La coopération Congo-Vatican est au beau fixe

Les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique témoignent de cette bonne collaboration. Les…

Les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique témoignent de cette bonne collaboration.

Les relations entre le Congo et l’Eglise Catholique sont excellentes. Cela est matérialisé par les régulières fréquentations et échanges entre les dirigeants congolais et ceux de l’Eglise Catholique ainsi que la construction des œuvres architecturales, à l’instar du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale) financé à hauteur de plus de 9 milliards de FCFA par le budget de l’Etat congolais.

On en voudrait pour exemple, la première visite pastorale effectuée en terre congolaise, le 5 mai 1980, par le Pape Jean-Paul II, notamment à Brazzaville où il avait été accueilli par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso et les Évêques du Congo, dont Monseigneur Barthélemy Batantu, Archevêque de Brazzaville. A son tour, le président Denis Sassou-N’Guesso a été reçu par le Pape Benoît XVI, le lundi 24 mai 2010.

Dans le même registre des faits caractéristiques de cette coopération Congo-Vatican, il y a lieu d’évoquer la visite de travail, en février 2017, du Cardinal Pietro Parolin, à Brazzaville. Cette visite ponctuée par l’audience avec le président Denis Sassou-N’Guesso, a débouché sur série d’accords signés entre les deux parties.

Plusieurs actions à l’endroit de l’Eglise Catholique témoignent de l’excellence de ces relations, parmi lesquelles : le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, la construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale), la finalisation des travaux de la paroisse de Madibou et bien d’’autres.

Endommagé pendant le conflit armé de 1997, le clocher et la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo, cet édifice historique, a été rouvert, le 25 mars 2011, au terme d’intenses travaux de réhabilitation estimés à plus de 3 milliards de francs CFA, financés par l’Etat congolais. Une réhabilitation qui marquait, aussi, la fin réelle des travaux de cette Basilique qui, datant de 1943, recevait régulièrement les croyants sans son clocher. C’est, donc, le Chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso qui a coupé le ruban symbolique, consacrant la fin de la réhabilitation, dotant au passage ce somptueux temple catholique du maillon manquant depuis 1943, le clocher.

La construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale) constitue également une preuve palpable de cette coopération.Situé, en effet, derrière la place Mariale de la cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, ce siège a été inauguré le 14 juillet 2015 par le Président Denis Sassou-N’Guesso, en présence du cardinal Laurent Mosengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RDC) et du Nonce Apostolique, Monseigneur Juan Romeo Palowsky.

Les travaux de construction de cette imposante œuvre architecturale, réalisés par la société chinoise BRCC, ont été financés par le budget de l’Etat congolais, à hauteur de 9 milliards 606 millions 862 mille 301 francs CFA.

La finalisation des travaux de l’Eglise de Madibou est aussi l’un des fruits marquants de cette relation harmonieuse. Les travaux de cette Eglise avaient commencé en 1990, avec le maigre apport des paroissiens, dont la volonté et les moyens n’avaient pas suffi pour les avancer au rythme qu’ils voulaient. En 2012, alors que le Président Denis Sassou-N’Guesso atterrissait dans la cour de la paroisse pour les obsèques de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Gérard Bitsindou, constata que les travaux de cet « immense et désespérant chantier » n’avançaient plus depuis longtemps. Sensible à cet état de choses, il résolut de mettre un terme à la détresse des paroissiens de Madibou et prit l’engagement de contribuer à l’achèvement de ces travaux.

Quatre ans après, l’édifice religieux, tout à fait moderne, a pu recevoir sa première célébration eucharistique. Le 30 janvier 2016, une messe d’actions de grâce et de bénédiction du temple fut officiée. « Construire une église est une grâce, une bénédiction, parce que, par elle et avec elle, on peut changer l’homme et son milieu », releva l’évêque de Brazzaville au cours de son homélie.

La nouvelle église d’Oyo est un autre acte de générosité de Denis Sassou-N’Guesso. L’appel à la générosité résonne bien dans la Bible : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Le président congolais, s’inscrivant dans l’optique de cette parole éternelle, a fait construire à Oyo, dans le département de la Cuvette, une Eglise moderne de grande capacité. Les fidèles de l’église catholique attendaient ce geste. D’ailleurs, pour eux, cet édifice constitue un grand cadeau du président de la République pour cette année 2019. Ils attendent la remise officielle de ce joyau aux autorités de l’Eglise catholique dans les tous prochains jours.

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