Coopération : Félix Tshisekedi attendu à Brazzaville

D’après une source proche de la présidence de la République, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est attendu ce mercredi 15 juillet 2020 à Brazzaville pour un entretien avec son homologue congolais Denis Sassou nguesso.

La même source indique que, le président Félix Tshisekedi prévoit dans son agenda, plusieurs entreprises avec les autorités du Congo en dépit de son entretien prévu avec le chef de l’État Denis Sassou Nguesso.

Il sied de noter que, la question de sécuritaire qui prévaut dans la région des grands lacs est parmi les points saillants, de cette rencontre de ces deux hommes d’État. C’est la deuxième fois depuis son accession à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo que Félix s’est rend à Brazzaville.

Congo : fin de la visite du président Umaro Sissoco Embalo à Brazzaville

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a quitté la capitale congolaise le 16 juin après un séjour de 48 heures au cours duquel il a eu des entretiens au Palais du peuple avec son homologue, Denis Sassou N’Guesso.

« Je suis venu voir le président », même s’il y a la pandémie du coronavirus (Covid-19), a lancé Umaro Sissoco Embalo à la presse.

Il a expliqué que « pour combattre la pandémie, nous avons créé un haut-commissariat dépendant directement du chef de l’Etat. La Guinée-Bissau est l’un des premiers pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui ont commencé à mettre les populations en quarantaine ».

Selon lui, son pays compte 200 cas guéris de Covid-19 et 15 décès y compris des ressortissants étrangers. « A ce jour, nous ne sommes pas en danger par rapport à la pandémie. On vit avec la situation. A partir du 1er juillet, nous allons comme tous les pays de la Cedeao, ouvrir nos frontières aériennes », a déclaré le chef de l’Etat bissau-guinéen.

Il a en outre souligné l’efficacité et l’innocuité de Covid-organics, un remède contre le coronavirus d’origine malgache. La Guinée-Bissau, la République du Congo, le Tchad et d’autres pays ont réceptionné des quantités de ce médicament.

« Il y a des malades qui ont été guéris grâce à ce remède. Ils en ont fait usage sans prendre d’autres médicaments. On a fait trois fois les tests. Je peux dire que ce médicament fonctionne très bien », a précisé Umaro Sissoco Embalo.

S’agissant de la proposition de la Cedeao relative à la mise en place d’une nouvelle constitution en Guinée-Bissau, il a précisé que celle-ci sera disponible d’ici le mois de novembre ; un comité de juristes ayant été mis sur pied pour l’élaboration de cette loi fondamentale.

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a, par ailleurs, réitéré son engagement à combattre la corruption en vue de sécuriser les recettes du pays.

 

Congo : Umaro Sissoco Embaló et Denis Sassou N’Guesso entendent renforcer coopération

Les deux dirigeants ont manifesté leur volonté de dynamiser, de diversifier et de renforcer davantage les relations entre les deux pays.

Le Président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló est arrivé à Brazzaville lundi pour une visite de travail et d’amitié. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport international de Maya-Maya par le premier ministre congolais Clément Mouamba.

Au cours de cette visite, le Président Umaro Sissoco Embaló a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le Président Denis Sassou N’Guesso accordait une grande importance au développement de ses relations d’amitié et de coopération avec la Guinée Bissau, et entendait œuvrer ensemble avec ce dernier pour enrichir et dynamiser davantage le partenariat stratégique Congo-Guinée Bissau avec des actions et des résultats concrets.

Conférence internationale sur les hydrocarbures : plus de 800 participants attendus à Brazzaville

Brazzaville va abriter, du 19 au 21 février, à Kintélé, dans la périphérie nord, une conférence internationale et une exposition sur le pétrole et le gaz du Congo.

Cette 4e édition aura pour thème principal : « valoriser les ressources en hydrocarbures en vue de la diversification économique et de l’intégration régionale », et sera rehaussée de la présence du Premier ministre, chef du gouvernement congolais, Clément Mouamba.

« Cet évènement international, qui a déjà marqué des annales du secteur pétrolier et gazier en République du Congo, est désormais établi comme l’une des plateformes de rencontres les plus importantes », indique un communiqué du ministère des Hydrocarbures.

Outre le thème principal, d’autres sujets en débat porteront sur : le développement de la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière dans la région ; défis et perspectives ; promotion des partenariats fructueux en vue de faire progresser l’exploitation des ressources pétrolières et gazières ; stimulation de l’investissement étranger au Congo, développement durable et environnement ; les stratégies de financement des projets de développement énergétique.

Ce rendez-vous constitue une opportunité pour les hauts cadres ainsi que les principaux décideurs de l’industrie pétrolière et gazière de développer leur réseau dans le secteur afin d’augmenter le niveau de coopération et de générer de nouvelles collaborations entre les entreprises.

Coopération : la Chine et le Congo entendent renforcer les liens

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté lors d’une réunion tenue le 19 décembre, à Brazzaville, à l’occasion d’une visite de la délégation chinoise.

Une délégation chinoise conduite par le directeur du bureau de la commission pour les Affaires étrangères du comité central du Parti communiste chinois, Yang Jiechi, a séjourné à Brazzaville.

La visite avait pour objectif de renforcer les échanges avec la partie congolaise pour promouvoir la mise en œuvre des consensus dégagés par les chefs d’Etat chinois et congolais, dont ceux du Sommet de Bejing sur la coopération sino-africaine (Focac) pour que les peuples des deux pays en bénéficient davantage.

Dans son intervention au cours la rencontre, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a dit que l’occasion était tout indiquée pour « donner un souffle nouveau » à la coopération bilatérale.

Le chef de la diplomatie congolaise a mis en exergue trois projets d’envergure arrêtés précédemment par Brazzaville et Pékin. Il a cité le projet phare de la zone économique spéciale de Pointe-Noire qui, selon lui, doit « servir de locomotive aux autres projets » ; le projet de réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan et la nécessité de relancer le projet d’acquisition, par la compagnie aérienne du Congo, des avions de types ARJ21, projet qui rime avec celui de l’implantation d’un centre de maintenance aéronautique, qui a également pris du retard.

Jean-Claude Gakosso a souhaité que tous ces projets, qui s’inscrivent parfaitement dans les huit initiatives majeures définies par le président chinois, Xi Jinping, lors du sommet du Forum sur la coopération sino-congolaise, tenues dans la capitale chinoise en 2018, soient « accompagnés afin de donner de la vitalité nouvelle et un lustre particulier à la coopération » bilatérale. Il a également souhaité que la formalisation de l’accord de restructuration de la dette congolaise, signé en avril dernier entre le Congo et Exim Bank de Chine, qui a permis de faire avancer le négociations avec le Fonds monétaire international, se fasse le plus tôt possible.

Au sujet de toutes ces questions,  le ministre a indiqué que les autorités congolaises ont toutes les raisons, en cette année du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, de « donner le contenu qui convient au statut de pays pilote en matière de capacité de production, couplé à celui de membre de l’initiative la Ceinture et la route que le Congo est devenu depuis l’année dernière ».

Le chef de la délégation chinoise, qui s’exprimait en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, s’est, quant à lui, félicité de ce que le Congo et son pays sont restés de « bons partenaires » durant toute cette période. « Nos relations bilatérales ont résisté à l’épreuve des aléas internationaux et donnent un bon exemple des relations de coopération entre la Chine et les pays africains », a-t-il souligné.  Après ces interventions, et celles d’autres personnalités présentes, les délégations se sont retrouvées à huis clos afin d’aborder les questions spécifiques qui étaient au centre de leurs préoccupations.

Le Congo reçoit 187 millions d’euros de la BAD

Le prêt approuvé par l’institution financière panafricaine, le 13 décembre, est destiné à faciliter les réformes en cours dans le pays, notamment la consolidation budgétaire et la relance des activités économiques.

Dans un communiqué, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a indiqué que l’enveloppe, soit environ cent-vingt-deux milliards francs CFA, va permettre au gouvernement de financer ses dépenses sociales critiques, apurer ses arriérés extérieurs et commencer le remboursement de la dette intérieure pour soutenir le secteur privé.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (Paref) et devrait contribuer à améliorer la gestion de la dette, y compris les risques budgétaires.

« Dans sa réalisation, le Paref mettra d’abord l’accent sur l’amélioration des processus de gestion de la dette et la rationalisation des dépenses à travers, notamment, la revue du régime des incitations, la maîtrise de la masse salariale, le renforcement de l’efficacité de l’investissement public et enfin l’accroissement de la supervision des entreprises publiques », précise le communiqué de la BAD.

Les USA et la Chine resserrent leur coopération avec le Congo

Le président Denis Sassou NGuesso a reçu tour à tour les délégations américaine et chinoise vendredi 13 décembre 2019.

Les questions de droits de l’homme et les perspectives de la coopération entre ces deux pays et le Congo ont meublé les deux audiences. Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a conféré, ce vendredi 13 décembre 2019, tour à tour, avec une délégation américaine conduite par John Cotton Richmond, Ambassadeur itinérant des Etats-Unis, en charge des questions de traite des  humains et le 1er vice-président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine.

L’ambassadeur itinérant des Etats-Unis, chargé de la question de traite sur les humains était accompagné du diplomate américain en poste à Brazzaville, Tood Haskell. C’est lui qui a pris la parole en premier pour saluer les avancées significatives réalisées par le Congo dans le domaine des droits de l’homme, notamment la lutte contre la traite des hommes. « Pendant ces dernières années, le Congo a fait des progrès très considérables dans la lutte contre la traite des êtres humains », a déclaré Tood Haskell. L’ambassadeur des USA au Congo, a, par la suite présenté le mobile de cette visite au président de la République du Congo : « le but de cette rencontre est de travailler davantage ensemble, en partenariat pour formuler et mettre en œuvre des stratégies efficaces de lutte contre ces fléaux », a-t-il poursuivi.

Prenant le relais, John Cotton Richmond, s’est réjoui de la mobilisation à travers le monde, contre le trafic des êtres humains. Il a relevé une prise de position globale sur cette question de trafic d’hommes, au cours de différentes réunions. L’émissaire du président américain a constaté que plusieurs pays ont pris des lois en la matière. Et, le Congo fait partie de ce groupe, a-t-il rappelé. Cela qui justifie les encouragements du département d’Etat américain, adressés au Congo. Ce sujet se rapportant à la traite des êtres humains est d’une grande importance pour le Président américain, Donald Trump, a-t-il souligné.

Il est nécessaire de réunir les initiatives et positions des pays à travers le monde, pour contrer ces pratiques qui consistent à tirer davantage la vulnérabilité de certaines populations, a insisté le diplomate américain qui a fait savoir que la communauté internationale va commémorer, l’année prochaine, les 20 ans du protocole des Nations-Unies contre le trafic des êtres humains.

La Chine et le Congo étendent leur coopération

Le 1er vice-président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Ji Bing Xuan, qui séjourne à Brazzaville depuis deux jours a succédé à l’américain chez Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes d’Etat ont échangé sur des nouveaux domaines qui devraient intégrer une coopération élevée au rang de partenariat stratégique global depuis 2016. Il s’agit, entre autres, des secteurs de l’aviation et du tourisme, avec l’ouverture prochaine d’une ligne aérienne directe entre Brazzaville et Beijing. La coopération sino-congolaise est déjà active dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la défense et bien d’autres.

La visite de l’homme d’Etat chinois au Congo, traduit une fois de plus, l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui caractérisent les relations sino congolaises.

Au terme de l’audience, Ji Bing Xuan a offert au président de la République, une œuvre d’art symbolisant la prospérité et le succès pour le Congo, en dépit de la crise économique conjoncturelle que le pays traverse depuis quelques temps.

Coopération : la Turquie et le Congo entendent consolider leur relation

Dans le cadre de la célébration du 96e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie, son ambassadeur à Brazzaville, Serhan A. Yigit, a organisé une réception le 29 octobre, au cours de laquelle il a réaffirmé la volonté et la disponibilité de son pays à partager son expérience avec les Etats africains.

« C’est un grand honneur pour moi de vous accueillir ce soir à notre réception marquant le 96e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie », a déclaré l’ambassadeur, avant de signifier que c’est le 29 octobre 1923 qu’un nouvel Etat moderne est né dans son pays. Et depuis ce jour, la Turquie a entrepris des réformes politiques, économiques et sociales importantes. Des réformes qui l’ont permis de devenir une nation démocratique et placée parmi les vingt premiers pays économiquement riches du monde.

Parlant des atouts de son pays durant les premières années de sa fondation, le diplomate turc a souligné que ce passage a apporté des changements à travers des développements révolutionnaires dans tous les domaines, notamment dans l’éducation, l’économie et dans la gouvernance.

Un partenaire stratégique de l’Afrique et du Congo

Serhan A. Yigit a souligné la volonté et la disponibilité de la Turquie à coopérer étroitement avec le continent africain, précisant que ce pays tient à partager son expérience avec l’Afrique. Cela s’illustre aisément, a-t-il indiqué, par le fait que son pays compte quarante-deux ambassades sur le continent et ses investissements sont à hauteur d’environ sept milliards de dollars. « La diplomatie humanitaire de la Turquie continue de faire la différence en Afrique. Sa coopération axée sur le développement constitue aussi une priorité », a spécifié l’ambassadeur.

Faisant une rétrospection sur l’histoire des relations entre la Turquie et le Congo, Serhan A. Yigit a rappelé qu’au plan bilatéral, l’année 2019 marque le 59e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, qui ont établi réciproquement leurs ambassades  en 2013 et 2014.

« Depuis lors, les échanges dans plusieurs domaines se sont développés rapidement entre les deux Etats. Car, actuellement, près de cent jeunes congolais ont bénéficié des bourses leur permettant de poursuivre des études supérieures en Turquie », a reconnu le diplomate turc, en mettant un accent particulier sur la formation spécialisée pour les officiers de police congolais à l’académie de police turque. Depuis 2013, quatorze officiers se sont rendus en Turquie et quatre autres seront mis en route le mois prochain.

Par ailleurs, au plan économique, les entrepreneurs turcs ont de nombreux projets au Congo, par exemple la construction du Centre de conférence international de Kintélé. « Les entreprises de mon pays souhaitent renforcer leurs liens avec le Congo à travers la mise en œuvre des projets dans le secteur de l’énergie. Depuis le 30 juillet dernier, le Congo et la Turquie sont directement liés par Turkish airline de Pointe-Noire à Istanbul, trois fois par semaine. Cela facilite les échanges entre nos nations », a conclu l’ambassadeur.

Le Congo et la Russie resserrent les liens de coopération

Le ministre de tutelle, Martin Parfait Coussoud-Mavoungou, et le nouvel ambassadeur de Russie, Guéorguy Tchepik, ont échangé sur les axes de coopération visant à raffermir les liens entre les deux pays en la matière.

Les modalités de mise en œuvre de l’accord de coopération sur l’utilisation aux fins pacifiques de l’énergie atomique, signé le 23 mai dernier à Moscou, la mission de travail à Brazzaville des groupes d’experts des deux pays le mois prochain, la visite de travail en Russie du ministre de la Recherche en décembre, le renforcement des capacités des étudiants et chercheurs congolais dans le domaine de l’énergie atomique sont des questions évoquées en tête-à-tête entre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou et Guéorguy Tchepik.

Par ailleurs, le diplomate russe a informé le ministre de la Recherche scientifique de la mise à la disposition du Congo, au titre de l’année académique 2019-2020, de cinq bourses d’étude en science nucléaire à des fins pacifiques. « Il s’agit d’accompagner le Congo à développer la médecine et l’agriculture qui sont généralement les premiers bénéficiaires de ce que peut nous donner l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a expliqué l’ambassadeur de la Russie.

Le ministre de la Recherche scientifique et le nouveau diplomate russe au Congo ont également abordé le dossier de l’érection prochaine, à Brazzaville, par la Corporation de l’énergie atomique, d’un laboratoire sur les maladies tropicales négligées sous la coordination de l’Institut national de recherche en sciences de la Santé.

Diplomation : Pierre Ngolo fait escale au Rwanda

Le président du sénat a marqué un arrêt à Kigali après avoir assisté aux travaux du forum du parlement panafricain sur la lutte contre le commerce des armes légères et de petits calibres en Afrique du Sud.

Avant son retour à Brazzaville, le président du Sénat a été reçu par son homologue rwandais Bernard Makuza, le 04 octobre 2019. Les deux personnalités ont fait un tour d’horizon sur les sujets d’actualité africaine et internationale, sans oublier la coopération parlementaire bilatérale entre le Congo et le Rwanda. C’était aussi l’occasion pour eux d’évoquer les relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays.

Ils ont évoqué le soutien aux efforts inlassables que déploient les deux présidents, Denis Sassou N’Guesso et Paul Kagame, relatifs aux questions de paix, de sécurité et de développement dans la sous-région des Grands Lacs et dans le cadre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, dont les deux pays sont membres.

BDEAC/ Banque de développement de la Chine : vers une nouvelle coopération

Une séance de travail entre les représentants des deux établissements a eu lieu en début de semaine dernière à Brazzaville au Congo.

Poser de nouvelles bases pour une future collaboration, c’est la raison de la rencontre entre le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Mbo Nchama, et le commissaire à la coopération internationale pour le Congo, la Zambie, la RDC, le Cameroun et le Gabon, de la Banque de développement de Chine, Sixin Wang.

La séance de travail s’est tenue pendant se prépare la cinquième édition du forum « Investir en Afrique », prévu du 10 au 12 septembre à Brazzaville.

Congo : Valery Aleksandrovitch Mikhaylov fait ses adieux à Isidore Mvouba

L’ambassadeur de Russie au Congo a été reçu par le président de l’Assemblée nationale le 31 juillet 2019.

Après cinq années d’exercice au Congo, Aleksandrovitch Mikhaylov  fait ses adieux aux autorités congolaises. L’ambassadeur de la Fédération de la Russie au Congo a été reçu par Isidore Mvouba. Au cours de la rencontre, Valery Aleksandrovitch Mikhaylov a affirmé que le Congo et son pays ont jusqu’ici entretenu de bons rapports diplomatiques dont il faut finaliser des projets du partenariat.

Au sortir de cet échange, le diplomate russe a indiqué qu’il était nécessaire de procéder à la mise en œuvre de tous les accords signés entre le Congo et la Russie, quoiqu’il soit arrivé en fin de son mandat au Congo.

« Après le Forum interparlementaire Russie-Afrique en Juillet dernier, le tour reviendra aux chefs de l’Etat de siéger en novembre à Moscou toujours dans le même cadre de la coopération Russie Afrique », a dit Valery Aleksandrovitch Mikhaylov.

France : tête à tête entre Pierre Ngolo et Gérard Larcher

 Les deux présidents des Sénats de France et du Congo, se sont entretenus pour renforcer les relations qui existent entre leurs deux pays.

Pierre Ngolo et Gérard Larcher ont échangé jeudi 13 juin, au Palais du Luxembourg à Paris. Il s’est agi pour les deux hommes de parler de la coopération de la France et du Congo. L’objectif étant de renforcer les relations entre le Congo et la France ainsi que la coopération entre les Chambres parlementaires qu’ils dirigent.

Cette rencontre a eu lieu en marge des entretiens des présidents de Sénats d’Europe et des présidents de Sénats africains. Cet entretien s’inscrit dans la poursuite des étapes de la discussion destinée à signer un accord-cadre tel que les deux parties institutionnelles s’étaient engagées, le 27 septembre de l’année dernière, à Paris. Un engagement mutuel pris à l’époque en présence des sénateurs français Christian Cambon, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées, et Christophe-André Frassa, du groupe d’amitié avec le Congo Brazzaville, de Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo, et de son homologue du Congo en France, Rodolphe Adada.

Parmi ces préoccupations du Congo, on note la demande du Congo pour que la France s’engage dans les négociations auprès du Fonds monétaire international présidé par Christine Lagarde pour aboutir à la signature d’un accord qui soit à la fois acceptable et qui permette de tracer un avenir supportable pour les citoyens et la gouvernance.

L’économie n’a pas été le seul point abordé par les deux présidents. Ils ont également parlé des sujets parlementaires. Les négociations entamées l’année dernière sont en phase d’aboutir par un protocole d’accord, avec une probable signature à Brazzaville, à en croire l’invitation faite par Pierre Ngolo à Gérard Larcher.

« Invitation acceptée car nous n’oublions pas que Brazzaville a accueilli, à une certaine époque, l’honneur de la France à un moment difficile…Et que, les amis sont comme les étoiles, c’est pendant la nuit qu’on peut les compter. Nous avons pu compter sur le Congo à ce moment-là. Cela ne s’oublie pas », a déclaré le président du Sénat français.

Coopération Congo-Chine : la reprise des projets en suspens

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé le 10 juin à Brazzaville avec le ministre assistant chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong.

Lundi 10 juin dernier, Denis Sassou N’Guesso a eu une rencontre avec Chen Xiaodong, à Brazzaville. Les deux personnalités ont parlé de la coopération qui existe entre leurs deux pays. Outre les perspectives de la coopération, le représentant du gouvernement chinois a annoncé au chef de l’Etat congolais la reprise imminente des projets arrêtés à cause de la dette commerciale du Congo envers la Chine.  Chen Xiaodong a aussi confirmé l’appui de son pays dans la construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Chen Xiaodong et Sassou N’Guesso ont évoqué les projets tels que le nouveau siège du parlement, le Centre de maintenance aéronautique ou encore les centres commerciaux à Brazzaville. En outre, Chen Xiaodong a rassuré le président congolais de l’entière collaboration de son pays à la matérialisation des projets susmentionnés et autres en vue d’amener la coopération entre les deux pays à un niveau escompté.

« Mes collaborateurs et moi venons d’être reçus par le chef de l’Etat congolais après l’entretien avec le ministre congolais des Affaires étrangères, ainsi que d’autres ministres de votre pays. Nous avons fait le bilan de la coopération entre nos deux Etats après le Sommet de Beijing. Nous avons également planifié notre coopération future. Les relations sino-congolaises sont entrées dans la meilleure période de leur histoire grâce à l’impulsion et l’engagement personnel de nos deux présidents », a déclaré Chen Xiaodong.

Autre information, la Chine va apporter son appui à l’organisation au Congo du 5e Forum « Investir en Afrique », et les entreprises chinoises y participer activement.

Coopération : la Chine réduit la dette congolaise de 20 millions de dollars

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a rencontré le président Sassou N’Guesso dimanche 02 juin à Brazzaville, pour lui annoncer cette information.

Dimanche 02 juin 2019, à Brazzaville, rencontre entre le Chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin. Le diplomate américain était porteur d’une nouvelle. Suite à la convention de restructuration de la dette congolaise signée en avril dernier, entre le gouvernement congolais et Exim bank, la Chine s’est engagée à annuler cette dette à hauteur de vingt millions de dollars. C’est cette information que Ma Fulin allait annoncer au Président congolais.

Il faut le relever, depuis l’accord de restructuration de la dette congolaise, le sujet a été au centre des discussions au pays. Certains ont trouvé que la signature de cet accord entre le Congo et la Chine était « ajoutait de la dette à la dette ».

Reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le diplomate chinois, Ma Fulin, a précisé que l’annulation de vingt millions de dollars s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie les deux pays.

Pour le diplomate chinois, cette remise de dette devra permettre au Congo, d’apporter une bouffée d’oxygène à son économie qui traverse quelques difficultés.

Congo : les élites congolaises recevront une formation chinoise

L’information a été donnée le 08 mai, à Brazzaville, par le général de division chinois, Zhang Yingli, à l’issue d’un entretien avec le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

« On a discuté ensemble pour voir comment on peut à l’avenir redynamiser la coopération entre les deux armées, selon une vision commune entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping », a confié le chef de la délégation chinoise.

Le général  Zhang Yingli a indiqué que sa délégation a été impressionnée par certains sites visités tels l’académie militaire Marien-Ngouabi, estimant que celle-ci représente bien le fruit de la coopération entre les deux pays, scellée depuis plus de cinquante ans.

Le volet technique et opérationnel figure également parmi les domaines prioritaires de la stratégie de partenariat entre la Chine et le Congo.

« Notre coopération doit garder toujours le même niveau ; l’orientation sera toujours la même. Cette synergie peut aussi s’obstenir au niveau de la formation des élites. Elle pourra constituer une base solide pour l’avenir et surtout dans le cadre de la modernisation des Forces armées congolaises », a confié le général chinois.

Coopération Congo/France : les Sénats des deux pays reprennent le dialogue

Les chambres hautes des parlements des deux pays se sont engagées, le 17 avril à Brazzaville, à renouer le dialogue distendu depuis vingt-cinq ans.

Cette décision a été prise au terme de l’échange que la délégation du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique centrale, conduite par Christophe-André Frassa, a eu avec le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo.

« Nous avons une relation qui est longue, ancestrale et il y avait un constat de part et d’autre avec le président Ngolo, c’est qu’il n’y avait plus de visite du groupe France-Afrique centrale depuis, hélas vingt-cinq ans. Et donc, c’était une décision que nous avons prise au groupe France-Afrique au Sénat français que nous avons exprimée lors de la visite du président Pierre Ngolo, au mois de septembre de l’année dernière, quand il a été reçu par le président Gérard Larcher, de venir ici à Brazzaville pour retisser le lien, pour le retendre pour qu’il ne soit plus distendu et c’est le but de cette visite », a déclaré Christophe-André Frassa au sortir de l’entretien.

La même délégation a également rencontré le groupe d’amitié Congo-France conduit par son président, le sénateur Daniel Abibi. Les deux parties ont passé en revue les différents domaines qui pourront être approfondis afin d’asseoir cette coopération, notamment au niveau d’échange d’expériences dans les domaines législatif, de contrôle de l’action gouvernementale, de la représentation des collectivités locales et bien d’autres.

Christophe-André Frassa est revenu sur le message du président du Sénat français, Gérard Larcher, qui a invité son homologue congolais et une partie de sa délégation à prendre part, le 13 juin prochain; à la réunion des Sénats d’Europe qui se tiendra à Paris, plus précisément au Sénat français.

La coopération Congo-Vatican est au beau fixe

Les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique témoignent de cette bonne collaboration.

Les relations entre le Congo et l’Eglise Catholique sont excellentes. Cela est matérialisé par les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique ainsi que la construction des œuvres architecturales, à l’instar du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale) financé à hauteur de plus de 9 milliards de FCFA par le budget de l’Etat congolais.

On en voudrait pour exemple, la première visite pastorale effectuée en terre congolaise, le 5 mai 1980, par le Pape Jean-Paul II, notamment à Brazzaville où il avait été accueilli par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso et les Évêques du Congo, dont Monseigneur Barthélemy Batantu, Archevêque de Brazzaville. A son tour, le président Denis Sassou-N’Guesso a été reçu par le Pape Benoît XVI, le lundi 24 mai 2010.

Dans le même registre des faits caractéristiques de cette coopération Congo-Vatican, il y a lieu d’évoquer la visite de travail, en février 2017, du Cardinal Pietro Parolin, à Brazzaville. Cette visite ponctuée par l’audience avec le président Denis Sassou-N’Guesso, a débouché sur série d’accords signés entre les deux parties.

Plusieurs actions à l’endroit de l’Eglise Catholique témoignent de l’excellence de ces relations, parmi lesquelles : le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, la construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale), la finalisation des travaux de la paroisse de Madibou et bien d’’autres.

Endommagé pendant le conflit armé de 1997, le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, cet édifice historique, a été rouvert, le 25 mars 2011, au terme d’intenses travaux de réhabilitation estimés à plus de 3 milliards de francs CFA, financés par l’Etat congolais. Une réhabilitation qui marquait, aussi, la fin réelle des travaux de cette Basilique qui, datant de 1943, recevait régulièrement les croyants sans son clocher. C’est, donc, le Chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso qui a coupé le ruban symbolique, consacrant la fin de la réhabilitation, dotant au passage ce somptueux temple catholique du maillon manquant depuis 1943, le clocher.

La construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale) constitue également une preuve palpable de cette coopération.Situé, en effet, derrière la place Mariale de la cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, ce siège a été inauguré le 14 juillet 2015 par le Président Denis Sassou-N’Guesso, en présence du cardinal Laurent Mosengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RDC) et du Nonce Apostolique, Monseigneur Juan Romeo Palowsky.

Les travaux de construction de cette imposante œuvre architecturale, réalisés par la société chinoise BRCC, ont été financés par le budget de l’Etat congolais, à hauteur de 9 milliards 606 millions 862 mille 301 francs CFA.

La finalisation des travaux de l’Eglise de Madibou est aussi l’un des fruits marquants de cette relation harmonieuse. Les travaux de cette Eglise avaient commencé en 1990, avec le maigre apport des paroissiens, dont la volonté et les moyens n’avaient pas suffi pour les avancer au rythme qu’ils voulaient. En 2012, alors que le Président Denis Sassou-N’Guesso atterrissait dans la cour de la paroisse pour les obsèques de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Gérard Bitsindou, constata que les travaux de cet « immense et désespérant chantier » n’avançaient plus depuis longtemps. Sensible à cet état de choses, il résolut de mettre un terme à la détresse des paroissiens de Madibou et prit l’engagement de contribuer à l’achèvement de ces travaux.

Quatre ans après, l’édifice religieux, tout à fait moderne, a pu recevoir sa première célébration eucharistique. Le 30 janvier 2016, une messe d’actions de grâce et de bénédiction du temple fut officiée. « Construire une église est une grâce, une bénédiction, parce que, par elle et avec elle, on peut changer l’homme et son milieu », releva l’évêque de Brazzaville au cours de son homélie.

La nouvelle église d’Oyo est un autre acte de générosité de Denis Sassou-N’Guesso. L’appel à la générosité résonne bien dans la Bible : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Le président congolais, s’inscrivant dans l’optique de cette parole éternelle, a fait construire à Oyo, dans le département de la Cuvette, une Eglise moderne de grande capacité. Les fidèles de l’église catholique attendaient ce geste. D’ailleurs, pour eux, cet édifice constitue un grand cadeau du président de la République pour cette année 2019. Ils attendent la remise officielle de ce joyau aux autorités de l’Eglise catholique dans les tous prochains jours.

Coopération : le Cameroun et le Congo entendent mettre un point particulier à l’aquaculture

L’annonce a été faite à Yaoundé le 22 Février dernier, à la suite d’une réunion qui a vu la participation du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, de l’ambassadeur du Congo au Cameroun Valentin Ollessongo.

Cette rencontre a regroupé le ministre camerounais du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, de l’ambassadeur du Congo au Cameroun Valentin Ollessongo qu’accompagnaient ses collaborateurs, des responsables de l’Agropole Pisciculture, ceux du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales  et, enfin, ceux de  la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts.

Lors de la tenue prochaine  de la commission mixte dont les assises vont se tenir à Brazzaville, les deux pays ont pris la résolution de mettre dorénavant un accent particulier sur l’aquaculture,  afin d’impulser une nouvelle dynamique dans ce domaine. Autre information donnée par le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana à la fin des travaux qu’il présidait.

Pour Valentin Ollessongo, l’ambassadeur du Congo au Cameroun : « L’heure n’est plus au discours, l’heure est à l’action, afin que le Congo tire profit de l’expérience du Cameroun.  A quelques semaines des assises de Brazzaville, il est important, que les experts réfléchissent aux stratégies pour booster la coopération entre nos deux  pays. Pour l’heure, les discussions techniques sont engagées pour l’excellence des relations entre nos deux pays dont les frontières communes n’ont jamais été fermées ».

La concertation du 22 Février dernier a permis au coordonnateur national de la filière aquaculture Adrian Ngo’o Bitomo de montrer le chemin parcouru par le Cameroun, à travers son gouvernement qui a mis en place, un Programme Agropoles.

Il est désormais possible de trouver du poisson produit localement, dans sept des dix régions administratives que compte le Cameroun. Une avancée saluée par les responsables du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales qui ont profité de la présence des autres, pour donner les plans techniques de production aux 400 opérateurs qui s’activent à travers le pays dans l’engraissement du poisson (silure et carpe).

Le Programme accompagne généralement le ministère du Commerce dans toutes ses actions promotionnelles des produits du terroir. Dans cet esprit, le ministre du Commerce a rappelé que les pouvoirs publics ont un rôle de protection de l’espace, de manière à garantir les débouchés aux opérateurs économiques.

Tout cela ne va pas sans difficultés et, Adrian Ngo’o Bitomo, lors de sa présentation, est revenu sur les contraintes liées à l’aquaculture, entre autres, l’alevin, l’aliment, le taux de gaz carbonique et le taux d’acidité de l’eau.

En Afrique centrale, au-delà des espaces maritimes, la sous-région est arrosé par des cours d’eaux et des marécages qui peuvent servir à l’aménagement des étangs piscicoles. Si les mesures impulsées par Luc Magloire Mbarga Atangana et ses invités sont mises en œuvre, il serait loisible d’inverser la tendance en matière d’importations de poisson pour laquelle les pays dépensent des centaines de milliards par an.

Education : nouvelle coopération entre le Congo et la Chine

Un accord qui a été matérialisé mardi 30 octobre, à Brazzaville, par la remise d’un don de l’Ecole secondaire expérimentale de Henan au complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou.

Le mardi 30 octobre à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (MEPSA), Anatole Collinet Makosso, a réceptionné un don, de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin. Il s’agissait d’un don fait par l’Ecole secondaire expérimentale de Henan au complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou. Ceci entrait dans le cadre de la signature de l’accord de jumelage entre deux établissements.

Ce don était composé, entre autres, de livres, sacs à dos, plumiers, cahiers, calculatrices, stylos, cartouches de stylo, kits de géométrie… Une action qui marque le début d’une coopération amicale entre le Complexe scolaire Révolution-Gampo Olilou et l’Ecole secondaire expérimentale de Henan. L’accord de remise de ce don a été signé par le directeur général adjoint du Bureau provincial de Henan, Diao Yuhua, et l’Inspecteur général du MEPSA, David Boké.

Le proviseur du lycée de la Révolution, Firmin Moungalla, a profité de l’occasion pour inviter les élèves tout comme les travailleurs à se mettre résolument au travail. Selon les termes du document signé, vingt élèves et enseignants du lycée de la Révolution et du CEG Gampo Olilou bénéficieront, une fois pendant le camp d’été, de dix jours de vacances en Chine.

Le proviseur de l’Ecole secondaire expérimentale de Henan, Ma Yuxia, pense, de son côté que « La convention amicale signée entre nos deux écoles est la mise en œuvre de la visite du président du CCPPC et correspond aux huit actions proposées par le président chinois lors du sommet Chine-Afrique de cette année. (…). Nous avons compris, après des échanges avec les amis, que votre école est très populaire au Congo, une école bien équipée avec beaucoup d’enseignants excellents ».

Congo : la coopération sino-congolaise au cœur des débats

Les Congolais font le point sur les investissements de la Chine dans leur pays, à l’occasion du sommet Chine-Afrique.

A l’occasion du sommet Chine-Afrique qui s’est ouvert lundi 03 septembre à Beijing, les Congolais font le point sur les investissements de la Chine dans leur pays. Les avis sont divers, si pour certains le bilan est satisfaisant pour d’autres doutent de la qualité des infrastructures réalisées et estiment que le partenaire chinois a oublié l’agriculture, un secteur clé pour booster une économie en panne.

La République du Congo est représentée à ce sommet par son président, Denis Sassou Nguesso.

Un journaliste et analyste économique, Christian Sahir, juge positive la coopération entre la Chine et le Congo. « La coopération entre le Congo et la Chine a permis à notre pays de se doter d’un certain nombre d’infrastructures. Je prendrais pour exemple la route nationale numéro 1 Pointe-Noire-Brazzaville (longue de plus de 500 kilomètres, ndlr) qui a un impact économique très très important », commente-t-il.

Le barrage hydroélectrique d’Imboulou de 120 mégawatts est également le fruit de cette coopération. Mais, les investissements chinois ont plus été consentis dans le bâtiment. « Des fissures par-ci, des carreaux décapés par-là, des sièges dans les salles de réunions qui perdent leurs accoudoirs dès inauguration des bâtiments, c’est ce que nous vivons parfois avec les Chinois », témoigne un chef de quartier sous couvert d’anonymat.

Léon Mayeko enseignant d’économie à l’université publique, trouve que le développement passe par l’agriculture et non par le bâtiment : « Ce qui a fait de la Chine aujourd’hui l’une des puissances mondiales, c’est l’agriculture. Ce n’est pas avec ces bâtiments que nous pouvons nous développer », analyse-t-il.

Il est important de noter que le Congo et la Chine ont établi leurs relations depuis 1964.

Coopération, justice et migration au menu de la presse congolaise

Le partenariat technique entre le Congo et le Japon, une Ong des droits de l’homme qui dénonce le scandale judiciaire au Congo et le début la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo font ce jeudi la une des journaux.

« Coopération : le Congo et le Japon envisagent un partenariat dans le domaine technique » titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui précise que « L’annonce de ce partenariat a été faite par le président de la ligue parlementaire japonaise, Yoshitaka Sankurada, le 29 août à Brazzaville, lors d’une séance de travail avec le président de l’Assemblée nationale congolaise, Isidore Mvouba. »

Abordant le volet judiciaire, La Griffe relaie le cri du cœur du président l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loemba Moké, au sujet trois personnes encore détenues de la maison d’arrêt de Brazzaville, malgré la relaxe prononcée par le juge d’instruction et le parquet après avoir constaté un vide dans leur dossier.

Le président de l’ADHUC cité par La Griffe parle de « scandale judiciaire » là où La semaine Africaine dénonce le défaut de subvention des maisons d’arrêts dans le département de la Bouenza, au sud de Brazzaville.

Les maisons d’arrêt de ce département « ressemblent à des mouroirs », estime le journal, ajoutant que « les prévenus et les condamnés dorment à même le sol et vivent dans des conditions dégradantes. »

Sur un tout autre plan, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce le début de la régularisation de la situation des réfugiés rwandais au Congo. « Un échantillon de neuf anciens réfugiés (sur les huit mille) s’est vu attribuer hier des passeports et titres de séjours en vue de faciliter leur intégration locale, conformément aux dispositions de la loi congolaise en matière d’entrée et de sortie des étrangers », renseigne le journal.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.

Technologie: le Congo et le Japon projettent de signer un partenariat

À travers un accord que les deux pays vont signer bientôt, le gouvernement japonais entend apporter son aider au Congo à s’arrimer à la modernité de la technologie.

Le président de la ligue parlementaire japonaise, Yoshitaka Sankurada, a émis le vœu, le 29 août à Brazzaville, lors d’une séance de travail avec le président de l’Assemblée nationale congolaise, Isidore Mvouba.

Le responsable japonais n’a pas détaillé le contenu du projet en vue ainsi que ses avantages. Tout de même, il a signifié qu’il vise notamment à appuyer le Congo dans le domaine de la technique, à travers la formation de ses cadres.

« Les relations de coopération entre le Congo et le Japon sont au beau fixe, elles avancent très bien. Sur cette base, les deux parties entendent ouvrir, très bientôt, des négociations dans ce sens, qui vont aboutir à la conclusion d’un accord de coopération technique », a précisé Yoshitaka Sankurada.

Le Japon, d’après la ligue d’amitié parlementaire, entend aussi accompagner le Congo dans plusieurs autres secteurs d’activités, à savoir celui de la transformation de bois sur place.

Le président de l’Assemblée nationale a, pour sa part, annoncé la mise en place d’un projet économique d’envergure qui sera développé par les Japonais. Celui-ci concerne la production au Congo du betanol à base duquel on peut fabriquer plusieurs articles.

Dans son mot liminaire, Isidore Mvouba a salué les fruits de la coopération bilatérale entre les deux pays, vieille de cinquante ans. Le président de la chambre basse du parlement a indiqué que de 2012 à ce jour, le gouvernement japonais a soutenu celui du Congo dans divers projets d’assainissement.

Lors de la crise du Pool, a-t-il souligné, le Japon a débloqué 1,5 milliard FCFA au profit des sinistrés. Il a aussi évoqué l’implication du Japon dans la construction de la route d’intégration sous-régionale Ketta-Doum, dans le département de la Sangha, ainsi que celle qui partira de Dolisie, dans le Niari, au village Ndéndé, à la frontière du Gabon.

Après avoir émis le vœu de voir une ambassade japonaise installée à Brazzaville, Isidore Mvouba a rassuré la délégation japonaise du soutien du Congo dans l’organisation de l’Expo universel 2025.

En tant que président de l’Assemblée nationale, il a profité de l’occasion pour présenter à cette délégation l’institution dont il a la charge.

Coopération : le Congo et le Maroc signent un accord-cadre dans le domaine de la logistique

Cet accord repose sur le renforcement des capacités et la promotion des partenariats et de l’échange des expériences et des expertises dans le domaine de la logistique.

Signé à Brazzaville le 30 avril dernier, l’accord-cadre de coopération entre le Congo et le Maroc vient d’être adopté par le Maroc.  Ce projet de loi N° 65-18 porte approbation de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de la logistique entre les deux pays.

Selon le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El KhalfiIl, cet accord-cadre de coopération vise à jeter les fondements de la coopération entre les deux pays en matière de développement du secteur de la logistique.

Il a été adopté lors du Conseil de gouvernement Marocain tenu jeudi 19 juillet 2018. C’est le ministre délégué chargé des Affaires africaines auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale qui l’a présenté.

Selon un communiqué lu lors de la réunion du conseil de gouvernement marocain, cette coopération est conçue selon une approche qui repose sur le renforcement des capacités et la promotion des partenariats et de l’échange des expériences et des expertises dans le domaine de la logistique.

Economie, lutte contre la corruption et coopération en vedette dans la presse congolaise

Le Congo qui table pour cette année sur une croissance économique de 1,9%, un ancien ministre placé en garde à vue dans le cadre de la lutte contre la corruption, la signature en septembre d’une convention de développement de la zone économique spéciale entre la Chine et le Congo sont les sujets traités principalement ce jeudi par la presse congolaise.

« Congo-Economie : croissance attendue de 1,9% cette année » titre le bihebdomadaire La Semaine Africaine, selon qui « Le Conseil national du crédit, réuni le 12 juillet dernier à Brazzaville table sur taux de croissance du PIB réel de 1,9% cette année contre une récession de 2,6 enregistré en 2017. Cette projection est soutenue par le dynamisme attendu du secteur pétrolier (+12,3%), ce malgré le recul des activités dans le secteur hors pétrole (-4,6%) ».

Quant à l’hebdomadaire Le Nouveau Regard, il titre : « Un éléphant respire déjà le chaud et le froid : Enfin Rigobert Maboundou (ex ministre de l’Agriculture et de l’Elevage) a été placé en garde à vue à la DGST ».

A en croire l’hebdomadaire, l’admission de Maboundou à la Direction générale de la surveillance du
territoire (DGST) proviendrait de sa « gestion opaque de 114 milliards de FCFA entre janvier 2008 à mars 2016 au niveau du département qu’il avait en charge ».

Sur un tout plan, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville s’intéresse à la coopération Chine –Congo et annonce la signature en septembre prochain d’une Convention de développement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

« Cette Convention sera signée par les autorités des deux Etats au plus haut niveau en marge du sommet des chefs d’Etat d’Afrique et de Chine qui va se tenir dans deux mois », précise le quotidien national.

Coopération : un nouveau plan de partenariat entre le Congo et la Banque Mondiale

La nouvelle représentante résidente de l’institution financière mondiale en République du Congo, Korotoumou Ouattara, promet d’investir dans la lutte contre l’extrême pauvreté et la promotion de la croissance partagée.

Le nouveau cadre de partenariat avec le Congo que veut insuffler Korotoumou Ouattara s’inspirera des deux axes stratégiques prioritaires du Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ce document de base comprend le développement du capital humain à travers des investissements dans la santé et l’éducation ainsi que le processus de diversification de l’économie nationale dont l’appui au secteur privé.

L’adoption du nouveau PND 2018-2022, selon la nouvelle représentante de la Banque mondiale (BM), est une excellente nouvelle non seulement pour son institution mais également pour toute la population congolaise. « Le PND définit le cadre des actions à mener par le gouvernement pour le développement du Congo. Ce sont aussi ces activités que la BM va appuyer dans son propre cadre de partenariat que nous allons mettre en place », a-t- elle indiqué.

Pour sa première rencontre avec les autorités congolaises, la nouvelle représentante du groupe de la BM s’est entretenue, le 16 juillet à Brazzaville, avec la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas. Au cours de ce bref entretien, les deux personnalités ont surtout souligné le grand potentiel de la coopération Congo/BM. « Nous sommes là pour appuyer le peuple congolais dans son processus de développement », a assuré Korotoumou Ouattara.

La BM est l’un des principaux partenaires techniques et financiers du Congo. En ce moment de crise économique, elle est de plus en plus sollicitée pour les projets de filets sociaux, y compris pour le soutien à la diversification économique, l’appui budgétaire, la réforme macroéconomique et du secteur public. Ce sont, entre autres, les défis qui attendent la remplaçante de Djibrilla Adamou Issa.

L’économiste ivoirienne, Korotoumou Ouattara, mettra à profit sa longue expérience accumulée lors de ses précédents postes en Afrique puis en Asie du sud, en matière de développement du secteur privé, du climat des investissements, de l’inclusion financière y compris la microfinance, le financement du monde rural, des petites et moyennes entreprises ainsi que des assurances, des retraites et pensions et du financement de l’habitat.

En tant que point focal pour le Niger, le Bhutan, le Sri Lanka et le Bangladesh, Korotoumou Ouattara avait contribué à faire avancer le dialogue avec les autorités et à élargir le portefeuille des activités de la BM dans ces pays. Avant de rejoindre le groupe de la BM en 1998 en tant qu’économiste du secteur financier dans la région Afrique, elle était auparavant chercheuse à l’Université d’Etat d’Ohio, à Columbus, aux Etats-Unis, où elle a obtenu son doctorat en économie de développement.

Congo/Etats-Unis : une collaboration concrète

Après la présence signalée du virus Ebola à Bikoro en RDC, une localité frontalière à celle de Liranga, dans le département de la Likouala, une équipe médicale américaine est arrivée au Congo pour éviter la propagation de cette malade.

Le ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé sa satisfaction vendredi 06 juillet, face à la « promptitude », de l’appui médical américaine. C’était pendant sa visite au Laboratoire national de santé publique, en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, à l’occasion de la célébration de la coopération scientifique entre les Etats-Unis et cette structure.

Pour le ministre, le Laboratoire national de santé publique est la matérialisation de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. Sa réhabilitation fait partie des priorités du gouvernement congolais.

« Le ministère de la Santé est en train de mener huit réformes importantes dont celle portant sur le Laboratoire national qui devrait, à terme, devenir l’Institut national de santé publique dont le plateau technique sera réhabilité », a-t-elle déclaré.

« Le partenariat marche très bien entre le gouvernement et l’Institut national de santé aux Etats-Unis. Le personnel de cet institut était venu au Congo pour former ceux d’ici, dans le cadre de la maladie à virus d’Ebola, afin de s’assurer de la bonne santé de la population », a indiqué Todd P. Haskell.

Le diplomate américain en visite ce 06 juillet dans cette structure, a, expliqué que le but de sa visite était de montrer la collaboration et l’engagement entre les deux pays dans la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus d’Ebola et de se rendre compte du matériel avec lequel les Congolais travaillent pour détecter les autres maladies.

Le Laboratoire national de santé publique coopère avec les Etats-Unis depuis les années 2000.  Une coopération qui a débuté par des échanges et des prises de contact et les liens ont été établis depuis 2001.

Coopération : le Congo et la Belgique renforcent leurs relations

A travers un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié.

Les gouvernements congolais et belge ont signé en fin de semaine à Bruxelles un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié. La signature a eu lieu à l’occasion d’une visite de travail du chef de la diplomatie congolais en Belgique.

Le Congo et la Belgique ont signé en fin de semaine à Bruxelles, un mémorandum d’entente. « Le document a été signé à Bruxelles en Belgique lors de la visite de travail qu’a effectuée le ministre congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso du 5 au 6 juillet 2018 », a indiqué le ministère congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger. La source précise que l’accord permettra de renforcer et de consolider les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Commentant la signature de l’accord, le vice-premier ministre belge, Didier Reynders, qui a paraphé les documents avec le ministre Jean-Claude Gakosso, a déclaré qu’il était « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales ».

« Ce document permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certain nombre d’autres sujets, dont les relations économiques et les investissements que les entreprises belges entendent réaliser au Congo Brazzaville », a fait ensuite remarquer le vice-premier ministre belge.

Selon lui, le mémorandum d’entente contribuera au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération Brazzaville et Bruxelles.

Des consultations politiques régulières annoncées

Concernant les détails prévus par le mémorandum d’entente, des sources proches du gouvernement congolais ont indiqué que des consultations politiques régulières auront lieu entre les responsables des ministères des affaires étrangères des deux pays. Ces échanges leurs permettront d’évoquer les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun.

L’accord permettra également aux diplomates congolais et belge, lors de ces consultations, d’évoquer les questions d’actualité du continent africain, de l’Europe et du monde. Sur ce point, les questions concernant l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement seront notamment abordées, soulignent les sources officielles qui ajoutent que les questions de coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi que de la lutte contre le terrorisme, seront aussi inscrites à l’ordre du jour.

Signalons que la signature de ce mémorandum d’entente intervient environ un mois seulement après la signature des accords de coopération dans le domaine des transports le 12 juin dernier à Bruxelles.

 

L’Union européenne réaffirme son aide au Congo

A l’occasion de la célébration de la journée de l’Europe, l’ambassadeur de l’Union européenne, Saskia De Lang, est revenue sur les objectifs de la coopération entre son institution et le Congo.

Saskia De Lang, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, a réaffirmé mercredi 09 à Brazzaville, l’engagement de son institution à soutenir ce pays. Bâtir le port autonome de Pointe-Noire, améliorer la gouvernance économique, apporter de l’aide à la population du Pool sont entre autres les objectifs à atteindre de l’UE.

Dans son discours, à l’occasion de la journée de l’Europe, Saskia De Lang a rappelé les actions de l’UE au Congo qui visent les mêmes objectifs d’un partenariat équitable. ‘’Dans notre relation avec le Congo, l’engagement de l’Union européenne s’exprime, non seulement par ses programmes de coopération, mais aussi par la mise en service du nouveau bâtiment de la délégation, avec son architecture emblématique. En investissant dans nos propres services à Brazzaville, nous investissons dans la relation avec le Congo‘’, a-t-elle déclaré.

‘’ Nous nous appuyons largement sur la société civile congolaise et européenne, dont de nombreux représentants sont présents ce soir. Ils enrichissent notre travail sur les droits de l’homme, sur l’environnement et l’aide sociale‘’, a-t-elle souligné, rappelant le ‘’ fort ‘’ engagement du Congo dans le domaine de la conservation des forêts et de l’environnement.

Pour la diplomate européenne, l’engagement du Congo, s’exprime aussi par la nomination d’un nouvel ambassadeur à Bruxelles, par la visite récente de conseillers présidentiels dans cette même ville, ainsi que par la tenue, à Brazzaville, d’un dialogue avec l’UE sur le secteur de la justice.

‘’Un secteur qui saura livrer, nous l’espérons vivement, des jugements équitables et transparents, dignes d’un Etat de droit. Il y va de la crédibilité du Congo, d’abord envers ses propres citoyens, et ensuite envers le monde extérieur‘’, a martelé Saskia De Lang.

Saskia De Lang pense que , les jeunes sont à l’honneur, au regard de nombreuses activités organisées cette année qui les impliquent directement et qui ont connu un énorme succès.

L’ambassadeur a cité, entre autres, le festival du film européen qui réunissait, à chaque projection, entre trois cents et cinq cents jeunes cinéphiles, la conférence sur le partenariat Europe-Afrique à l’Institut français du Congo, etc. La présence des jeunes au sommet Europe/Afrique, tenu en novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, n’est pas passée sous silence.

«Si notre attention se tourne vers les jeunes, c’est parce qu’ils constituent la richesse de l’Afrique. C’est parce que demain, ce sont eux qui seront appelés à prendre la relève dans le secteur privé, la société civile et dans la politique. Créer des emplois, favoriser le climat des affaires et les secteurs productifs, voilà aussi ce à quoi s’engage l’UE, ici et ailleurs en Afrique», a signifié la diplomate.

La journée du 9 mai commémore la déclaration de Robert Schuman qui a posé les bases de l’UE, marquant ainsi le début de la construction communautaire. Cette journée est l’occasion de familiariser les citoyens avec l’Europe.

A cette occasion, la délégation de l’UE au Congo a prévu plusieurs activités : le forum annuel des projets au cours duquel elle présentera au public, le 17 mai, la gamme des activités mises en œuvre par la société civile. Puis le 19 mai, un concert sera donné dans la Basilique Sainte-Anne, pour rendre hommage aux compositeurs européens, avec le chœur Credo et l’orchestre symphonique Kimbanguiste.