Congo : la 7e édition du Festival Maloba a ouvert ses portes

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année depuis sept ans, a au programme des spectacles et un partage.

 

Le festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) s’est ouvert lundi 28 avril à Brazzaville. Cette septième édition a pour thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ».

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année, va se dérouler en six jours au cours desquels il y aura des spectacles et des moments de partage. Ces spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto.

La représentation du théâtre national du Cameroun invité d’honneur, donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Congo : plusieurs quartiers de Brazzaville n’ont pas d’électricité

Les coupures d’électricité constatée ces trois derniers jours dans certains quartiers nord de la capitale sont les conséquence d’un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de Très haute tension (THT).

 

Nkombo, Massengo, Djiri, Ngamakosso, Jacques Opangault, le marché Talangaï et la commune de Kintélé sont privés d’électricité depuis le 27 avril 2025. . Selon la Société énergie électrique du Congo (E²C), cette situation est causée par l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 27 avril au poste THT de l’arrondissement 9 de Djiri.

« Suite à un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de THT de Djiri, la direction de l’exploitation Brazzaville-Pool informe son aimable clientèle que des perturbations dans la desserte seront observées…Cependant, des équipes d’intervention de ladite société sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour remédier rapidement à cette situation dans un délai raisonnable », précise le communiqué de la société E²C publié le 28 avril.

La société E²C sollicite l’indulgence des usagers pour le désagrément et les rassurer que la desserte en électricité reprendra son cours normal dès la fin des travaux.

Cette situation vient s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et aux baisses de tension observées depuis quelque temps par les habitants de la capitale du Congo.

Congo : le Fasuce entend construire au moins dix centres multimédias cette année

C’est l’un des objectifs à atteindre du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce).

 

Le Comité du Fasuce s’est réuni, le 28 avril à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion de dresser le bilan 2024-2025 et fixer les priorités pour les douze prochains mois. Comme objectif à atteindre, le Fasuce projette de construire au moins dix centres multimédias cette année dans les zones blanches, pour assurer l’accès à internet aux habitants.

Autres objectifs du comité du Fasuce, atteindre à terme 100 sites connectés, ce qui représente 5% de la population congolaise. Concernant le budget, le fonds entend mobiliser 1% des chiffres d’affaires des opérateurs, afin de pouvoir répondre à ces priorités définies par le gouvernement. D’après le président du comité du Fasuce, Luc Missidimbazi, le fonds compte impacter davantage les communautés autochtones et les personnes vulnérables.

Pour ce qui est de son bilan, Au cours des trois dernières années, le fonds a permis la connexion de 200 sites sur l’ensemble du pays, la création d’une vingtaine de centres-multimédias et la construction d’une cinquantaine de bibliothèques.

« Avec l’appui des opérateurs qui sont des partenaires, nous sommes en train de réaliser la vision du chef de l’État, ce qui n’est pas négligeable au vu de l’impact sur la population […] Les jeunes sourds de Brazzaville, par exemple, ont bénéficié d’une formation en numérique au centre multimédia, avec un contenu adapté à leur besoin. Dans la Likouala, nous avons mené des opérations pour installer des nouveaux sites auprès des communautés autochtones », a laissé entendre Luc Missidimbazi.

Congo : un rapport pointe du doigt les faux médicaments

Le document est rédigé par Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie.

 

Selon le rapport, les conditions de conservation des médicaments de la rue sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur.

Dans le rapport, sur le plan social, les vendeurs de ces produits exercent dans l’illégalité. Ces vendeurs interfèrent dans la profession des pharmaciens. En outre, le nom « doc » crée une sorte de dévalorisation du métier de pharmaciens ; la vente inopinée favorise la délinquance juvénile par l’accès aux drogues type Tramadol (très consommé par les adolescents). La majorité de ces produits est alimentée par un laboratoire indien et ils proviennent clandestinement de la République démocratique du Congo.

Sur le plan économique, le rapport démontre également que parfois il s’agit de bons médicaments à coût moindre, illégalement fournis par des laboratoires et pharmacies locaux ou des délégués médicaux. L’interdiction formelle d’exercice de vente de ces produits peut poser des problèmes

« Nous avons avec la Russie un grand projet de construction d’un oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville. »

À quelques jours des festivités du 9 mai à Moscou, auxquelles il prendra part sur invitation de son homologue Vladimir Poutine, le Président Denis Sassou N’Guesso a évoqué, le 26 avril à Brazzaville, avec l’agence de presse russe African initiative, l’historique des liens qui unissent la République du Congo et la Fédération de Russie ainsi que l’opportunité de les consolider.

 

Monsieur le président, vous avez toujours été un ami de la Russie. Nous nous souvenons de vos visites en URSS et de vos rencontres avec Léonid Brejnev. A votre avis, la coopération avec l’Union soviétique a-t-elle eu un impact sur le développement de la République du Congo ? Quels sont les projets mis en œuvre entre le Congo et l’URSS que vous considérez comme clés ?

Le Congo et l’Union soviétique ont établi des relations diplomatiques le 16 mars 1964. Je me suis rendu plusieurs fois en Union soviétique, parfois en tant que cadre de l’armée populaire nationale, mais aussi comme ministre et chef d’État. J’ai pu rencontrer de nombreuses personnalités soviétiques, j’ai effectué une visite d’État en Union soviétique à l’invitation du président Brejnev. Donc le Congo et l’Union soviétique ont établi des relations de coopération dans plusieurs domaines. On peut dire que l’Union soviétique a formé au Congo plus d’un millier de cadres, de hauts cadres, civils et militaires. Nous avons établi avec l’Union soviétique la coopération dans d’autres secteurs : l’économie, l’agriculture, le tourisme (l’Union soviétique a construit un grand hôtel ici, le Cosmos), ainsi que dans le domaine de la santé. L’hôpital Mère-enfant Blanche Gomez, qui se trouve à Brazzaville, a été construit au cours de cette période. Aujourd’hui, l’école nationale de l’administration et de la magistrature (ENAM), qui était à l’époque l’école supérieure du parti congolais du travail, est également le résultat de la coopération avec l’Union soviétique. Le plus important, c’était aussi la coopération que nous avons eue dans le secteur de la défense et de la sécurité. La force publique de notre pays, au cours de toute cette période, a été équipée grâce à la coopération entre notre pays et l’Union soviétique. Au cours de cette même période, nos deux pays ont coopéré le soutien aux luttes de libération nationale en Afrique. Brazzaville était alors le siège du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola. C’était une période importante de la coopération entre le Congo et l’Union soviétique, marquée par la libération de l’Angola.

Monsieur le Président, comment évaluez-vous la coopération moderne entre Moscou et Brazzaville et quels en sont les domaines les plus prometteurs ?

Dans le prolongement de la coopération que je viens d’évoquer et nous la développons avec la Fédération de Russie notamment dans le secteur pétrolier. Les sociétés russes interviennent dans le secteur de la recherche et de la production du pétrole dans notre pays. Nous avons avec la Russie un grand projet de construction d’un oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville. C’est un énorme projet mais cette coopération intéresse aussi la formation des cadres du secteur de la force publique, de son équipement. En projection, nous exprimons la volonté de l’étendre dans le secteur de l’agriculture, la formation aussi des cadres civils en Fédération de Russie. Dans ce sens nous croyons que les relations entre la Fédération de Russie et le Congo sont en train de prendre un véritable élan.
Une victoire pour l’humanité

Monsieur le Président, le 9 mai marque le 80è anniversaire de la grande victoire contre le nazisme. C’est la fête la plus importante pour les citoyens de la Fédération de Russie et des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Que représente pour vous personnellement et pour les Congolais la victoire contre l’Allemagne nazie qui professait la suprématie raciale, divisait les gens en Aryens et en sous-hommes ?

La Russie a consenti un sacrifice énorme dans la lutte contre le nazisme et le fascisme. Ce sont les unités de l’Union soviétique qui sont entrées les premières à Berlin et qui ont planté le drapeau sur le Reichstag. L’histoire indique que près de 20 millions de personnes, civiles et militaires de l’Union soviétique, ont trouvé la mort dans ces luttes contre le nazisme et le fascisme : 20 millions d’hommes. C’est donc un moment important qui mérite d’être célébré, celui de la victoire des forces de la paix et de la liberté sur le nazisme. Nous serons très heureux de prendre part à ces manifestations à Moscou le 9 mai prochain. Nous, peuple d’Afrique, qui avons été les peuples dominés, écrasés, nous ne pouvons que saluer cette victoire sur les forces qui considéraient certains peuples du monde comme des peuples inférieurs. Notre peuple a pris modestement sa part à cette lutte-là. Et puisque nous sommes ici, dans ce bâtiment, pendant la Seconde Guerre mondiale ce bâtiment (le Palais du peuple NDLR) était le siège de la France libre, puisque Brazzaville avait été proclamée capitale de la France libre lorsque la France était occupée, et les Africains se sont battus aux côtés des autres forces pour vaincre le nazisme et le fascisme. Nous allons donc célébrer un moment historique très, très important à Moscou et nous saluons le sacrifice consenti par les peuples de l’Union soviétique pour atteindre cette victoire.
Et qu’attendez-vous, Monsieur le Président, de votre visite à Moscou dans le cadre de ces célébrations ?
D’abord, nous allons participer à la manifestation qui sera organisée pour saluer cette victoire. Ensuite, nous allons nous entretenir, je l’espère, avec le président Poutine afin de faire le point sur la coopération entre nos deux pays et tracer d’autres perspectives. Mais il est important de souligner que ce 9 mai sera un jour historique non pas seulement pour le peuple russe, mais pour les peuples du monde qui ont vaincu le nazisme et le fascisme. C’est donc une journée historique que nous allons célébrer prochainement à Moscou.

Appel à la multipolarité

Monsieur le Président, vous êtes un parmi les dirigeants les plus respectés du continent africain, jouissant d’une grande notoriété. Que pensez-vous que les pays africains doivent faire pour construire un monde multipolaire égalitaire ?

Les peuples d’Afrique ont d’abord souffert de longues années d’esclavage et de domination coloniale. On peut dire que le retard de l’Afrique est dû principalement à ces faits historiques. L’Afrique a connu l’esclavage, la domination coloniale et l’exploitation, et elle a dû lutter pour conquérir l’indépendance politique. Et, pour l’essentiel, tous les États africains sont indépendants. Mais la grosse bataille qui reste pour l’Afrique est celle du développement économique et social. Mais l’Afrique a ses atouts. L’Afrique ne peut plus accepter d’être un continent dominé comme elle l’a été les siècles passés. Et avec ces atouts, une population jeune, on dit que d’ici 2050, l’Afrique aura plus de presque 2 milliards d’habitants, une population jeune, éduquée. L’Afrique a des ressources naturelles immenses du sol et du sous-sol. Nous pensons que si les dirigeants et les peuples africains s’unissent, comme ils l’ont fait pour organiser la lutte de libération politique, si les peuples africains s’unissent pour le développement économique et social, ils participeront à la construction du monde aux côtés des autres peuples qui n’acceptent pas la domination. On n’a plus besoin d’un monde unipolaire. Le monde est en train de vivre des changements importants, et je crois que l’Afrique, avec ses capacités, doit prendre sa place aux côtés des autres peuples qui pensent comme elle, c’est-à-dire que les peuples sont égaux et aucun peuple n’a le droit de dominer un autre. Nous pouvons construire ensemble un monde de paix, de coopération, de développement et de bien-être pour l’ensemble des peuples du monde. Nous pensons que l’Afrique a sa place.

Monsieur le Président, que pensez-vous de l’adhésion éventuelle de la République du Congo aux BRICS ?

J’ai participé à un certain nombre de réunions des BRICS. La dernière a eu lieu en Russie. Nous avons senti que les BRICS sont en train de s’ouvrir aux autres États. Ils ne resteront plus seulement cinq. Ils ont accepté d’autres États. Je pense que c’est une belle ouverture. Les projets des BRICS sont, à notre avis, intéressants pour l’Afrique, et pour notre pays spécialement. Nous pensons que si cette ouverture des BRICS se confirme, le Congo est prêt à y prendre sa place.

Monsieur le Président, l’Afrique est appelée le plus jeune continent. A votre avis, quelle est l’influence destructrice des occidentaux sur la formation de la jeunesse africaine et quelles mesures faut-il prendre pour y faire face ?

J’ai tout à l’heure parlé de l’esclavage et de la colonisation. Je crois que ces deux phénomènes ont produit leurs effets au niveau de la mentalité des peuples. C’était aussi l’un des buts principaux : réaliser l’acculturation des hommes et faire qu’ils ne soient plus eux-mêmes. Alors, nous avons quand même observé que l’Afrique, qui a donné au monde les civilisations comme celle d’Égypte. La civilisation égyptienne, c’est une civilisation africaine, et l’Afrique n’a pas tout perdu. C’est une valeur africaine qui a résisté aux assauts de l’esclavage et aux assauts de la colonisation, surtout au plan culturel. Ce que nous nous efforçons de faire : obtenir que la jeunesse africaine s’approprie ses propres valeurs, qu’elle ne soit pas une jeunesse déstabilisée, qu’elle croie en ses propres forces et à ses propres valeurs. À ce moment-là, je parlais de 2 milliards d’habitants en Afrique en 2050. Près de 60 % seront des jeunes. Ces jeunes-là ne peuvent pas vivre en Afrique comme des personnes déracinées. Au contraire, cette jeunesse doit apporter aux autres parties du monde ce que l’Afrique possède comme valeurs et elle en a toujours ; c’est le travail qui se fait. Et nous sentons que, de plus en plus, la jeunesse africaine prend conscience de cette bataille-là. Je crois qu’elle sera menée avec succès.
Le regard des autres

Monsieur le Président. Vous êtes en pleine forme. Comment parvenez-vous à rester en bonne santé et à être actif avec votre calendrier très chargé ? Pourriez-vous partagez le secret ?

Oh non, je ne vais pas parler de moi. Je laisse les autres parler de moi. Je pense quand même que, modestement, on peut avoir une bonne hygiène de vie et rester sobre dans tout ce que l’on peut faire. Ce n’est toutefois pas le moment de parler de moi. Je laisse cela aux autres. On peut demander à tout le monde de faire un peu de sport et de marcher pour se maintenir en forme. Mais si vous observez que nous avons un peu d’énergie, tant mieux. Ce n’est toutefois pas le moment de parler de moi, merci beaucoup.

Bassin du Congo : plus de 204 000 kilomètres carrés pourraient se perdre d’ici 2050

C’est ce que révèle une étude dirigée par le Dr Yisa Ginath Yuh du WWF et de l’Université Concordia au Canada.

 

Le bassin du Congo a perdu plus de 352 000 kilomètres carrés de couvert forestier entre 1990 et 2020, soit environ 8,5 % de sa superficie forestière totale. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude. La même source prévient que si les tendances actuelles se poursuivent, entre 174 000 et 204 000 kilomètres carrés supplémentaires (soit 3,7 à 4 %) pourraient être perdus d’ici à 2050.

Les principales causes sont la croissance démographique et les changements climatiques.
Dirigée par le Dr Yisa Ginath Yuh du WWF et une équipe de six scientifiques de l’Université Concordia au Canada, l’étude a examiné les changements du couvert forestier sur une période de 60 ans en utilisant des outils modernes comme les données satellites, l’intelligence artificielle (machine learning) et l’informatique en nuage (cloud computing).

L’étude couvre une superficie de 2,3 millions de kilomètres carrés, soit environ 57 % du territoire terrestre du bassin du Congo. Elle montre que la déforestation est principalement causée par l’agriculture industrielle, l’agriculture à petite échelle et l’expansion urbaine des pressions souvent liées à des facteurs économiques plus larges. Entre 1990 et 2020, les pertes de forêt ont été en moyenne de 5,2 %, 1,2 % et 2,1 % selon les décennies.

Congo : un mandat d’arrêt international émis contre Trésor Armel Silvère Dongou

Ce mandat d’arrêt a été précédé, trois jours plus tôt, d’une réquisition aux fins d’interdiction de sortie du territoire national.

 

Le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, a émis le 25 avril, un mandat d’arrêt international contre l’ancien directeur général adjoint du Trésor public, Trésor Armel Silvère Dongou. Cette mesure a été précédée, trois jours plus tôt, d’une réquisition aux fins d’interdiction de sortie du territoire national. Il pourrait être inculpé de détournements de fonds publics commis entre 2022 et 2025.

Le Procureur a ordonné à tous les officiers et agents de la Force Publique, notamment les services d’Interpol et de la Gendarmerie, de rechercher, d’arrêter et de conduire le suspect à la Maison d’arrêt de Correction de Brazzaville via le commandement de la police judiciaire. La mesure concerne également Stéphanie Gertrude Mouaya, autre directrice générale adjointe du Trésor. Tous deux occupaient respectivement les fonctions de Trésorier central et de Receveur général.

Selon la réquisition initiale, le magistrat André Gakala Oko avait déjà révélé que les deux directeurs adjoints sortants s’activaient à organiser leur fuite vers l’étranger, alors que les enquêtes se poursuivaient pour établir la vérité. Pour garantir leur comparution régulière face à la justice, le Procureur a jugé nécessaire d’imposer cette interdiction de sortie du territoire.

Congo-Droit à l’alimentation : la FAO va renforcer sa stratétégie

Le coordonnateur du bureau régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Athman Mravili, l’a fait savoir à l’issue d’un échange avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

 

L’échange entre Athman Mravili et Isidore Mvouba ont échange sur la problématique du droit à l’alimentation et à la nutrition au Congo. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi que les autres agences du système des Nations unies vont renforcer leur soutien au Congo afin de résoudre la problématique de l’alimentation et de la nutrition dans le pays.

« Avec le président de l’Assemblée nationale, nous avions évoqué les réseaux des parlementaires centrafricains qui se sont réunis récemment pour faire avancer la question de l’alimentation et de celle de la nutrition. De même, nous avions salué le leadership porté par le Congo dans la mobilisation des parlementaires sur le sujet au niveau de l’Afrique centrale, mais aussi de la manière dont le Congo va s’approprier la thématique », a expliqué le coordonnateur du bureau régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Athman Mravili.

La CAF et AGL concluent un partenariat faisant d’AGL le partenaire logistique officiel de la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF TotalEnergies Maroc 2025 et de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de la CAF TotalEnergies (WAFCON) Maroc 2026

La Confédération Africaine de Football (« CAF ») et Africa Global Logistics (« AGL »), l’opérateur logistique de confiance en Afrique, ont annoncé un nouveau partenariat stratégique, faisant d’AGL le partenaire logistique officiel des deux compétitions de football phares de l’Afrique ; la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la CAF TotalEnergies Maroc 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations féminine de la CAF (WAFCON) Maroc 2026.

Le partenariat a été officiellement signé à Johannesburg le mercredi 23 avril 2025 par le Président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe et le Président de l’AGL, Philippe Labonne.

S’appuyant sur une collaboration fructueuse qui a débuté avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la CAF Total Energies Côte d’Ivoire 2023, AGL jouera une fois de plus un rôle clé en tant que partenaire logistique officiel de la CAF pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) TotalEnergies de la CAF Maroc 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations féminine de la CAF TotalEnergies (CAN Maroc) 2026.

Le Président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, a déclaré : « La CAF est ravie d’établir une fois de plus un partenariat avec AGL avec qui nous avons travaillé avec succès lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CON) TotalEnergies de la CAF Côte d’Ivoire 2023. AGL est une entreprise de logistique de premier plan et son partenariat avec la CAF reflète l’engagement substantiel des deux parties dans le développement et la croissance du football masculin et féminin en Afrique. La Coupe d’Afrique des Nations de la CAF (CAN) est l’un des plus grands événements sportifs au monde, attirant plus de 1,5 milliard de téléspectateurs dans 178 pays et de nombreux sponsors et partenaires africains et mondiaux.

Le partenariat entre la CAF et AGL contribuera également à l’amélioration socio-économique de nos communautés rurales et urbaines sur le continent africain.

Philippe Labonne, président d’Africa Global Logistics, a ajouté : « Nous sommes honorés d’étendre notre collaboration avec la CAF. Nous partageons la même vision de l’unité et de l’excellence pour l’Afrique. Notre objectif est de soutenir l’organisation réussie de grands tournois tels que la CAN et la WAFCON, mais aussi de transformer le football africain en un moteur durable de développement économique et social. Grâce à notre partenariat avec la CAF, nous célébrons la passion de millions d’Africains pour le football, tout en renforçant notre engagement en faveur du contenu local, de l’engagement auprès des communautés et de la promotion de l’inclusion des femmes. Ensemble, grâce au pouvoir du football, nous continuerons à faire avancer l’Afrique.

Une vision partagée et un impact durable pour l’Afrique

Au-delà des compétitions sportives, ce partenariat reflète une vision partagée : faire du football un catalyseur du développement durable sur l’ensemble du continent. S’appuyant sur son expertise approfondie en Afrique et sur un vaste réseau logistique couvrant 47 pays africains, AGL joue un rôle clé dans la transformation économique et sociale du continent. Ce partenariat illustre son ambition de contribuer durablement au sport africain tout en renforçant son impact positif sur les communautés qu’il sert.

La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la CAF TotalEnergies, l’événement sportif le plus regardé sur le continent africain, bénéficiera du soutien logistique avancé d’AGL. AGL s’engage à fournir des solutions innovantes et durables pour soutenir le bon déroulement des grandes compétitions de la CAF. A travers cette alliance renouvelée, AGL réaffirme sa mission d’être au cœur de la transformation de l’Afrique. Plus qu’un simple événement sportif, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la CAF TotalEnergies

Maroc 2025 représente une opportunité de stimuler les économies locales, de créer des emplois et de renforcer les capacités tout au long de la chaîne de valeur, de la logistique et des infrastructures au tourisme et aux services.

Renforcer le soutien au football féminin

Le parrainage de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine de la CAF (WAFCON) de TotalEnergies reflète l’engagement d’AGL à promouvoir l’égalité des sexes et à encourager le développement du football féminin.

À propos d’Africa Global Logistics

AGL (Africa Global Logistics) est le premier opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) en Afrique, spécialisé dans les secteurs de l’énergie, du pétrole et du gaz. L’entreprise fait désormais partie du groupe MSC, un groupe leader dans le domaine du transport maritime et de la logistique. Ayant développé son expertise depuis plus d’un siècle et avec plus de 23 000 collaborateurs répartis dans 49 pays, AGL apporte à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, personnalisées et innovantes, dans le but de contribuer durablement aux transformations de l’Afrique. AGL est également présente en Haïti et au Timor.

www.aglgroup.com

 

Congo-Examens d’Etat 2025 : plus de 350 000 candidats inscrits

Le directeur des examens et concours de l’enseignement général, Damien Madiki a rendu public le nombre de candidats inscrits aux différents examens officiels.

 

Les effectifs des candidats aux examens d’Etat ont été annoncés par le directeur des examens et concours, Damien Madiki. « En ce jour, au baccalauréat, il y a 94181 candidats inscrits ; au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 124 829 et au Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) 136 425 », a indiqué le directeur des examens et concours de l’enseignement général, Damien Madiki, faisant le point des opérations.

On note quelque  355 435 candidats inscrits aux différents examens mais ces effectifs peuvent connaître des modifications en hausse ou en baisse par rapport aux réclamations qui peuvent subvenir. Ensuite la direction de la lutte contre la fraude qui est impliquée dans le contrôle des listes pourra à son tour, déceler les fraudeurs et donc modifier les effectifs. Les dates et les épreuves

Le baccalauréat aura lieu du 17 au 20 juin. Le premier jour sera consacré à l’épreuve des mathématiques pour toutes les séries : littéraires et scientifiques. Le 18 juin, les littéraires feront les langues (français et anglais) tandis que les séries C et D passeront les épreuves des sciences physiques et anglais. L’histoire, la géographie et la deuxième langue sont au programme pour les séries A, le 19 juin au moment où les scientifiques feront les épreuves des sciences de la vie et de la terre ; l’histoire ou la géographie.  Le 20 juin, dernier jour des épreuves écrites, les séries A feront la philosophie et l’éducation physique. Les candidats des séries C et D feront le français ou la philosophie.

Pour le BEPC prévu du 15 au 18 juillet, le premier jour les candidats passeront les épreuves de mathématiques, d’histoire et de géographie ; le 16 juillet, les sciences de la vie et de la terre et l’anglais ; le 17 juillet, les sciences physiques et dictée-questions. Le 18 juillet les candidats seront aux épreuves d’expression écrite ainsi que d’éducation physique et sportive. Il convient de préciser que les épreuves du BEPC, pour la session spéciale de Pékin en Chine, auront lieu du 10 au 13 juin. Pour le CEPE, l’oral aura lieu du 3 au 4 juin tandis que les épreuves écrites sont prévues pour le 5 du même mois.