Congo : la BM va accorder un appui budgétaire de d’un peu plus de 46 milliards de FCFA

Au cours d’une le plénière le 25 juin à Brazzaville, la chambre haute du parlement a autorisé la ratification du contrat y relatif.

 

La Banque mondiale (BM) s’apprête à accorder un troisième appui budgétaire à la République du Congo. La Sénat a validé le la ratification du contrat relatif au troisième financement à l’appui des politiques de développement pour la gestion budgétaire et la croissance inclusive, d’un montant total de 46,3 milliards de FCFA (70,6 millions d’euros). Ce financement de la BM a pour objectif d’améliorer la gestion budgétaire, afin de réduire les déséquilibres macro-économiques et d’assurer une croissance durable et inclusive.

Selon adiac-congo, cet appui budgétaire de la BM est attendu dans un contexte où la situation économique du pays est actuellement marquée par trois faits majeurs. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026, recentré en juin 2024 sur les aspirations de la jeunesse ; la fin du programme économique et financier triennal, soutenu par la Facilité élargie de crédit conclue avec le Fonds monétaire international, dont la sixième et dernière revue a été bouclée le 12 mars dernier.

L’autre fait majeur étant la poursuite du Programme d’accélération de la gouvernance institutionnelle et des réformes pour un fonctionnement durable des services, dont le but est d’accroître l’effectivité de la mobilisation des ressources nationales et de gestion des dépenses, en mettant particulièrement l’accent sur les secteurs de la santé et de l’éducation.

Rappelons qu’il y a eu deux premiers crédits respectivement de 27,28 milliards FCFA et de 8,06 milliards FCFA, ainsi que le prêt de 10,95 milliards FCFA. Selon le rapport de la Commission économie et finances du Sénat, les deux crédits sont octroyés par l’Association internationale pour le développement.

Congo-sécurisation des droits fonciers coutumiers : la société civile en concertation

Les contributions de cet atelier vont permettre de constituer un texte conforme aux réalités locales et standards internationaux.

 

C’est dans la capitale congolaise que sont réunis en atelier l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Forest peoples programme et d’autres organisations de la société civile. Ouverte ce jeudi 26 juin, la rencontre va permettre aux participants de peaufiner les contributions qu’ils vont apporter au projet de décret sur la sécurisation des droits fonciers coutumiers de la population autochtone.

A ces contributions, il faut ajouter les résultats des travaux de recherche, les retours de consultations communautaires ainsi que les propositions juridiques élaborées par les organisations partenaires et les autres parties prenantes. L’objectif est d’aboutir à un texte conforme aux réalités locales et standards internationaux.

Parmi les participants, la population autochtone venue de plusieurs localités dont la Lékoumou la Sangha prennent également part à cet atelier.

Congo : un appel pour une régulation des activités forestières et minières

Le forum multi-acteurs sur les initiatives climatiques et la gestion durable des forêts, s’est tenu du 23 au 24 juin dans la capitale congolaise.

 

Co-organisé par l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’Homme (RPDH), c’est sur une série de recommandations appelant notamment à une meilleure régulation des entreprises forestières et minières opérant sur le territoire, que s’est achevé la rencontre.

L’événement a rassemblé une trentaine de participants issus des secteurs public et privé, de la société civile, des communautés locales et autochtones. Tous étaient réunis autour d’un objectif commun : renforcer les actions en faveur du climat et des forêts à travers un dialogue inclusif et constructif.

Pendant deux jours, les participants ont pris part à des ateliers, panels et débats animés par des experts de l’environnement et de la gouvernance forestière. Les échanges ont permis d’évaluer les avancées des initiatives climatiques et de la gestion forestière, tout en partageant des bonnes pratiques et des connaissances sur la préservation des écosystèmes.

À l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été adressées aux autorités. Il s’agit notamment de l’adoption rapide du projet de loi sur la faune sauvage et les aires protégées, en concertation avec toutes les parties prenantes. Les participants ont également plaidé pour la révision des textes législatifs existants, la prise de décrets d’application efficaces, ainsi que la création d’un code agricole rural et la mise à jour de la grille de légalité APV/FLEGT.

Autre point essentiel : l’opérationnalisation des cadres de concertation au sein des concessions forestières, pour assurer une gouvernance partagée et transparente.

Financé par le gouvernement britannique et appuyé techniquement par l’organisation européenne Fern, ce forum s’inscrit dans le cadre du projet « Consolider la bonne gouvernance, lutter contre les inégalités ». Ce programme vise à améliorer la gestion des affaires publiques, promouvoir une croissance inclusive et réduire les inégalités sociales et économiques dans une perspective de développement durable.

Congo : le gouvernement et le PAM se concertent pour apporter un appui aux victimes

La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a échangé le 24 juin à Brazzaville avec le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), Gon Meyers.

 

Le sujet au centre des échanges entre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa et Gon Meyers, l’accompagnement des sinistrés des récentes inondations qui ont d’importants dégâts dans le sixième arrondissement Talangaï et le septième Mfilou.

En présence du Haut-Commissariat pour les réfugiés, le représentant du PAM, Gon Meyers a indiqué que « Nous avons analysé plusieurs aspects du problème pour voir ce que peut être notre contribution ».

Il est question pour les agences du système des Nations unies d’effectuer une évaluation sur le terrain pour mieux déterminer la nature de leur appui. L’appui du PAM concernera entre autres les secteurs de l’alimentation, la protection, la santé…

Selon les statistiques données par le gouvernement, les récentes inondations ont touché plus de 2300 ménages soit plus de 9500 personnes à Talangaï et plus de 4500 personnes soit plus de 1100 ménages à Mfilou. On note d’importants dégâts tels que des glissements de terrain et l’ensablement de plusieurs quartiers causés par des ruissellement d’eau, les routes impraticables et des biens détruits, des centaines de maisons englouties, des pylônes électriques tombés…

Le gouvernement a lancé des opérations d’assistance humanitaire d’urgence en faveur des sinistrés. D’autres réponses comme les projets de drainage soutenus par l’Agence française de développement (AFP), les débouchages des caniveaux et autres sont mis sur pieds.

Congo : une distillerie qui va produire plus de 6 millions de litres d’éthanol par an

La structure qui est à Nkayi, dans le département de la Bouenza, sera opérationnelle à partir de vendredi 27 juin 2025.

 

La Filiale agroindustrielle du groupe Castel, Somdia inaugurer sa première distillerie, le 27 juin à Nkayi, en République du Congo. La structure qui a une capacité de 50 m³ par jour, soit plus de 6 millions de litres d’éthanol par an. Elle couvrira entièrement les besoins du marché congolais, actuellement estimés à 5,5 millions de litres.

Le projet en cours de construction depuis 2023, est fruit d’un investissement de 23 millions d’euros sur deux ans, a été réalisé avec le concours de partenaires industriels comme Praj, Congo contracting et Ponticelli. La matière première qui sera utilisée sera constituée de 25 000 tonnes de mélasse, un sous-produit issu du raffinage de la canne à sucre, valorisant ainsi les résidus agricoles pour produire une énergie durable.

Pour les les responsables de Somdia, la distillerie de Nkayi est l’aboutissement d’un projet industriel structurant qui va œuvrer pour une nouvelle phase dans la stratégie de valorisation des coproduits portée par le groupe Castel.

Selon adiac-congo, « cette nouvelle unité permettra de transformer la mélasse issue du raffinage du sucre produit par la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris) du Congo en alcool alimentaire, avec une capacité annuelle de 6 millions de litres. L’alcool servira les industriels de la boisson, en particulier le groupe Castel, tout en réduisant les importations et en sécurisant l’approvisionnement local ».

Fondée en 1947 par la famille Vilgrain, Somdia est un acteur agro-industriel engagé dans la souveraineté alimentaire du continent en produisant en Afrique, pour l’Afrique. L’aventure a débuté au Congo avec l’acquisition d’une concession agricole. Aujourd’hui, Somdia opère dans six pays (Côte d’Ivoire, Tchad, Cameroun, Gabon, Togo et Congo) avec plus de 9 000 collaborateurs, exclusivement basés en Afrique.

Congo : l’OMS entend renforcer son appui technique

Le Dr Chikwe Ihekweazu, Directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique, a effectué le 24 juin, une visite officielle au bureau de la Représentation de son institution en République du Congo.

 

Le Dr Ihekweazu a rencontré les équipes techniques du bureau pays, avec lesquelles il a entre autres échangé sur les priorités sanitaires nationales, les résultats obtenus dans le cadre du plan de travail 2024, ainsi que les défis persistants à relever pour garantir des services de santé équitables, efficaces et résilients.

Cette visite s’inscrit dans une démarche proactive du Bureau régional visant à resserrer les liens avec les bureaux pays, à travers un appui technique renforcé, une coordination accrue et une meilleure prise en compte des contextes locaux dans la mise en œuvre des priorités sanitaires.

Selon le Directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique, le Congo comme de nombreux pays de la région, fait face à des défis sanitaires multiples : maladies infectieuses récurrentes, charge croissante des maladies non transmissibles, accès inégal aux services de santé de qualité, et résilience limitée du système face aux urgences sanitaires.

Tout en saluant le professionnalisme, l’engagement et la résilience des équipes de l’OMS Congo, il a évoqué les sérieuses répercussions de la crise financière actuelle sur le fonctionnement du bureau. « Des contrats de nombreux collègues déployés dans les différents départements pour renforcer la mise en œuvre des soins de santé primaires n’ont pas pu être renouvelés faute de financement », a-t-il déclaré.

L’OMS réitère son soutien au gouvernement congolais à travers des interventions concrètes : accompagnement dans l’élaboration de politiques sanitaires, réponse rapide aux urgences, renforcement des capacités du personnel de santé, et appui à la planification et au financement de la santé.

Coopération économique : Jean-Marc Thystère-Tchicaya et Rosalie Matondo en mission officielle en Autriche

Les ministres Jean-Marc Thystère-Tchicaya, en charge des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, et Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière, effectuent une mission de travail à Vienne, en Autriche, du 22 au 26 juin 2025.

 

C’est sur invitation de la société ASC Impact, que les Jean-Marc Thystère-Tchicaya et Rosalie Matondo se sont rendus en Autriche. Cette visite de travail des deux membres du gouvernement congolais s’inscrit dans le cadre de décision de la République du Congo à diversifier son économie, notamment à travers des initiatives hors pétroles.

Les échanges entre les deux ministres et les réprésentant de la société ASC Impact, était axés sur un projet à développer au sein de la Zone économique spéciale (ZES) d’Oyo-Ollombo. Porté par ASC Impact, représentée localement par la société congolaise Aforest-Congo, ledit programme qui se veut intégrateur comprend plusieurs volets : reboisement, afforestation, gestion forestière durable, transformation industrielle du bois, développement d’agro-industries (dont une usine de pâte à papier) ainsi que la génération de crédits carbone forestiers.

À terme, ce projet pourrait mobiliser plus de 100 millions d’euros pour les activités de reboisement, avec des investissements supplémentaires, estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, destinés à l’industrialisation de la filière et à la création d’emplois.

La délégation congolaise, accompagnée de l’ambassadrice du Congo en Allemagne, Édith Itoua, participe jusqu’au 26 juin prochain, à une série de rencontres de haut niveau avec des personnalités politiques autrichiennes, notamment le Dr Heinz Fischer, ancien président de la République et co-président du Centre Ban Ki-moon ; Élisabeth Köstinger, ancienne ministre autrichienne de l’Agriculture et députée européenne ; ainsi que Beate Meinl-Reisinger, ministre des Affaires étrangères.

La visite va permettre la signature officielle de plusieurs protocoles d’accord entre les ministres congolais et la société ASC Impact, représentée par Karl Ernst Kirchmayer. Ces accords portent notamment sur la création, l’aménagement et l’opérationnalisation de l’emprise de la ZES d’Oyo-Ollombo, ainsi que sur le développement de plantations forestières et agroforestières sur des terres concédées par l’État congolais.

Congo : la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones se tiendra à Brazzaville

Le forum est dédié à la promotion des opportunités économiques et au renforcement des partenariats au sein de l’espace francophone.

 

La capitale congolaise, Brazzaville va abriter du 26 au 28 juin, la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF). Ledit forum se veut une plateforme dédiée à la promotion des opportunités économiques et au renforcement des partenariats au sein de l’espace francophone.

Cette 5e édition REF rassemblera plus de 1.000 participants, notamment les chefs d’entreprise, les représentants d’institutions économiques, les experts, les leaders d’opinion et les entrepreneurs issus de divers pays francophones.

La REF est considérée comme un carrefour d’affaires, propice à la création de synergies entre entrepreneurs, décideurs économiques et institutions francophones. Cette édition vise à bâtir une Francophonie économique dynamique, compétitive et résolument tournée vers l’avenir.

Pendant cet évènement, il y aura diverses activités économiques et professionnelles, notamment des événements valorisant l’expertise des entreprises congolaises et favorisant les échanges entre acteurs locaux et internationaux, des stands d’exposition où les entreprises pourront présenter leurs produits et services, ainsi que des ateliers thématiques animés par des intervenants de haut niveau. C’est du moins ce qu’à expliqué Nancy Chenard, secrétaire générale de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), structure organisatrice de l’événement.

Energie : le Congo et la Russie entendent consolider leur coopération

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé, Denis Christel Sassou Nguesso, s’est entretenu le 19 juin à Saint-Pétersbourg avec le vice-ministre de l’Énergie de la Fédération de Russie, Pavel Sorokin.

 

Les échanges entre Denis Christel Sassou Nguesso et Pavel Sorokin s’inscrivaient dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Congo et la Russie. Les deux personnalités ont fait le point sur les dossiers majeurs liant les deux pays, notamment dans le secteur énergétique.

Les deux homologues ont également réaffirmé leur volonté commune de poursuivre une collaboration stratégique, fondée sur des projets structurants à fort impact pour leurs économies respectives.

Selon adiac-congo.com, au centre de la discussion entre Denis Christel Sassou Nguesso et Pavel Sorokin le projet d’oléoduc Pointe-Noire – Loutété – Maloukou-Tréchot, développé dans le cadre d’un partenariat public-privé avec une société russe. Ils ont convenu de mettre en place un mécanisme de suivi régulier afin de garantir le respect du calendrier, qui prévoit la pose de la première pierre du chantier d’ici la fin de l’année 2025.

Congo-CHU : le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet présente les difficultés de l’établissement

Face à la presse le 19 juin dernier, le directeur du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, a dévoilé la situation actuelle de l’établissement qu’il dirige.

 

Des difficultés endurées par le CHU-B, à la consolidation des bonnes pratiques administratives, en passant par l’amélioration de la gestion ainsi que de la qualité des soins sans oublier l’équipement des services. Voilà les différents points présentés le 19 juin, par le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet, directeur du CHU-B.

En parlant des difficultés, pour la direction générale, elles sont liées au le contexte général et se traduisent par une crise sanitaire suivie d’une crise financière. A ces crises s’ajoute le problème des incinérateurs et l’approvisionnement rationnel en oxygène.

« Je dis qu’il y a de gros problèmes tant pour la logistique, les moyens, que pour les ressources humaines. Nous avons connu une crise sanitaire suivie d’une crise financière, nous savons très bien que toutes nos activités se font dans un contexte d’austérité financière. Sans oxygène l’on ne peut pas opérer et les services comme la réanimation, les soins intensifs, la pédiatrie et la néonatologie ne pourront même pas fonctionner », a expliqué le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet.

Rappelons que le gouvernement a doté le CHU de Brazzaville d’une centrale d’oxygène. Mais « Des fonds ont été trouvés et la centrale a été construite. Mais malheureusement, au moment où je vous parle, le produit CHU pose encore quelques problèmes. Avec les difficultés de l’alimentation électrique, il faut réadapter, c’est-à-dire faire des travaux d’aménagement, du câblage pour que quand le courant de la E2C arrive, il puisse faire tourner la centrale correctement. C’est le problème que nous avons actuellement. Et à un moment, quand on n’avait pas de groupe, on avait quelques difficultés car quand on parle de groupe, on parle de gasoil. Il y a eu un moment où il n’y avait même pas de gasoil dans la ville, sans compter qu’il nous coûte cher », a expliqué le Pr

Le Pr Raoul Alexis Gombet a également précisé qu’en 2020, des recettes de 800 millions FCFA ont été enregistrés. En 2021, elles étaient passées à 993 millions. Ces recettes sont sécurisées par la Banque postale qui a installé ses caisses et sont versées dans le compte du CHU.