proposer des améliorations dans son rendement de service. Ce texte apporte les innovations suivantes : il fixe la période d’évaluation du fonctionnaire ; il détermine les modalités d’évaluation et de notation du fonctionnaire, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires.

Enfin, le ministre d’Etat a soumis au Conseil un projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire. Le transfert de fonctionnaire est le passage d’un fonctionnaire exerçant les fonctions dans son corps de service d’origine à un autre corps ou service. Ce transfert ne peut être prononcé et acté que par arrêté du ministre en charge de la fonction publique. Le texte définit les conditions et les modalités de ce transfert et fixe les règles relatives à la nomination du fonctionnaire transféré dans un autre corps que son corps d’origine.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire.

II/- Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

Invités à leur tour par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, ont présenté conjointement aux membres du Conseil un projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

Ce texte est pris en application de la loi n°19-2019 du 21 mai 2019 fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement, d’une part, et du décret n°2023-1749 du 16 octobre 2023 relatif aux modalités d’allocation des crédits budgétaires et de décaissement prioritaire des fonds au profit des établissements scolaires d’enseignement technique, professionnel et de formation qualifiante, d’autre part.

Ce décret permettra une gestion transparente et collégiale entre les organes de gestion des établissements scolaires et les partenaires sociaux du système éducatif, grâce à la création de comités de gestion des établissements scolaires.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

 III/- Ministère en charge de la Réforme de l’Etat

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Luc Joseph Okio, ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge de la Réforme de l’Etat, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Cette stratégie est un plan d’action sociale conçu selon une approche concertée qui contribue à assurer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national.

Validée lors d’un atelier tenu en août 2023, la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029 a pour objectif général la réduction de la délinquance juvénile par le renforcement des dispositifs préventifs et des mécanismes de réinsertion, grâce à une approche décentralisée, impliquant activement les collectivités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers.

Il s’agit, grâce à des financements basés sur une dotation initiale de l’Etat, des subventions de l’Etat et des fonds de concours : de consolider les politiques publiques et le cadre juridique afin d’assurer une protection optimale des mineurs ; d’améliorer l’accès à l’éducation et la formation professionnelle ; de promouvoir la justice restaurative et favoriser des mesures alternatives à la privation de liberté ; de mettre en place un système de suivi et d’éducation performant.

Afin de garantir l’efficacité de cette stratégie, quatre axes d’intervention ont été définis : le renforcement de la gouvernance, l’amélioration du cadre institutionnel, la coordination des acteurs et des parties prenantes (gouvernement, société civile, secteur privé) ; la production et la gestion de l’information, grâce à la mise en place d’une base de données centralisée pour améliorer la prise de décision ; la prévention et le traitement de la délinquance grâce à un programme d’éducation et des mécanismes d’insertion socioprofessionnelle et de sensibilisation communautaire ; enfin, l’implémentation d’une justice restaurative qui doit favoriser la réhabilitation de préférence à la répression, mécanismes fondés sur la médiation et la réinsertion.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h00.

Fait à Brazzaville, le 4 juin 2025

Pour le Conseil des ministres,

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

          Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : le groupe MSC va accroître ses investissements au Port de Pointe-Noire

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu mardi 03 juin 2025, en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le groupe italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC) a annoncé son intention d’accroître ses investissements au Port autonome de Pointe-Noire, au Congo. Cette décision fait suite à la reprise des actifs de Bolloré Africa Logistics par MSC, qui a déjà investi plus de 150 milliards FCFA pour l’extension du terminal à conteneurs, le Mole Est.

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 3 juin. Il a assuré de son engagement à développer les activités de son groupe pour ouvrir davantage le Congo vers l’extérieur à partir du Port autonome de Pointe-Noire, qui joue un rôle clé pour desservir le port de Matadi, en République démocratique du Congo (RDC).

Selon Diego Aponte, les travaux d’extension du port de Pointe-Noire sont en cours et devraient permettre d’accueillir des navires de grande capacité. « Nous sommes très contents et heureux d’être au Congo et fiers d’avoir démarré depuis quelques mois les travaux d’extension du port de Pointe-Noire », a-t-il déclaré.

L’expansion du Port autonome de Pointe-Noire témoigne de la volonté du gouvernement congolais de répondre à une demande croissante du marché local et régional. Cette décision renouvelle la confiance accordée à Africa Global Logistics, filiale de MSC, qui est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers au port de Pointe-Noire.

Ce projet devrait avoir un impact positif sur l’essor économique du pays, le développement des activités locales et la création d’emplois. Le Port autonome de Pointe-Noire, situé en Afrique centrale, attire plusieurs investisseurs en raison de sa position géographique et de son tirant d’eau, qui en font un port de transbordement idéal.

Diplomatie : l’émissaire de Denis Sassou N’Guesso chez Félix Tshisekedi

Le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo, Raymond Zéphirin Mboulou, a été reçu jeudi 29 mai par le président de la RDC.

 

A la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo, Raymond Zéphirin Mboulou a été reçu en audience par le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

Raymond Zéphirin Mboulou était porteur d’un message de son Président sur le renforcement des liens historiques entre le République démocratique du Congo et la République du Congo. « Cela renforce aussi les relations de bon voisinage entre nos deux pays ayant des frontières et des langues en commun », a déclaré le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Rappelons que Brazzaville et Kinshasa sont les deux capitales les plus rapprochées du monde. Les villes sont séparées de 4 km par le fleuve Congo.

Tête à tête entre Denis Sassou-Nguesso et Emmanuel Macron

Le président de la République du Congo est en visite de travail de deux jours à Paris, où il sera reçu par son homologue français.

 

Dans l’agenda de cette  journée du vendredi 23 mai, le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso aura un échange avec le président Emmanuel Macron. Selon RFI, cette rencontre entre les deux présidents est présentée par autorités congolaises comme une « opportunité majeure pour redynamiser les partenariats ».

La même source révèle que l’ambassade du Congo à Paris a rappelé que la France est le premier bailleur de fonds bilatéral du Congo et que près de 200 entreprises présentes dans le pays sont des filiales de sociétés françaises ou des entreprises avec un management et/ou des actionnaires français. Du côté de l’Élysée, c’est l’occasion de signer plusieurs lettres d’intention et conventions pour la suite de la rénovation de la corniche de Brazzaville, la mise en place d’une académie de lutte contre la criminalité environnementale, ou encore d’une structure pour la gestion des aires protégées.
Sur le plan régional, la rencontre entre Emmanuel Macron et Denis Sassou-Nguesso tournera principalement autour de la crise dans la région des Grands Lacs. Biens mal acquis

Dans cette visite du président congolais en France, l’ambassade du Congo à Paris veut voir aussi l’occasion de « réaffirmer des liens d’amitié historique » entre les deux pays. « L’État congolais n’a pas de problèmes avec le gouvernement français », avait ainsi déclaré au mois d’avril le ministre congolais des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso à l’issue d’une rencontre avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, ajoutant toutefois au passage : « Nous déplorons […] simplement ces questions judiciaires qui portent préjudice aux relations entre nos deux pays ».

Congo/Sénégale : vers de nouvelles bases de coopération

Le président de la République à reçu en audience mardi 13 mai, le ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

 

Bassirou Diomaye Faye était porteur d’un message de son président Bassirou Diomaye Faye au chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le message du président sénégalais à son homologue congolais, portait sur le raffermissement des relations d’amitié et de coopération entre le Congo et le Sénégal dans divers domaines.
« Le message du président Bassirou Diomaye Faye rappelle le rôle important joué par son excellence Monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans la promotion de la démocratie africaine ; le rôle qu’il a joué dans la stabilité, dans ses interventions bien éclairées sur des sujets qui intéressent l’Afrique », a déclaré le ministre sénégalais au sortir de l’audience.
Birame Souleye Diop a dit « Nous avons abordé des sujets sur les relations avec le Sénégal et des partenariats qui peuvent s’ouvrir, et sur lesquels nous sommes engagés à travailler rigoureusement et strictement, au bénéfice de nos nations respectives ».

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mardi 13 mai 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mardi 13 mai 2025 à Oyo (département de la Cuvette), sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Quatre affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

Deux projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
Une communication sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de l’électricité en République du Congo par le ministre Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, suivie d’une réflexion des membres du Conseil sur ce sujet stratégique ;
Des nominations au titre du ministère de l’Enseignement supérieur.

I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis aux membres du Conseil des ministres deux projets de décret.

Le ministre Itoua a rappelé que l’objectif des pouvoirs publics est de reconfigurer des permis existants, devenus matures, afin de les relancer et de générer des revenus pour l’Etat.

Le premier texte est un projet de décret portant approbation de la renonciation par la société Congorep à la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux, dite « Likouala » et attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Likouala II ».

Le permis sollicité se situe dans les limites géographiques de la concession Likouala. Cette concession a été mutée en contrat de partage de production en 1995. En 2003, 65% des droits de la concession ont été cédés au Congo par Total EP Congo, droits qui ont été simultanément transférés à la société Likouala S.A., le 6 octobre de cette année-là.

Cette concession a été mutée de Likouala S.A. à la société Congorep, acte approuvé par un décret du 1er juillet 2010. Jusqu’en 2023, le contracteur était composé de Congorep (65%), opérateur et d’ENI Congo (35%), associé.

En septembre 2023, le ministre des Hydrocarbures a approuvé la cession de l’intérêt participatif de 35% d’ENI Congo à la société Perenco S.A., le groupe contracteur étant alors composé de Congorep (65%) opérateur et Perenco (35%).

La concession prenant fin en mai 2028 et pour encourager la présentation d’un plan de développement ambitieux par la SNPC, le Conseil des ministres a examiné les conditions de la renonciation volontaire et par anticipation de la concession et de leurs intérêts participatifs par les sociétés Congorep et Perenco Congo au profit de la SNPC par l’octroi d’un nouveau permis d’exploitation dit « Likouala II », dans les limites géographiques de la concession.

Le contracteur de ce permis sera donc composé ainsi qu’il suit : la SNPC (15%) ; Perenco Congo (64,5%) et Congorep, opérateur (20,5%).
Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la renonciation par la société Congorep de la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux, dite « Likouala » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Likouala II ».

Poursuivant son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la renonciation par la SNPC au permis d’exploitation d’hydrocarbures dit « Ikalou / Ikalou Sud » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Ikalou II ».

Le permis sollicité est dans les limites géographiques du permis d’exploitation Ikalou Ikalou Sud ; il s’agit du permis dit « Madingo Maritime », attribué en 1995 à ENI Congo et Total EP sous la forme d’un contrat de partage de production. Un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides dit Ikalou Ikalou Sud a été octroyé à ENI Congo en 2005 et prorogé en 2020 pour une période de 5 ans, à la condition que le titre soit transféré à la SNPC à hauteur de 15% dans le contrat de partage de production Madingo Maritime.

Par courrier de septembre 2023, le ministère des Hydrocarbures a approuvé la cession à Perenco Congo de l’intérêt participatif de 85% détenu jusque-là dans le permis Ikalou Ikalou Sud par la société ENI Congo.

Perenco Congo, spécialiste de l’exploitation de champs matures, a présenté un plan de développement soutenant une exploitation rentable du gisement Ikalou sur 20 ans. Devant l’imminence du terme, en juillet 2025, du permis Ikalou Sud, le Conseil des ministres a examiné la renonciation volontaire, par anticipation, de la SNPC et de Perenco Congo au permis Ikalou et à leurs intérêts participatifs dans le contrat de partage de production Madingo et attribution à la SNPC d’un nouveau permis d’exploitation dit « Ikalou II » dans les limites géographiques du gisement Ikalou. Le contracteur de ce nouveau permis est composé ainsi qu’il suit : SNPC, titulaire, (15%) et Perenco Congo, opérateur (85%).

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la renonciation par la société nationale des pétroles du Congo au permis d’exploitation d’hydrocarbures dit « Ikalou / Ikalou Sud » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Ikalou II ».

II/- Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, a présenté aux membres du Conseil une communication sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de l’électricité telle qu’engagée depuis plusieurs années.
Il ressort des éléments portés à la connaissance du Conseil des ministres que les réformes ainsi résolument engagées devront se poursuivre, afin d’améliorer les performances du secteur de l’électricité, élément moteur dans le développement de notre pays. Informé de l’ensemble des éléments liés à la réforme, le Conseil des ministres a encouragé le groupe de travail et de réflexion mis en place sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, à mener toutes les discussions possibles et nécessaires, en vue de l’aboutissement d’une réforme structurée et apaisée, couvrant et améliorant l’ensemble du secteur de l’électricité, depuis la production jusqu’à la distribution-commercialisation.

Enfin, le Conseil des ministres a réaffirmé l’urgence, pour le gouvernement, d’étudier les conditions d’amélioration du réseau de transport d’électricité entre les villes de Pointe- Noire et Brazzaville, afin de réduire puis d’éliminer les pertes techniques sur ce tronçon et d’améliorer ainsi la desserte, la quantité et la qualité de l’électricité en faveur des populations.

III/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.
– Ministère de l’Enseignement supérieur
Sont nommés :

Président du comité de direction de l’Ecole nationale de formation initiale: M. Etienne Paka, maître-assistant Cames ;
Directeur général de l’Ecole nationale de formation initiale: M. Guy Moussavou, maître de conférences de l’université Marien- Ngouabi.
Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.
Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h20.

Fait à Oyo, le 13 mai 2025

Pour le Conseil des ministres, le ministre de la Communication et des Médias,
porte-parole du gouvernement,
Thierry Lézin Moungalla

La BSCA.Bank ouvre son agence à Oyo

Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a officiellement ouvert l’agence de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA.Bank) à Oyo, dans le département de la Cuvette.

 

C’est un nouveau chapitre pour l’économie congolaise. La BSCA.Bank ouvre son agence pour le public de Oyo. Cette nouvelle agence est un outil important pour accompagner les activités des opérateurs économiques de la région.

L’ouverture de cette agence est un signe de la crédibilité dont jouit la République du Congo vis-à-vis de ses partenaires étrangers, notamment la Chine. Le maire d’Oyo, Gaston Yoka, a souligné que cette coopération augure un avenir radieux pour la région.
Des services bancaires innovants

La BSCA.Bank propose des services bancaires classiques, mais également des produits innovants tels que le financement des investissements structurants, le soutien aux États et les opérations en monnaie chinoise. La banque compte introduire ces produits au Congo et devenir le leader en Afrique dans ce domaine.

Un partenaire privilégié pour les populations locales

Le ministre des Finances, Christian Yoka, a exhorté les populations locales à faire de la BSCA.Bank leur partenaire privilégié pour accompagner leur dynamique économique naissante. La banque est en effet en pole position dans le paysage bancaire congolais, avec un capital social de plus de 53 milliards Fcfa.

L’ouverture de l’agence de la BSCA.Bank à Oyo est un nouveau chapitre pour l’économie congolaise. La banque devrait jouer un rôle important dans le développement économique de la région et contribuer à la croissance du pays.

Congo : Denis Sassou-N’Guesso à Moscou sur invitation de Vladimir Poutine

Le chef de l’Etat s’est rendu en Russie où il prendra part au 80e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie.

 

Le président Danis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville mardi 06 mai en destination de Moscou en Russie. Sur invitation de son homologue Russi, Vladimir Poutine, le chef de l’Etat va assister aux festivités marquant le 80e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie. « Pendant la guerre, Brazzaville fut proclamée capitale de la France libre, et les Africains se sont battus aux côtés des Alliés pour vaincre le nazisme. » a souligné le président Denis Sassou N’Guesso.

Le séjour du président à Moscou va également permettre au Congo de diversifier ses partenariats. Le pays de Denis Sassou N’Guesso voit dans Moscou un allié technologique et politique alternatif face aux anciennes puissances coloniales et aux institutions internationales traditionnelles. Les domaines de l’énergie, des mines, de la formation militaire, de la cybersécurité, ou encore des infrastructures stratégiques figurent parmi les axes potentiels de renforcement au Congo.

Conflit en RDC : entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Massad Boulos

Le président de la République du Congo et le conseiller spécial du président américain ont eu un échange le 03 mai, sur la situation qui prévaut actuellement à l’Est de la RDC.

 

L’échange entre Denis Sassou N’Guesso échange et Massad Boulos s’est tenu en marge de la cérémonie d’investiture du nouveau président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema. Les deux personnalités ont parlé de la situation actuelle à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), et de l’implication des Etats-Unis d’Amérique dans le règlement de ce conflit.

« Nous avons parlé surtout de la paix en ce qui concerne la RDC et le Rwanda. Comme vous le savez, une déclaration de principe a été signée, il y a une semaine, à Washington, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Ce n’est qu’un début, mais très important, qui ouvre la porte pour un accord de paix qui sera durable. Il est temps de trouver une solution à ce conflit. On espère atteindre cet objectif très bientôt », a expliqué le conseiller spécial Massad Boulos au sortir de l’audience.

A l’Est de la RDC, les éléments du groupe rebelle M23 ont lancé une offensive dans les villages de cette partie du pays obligeant les populations à fuir leur village pour trouver refuge ailleurs.

Congo : tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo

C’est dans la capitale politique du Congo que les présidents de la République du Congo et de la Guinée Bissau ont eu un échange mercredi 30 avril 2025.

 

Les échanges entre Denis Sassou N’Guesso et Umaru Sissoco Embalo ont porté sur la mise en œuvre des accords de coopération signés entre leur pays, lors de la dernière visite du président congolais à en Guinée Bissau.

Les deux chefs d’Etat ont échangé sur les questions de sécurité qui touchent la sous-région. Ils ont profité de l’occasion pour se féliciter l’adoption par les Nations unies de la résolution sur l’afforestation proposée par le président Denis Sassou N’Guesso à la 27e conférence annuelle de cette organisation sur le climat (COP 27) tenue en 2022 à Sharm El-Sheik, en Egypte.

Rappelons que, la Guinée Bissau et le Congo entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Cette coopération est régie par l’accord-cadre signé en janvier 2022, à Bissau, qui permet aux deux pays de raffermir leurs liens, et a pour vocation de favoriser les accords sectoriels dans plusieurs domaines.

« Nous avons avec la Russie un grand projet de construction d’un oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville. »

À quelques jours des festivités du 9 mai à Moscou, auxquelles il prendra part sur invitation de son homologue Vladimir Poutine, le Président Denis Sassou N’Guesso a évoqué, le 26 avril à Brazzaville, avec l’agence de presse russe African initiative, l’historique des liens qui unissent la République du Congo et la Fédération de Russie ainsi que l’opportunité de les consolider.

 

Monsieur le président, vous avez toujours été un ami de la Russie. Nous nous souvenons de vos visites en URSS et de vos rencontres avec Léonid Brejnev. A votre avis, la coopération avec l’Union soviétique a-t-elle eu un impact sur le développement de la République du Congo ? Quels sont les projets mis en œuvre entre le Congo et l’URSS que vous considérez comme clés ?

Le Congo et l’Union soviétique ont établi des relations diplomatiques le 16 mars 1964. Je me suis rendu plusieurs fois en Union soviétique, parfois en tant que cadre de l’armée populaire nationale, mais aussi comme ministre et chef d’État. J’ai pu rencontrer de nombreuses personnalités soviétiques, j’ai effectué une visite d’État en Union soviétique à l’invitation du président Brejnev. Donc le Congo et l’Union soviétique ont établi des relations de coopération dans plusieurs domaines. On peut dire que l’Union soviétique a formé au Congo plus d’un millier de cadres, de hauts cadres, civils et militaires. Nous avons établi avec l’Union soviétique la coopération dans d’autres secteurs : l’économie, l’agriculture, le tourisme (l’Union soviétique a construit un grand hôtel ici, le Cosmos), ainsi que dans le domaine de la santé. L’hôpital Mère-enfant Blanche Gomez, qui se trouve à Brazzaville, a été construit au cours de cette période. Aujourd’hui, l’école nationale de l’administration et de la magistrature (ENAM), qui était à l’époque l’école supérieure du parti congolais du travail, est également le résultat de la coopération avec l’Union soviétique. Le plus important, c’était aussi la coopération que nous avons eue dans le secteur de la défense et de la sécurité. La force publique de notre pays, au cours de toute cette période, a été équipée grâce à la coopération entre notre pays et l’Union soviétique. Au cours de cette même période, nos deux pays ont coopéré le soutien aux luttes de libération nationale en Afrique. Brazzaville était alors le siège du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola. C’était une période importante de la coopération entre le Congo et l’Union soviétique, marquée par la libération de l’Angola.

Monsieur le Président, comment évaluez-vous la coopération moderne entre Moscou et Brazzaville et quels en sont les domaines les plus prometteurs ?

Dans le prolongement de la coopération que je viens d’évoquer et nous la développons avec la Fédération de Russie notamment dans le secteur pétrolier. Les sociétés russes interviennent dans le secteur de la recherche et de la production du pétrole dans notre pays. Nous avons avec la Russie un grand projet de construction d’un oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville. C’est un énorme projet mais cette coopération intéresse aussi la formation des cadres du secteur de la force publique, de son équipement. En projection, nous exprimons la volonté de l’étendre dans le secteur de l’agriculture, la formation aussi des cadres civils en Fédération de Russie. Dans ce sens nous croyons que les relations entre la Fédération de Russie et le Congo sont en train de prendre un véritable élan.
Une victoire pour l’humanité

Monsieur le Président, le 9 mai marque le 80è anniversaire de la grande victoire contre le nazisme. C’est la fête la plus importante pour les citoyens de la Fédération de Russie et des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Que représente pour vous personnellement et pour les Congolais la victoire contre l’Allemagne nazie qui professait la suprématie raciale, divisait les gens en Aryens et en sous-hommes ?

La Russie a consenti un sacrifice énorme dans la lutte contre le nazisme et le fascisme. Ce sont les unités de l’Union soviétique qui sont entrées les premières à Berlin et qui ont planté le drapeau sur le Reichstag. L’histoire indique que près de 20 millions de personnes, civiles et militaires de l’Union soviétique, ont trouvé la mort dans ces luttes contre le nazisme et le fascisme : 20 millions d’hommes. C’est donc un moment important qui mérite d’être célébré, celui de la victoire des forces de la paix et de la liberté sur le nazisme. Nous serons très heureux de prendre part à ces manifestations à Moscou le 9 mai prochain. Nous, peuple d’Afrique, qui avons été les peuples dominés, écrasés, nous ne pouvons que saluer cette victoire sur les forces qui considéraient certains peuples du monde comme des peuples inférieurs. Notre peuple a pris modestement sa part à cette lutte-là. Et puisque nous sommes ici, dans ce bâtiment, pendant la Seconde Guerre mondiale ce bâtiment (le Palais du peuple NDLR) était le siège de la France libre, puisque Brazzaville avait été proclamée capitale de la France libre lorsque la France était occupée, et les Africains se sont battus aux côtés des autres forces pour vaincre le nazisme et le fascisme. Nous allons donc célébrer un moment historique très, très important à Moscou et nous saluons le sacrifice consenti par les peuples de l’Union soviétique pour atteindre cette victoire.
Et qu’attendez-vous, Monsieur le Président, de votre visite à Moscou dans le cadre de ces célébrations ?
D’abord, nous allons participer à la manifestation qui sera organisée pour saluer cette victoire. Ensuite, nous allons nous entretenir, je l’espère, avec le président Poutine afin de faire le point sur la coopération entre nos deux pays et tracer d’autres perspectives. Mais il est important de souligner que ce 9 mai sera un jour historique non pas seulement pour le peuple russe, mais pour les peuples du monde qui ont vaincu le nazisme et le fascisme. C’est donc une journée historique que nous allons célébrer prochainement à Moscou.

Appel à la multipolarité

Monsieur le Président, vous êtes un parmi les dirigeants les plus respectés du continent africain, jouissant d’une grande notoriété. Que pensez-vous que les pays africains doivent faire pour construire un monde multipolaire égalitaire ?

Les peuples d’Afrique ont d’abord souffert de longues années d’esclavage et de domination coloniale. On peut dire que le retard de l’Afrique est dû principalement à ces faits historiques. L’Afrique a connu l’esclavage, la domination coloniale et l’exploitation, et elle a dû lutter pour conquérir l’indépendance politique. Et, pour l’essentiel, tous les États africains sont indépendants. Mais la grosse bataille qui reste pour l’Afrique est celle du développement économique et social. Mais l’Afrique a ses atouts. L’Afrique ne peut plus accepter d’être un continent dominé comme elle l’a été les siècles passés. Et avec ces atouts, une population jeune, on dit que d’ici 2050, l’Afrique aura plus de presque 2 milliards d’habitants, une population jeune, éduquée. L’Afrique a des ressources naturelles immenses du sol et du sous-sol. Nous pensons que si les dirigeants et les peuples africains s’unissent, comme ils l’ont fait pour organiser la lutte de libération politique, si les peuples africains s’unissent pour le développement économique et social, ils participeront à la construction du monde aux côtés des autres peuples qui n’acceptent pas la domination. On n’a plus besoin d’un monde unipolaire. Le monde est en train de vivre des changements importants, et je crois que l’Afrique, avec ses capacités, doit prendre sa place aux côtés des autres peuples qui pensent comme elle, c’est-à-dire que les peuples sont égaux et aucun peuple n’a le droit de dominer un autre. Nous pouvons construire ensemble un monde de paix, de coopération, de développement et de bien-être pour l’ensemble des peuples du monde. Nous pensons que l’Afrique a sa place.

Monsieur le Président, que pensez-vous de l’adhésion éventuelle de la République du Congo aux BRICS ?

J’ai participé à un certain nombre de réunions des BRICS. La dernière a eu lieu en Russie. Nous avons senti que les BRICS sont en train de s’ouvrir aux autres États. Ils ne resteront plus seulement cinq. Ils ont accepté d’autres États. Je pense que c’est une belle ouverture. Les projets des BRICS sont, à notre avis, intéressants pour l’Afrique, et pour notre pays spécialement. Nous pensons que si cette ouverture des BRICS se confirme, le Congo est prêt à y prendre sa place.

Monsieur le Président, l’Afrique est appelée le plus jeune continent. A votre avis, quelle est l’influence destructrice des occidentaux sur la formation de la jeunesse africaine et quelles mesures faut-il prendre pour y faire face ?

J’ai tout à l’heure parlé de l’esclavage et de la colonisation. Je crois que ces deux phénomènes ont produit leurs effets au niveau de la mentalité des peuples. C’était aussi l’un des buts principaux : réaliser l’acculturation des hommes et faire qu’ils ne soient plus eux-mêmes. Alors, nous avons quand même observé que l’Afrique, qui a donné au monde les civilisations comme celle d’Égypte. La civilisation égyptienne, c’est une civilisation africaine, et l’Afrique n’a pas tout perdu. C’est une valeur africaine qui a résisté aux assauts de l’esclavage et aux assauts de la colonisation, surtout au plan culturel. Ce que nous nous efforçons de faire : obtenir que la jeunesse africaine s’approprie ses propres valeurs, qu’elle ne soit pas une jeunesse déstabilisée, qu’elle croie en ses propres forces et à ses propres valeurs. À ce moment-là, je parlais de 2 milliards d’habitants en Afrique en 2050. Près de 60 % seront des jeunes. Ces jeunes-là ne peuvent pas vivre en Afrique comme des personnes déracinées. Au contraire, cette jeunesse doit apporter aux autres parties du monde ce que l’Afrique possède comme valeurs et elle en a toujours ; c’est le travail qui se fait. Et nous sentons que, de plus en plus, la jeunesse africaine prend conscience de cette bataille-là. Je crois qu’elle sera menée avec succès.
Le regard des autres

Monsieur le Président. Vous êtes en pleine forme. Comment parvenez-vous à rester en bonne santé et à être actif avec votre calendrier très chargé ? Pourriez-vous partagez le secret ?

Oh non, je ne vais pas parler de moi. Je laisse les autres parler de moi. Je pense quand même que, modestement, on peut avoir une bonne hygiène de vie et rester sobre dans tout ce que l’on peut faire. Ce n’est toutefois pas le moment de parler de moi. Je laisse cela aux autres. On peut demander à tout le monde de faire un peu de sport et de marcher pour se maintenir en forme. Mais si vous observez que nous avons un peu d’énergie, tant mieux. Ce n’est toutefois pas le moment de parler de moi, merci beaucoup.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit le secrétaire permanent du Gabac

Le chef de l’Etat a reçu en audience mercredi 23 avril, à Brazzaville, secrétaire permanent du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), André Kanga.

 

L’échange entre le président Denis Sassou N’Guesso et André Kanga a porté entre autres sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. « Notre rôle c’est de mettre en place le dispositif de lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive. Nous avons comme relais dans les Etats les agences nationales d’investigation financière. Ces dernières sont sur le terrain sur le plan opérationnel. EIles traquent et nous coordonnons l’action dans les six pays y compris la République démocratique du Congo qui est membre associé », a expliqué André Kanga.

Les deux personnalités ont également discuté du plan triennal mis en place par le Gabac visant à intensifier ses actions dans les Etats membres ; des évaluations mutuelles. « Nous venons de terminer les évaluations mutuelles du deuxième cycle et la sous-région se prépare pour le troisième cycle… Le Congo entrera en jeu en 2028 pour l’évaluation du troisième cycle. Il faut que le pays commence déjà à se préparer. Les Etats font beaucoup d’effort et contribuent à notre budget pour le fonctionnement. Nous voudrions donc plus d’actions afin que les résultats soient visibles et palpables au niveau de tous les Etats. C’est pour cela que nous avons mis en place un plan de priorité stratégique qui va de 2025 à 2027 », a fait savoir André Kanga.

Selon André Kanga, le Gabac va former les magistrats, les officiers de police judiciaire et le personnel des agences d’investigation financières. Ce, dans le but d’améliorer la capacité opérationnelle de toute la chaîne de lutte contre le blanchiment.

Mort du pape François : « Je m’incline devant la mémoire de l’illustre disparu »

Le président de la République Denis Sassou-N’Guessoa adressé ses condoléances aux catholiques du monde entier.

 

A 88 ans, le pape François est mort. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Il faut dire que son état de santé a été très fragile ces derniers temps. Le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage au souverain pontife.

« C’est avec une grande consternation et une vive émotion que J’ai appris le décès du Pape François survenu le lundi 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans. La disparition du Très Saint-Père, le lendemain de Pâques, confère une valeur symbolique indéniable à cet événement fort regrettable.

Souverain emblématique et engagé, le Pape François a su placer les défis les plus cruciaux de l’humanité au cœur de son Pontificat, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques, des questions migratoires, de la Paix dans le monde, de la pauvreté.
En s’inscrivant résolument dans la modernisation de l’Eglise catholique, par ses valeurs de progrès, ses prises de positions d’avant-garde sur les préoccupations sensibles, telles la place des jeunes et des femmes dans la société, la contraception et l’avortement, l’accès de tous au numérique, le Très Saint-Père François lègue au monde entier, pour l’avenir, des images fortes et des formules indélébiles en phase avec les exigences du nouvel ordre contemporain.

Je garderai impérissable le souvenir de ma récente rencontre avec cette personnalité hors pair, le 25 novembre 2024 au Vatican, au cours de laquelle la relation de fraternité, d’amitié et de coopération, qui unit le Saint-Siège et la République du Congo, était au centre de notre entretien. Son sens de la mesure et sa lucidité nous manqueront longtemps.

En cette circonstance particulièrement douloureuse, Je m’incline devant la mémoire de l’illustre disparu et vous adresse, au nom du Peuple et du gouvernement congolais ainsi qu’au mien propre, mes condoléances les plus attristées à vous-même et à toute la famille catholique endeuillée.

Je vous prie d’agréer, Eminence, l’expression de ma Très Profonde Compassion », peut-on lire dans le message de condoléances du Président de la République

Congo : 500 millions de dollars à investir dans les nouveaux puits

TotalEnergies a décidé de relancer cette année l’exploration sur un nouveau permis offshore actuellement en cours de négociation avec l’État congolais.

 

Le pétrolier français veut faire un investissement estimé à 500 millions de dollars (soit près de 300 milliards FCFA). L’objet est de garantir la production de l’important champ de Moho Nord. Le président de TotalEnergies, Patrick Pouyanné a été reçu mardi 15 avril à Oyo, dans la Cuvette, par le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso.

La rencontre a permis aux deux hommes de discuter sur les activités de cette compagnie française présente au Congo depuis plus de cinquante ans. Il a également été question de parler projet d’exploration pour la recherche de pétrole en offshore, pour lequel l’entreprise entend investir.

« Nous avons évoqué le pétrole avec le président Denis Sassou N’Guesso, notamment concernant la production actuelle où nous investissons 500 millions de dollars dans de nouveaux puits afin de garantir la production du champ de Moho. Les perspectives sont encourageantes ! Nous serons en mesure de maintenir cette production à un niveau satisfaisant pour longtemps », a déclaré Patrick Pouyanné.

Le le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que le projet d’attribution de ce nouveau permis a des chances d’être approuvé en Conseil des ministres. « Nous avons bon espoir de conclure rapidement les discussions. TotalEnergies s’engage à débuter les travaux sur ce permis dans les meilleurs délais. Nous sommes ravis de constater que des compagnies pétrolières continuent d’accorder leur confiance au Congo et d’investir dans le pays », a souligné le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Il faut noter que TotalEnergies opère actuellement dans plusieurs champs offshore au Congo, notamment Moho Nord, Moho-Bilondo, Nkossa, Nsoko II, Yanga et Sendji, ainsi que le terminal pétrolier de Djéno, dont la solarisation est à l’étude.

 

Congo: Denis Sassou N’Guesso reçoit Kandia Kamissoko Camara

La rencontre entre la présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire et le président de la République du Congo a eu lieu mardi 15 avril à Oyo.

 

Les deux personnalités ont parlé des « relations excellentes qui existent entre nos deux chefs d’Etat, et surtout que le président Ouattara nous rappelle à chaque fois la fraternité, les sentiments de grande admiration qui existent entre les deux hommes. Cela a été l’occasion pour nous de le rappeler aussi, pour dire combien de fois le président Alassane Ouattara a beaucoup d’admiration, de considération, et de sympathie à l’endroit de son frère, le président Denis Sassou N’Guesso ».

Kandia Kamissoko Camara est au Congo pour prendre part à la 16e conférence des présidents des Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), qui se tient du15 au 17 avril, à Brazzaville. La présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire n’a pas manqué d’évoquer les attentes de ces assises.

« De nombreux présidents de chambres (chambre basse et chambre haute), notamment Assemblée nationale et Sénat, se donnent l’occasion de se rencontrer ici dans le cadre de l’APF, en vue de préparer la grande conférence de l’APF qui aura lieu, mais la section Afrique a décidé de se rencontrer ici pour faire le bilan de notre organisation, faire aussi une analyse de la situation sociopolitique dans nos pays et envisager des solutions que nous allons proposer lors de la grande conférence », a-t-elle expliqué.

« Mais il faut savoir que nous allons parler de tous les défis qui se posent aujourd’hui à nos pays africains, notamment la pauvreté, l’insécurité, les problèmes structurels, etc. Dans une diplomatie forte nous pouvons contribuer au renforcement de la démocratie dans nos Etats africains, de la liberté, du respect des droits de l’homme, au renforcement de la stabilité, la paix, et voir dans quelle mesure, dans une synergie d’action, dans une coopération Sud-Sud, les pays africains pourront contribuer au développement de nos pays de façon spécifique et au bien-être de nos populations », a conclu Kandia Kamissoko Camara.

Congo-ZAP : le chef de l’Etat instruit l’amélioration des conditions de travail

Le président de la République Denis Sassou N’Guesso est en visite de travail dans le département de la Bouenza.

 

Denis Sassou N’Guesso est arrivé lundi 24 mars, à Mouindi où il a eu une rencontre avec les jeunes de la Zone agricole protégée (ZAP), dans leurs plantations. Le chef de l’Etat a présidé au coup d’envoi la phase de plantation du manioc.

La ZAP qui a été lancé un peu plus d’un an, devra à terme s’étendre sur 1400 ha. Elle est consacrée à la culture du maïs, du manioc et d’autres produits maraîchers. A ce stade, un champ de maïs occupe 200 ha tandis que la phase de plantation du manioc vient d’être lancée.

« Je suis heureux de l’implication de nombreux jeunes dans les activités agricoles ici à Mouindi », s’est réjoui le président de la République. Il a instruit le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, et le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, présents à cette cérémonie, d’améliorer les conditions de travail de la ZAP.

Connecter Mouindi au réseau électrique, installer des forages d’eau dans les meilleurs délais et opérationnaliser le Centre d’Aubeville dans la Bouenza pour assurer l’encadrement, la rééducation et la réinsertion des jeunes sont quelques recommandations du chef de l’Etat.

Congo : Denis Sassou N’Guesso visite les chantiers de la Bouenza

Le chef de l’Etat s’est rendu dimanche 23 mars dans le département du Bouenza où passera plusieurs jours.

 

Denis Sassou N’Guesso, a entamé le 23 mars, une visite de travail de plusieurs jours dans le département de la Bouenza. Le programme du président de la République prévoit qu’il assistera au lancement de la récolte mécanisée du maïs, visitera le Centre d’exploitation des machines agricoles de la localité puis le site de la société italienne Eni Congo.

Eni Congo a développé des champs de tournesol et de soja sur 4000 hectares. Ces deux produits sont nécessaires à la fabrication de l’aliment de bétail. Plusieurs autres projets sont en cours dans le département de Bouenza notamment à Mouindi, Bouansa et Loudima en lien avec le développement des Zones agricoles protégées (ZAP).

39 coopératives exploitées par quelques 500 producteurs cultivent du maïs sur près de 200 hectares À Mouindi.  Le projet lancé en octobre dernier dans le but d’augmenter l’offre de l’aliment de bétail et soutenir l’activité agropaqtorale dans le pays est arrivé à maturité. C’est du moins ce qu’indique une fiche du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche distribuée à la presse la veille.

La même source ajoute que dans le même périmètre, 200 autres hectares sont dédiés à la culture du manioc, aliment de base des Congolais. Des opérateurs chinois installés à Loudima à la tête d’une unité de fabrication du foufou constituent un débouché pour la ZAP de Mouindi mais aussi pour les agriculteurs opérant dans les départements du Pool, du Niari et du Kouilou.

Notons que la visite de travail du président de la République Denis Sassou N’Guesso dans le Bouenza s’achève mercredi 26 mars 2025.

Congo : la nation rend un dernier hommage à Charles Emile Apesse

Le premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire est décédé le 2 mars dernier en France, à l’âge de 70 ans.

 

C’est un dernier hommage bien mérité qu’a reçu Charles Emile Apesse mercredi 19 mars à Brazzaville. Les corps constitués nationaux, avec à leur tête le président de la République, Denis Sassou N’Guesso ont fait leurs adieux au premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

L’oraison funèbre a été fait par vice-président de la Cour suprême, Alphonse Dinard Mobonga Moukondi qui a rappelé que Charles Emile Apesse était un grand commis de l’Etat.

« Sa brillante carrière, à l’instar de celle de son aîné et mentor qui se poursuit, a connu une ascension fulgurante. Il a été procureur de la République dans au moins cinq départements de notre pays, et a dirigé de nombreux tribunaux d’instance. Grand formateur, Charles Emile a encadré plusieurs étudiants de l’Ecole nationale de magistrature », a-t-il noté.

Né en 1955, Charles Emile Apesse a consacré sa vie à la justice et à la défense des valeurs qui fondent les sociétés humaines. Il est mort le 02 mars en France à l’âge de 70 ans.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit Manuel Marrero Cruz

Le Premier ministre cubain qui était porteur d’un message de son président a été reçu mardi 18 mars à Brazzaville par le chef d’Etat du Congo.

 

Le Congo et Ciba totalise plus de 60 années de relations diplomatiques. C’est dans le cadre de la célébration de cette longue amitié que s’inscrit la visite du Premier ministre Manuel Marrero Cruz.

« Nous nous sommes accordés à actualiser tous nos potentiels de coopération entre les deux pays, de renforcer la coopération en matière de santé, de technologie, de formation des ressources humaines à Cuba, en matière de tourisme et de la culture, à la science et à l’innovation, au sujet des hydrocarbures, de la défense et d’autres domaines économiques et sociaux. C’est-à-dire nous aurons une nouvelle étape pour consolider les liens économiques et commerciaux qui seront à la même hauteur que dans le domaine politique », a expliqué Manuel Marrero Cruz à sa sortie d’audience.

Notons que le Congo et Cuba entretiennent d’excellentes relations de coopération, particulièrement dans la formation des cadres, notamment des médecins et agriculteurs.

Manuel Marrero Cruz s’est, par ailleurs, rendu au Palais du peuple où il a visité la plaque commémorative du Protocole de Brazzaville érigée au perron de la salle de banquets.

Congo : visite officielle du Premier ministre Cubain à Brazzaville

Manuel Marrero Cruz et son épouse séjourneront pendant 72 en terre congolaise dans le cadre d’une visite de travail.

 

Le Premier ministre de la République du Cuba, Manuel Marrero Cruz et son épouse sont au Congo pour une visite officielle de 72 heures (du 17 au 19 mars). L’information a été donnée dans un communiqué du département de la communication et des relations avec les médias de la présidence congolaise. Cette visite vise à renforcer les relations politiques, économiques, commerciales et de coopération entre les deux pays.

Le chef du gouvernement a été reçu à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville par son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Le programme officiel de la visite du chef du gouvernement cubain prévoit, entre autres, une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso et des entretiens en tête-à-tête avec le son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Manuel Marrero Cruz aura, également des échanges avec les deux chambres du parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat.

Selon le communiqué de presse du département de la communication, « Cette visite historique, la première du genre d’un haut dirigeant cubain, témoigne de la coopération étroite entre les deux pays, sera l’occasion de renforcer les liens diplomatiques, économiques et culturels entre Brazzaville la Havane ».

Manuel Marrero Cruz est accompagné du ministre cubain de la Santé publique, José Angel Portal, de la vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement, Déborah Rivas, du directeur général des Affaires bilatérales du ministère des Affaires étrangères, Carlos Miguel Pereira, et de l’ambassadrice de Cuba, Indira Nápoles.

Congo-Présidentielle 2026 : Kindamba soutient la candidature Sassou N’Guesso

Au cours d’un meeting animé vendredi 14 mars dernier, par le député Isdore Mvouba, les habitants de ce district ont réaffirmer leur adhésion aux idéaux du président de la République.

 

Motion de soutien à la candidature du président Denis Sassou NGuesso à la prochaine élection présidentielle de 2026. Les habitants du district de Kindamba, dans le département du Pool, ont réaffirmer vendredi 14 mars à la place « Mbiemo », leur adhésion aux idéaux du chef de l’Etat. Ils ont lancé cet appel à l’occasion d’un meeting animé par le député Isdore Mvouba.

Jeunes, sages, femmes et les autorités locales ont déclaré que Denis Sassou N’Guesso est leur candidat naturel au prochain scrutin présidentiel. Après avoir écouté les appels des différentes couches sociales adressés au chef de l’Etat pour faire acte de candidature, le député de la circonscription électorale unique de Kindamba a demandé à cette population de prouvé leur engagement dans les urnes au moment du vote.

Pendant la visite du président de l’Assemblée nationale à Kindamba, il est prévu des rencontres citoyennes et le lancement de l’opération « Echographie gratuite ». Isdore Mvouba va procéder à la remise des certificats de fin de formation en coupe et couture, des enveloppes, des machines à coudre et des accessoires aux jeunes filles de ce district.

Présidence de la commission de l’UA : Madagascar demande le soutien du Congo

Le président de la République a reçu la ministre malgache des Affaires étrangères,

Rafaravavitafika Rasata, qui était porteuse du message de son président.

 

Rafaravavitafika Rasata était porteuse du message du président de Madagascar Andry Nirina Rajoelina, a été reçu par le Denis Sassou N’Guesso. « Nous sommes ici pour solliciter le soutien d’un pays frère qui est le Congo », a déclaré la ministre malgache des Affaires étrangères.

Madagascar veut briguer la présidence de la commission de l’Union africaine (UA) à travers son candidat, Richard Randriamandrato. Il convient de préciser que le candidat malgache sera face à ceux du Kenya et Djibouti

Rappelons que Congo et Madagascar ont toujours entretenu des relations fraternelles dans différents domaines.

Congo : Moussa Faki Mahamat quitte la tête de l’UA

Le président sortant de la Commission de l’Union africaine a été reçu en audience lundi 3 février par président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.

 

Après huit années à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat s’apprête à passer le témoin. Il est allé faire ses adieux à Dénis Sassou N’Guesso à qui il a témoigné sa reconnaissance.

C’est à la résidence du Plateau centre-ville à Brazzaville que les deux personnalités ont eu un tête. Le président de la Commission de l’UA s’est réjoui des avancées accomplies par l’organisation panafricaine durant son mandat et noté les défis posés à la fois par le contexte international difficile et les conflits dont l’Afrique fait face à l’intérieur des Etats.

Au sujet de la crise libyenne, , Moussa Faki Mamahat a déclaré : « Je quitte la tête de la Commission dans un contexte marqué malheureusement par des crises parfois extrêmement violentes sur notre continent. Le président Sassou qui est l’un des plus anciens chefs d’Etat connaît parfaitement les problématiques, parfois même historiques de ce continent ; c’est un chef d’Etat dont le panafricanisme est notoire et son engagement sans faille pour l’Afrique est également connu. Nous avons, au cours de notre entretien, fait le tour d’horizon de plusieurs questions, mais aussi de la mission qui lui a été confiée en tant que président du Comité de haut niveau sur la crise libyenne. Il y a une avancée significative : une charte de la réconciliation a été élaborée et nous comptons réunir les parties libyennes en marge du sommet prochain pour sa signature sous l’égide du président Sassou à Addis-Abéba ».

Pour rappel, Moussa Faki Mahamat, 64 ans, a été élu à la tête de la commission de l’UA en 2017. Cet ancien Premier ministre, puis ministre des Affaires étrangères du Tchad, cédera son poste lors du prochain sommet de l’organisation prévu pour les 17 et 18 février à Addis-Abeba en Ethiopie.

Crise RDC-Rwanda : la communauté internationale appelé à assister les réfugiés

Le président angolais Joao Lourenço a eu des échanges les 11 et 12 janvier à Brazzaville avec son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso.

 

Joao Lourenço a effectué une visite de de travail les samedi 11 et dimanche 12 janvier à Brazzaville ou il a eu un échange avec son homologue Denis Sassou N’Guesso. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les questions bilatérales de leur pays, du conflit à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et de crise libyenne.

Denis Sassou N’Guesso et Joao Lourenço ont, dans un communiqué rendu public le 12 janvier à Brazzaville, exprimé leur préoccupation devant « la poursuite des combats à l’Est de la RDC, malgré le cessez-le-feu signé le 4 août 2024 et la dynamique des rencontres entre les délégations de la RDC et du Rwanda ».

Rappelons que Joao Lourenço est le médiateur de l’Union africaine dans la crise qui sévit à l’Est de la RDC, à l’origine de tensions grandissantes avec le Rwanda. Pendant cette rencontre avec Denis Sassou N’Guesso, le président angolais réitéré son engagement à promouvoir le « processus de Luanda ».

Les deux chefs d’Etat ont appelé les parties à « maintenir et renforcer les initiatives favorables au dialogue et de faciliter et soutenir les efforts de la médiation ». Ils ont également lancé « un appel à la communauté internationale pour une assistance plus accrue en faveur de réfugiés et déplacés internes en RDC »

Denis Sassou N’Guesso et Joao Lourenço ont également évoqué la crise libyenne pour laquelle la médiation africaine est conduite par le président Denis Sassou N’Guesso.

Congo : Denis Sassou N’Guesso procéde à un réaménagement du gouvernement

Le président de la République a procédé à un léger réaménagement du gouvernement, samedi 11 janvier 2025. Le chef de l’Etat a renouvelé sa confiance à Anatole Collinet Makosso en le laissant à la tête du gouvernement.

 

La nouvelle équipe gouvernementale se présente ainsi qu’il suit :

  1. Ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale : M. Firmin Ayessa;
  2. Ministre d’État, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Alphonse Claude Nsilou;
  3. Ministre d’État, ministre des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba;
  4. Ministre d’État, ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement :  M. Pierre Mabiala;
  5. Ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux :        M. Jean-Jacques Bouya;
  6. Ministre de la Défense : M. Charles Richard Mondjo;
  7. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : M. Raymond Zéphirin Mboulou;
  8. Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs :M. Gilbert Mokoki;
  9. Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger : M. Jean-Claude Gakosso;
  10. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo;
  11. Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public : Christian Yoka;
  12. Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua ;
  13. Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement :M. Thierry Lézin Moungalla;
  14. Ministre des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique : M. Jean-Marc Thystère Tchicaya;
  15. Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande : Mme Ghislaine Ingrid Olga EBOUKA BABAKAS;
  16. Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Aimé Ange Wilfrid BININGA;
  17. Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique : M. Rigobert MABOUNDOU; 
  18. Ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables : M. Honoré SAYI;
  19. Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA;
  20. Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette SOUDAN NONAULT;
  21. Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie MATONDO ;
  22. Ministre de la Santé et de la Population : M. Jean Rosaire IBARA;
  23. Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public/privé : M. Denis Christel SASSOU NGUESSO ;
  24. Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Emile OUOSSO;
  25. Ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi : M. Hugues NGOUELONDELE ;
  26. Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé : M. Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT-EUDES;
  27. Ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat : Mme Jacqueline Lydia MIKOLO ;
  28. Ministre de l’Enseignement supérieur : Mme EMMANUEL née Delphine Edith ADOUKI; ;
  29. Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean Luc MOUTHOU;
  30. Ministre de l’Enseignement technique et professionnel : M. Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME;
  31. Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique : M. Léon Juste IBOMBO;
  32. Ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle : Mme Inès Nefer Bertille INGANI;
  33. Ministre de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale : M. Ludovic NGATSE;
  34. Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire : Mme Irène Marie Cécile MBOUKOU KIMBATSA née GOMA;
  35. Ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs : Mme Lydie PONGAULT;
  36. Ministre de l’Assainissement urbain ; du Développement local et de l’Entretien routier : M. Juste Désiré MONDELE;
  37. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État: M. Joseph Luc OKIO;

 

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit les vœux du corps diplomatique

Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires, consuls généraux, chargés d’affaires et représentants des organisations internationales ont présenté leurs vœux de nouvel an 2025 au couple présidentiel congolais.

 

C’est la salle de banquet du palais du peuple qui servi de cadre à la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux du corps diplomatique au couple présidentiel. René Bakongo, l’ambassadeur du Gabon au Congo, Doyen du corps diplomatique a pris la parole, au nom de ses pairs. Il a passé en revue les crises politiques et les conflits de divers ordres qui secouent plusieurs pays du continent africain.

Le doyen des diplomates est revenu sur la situation politique, économique et financière du Congo, ainsi que les faits saillants du panorama international observés au cours de l’année 2024.

Denis Sassou N’Guesso en réponse s’est dit préoccupé quant à l’évolution de la crise dans le monde que le chef de l’Etat congolais appelé tumulte international : le conflit russo-ukrainien, le terrorisme international, l’activisme des groupes armés dans la région des grands lacs, la crise soudanaise et le conflit israélo-palestinien.

Congo : le message du président Denis Sassou N’Guesso à la Nation du 31 décembre 2024

Comme de tradition, le chef de l’Etat congolais, s’est adressé à ses compatriotes à l’occasion de la fin d’année 2024 et du nouvel an 2025. Voici l’intégralité de son adresse.

 

Mes chers compatriotes ;

Dans quelques heures, l’année 2024 tirera sa révérence et retentiront les cloches du Nouvel An 2025.

Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024.

De même, j’invite à s’armer de courage tous ceux qui, en proie à des situations personnelles déprimantes terminent l’année en s’interrogeant sur les éventualités du lendemain.

J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas.

Mes chers compatriotes ;

Dans peu de temps, 2024 deviendra le passé et 2025, notre présent.

Le passé éclaire le présent et préfigure le futur.

En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.

L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse.

En toute chose, notons que ce sont les fondations et les piliers qui tiennent la voûte de l’ouvrage en construction. Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année.

Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité.

Pour consolider les initiatives amorcées en 2024 et les acquis enclenchés au bénéfice des jeunes, il est nécessaire d’inscrire dans le temps et d’amplifier, en 2025, notre action au profit de cette frange importante de la population.

Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance.

D’ores et déjà, 2024 va s’éteindre en laissant, bien allumés et bien brillants, les voyants d’une amélioration, en 2025, de la situation économique et financière de notre pays.

Nos sacrifices ne seront pas vains et nous poursuivrons nos efforts avec plus d’ardeur et d’acharnement, toujours dans la responsabilité, la sécurité et la paix.

 Mes chers compatriotes ;

Au moment où l’année 2025 prend son envol, nous notons le climat de paix qui règne dans notre pays.

Il s’agit, pour nous tous, de privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble.

Cependant, la situation de paix observée au Congo ne peut nous priver d’évoquer la persistance, à travers le monde, des tensions qui placent l’humanité dans l’angoisse d’une amplification de conflits aux conséquences désastreuses.

Les peuples aspirent à la paix et à la sécurité, leur rêve primordial étant le développement censé améliorer leurs conditions de vie.

Nous espérons que 2025 permettra l’accélération des processus de paix entamés sur tous les continents, afin que se matérialisent les résolutions adoptées et les actions y afférentes.

2025 devrait être l’année du retour de la paix dans le monde. C’est notre vœu le plus ardent.

A l’endroit de notre peuple, je formule mes vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année 2025.

Bonne et heureuse année 2025 à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : Denis Sassou N’Guesso annonce la poursuite des objectifs fixés en 2024

Dans son discours adressé à la Nation le 31 décembre 2024, le chef de l’Etat a déclaré qu’il s’agira en 2025, de fortifier les avancées enregistrées en 2024.

 

C’est par une pensée pour les Congolais décédés en 2024 que le président Denis Sassou N’Guesso a entamé son discours de fin d’année. « Mû par une profonde compassion, je m’incline devant la mémoire de nos compatriotes qui nous ont quittés en 2024. »

Le chef de l’Etat invite ses compatriotes à s’armé de courage, de dignité face aux difficultés quotidiennes de la vie. « J’exhorte ces derniers à assumer, dans la dignité, les impondérables de la vie qui, elle-même, sans jamais être rectiligne, est faite de hauts et de bas. »

La grande déclaration de Denis Sassou N’Guesso est la poursuite les initiatives engagées en 2024, avec plus de détermination et d’intensité.

« En 2025, il s’agira de fortifier les avancées enregistrées en 2024. Un tel pari, qui est à notre portée, ne doit souffrir d’aucune ambiguïté. L’année qui s’achève, 2024, était dédiée à la jeunesse. (…) Les défis liés aux attentes des jeunes ne pouvaient être relevés en une seule année. Pour atteindre les objectifs visés par cette résolution salutaire, il nous faut poursuivre les efforts en cours avec plus de détermination et d’intensité (…) Cette démarche doit couvrir toute la période d’exécution du Plan national de développement 2022– 2026 et s’étendre au-delà de cette échéance. »

Denis Sassou N’Guesso demande aux Congolais de « privilégier le dialogue constructif afin de consolider la cohésion sociale et le mieux-vivre ensemble. »

Forum « Africa investment » : Denis Sassou N’Guesso invité en Gambie

Le chef de l’Etat a attendu au Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (Fogeca).

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu en audience mardi 24 décembre à Brazzaville, Amadou Diagne, ambassadeur itinérant et envoyé spécial du président gambien, Adama Barrow. Celui-ci est venu remettre au président congolais son invitation officielle pour le Forum « Africa investment ». L’évènement se tiendra du 31 janvier au 1er février 2025 à Banjul, en Gambie.

« Le président Adama Barrow nous a mandatés pour venir remettre cette invitation officielle au président de la République. Ceci représente un intérêt particulier pour nous, parce que le Fogeca, l’organisation africaine du secteur privé que je dirige également, a pour parrain officiel son excellence monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso », a déclaré Amadou Diagne au sortir de l’audience.

Le Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (Fogeca), va également célébrer ces 17 années d’existence. Ce forum a pour objectif de promouvoir l’intégration sous régionale et régionale du continent, à travers un renforcement des liens économiques qui unissent les pays africains.

Le Fogeca qui se tient chaque année, regroupe des experts avertis en vue d’une analyse objective des enjeux et des défis auxquels font face les gouvernants dans leur quête de l’émergence et de l’intégration économique en Afrique.

La situation de l’Est de la RDC préoccupe Brazzaville et Kinshasa

Le président Denis Sassou-Nguesso a eu un tête à tête samedi 21 décembre à Brazzaville avec son homologue de la RDC Félix Tshisekedi.

 

Félix Tshisekedi est arrivé samedi 21 décembre avec sa délégation en République du Congo. Il a été accueilli par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso aux environs de 12h au beach fluvial. C’est dans l’après midi qu’il a retrouvé son homologue Denis Sassou Nguesso au Palais du Plateau.

Les deux personnalités ont fait le tour d’horizon des questions bilatérales et multilatérales. Les échanges ont été dominés par les questions de paix à l’Est de la RDC et le renforcement des relations entre les deux pays. Dans l’évocation de la crise à l’Est de la RDC, les deux dirigeants appellent à privilégier la voie du dialogue entre les parties dans le cadre de l’initiative de Luanda menée par le président Joao Lourenco.

Sur la crise libyenne, ils ont salué les efforts du comité de haut niveau de l’Union africaine dont la direction est assurée par le président Denis Sassou N’Guesso. Ils se sont dits préoccupés par  » la persistance de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la crise au Soudan et la situation au Proche-Orient« .