Congo : le contrat avec la Senelec suspendu, le PM évoque une « précipitation »

Signé en février dernier, le contrat de dix ans avec la filiale sénégalaise Socelec prévoyait de confier à la Senelec la gestion des services électriques au Congo.

 

En déplacement à Dakar, le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso est revenu sur la suspension du contrat d’affermage liant l’État congolais à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), chargé de la gestion de la distribution de l’électricité à Brazzaville. Une décision motivée, selon lui, par un défaut de communication et des zones d’ombre dans l’accord qui ont provoqué la colère de l’opinion publique et des syndicats.

Signé le 13 février 2025, ce contrat de dix ans avec la filiale sénégalaise Socelec prévoyait de confier à la Senelec la gestion des services électriques au Congo. Quelques mois après sa signature, l’accord a été suspendu, dans un contexte de fortes contestations sociales et syndicales.

« Nous avons confondu vitesse et précipitation », a reconnu Anatole Collinet Makosso lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko.

« Il fallait préparer davantage l’opinion à cette réforme. Le contrat comportait des zones d’ombre et le travail de pédagogie n’a pas été suffisant. »

Le Conseil des ministres congolais a officiellement justifié cette suspension par les critiques relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Plusieurs griefs ont été formulés contre la Socelec, notamment par les syndicats de l’Énergie électrique du Congo (E2C), qui dénoncent entre autres le lancement des activités avant l’achèvement du processus légal de mise en œuvre ; une gouvernance déséquilibrée, avec un seul administrateur congolais dans un conseil dominé par des représentants sénégalais ; l’absence de capital de démarrage ; et un « train de vie princier » attribué aux responsables sénégalais.

Le Premier ministre congolais a tenu à souligner que cette suspension n’est pas une rupture définitive avec la Senelec.

« Nous allons nous asseoir avec nos partenaires sénégalais pour discuter des conditions de mise en œuvre du contrat », a-t-il affirmé. « Il existe 41 mesures d’affermage à satisfaire. C’est ce travail préparatoire que nous devons accomplir pour apaiser les tensions et rétablir la confiance. »

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a également rappelé que le Sénégal avait traversé une situation similaire en 1998, lorsque la gestion de son secteur électrique avait été confiée à un acteur étranger. Il a souligné la nécessité de tirer les leçons de ces expériences pour mieux conduire les réformes sensibles impliquant des services publics essentiels.

Congo-Sénégal : vers un renforcement stratégique de la coopération bilatérale

La République du Congo et le Sénégal entament une nouvelle phase de leur partenariat bilatéral. Réunis à Dakar ce jeudi 12 juin 2025, les Premiers ministres Ousmane Sonko et Anatole Collinet Makosso ont exprimé leur volonté de redynamiser les relations entre leurs deux pays, à travers des actions concrètes dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture ou encore la sécurité.

 

Lors de cette rencontre officielle, les deux chefs de gouvernement ont déploré le faible niveau actuel des échanges entre les États africains, y compris entre le Sénégal et le Congo, pourtant liés par des accords de coopération depuis les années 1970. « Le Sénégal et le Congo illustrent trop bien le faible niveau des échanges entre États africains », a regretté Ousmane Sonko, appelant à une intégration continentale plus poussée.

Pour remédier à cette situation, les deux parties ont convenu de mettre en place un comité ad hoc chargé d’élaborer des projets concrets dans les domaines jugés prioritaires : l’énergie, l’agriculture, la sécurité et la gestion durable des ressources forestières. Autre mesure annoncée : la réactivation de la Commission mixte paritaire, en sommeil depuis 2018, pour servir de cadre institutionnel à cette relance.

Des accords supplémentaires sont en cours de discussion, tandis que certains ont déjà été signés dans les domaines de la défense, de l’éducation, de la culture et du transport. Une dynamique nouvelle que les deux gouvernements souhaitent inscrire dans le cadre plus large de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), afin de faire de cette coopération un modèle de partenariat sud-sud sur le continent.

« Cette rencontre marque un tournant pour nos économies respectives et ouvre la voie à un partenariat exemplaire », a souligné Ousmane Sonko, insistant sur la nécessité de traduire les engagements politiques en résultats concrets pour les peuples.

Au-delà des discours, Dakar et Brazzaville affichent ainsi leur ambition commune de construire une coopération pragmatique, solidaire et durable, fidèle aux aspirations d’une Afrique plus intégrée et souveraine.

Le Business Forum Italie-Congo 2025 : un catalyseur pour les investissements

Le Business Forum Italie-Congo 2025 a été ouvert le 26 mai à Brazzaville par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Cet événement vise à renforcer les synergies entre les acteurs économiques italiens et congolais et à positionner le Congo comme une plateforme de coopération Nord-Sud dans divers domaines. Le forum constitue un espace de dialogue, de prospection et d’initiative destiné à encourager les investissements dans des secteurs-clés tels que l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures, les énergies renouvelables et les technologies numériques.

Selon la ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, plus de 260 entrepreneurs et artisans congolais participent à ce forum, dont 150 entreprises dirigées par des jeunes de 18 à 40 ans. En outre, 60 petites, moyennes et grandes entreprises italiennes sont représentées dans une vingtaine de filières. Cette participation témoigne de l’intérêt manifesté par les secteurs privé et public des deux pays à créer des synergies fécondes.

L’ambassadeur d’Italie au Congo, Enrico Nunziata, a souligné que ce forum d’affaires va générer des opportunités, créer des emplois et trouver des solutions durables dans le renforcement des liens économiques. Le directeur central de l’internationalisation économique au ministère des Affaires étrangères d’Italie, Fabrizio Lobasso, a indiqué que les entreprises italiennes sont prêtes à partager leur savoir-faire et compétences technologiques.

Le Business Forum Italie-Congo 2025 s’inscrit dans le prolongement du forum de Rome, organisé en janvier 2024. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a souhaité que les conclusions de cette rencontre d’affaires marquent une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat bilatéral Congo-Italie. Le forum prendra fin le 27 mai, avec l’espoir de générer des résultats concrets pour l’avenir économique des deux pays.

Congo-Université catholique : 121 étudiants pour la phase expérimental

L’inauguration de cet établissement par le chef de l’Etat est prévue au cours de cette année.

 

Pour sa phase expérimentale, l’université catholique du Congo a accueilli 121 étudiants cette année. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso accompagné de quelques membres du gouvernement ont visité l’institut en attendant l’inauguration prochaine par le chef de l’Etat.

Situé à Liambou, dans le département du Kouilou, l’université catholique du Congo a entre autres filières les géosciences, l’informatique, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie.  « Nous avons ici un vrai creuset de formation de l’élite congolaise dans des domaines de pointe qui concourent à la valorisation du capital humain », a indiqué Anatole Collinet Makosso.

L’université catholique du Congo est le fruit de la coopération entre l’Etat congolais, l’Eglise catholique et les sociétés pétrolières dont TotalEnergies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo réunies au sein du consortium pétrolier de l’exploitation Moho-Nord.

Hormis la visite, une réunion s’est tenue avec le comité de pilotage, la direction de l’université et les représentants des entreprises pétrolières. La rencontre a permis au gouvernement d’examiner quelques aspects du projet, notamment la problématique du transport des étudiants, la facilitation du passage au péage pour les membres de la communauté universitaire.

Congo : visite officielle du Premier ministre Cubain à Brazzaville

Manuel Marrero Cruz et son épouse séjourneront pendant 72 en terre congolaise dans le cadre d’une visite de travail.

 

Le Premier ministre de la République du Cuba, Manuel Marrero Cruz et son épouse sont au Congo pour une visite officielle de 72 heures (du 17 au 19 mars). L’information a été donnée dans un communiqué du département de la communication et des relations avec les médias de la présidence congolaise. Cette visite vise à renforcer les relations politiques, économiques, commerciales et de coopération entre les deux pays.

Le chef du gouvernement a été reçu à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville par son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Le programme officiel de la visite du chef du gouvernement cubain prévoit, entre autres, une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso et des entretiens en tête-à-tête avec le son homologue congolais, Anatole Collinet Makosso. Manuel Marrero Cruz aura, également des échanges avec les deux chambres du parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat.

Selon le communiqué de presse du département de la communication, « Cette visite historique, la première du genre d’un haut dirigeant cubain, témoigne de la coopération étroite entre les deux pays, sera l’occasion de renforcer les liens diplomatiques, économiques et culturels entre Brazzaville la Havane ».

Manuel Marrero Cruz est accompagné du ministre cubain de la Santé publique, José Angel Portal, de la vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement, Déborah Rivas, du directeur général des Affaires bilatérales du ministère des Affaires étrangères, Carlos Miguel Pereira, et de l’ambassadrice de Cuba, Indira Nápoles.

Congo : premier conseil de cabinet du nouveau gouvernement

Le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui a présidé les travaux a appelé les ministres à l’action afin de relever les défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.

 

Le nouveau gouvernement s’est réuni en conseil de cabinet mercredi 15 janvier à Brazzaville, après les passations de services. La séance de travail avait pour objectif de fixer les bases pour un renforcement efficace et consolidé des reformes amorcés. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a au cours de cette rencontre appelé les ministres à l’action en vue de relever les défis socio-économiques auxquels est confronté la République du Congo.

Notons cette réunion s’est tenue juste après la dernière série de passation de service de certains ministres. Notamment le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Rigobert Maboundou, qui a officiellement pris fonctions ce mercredi 15 janvier 2025. Le nouveau ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Gilbert Mokoki, et son prédécesseur, Jean-Rosaire Ibara, désormais ministre de la Santé et de la Population ont eux aussi procédé à la passation de service ce même jour.

Congo : Anatole Collinet Makosso présente à ses collaborateurs les attentes de 2025

Le Premier ministre s’est entretenu lundi 06 janvier 2025, à la Primature avec l’ensemble de son personnel.

 

La solidarité, le travail, la rigueur, la discipline et la vigilance sont les cinq piliers sur lesquels devrait s’appuyer le personnel de la primature pour travailler en cette nouvelle année 2025. Ces piliers ont été dévoilé lundi 6 janvier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Dans sa communication à son personnel, le chef du gouvernement a rappelé les orientations du président de la République, tout en insistant sur l’importance du travail acharné et de la préservation de la paix. Il a également souligné des principes essentiels tels que la protection des documents administratifs, la ponctualité et l’implication totale de chaque collaborateur dans le traitement des dossiers.

Le Premier ministre a exhorté ses collaborateurs à travailler en bonne intelligence et en parfaite harmonie avec les différents ministères. Il a attiré l’attention de ses collaborateurs dont certains ne seraient pas exemptés de ces mauvaises pratiques. Selon lui, cette responsabilité est souvent imputée au secrétariat central, aux plantons et aux agents de course.

CEMAC : les chefs d’Etats réunis à Yaoundé

Les présidents des pays et de gouvernements convergent depuis le 15 décembre dans la capitale camerounaise pour prendre part à un sommet extraordinaire de la CEMAC.

 

A l’initiative du président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC et du président de la République du Cameroun, Paul Biya, les chefs d’Etat des six pays de la communauté ou leur représentant arrivent dans la capitale camerounaise.

C’est dimanche 15 décembre, que le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, réprésentant du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Yaoundé. Ce même jour le gouvernement camerounais a accueilli le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de transition gabonaise et le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances de la République du Tchad, Tahir Hamid Nguilin, représentant du chef de l’Etat tchadien.

La session extraordinaire des chefs d’Etat coprésidée par le doyen des chefs d’Etat, Paul Biya se tient dans un contexte macroéconomique préoccupant. Il tient d’indiquer que les réserves de change de la CEMAC ne couvrent plus que 2,1 mois d’importations, bien loin des 4,5 mois initialement projetés pour fin 2024. Cette dégradation brutale des indicateurs économiques met en péril la stabilité macroéconomique de toute la sous-région.

Congo : les forages industriels de la patte d’oie viennent résoudre la pénurie d’eau

Ces forages ont été inaugurés mercredi 4 décembre, à Brazzaville par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Les forages industriels de la patte d’oie ont été inaugurés mercredi 4 décembre à Brazzaville par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Ces forages vont permettre de desservir en eau potable les abonnées de La congolaise des eaux (LCDE) du quartier Plateau des 15 ans et ses environs.

D’une capacité de  quatre réservoirs de 20 m3  soit une capacité de stockage de 80 m3, chaque  réservoir est doté de  sondes de niveau haut et de niveau bas ; deux pompes de surpression de 20 m3 par heure chacun avec une pompe  de secours ; quatre pompes doseuses pour injecter les produits de traitement, un système de comptage d’eau brute et d’eau traitée ; une ligne électrique équipée d’un régulateur de tension ; un générateur diesel de secours d’une capacité de 66 kva pour garantir la continuité de service.

D’une capacité de  quatre réservoirs de 20 m3  soit une capacité de stockage de 80 m3, chaque  réservoir est doté de  sondes de niveau haut et de niveau bas ; deux pompes de surpression de 20 m3 par heure chacun avec une pompe  de secours ; quatre pompes doseuses pour injecter les produits de traitement, un système de comptage d’eau brute et d’eau traitée ; une ligne électrique équipée d’un régulateur de tension ; un générateur diesel de secours d’une capacité de 66 kva pour garantir la continuité de service.

Il y a également des tableaux de commandes électrique automatique ; un système de supervision et de télésurveillance permettant d’exporter les données d’exploitation ( volume d’eau produit et émis au réseau , niveau des réservoirs) vers le poste central de télégestion pour un suivi en temps réel ; une rampe d’alimentation des camions citernes avec une pompe dédiée par le biais d’un tuyau de 20 mètres  de longueur ; un derick muni d’un palan électrique d’une tonne et demie pour chaque forage en vue de faciliter les opérations de maintenance  et  d’entretien.

La quantité d’eau produite est susceptible de satisfaire aux besoins quotidiens d’une population d’environ 13 000 habitants sur la base d’une consommation spécifique moyenne de 75 litres jour et par habitant. C’est du moins ce que pense le Directeur général de LCDE, Parfait Chisostome Makita.

Congo : les voyages des ministres à l’étranger interdits jusqu’en fin d’année

C’est ce qui ressort d’une circulaire signée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

 

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a signé une circulaire interdisant les voyages de tous les membres du gouvernement à l’étranger jusqu’en fin d’année 2024. Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe en République du Congo.

« Les missions à l’étranger des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et autres agents de l’État financées par le budget général de l’État sont suspendues jusqu’à la fin de l’année », peut-on lire dans la circulaire

Une mesure drastique qui suscite de nombreuses interrogations sur la situation économique du pays. Cette décision fait suite aux instructions directes du président de la République et s’inscrit dans une série de mesures visant à réduire le train de vie de l’État.

Il faut noter que la trésorerie de l’État est en effet sous haute pression, et l’économie congolaise fait face à des difficultés majeures, notamment la baisse du budget étatique. Le pays doit faire face à des défis beaucoup plus importants, notamment la nécessité de restructurer son économie

Congo-transport en commun : l’intersyndicale annonce une augmentation des tarifs

Le collectif appelle à une négociation avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

 

L’intersyndicale souhaite une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, pour parler de sa volonté d’augmenter les prix du transport en commun. Cette rencontre va permettre aux deux parties de trouver un compromis profitable.

Dans un communiqué ce collectif dénonce « La léthargie délibérée du ministère des Transports pour la signature et la transmission du compte-rendu des travaux de la commission élargie chargée d’examiner les préoccupations de l’intersyndicale, nous vous informons qu’à partir du lundi 7 octobre prochain, indépendamment de notre volonté, les tarifs de transports connaîtront une augmentation »

La même source précise que « L’urgence étant de préserver une rentrée scolaire apaisée. Le ministre des Transports semble être insensible face aux priorités de l’heure. Il a rejeté la proposition de faire surseoir le prélèvement des augmentations sur les taxes faisant l’objet des débats durant les négociations. Cette situation est mise à profit par ce dernier, qui a mis en application toutes dispositions financières décriées, faisant l’objet des négociations entre les parties prenantes ».

L’intersyndicale des transporteurs du Congo demande, de ce fait, l’implication personnelle du Premier ministre pour des solutions idoines. Pour cette plateforme, c’est depuis 2013 que le ministère des Transports manifeste une volonté négative dans le traitement de leurs préoccupations.

Congo : Anatole Collinet Makosso visite la boucle du Kouilou

Le Premier ministre, chef du gouvernement a poursuivi sa tournée dimanche 08 septembre, dans le Kouilou.

 

travaux vont démarrer dès l’année prochaine. Le gouvernement prévoit la construction d’un pont de près de 100 mètres sur la rivière Noumbi, accompagné de l’aménagement et du bitumage de 20 km de route entre Madingou-Kayes et Tchizalamou, ainsi que de 66 km de route en terre latéritique. Confiés à l’entreprise CRBC, les travaux qui vont durer dix-huit mois démarreront à partir de janvier 2025.

Anatole Collinet Makosso qui était accompagné d’une délégation se sont ensuite rendus dans le district de Nzambi, où ils ont été attendus au village Tandou-Ngoma. Le chef du gouvernement a eu au cours de sa visite un échange avec la population. Les habitants ont exprimé leurs préoccupations concernant les conflits avec les éléphants, les difficultés d’acquisition de certains documents administratifs, les fréquences de traversée à bord des différents bacs, et l’emploi des jeunes.

Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à travailler avec les autorités locales, les experts en conservation et les organisations internationales pour mettre en place des stratégies permettant de minimiser les interactions négatives entre les humains et les éléphants.

Congo-Pointe-Noire : le Port autonome vise 2 millions de conteneurs par an

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a eu une séance de travail avec les dirigeants de cette infrastructure portuaire.

 

Anatole Collinet Makosso est en visite à Pointe-Noire. Il a entamé sa visite de travail par une séance de travail au Port autonome. Le chef du gouvernement a fait le tour des différents compartiments du Port autonome. Au terme de sa visite, le Premier ministre a expliqué que son passage lui a permis de découvrir et de comprendre les atouts, les avancées ainsi que les difficultés de cette infrastructure stratégique.

« Le port autonome de Pointe-Noire est un pilier important dans le cadre de la mobilisation et de la rationalisation des ressources domestiques. Le président de la République nous interpelle chaque fois lorsqu’il nous fait constater qu’il n’y a aucune raison que les autres ports, à travers le continent, puissent mobiliser plus de ressources que le port de Pointe-Noire qui est l’un des plus grands ports en eau profonde et avec tous les investissements que nous avons réalisés », a rappelé Anatole Collinet Makosso.

Le Port autonome de Pointe-Noire est l’un des plus importants d’Afrique subsaharienne et la porte de sortie maritime stratégique pour le Congo qui manipule 1 million de conteneurs par an. L’infrastructure entend atteindre 2 millions de conteneurs par an.

Congo : la commune d’Éwo sera bientôt électrifiée

L’annonce a été faite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, lors de sa visite mardi 20 août le tronçon routier bitumé Boundji-Ewo.

 

Anatole Collinet Makosso a annoncé la connexion que le chef-lieu du département de la Cuvette Ouest au réseau électrique national. Une annonce que le chef du gouvernement a faite pendant sa visite des travaux de construction de la ligne électrique de 110 KV et la route bitumée Boundji-Ewo le 20 août 2024.

« Hier, il y avait deux départements qui n’étaient pas reliés au réseau électrique national, le chef-lieu de la Likouala, Impfondo, et celui de la Cuvette Ouest, Ewo, après Loango, dans le Kouilou. Aujourd’hui, Loango est connecté au réseau électrique national, Ewo va l’être dans quelques mois. Nous pouvons nous réjouir que sur 180 pylônes, il y a 116 qui sont déjà installés. Vous avez vu que le poste transformateur est en train d’être construit », s’est réjoui Anatole Collinet Makosso.

L’achèvement de la route bitumée de 25 km reliant Boundji à Ewo vient répondre aux difficultés que rencontre les habitants de de la Cuvette-Ouest pour évacuer leurs marchandises et de se déplacer.

Après la Cuvette Ouest, le gouvernement entend se déployer dans les chantiers en arrêt dans d’autres départements afin d’améliorer les conditions de vie de la population à l’intérieur du pays.

Pont mixte Ouesso-Pokola : la BDEAC accuse un retard de décaissement

Le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a visité lundi 19 août, les travaux de construction de cet ouvrage.

 

Anatole Collinet Makosso, s’est rendu le 19 août, en compagnie du ministre d’Etat en charge des Infrastructures, Jean-Jacques Bouya sur le site du chantier du pont mixte reliant Ouesso à Pokola, dans le département de la Sangha.

Dix-huit mois après le lancement des travaux, le chef du gouvernement est allé s’acquérir de l’évolution et des difficultés rencontrés. « Il y a eu un retard de décaissement des fonds de la part de la BDEAC qui nous aide à financer cet ouvrage. Conformément aux orientations du président de la République, nous avions reçu le président de la BDEAC dans nos bureaux et il nous a rassuré que d’ici là un nouveau décaissement pourrait être fait pour permettre à l’entreprise d’accélérer les travaux. Il n’y a pas qu’ici, nous avons aussi le même projet sur la route Dolisie-frontière du Gabon qui obéit au même mode de financement », a expliqué Anatole Collinet Makosso, à l’issue de sa visite.

Le Premier ministre a précisé que les deux parties sont en train d’œuvrer pour respecter leurs engagements respectifs afin que les ouvrages soient mis à la disposition de la population dans les meilleurs délais.

Lancés officiellement le 20 mai 2023, les travaux d’aménagement et de bitumage de la route Ouesso-Pokola, longue de 47, 8 km, avec construction d’un pont de 616 m sur la rivière Sangha, ont été confiés à la société China road and bridge corporation (CRBC) pour une durée de trois ans. Le projet est entièrement financé par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) à hauteur de 99 700 000 000 FCFA.

Congo : 70 000 ménages vont bénéficier du programme national de filets sociaux

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a lancé le Programme national de filets sociaux, le 13 août à Brazzaville.

 

La phase pilote du programme national de filets a été lancée mardi 13 août, à Brazzaville, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Ce sont 70 000 ménages vulnérables qui vont bénéficier dudit programme qui vise à réduire la pauvreté.

« Le Programme national de filets sociaux que nous lançons aujourd’hui a pour vocation d’être un outil majeur de lutte contre la pauvreté, d’investissement dans le capital humain et d’inclusion productive des ménages », a déclaré le Premier ministre.

Programme national de filets sociaux offrira aux bénéficiaires des prestations telles que le transfert monétaire conditionnel, le transfert monétaire pour activités génératrices de revenus, la pension sociale pour personnes âgées, l’aide sociale d’appoint.

Pour permettre à l’équipe de coordination de ce programme de couvrir toutes les zones d’intervention à travers le pays, Anatole Collinet Makosso a, par ailleurs, remis des contacts des moyens roulants mis à disposition par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires.

Le Programme national de filets sociaux va favoriser l’inclusion productive et financière des ménages et individus pauvres en leur offrant des opportunités de développement des compétences, de formation professionnelle et de financement des plans d’affaires.

Congo : l’activité des motocycles réservé aux personnes de nationalité

Dans un décret datant du 09 juillet 2024, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, règlemente l’activité de transport public de personnes par motocycle.

 

Plusieurs recommandations émaillent du décret du Premier ministre. Désormais, « L’activité L’exercice de transport public de passagers par motocycle est autorisé dans les périphéries des grandes villes, dans les communautés urbaines dépourvues de toute autre offre de transport en commun et dans les zones rurales ».

Le décret du chef du gouvernement, précise que tout motocycle utilisé dans le transport public de passagers doit être immatriculé, assuré et soumis à un contrôle technique périodique. Chaque motocycle utilisé dans le transport public des passagers doit disposer de deux casques dont un pour le conducteur et un autre pour le passager. Il doit également se munir d’un désinfectant pour le casque des usagers et d’une trousse sanitaire, pour les premiers soins, en cas d’accident.

« Tout conducteur de motocycle utilisé pour l’exercice de l’activité de transport public de passagers doit avoir 18 ans révolus ; être détenteur d’un permis de conduire de la catégorie A1, pour les tricycles, et de la catégorie A, pour les motocycles à deux roues, en cours de validité ; être détenteur d’un certificat de capacité, pour le transport public de passagers ; être détenteur d’un certificat médical délivré par un médecin agréé par la collectivité concernée ; avoir un gilet fluorisant numéroté », détaille le décret.

Le même texte interdit au conducteur de motocycle à deux places de transporter plus d’une personne ; de rouler à une vitesse supérieure à 50 kilomètres à l’heure ; de transporter un passager en position « amazone ». Autres recommandations, « L’exercice de profession de conducteur de motocycle dans le transport public des passagers est spécifiquement réservé aux personnes de nationalité congolaise, sans distinction de genre. L’exploitation de cette profession est spécifiquement réservée aux groupements d’intérêt économique, aux entreprises et autres groupements professionnels, détenteurs d’un agrément délivré par un arrêté du ministre chargé des Transports terrestres ».

Congo-CHU : le gouvernement demande une suspension de la grève

C’est ce qui ressort de la séance de travail le 3 juin à Brazzaville entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et l’intersyndicale du Centre hospitalier et universitaire (CHU-B).

 

L’intersyndicale du CHU-B est invité à suspendre sa grève. La décision gouvernementale de suspendre la grève est motivée par l’engagement de l’exécutif d’assurer le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur les trois (novembre, décembre 2019 et décembre 2020). Le Premier ministre promet le respect de la concomitance du paiement des salaires du CHU avec celui des fonctionnaires.

Le gouvernement a également annoncé le début de la réflexion avec l’ensemble des formations sanitaires en vue d’un traitement global de la situation des arriérés à partir de la date de signature du présent relevé de conclusions.

Congo : le gouvernement fait des aspirations de la jeunesse son cheval de bataille

C’était l’un des points importants du septième séminaire gouvernemental qui s’est tenu du 09 au21 février 2024, à Brazzaville.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso dans sont discours d’ouverture, a dévoilé les quatre principaux axes du Programme d’accélération de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026 et de la prise en charge des aspirations de la jeunesse. Le gouvernement mettra un accent sur sous-programmes pro-jeunes basés sur l’employabilité, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’accompagnement des jeunes ; l’accélération de la mise en œuvre des projets du programme d’investissement public ; l’assainissement et résilience des villes et communes ; la mise en œuvre des actions d’urgence humanitaires.

Pour le Premier ministre, au moment où les offres du secteur privé (de plus en plus faibles) sont loin de supplanter les offres de l’administration publique, il revient au gouvernement de promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes, en engageant une véritable politique d’auto emploi et de promotion de l’entreprise privée.

Anatole Collinet Makosso a exhorté l’ensemble des membres du gouvernement à redoubler d’efforts et de créativité, affirmant que l’année 2024 doit véritablement être l’Année de la Jeunesse.

Congo : levée de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical a mis fin à la grève après avoir trouvé un terrain d’entente lors des négociations avec le gouvernement.

 

Fin de la grève samedi 13 janvier, à l’Université Marien Ngouabi. Annonce faite par le porte-parole de cet établissement universitaire, Célestin Niama. Une décision qui fait suite à une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui a pris en compte leurs revendications.

Les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Les négociations avec le gouvernement qui a connus des avancées significatives ont donné espoir à l’intersyndicale qui a décidé de mettre un terme à la grève.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République et décide de la levée de la grève, et de la reprise du travail à l’Université Marien Ngouabi, dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h00 », a déclaré le porte-parole de l’intersyndical de l’Université Marien Ngouabi, Celestin Niama, lors de la déclaration Du SYNESUP.

Après 10 jours de grève, les activités vont normalement reprendre à de l’Université Marien Ngouabi.

France : Henri lopes inhumé le 14 novembre prochain

Décédé le 2 novembre dernier à Suresnes, les obsèques de l’ancien ambassadeur du Congo en France ont commencé ce jeudi.

 

Henri Lopes entame son dernier voyage mardi 14 novembre prochain. Ces obsèques qui débutent ce jeudi, vont se poursuivre jusqu’au 14 novembre jour de l’inhumation. Des veillées seront organisées aux salons Hoche, 9 avenue Hoche, Paris huitième à partir de 19h, dès ce jeudi jusqu’au samedi 11 novembre 2023.

Pour les funérailles mardi 14 novembre à 14 h 30, une messe d’action de grâce en l’honneur de l’illustre disparu est prévue à l’Église Saint-François-Xavier au 12, place du Président Mithouard, Paris septième. Celle-ci sera suivie de l’inhumation au cimetière de Montparnasse.

Le Premier ministre, Chef de gouvernement, Anatole Collinet Makosso effectuera le déplacement en France et assistera à ses obsèques.

Congo-Fespam : fin de la 11e édition du Fespam

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a présidé la cérémonie du Festival panafricain de musique (Fespam).

 

La 11ème édition du Fespam a mis la clé sous le paillasson le 22 juillet 2023, au stade Alphonse-Massamba-Débat à Bacongo. La cérémonie de fin a été présidé par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

« Je déclare clos la onzième édition du Festival panafricain de musique et vous donne rendez-vous pour la douzième édition en 2025. Je remercie l’Afrique tout entière et particulièrement la République démocratique du Congo avec qui nous avons la « rumba » en partage. Merci également aux experts des deux rives du Congo qui ont répondu présents à cette édition dont la particularité a été le symposium qu’ils ont présidé pendant trois jours », a déclaré le Premier ministre.

Ce sont près de 30.000 festivaliers qui se sont réunis au Stade Alphonse Massamba Débat à Brazzaville, pour l’occasion.

« Pour cette onzième édition de relance, la Direction artistique du Fespam avait déjà reçu depuis 3 ans plus de 420 dossiers de candidatures d’artistes voulant participer à cette grand-messe, jamais ce record n’a été atteint dans l’histoire du Festival. Nous avons reçu 3 012 candidatures qu’il nous fallait programmer sur 4 scènes. Tout le monde méritait de jouer mais on ne pouvait pas programmer 3 000 artistes. C’est vrai que les erreurs ne manquent pas, c’est comme toute œuvre humaine. Et donc, il y a toujours des gens qui en font les frais. De toutes les manières, mais nous sommes satisfaits de ce record d’affluence surtout pour cette cérémonie de clôture où le stade est plein », a ajouté le ministre

Rappelons que la onzième édition du Fespam a été placée sur le thème: « La rumba congolaise : Envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ».

Congo-Fespam : plus que trois jours pour le lancement de la 11e édition

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a visité le 11 juillet, deux sites devant abriter les festivités de la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam).

 

La 11e édition du Fespam se tiendra du 15 au 22 juillet 2023, à Brazzaville. Cette édition relance est placé sous le thème : « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ». A trois de la tenue de l’évènement culturel, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a visité le 11 juillet, deux sites devant abriter les festivités.

Le chef du gouvernement a notamment visité le site du stade Alphonse-Massamba-Débat qui accueillera la cérémonie d’ouverture et les spectacles, ainsi que celui du Palais des congrès où il est prévu un marché de la musique africaine (Musaf).

Outre le stade Alphonse-Massamba-Débat et le Palais des congrès, plusieurs autres spectacles sont prévus sur l’esplanade du CNRTV à Nkombo, le terrain Asecna de Mayanga à Madibou, l’espace situé au centre des logements sociaux de Kintélé, le Musée de l’histoire du Congo à Mpila pour l’exposition d’instruments traditionnels de musique africaine.

Congo-hausse du prix du carburant : échange gouvernement-partenaires sociaux

Accompagné de quelques ministres, le chef du gouvernement a expliqué à l’ensemble du secteur privé la nécessité et l’opportunité de la décision consistant à revoir le prix du super à la hausse.

 

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, a officiellement informé, le 3 juillet, à l’Union patronale interprofessionnelle du Congo (UniCongo) et l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc), de l’augmentation à partir du 15 juillet prochain du prix de l’essence à la pompe à 775 FCFA.

Accompagné de quelques ministres, le chef du gouvernement a expliqué à l’ensemble du secteur privé la nécessité et l’opportunité de la décision consistant à revoir le prix du super à la hausse. « Il s’agissait de l’impact de l’augmentation du prix d’essence et du contenu des accords signés avec le Fonds monétaire international. Cette communication a été reçue par le secteur privé, l’Etat est donc engagé dans cette démarche en conformité avec les bailleurs de fonds dans l’intérêt des équilibres macroéconomiques pour notre pays. Et dans cet équilibre macroéconomique, le secteur privé doit se retrouver », a expliqué le président de la Chambre de commerce, d’industries, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, Paul Obambi, à l’issue de la communication.

Selon lui, le secteur privé congolais a pris acte du contenu de cette communication et a sollicité au Premier ministre de lui accorder quelques jours, le temps d’échanger avec les ministres sectoriels concernés. « Nous reviendrons par la suite vers le chef du gouvernement pour lui proposer les mesures que nous préconisons pour pallier l’impact de cette décision sur toutes nos entreprises formelles et informelles. Cela à une étape où nous sommes en train de muter du secteur informel vers le secteur formel, dans un contexte économique difficile, très difficile. Le rendez-vous est pris, le secteur privé dans son ensemble va contacter les ministres sectoriels et revenir vers le Premier ministre », a-t-il conclu.

Congo : le litre du super à la pompe va passer de 625F à 775FCFA

L’annonce a été faite samedi 01 juillet 2023, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Le prix du super à la pompe va augmenter de 25% en République du Cingo. Le litre qui coûtait 625 F va passer à 775 FCFA. La mesure entrera en vigueur à partir du 15 juillet, le temps que le gouvernement échange avec les syndicats des transports et la société civile. C’est du moins ce qu’a précisé Anatole Collinet, Premier ministre, au cours d’un déjeuner de presse.

« C’est un conseil du FMI qui nous demande d’augmenter le carburant, d’arrêter avec les subventions (des produits pétroliers) pour les affecter aux autres secteurs de base comme la santé et l’éducation », a-t-il justifié.

Notons que la subvention des produits pétroliers par l’Etat s’élève à environ 300 milliards de FCFA par an (457 millions d’euros).

« Toutes ces augmentations ne peuvent pas jeter du baume au coeur des Congolais. Ils augmentent sans les mesures d’accompagnement : les salaires sont restés stables. C’est comme une provocation », a réagi à l’AFP Dieudonné Moussala de l’Association des droits des consommateurs congolais.

Congo-Présidentielle 2026 : la biométrie pourrait faire son entrée

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a annoncé que son pays allait introduire la biométrie lors de la prochaine présidentielle de 2026.

 

La biométrie va faire son entrée à la présidentielle de 2026, en République du Congo. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui faisait, à la veille du week-end, le bilan à mi-parcours de son action, l’a annoncé. Elle a souvent été réclamée par l’opposition qui a toujours contesté les résultats des précédents scrutins. Celle-ci propose une concertation avant l’introduction de cette technologie.

La voie est désormais balisée pour expérimenter la biométrie avec la réalisation du cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH5) dont les résultats sont en cours de traitement. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef du gouvernement. Cette expérimentation interviendra pendant la prochaine élection présidentielle prévue en 2026 à laquelle le président Denis Sassou Nguesso pourrait se représenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.

« Débat »

Les annonces du Premier ministre ont fait réagir l’opposant Clément Miérassa pour qui « les concertations organisées dans le pays n’ont rien apporté au sujet de la gouvernance électorale ». Et, concernant la biométrie, le président de la Fédération de l’opposition congolaise propose une démarche : « Il est souhaitable avant de parler de l’expérimentation de la biométrie à la prochaine élection présidentielle, qu’il y ait un débat très sérieux entre tous les acteurs politiques sur la gouvernance électorale de façon générale et la biométrie, en vue de la maîtrise du corps électoral. Parce que c’est un problème extrêmement important », a-t-il suggéré.

« Les promesses ont trop duré »

« Nous attendons de voir pour croire, parce que les promesses ont trop duré », a indiqué l’un des acteurs de la société civile ayant déjà observé en 2021 et 2022 les élections au Congo.

Paris : le sujet sur l’environnement au centre de l’échange entre Makosso et Lemmet

Le Premier ministre s’est entretenu avec ambassadrice pour l’environnement au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France.

 

L’entretien entre Anatole Collinet Makosso et Sylvie Lemmet, vendredi 26 mai dernier à Paris, ont porté sur les sujets environnementaux.

En appui des conclusions du « One Forest Summit » sur l’ambition collective concernant la préservation et la gestion durable des forêts, tenu les 1er et 2 mars derniers à Libreville au Gabon, leurs échanges ont permis d’aboutir à une possibilité d’enclencher une coopération entre la France et le Congo en matière d’environnement.

Ce sommet sur proposition du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso à la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) en Égypte servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité du bassin du Congo en Afrique centrale, de l’Amazonie en Amérique du Sud et celui de Bornéo Mékong en Asie du Sud-Est.

France : Anatole Collinet Makosso au lancement du Fespam

Le premier ministre est arrivé à Paris jeudi 25 mai 2023, où il assistera au lancement du Fespam et aura une série d’entretiens.

 

Anatole Collinet Makosso est arrivé, jeudi matin du 25 mai, à Paris où il a été accueilli par trois membres de son gouvernement, l’ambassadeur délégué permanent de la République du Congo auprès de l’Unesco, Henri Ossebi, et les membres du corps diplomatique.

Déjà sur place, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, qui procède aux derniers ajustements du lancement du Fespam à l’Unesco.

Est également présents, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement et son homologue Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Fespam : la 11ème édition est lancée à Sibidi

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a lancé la 11ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam), le samedi 13 mai 2023 à l’esplanade de la mairie de Sibiti.

 

La 11e édition du Fespam est lancée. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a procédé samedi 13 mai dernier au lancement de la campagne nationale de promotion de cet évènement, à l’esplanade de la mairie de Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou.

L’édition de relance du Fespam a pour thème « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ». Ce thème, selon le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, va offrir l’occasion de revisiter l’histoire de la rumba congolaise depuis sa création jusqu’à sa consécration mondiale et sera décliné en quatre axes : les assises identitaires de la rumba congolaise ; le rayonnement de cette musique et de cette danse en Afrique et dans le reste du monde ; la relation entre la rumba congolaise, la littérature et les autres arts ; les stratégies à mettre en œuvre pour assurer la promotion et la sauvegarde de ce genre musical.

Au menu de ce rendez-vous musical, des spectacles en plein air et en salle, un symposium, un marché de la musique africaine (Musaf), une exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et une croisière sur le majestueux fleuve Congo animée par des orchestres de renom.

Les différentes activités se dérouleront au stade Alphonse-Massamba-Débat pour le show d’ouverture et de clôture tandis que plusieurs autres spectacles sont prévus sur l’esplanade du CNRTV à Nkombo, le terrain Asecna de Mayanga à Madibou, l’espace situé au centre des logements sociaux de Kintélé, le Palais des Congrès pour le symposium et les spectacles spéciaux, le musée de l’histoire du Congo à Mpila pour l’exposition d’instruments traditionnels de musique africaine et le Musaf.

Congo : l’école d’optique inauguré à Brazzaville

L’infrastructure nouvellement construit a été inauguré lundi 31 octobre dernier, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a inauguré, le 31 octobre, la première école d’optique en Afrique centrale. Dénommée « Ecole congolaise d’optique (ECO) », cet établissement est ouvert au centre de formation d’apprentissage à Brazzaville. L’objectif est d’améliorer l’accès de la population au dépistage et à l’appareillage des problèmes visuels ainsi que de créer des emplois dans le domaine de l’optique en favorisant l’installation des diplômés à l’intérieur du pays.

Ce sont au total, vingt-six opticiens lunetiers et trois enseignants ont été formés en optique. La remise de diplômes sanctionnant la fin de leur formation va leur ouvrir les portes d’un stage d’imprégnation d’un mois à Angers, en France.

En rappel, le projet de création de l’école congolaise d’optique a été exécuté par l’ONG française dénommée « Mutualiste sans frontière », suite à la signature d’accords entre elle et le ministère de l’Enseignement technique et professionnel.  L’accès à cette école, ouverte en octobre 2021, a été par voie de concours, grâce à l’appui financière des Mutualistes, bras humanitaire du groupe VYV et l’implication de la Chambre de commerce et industrie des pays de la Loire, en France, qui a apporté son expertise.

La coupure symbolique du ruban s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, de l’Organisation non gouvernementale française (ONG) Mutualistes sans frontières, du maire de Bacongo, Simone Loubienga, et bien d’autres.